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27 novembre 2013 3 27 /11 /novembre /2013 08:35
Pakistani military inducts first fleet of UAVs

 

Nov 26, 2013 brahmand.com

 

ISLAMABAD (PTI): Pakistan has inducted its first fleet of "indigenously developed" strategic drones into the army and air force, with the military describing them as a "very effective force multiplier".

 

The Unmanned Aerial Vehicles (UAVs) with surveillance capability are named Burraq and Shahpar.

 

"It is a landmark and historic event, wherein a very effective force multiplier has been added to the inventory of the armed forces," said a statement from the military's media wing. It did not give further details about the UAVs.

 

In future, the UAVs could be used for "various socio-economic development projects", the statement said.

 

Outgoing army chief Gen Ashfaq Parvez Kayani too described the UAVs as a force multiplier. The drones will substantially enhance the military's "target acquisition capabilities in real time", he said.

 

The US has turned down Pakistan's repeated requests for supplying sophisticated UAVs like the Predator, which have been used for attacks in the country's restive tribal belt, and drone technology.

 

The ceremony marking the induction of the UAVs was attended by Kayani, Air Chief Marshal Tahir Rafique Butt, Strategic Plans Division chief Lt Gen (retired) Khalid Ahmed Kidwai and senior officers from the armed Forces, scientists and engineers.

 

A photograph of a model of one of the drones released by the military showed an UAV with two projectiles under its wings that looked like missiles.

 

The photograph showed SPD chief Lt Gen (retired) Khalid Ahmed Kidwai handing over a replica of the "indigenously developed surveillance capable UAVs" to Kayani.

 

Queries sent to the military's media wing about the drones being armed went unanswered.

 

Pakistan has several unarmed surveillance drones in service but Burraq and Shahpar are the first to be developed locally.

 

Last year, an unarmed version of Shahpur was unveiled for the first time during the International Defence Exhibition in Karachi.

 

The drones were developed in cooperation with the National Engineering and Scientific Commission, a research organisation that works closely with the Pakistani military.

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 17:35
Pakistan: 6 morts dans un tir de drone américain visant des talibans afghans

 

21 novembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

HANGU (Pakistan) - Six rebelles présumés ont été tués jeudi par un tir de drone américain visant un repaire du réseau taliban afghan Haqqani dans le nord-ouest du Pakistan, le premier effectué hors des instables zones tribales ou semi-tribales qui bordent l'Afghanistan, selon les autorités locales.

 

L'attaque a frappé selon ces sources un repaire des combattants d'Haqqani, accusé d'avoir perpétré plusieurs des attentats les plus sanglants de ces dix dernières années en Afghanistan, y compris dans la capitale Kaboul, et inscrit sur la liste américaine des organisations terroristes.

 

Le tir de drone a fait six morts, a déclaré à l'AFP un responsable de la police locale, Farid Khan. Selon plusieurs sources interne au réseau taliban, l'attaque a notamment tué le mollah Ahmad Jan, chef spirituel du réseau et l'un des bras droit de son chef, Sirajuddin Haqqani.

 

Le complexe visé était selon ces sources un complexe servant de base arrière (centre de soins et de repos, séminaire religieux) au réseau.

 

L'attaque intervient près de deux semaines après la mort de Nasiruddin Haqqani, frère de Sirajuddin et décrit comme le financier du réseau, assassiné par des inconnus en banlieue de la capitale pakistanaise Islamabad.

 

Haqqani, historiquement proche des services de sécurité pakistanais, est l'une des branches les plus puissantes des talibans afghans qui combattent le gouvernement de Kaboul et ses alliés de l'Otan, menés par Washington, depuis plus de douze ans.

 

Le bombardement de jeudi a eu lieu à Tal, une ville du district de Hangu, dans la province de Khyber Pakhtunkhwa, qui borde les zones tribales. Si Hangu est proche des zones tribales, c'est la première fois qu'un drone américain, qui ne frappent d'ordinaire que les zones tribales ou semi tribales, bombarde une cible dans une des quatre provinces du Pakistan.

 

Les régions pakistanaises du nord-ouest frontalières de l'Afghanistan, et notamment les zones tribales, sont l'une des bases arrière clandestines des talibans afghans, alliés occasionnels de leurs homologues pakistanais du TTP qui combattent, eux, le gouvernement d'Islamabad.

 

Il s'agit également du premier bombardement de drone américain dans le pays depuis celui qui a tué Hakimullah Mehsud, chef du Mouvement des talibans du Pakistan (TTP), le principal mouvement rebelle du pays, dans la zone tribale du Waziristan du Nord au début du mois.

 

Cette attaque avait été dénoncée par Islamabad qui avait accusé son allié américain d'avoir ainsi saboté ses projets de pourparlers de paix avec le TTP, accusé d'innombrables attentats qui ont tué des milliers de personnes à travers le pays depuis 2007.

 

Les Etats-Unis bombardent régulièrement le nord-ouest du Pakistan depuis 2004 pour éliminer les combattants talibans et leurs alliés d'Al-Qaïda. Cette campagne s'est intensifiée depuis 2008, au point de devenir quasi quotidienne à certaines périodes ces dernières années. Leur rythme a toutefois ralenti depuis un an.

 

Le Pakistan condamne officiellement ces tirs qu'il considère comme une atteinte à sa souveraineté, mais les soutient officieusement, selon de nombreux observateurs.

 

Le nombre de victimes civiles de ces tirs, impossible à vérifier de manière indépendante, fait débat. Selon le gouvernement pakistanais, si les drones ont tué 2.160 personnes au total depuis 2008, seuls 67 (soit 3%) d'entre eux sont des civils, le reste étant des combattants rebelles afghans ou pakistanais.

 

Mais plusieurs organisations estiment en revanche que les morts civils des drones se chiffrent par centaines.

 

Dans un rapport publié ce mois-ci, le rapporteur de l'ONU Ben Emmerson a écrit que le Pakistan lui avait dit que 400 des 2.200 victimes des drones américains au Pakistan depuis dix ans, soit 18%, étaient des civils.

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 08:35
Jf-17's CM-400AKG Hypersonic Aircraft Carrier Killer Missile

Jf-17's CM-400AKG Hypersonic Aircraft Carrier Killer Missile

 

19 Nov 2013 by Stephen Trimble – FG

 

Dubai - Chinese aerospace giant AVIC has quietly advertised critical details about the accuracy and performance of a secretive project to develop a supersonic cruise missile reportedly dubbed an “aircraft carrier killer” by the launch customer.

 

A full list of specifications for the CM-400AKG missile was played on a loop inside the AVIC exhibit stand at the Dubai air show; a marketing venue for the JF-17 fighter jointly developed between China and Pakistan - the latter of which operates the type as the "Thunder".

 

News reports have indicated the CM-400 has entered service with the Pakistan air force. The AVIC video notes vaguely that the 910kg (2,000lb) weapon “can be carried by JF-17, etc”. It is usually compared with the Indian/Russian Brahmos high-speed cruise missile.

 

For the first time, the AVIC video details claims for the accuracy of each of the CM-400’s three major guidance systems, starting with a 50m (164ft) circular error probable (CEP) for an inertial navigation system coupled with satellite positioning. A weapon's CEP is defined as the 50% probability that it will hit within a given radius of the target’s position.

 

The accuracy of the CM-400 improves by an order of magnitude - to a CEP of 5m - when an onboard infrared (IR)/TV seeker activates to provide terminal guidance. The list also claims that the CEP of the weapon actually worsens to 5-10m when an IR/TV seeker is supplemented by a passive radar during the terminal phase. It is not clear why the passive radar – identified as occupying the L, S and X bands of the electromagnetic spectrum – would not improve the CM-400’s accuracy.

 

AVIC lists the 0.4m-diameter missile as having a range of between 54-130nm (100-240km), while carrying either a 150kg blast warhead or 200kg penetration warhead.

 

A list of system features appears to confirm an unusual characteristic associated with the CM-400. Unlike most high-speed cruise missiles, which fly at low altitude to avoid detection, the CM-400 uses “high [altitude] launching” to achieve “higher aircraft survivability”, according to the video.

 

 

JF-17 Thunder in Zhuhai Airshow 2012-

JF-17 Thunder in Zhuhai Airshow 2012-

A fighter such as the Chengdu/Pakistan Aeronautical Complex JF-17 would launch the missile at speeds between Mach 0.7 and M0.9 at an elevation between 26,200ft and 39,400ft, according to the AVIC specifications.

 

News reports indicate the weapon was publicly unveiled by China at the Zhuhai air show in 2012.

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13 novembre 2013 3 13 /11 /novembre /2013 08:30
Bientôt une bombe nucléaire pour l’Arabie saoudite ?

 

MOSCOU, 8 novembre - RIA Novosti

 

L'Arabie saoudite voudrait disposer de l'arme nucléaire du Pakistan "en cas de nécessité absolue", révèle la BBC, se référant à plusieurs sources haut placées du gouvernement américain et du commandement de l'Otan", écrit vendredi 8 novembre le quotidien Izvestia.

L'une de ces sources, Gary Samore, ancien conseiller d'Obama pour la non-prolifération de l'arme nucléaire, a notamment déclaré que "Riyad est convaincu qu’il existe un accord avec le Pakistan prévoyant la mise à disposition de l'arme nucléaire pour les Saoudiens en cas de nécessité.

Une autre source, cette fois anonyme et proche du commandement de l'Otan, affirme que selon les services de renseignements les ogives nucléaires pakistanaises seraient déjà prêtes à être envoyées en Arabie saoudite.

Selon Roudik Iskoujine, expert du Moyen-Orient, les services de renseignement saoudiens et pakistanais travaillent en étroite collaboration depuis plusieurs décennies et le riche Etat arabe aurait très certainement pu financer le programme nucléaire d'Islamabad.

"L'Arabie saoudite pourrait être impliquée dans la fabrication par le Pakistan de sa propre bombe nucléaire, de même qu'elle a participé au développement d'armements modernes dans beaucoup d'autres pays du monde arabe. Cet argent était, pour les Saoudiens, une sorte d'investissement dans la lutte contre Israël', analyse Roudik Iskoujine.

Et peu importe si Islamabad a développé son programme nucléaire en l'orientant avant tout sur l'Inde. Une arme aussi redoutable, entre les mains du Pakistan, serait de toute façon une "bombe de châtiment islamique" si elle était utilisée.

Aujourd’hui pour l’Arabie saoudite, Israël a cédé sa place d'ennemi numéro 1 à l'Iran qui, selon certaines informations, poursuit le développement de sa propre arme nucléaire malgré la pression internationale. Selon certains chercheurs, notamment du respectable Institut américain pour la science et la sécurité internationale, Téhéran dispose déjà de toutes les technologies nécessaires et d’une quantité suffisante d'uranium enrichi pour terminer la fabrication de la bombe nucléaire.

Le programme nucléaire de l'Iran chiite a tenu en haleine les sunnites saoudiens pendant des années. L'an dernier le roi saoudien Abdallah aurait même annoncé que son pays chercherait les moyens de se doter de l'arme nucléaire si l'Iran arrivait à fabriquer sa propre bombe, selon les diplomates américains.

"Le Pakistan n'a pas signé le Traité de non-prolifération de l'arme nucléaire : rien ne l'empêche d'envoyer ses ogives en Arabie saoudite. De plus, le pays dispose de ses propres missiles de moyenne portée, qui pourraient également être livrés à Riyad", estime l'expert militaire Dmitri Litovkine.

D'après les sources ouvertes des renseignements israéliens, depuis la fin des années 1980 l'Arabie saoudite a activement travaillé sur la création de son propre matériel balistique d'une portée de 300 km. Par conséquent, il se pourrait qu'Islamabad n'ait à fournir que des ogives pour les vecteurs saoudiens. Il est à noter que Riyad prône un "Moyen-Orient non nucléaire" – c’est pourquoi il avait renoncé au développement de son propre programme nucléaire.

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1 novembre 2013 5 01 /11 /novembre /2013 12:35
MQ-1 Predator armed with an AGM-114 Hellfire missile

MQ-1 Predator armed with an AGM-114 Hellfire missile

 

31 octobre 2013 Par Christophe Paget - RFI

 

Trois insurgés ont été tués ce jeudi 31 octobre par des tirs de drones américains au Pakistan, à la frontière avec l’Afghanistan, une information donnée par les services secrets pakistanais. Ce sont les premiers tirs de drones depuis la visite du Premier ministre Nawaz Sharif à Washington la semaine dernière, une visite au cours de laquelle il avait pourtant demandé solennellement l’arrêt de ces tirs à l’allié américain.

 

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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 07:55
Naamen Meziche est le recruteur présumé d'apprentis djihadistes dans les années 2000

Naamen Meziche est le recruteur présumé d'apprentis djihadistes dans les années 2000

 

14/10/2013 Par Christophe Cornevin – LeFigaro.fr

 

Le Franco-Algérien Naamen Meziche,  qui vient d'être écroué à Paris, a croisé  le gratin de la nébuleuse terroriste.

 

Contrairement à une réputation brossée à la hâte et au rôle boursouflé que certains experts ont bien voulu lui prêter, Naamen Meziche ne semble en rien un cadre, encore moins un quelconque «pivot» d'al-Qaida. En revanche, les longues tribulations de ce djihadiste franço-algérien lui ont permis de côtoyer le gotha de la nébuleuse terroriste. En cela, elles en font un client de premier choix pour les policiers français et les magistrats spécialisés de la galerie Saint-Éloi.

Expulsé mardi dernier du Pakistan, où il était retenu depuis dix-sept mois, aux mains des services secrets, cet islamiste de 43 ans a été pris en charge à sa descente d'avion par la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI). Recruteur présumé d'apprentis djihadistes dans les années 2000, Naamen Meziche a été écroué dans le cadre d'une information judiciaire ouverte en mars dernier pour association de malfaiteurs avec une entreprise terroriste. Il serait impliqué dans des projets d'attentats en Europe et en Australie, calqués, selon des sources américaines, sur les attaques de Bombay qui avaient fait 166 morts en novembre 2008.

Gendre du prédicateur al-Fizazi

Mutique dans les geôles pakistanaises, Meziche n'a reconnu aucune activité criminelle. Il a concédé s'être rendu au Pakistan pour faire sa «hijra», le retour en terre d'islam pour un fidèle établi dans un pays non musulman. Pendant 96 heures de garde à vue, les policiers ont eu le temps d'explorer la trajectoire de ce combattant d'Allah.

Né à Paris, Naamen Meziche embrasse vite les thèses radicales et part se former au début des années 1990 en Afghanistan. Aguerri, il rejoint l'Allemagne en 1993 et gravite dans le sillage de la «cellule» de Hambourg, où il fréquente la mosquée al-Qods au même titre que Mohammed Atta, l'un des pirates du 11 Septembre. Meziche épouse la fille du prédicateur Mohammed al-Fizazi, dont les sermons enflamment les mosquées de Hambourg avant qu'il soit écroué au Maroc pour son implication dans les attentats kamikazes de Casablanca de mai 2003 (41 morts et un centaine de blessés).

En 2010, Meziche est donné comme mort après un tir de drone de la CIA contre un immeuble résidentiel du Waziristan du Nord, dans lequel sont alors éliminés plusieurs djihadistes et membres d'al-Qaida. Ayant survécu à la frappe, l'islamiste est aperçu avec plusieurs de ses comparses en Iran, d'où il essaie de retourner en Europe.

Un épais carnet d'adresses

Mais sa course s'achève au Pakistan en mai 2012, quand il est capturé lors d'une opération menée par l'armée dans la région de Quetta, au Baloutchistan, non loin des frontières avec l'Iran et l'Afghanistan. Naamen Meziche y est alors surpris en compagnie de trois Français. Originaires de la région d'Orléans et jusqu'alors inconnus des services, ils ont été expulsés vers la France dans la plus grande discrétion au printemps dernier.

L'arrestation de Meziche, qui pourrait être interrogé dans les prochaines semaines sur sa présence en zone tribale et sur ses trois compagnons de route, est intervenue quelques mois après celle d'une de ses connaissances, Younis al-Mauritani, «gros poisson» d'al-Qaida capturé le 5 septembre 2011. C'est d'ailleurs grâce aux informations fournies par ce dernier que Meziche a pu être localisé.

Fidèle lieutenant d'Oussama Ben Laden, al-Mauritani avait été chargé par le chef d'al-Qaida en personne d'organiser des attentats aux États-Unis, en Australie et en Europe. En raison de son épais carnet d'adresses, dans lequel auraient pu figurer Abou Yahya al-Libi, défunt théoricien du Groupe islamique combattant libyen, mais aussi le tueur de Toulouse et Montauban Mohamed Merah, Naamen Meziche risque d'être extrait à plusieurs reprises de sa cellule. Jusqu'à présent, il n'a jamais été condamné pour de quelconques faits terroristes.

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13 octobre 2013 7 13 /10 /octobre /2013 11:35
Les États-Unis capturent un chef taliban pakistanais

11/10/2013 Par lefigaro.fr (AFP)

 

Selon le Washington Post, Latif Mehsud avait récemment été fait prisonnier dans l'est de l'Afghanistan par les services de renseignement afghans, qui souhaitaient le recruter comme intermédiaire.

 

Les Etats-Unis ont capturé un chef taliban pakistanais lors d'une opération militaire, a annoncé aujourd'hui la diplomatie américaine. "Je peux confirmer que les forces américaines ont bien capturé le responsable terroriste Latif Mehsud lors d'une opération militaire", a indiqué la porte-parole adjointe du département d'Etat, Marie Harf, précisant qu'il s'agissait d'un haut commandant du Tehreek-e-Taliban Pakistan (TTP, mouvement des talibans du Pakistan).

 

La diplomate n'a donné aucun détail sur le lieu ou la date de l'opération. Des responsables du Pentagone ont affirmé de leur côté que Mehsud se trouvait actuellement en Afghanistan où il serait détenu "légalement". "Dans le cadre du conflit armé contre al-Qaïda, les talibans et les forces qui leur sont associées, autorisé par le Congrès en 2001 (...), Mehsud a été capturé et est détenu en toute légalité par les forces armées américaines en Afghanistan", a souligné une porte-parole du Pentagone, Elissa Smith. Selon le Washington Post, Latif Mehsud avait récemment été fait prisonnier dans l'est de l'Afghanistan par les services de renseignement afghans souhaitant le recruter comme potentiel intermédiaire pour des négociations de paix entre Kaboul, Islamabad et les talibans.

 

Hamid Karzaï serait furieux

 

Ces événements interviennent alors que le secrétaire d'Etat John Kerry est arrivé à Kaboul cet après-midi pour une visite surprise jusqu'à samedi, dans le but de faire avancer avec le président afghan Hamid Karzaï les difficiles négociations pour un accord sur la présence américaine en Afghanistan après 2014. Selon un porte-parole de Karzaï, Aimal Faizi, cité par le Post, le président afghan est devenu furieux en apprenant la capture par les Etats-Unis de Mehsud: "Les Américains l'ont récupéré de force pour l'emmener à Bagram", a-t-il déclaré.

 

Bagram est une base aérienne américaine comprenant un bâtiment de détention, où les Etats-Unis continuent de retenir prisonniers plus de 60 combattants étrangers parmi 3.000 détenus. Selon le porte-parole de Karzaï, Mehsud venait seulement d'accepter de rencontrer des agents de la Direction nationale de la sécurité afghane après des mois de discussions. Kaboul estimait même que le contact établi avec cet important chef taliban était l'une des opérations les plus réussies menées par les forces afghanes, qui vont peu à peu assumer seules le contrôle de la sécurité du pays, a précisé Faizi au Washington Post.

 

"Mehsud est un haut commandant du TTP et a aussi été un proche confident du chef de ce groupe, Hakimullah Mehsud", avait dit plus tôt Marie Harf, pour qui le TTP avait revendiqué la tentative d'attentat à la bombe à Times Square, au coeur de New York, en 2010. Ce groupe "a fait le serment de frapper à nouveau les Etats-Unis sur leur sol", avait insisté la responsable, notant que l'organisation a été derrière plusieurs attentats contre des diplomates américains au Pakistan et des attaques ayant tué des civils pakistanais.

 

Depuis leur création en 2007, les talibans pakistanais multiplient les attaques contre les forces de l'ordre pakistanaises, contrairement aux talibans afghans qui visent l'Otan et leurs alliés des forces nationales en Afghanistan. Le TTP avait également revendiqué l'attentat contre la jeune militante pour le droit à l'éducation, Malala Yousafzaï, qui vient de remporter le prix Sakharov du Parlement européen.

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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 07:35
Le Pakistan se cherche un chef des armées et un chef de l’armée

Le général Khalid Shameem Wynne et le général Walter Natynczyk, en mai 2012 (photo Nicolas Laffont 45eNord.ca)

 

08/10/2013 par Nicolas Laffont – 45eNord.ca

Pakistan, Ashfaq Kayani, Khalid Shameem Wynne,

 

Après la première transition démocratique de son histoire, le Pakistan s’apprête à prendre une décision tout aussi cruciale avec le remplacement du chef de ses forces armées, ainsi que du commandant de l’armée.

 

Selon le porte-parole du premier ministre pakistanais, Nawaz Sharif, le premier ministre annoncera la nomination des nouveaux commandants en même temps après la tenue de consultations.

 

Le mandat du général Khalid Shameem Wyne, commandant des forces armées pakistanaises a expiré dans la nuit de lundi à mardi, alors que le mandat du chef de l’armée le général Ashfaq Parvez Kayani expirera le 29 novembre prochain.

 

Dans un communiqué, le chef de l’armée Kayani a dit qu’il était temps «pour d’autres de faire avancer la mission de faire du Pakistan un pays véritablement démocratique, prospère et pacifique qui incarne le plus beau rêve que nos pères fondateurs avaient prévu pour nous».

 

Sa déclaration ouvre officiellement la course à la chefferie d’une armée de 600.000 hommes confrontée à des défis internes, allant de la montée en puissance des talibans pakistanais à son crédit entamé par le raid de la CIA contre Oussama Ben Laden à Abbottabad, où est établi la principale académie militaire du Pakistan.

 

À quoi s’ajoutent des enjeux externes comme les relations avec les États-Unis et l’Inde rivale, et le rôle du Pakistan dans le futur de l’Afghanistan après le retrait des forces de l’OTAN.

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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 06:55
Le Français et cadre d’Al Qaïda Naamen Meziche expulsé du Pakistan

09/10/2013 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Naamen Meziche, un Français d’origine algérienne considéré comme un cadre d’Al Qaïda, a été placé en garde à vue à Paris après son expulsion par le Pakistan vers la France, rapporte l‘AFP.

 

Meziche est soupçonné d’être impliqué dans une filière d’apprentis djihadistes et des projets d’attentats en Occident, tout particulièrement en France.

 

Il avait été arrêté en mai 2012 par la police pakistanaise alors qu’il voyageait en bus avec trois autres Français dans le sud-ouest du pays, non loin d’un bastion présumé d’Al Qaïda.

 

Après seize mois de détention, Meziche a donc été expulsé par le Pakistan qui l’a conduit dans la nuit de lundi à mardi à l’aéroport d’Islamabad, d’où il s’est envolé sous bonne escorte pour Paris via Dubaï.

 

Arrivé dans l’après-midi à Paris, il a été aussitôt interpellé et placé en garde à vue par la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), le «FBI» français en matière de renseignement.

 

Les trois autres Français qui voyageaient avec lui avaient quant à eux déjà été expulsés vers la France où ils ont été mis en examen pour «association de malfaiteurs en vue de commettre des actes terroristes» et placés en détention provisoire.

 

Meziche devrait vraisemblablement être poursuivi et incarcéré pour le même motif

 

Les enquêteurs français espèrent d’ailleurs que la confrontation entre les trois autres Français et Meziche permettra d’en savoir plus sur cette filière et son rôle exact au sein d’Al Qaïda.

 

Toutefois, la justice française pourrait aussi le poursuivre simplement sur la base d’éléments judiciaires fournis par les services allemands, remontant à l’époque où il habitait en Allemagne, où il était chargé de recruter de nouveaux aspirants au djihad venant d’Europe, et aurait également planifié plusieurs attaques en Europe et en Australie, sur le modèle de celles de Bombay, en Inde, qui avaient fait plus de 140 morts en novembre 2008.

 

En outre, les services de renseignement occidentaux et pakistanais ont aussi présenté Meziche comme un proche de Younis Al-Mauritani, un important cadre d’Al-Qaïda arrêté au Pakistan six mois auparavant.

 

Selon l’armée pakistanaise, Younis Al-Mauritani avait été chargé personnellement vers les années 2000 par Oussama ben Laden de planifier des attentats contre des cibles économiques importantes aux États-Unis, en Europe et en Australie

 

La zone Afghanistan-Pakistan continuerait ainsi d’attirer les djihadistes étrangers, y compris français, même si leur nombre semble avoir fortement dominué ces dernières années avec l’apparition d’autres fronts au Moyen-Orient, notamment en Syrie, ou en Afrique, comme au Mali.

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 12:35
Six killed in US drone strike in Pakistan: officials

Sept 22, 2013 spacewar.com (AFP)

 

Miranshah, Pakistan - At least six people were killed in a US drone strike on a militant compound in a northwestern Pakistani tribal area on Sunday, officials said.

 

The attack took place in Shawal , about 55 kilometres (35 miles) west of Miranshah, the main town in North Waziristan tribal district, along the Afghan border.

 

"US drones fired four missiles into a militant compound. At least six militants were killed and three others were wounded," a security official told AFP.

 

A second security official confirmed the attack and death toll.

 

The officials said the identities of those killed were not yet clear.

 

Pakistan's foreign ministry said it "strongly" condemned the drone attack.

 

"These unilateral strikes are a violation of Pakistan's sovereignty and territorial integrity. Pakistan has repeatedly emphasised the importance of bringing an immediate end to drone strikes," it said in a statement.

 

US drone attacks are deeply unpopular in Pakistan but Washington views them as a vital tool in the fight against Taliban and Al-Qaeda militants in the lawless tribal areas along the border with Afghanistan.

 

The Pakistani government has repeatedly protested against the strikes and there has been a recent decrease in their use.

 

During a visit to Islamabad at the start of August, US Secretary of State John Kerry suggested that drone strikes targeting Taliban and Al-Qaeda operatives in Pakistan could end "very soon" as the threat of militancy recedes.

 

According to an AFP tally there were 101 attacks in 2010, killing more than 670 people, compared with just 19 so far this year, killing just over 100 people.

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21 septembre 2013 6 21 /09 /septembre /2013 22:35
Trois soldats de l’Otan tués par un homme en uniforme en Afghanistan

Exercice de « House clearing » pour les recrues (Photo Nicolas Laffont - 45eNord)

 

21/09/2013 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Est-ce le retour des attaques des «ennemis de l’intérieur»:trois soldats de l’Otan ont été tués samedi dans l’est de l’Afghanistan par un homme portant un uniforme des forces afghanes, a annoncé la Force internationale de l’Otan dans le pays (ISAF), rapporte l’AFP.

 

L’attaque avait été perpétrée par un soldat afghan dans un camp d’entraînement afghan de la province instable de Paktia et les trois victimes sont des soldats américains, rapporte l’agence, citan un responsable local s’exprimant sous couvert de l’anonymat, précisant que deux soldats américains ont été tués sur le coup et le troisième a succombé à ses blessures, tandis que le tireur a été abattu par les Américains, a ajouté le responsable.

 

Est-ce le retour des attaques des «ennemis de l’intérieur» qui avaient hanté les Forces de la Coalition l’an dernier et sapé la confiance entres les Afghans et les Occidentaux, particuièrment les Américains?

 

Ces «ennemis de l’intérieur» sont des soldats afghans qui retournent leurs armes contre les Occidentaux par colère, ou par sympathie pour les rebelles, des attaques qui sapent la confiance entre les forces afghanes et celles de l’Otan et des dizaines de soldats de la Coalition avaient été tués l’an dernier lor de ces attaques «green on blue».

 

Ironie du sort, cette nouvelle attaque survient le jour même de la libération par le Pakistan du numéro deux des talibans, le mollah Abdul Ghani Baradar, ancien bras droit du mollah Omar, chef des rebelles talibans afghans, une mesure destinée, selon Islamabad, à faciliter le processus de réconciliation afghan.

 

Le pouvoir à Kaboul tente de convaincre les talibans d’entamer des pourparlers de paix, mais les talibans refusent de discuter directement avec le président Karzaï qu’ils considèrent comme une marionnette des États-Unis.

 

De toute façon, les talibans semblent tout bonnement attendre le retrait des forces de l’OTAN pour revenir au pouvoir, en faisant tout, d’ici là, pour déstabiliser le régime en place et montrer à la population qu’elle a tout intérêt à se ranger du côté de leur côté.

 

Quant aux libérations de talibans afghans, elles n’ont eu jusqu’ici aucun effet positif pour la paix, plusieurs prisonniers libérés retournant tout simplement au combat contre Kaboul et l’Otan.

 

L’instabilité persistante à l’approche du départ de la majorité des 87.000 soldats de l’ISAF, prévu pour la fin 2014, font craindre d’une nouvelle guerre civile dans le pays.

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21 septembre 2013 6 21 /09 /septembre /2013 11:35
Le Pakistan libère l'ancien numéro deux des talibans afghans

21.09.2013  tv5.org (AFP)

 

Le Pakistan a libéré samedi le mollah Abdul Ghani Baradar, ancien bras droit du chef des rebelles talibans afghans mollah Omar, à la demande de Kaboul qui espère le voir jouer un rôle décisif pour favoriser la paix en Afghanistan

 

Islamabad - La libération du mollah Baradar, qui avait été arrêté au Pakistan début 2010, vise selon Islamabad à "faciliter le processus de réconciliation afghan" pour mettre fin au conflit sanglant qui oppose depuis près de 12 ans le gouvernement afghan, soutenu par l'Otan, et les talibans.

 

Le Pakistan avait annoncé vendredi qu'il serait remis en liberté le lendemain. "Oui, Baradar a été libéré", a confirmé dans la matinée à l'AFP le porte-parole du ministère pakistanais de l'Intérieur, Omar Hamid, sans plus de détails. La libération a été confirmée officieusement à l'AFP par une source talibane.

 

Elle a été aussitôt saluée par le gouvernement afghan, qui cherche depuis des années à discuter avec des rebelles faute d'avoir pu les vaincre militairement, même avec l'aide de l'Otan.

 

La remise en liberté d'Abdul Ghani Baradar, qui était vu en 2010 comme favorable à des discussions de paix, avait notamment été demandée au Pakistan par le président afghan Hamid Karzaï lors de sa visite à Islamabad fin août.

 

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20 septembre 2013 5 20 /09 /septembre /2013 07:56
Syrie: plus de 130 Français engagés dans le combat

19/09/2013 Par LEXPRESS.fr

 

Manuel Valls a avancé ce jeudi le chiffre de 130 Français ou résidents en France engagés sur le terrain en Syrie. La plupart sont jeunes, radicalisés, avec un parcours délinquant, selon le ministre de l'Intérieur.

 

Un chiffre inquiétant pour Manuel Valls. "Plus de 130 Français ou résidents en France", souvent radicalisés, combattent actuellement en Syrie, a affirmé jeudi le ministre de l'Intérieur sur France Inter. "Une cinquantaine sont revenus, une quarantaine sont en zone de transit et une bonne centaine ont déjà, selon nos services de renseignements, montré qu'ils pouvaient se rendre là-bas", a-t-il précisé. 

 

Au début du mois, L'Express était en mesure d'affirmer qu'une centaine de combattants français se trouvaient sur le terrain. Neuf jeunes musulmans partis de France ont été tués en Syrie depuis le début du conflit en 2011. 

Ampleur du phénomène

 

"C'est un phénomène qui m'inquiète, parce qu'ils représentent, avec leur retour sur notre sol, un danger potentiel", a insisté le ministre socialiste. Selon lui, il s'agit "d'individus jeunes", "ayant connu souvent déjà un parcours délinquant", "radicalisés le plus souvent". 

 

Selon le ministre, "c'est un phénomène sans commune mesure avec le nombre de Français qui avaient pu se rendre par exemple en Afghanistan ou au Pakistan. Il faut être extrêmement attentif".

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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 07:35
IED Attack Kills Senior Pakistani Officers

Sep. 17, 2013 - by USMAN ANSARI  - Defense News

 

ISLAMABAD — Two senior Pakistani army officers were among those killed in a weekend IED attack claimed by the Pakistani Taliban (TTP) in the restive area along the Afghan border. The attack comes as peace talks with the TTP are being pushed by the government.

 

Maj. Gen. Sanaullah Khan, Lt. Col. Tauseef Ahmed and Lance Naik Irfan Sattar were killed Sept. 15 when an IED targeted their convoy in the Upper Dir district near the Afghan border.

 

Khan was commander of 17 Division, operating in Swat, formerly a stronghold of the TTP before they were ejected by the army in 2009. The general was returning from visiting troops in the region.

 

Earlier IED attacks the same day on posts along Miranshah Road near Mir Ali in North Waziristan, a terrorist stronghold, killed a soldier and a member of the paramilitary Frontier Corps. An attack on members of the Khassadar — the government-allied tribal militia — in the early hours of the morning killed one and injured four.

 

The attack that killed Khan comes after the Sept. 9 All Parties Conference (APC) hosted by the government to establish political a consensus to tackle terrorism in the country. It unanimously adopted a resolution for unconditional talks with all terrorists, including the TTP.

 

Claude Rakisits, an associate professor in strategic studies at Deakin University in Australia, is one of several Pakistan analysts who are skeptical about talks with the TTP.

 

Killing Khan “only days after the APC resolution gives a clear indication that negotiating with the TTP is bound to be a recipe for disaster,” he said.

 

The deaths of two high-ranking officers “will be taken very badly by the Pakistani army,” he said.

 

He foresees “increasing pressure on the government to demand pre-conditions before starting formal talks, including an end to TTP violence. ... Anything less than that would mean that the military would be negotiating from a position of weakness.”

 

During the past 10 years there have been nine agreements with militants, but none lasted more than several months, noted Salma Malik, an assistant professor in the Department of Defence & Strategic Studies at Islamabad's Quaid-i-Azam University.

 

“Each time the government has faced embarrassment and lost more maneuvering space against the [non-state actors],” she said. “Ironically the accords have always been breached and unceremoniously dumped by the [non-state actors] than the government, further weakening latter’s case.”

 

The possibility of talks aside, the attack again raised the question of Pakistan's response to IEDs.

 

The deaths of two senior officers are unlikely to spark a change in thinking on better-protected vehicles, said Brian Cloughley, a former Australian defense attaché to Islamabad.

 

“This won't mean a change of direction to acquire these vastly expensive protected vehicles,” he said “Even if the army got them for nothing from the US ... the operating costs are horrendous and simply could not be afforded by Pakistan.”

 

Pakistan's own indigenous Burraq mine-resistant, ambush-protected (MRAP) vehicle has still not been officially unveiled despite claims earlier this year by officials from state-owned manufacturer Heavy Industries Taxila that it would be soon.

 

And despite an order for an undisclosed number of Type CS/VP3 MRAPs from China’s Poly Group Corp. in November, none have been seen in Pakistan so far.

 

Analyst Usman Shabbir of the Pakistan Military Consortium think tank said it is unclear why the military is seemingly dragging its feet on the acquistion of a suitable MRAP, but said the reason could be purely financial.

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6 septembre 2013 5 06 /09 /septembre /2013 07:35
Azerbaijan and Pakistan discuss perspectives of cooperation in defense industry

Azerbaijan, Baku, September 5 /Trend, I.Izzet/

 

A meeting was held in Ministry of Defence Industry on Thursday with the leaders of Pakistan Company GIDS, who are on visit in Azerbaijan, Ministry press service said.

 

The delegation was informed about the Ministry's activities.

 

During the meeting, which was attended by Pakistan's military attache in Azerbaijan, the sides discussed prospects of cooperation in the field of defense industry between Azerbaijan and Pakistan.

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5 septembre 2013 4 05 /09 /septembre /2013 11:35
Pakistan Navy inducts new guided missile frigate

Sep 04, 2013 brahmand.com

 

ISLAMABAD/KARACHI (PTI): Pakistan has inducted a F-22P frigate made with Chinese assistance into its navy, with Prime Minister Nawaz Sharif saying the warship exemplified the "everlasting bond of friendship" between the two countries.

 

PNS Aslat was built in a shipyard in Karachi with technology transferred by China. China has delivered three more F-22P guided missile frigates to Pakistan under a 2005 contract.

 

The Aslat is equipped with surface and surface-to-air missiles, torpedoes and an electronic warfare system.

 

Addressing the induction ceremony on Tuesday, Sharif acknowledged Beijing's assistance in building the frigate and said the two sides share time-tested relations that go back to 1950.

 

"Construction of the F-22P Frigate at Karachi Shipyard under a transfer of technology arrangement is a testament of the everlasting bond of friendship that exists between China and Pakistan," he said.

 

He said he was confident that defence cooperation between the two countries will grow and serve as a source of improved peace stability and security in the region.

 

Pakistan views relations with China as "enduring, multi-dimensional and deep-rooted" and these ties form a pillar of the country's foreign policy, he said.

 

Sharif also referred to China's support in developing Gwadar deep sea port, saying the facility will help open new vistas of growth and prosperity. The port will become a game changer for trade and economy of the region after the development of rail and road infrastructure, he added.

 

Pakistan's strategic location can only be exploited to its advantage by developing the maritime sector and a capable navy for effective defence, he said.

 

In his address, naval chief Admiral Asif Sandila said a strong naval force is required to deal with the challenges faced by Pakistan.

 

Pakistan does not have aggressive designs against any country and it wants to promote peace in the region, he said.

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2 septembre 2013 1 02 /09 /septembre /2013 07:25
Brazil, Pakistan Look To Expand Industrial Ties

Sep. 1, 2013 By USMAN ANSARI   – Defense News 

 

ISLAMABAD — Brazil and Pakistan have begun to explore ways to expand their defense industrial relations.

 

The move could broaden the market for Brazilian arms and help Pakistan widen the range of its defense suppliers, analysts said.

 

Brazil’s ambassador to Pakistan, Alfredo Leoni, and Pakistan’s federal minister for defense production, Tanveer Hussain, met here in early August to discuss the increased cooperation.

 

“The scope of relations between the two countries is quite vast. The need is to collaborate, extend support and establish relations in areas of defense production,” Leoni told the Associated Press of Pakistan.

 

Brazil has a generally more high-tech defense industry than Pakistan, but observers say greater industry cooperation could be mutually beneficial.

 

“Brazil-Pakistan defense ties seem to be driven by a commercial interest, but have a broader political-strategic side,” said Antônio Sampaio, a research analyst for Latin American issues at the International Institute for Strategic Studies.

 

“Brazilian interest in the Pakistani defense market fits into Brasilia’s broad strategy of securing buyers for the country’s growing defense industry,” he said, which is “a strategic priority to stimulate a technologically advanced base for economic growth.”

 

New programs such as the Embraer-led KC-390 airlifter give Brazil a pressing reason to expand its markets, Sampaio said.

 

Pakistan is also “a key emerging country, acting in several international arenas that Brazil sees as strategically important for its foreign goals,” he said.

 

Improving commercial and political ties with such states “is a key objective as [Brazil] seeks a greater influence in world affairs,” he said. “In this front, the sheer volume of trade between Brazil and Pakistan is considered low (less than US $300 million in 2012), although it has grown rapidly in recent years.”

 

Trevor Taylor, a professorial fellow at the Royal United Services Institute and expert in defense industries, said it is natural for the two countries to to improve defense relations.

 

“Pakistan is not under any UN or EU conventional arms embargo and there is therefore no reason why Brazil, which is trying to build a significant range of defense industrial capabilities with only a limited national defense budget, should not seek to market in Pakistan,” he said. “Brazil will presumably be wary, however, of offering things that might put at risk its nuclear submarine cooperation with France and the success of its commercial aircraft business in Western markets.”

 

Taylor thinks Pakistan’s motives are more straightforward: “Pakistan for its part must be interested in widening its range of defense suppliers while not damaging its ties with China.”

 

Brazil, Pakistan Look To Expand Industrial Ties

Pakistan’s most high-profile purchase from Brazil thus far is a 2008 deal for 100 Mectron MAR-1 anti-radiation missiles to equip Pakistan’s Mirage and JF-17 Thunder fighter aircraft. Deliveries are underway and the missile has already been integrated onto Mirage.

 

Usman Shabbir, an analyst with the Pakistan Military Consortium, said another missile may be in Pakistan’s sights already.

 

“I am sure we will see the A-Darter short-range missile in [Pakistan Air Force] service once production commences in 2014,” he said. The missile is being developed by Mectron in cooperation with South Africa’s Denel Dynamics.

 

Shabbir said it may be some time, however, before Brazil can offer a greater variety of defense products that would interest Pakistan.

 

“Pakistan, on the other hand, can supply anything from small arms and ammo to tactical and medium range UAVs,” he said.

 

Analyst and former Australian defense attaché to Islamabad Brian Cloughley said that although the recent meeting was likely more of a “courtesy call,” the two countries’ defense industrial relationship will improve in time, and small arms may be a way to start for Pakistan.

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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 17:35
China and Pakistan to hold joint Air Force exercises

August 29, 2013 indian.ruvr.ru

 

China and Pakistan will hold joint defence aviation exercises in the Xinjiang Uygur Autonomous Region (northwest China) during the period of 2nd to 22nd of September this year, said spokesman of the Chinese Defense Ministry Yang Yujun on Thursday.

 

According Mr Yang, the exercise codenamed “Shaheen-2” will be held in the Hotan county. The previous exercises were held in 2011.

 

Yang Yujun also said that China and India have planned to carry out anti-terrorism exercises this year in the city of Chengdu in southwest China's Sichuan Province.

 

According to Mr Yang, the joint military exercises are aimed at enhancing trust between the countries and developing further cooperation with a view to maintain peace and stability in the region.

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21 août 2013 3 21 /08 /août /2013 11:35
Un centre de communication d'Al-Qaïda découvert au Pakistan

NEW DELHI, 20 août - RIA Novosti

 

Les services de sécurité pakistanais ont découvert à Lahore, dans la province du Pendjab (Pakistan), un centre de communication du réseau terroriste international Al-Qaïda, a annoncé la chaîne de télévision Geo News, citant une source au sein des services secrets.

 

Six personnes soupçonnées de terrorisme, dont quatre femmes ont été interpellées lors de l'opération menée par les forces de l'ordre. Selon les services secrets, les intéressés assuraient la liaison avec des extrémistes en Afghanistan et dans les régions tribales pakistanaises situées le long de la frontière afghane.

 

Les forces de sécurité ont également saisi des armes à feu et des munitions.

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21 août 2013 3 21 /08 /août /2013 11:35
CTF150 : la France passe le relais au Pakistan (01/08/2013)

05/08/2013 Sources : EMA

 

Le 1er août 2013, la France a transmis au Pakistan le commandement du volet maritime (TF 150) de l’opération Enduring Freedom (OEF), qu’elle assurait pour la huitième fois  depuis le 14 avril 2013.

 

Le commandement de la TF 150 a été exercé par le capitaine de vaisseau Jean-Michel Martinet, du 14 avril au 1er juillet 2013, puis par le capitaine de vaisseau Hervé Bléjean. Embarqué à bord du bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Somme avec leur état-major, ils ont dirigé et coordonné l’action de 27 bâtiments de 9 nationalités différentes. Le commandement de la CTF 150 est désormais assuré par le Commodore Assif Khaliq, de la marine pakistanaise ainsi que son état-major basé à Manama (Bahreïn) jusqu’en décembre 2013.

 

Au cours de son mandat, le commandement français a assuré une présence dissuasive face à la menace terroriste présente dans la région. De nombreuses enquêtes de pavillons et visites sur des contacts d’intérêts ont ainsi contribué à la connaissance approfondie de la zone permettant à la force d’entretenir un suivi précis. Elles ont permis la saisie et la destruction de plus de 800 kilos d’héroïne et de plus de 6 tonnes de haschish pour un montant estimé de 220 millions de dollars. Elle a également permis de porter assistance à trois boutres en difficulté dans le bassin somalien et le golfe d’Aden, en  prodiguant des soins à leurs équipages et en réparant leur équipement défectueux.

 

Au-delà de cette mission première, le commandement français a renforcé la coopération entre la CTF 150 et les autres Task Forces présentes dans la zone afin de permettre une coordination des moyens visant à accroître leur interopérabilité pour une plus grande efficacité. Le commandement français a aussi pu développer une forte coopération avec certaines nations riveraines pour les rapprocher de la coalition et les impliquer dans les opérations de sécurité maritime dans leur zone de compétence, notamment grâce à des entraînements en mer dont une opération conjointe de sécurisation maritime du détroit de Bal el-Mandeb rassemblant le Yémen, l’Arabie Saoudite et Djibouti. De nombreuses actions ont ainsi été conduites avec ces nations afin de partager leur expérience dans la zone (échanges d’officiers, rédaction de protocole, entraînements conjoints…).

 

Le commandant de la CTF 150 a rencontré les différents acteurs de la sécurité maritime, marines nationales et gardes-côtes, durant chaque escale du BCR Somme et notamment en Arabie Saoudite, Djibouti, Oman, Seychelles et Tanzanie.

 

Durant le mandat de commandement français, 5 bâtiments ont été déployés aux côtés du BCR Somme : la frégate anti-sous-marine (FASM) Montcalm de mars à mai 2013, la groupe Jeanne d’arc composée du Bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre ainsi que de la FASM Georges Leygues du 5 juillet au 17 juillet 2013 et le groupe de guerre des mines composé de deux chasseurs de mines tripartites (CMT) : le Pégase et le  Sagittaire du 20 avril au 15 juillet 2013.

 

La CTF 150 est la composante maritime de l’opération Enduring Freedom, mise en place au lendemain des attentats du 11 septembre 2001. Sa mission est de lutter contre le terrorisme et ses réseaux de soutien, principalement les trafics d’armes et de drogue dans le nord de l’océan Indien, de la mer Rouge au détroit d’Ormuz. La zone d’opérations couvre une superficie supérieure à celle de l'Europe et notamment des zones de trafic parmi les plus fréquentées au monde tels que les détroits de Bab El Mandeb et d’Ormuz. La CTF 150 fait partie intégrante de la Combined Maritime Force (CMF), force et état-major basés à Bahreïn et regroupant 29 nations.

CTF150 : la France passe le relais au Pakistan (01/08/2013)CTF150 : la France passe le relais au Pakistan (01/08/2013)
CTF150 : la France passe le relais au Pakistan (01/08/2013)CTF150 : la France passe le relais au Pakistan (01/08/2013)CTF150 : la France passe le relais au Pakistan (01/08/2013)
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25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 11:35
Afghanistan: la CIA réduit sa présence (journal)

WASHINGTON, 24 juillet - RIA Novosti

 

La CIA ferme ses bases secrètes en Afghanistan, pays où les troupes américaines combattent depuis 2001, annonce mercredi le journal The Washington Post en se référant à des sources bien informées.

 

La CIA réduira de deux fois le nombre de ses bases, passant de 12 à 6 au cours des deux prochaines années, précise le journal.

 

La réduction de la présence physique de la CIA en Afghanistan s'explique par la diminution de la menace d'attaques de l'organisation terroriste d'Al-Qaïda. Actuellement, cette organisation agit essentiellement depuis le Pakistan et le nombre de ses chefs s'est considérablement réduit depuis 12 ans.

 

Par ailleurs, selon le journal, la CIA a changé de stratégie dans ce pays, remplaçant son réseau d'agents par une flottille de drones qui permettent de contrôler l'espace aérien de l'Afghanistan et du Pakistan et de frapper des terroristes présumés.

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11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 07:20
Air Force Intelligence Report Provides Snapshot of Nuclear Missiles

July 10, 2013 Hans M. Kristensen - FAS Strategic Security Blog

 

The U.S. Air Force National Air and Space Intelligence Center (NASIC) has published its long-awaited update to the Ballistic and Cruise Missile Threat report, one of the few remaining public (yet sanitized) U.S. intelligence assessment of the world nuclear (and other) forces.

 

Previous years’ reports have been reviewed and made available by FAS (here, here, and here), and the new update contains several important developments – and some surprises.

 

Read more

 

Click to download full report

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10 juillet 2013 3 10 /07 /juillet /2013 07:35
Une photo d’Oussama Ben Laden sur un écran du Pentagone (Photo DoD)

Une photo d’Oussama Ben Laden sur un écran du Pentagone (Photo DoD)

09/07/2013 par Nicolas Laffont – 45eNord.ca

 

Dans un rapport d’enquête publié hier, on apprend que la «négligence» et la «complaisance» du Pakistan ont permis à l’ancien chef d’Al Qaïda, Oussama Ben Laden, de se réfugier sans trop de difficultés dans ce pays pendant près de dix ans.

Peu après l’assaut, en mai 2011, de la résidence où se trouvait le chef d’Al Qaïda par des commandos d’élite américains des Navy Seals, à Abbottabad, une commission d’enquête avait été mise en place par les autorités du pays. La chaîne de télévision Al-Jazeera a mis en ligne lundi soir une copie du rapport de cette commission.

Il est notamment écrit dans le rapport de 337 pages qu’«[Oussama Ben Laden] a été en mesure de rester dans les limites du périmètre d’Abbottabad en raison de l’échec collectif des autorités militaires, des services de renseignement, de la police et de l’administration civile».

«Cet ressort de la négligence ainsi que de l’incompétence. Et à un degré indéterminé, il a pu impliquer – ou non – un niveau de complicité important» de la part de l’armée et du renseignement, poursuit un peu plus loin le rapport, qui indique toutefois ne pas avoir de preuves à ce sujet.

NOTRE DOSSIER SUR LA MORT DE BEN LADEN >>

Arrivé au Pakistan en 2002, soit quelques mois après le début de la guerre en Afghanistan, Oussama Ben Laden a été transféré dans une résidence d’Abbottabad en 2005.

Ce qui étonne la commission d’enquête, c’est que la résidence où a vécu Ben Laden se situait à environ un kilomètre de l’académie Kakul, l’école militaire la plus prestigieuse du pays, équivalent du Westpoint américain, du St-Cyr français, ou du Collège militaire royal du Canada.

«Que le voisinage, les responsables locaux, la police, les forces de sécurité et les services de renseignement n’aient pas porté attention à la forme étrange de l’immeuble, sa dimension, ses barbelés, l’absence de voitures ou de visiteurs pendant six ans dépasse tout simplement l’entendement», note le rapport qui ne se prive pas de lancer que «ce niveau d’incompétence, pour rester poli, est stupéfiant pour ne pas dire incroyable. Au moins 25 personnes vivaient dans cette maison mais selon un recensement local, la demeure était inhabitée».

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10 juillet 2013 3 10 /07 /juillet /2013 07:35
Une photo d’Oussama Ben Laden sur un écran du Pentagone (Photo DoD)

Une photo d’Oussama Ben Laden sur un écran du Pentagone (Photo DoD)

09/07/2013 par Nicolas Laffont – 45eNord.ca

 

Dans un rapport d’enquête publié hier, on apprend que la «négligence» et la «complaisance» du Pakistan ont permis à l’ancien chef d’Al Qaïda, Oussama Ben Laden, de se réfugier sans trop de difficultés dans ce pays pendant près de dix ans.

Peu après l’assaut, en mai 2011, de la résidence où se trouvait le chef d’Al Qaïda par des commandos d’élite américains des Navy Seals, à Abbottabad, une commission d’enquête avait été mise en place par les autorités du pays. La chaîne de télévision Al-Jazeera a mis en ligne lundi soir une copie du rapport de cette commission.

Il est notamment écrit dans le rapport de 337 pages qu’«[Oussama Ben Laden] a été en mesure de rester dans les limites du périmètre d’Abbottabad en raison de l’échec collectif des autorités militaires, des services de renseignement, de la police et de l’administration civile».

«Cet ressort de la négligence ainsi que de l’incompétence. Et à un degré indéterminé, il a pu impliquer – ou non – un niveau de complicité important» de la part de l’armée et du renseignement, poursuit un peu plus loin le rapport, qui indique toutefois ne pas avoir de preuves à ce sujet.

NOTRE DOSSIER SUR LA MORT DE BEN LADEN >>

Arrivé au Pakistan en 2002, soit quelques mois après le début de la guerre en Afghanistan, Oussama Ben Laden a été transféré dans une résidence d’Abbottabad en 2005.

Ce qui étonne la commission d’enquête, c’est que la résidence où a vécu Ben Laden se situait à environ un kilomètre de l’académie Kakul, l’école militaire la plus prestigieuse du pays, équivalent du Westpoint américain, du St-Cyr français, ou du Collège militaire royal du Canada.

«Que le voisinage, les responsables locaux, la police, les forces de sécurité et les services de renseignement n’aient pas porté attention à la forme étrange de l’immeuble, sa dimension, ses barbelés, l’absence de voitures ou de visiteurs pendant six ans dépasse tout simplement l’entendement», note le rapport qui ne se prive pas de lancer que «ce niveau d’incompétence, pour rester poli, est stupéfiant pour ne pas dire incroyable. Au moins 25 personnes vivaient dans cette maison mais selon un recensement local, la demeure était inhabitée».

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3 juillet 2013 3 03 /07 /juillet /2013 18:35
Le raid des drones américains visait un bâtiment voisin d’un grand marché de Miranshah, principale ville du district tribal du Waziristan du Nord, dans le Nord-Ouest du Pakistan (Photo: Archives/Al Jazeera)

Le raid des drones américains visait un bâtiment voisin d’un grand marché de Miranshah, principale ville du district tribal du Waziristan du Nord, dans le Nord-Ouest du Pakistan (Photo: Archives/Al Jazeera)

03/07/2013 par Gaëtan Barralon- 45eNord.ca

 

D’après les services de sécurité pakistanais, plusieurs drones américains ont tiré, ce mercredi, quatre missiles sur un bâtiment voisin d’un grand marché de Miranshah, principale ville du district tribal du Waziristan du Nord, dans le Nord-Ouest du Pakistan, faisant 17 victimes au cœur de ce fief des talibans.

 

«Quatre drones survolaient la zone au moment de l’attaque, et deux d’entre eux ont tiré quatre missiles sur un bâtiment», a déclaré à l’AFP un responsable de sécurité locale. Si ce dernier avait d’abord fait état de quatre morts et quelques blessés, le bilan des victimes a été revu à la hausse, se portant désormais à 17 tués dans ce raid aérien. «L’attaque est survenue alors que les insurgés dormaient dans le bâtiment ciblé», a précisé ce même responsable.

 

À en croire des commandants talibans ainsi que différentes sources sécuritaires, la plupart des victimes étaient des combattants afghans du réseau Haqqani. Il s’agirait du groupe d’insurgés le plus dangereux en Afghanistan, selon les Américains.

 

De quoi déclencher de nouvelles tensions entre Kaboul et Islamabad. En froid sur le dossier des talibans, les autorités afghanes accusent notamment leurs homologues pakistanaises de soutenir l’insurrection actuelle.

 

Islamabad a donné son feu vert, selon le chef de l’armée afghane

 

«Les talibans sont sous le contrôle» du Pakistan, a déclaré le chef de l’armée afghane, le général Sher Muhammad Karimi, dans un entretien à la BBC, enregistré à Kaboul, ce samedi. «Le Pakistan est confronté au terrorisme autant que je le suis. Ensemble nous pouvons combattre cette menace à condition que [tout le monde soit] sincère», a-t-il ajouté.

 

Mais le général afghan est également monté au créneau contre le positionnement stratégique et diplomatique des responsables pakistanais. Une forme de duplicité, caractérisée, selon lui, par les déclarations du Premier ministre pakistanais, Nawaz Sharif, condamnant les agissements américains sur son territoire.

 

«Les États-Unis n’ont pas commencé à lancer des attaques de drones tout seuls», sans concertation avec les autorités pakistanaises, a martelé le général Karimi.

 

Pour autant, Nawaz Sharif a, de son côté, rappelé sa volonté de lutter efficacement contre l’insurrection des talibans, en concertation avec son voisin afghan. Il s’est ainsi engagé à s’«attaquer à l’extrémisme et au terrorisme avec plus de vigueur encore et en collaboration étroite avec nos amis».

 

Le Pakistan est «fermement résolu à promouvoir l’objectif commun d’un Afghanistan pacifié et stable», a-t-il ajouté, à l’issue de pourparlers avec son homologue britannique, David Cameron.

 

Une deuxième frappe américaine en un mois

 

Le raid perpétré, ce mercredi, constitue la deuxième frappe américaine depuis l’investiture de Nawaz Sharif au poste de Premier ministre pakistanais. La précédente avait touché, le 7 juin dernier, des installations à Shokhel, dans ce même district du Waziristan du Nord, faisant sept morts.

 

Avant cela, le tout récent chef du gouvernement avait également condamné l’attaque de drone américain qui avait provoqué, le 29 mai dernier, la mort du numéro deux du Mouvement des talibans du Pakistan (TTP), Wali ur-Rehman.

 

Face à ces attaques d’avions sans pilote, les autorités pakistanaises dénoncent régulièrement une violation de leur souveraineté nationale. Le tout, en essayant de lutter contre l’extrémisme et le terrorisme. Un discours peu convaincant pour le voisin afghan, en proie à une insurrection tenace des talibans, laissant craindre un vide sécuritaire à l’issue du retrait des troupes internationales à la fin 2014.

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