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23 septembre 2016 5 23 /09 /septembre /2016 10:55
Bataille de Sidi-Brahim, huile sur toile 2004, Hocine Ziani

Bataille de Sidi-Brahim, huile sur toile 2004, Hocine Ziani


23.09.2016 source SHD

 

23 septembre 1338 : bataille navale d’Arnemuiden (actuels Pays-Bas). Durant la guerre de 100 ans, la flotte française des amiraux Quiéret et Béhuchet attaque cinq navires anglais dans un port de l'île de Walcheren. Les anglais se défendent vaillamment mais doivent se rendre étant en infériorité numérique. Les prisonniers anglais sont massacrés après les combats. Cette violence inutile fait scandale et coûtera finalement la vie deux ans plus tard aux deux amiraux français lors de leur capture à la bataille de l’Ecluse (Picardie) en 1340.

 

23 septembre 1779: bataille navale de Flamborough Head (Mer du Nord). En pleine guerre d’indépendance des Etats-Unis d’Amérique, le héros américain John Paul Jones remporte au large des côtes du Yorkshire une des plus célèbres batailles navales de ce conflit, bien que la nature réelle des combats fasse encore l’objet de discussions. Commandant une escadre armée grâce à la France,  il intercepte un convoi de navires britanniques et s’empare du principal navire d’escorte, le Sérapis. Son propre navire de commandement le  Bonhomme Richard  est trop endommagé pour être sauvé mais Jones parvient à échapper avec son butin aux navires britanniques lancés à ses trousses. La vie de Jones est une aventure puisqu’il sera contre-amiral dans la flotte impériale russe de Catherine II (1788), combattra les Turcs en mer noire et sera nommé consul des Etats-Unis à Alger. Héros américain, il était question qu’une statue le représentant soit érigée à Kronstadt en mémoire de son action au service de Catherine II…

 

23 septembre 1845 : début des combats de la Sidi Brahim (Algérie). Le 8e bataillon de chasseurs à pied et le deuxième escadron du 2e régiment de hussards, soit au total 450 hommes attaquent, sur ordres mais inconsidérément, les 6000 hommes d'Abd el Kader.  Les 82 français qui survivent à l'assaut se replient dans un marabout où ils résistent héroïquement à l'ennemi pendant deux jours. A bout de munitions et vivres, ils chargent à la baïonnette et 16 d'entre eux parviennent à enfoncer les défenses d'Abd el Kader le troisième jour. 11 chasseurs en réchappent. Le courage, l'endurance et la combattivité de ces hommes ont marqué l'armée française dans son ensemble. Chaque année les chasseurs à pied commémorent la bataille devant le mémorial des Chasseurs situé depuis 1965 au Château de Vincennes, dans les murs du Service Historique de la Défense (SHD).

 

23 septembre 1888 : décès du maréchal François Achille Bazaine (Madrid – Espagne). « Engagé comme soldat au 37è Régiment d’Infanterie de ligne, il accède à l’épaulette au sein de la première Légion étrangère en 1833. Il prend le commandement du 1er Régiment étranger en 1855. Lors des campagnes de Crimée et d’Italie, deux chevaux sont tués sous lui. En 1870, en tant que commandant en chef de l’Armée du Rhin, il se replie sur Metz. Après avoir refusé des renforts au maréchal Canrobert pour la bataille de Saint-Privat, il capitule le 28 octobre 1870 et livre la ville aux allemands. Suite à un conseil de guerre, il est condamné à mort et à la dégradation. Sa peine est commuée en 20 ans de prison par le président de le République Mac Mahon. Le 10 août 1874, il s’évade du fort de l’île Sainte-Marguerite et gagne l’Espagne ». CNE Jean-Baptiste P. (COMLE).

 

23 septembre 1913 : Rolland Garros traverse la Méditerranée. A bord de son Morane, le futur lieutenant Garros est le premier au monde à franchir d’une seule traite la Méditerranée (Fréjus- Bizerte).  Il meurt en combat aérien le 5 octobre 1918.

 

23 septembre 1914 : prise de Cocobeach (actuel Gabon). La canonnière La surprise a débarqué le 21, 250 hommes qui attaquent la petite garnison allemande présente sur place depuis 3 ans. Après de rudes combats, les Allemands capitulent. Un monument y commémore l’évènement depuis 1920.

 

23 septembre 1940 : combat de Dakar (Sénégal).  Le général de Gaulle tente de rallier l'Afrique occidentale française (AOF) à la France libre avec l'aide de la marine britannique (Force M) mais se heurte au refus catégorique de Pierre Boisson, gouverneur général qui reste fidèle à Vichy. L'Afrique équatoriale française (AEF) vient quant à elle de rejoindre de camp de la France libre grâce à Eboué, Leclerc et de Larminat. La tentative échoue et voit même les tout premiers combats franco-français se produire devant Dakar. L'attaque britannique de Mers el Kébir (3 juillet 1940) a laissé chez les Français un fort ressentiment et n'incite pas l'AOF à franchir le pas.

 

23 septembre 1949 : annonce de l’explosion de la première bombe A soviétique. Harry Truman, président américain, annonce l’explosion qui aurait eu lieu le 29 aout.

 

photo EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

23 septembre 1980 : décision de construire deux porte-avions nucléaires (Elysée - Paris). En conseil de Défense, la décision est prise de doter la Marine de 2 porte-avions à propulsion nucléaire. Seul le Charles de Gaulle verra le jour.

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18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 17:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

18 novembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

PARIS (France) - Le porte-avions français Charles de Gaulle sera sur zone en Méditerranée orientale, prêt à engager ses avions en Syrie, à la fin de la semaine, a annoncé mercredi le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

 

Le groupe aéronaval dans son ensemble (porte-avions et bâtiments de soutien) a appareillé ce matin (de Toulon, sud de la France), il sera sur zone à la fin de la semaine, a-t-il dit à l'Assemblée nationale.

 

L'armée française disposera alors dans la région des 26 chasseurs embarqués sur le porte-avions - 18 Rafale et huit Super Etendard - plus des douze appareils stationnés aux Emirats arabes unis (six Rafale) et en Jordanie (six Mirage 2000).

 

Le porte-avions va donc tripler la capacité de frappes françaises au moment où Paris a décidé d'intensifier ses opérations en Syrie, en riposte aux pires attentats commis vendredi sur son territoire (129 morts, plus de 350 blessés), revendiqués par l'organisation de l'Etat islamique (EI).

 

Depuis dimanche, les chasseurs français ont largué une soixantaine de bombes sur le centre névralgique (de l'EI) à Raqa, dans le nord de la Syrie, a précisé le ministre. Cette intensification se poursuivra jusqu'à ce que nous puissions anéantir Daech (acronyme de l'EI en arabe), a-t-il martelé.

 

M. Le Drian a aussi salué une inflexion des Etats-Unis qui, depuis les attentats, ouvrent beaucoup plus largement qu'auparavant leurs capacités de renseignement à l'aviation française pour le choix des cibles.

 

Le Charles-de-Gaulle, qui opèrera dans un premier temps en Méditerranée, près du théâtre syrien, pourrait ensuite rallier le Golfe arabo-persique, a indiqué l'amiral René-Jean Crignola, commandant du groupe aéronoval, avant l'appareillage.

 

Le porte-avions est accompagné des frégates de défense aérienne Chevalier Paul et anti sous-marine La Motte Piquet ainsi que des frégates anti-aérienne britannique HMS Defender et belge Léopold Ier. Outre les chasseurs, il embarque deux avions de guet aérien avancé de type Hawkeye et trois hélicoptères.

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2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 12:30
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

1 mars 2015 45eNord.ca (AFP)

 

Lorsqu’une embarcation suspecte s’approche d’un peu trop près, un destroyer américain vient s’interposer entre elle et le porte-avions français, au beau milieu du Golfe. Rapidement, la menace s’éloigne.

 

Au même titre que la frégate française Chevalier Paul, le USS Mitscher participe au « bouclier » déployé autour du Charles de Gaulle qui, depuis le 23 février, envoie ses Rafale et Super Etendard frapper le groupe Etat islamique (EI) en Irak.

Le USS Mitscher relève certes du porte-avions américain USS Carl Vinson, stationné juste à côté. Mais quand il vient prêter main forte au Charles de Gaulle, il reçoit ses ordres de l’amiral Eric Chaperon, à la tête du groupe aéronaval français.

« La coopération (entre porte-avions français et américain) a atteint un niveau inégalé », relève le capitaine de vaisseau Christophe, qui dirige l’état-major embarqué sur le Charles de Gaulle.

Après plusieurs semaines d’entraînement l’an dernier dans les mêmes eaux (opération Bois Belleau), les deux marines travaillent en « intégré », sous commandement opérationnel américain, et non plus « l’une à côté de l’autre », explique l’officier, qui n’en dira pas plus sur son identité, en raison des strictes consignes d’anonymat en opérations.

« On peut mutualiser les escortes, le soutien logistique. Notre pétrolier va ainsi ravitailler les bâtiments américains. Et nous on reçoit (de l’approvisionnement) grâce au Cod », précise-t-il.

Deux fois par semaine, un avion Cod (ou Greyhound) de l’US Navy fait le lien entre le porte-avions français et Bahreïn, ramenant courrier, fret et passagers, là où le pétrolier La Meuse ne va à quai que toutes les deux semaines environ pour le ravitaillement en vivres et carburant.

Pour la Marine française, qui ne peut que pâlir d’envie devant les moyens de son homologue américaine, cette mutualisation est tout bénéfice. En contrepartie, elle met à disposition douze Rafale et neuf Super Etendard pour les opérations de la coalition internationale en Irak.

 

La cuisine française, une arme

Concrètement, la campagne de frappes contre le groupe EI est planifiée au Centre des opérations aériennes (CAOC – Combined Air Operations Center) de l’armée américaine au Qatar, où sont présents des officiers de liaison français.

Sur mer, les porte-avions français et américain communiquent en direct par visioconférence. Un officier américain est aussi détaché auprès de l’amiral Eric Chaperon sur le Charles de Gaulle.

« J’ai été amené ici pour aider à comprendre comment ce porte-avions peut travailler mains dans la mains avec un porte-avions américain », explique Patrick, lui-même pilote de Growler, un avion de guerre électronique, dans l’US Navy.

Avec des porte-avions de même nature, à propulsion nucléaire, et des missions identiques de frappes en Irak, la coordination est, selon lui, « très facile ». La principale différence qu’il ait pu observer tient plutôt à la taille des porte-avions américains, deux fois plus grands et dix fois plus nombreux à la surface des mers.

Une autre différence notable se situerait plutôt du côté des… cuisines. « Ah la nourriture est bien meilleure ici! », lâche sans hésiter l’officier. « J’ai entendu un amiral américain dire, après avoir mangé à bord : +La cuisine française est une arme !+. Il a raison ».

Et la baguette française cuite à bord du Charles de Gaulle fait toujours son petit effet sur les équipages de Greyhound qui la ramènent tel un trophée à terre.

Bénéficiaire d’un échange d’officiers, Tiphany, 29 ans, a été intégrée à un équipage français de Hawkeye (Oeil de faucon), l’avion de surveillance stationné sur le Charles de Gaulle.

« La plus grande surprise pour moi, c’était de découvrir que les toilettes sont mixtes. Sur un porte-avions américain, elles ne le sont jamais », raconte-t-elle. « Et même si c’est très réglementé, ici vous pouvez boire deux bières par jour là où chez nous ce serait plutôt une fois tous les deux mois! », s’amuse-t-elle.

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28 février 2015 6 28 /02 /février /2015 16:30
French planes on Gulf-based carrier make first strikes (25 Feb.)

 

Feb 25, 2015 Spacewar.com (AFP)

 

Aboard The Charles De Gaulle - French warplanes from an aircraft carrier in the Gulf carried out their first strikes Wednesday since the warship joined the fight against jihadists in Iraq this week.

 

"We hit a training base for Daesh in the west of Iraq," said Marc Gander, communications advisor to Vice-Admiral Eric Chaperon, commander of the warship's battle group.

 

He used an Arabic acronym to refer to the Islamic State jihadist group.

 

The target was "close to the borders with Syria, at Abu Qaim," said Gander.

 

One of the four Rafale fighter jets that took off on Wednesday morning returned having released all four of its guided missiles while another dropped two, an AFP photographer said.

 

The two pilots shook hands after stepping down from their planes.

 

French warplanes have formed part of the US-led coalition carrying out raids against IS jihadists in Iraq for several months.

 

But the Charles de Gaulle only began operations against the Islamic State group in Iraq on Monday, stepping up France's campaign seven weeks after deadly jihadist attacks in Paris.

 

The carrier's 12 Rafale jets and nine Super Etendard add to France's nine Rafales based in the United Arab Emirates and six Mirage 2000Ds flying out of Jordan.

 

The carrier will be operational in the Gulf for eight weeks.

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28 février 2015 6 28 /02 /février /2015 16:30
Anti-IS mission puts hardened French pilot on new flight path (25 Feb.)

 

Feb 25, 2015 By Valérie Leroux Aboard The Charles De Gaulle (AFP)

 

After having flown missions over Afghanistan and Libya, French Rafale fighter pilot "Sharpy" now faces fresh challenges on his new assignment against the Islamic State jihadist group in Iraq.

 

"We are well-trained, we know all the procedures but you still need to get used to the territory," he said after landing his fighter on the carrier Charles de Gaulle following a nighttime sortie.

 

French warplanes have formed part of the US-led coalition carrying out raids against IS jihadists in Iraq for several months.

 

As in Afghanistan, the enemy is extremely mobile and often elusive.

 

IS fighters embed in towns among the general population, complicating air strikes and attempts by Iraqi forces to retake territory seized by the extremists.

 

But unlike in previous conflicts, where air power supported an extensive troop presence, "we have very few people on the ground" in Iraq, Sharpy said.

 

"The planes have a role to play in identifying how the enemy moves, changes position. It's really another way of waging war."

 

After takeoff from the Charles de Gaulle, stationed in the Gulf, the Rafale and Super Entendard attack planes fly northwest, conducting sorties over jihadist strongholds, including Tikrit and Mosul.

 

After refuelling from coalition supply planes, the jets spend several hours in and around their operation zone where they mainly conduct aerial reconnaissance.

 

The planes photograph potential future coalition targets and assist Iraqi and Kurdish peshmerga forces below with real-time intelligence on IS positions.

 

"With our means of reconnaissance, including models of infrared video cameras, we can see personnel and vehicle movements and give (allies) a better idea of what is happening on the ground," Sharpy said.

 

The pilot said the hardest part was when the jets engage the enemy. "You need to respond quickly and possibly drop a bomb or fire your guns. It is stressful," Sharpy said.

 

- 'Milliseconds from disaster' -

 

Concentration is paramount and even though each flight can last several hours, the pilots cannot afford to switch off for a second.

 

"The adrenaline is pretty concentrated, that keeps you going," according to Sharpy. "There are times during the flight when you can relax a little and that is when the fatigue creeps in."

 

Yet those on mission must keep their guard up, even after the enemy has withdrawn.

 

There is a long series of checklists to complete, and they must maintain regular radio contact in airspace that can grow congested with coalition planes.

 

After up to six hours of solid flying, the pilots need to be especially focused as they come in to land.

 

Although it is one of the biggest aircraft carriers on earth, landing a supersonic jet on the Charles de Gaulle can prove challenging.

 

"You're only milliseconds from disaster," Sharpy said.

 

Even with their wheels down, the coalition pilots also face danger on the ground.

 

The burning to death of captured Jordanian pilot Maaz al-Kassasbeh in a gruesome IS video released last month drove home for Sharpy and his colleagues how the airmen are always in the enemy's firing line.

 

He gave the interview with his face covered, part of the French military's strict policy of anonymity for its servicemen since January attacks by Islamist gunmen in Paris that killed 17 people.

 

Seeing "such abuses inevitably has a psychological effect," Sharpy admitted.

 

"Many pilots ask themselves: 'What happens if I fall into the hands of IS?'"

 

"But this has also increased our determination. Fighting an enemy that is capable of such terrible acts is obviously a great source of motivation for pilots."

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2 février 2015 1 02 /02 /février /2015 12:30
Arromanches: décollages et appontages à bord du Charles de Gaulle


1 févr. 2015 Crédits : Etat-major des armées / Marine nationale

 

Avant de franchir le 26 janvier 2015 le canal de Suez pour rejoindre l'océan Indien, le groupe aéronaval Arromanches, articulé autour du porte-avions Charles de Gaulle, a effectué des opérations et des exercices avec les forces alliées présentes en Méditerranée durant une dizaine de jours.

 

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