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30/06/2015 DCSSA
Le 51e Salon international de l’aéronautique et de l’espace du Bourget 2015 vient de se terminer.
Le dispositif de sécurité est très important et rassemble des acteurs de différents corps et ministères.
Le SSA a, cette année encore, engagé pendant une quinzaine de jours deux équipes médicales et paramédicales armées par les centres médicaux de Creil, Paris (Balard), Villacoublay et Vincennes, sous la direction médicale du médecin en chef Hélène.
Une équipe « secours piste » était postée chaque jour à côté des agents du Service de sauvetage et de lutte contre l’incendie de l’aéroport et des militaires de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris.
L’autre équipe occupait l’antenne médicale temporaire de la base aérienne projetée, soit plus de 500 militaires à soutenir au plus fort de l’évènement : logisticiens, maîtres-chiens, cuisiniers, commandos de l’air postés pour assurer la sécurisation du site, etc.
Des médecins de réserve ont participé au soutien de cette prestigieuse manifestation.
Aucune catastrophe ou crash n’a finalement, et heureusement, mobilisé l’équipe piste qui a pourtant chaque jour été fidèle au poste. L’antenne médicale a, elle, été mise à contribution avec des consultations quotidiennes et même quelques urgences.
26 juin 2015 ministère de la Défense
La rédaction a rencontré un pilote d’essai en vol sur le stand du ministère de la Défense lors du salon international de l’aéronautique et de l’espace du Bourget 2015.
Séquence pédagogique en images sur les dessous du métier de pilote. Pourquoi la tenue d’un pilote d’essai est-elle orange ?
26 juin 2015 Ministère de la Défense
La rédaction a rencontré un pilote de Rafale sur le stand du ministère de la Défense lors du salon international de l’aéronautique et de l’espace du Bourget 2015.
Séquence pédagogique en images sur les dessous du métier de pilote. Comment est organisé un cockpit de Rafale ?
22/06/2015 Marie Broyer - Armée de l'air
Du 15 au 21 juin 2015, un détachement de six TB30 « Epsilon » stationnait exceptionnellement sur la base aérienne 110 de Creil. Il était chargé de la surveillance de l’espace aérien pendant le salon international de l’aéronautique et de l’espace de Paris – Le Bourget.
Chaque jour durant toute la durée du salon, de 8h à 18h30, les aéronefs Epsilon détachés sur la base aérienne (BA) 110 se sont déployés dans l’espace aérien du Bourget. Il y a en permanence deux avions en vol, afin d’assurer au maximum la sécurité de l’évènement.
Ces Epsilon sont mis à disposition du centre national des opérations aériennes (CNOA) au sein d’une cellule chargée de la sureté aérienne. Habituellement dédiés à l’instruction des jeunes pilotes militaires sur la BA 709 de Cognac, les avions en détachement sur la BA 110 sont chargés de missions MASA (mesures actives de sureté aérienne). Pilotés par des instructeurs chasse de l’école des pilotes de l'armée de l'air, ils interviennent pour identifier des appareils ayant des comportements suspects : aéronefs non prévus sur les plans de vols ou non accrédités. Ils peuvent également être amenés à assister des avions civils en difficulté, perdus ou sans contact radio. Plus rarement, ils ont à intercepter des avions de particuliers qui ne sont pas au courant des restrictions mises en place pendant le salon. Ceux-ci sont alors « arraisonnés », c’est-à-dire amenés à atterrir sur les aérodromes voisins.
22/06/2015 Ministère de la Défense
Le chef d’état-major de l’armée de Terre, le général d’armée Jean-Pierre Bosser, s’est rendu sur le stand de la Défense lors du 51e salon international de l’aéronautique à l’espace du Bourget et où sont présentées les dernières innovations technologiques de l’aéronautique militaire.
Lors de cette journée, le CEMAT a également pu rencontrer et dialoguer avec les nombreux industriels présents au salon, qui travaillent en collaboration avec l’armée de Terre afin de fournir aux soldats des outils performants.
Un colloque interarmées a clôturé la journée, marquant l’importance des hélicoptères lors des missions extérieures, mais aussi sur le territoire national. L’aviation légère de l’armée de terre est ainsi au coeur du combat terrestre.
22/06/2015 photographe Rym Senoussi - DICOD
Vendredi 19 juin 2015, la 51e édition du Salon du Bourget s'est ouvert au grand public jusqu'au dimanche 21 juin. Des expositions statiques d'aéronefs et des démonstrations aériennes étaient au programme.
Voir le diaporama
22/06/2015 Armée de l'air
À l’occasion du 51e Salon international de l’air et de l’espace du Bourget, le commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA) déploie une cellule de coordination de l’activité aérienne. Visite dans les coulisses.
Salon aéronautique du Bourget, cellule de coordination de l’activité aérienne (C2A2), jeudi 18 juin 2015. Une poignée d’aviateurs participent à la coordination en temps réel des mouvements aériens dans la zone du salon et aux demandes tardives d’accréditation, en relation avec les autres ministères responsables de la sûreté aérienne.
Parallèlement à ce travail de « conduite », les aviateurs assurent le suivi de la planification des vols. Ils agissent surtout sur l’activité du lendemain et au-delà. En relation directe avec les pilotes, ils sont amenés à les conseiller sur la procédure à suivre pour obtenir leur accréditation. L’agent d’opérations reçoit tous les jours les prévisions de vol pour le lendemain. Ces informations proviennent des aviateurs déployés dans des détachements de liaison mis en place auprès des aérodromes de la région parisienne.
« Sur le plan de la sûreté aérienne, le CDAOA a créé deux zones concentriques, indique le général Christian Vanduynslager, conseiller « air » auprès du préfet de Seine-Saint-Denis. La première est une zone d’interdiction temporaire et la deuxième, plus étendue, est une zone règlementée temporaire. » En fonction de ce découpage, la C2A2 coordonne et contrôle l’ensemble des vols autorisés, ainsi que les vols prioritaires (aide médicale d’urgence…).
Interface de dialogue entre le centre national des opérations aériennes (CNOA) et les autorités étatiques responsables de la protection et de la sécurité au sol, la C2A2 est un maillon important de la chaîne de défense aérienne mise en place par le CDAOA lors du salon du Bourget.
À cette occasion, l’armée de l’air déploie un dispositif particulier de sûreté aérienne (DPSA) au sein duquel de nombreux moyens sont mis en œuvre : avions de chasse de la permanence opérationnelle, hélicoptères Fennec, radars de basse altitude, avions Epsilon, sections de défense sol-air, personnel de guet à vue… Au total, plus de 600 aviateurs œuvrent au renforcement de la sécurité aérienne au-dessus du salon du Bourget.
19/06/2015 DICoD
Pour cette 51e édition du Salon du Bourget, le ministère de la Défense a décidé de mettre en avant quelques-uns de ces équipements-phares. Aujourd’hui, focus sur le Rafale. Avion de chasse omnirôle, le Rafale a déjà 17 000 heures de vol en opérations extérieures (Afghanistan, Mali, Libye, Irak…). Images en vol avec ce fleuron de la technologie française.
---> Fiche technique <---
Laurent a atteint son rêve d’enfant en devenant pilote de Rafale. «Quand on est un petit garçon, on aime bien les belles machines, surtout les voitures. Par la suite, on sublime cet attrait sur les avions. Nous restons donc de grands enfants, car nous continuons à apprécier les machines, et poussons notre rêve jusqu’au bout», dit-il avec une ébauche de sourire. - photo J.Redouane - ECPAD
19/06/2015 Domenico Morano DICoD
Laurent* a 33 ans. Il est pilote de Rafale pour l’armée de l’Air. Le chemin qui l’a mené à exercer cette profession est difficile, mais pas impossible, et la vie que mène un pilote opérationnel est passionnante.
Laurent est habité par le rêve d’Icare. Vêtu de la combinaison beige des pilotes de l’armée de l’Air, bariolée de badges représentant son escadron, « Gascogne », son aéronef, le Rafale, et le drapeau tricolore, il discute avec le public venu admirer le chasseur au Salon du Bourget. Le visage et le regard jeunes, il semble heureux de pouvoir partager tout ce qu’il sait de cet avion. « Voler sur un Rafale est une chance inouïe, car il s’agit d’un engin extrêmement performant, l’un des meilleurs du monde. »
Aujourd’hui pilote opérationnel, il a passé le concours « élève officier du personnel naviguant » (EOPN) il y a près de douze ans. « Il s’agit d’un concours que l’on peut présenter avec un niveau bac, mais pour ma part, j’ai tout de même voulu faire une année de maths sup en parallèle. J’avais ainsi une seconde chance de présenter l’École de l’Air, au cas où le concours EOPN n’aurait pas été concluant. » Après avoir réussi la première batterie d’examens, Laurent a dû passer une série de tests en vol s’étendant sur cinq semaines. « Nous devions réaliser près de sept vols afin d’évaluer nos aptitudes à progresser. Au travers des objectifs que l’on nous fixait pour chaque vol, il s’agissait d’élever au fur et à mesure le niveau. » Pour réussir cette sélection en vol, il a dû réaliser de nombreuses manœuvres : décoller, faire un peu de voltige puis se poser, et ce même si les concourants n’avait jamais volé auparavant.
Laurent a atteint son rêve d’enfant en devenant pilote de Rafale. « Quand on est un petit garçon, on aime bien les belles machines, surtout les voitures. Par la suite, on sublime cet attrait sur les avions. Nous restons donc de grands enfants, car nous continuons à apprécier les machines, et poussons notre rêve jusqu’au bout », dit-il avec une ébauche de sourire.
Bien qu’il s’agisse d’une profession difficile, le pilote est extrêmement disert lorsqu’on lui parle de son métier, qu’il semble chérir. « Être pilote pour l’armée de l’Air est avant tout une passion. Il s’agit d’un engagement total : nous faisons corps avec l’armée. Cette profession implique beaucoup de sacrifices, aussi bien au niveau personnel et familial qu’au niveau du travail qu’elle requiert », souligne-t-il. Il est vrai que le travail à fournir pour être pilote opérationnel est immense, qu’il s’agisse de la gigantesque documentation à mémoriser ou des nombreuses données techniques à intégrer. « On ne relâche pas souvent la pression, c’est une profession très intense », lâche-t-il sans l’ombre d’un regret.
Après avoir participé à l’opération Harmattan en 2011 en Libye, Laurent sera prochainement déployé sur les théâtres où la France est actuellement engagée. Entre ses heures de vol en opérations extérieures – à l’étranger – et celles en entraînement sur base – en France –, il vole près de 200 heures par an. « C’est un métier fantastique », s’enthousiasme-t-il, certain d’avoir atteint son rêve. « J’ai envie de dire à tous ceux qui sont motivés et qui veulent exercer cette profession de foncer, car le plaisir qu’elle procure est monumental. »
* le prénom a été modifié
21 juin 2015 par Ministère de la Défense.
En direct du salon international de l’aéronautique et de l’espace du Bourget, le JT « Direct Défense » propose chaque jour la découverte des dernières innovations et des entreprises du secteur de la défense ainsi que des rencontres passionnantes au détour du stand du Ministère de la Défense.
21/06/2015 Armée de l'air
Le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA) dresse un premier bilan de la 51ème édition du salon international de l’aéronautique et de l’espace de Paris – Le Bourget, après cinq jours au cœur de cet événement.
Mon général, nous arrivons presque à la fin de ce salon pouvez-vous nous dresser un premier bilan ?
Le général Denis Mercier – « Cette édition 2015 est pour moi la deuxième en qualité de chef d’état-major de l’armée de l’air. Je tire un bilan très positif de ce salon, et tout particulièrement la forte participation des délégations étrangères. Au total, une cinquantaine de délégations ont fait le déplacement, dont la moitié en présence de leur chef d’état-major. Cela nous a permis d’entretenir un certain nombre de partenariats et d’en créer de nouveaux. C’est aussi l’occasion de rassembler toutes les entreprises qui sont liées à l’aéronautique civil et militaire pour discuter de l’avenir. »
Quels ont été les événements marquants de ce salon ?
« Je citerai trois événements majeurs. Le premier événement marquant a été la présence de madame Deborah Lee James, la secrétaire d’état de l’US Air Force et du général Frank Gorenc, chef du commandement aérien allié et de l'armée de l'air des États-Unis en Europe et en Afrique. Ils sont venus honorer le Staff Sergent Greggory Swarz mais aussi quatre de ses camarades, qui lors du terrible accident d’Albacete (Espagne) qui ont sauvé la vie de nombreux aviateurs français, sauvetages auxquels des aviateurs français ont également participé. Il était normal de remercier les américains lors de ce déplacement au salon, à l’occasion d’une très belle cérémonie. Le deuxième événement fut la signature d’un partenariat entre l’armée de l’air et l’Éducation nationale. Elle vise à favoriser, avec l’appui des bases aériennes militaires, la mise en œuvre d’action de formation préparant au brevet d’initiation à l’aéronautique (BIA). Le troisième, est un peu moins fort mais très important pour moi, c’est l’intégration du centre d’excellence « drones » au réseau Provence Remotely Piloted Aircraft System (RPAS) Network du pôle Pégase.
Quelle est la place de l’armée de l’air au Bourget et plus largement au sein de l’industrie de défense ?
« Nous sommes responsables de la sécurité du salon du Bourget. Près de 500 aviateurs sont mobilisés pour assurer une « bulle de protection » qui concoure à la sécurité du salon. De plus, nous avons aussi des responsabilités particulières pour la sécurité des vols. Enfin, l’armée de l’air démontre sa place dans ce salon à vocation industriel, grâce à des démonstrations de qualité prouvant les compétences de nos aviateurs. »
Au moment où se déroule ce salon du Bourget, pouvez-vous nous expliquer les actions concourantes au plan stratégique de l’armée de l’air ?
« Dans un salon comme le Bourget, nous sommes sur tous les domaines de notre plan stratégique Unis pour « Faire Face ». Le premier aspect c’est la modernisation avec une importante participation des industries de défense. Elle est en cours sur les matériels existants et les moyens futurs. Il y a également de nombreuses innovations qui nous permettent d’alimenter notre réflexion sur la préparation de l’avenir. Le salon est une opportunité rare de réunir au même endroit, pendant un temps donné autant d’acteurs du secteur aéronautique. Nous avons aussi beaucoup d'échanges avec nos partenaires. C’est l’occasion pour nous de discuter sur les futurs systèmes de combat, non seulement avec les armées de l’air étrangères mais aussi avec les industriels. Il y a un autre axe qui me tient à cœur c’est la valorisation de l’aviateur. Et là, il n’y a qu’à voir le nombre de personnes qui sont venus autour de nos matériels. Pour les militaires qui présentent ces matériels, c’est une vraie reconnaissance. De plus, l’armée de l’air est un secteur qui recrute. Nous proposons plus de 50 métiers à différents niveaux scolaires. Ce salon aéronautique s’inscrit également dans cette démarche là et j’espère attirer des jeunes vers l’armée de l’air de demain. »
20/06/2015 Armée de Terre
Le 51e salon international de l’aéronautique et de l’espace au Bourget est l'occasion de rencontrer des soldats de l'aviation légère de l'armée de Terre, et notamment le capitaine David, pilote chef de bord sur hélicoptère de manoeuvre et d'assaut type NH90 CAIMAN, du 1er régiment d'hélicoptères de combat. "C'est un bonheur", affirme-t-il !
Découvrez son témoignage et sa fierté de piloter le NH90 .
21/06/2015 Armée de l'air
Pendant le Salon international de l’aéronautique et de l’espace, l’armée de l’air installe une « base aérienne projetée » (BAP), à l’image de celles présentes sur les opérations extérieures. Découverte de l’envers du décor.
Le soleil n’est pas encore levé, en ce samedi 20 juin, mais l’activité est déjà intense sur la BAP. Depuis plus d’une semaine, 500 militaires venus de toute la France ont pris leurs quartiers, sur l’ancien site du centre de formation des apprentis de Garges-lès-Gonesse. « On recrée une vraie base aérienne, explique le colonel de réserve Jean-Michel, chargé du dispositif. Avec mon équipe, nous avons travaillé depuis le mois de janvier sur la mise en œuvre de ce dispositif. Concrètement, il n’existe rien de préétablis. L’objectif principal est d’adapter le soutien au rythme de vie du détachement. »
En effet, les militaires présents sur le site assurent la surveillance du ciel au-dessus de Paris ainsi que la protection des avions et des installations du Bourget, leurs plages horaires sont donc assez étendues. L’adjudant-chef Saïd, du groupement de soutien de la base de défense de Vincennes, est chef de la restauration « J’ai une équipe de douze personnes pour préparer plus de 350 repas le midi et environ 450 le soir. L’une des particularités à prendre en compte pour cette BAP ce sont les horaires décalés. Les premières personnes arrivent dès 4h30 pour le petit-déjeuner et d’autres ne rentrent qu’à 22 heures. Il est nécessaire d’optimiser la gestion du personnel pour durer. » Douches de campagne, cuisines, intendance, laverie, tout est mis en place pour donner un minium de confort sur le site. « Les conditions de vies sont rustiques mais nous avons la chance de loger dans des bâtiments en dur, nous sommes donc moins sensibles aux intempéries, au froid et à la pluie », nous confie un militaire présent sur la BAP. La proximité avec le Salon du Bourget facilite également les déplacements pour les militaires et apporte plus de réactivité. « La proximité avec le salon, nous permet de récupérer du temps de repos pour le personnel, ce qui n’est pas négligeable », confie le colonel de réserve Jean-Michel. Les premiers militaires quitteront cette base aérienne éphémère dès ce soir, et plusieurs convois circuleront jusqu’au 02 juillet 2015, afin de ne laisser aucune trace de leur passage.
Le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air s’est rendu sur place, samedi 20 juin 2015 afin de rencontrer le personnel de la BAP.
Rencontre avec trois militaires de la BAP
Capitaine Olivier, commandant du détachement des systèmes d’information et de communications
18 juin 2015 par Armée de Terre
Le 51e salon international de l’aéronautique et de l’espace se tient en ce moment au Bourget. Les visiteurs peuvent découvrir notamment le missile transportable antiaérien léger (MISTRAL), qui est un système d’arme sol-air à très courte portée destiné à la défense antiaérienne. En service dans les régiments d’artillerie, il est mis en œuvre par des spécialistes.
Le maréchal des logis Jonathan, chef de pièce au 54e régiment d’artillerie, nous détaille sa fonction. Venez nombreux à sa rencontre !
Les systèmes de missiles développés par l’Institut national Chung-Shan des sciences et technologies au Salon du Bourget en France. CNA
17 juin 2015 taiwaninfo.nat.gov.tw
Après près de dix ans d’absence de cet évènement majeur de l’industrie aéronautique dans le monde, Taiwan est de nouveau présent au Salon du Bourget, qui se tient près de Paris jusqu’au 21 juin.
C’est surtout le retour d’Aerospace Industrial Development (AIDC) l’entreprise publique spécialisée dans la production de pièces pour l’industrie aéronautique. Privatisée l’année dernière, AIDC adopte désormais une stratégie commerciale plus agressive.
Selon Anson Liao [廖榮鑫], le Pdg de AIDC, l’entreprise est particulièrement bien positionnée grâce à la production de pièces détachées en matériaux composites permettant de réduire le poids de l’avion et de fabriquer des moteurs économes en carburant. « L’industrie mondiale du transport aérien devrait continuer à croître dans les 20 à 30 prochaines années, ce qui devrait offrir à AIDC de belles opportunités », a déclaré Anson Liao.
Cinquante-deux produits seront exposés par AIDC au Bourget cette année. Les moteurs, dont la qualité est louée par les partenaires de l’entreprise taiwanaise comme Rolls-Royce et General Electric, en font parties, ainsi que les pièces détachées en matériaux composites qui permettent d’alléger le poids des appareils, et utilisées par Airbus et Boeing. « Nous pouvons affirmer avec fierté que 90% des appareils volants aujourd’hui comportent des pièces de fabrication taiwanaise », a souligné Anson Liao.
Avec la transformation de l’entreprise, d’un équipementier (Original Equipment Manufacturer, OEM) en un producteur de concepts d’origine (Original Design Manufacturer, ODM), AIDC a ainsi pu renforcer sa présence contractuelle dans la fabrication d’appareils, notamment dans le cadre d’une coopération d’importance avec le groupe japonais Mitsubishi Aircraft pour la fabrication d’un moyen-courrier qui devrait être commercialisé l’année prochaine.
Parmi les autres entreprises taiwanaises présentes au salon, l’Institut national Chung-Shan des sciences et technologies, fleuron de l’industrie militaire taiwanaise, expose 23 produits, dont les systèmes de missiles de croisière antinavire d’une portée de 300 km, Hsiung-feng III.
18/06/2015 DICoD
Le Salon du Bourget se poursuit et les visites se succèdent. Après le président de la République et le ministre de la Défense, c’est le secrétaire d’État chargé des Anciens combattants et de la Mémoire, le chef d’État-Major des armées et le chef d’état-major de l’armée de l’Air qui sont venus sur le stand du ministère de la Défense.
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18/06/2015 Aspirant Julie Beck - Armée de l'air
« Développer la formation aérospatiale des ingénieurs de demain » telle est la devise de la convention entre le groupe ISAE (ISAE-SUPAERO ; ISAE-ENSMA ; ESTACA ; École de l’air), le groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (GIFAS) et la fondation ISAE-SUPAERO.
La convention tripartite constitue un partenariat de tout premier plan en Europe. « Cette convention contribue à la fois au développement d’un enseignement et d’une recherche d’excellence dans le domaine aérospatial, et au rayonnement des écoles du Groupe ISAE », confie Olivier Zarrouati, président de la fondation ISAE-SUPAERO. Elle a vocation à favoriser le développement d’un enseignement académique et professionnel de haut niveau en Europe dans les domaines des systèmes aérospatiaux, de la recherche ainsi qu’une ouverture sociale et une promotion des métiers du secteur auprès des jeunes.
L’occasion pour le général Françis Pollet, commandant la base aérienne 701 de Salon-de-Provence et l’École de l’air, de revenir sur le fruit du partenariat avec le Groupe ISAE. Membre associée de l’ISAE depuis 2012, l’École de l’air accueille et forme en permanence environ 500 élèves destinés à devenir officiers. « L’objectif de ce partenariat est de s’adapter aux nouvelles pédagogies à la fois innovantes et numériques, annonce le général Pollet. Nous sommes quatre écoles avec des recrutements et des finalités très différentes, c’est ce qui fait la force du groupe ISAE. » De plus, ce partenariat s’inscrit entièrement dans le plan Unis pour « faire face » de l’armée de l’air. « En proposant des formations ouvertes sur le monde universitaire et industriel, l’École de l’air offre des cursus de qualité, ajoute le général. Les échanges avec l’ENSMA Poitiers, spécialisé dans la mécanique et l'aérotechnique ou avec l’ESTACA, expert des technologies électriques et énergétiques, permettent d’améliorer nos enseignements. Il faut que nos cursus soient à l’image des technologies que nous utilisons : Rafale ou A400M. »
Les chercheurs des quatre écoles ont également tissé des liens étroits dans le but de lancer des projets de recherche communs dans les domaines de la mécanique, l’aérodynamique ou la dynamique du vol. Des pistes de recherche exploratoires sont à l’étude notamment sur les matériaux et structures composites, l’aéroélasticité des ailes de grande envergure ou encore la propulsion-combustion.
18/06/2015 Domenico Morano - DICOD
Arnaud Marois, délégué aux PME et PMI auprès du ministre de la Défense, nous explique le Pacte « Défense PME» et les actions concrètes menées en faveur des PME et ETI sur le Salon international de l’aéronautique et de l’espace.
Qu’est-ce que le Pacte « Défense PME » ?
Le Pacte « Défense PME » se place au plus près des préoccupations concrètes des PME et des ETI (entreprises de taille intermédiaire) : accès à de nouveaux marchés, innovation, exportation, financement, sous-traitance. Depuis 2012, les actions concrètes engagées en faveur de ces entreprises font l’objet d’un suivi attentif au niveau ministériel, et ce par le ministre lui-même. Ce dispositif s’articule autour de quatre axes majeurs : une meilleure prise en compte des PME dans les stratégies d’achat du ministère de la Défense, la consolidation du soutien financier à l’innovation, des engagements réciproques entre le ministère et les maîtres d’œuvres industriels pour soutenir la croissance des PME et des ETI, et une action renforcée en région.
Les PME étant réparties sur l’ensemble de notre territoire, elles contribuent à le structurer et sont source d’innovation, d’emplois et de performance économique. Les services du ministère de la Défense vont à leur rencontre en région pour expliquer leurs marchés et leurs procédures ou pour organiser des séminaires de soutien à l’exportation, comme le 9 juillet à Lyon ou le 6 novembre à Marseille.
De plus, le ministère mobilise son réseau au profit des PME et des ETI en France comme à l’étranger. Il innove dans ses pratiques pour justement permettre aux PME de faire valoir leurs innovations. Ainsi, le ministère fait ainsi évoluer ses pratiques internes pour rendre ses marchés plus accessibles. Le ministre a par ailleurs signé des conventions bilatérales avec les principaux maîtres d’œuvre industriels de l’armement afin de favoriser concrètement la croissance des PME. Depuis 2013, les services ministériels ont rencontré, informé et conseillé plus de 4 000 entreprises lors de rencontres en région. Le ministère facilite ainsi les contacts directs des PME avec ses services achats et ceux des grands groupes participant à ces rencontres.
Pourquoi être présent lors de cette 51e édition du salon ?
Le Salon international de l’aéronautique et de l’espace (SIAE) est une belle occasion pour les PME de se faire connaître, de présenter leurs innovations et d’échanger avec les services du ministère de la Défense. Celui-ci leur réserve un accueil particulier, comme il l’a fait lors des salons Eurosatory et Euronaval. Nous invitons ainsi les PME à venir nous rencontrer au point d’accueil que nous leur avons réservé sur notre stand afin de leur présenter les dispositifs mis en place à leur intention, d’échanger avec eux sur leurs préoccupations et leurs projets, et leur fournir des points de contact pour développer leur activité. Sur notre emplacement, nous mettons également en valeur plusieurs innovations de PME.
Qui plus est, l’ensemble des services du ministère de la Défense sont à la disposition des PME pour des contacts pendant le salon et après, que ces services relèvent du domaine de l’armement – comme la Direction générale de l’armement (DGA) –, du soutien et du maintien en condition opérationnelle des matériels – comme la Structure Intégrée de maintien en condition opérationnelle des matériels aéronautiques de la défense (SIMMAD) – ou des forces, à l’instar de l’armée de l’Air.
Comment s’illustre ce processus de soutien aux PME lors du SIAE ?
Lundi 15 juin par exemple, lors du SIAE, la société HP Systems a signé avec la SIMMAD un contrat portant sur le contrôle périodique des bouteilles d’azote, d’oxygène et dioxyde de carbone à destination des pilotes et des personnels embarqués de l’armée de l’Air.
Par ailleurs, nous valorisons sur le stand du ministère de la Défense des équipements réalisés par les PME en exposant des projets RAPID. Le dispositif RAPID est un régime d’appui à l’innovation duale, via une subvention en matière de recherche et technologie dans des domaines qui peuvent avoir des applications aussi bien civiles que militaires. Ses crédits ont été augmentés de 25 % sur 3 ans dans le cadre du Pacte « Défense PME » et s’élèvent à 50 millions d’euros pour l’année 2015.
17/06/2015 Domenico Morano / DICoD - Economie et technologie
Mardi 16 juin, Jean-Yves Le Drian, s’est rendu sur le stand du ministère de la Défense lors de la 51e édition du Salon international de l’aéronautique et de l’espace. Le ministre a salué l’industrie aéronautique française, ainsi que l’ensemble des personnes qui participent à sa croissance.
Jean-Yves Le Drian a également félicité "la qualité et l’excellence des industries aéronautiques françaises" et apprécié que cette "industrie fondamentale pour la France crée de l’innovation et de l’emploi."
Après avoir échangé quelques mots avec les pilotes de la Direction générale de l’armement (DGA) et salué chaleureusement les pilotes de l’armée de l’Air, Jean-Yves Le Drian a visité les innovations exposées sur le stand du ministère de la Défense. Il a pu y admiré le projet BULLE, un bras articulé qui permet des inspections sécurisées d’équipements difficiles d’accès, ainsi que le projet SIMBAA, un matériau aéronautique biosourcé, appelé ainsi car renforcé par des fibres de lin.
Le ministre de la Défense a aussi « pu constater l’effort de l’ensemble de la branche pour assurer la formation et la qualification. Il ne suffit pas d’être dans l’excellence, il faut aussi que nous soyons en mesure de répondre aux commandes et d’anticiper sur la suite », a souligné Jean-Yves Le Drian. « C’est pourquoi l’Avion des Métiers me paraît une initiative à encourager. »
Il a également félicité « la qualité et l’excellence des industries aéronautiques françaises » et apprécié que cette « industrie fondamentale pour la France crée de l’innovation et de l’emploi. Il y a aujourd’hui environ 350 000 emplois directs dans l’industrie aéronautique », a assuré le ministre. « Cela concerne la Défense mais aussi les industriels, que ce soient les grands groupes ou les petites et moyennes entreprises. »
Le ministre a souligné que 2014 avait été « une année particulièrement positive puisqu’à l’exportation, [elle] a connu un chiffre historique de prises de commandes de plus de 8 milliards d’euros. Et l’année 2015 se présente sous des auspices [encore] meilleurs ».
17 juin 2015 Ministère de la Défense
En direct du salon international de l’aéronautique et de l’espace du Bourget, le JT « Direct Défense » propose chaque jour la découverte des dernières innovations et des entreprises du secteur de la défense ainsi que des rencontres passionnantes au détour du stand du Ministère de la Défense.
17 juin 2015 by Airbus HC
The X program story continues! In a press conference held on June 16 during the second day of the Paris Air Show, Airbus Helicopters President & CEO Guillaume Faury shared the next chapter of the X story, announcing the launch of the X6 concept phase.
The X6 will become the company’s next-generation heavy-lift rotorcraft and will be tailored for the civil market. It will define the heavy helicopter sector for the next decade and beyond. Jean-Brice Dumont, Executive Vice President of Engineering and Chief Technical Officer, gave us a deeper look at what’s next in this interview conducted after the press conference.
And just three months after its unveiling at the Heli-Expo air show in Orlando, Florida, the H160 completed its first flight on June 13, with test pilot Olivier Gensse describing the helicopter’s handling as “extremely stable and extremely easy.”
Bernard Fujarski, head of the H160 program, describes the experience in greater detail from his perch inside the H160 cockpit at Airbus Group’s static display at the Paris Air Show.
17 juin 2015 by Airbus HC
The second day of the Paris Air Show saw many official visits, including the French Chief of Defence, and signings with Vietnam and Argentina. Watch the highlights.
16/06/2015 DICoD
Le 51e Salon International de l'Aéronautique et de l'Espace a ouvert ses portes le 15 juin 2015. Ce dernier s'adresse aussi bien aux industriels qu'au grand public, qui peuvent y découvrir une sélection de matériels majeurs. En ce jour d'ouverture, François Hollande, président de la République, et Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, se sont rendu sur le stand du ministère de la Défense.
voir le diaporama Bourget 2015 - Jour 1
16 juin 2015 par Ministère de la Défense
En direct du salon international de l’aéronautique et de l’espace du Bourget, le JT « Direct Défense » propose chaque jour la découverte des dernières innovations et des entreprises du secteur de la défense ainsi que des rencontres passionnantes au détour du stand du Ministère de la Défense.