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30 juin 2015 2 30 /06 /juin /2015 16:35
photo DCSCA

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30/06/2015 DCSCA

 

Conseiller juridique au sein de la direction centrale du SSA*, le CR2 de Courrèges a été chargé,  pour sa première opération extérieure d’octobre à fin décembre 2014, de gérer les questions  relatives au contentieux, à l’état-civil et au personnel civil de recrutement local, au sein de la direction du commissariat du dernier mandat PAMIR.

 

Afghanistan, Kosovo, Mali-Niger, Côte d’Ivoire et bien d’autres. Autant de théâtres sur lesquels les forces françaises sont intervenues, et au cours desquelles elles ont pu causer, par inadvertance ou accident, des dommages au sein des populations locales. De l’accident de circulation au différend sur l’occupation indue d’un terrain privé, les sources de contentieux sont à la fois fréquentes et variées.

 

Souvent sensibles, car liés aux questions d’argent, de surcroît dans des pays au sein desquels la culture juridique est très différente de celle de la France, les sujets relatifs au traitement du contentieux présentent une acuité toute particulière, notamment en termes d’image de la Force au sein de la population. « Dans le cadre du désengagement final de l’armée française du théâtre afghan, il n’était pas question de laisser des dossiers contentieux derrière nous », précise le commissaire de Courrèges. « Plusieurs accidents de circulation, à la fois en Afghanistan et au Tadjikistan, m’ont conduit à proposer au directeur du commissariat de l’opération PAMIR de procéder à des indemnisations, pour des sommes importantes au regard du niveau de vie local. »

 

S’appuyant, en cas de besoin, sur l’expertise de la direction centrale du SCA (et prochainement du Centre d’expertise du soutien juridique – CESJUR) ainsi que de la direction des affaires juridiques, l’officier contentieux joue un rôle clé. Il reçoit les plaignants, accompagné d’un prévôt pour des raisons de sécurité et de détermination des faits, et évalue un montant d’indemnisation à proposer.

 

Le CR2 de Courrèges tient à souligner que « juger en opportunité du montant financier d’un préjudice subi n’est pas chose facile, mais l’objectif est bien de parvenir à un accord avec la victime, pour dégager l’État français de toute responsabilité ultérieure.»

 

Dans la limite des délégations financières consenties au théâtre, l’officier contentieux doit alors accompagner le directeur du commissariat de l’opération dans des négociations parfois houleuses, pour trouver un compromis. « On se croit parfois au marché afghan, en train de négocier le prix d’un tapis », relève le CR2 de Courrèges, fier d’avoir permis, suite à un accident de circulation, l’indemnisation « à juste mesure » d’un civil afghan, peu rancunier puisque prêt à louer des véhicules à la Force « à bon prix »…

* Service de santé des armées.

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30 juin 2015 2 30 /06 /juin /2015 16:35
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30/06/2015 SCActus

 

A la fin de l’année 2014, la quasi-totalité des 4 000 soldats français qui étaient présents au plus fort de l’opération Pamir auront quitté le sol afghan. Le contingent français entre actuellement dans la phase finale d’une opération de désengagement de grande ampleur dans laquelle le soutien a un rôle central.

 

C'est un fait, le désengagement de la Force française en Afghanistan s’effectue en bon ordre. On ne voit pas ici les alignements infinis de véhicules militaires qui, en Algérie en 1962, allaient être laissés sur place sans autre forme de procès, suscitant ce « goût de défaite » évoqué par certains Anciens combattants.

 

Deux années et demie, c’est le temps qui a été prévu pour échelonner cette grande manœuvre logistique et administrative. Et ce temps n’a pas été surestimé. Il faut faire un sort aux immenses quantités de matériels et à l’infrastructure ayant permis de soutenir l’action des 50 000 soldats français qui, depuis 2001, ont constitué la Force Pamir, et dont 89 ont ici laissé leur vie. Beaucoup a déjà été fait. Des cinq formations administratives qui existaient encore à l’été 2012, trois ont déjà été dissoutes. Il s’agissait, logiquement, des plus exposées : les deux GTIA « Kapisa » et « Surobi », qui opéraient à l’est de Kaboul, ainsi que le détachement de l’armée de l’air de Kandahar, au sud du pays.

 

En ce mois de juin 2014, l’avant-dernier mandat de la DIRCOM a ses exigences spécifiques. Il convient de préparer le mandat suivant, celui durant lequel les successeurs, transférant les locaux, vendant les derniers matériels, et réglant les dernières dettes, susciteront aux yeux des témoins étrangers la « dernière impression ». Ce mandat-ci comprend donc sa part d’obligations impérieuses, et cela tant à l’égard des missions liées au désengagement que pour celles, toujours aussi nombreuses et fondamentales, liées au soutien présent de la Force.

 

Les mentions sibyllines rencontrées au hasard des textes réglementaires, détaillant que les DIRCOM « centralisent toutes les questions administratives qui ne relèvent pas d’un autre service » prennent à ce stade une acuité particulière. Car les missions qui en découlent sont nombreuses dans le cadre du désengagement. Ainsi de l’encadrement des cessions gratuites, ces dons autorisés par le ministre, de matériels non sensibles à l’état hôte ou à des ONG. Ainsi également des ventes de matériels non rapatriés, dont beaucoup deviennent du jour au lendemain sans emploi à mesure que la baisse des effectifs s’accélère. Et la liste est longue, témoignant de l’ancienne présence massive des Français sur le territoire : des bâtiments à l’épreuve des roquettes, un hangar d’aviation, des dizaines de véhicules civils blindés, un scanner de sécurité et quantités de matériels relevant de la vie courante. Ainsi enfin du suivi administratif du désengagement des derniers détachements, dont certains ont un statut atypique : le laboratoire européen contre-IED, la mission de mentorat Épidote, l’hôpital (rôle 2) de KAIA et un détachement de l’armée de l’air basé au Tadjikistan.

La DIRCOM n’est pas seule pour mener à bien ces opérations exigeantes : derrière elle, la chaîne dédiée des organismes de métropole : le CPCO/J8(1), le CIAO(2) et le BLTA(3). À ses côtés, la chaîne des soutiens, coordonnée par l’ASIA(4).

Le mot de la fin appartiendra au personnel de la DIRCOM du 35e et ultime mandat de la Force Pamir.

 

1 Centre de planification et de conduite des opérations

2 Centre interarmées des opérations

3 Bureau de liaison de la trésorerie aux armées, représentant les domaines

4 Adjoint soutien interarmées

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3 juin 2015 3 03 /06 /juin /2015 16:35
[JDef, part 2] Afghanistan: 13 years of French operations


29 mai 2015 by JDEF / Ministère de la Défense

 

After 13 years of operations fighting terrorism and establishing security as part of the international coalition, French troops have left Afghanistan. Afghan forces are now responsible for the security of their country. From the start of the French involvement in the Afghan conflict, the missions were constantly evolving. The military force was reorganized several times to adapt it to the conflict, right until the final day of operations. In this second and final part of the Journal of Defense Afghanistan Special, we'll take you to Kapisa and Surobi, the areas of responsibility of the La Fayette Task Force. We will then follow the men and women who worked for the gradual withdrawal of French troops while security operations were carried out to enable Afghanistan to regain its independence and the hope that had disappeared.

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 19:35
[JDef, part 1] Afghanistan: 13 years of French operations


19 mai 2015 French MoD

 

After 13 years of operations fighting terrorism and establishing security as part of the international coalition, French troops have left Afghanistan. Afghan forces are now responsible for the security of their country. During those 13 years, nearly 70, 000 French soldiers were deployed to the Heracles, Pamir, Ares and Epidote operations. They fought there. Each of them has left a part of their soul in the mountains of Afghanistan. 700 were injured. 89 lost their lives there, in the name of their commitment. In this first issue of the Journal of Defense, Afghanistan Special, we will transport you to the theatre of operations to relive the key moments of the French involvement.

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 12:35
1ere partie – l’intégrale - Afghanistan : du déploiement aux 1ers engagements des forces françaises

 

17/03/2015  DICOD

 

Afghanistan - Après treize ans d'opérations de lutte contre le terrorisme et de sécurisation au sein d'une coalition internationale, les militaires français ont quitté l'Afghanistan. Les forces afghanes sont aujourd'hui responsables de la sécurité de leur pays. Pendant ces treize années, près de 70 000 soldats français ont été projetés dans les opérations Héraclès, Pamir, Arès ou encore Epidote. Ils y ont combattus et laissé une part d'eux-mêmes dans les montagnes afghanes. 700 ont été blessés et 89 sont morts au nom de leur engagement.

 

Dans cette première partie du Journal de la Défense (#JDef) « spécial Afghanistan », nous vous emmenons sur le théâtre d'opération afghan pour revivre les moments forts de l'engagement des forces françaises entre 2001 et 2009.

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5 janvier 2015 1 05 /01 /janvier /2015 12:35
Afghanistan : fin de l’opération Pamir


31/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Ce 31 décembre 2014 marque la fin de l’opération Pamir, nom donné à l’intervention militaire française sur le théâtre afghan.

 

Dès la fin de l’année 2001, la France est intervenue en Afghanistan, au sein d’une coalition internationale pour mettre fin au régime de terreur des Talibans, détruire leurs sanctuaires et ceux d’Al Qaïda et aider à la reconstruction d’un pays et d’un Etat.

Cet engagement qui a impliqué toutes les armées, les directions et les services, aura profondément marqué l’armée française, que ce soit en termes d’effectifs engagés ou d’expérience opérationnelle.

Durant ces treize années, les forces françaises ont conduit des actions sécuritaires dans la capitale, dans un premier temps, puis dans l’Est du pays, dans les vallées de la Surobi et de la Kapisa. Parallèlement, elles ont accompagné les forces de sécurité afghanes dans leur formation (mission Epidote) et au combat (mission de mentoring réalisées par les OMLT -Operational Mentoring and Liaison Team-).

Les soldats français ont accompli la mission qui leur avait été confiée avec courage et détermination. Depuis 2001, plus de 70 000 d’entre eux ont été engagés dans l’opération Pamir. Au plus fort des opérations, 4 000 militaires y participaient. Cet engagement a coûté la vie à 89 soldats français et fait plus de 700 blessés.

C’est ce qu’est venu aujourd’hui rappeler le général d’armée aérienne Gratien Maire, major général des armées, en présidant plusieurs cérémonies à Kaboul afin de symboliser le départ des forces françaises d’Afghanistan.

Dans son ordre du jour, s’adressant aux soldats de Pamir et à tous ceux qui ont servi en Afghanistan, le général Maire a rappelé que « les opérations militaires menées en Afghanistan depuis treize ans auront façonné les armées françaises qui ont dû sans cesse s’adapter. Elles peuvent être fières de leur action. ».

« A vous et à tous ceux qui ont été engagés dans cette difficile opération Pamir, j’exprime la reconnaissance que vous méritez tous, celle de nos armées et celle de la Nation toute entière ».

 

______________

Veuillez trouver ici le dossier de presse qui présente le bilan de ces treize années d’opérations en Afghanistan :

Dossier de presse : Afghanistan (format pdf, 3 MB).

 

Afghanistan : fin de l’opération PamirAfghanistan : fin de l’opération Pamir
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23 décembre 2014 2 23 /12 /décembre /2014 13:35
Afghanistan : la fin d’un engagement structurant



23/12/2014 Sources EMA

 

Le 31 décembre 2014 marque la fin de l’opération Pamir, nom donné à l’intervention militaire française sur le théâtre afghan.

 

C’est donc la fin d’une opération qui aura marqué l’armée française, que ce soit en termes d’effectifs engagés ou d’expérience opérationnelle. Durant ces treize années, les forces françaises ont conduit des actions sécuritaires dans la capitale, dans un premier temps, puis dans l’Est du pays, dans les vallées de la Surobi et de la Kapisa. Parallèlement, elles ont accompagné les forces de sécurité afghanes, dans leur formation (mission Epidote) et au combat (mission de mentoring réalisées par les OMLT -Operational Mentoring and Liaison Team-).

Au terme de 13 ans d’intervention, les armées françaises ont ainsi contribué à la formation de forces de défense et de sécurité capables d’affronter de façon autonome les défis sécuritaires qui se posent à l’Afghanistan.

Les soldats français ont accompli la mission qui leur avait été confiée avec courage et détermination. Depuis 2001, plus de 70 000 d’entre eux ont été engagés dans l’opération Pamir. Au plus fort des opérations, 4 000 militaires y participaient. Cet engagement a coûté la vie à 89 soldats français et fait plus de 700 blessés.

 
Veuillez trouver ici le dossier de presse qui présente le bilan de ces treize années d’opérations en Afghanistan :

Dossier de presse : Afghanistan (format pdf, 3 MB).

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13 décembre 2014 6 13 /12 /décembre /2014 17:35
Afghanistan : fin de mission pour 56 militaires Français

 

12/12/2014 Sources : Etat-major des armées

 

Le 6 décembre 2014, sur l’aéroport international de Kaboul (KAIA), le désengagement de l’armée française en Afghanistan s’est poursuivi avec le départ de 56 militaires français de l’opération Pamir.

 

Le désengagement de l’opération Pamir s’est accéléré ce samedi avec le départ d’un quart du contingent français encore présent en Afghanistan. Appartenant aux derniers éléments de Douchanbé, au détachement Epidote et aux éléments du soutien, ils ont finalement rejoint la France.

 

Constituée dorénavant d’environ 150 militaires, la force Pamir est maintenant concentrée sur le commandement de la base militaire de KAIA Nord et de l’aéroport, ainsi que sur les fonctions logistiques, qui permettent de finaliser les opérations de désengagement.

 

L’engagement français en Afghanistan prendra fin le 31 décembre 2014 avec le transfert de la mission de commandement de l’Aéroport et de KAIA au contingent turc. Plusieurs cérémonies marqueront cet évènement, notamment le transfert de responsabilité du commandement de KAIA entre le général de brigade aérienne Philippe Lavigne, actuel commandant de KAIA, et son successeur, le Major General Mehmet Cahit Bakir de l’armée de l’Air turque ; ou encore la dissolution de la force Pamir, l’inauguration d’un mémorial sur l’aéroport et une cérémonie du souvenir au monument aux morts de la force Pamir situé à l’ambassade de France.

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6 décembre 2014 6 06 /12 /décembre /2014 12:35
Afghanistan : dissolution du détachement Epidote

 

01/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Le 1er décembre 2014, sur l’aéroport international de Kaboul (KAIA), a eu lieu la cérémonie de dissolution du détachement EPIDOTE présidée par le général de brigade aérienne Philippe Lavigne, commandant la Force PAMIR. L’occasion de faire le bilan d’une des plus longues missions opérationnelles menées par les armées françaises en Afghanistan.

 

La France accompagne depuis 2002 dans le cadre de la mission EPIDOTE la montée en puissance de l’armée nationale afghane (ANA), en assurant la formation et le conseil des militaires afghans dans les écoles de formation d’officiers.

 

Dans un environnement social très marqué par trente-cinq années de guerre, et dans un système culturel compliqué hérité d’une histoire millénaire, le détachement d’instruction opérationnelle EPIDOTE a, au cours de ses trente-cinq mandats successifs et durant douze années, contribué à la formation générale, tous niveaux confondus, de plus de vingt mille officiers de l’armée afghane.

 

EPIDOTE a, en outre, formé sept bataillons de mêlée, a instruit plus de quatre mille militaires du rang, plus de mille officiers et autant de sous-officiers spécialisés dans des domaines aussi variés que la gestion des ressources humaines, les finances, le renseignement ou le combat blindé.

 

Après plus 10 ans de formation et de mentoring, la mission Epidote s’arrête, les troupes françaises se retirant d’Afghanistan. Ce retrait n’a été possible que parce que les écoles de formation afghanes sont devenues autonomes en termes d’instruction.

 

Le dispositif militaire français actuellement déployé dans le cadre des opérations en Afghanistan et au Tadjikistan est armé par environ 200 militaires, jusqu’à la fin de l’année 2014. Le désengagement de la France en Afghanistan sera marqué par le transfert des responsabilités du commandement de l’aéroport Militaire de Kaboul de la France à la Turquie.

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22 octobre 2014 3 22 /10 /octobre /2014 16:35
Pamir : phase finale des travaux sur l’aéroport international de Douchanbé au Tadjikistan

 

20/10/2014 Sources : État-major des Armées

 

Depuis le début du mois d’octobre, les militaires du détachement du 25e régiment du génie de l’air (25e RGA) de Douchanbé ont débuté la dernière phase de travaux de la dernière campagne annuelle de réfection de l’aéroport international de la capitale tadjik.

 

Depuis le début du mois d’octobre, les militaires du détachement du 25e régiment du génie de l’air (25e RGA) de Douchanbé ont débuté la dernière phase de travaux de la dernière campagne annuelle de réfection de l’aéroport international de la capitale tadjik.

 

Entre 2004 et 2013, le régiment a procédé à la réfection des chaussées aéroportuaires de cet aéroport, conformément à nos accords de coopération avec le Tadjikistan. Depuis le 20 avril 2014, sur cette surface de 24 000 m², les sapeurs du 25e RGA ont réalisé, selon les normes internationales, quatre plots de stationnement pour avion moyen porteur type B757-200 et Airbus A310. Ils se sont aussi chargés de réparer les dégradations du taxiway, de poser trois pylônes d’éclairage, de réaliser le terrassement des réseaux et la déviation d’une ligne haute tension. Afin de réaliser les travaux dans les meilleures conditions de température, les sapeurs ont travaillé en grande partie de nuit, comme lors de la pose de béton ou la réalisation des joints.

 

Ils effectuent actuellement les travaux de finition (sciage des dalles béton et pose de joints à froid), de peinture et de pose d’anti-kérosène afin de livrer le chantier dans les semaines à venir. Une fois la campagne de travaux terminée, le DETAIR débutera son désengagement définitif du théâtre, après 10 ans de présence.

 

Le dispositif militaire français actuellement déployé dans le cadre des opérations en Afghanistan et au Tadjikistan est armé par environ 250 militaires, jusqu’à la fin de l’année 2014.

Pamir : phase finale des travaux sur l’aéroport international de Douchanbé au TadjikistanPamir : phase finale des travaux sur l’aéroport international de Douchanbé au Tadjikistan
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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 11:35
Afghanistan : Epidote – Dernier transfert d’autorité

 

16/09/2014 Sources : EMA

 

Le 13 septembre 2014, sur l’aéroport international de Kaboul (KAIA), le colonel Philippe Sagon a quitté le commandement du détachement Epidote, après un mandat de cinq mois. Le colonel Thierry Casanova lui succède dans les mêmes fonctions. La cérémonie de transfert d’autorité a été présidée par le général de brigade aérienne Philippe Lavigne, commandant la zone militaire de KAIA et la force Pamir.

 

Au cours du 34e mandat de la mission Epidote, quarante-trois mentors français ont accompagné la montée en puissance de cinq écoles de l’armée nationale afghane (ANA), et conseillé l’adjoint génie du chef d’état-major afghan. Au cours de cette année, trois de ces écoles ont été reconnues autonomes par l’OTAN : Intelligence Training-Center, école du renseignement en juin, Armor Branch School, école des blindés en août et Combat Support School, école du soutien et de la logistique en septembre.

 

Le détachement Epidote 34 a donc été réorganisé conformément à la planification opérationnelle de désengagement du théâtre afghan, avec le départ des militaires français qui assurait un rôle de conseiller au sein de ces établissements de formation.

 

Les quatorze militaires du détachement Epidote 35 assureront un mentorat de haut niveau auprès du Command and Staff College, école d’enseignement militaire supérieur, et du National Military Academy of Afghanistan, académie militaire de formation initiale des jeunes officiers des forces afghanes, jusqu’au début du mois de décembre 2014, période à laquelle la mission Epidote s’achèvera.

 

La France accompagne depuis 2002 dans le cadre de la mission Epidote, la montée en puissance de l’armée nationale afghane. Après avoir initialement assurée elle-même la formation des militaires afghans, elle leur a restitué ces prérogatives en maintenant des conseillers techniques. A la fin du 34è mandat, ce sont plus de 21 000 militaires afghans qui auront été formés par l’armée française. A l’issue du 35è mandat et de la fermeture de la mission Epidote, l’engagement de la France auprès du peuple afghan évoluera dans le cadre du traité d’amitié et de coopération franco-afghan signé le 27 janvier 2012. La mission défense de l’ambassade de France reprendra alors le flambeau sous une forme plus classique de coopération.

Afghanistan : Epidote – Dernier transfert d’autoritéAfghanistan : Epidote – Dernier transfert d’autorité
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7 septembre 2014 7 07 /09 /septembre /2014 07:35
Soutenir une phase finale de désengagement

 

05/09/2014 11:47  - DCSCA

 

A la fin de l’année 2014, la quasi-totalité des  4 000 soldats français qui étaient présents au plus fort de l’opération Pamir auront quitté le sol afghan. Le contingent français entre actuellement dans la phase finale d’une opération de désengagement de grande ampleur dans laquelle le soutien a un rôle central.

 

C'est un fait, le désengagement de la Force française en Afghanistan s’effectue en bon ordre. On ne voit pas ici les alignements infinis de véhicules militaires qui, en Algérie en 1962, allaient être laissés sur place sans autre forme de procès, suscitant ce « goût de défaite » évoqué par certains Anciens combattants.

Deux années et demie, c’est le temps qui a été prévu pour échelonner cette grande manœuvre logistique et administrative. Et ce temps n’a pas été surestimé. Il faut faire un sort aux immenses quantités de matériels et à l’infrastructure ayant permis de soutenir l’action des 50 000 soldats français qui, depuis 2001, ont constitué la Force Pamir, et dont 89 ont ici laissé leur vie. Beaucoup a déjà été fait. Des cinq formations administratives qui existaient encore à l’été 2012, trois ont déjà été dissoutes. Il s’agissait, logiquement, des plus exposées : les deux GTIA « Kapisa » et « Surobi », qui opéraient à l’est de Kaboul, ainsi que le détachement de l’armée de l’air de Kandahar, au sud du pays.

 

En ce mois de juin 2014, l’avant-dernier mandat de la DIRCOM a ses exigences spécifiques. Il convient de préparer le mandat suivant, celui durant lequel les successeurs, transférant les locaux, vendant les derniers matériels, et réglant les dernières dettes, susciteront aux yeux des témoins étrangers la « dernière impression ». Ce mandat-ci comprend donc sa part d’obligations impérieuses,  et cela tant à l’égard des missions liées au désengagement que pour celles, toujours aussi nombreuses et fondamentales, liées au soutien présent de la Force.

 

Les mentions sibyllines rencontrées au hasard des textes réglementaires, détaillant que les DIRCOM « centralisent toutes les questions administratives qui ne relèvent pas d’un autre service » prennent à ce stade une acuité particulière. Car les missions qui en découlent sont nombreuses dans le cadre du désengagement. Ainsi de l’encadrement des cessions gratuites, ces dons autorisés par le ministre, de matériels non sensibles à l’état hôte ou à des ONG. Ainsi également des ventes de matériels non rapatriés, dont beaucoup deviennent du jour au lendemain sans emploi à mesure que la baisse des effectifs s’accélère. Et la liste est longue, témoignant de l’ancienne présence massive des Français sur le territoire : des bâtiments à l’épreuve des roquettes, un hangar d’aviation, des dizaines de véhicules civils blindés, un scanner de sécurité et quantités de matériels relevant de la vie courante. Ainsi enfin du suivi administratif du désengagement des derniers détachements, dont certains ont un statut atypique : le laboratoire européen contre-IED, la mission de mentorat Épidote, l’hôpital (rôle 2) de KAIA et un détachement de l’armée de l’air basé au Tadjikistan. 

La DIRCOM n’est pas seule pour mener à bien ces opérations exigeantes : derrière elle, la chaîne dédiée des organismes de métropole : le CPCO/J81, le CIAO2 et le BLTA3. À ses côtés, la chaîne des soutiens, coordonnée par l’ASIA4.

Le mot de la fin appartiendra au personnel de la DIRCOM du 35e et ultime mandat de la Force Pamir.

 

1 Centre de planification et de conduite des opérations

2 Centre interarmées des opérations

3 Bureau de liaison de la trésorerie aux armées, représentant les domaines

4 Adjoint soutien interarmées

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23 février 2014 7 23 /02 /février /2014 12:35
Afghanistan : Inspection des armées

 

21/02/2014 Sources : EMA

 

Du 10 au 14 février 2014, le général de division Pinel, adjoint à l’inspecteur des armées (IDA), s’est rendu en Afghanistan à la rencontre des militaires français.

 

Lors de ce séjour à Kaboul, il s’est également rendu à  l’hôpital militaire de campagne (HMC) de KAIA (Kaboul International Airport) où il a rencontré l’équipe médicale. Composée d’une centaine de personnes dont plus de 90 français, celle-ci est capable  de déployer simultanément trois équipes chirurgicales. Elle assure trois missions : le soutien à la Force Internationale d’Assistance de Sécurité (FIAS) ; la prise en charge de personnels des forces armées et de la police afghane ; le soutien aux différentes organisations gouvernementales et non gouvernementales, ainsi que l’aide à la population locale.

 

Le général Pinel a également participé à de nombreuses tables rondes avec les différentes catégories de personnel de la force Pamir à KAIA, dont la cinquantaine de militaires du détachement Epidote. Ces derniers, œuvrent au sein de différentes écoles (l’école de guerre ; l’école de la logistique, des finances et des ressources humaines ; l’école des blindés ; l’école du renseignement ou l’école de formation initiale des officiers). Il a par ailleurs eu l’occasion de s’entretenir avec l’ambassadeur de France.

 

Il s’est également rendu sur le futur site de l’université de Défense afghane, encore en construction, à Qargah. Cette université s’agrandira avec plusieurs écoles afghanes qui se créeront ou déménageront, dans les années à venir.

 

Enfin, le 11 février, le général de division Pinel s’est rendu à Douchanbé, au Tadjikistan, auprès des militaires qui y sont déployés dans le cadre des accords de coopération. Des sapeurs du 25e régiment du génie de l’air (25e RGA) y réalisent des travaux de rénovation des  pistes de l’aéroport.

 

Le général Pinel a conclu sa visite en félicitant l’ensemble des militaires constituant la Force Pamir : «  Vous n’avez pas à rougir de ce que vous faites aujourd’hui, car vous le faites avec professionnalisme. Votre mission est aussi importante que celle que vos camarades accomplissent actuellement en Afrique. Dans les mois à venir, il s’agit de  continuer sur cette voie… »

 

L’objectif de cette visite était de pouvoir se faire une idée plus précise du rôle de la Force Pamir dans un contexte de désengagement de la coalition, à quelques mois de la fin de la mission de la Force Internationale d’Assistance et de Sécurité (FIAS), fin 2014. L’intérêt d’une telle visite a également permis de sonder le moral des militaires engagés sur le théâtre.

 

Moins de 500 militaires sont désormais chargés de poursuivre l’engagement français jusqu’à la fin de la mission de l’ISAF en 2014, à travers notamment le commandement de l’aéroport de KAIA, le fonctionnement de l’hôpital médico-chirurgical militaire français de KAIA, l’appui à la formation de l’armée nationale afghane, la participation aux fonctions d’état-major dans les structures de l’ISAF et le commandement du laboratoire européen contre-IED.

Afghanistan : Inspection des armées
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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 18:35
Afghanistan : le général Taprest accueille la relève PAMIR du contingent français

19/10/2013 Sources : EMA

 

Le 12 octobre 2013, le général de brigade aérienne Olivier TAPREST commandant l’aéroport de Kaboul (KAIA) et les forces françaises en Afghanistan, a réuni l’ensemble du dispositif français stationné en Afghanistan pour saluer l’arrivée du nouveau contingent français PAMIR.

 

Le général de brigade aérienne Olivier Taprest a rappelé que le succès de l’opération PAMIR depuis son lancement reposait sur la rigueur, la responsabilité et l’enthousiasme de tous.

 

Le colonel Daniel Jaunin, adjoint au général commandant la 6e Brigade légère blindée (6e BLB), a pris la fonction d’adjoint pour le contingent français, au général de brigade aérienne Olivier Taprest. A l’instar de son prédécesseur le colonel Olivier Meriau, il devra veiller au bon déroulement de la poursuite de l’engagement français au sein de l’ISAF.

 

500 militaires sont chargés de poursuivre l’engagement français jusqu’à la fin de la mission de l’ISAF en 2014, à travers notamment le commandement de l’aéroport de KAIA, le fonctionnement de l’hôpital médico-chirurgical militaire français de KAIA, des missions de formation au profit de l’armée nationale afghane, la participation aux fonctions d’état-major dans les structures de l’ISAF et le commandement du laboratoire européen contre-IED.

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5 octobre 2013 6 05 /10 /octobre /2013 21:35
Afghanistan - Voie Sacrée, dernier bataillon logistique - Crédits CPL Cazalon 121e RT

Afghanistan - Voie Sacrée, dernier bataillon logistique - Crédits CPL Cazalon 121e RT

03/10/2013 Armée de Terre

 

Projeté de mars à juin 2013, le bataillon logistique (BATLOG) Voie Sacrée est le dernier à avoir été déployé en Afghanistan. Avec à sa tête le colonel Eric Vincendet, chef de corps du 121e régiment du train de Montlhéry, et fort de près de 400 soldats, le bataillon avait reçu pour mission principale d’assurer la dernière étape du désengagement de l’armée française de l’opération Pamir et de rétrocéder le camp de Warehouse à l’armée afghane.

 

Pour atteindre cet objectif, le bataillon a suivi avec rigueur une mise en condition dense avant projection. Débutée le 10 septembre 2012 par le « Key Leader Training », la préparation a ensuite emmené les femmes et les hommes du BATLOG à travers différents camps. Valdahon en octobre 2012 où s’est tenu le camp intermédiaire, le centre d’entraînement des brigades (CEB) de Mourmelon en novembre 2012, et enfin le détachement d’assistance opérationnelle (DAO) de Canjuers en janvier 2013, étape finale avant de quitter le territoire métropolitain entre le 13 et le 25 mars 2013. Désengagé ensuite au fur et à mesure des missions achevées, le dernier détachement a quitté le camp de Warehouse le 23 juin 2013, après en avoir confié la garde à l’armée afghane.

 

Enfin, vendredi 27 septembre 2013, dans le magnifique domaine du château de Chamarande (91), sonnait de manière symbolique la fin du BATLOG Voie Sacrée au cours d’une cérémonie de dissolution présidée par le général d’armée Ract Madoux, chef d’État-major de l’armée de Terre, en présence d’élus locaux et d’autorités militaires, notamment le général de division Rivault, commandant en second les forces terrestres, et représentant le général commandant les forces terrestres, du général de division Hocquard, directeur du service de la maintenance industrielle terrestre, du général Etienne, commandant l’école du train, et du général Bacquet, commandant la brigade logistique.

 

Cette cérémonie a été également l’occasion pour le lieutenant-colonel Depreville, commandant en second du BATLOG Voie Sacrée, de se voir remettre les insignes de chevalier de la Légion d’honneur.

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 11:35
Afghanistan : cours de communication pour les futurs leaders afghans

25/09/2013 Sources : EMA

 

Du 14 au 16 septembre 2013, les militaires de la force PAMIR ont dispensé des cours sur la communication au profit des étudiants du « strategic command and staff course », l’équivalent du centre français des hautes études militaires (CHEM).

 

Le « Strategic Command and Staff Course » se situe au plus haut niveau de la formation de l'armée afghane. Chaque année, sur une période de 36 semaines, il accueille une promotion de 30 stagiaires, du grade de colonel à général de division. Quatre thématiques y sont enseignées : Guerre et Stratégie, Relations internationales, Questions nationales et Préparation de l'avenir. Le SCSC a pour but de former et d'entraîner les futurs leaders du pays, chargés d’assurer de hautes responsabilités dans un contexte interarmées, interministériel et interallié. Le module de communication s’inscrit dans la composante « préparation de l’avenir ».

 

Les militaires français de la cellule communication de la force PAMIR ont ainsi consacré 3 demi-journées à la formation de ces élèves particuliers que sont les futurs leaders de l’armée nationale afghane (ANA), mais aussi ceux qui sont appelés à servir au sein d’autres ministères tels que l'intérieur, les frontières, etc. La première demi-journée a été consacrée à l’enseignement théorique sur les différents types de médias et leurs attentes. Les stagiaires ont appris à mieux appréhender le fonctionnement matériel et éditorial des radios, de la presse écrite, des télévisions, ainsi que le fonctionnement des nouveaux médias.

 

La seconde contribution au profit de SCSC a été l’organisation d’un média training sur deux demi-journées. Un exercice préparatoire à la fonction de porte-parole que la majorité des stagiaires endossera au sein de l’armée afghane ou d’un ministère. Après une rapide présentation des attitudes à adopter lors d’une interview, les 30 stagiaires se sont exercés à l’interview en direct, face à une caméra.

 

La coopération de la France avec le SCSC s’inscrit dans le cadre de la mission EPIDOTE. Cette formation à la communication contribue au partage des savoir-faire délivrés par les français aux afghans dans le cadre de la formation de leur armée et plus généralement des hauts responsables du pays, en leur apportant l’expérience française en la matière.

Afghanistan : cours de communication pour les futurs leaders afghans
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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 16:35
photo EMA

photo EMA

30/05/2013 Sources : EMA

 

Le 29 mai 2013, sur le camp de Warehouse, le général Philippe Adam commandant les forces françaises en Afghanistan a procédé à la dissolution du bataillon logistique de la force Pamir et à la création du détachement logistique multifonctions.

 

Le dispositif logistique est réorganisé du fait de l’avancement du désengagement des matériels du théâtre afghan et de la diminution des besoins de soutien spécifique. Le bataillon logistique laisse donc la place au détachement logistique multifonctions dont l’effectif est d’environ 130 militaires.

 

Le bataillon Voie Sacrée commandé par le colonel Eric Vincendet, engagé sur le théâtre afghan le 31 mars dernier, a poursuivi la mission de désengagement du contingent français. Il totalise la mise sur pied de près de 80 convois regroupant près de 600 containers et véhicules, soit plus de 6400 tonnes de fret. Il a également participé à la transmission des savoir-faire spécifiques aux spécialistes afghans, en vue du prochain transfert du camp de Warehouse aux autorités afghanes, avec l’appui de l’état-major de la National Contingent Command (NCC), du 31ème régiment du génie (31ème RG) et des économats des armées.

 

Moins de 1 000 militaires français restent engagés en Afghanistan où ils assurent la poursuite du désengagement logistique des forces françaises, le commandement de l’aéroport de KAIA, le fonctionnement de l’hôpital médico-chirurgical à Kaboul et des missions de formation au profit de l’armée nationale afghane.

Afghanistan : réorganisation du dispositif logistique
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