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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 11:50
photo Aveillant

photo Aveillant

 

17 juin 2015 Par Frédéric Parisot - Usinenouvelle.com

 

L’ingénieriste français présente au salon du Bourget un radar à technologie holographique. Une innovation qui permet de détecter des drones à une distance de dix kilomètres et de suivre leur trajectoire.

C’est le radar que tout le monde attendait. Au salon du Bourget, la société Aveillant présente une technologie révolutionnaire baptisée "radar holographique". "Contrairement aux radars giratoires classiques, qui balayent le ciel avec un faisceau laser toutes les quatre à dix secondes, notre technologie holographique illumine le ciel en permanence. C’est un flux continu qui nous permet de détecter et de surveiller toutes les cibles en même temps", détaille David Crisp, PDG de cette spin-off de Cambridge Consultants, filiale du groupe Altran. Ce fonctionnement en continu permet au radar d’Aveillant de ne plus lâcher sa cible une fois qu’il l’a détectée.


Différencier les drones des oiseaux
Reste donc à détecter les drones. "Notre radar est suffisamment précis pour détecter un drone de un kilo à une distance de un kilomètre. Nous pouvons même compter le nombre de ses hélices", assure David Crisp. Contrairement au radar giratoire, qui donne des positions à intervalles de temps réguliers, la trajectoire de la cible est ici enregistrée en continu et en trois dimensions. Impossible donc de confondre un drone avec un oiseau. On peut même imaginer suivre le drone jusqu’à son lieu d’atterrissage pour identifier le pilote, d’autant que les drones pourront être suivis jusqu’à une altitude de six mètres.

Cette technologie, qui utilise un émetteur de lumière en bande L (longueur d’onde de 30 à 15 centimètres), Aveillant l’avait développée à l’origine pour résoudre un autre problème des radars giratoires : la perte de visibilité quand les avions passent au dessus des champs d’éoliennes. Pour répondre à la demande de surveillance anti-drone, il en a développé une nouvelle version, plus compacte et facile à installer dans des zones urbaines, et configurable pour une surveillance allant de 90 à 360 degrés.

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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 11:20
H160 - photo Airbus HC

H160 - photo Airbus HC

 

16 juin 2015 Par Olivier James - Usinenouvelle.com


Les rumeurs de rapprochement entre Airbus Helicopters et Sikorsky vont bon train au salon aéronautique du Bourget. Un scénario qui reste très hypothétique.

Le marché des hélicoptères s'agite ! Lundi 15 juin, le conglomérat industriel américain United Technologies (UTC) a fait connaître son désir de se séparer de sa filiale de fabrication d'hélicoptères Sikorsky aux profits en fortes baisses. De quoi faire dire le lendemain même à Guillaume Faury, le pdg d’Airbus Helicopters qu’il "surveillait de près" cette opération. En moins de 24 heures, le salon du Bourget donne à voir un marché des hélicoptères en pleine reconfiguration.

C’est que ce marché est à la peine depuis quelques années. Entre la diminution des budgets militaires dans nombre de pays et la baisse de régime du secteur gazier et pétrolier, grand client d’hélicoptères civils, la filière fait grise mine. Quant au prometteur marché chinois, il reste bien trop encadré pour vraiment offrir des débouchés commerciaux massifs.

 

Un rapprochement d’égal à égal
Dans ce contexte, le rapprochement entre deux acteurs importants aurait du sens sur le papier et participerait à la consolidation de la filière. Mais Airbus Helicopters (filiale d’Airbus Group) compte-t-il vraiment racheter Sikorsky, dont le prix s’élèverait à environ 8 milliards de dollars ? Impossible avec les propos sibyllins de Guillaume Faury d’en conclure quoi que ce soit. "C’est une importante évolution, nous  regardons ce que fait UTC" , a affirmé le pdg d’Airbus Helicopters. Et de rajouter : "we keep an eye" (on regarde de près, en Français).

Sur le papier, le rapprochement aurait belle allure. Les chiffres d’affaires des deux groupes sont très proches : Sikorsky affiche 6,7 milliards d’euros de vente, contre 6,5 milliards pour Airbus Helicopters. Quant aux complémentarités industrielles, elles pourraient être au rendez-vous : la majeure partie des ventes de Sikorsky proviennent du militaire (70%), alors qu’Airbus Helicopters est le numéro un mondial des hélicoptères civils (même si son chiffre d’affaires est réparti à 50/50 sur les deux segments).

 

Un rapprochement impossible ?
"Ils auraient tout intérêt à racheter Sikorsky pour empêcher un autre concurrent de le faire", estime une source anonyme dans le secteur des hélicoptères. Parmi les concurrents les plus sérieux, Textron et Lockheed Martin. Mais ce scénario a ses limites. Sikorsky produit en effet le Black Hawk (best-seller de l’armée américaine) et le Marine One, l’hélicoptère utilisé par le président des Etats-Unis. Laisserait-on un européen produire ces appareils ?

"Il me semble peu probable qu’une société américaine dont de nombreux contrats sont liés au Département de la Défense des Etats-Unis passe sous contrôle européen", souligne une source proche du dossier. Impossible, alors, ce rapprochement ? Le système de base de données du FBI est bien fourni par une société française. Son nom : Safran.

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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 10:55
Le pacte Défense – PME au salon du Bourget

 

18/06/2015 Domenico Morano  -  DICOD

 

Arnaud Marois, délégué aux PME et PMI auprès du ministre de la Défense, nous explique le Pacte « Défense PME» et les actions concrètes menées en faveur des PME et ETI  sur le Salon international de l’aéronautique et de l’espace.

 

Qu’est-ce que le Pacte « Défense PME » ?

Le Pacte « Défense PME » se place au plus près des préoccupations concrètes des PME et des ETI (entreprises de taille intermédiaire) : accès à de nouveaux marchés, innovation, exportation, financement, sous-traitance. Depuis 2012, les actions concrètes engagées en faveur de ces entreprises font l’objet d’un suivi attentif au niveau ministériel, et ce par le ministre lui-même. Ce dispositif s’articule autour de quatre axes majeurs : une meilleure prise en compte des PME dans les stratégies d’achat du ministère de la Défense, la consolidation du soutien financier à l’innovation, des engagements réciproques entre le ministère et les maîtres d’œuvres industriels pour soutenir la croissance des PME et des ETI, et une action renforcée en région.

Les PME étant réparties sur l’ensemble de notre territoire, elles contribuent à le structurer et sont source d’innovation, d’emplois et de performance économique. Les services du ministère de la Défense vont à leur rencontre en région pour expliquer leurs marchés et leurs procédures ou pour organiser des séminaires de soutien à l’exportation, comme le 9 juillet à Lyon ou le 6 novembre à Marseille.  

De plus, le ministère mobilise son réseau au profit des PME et des ETI  en France comme à l’étranger. Il innove dans ses pratiques pour justement permettre aux PME de faire valoir leurs innovations. Ainsi, le ministère fait ainsi évoluer ses pratiques internes pour rendre ses marchés plus accessibles. Le ministre a par ailleurs signé des conventions bilatérales avec les principaux maîtres d’œuvre industriels de l’armement afin de favoriser concrètement la croissance des PME. Depuis 2013, les services ministériels ont rencontré, informé et conseillé plus de 4 000 entreprises lors de rencontres en région. Le ministère facilite ainsi les contacts directs des PME avec ses services achats et ceux des grands groupes participant à ces rencontres.

 

Pourquoi être présent lors de cette 51e édition du salon ?

Le Salon international de l’aéronautique et de l’espace (SIAE) est une belle occasion pour les PME de se faire connaître, de présenter leurs innovations et d’échanger avec les services du ministère de la Défense. Celui-ci leur réserve un accueil particulier, comme il l’a fait lors des salons Eurosatory et Euronaval. Nous invitons ainsi les PME à venir nous rencontrer au point d’accueil que nous leur avons réservé sur notre stand afin de leur présenter les dispositifs mis en place à leur intention, d’échanger avec eux sur leurs préoccupations et leurs projets, et leur fournir des points de contact pour développer leur activité. Sur notre emplacement, nous mettons également en valeur plusieurs innovations de PME.

Qui plus est, l’ensemble des services du ministère de la Défense sont à la disposition des PME pour des contacts pendant le salon et après, que ces services relèvent du domaine de l’armement – comme la Direction générale de l’armement (DGA) –, du soutien et du maintien en condition opérationnelle des matériels – comme la Structure Intégrée de maintien en condition opérationnelle des matériels aéronautiques de la défense (SIMMAD) – ou des forces, à l’instar de l’armée de l’Air.

 

Comment s’illustre ce processus de soutien aux PME lors du SIAE ?

Lundi 15 juin par exemple, lors du SIAE, la société HP Systems a signé avec la SIMMAD un contrat portant sur le contrôle périodique des bouteilles d’azote, d’oxygène et dioxyde de carbone à destination des pilotes et des personnels embarqués de l’armée de l’Air.

Par ailleurs, nous valorisons sur le stand du ministère de la Défense des équipements réalisés par les PME en exposant des projets RAPID. Le dispositif RAPID est un régime d’appui à l’innovation duale, via une subvention en matière de recherche et technologie dans des domaines qui peuvent avoir des applications aussi bien civiles que militaires. Ses crédits ont été augmentés de 25 % sur 3 ans dans le cadre du Pacte « Défense PME » et s’élèvent à 50 millions d’euros pour l’année 2015.

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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 10:55
La table tactile interactive présentée sur le stand du ministère de la Défense lors du Salon du Bourget

La table tactile interactive présentée sur le stand du ministère de la Défense lors du Salon du Bourget

 

17 juin, 2015 Pierre Brassart (FOB)

 

Le salon du Bourget est une excellente occasion pour la Direction Générale de l’Armement pour présenter différentes innovations développées par des PME qu’elle finance et encourage via le dispositif RAPID. Dans cet article, nous portons l’attention sur deux d’entre elles.

 

Une première innovation est présentée par pas moins de 3 PME, en coopération avec une école d’ingénieurs. Les sociétés Eyes3Shut, IMMERSION et Deev-Interaction (comme sous-traitant) et l’école d’ingénieurs TELECOM Bretagne développent ensemble le 3DC2, un système de « command and control » multi-utilisateurs à visualisations personnalisées. Ce système se compose d’une table tactile interactive permettant à plusieurs utilisateurs de  visualiser en même temps, à l’aide de lunettes actives, différents niveaux d’informations. Les applications militaires pour le 3DC2 concernent principalement la préparation, le suivi et le commandement de mission coordonnées entres divers type de vecteurs (drones, avions de combat, hélicoptères, moyens au sol…). La visualisation peut s’effectuer en 2D ou en 3D.

 

Une autre innovation encouragée par la DGA a fait sa première mondiale lors du Salon du Bourget 2015 : BULLE. Développé par WAREIN et R&D Tech, BULLE (Bras Ultra Léger articulé gonflabLE) est un démonstrateur de robot en tissus. Ce robot a été développé dans le but de pouvoir procéder sans risque à des inspections de matériel et d’équipement difficile d’accès, typiquement des dérives d’avions.

 

Le système BULLE tiens entièrement dans un sac à dos standard

Le système BULLE tiens entièrement dans un sac à dos standard

L’avantage premier de ce système est bien évidemment son poids. Le bras en lui-même ne pèse qu’un kilo. Le système complet, avec deux bouteilles d’air comprimé (permettant une utilisation continue de 25 minutes), représente une charge de 10 kg sur le dos de son porteur. Le tout tient dans un sac à dos. Lors de l’utilisation, le bras est sorti du sac, gonflé et ensuite facilement rangé une fois la mission terminée. Une étape ultérieure sera un déploiement télescopique pour éviter l’étape du déballage et du remballage manuel. Le modèle présenté lors du salon du Bourget est doté d’un bras de 15 mètres de long, mais une version de 30 mètres est en développement. Le système est totalement modulable (longueur, nombre d’articulation,…) en fonction des besoins du client.

 

Différentes charges utiles peuvent être installées au bout du bras. BULLE peut emporter jusqu’à 3,75 fois son poids (par exemple, un bras de 2 mètres pesant 800 gr peut emporter un charge de 3 kg). Les types d’équipements qui peuvent être emportés sont nombreux (système vidéo, système de détection,…). Le système a d’abord été conçu afin d’offrir un moyen d’inspection sans risque pour l’utilisateur mais le directeur de WAREIN a confirmé à FOB que l’armée de Terre comme la Marine nationale pourraient être intéressés par un tel système afin de disposer de mats gonflables légers pouvant, par exemple, servir à élever des antennes de communication.

 

Des applications civiles sont également parfaitement envisageables et envisagées. Le directeur de WAREIN toujours nous a par exemple évoqué le cas des armateurs de méthaniers qui pourraient avoir recours à un tel équipement pour réduire le temps d’inspection des cuves. Quand on sait ce que coûte l’immobilisation d’un méthanier (autour de 50 000 € par jour), une solution pour réduire ce temps mort et couteux n’est pas négligeable…

 

Encore d’autres innovations sont visibles sur le stand du ministère de la Défense lors du Salon du Bourget 2015.

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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 10:55
Saegm - Euroflir 410 - Essais Patroller - Juin 2014 - Ph Ph Wodka-Gallien - Sagem

Saegm - Euroflir 410 - Essais Patroller - Juin 2014 - Ph Ph Wodka-Gallien - Sagem

 

Le Bourget, Paris, le 15 juin 2015 CP Sagem

 

Sagem (Safran) et Défense Conseil International (DCI) signent un accord de coopération dans le domaine des systèmes de surveillance aéroportés à base d'avions légers et de systèmes drones, pour la France et l'international.

 

Les solutions et services pilotés d'aéro-surveillance proposés par DCI feront appel à l'avion bimoteur léger Diamond DA 42 doté notamment d'un ensemble optronique Euroflir 350 ou 410 de Sagem. Au titre de cet accord, DCI apportera son expertise dans les services, la formation, l'entraînement et l'assistance à la maîtrise d'ouvrage.

 

Sagem s'adresse aux marchés des drones de surveillance et de renseignement, et propose le drone Patroller avec l'appui opérationnel de DCI dans le cadre d'offres de mise en oeuvre et/ou de maintenance pour les forces gouvernementales ou le secteur privé.

 

Le DA 42 de Diamond Aviation est un avion bimoteur de quatre places développé et produit par la firme autrichienne Diamond. Aéronef innovant à hautes performances, le DA 42 peut atteindre une vitesse de croisière de plus de 300 km/h et affiche une autonomie de 6 à 10 heures. En plus de la charge optronique, DCI a équipé cet avion d'un radar de surveillance maritime, d'une transmission de données et de moyens de post-traitement des données.

 

Développé par Sagem, le Patroller est un système de drone de classe 1 tonne. Grâce à sa conception modulaire, il peut emporter jusqu'à 250kg de charge utile multicapteurs, en cellule ou en pods (optronique, radar et guerre électronique) pour des vols de plus de 20 heures et jusqu'à une altitude de 20 000 ft.

 

La conception du Patroller s'appuie sur 9 années d'expérience acquise par Sagem avec le système Sperwer déployé en Afghanistan. En octobre et novembre 2014, le Patroller a montré sa capacité à évoluer dans les espaces aériens civils en toute sécurité pour le trafic aérien, dans le cadre du programme européen Odrea.

 

La gamme Euroflir est un ensemble de systèmes optroniques gyrostabilisés multi-capteurs à hautes performances. Système modulaire, Euroflir permet l'observation et la localisation de cibles à grande distance, de jour comme de nuit. Les systèmes Euroflir ont prouvé leur efficacité en opérations depuis des hélicoptères de la marine nationale, de l'ALAT et des forces spéciales françaises. La version Euroflir 410 équipe le drone Patroller.

 

NB - Au Salon du Bourget, DCI expose l'avion DA42 avec une boule optronique Euroflir sur son pavillon externe (A4) et le drone Patroller de Sagem est présenté sur le stand B4 de l'exposition statique.

 

Sagem, société de haute technologie de Safran, est un leader mondial de solutions et de services en optronique, avionique, électronique et logiciels critiques, pour les marchés civils et de défense. N°1 européen et n°3 mondial des systèmes de navigation inertielle pour les applications aéronautiques, marines et terrestres, Sagem est également n°1 mondial des commandes de vol pour hélicoptères et n°1 européen des systèmes optroniques et des systèmes de drones tactiques. Présents sur tous les continents via le réseau international de Safran, Sagem et ses filiales emploient 7 600 personnes en Europe, en Asie Pacifique, en  Amérique du Nord et en Amérique du Sud. Sagem est le nom commercial de la société Sagem Défense Sécurité.

Pour plus d'informations : www.sagem.com

 

Défense Conseil International. Créée en 1972, DCI est une entreprise de taille intermédiaire (ETI) de services, dont l'Etat est actionnaire de référence. Culturellement proche du ministère de la Défense, DCI a pour mission le transfert du savoir-faire des armées françaises au profit des pays amis de la France et notamment :

• le conseil et l'assistance sur la totalité du cycle de vie des programmes d'armement,

• l'ingénierie de formation, dans les domaines académique, opérationnel et technique,

DCI et ses filiales se positionnent enfin depuis dix ans comme des partenaires des forces armées françaises dans le cadre de contrats de prestations de service et cherchent à ouvrir leurs activités aux pays de l'Union européenne.

http://www.groupedci.com

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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 10:54
3DC2 - Innovations photo DGA

3DC2 - Innovations photo DGA


15/06/2015 par DGA

 

3DC2, système de « command and control » multi-utilisateurs à visualisations  personnalisées

 

Le ministère de la Défense présente au salon du Bourget 2015 « 3DC2 », une table tactile interactive permettant à plusieurs utilisateurs de bâtir ensemble une solution tactique, chacun  visualisant en même temps un niveau d’informations adapté à sa fonction. 3DC2 est développé par des PME françaises avec le soutien de la Direction générale de l’armement (DGA).

3DC2 est un système de travail collaboratif, du type « Command & Control » (C2). Il facilite la prise de décision d’opérateurs devant traiter simultanément et en commun, dans un environnement complexe, une quantité importante d’objets dynamiques, répartis dans l’espace et présentant une grande richesse d’informations. 3DC2 associe l’utilisation de nouvelles technologies de visualisation stéréoscopique 3D et 2D à la technologie des lunettes actives permettant de proposer sur un même écran des vues différentes selon les utilisateurs, chaque paire de lunettes se synchronisant sur différentes images (dispositif connu sous le nom de Dual-View).

Les applications militaires pour 3DC2 concernent la préparation, le suivi et le commandement de mission coordonnées entres divers type de vecteurs (drones, avions de combat, hélicoptères, moyens au sol…), l’entraînement et la formation à ce type de missions et l’expérimentation de nouveaux concepts de C2, d’automatisation et d’autonomie décisionnelle pour de futurs systèmes de défense. De nombreuses applications civiles sont également envisageables, entre autres dans les domaines de la sécurité civile, la supervision de systèmes de transport et l’énergie, les interventions chirurgicales complexes.

3DC2 a été développé par les PME « Eyes3Shut » et « IMMERSION », en association avec l’école d’ingénieurs « TELECOM Bretagne » et la PME « Deev-Interaction » comme sous-traitant. La DGA a permis le développement de 3DC2 à travers le dispositif RAPID* d’aide aux innovations à caractère dual, permettant des applications militaires et civiles.

3DC2 sera en démonstration sur le stand du ministère de la Défense pendant toute la durée du 51e salon international de l’aéronautique et de l’espace.

(*)Le dispositif RAPID (Régime d’appui à l’innovation duale) est un dispositif de la Direction générale de l’armement (DGA), en partenariat avec la Direction générale des entreprises (DGE). Il soutient des projets de recherche industrielle ou de développement expérimental à fort potentiel technologique, présentant des applications militaires mais aussi des retombées pour les marchés civils. Ces projets d’innovation duale sont proposés par des PME ou des ETI indépendantes de moins de 2 000 salariés, seules ou en consortium avec une entreprise ou un organisme de recherche. Depuis la création du dispositif RAPID en 2009, 205 M€ ont été investis dans plus de 300 projets innovants. Le budget de RAPID a été porté à 50 M€ en 2015 dans le cadre du Pacte Défense PME

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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 07:55
photo Starnav

photo Starnav

 

15 juin 2015 par Pascal Simon  - Ouest-France

 

La petite société de Chicheboville (Calvados) accompagne la délégation de Normandie AeroEspace au Salon international de l'aéronautique et de l'espace.


Quel rapport entre le navigateur Christophe Colomb et un missile balistique de sous-marin nucléaire ? Les étoiles ! Comme le découvreur de l'Amérique, certaines technologies militaires utilisent toujours les astres pour tracer leur route. On appelle cela la « navigation stellaire ».

C'est l'une des spécialités de la société Starnav, implantée dans le petit village de Chicheboville, à 20 km au sud-est de l'agglomération caennaise. Seulement quelques dizaines de mètres carrés de bureaux mais une petite équipe de cerveaux bien faits. « J'ai créé Starnav en janvier 2007, je venais de quitter l'armée », explique Georges Lamy-au-Rousseau, ingénieur en mécanique des fluides.

 

Une alternative au GPS

 

Après avoir servi dans les Balkans, il rejoint la direction générale de l'armement (DGA) et fait une thèse de doctorat sur la visée stellaire. A son compte depuis huit ans, il décline avec son équipe cette spécialité. Entre autres. « De nombreuses applications sont possibles sur terre à partir des algorithmes de reconnaissance de motifs d'étoiles. »

Un savoir-faire qu'utilise notamment Starnav en développant des interfaces homme-machines sans contact. Comme le système Heapilot qui permet notamment aux personnes handicapées, même sans l'usage de leurs mains, de faire fonctionner un ordinateur et de surfer sur Internet.

Starnav a aussi développé un sextant automatique, capable de donner instantanément la position en observant les astres. « Aujourd'hui, la plupart des navigateurs ou plaisanciers utilisent le système américain du GPS pour se repérer dans le monde. Et si un jour, ce système s'arrête ou ne fonctionne plus ? Il y a déjà eu des défaillances, indique Georges Lamy-au-Rousseau. Sans GPS, qui, aujourd'hui, est capable d'établir sa position avec un sextant ? Plus grand monde. C'est un principe vieux comme le monde autour duquel nous proposons un système totalement innovant. »

 

photo Starnav

photo Starnav

L'un des derniers systèmes du catalogue de Starnav est le « Rapace », « un système de réglage des armes permettant d'aligner parfaitement l'organe de visée d'une arme avec le lieu d'impact réel », explique Georges Lamy-au-Rousseau. Les spécialistes parlent de « tir de confiance ». Un système qu'il est allé présenter en avril, près de Bordeaux, au Salon international des forces spéciales (Sofins 2015).

Ce système, Starnav le présentera aussi cette semaine au Bourget, lors du Salon international de la défense et de l'aéronautique. « Nous accompagnons la délégation de Normandie AeroEspace (Nae). C'est une formidable vitrine. » Nae regroupe une centaine d'entreprises de Haute et de Basse-Normandie dont toute ou partie de l'activité est liée à l'industrie aéronautique. Avec sa navigation stellaire, Starnav compte bien se faire une place au soleil...

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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 05:55
photo RP Defense

photo RP Defense


17 juin 2015 by Thales Group

 

The A400M is an all-new military transport aircraft in duty since 2013. Bigger and more versatile than other transport aircraft, this plane benefits from ultramodern technologies stemming from civil aeronautics.

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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 05:55
photo J.Redouane - ECPAD

photo J.Redouane - ECPAD

 

17/06/2015 Domenico Morano  / DICoD  - Economie et technologie

 

Mardi 16 juin, Jean-Yves Le Drian, s’est rendu sur le stand du ministère de la Défense lors de la 51e édition du Salon international de l’aéronautique et de l’espace. Le ministre a salué l’industrie aéronautique française, ainsi que l’ensemble des personnes qui participent à sa croissance.

 

Jean-Yves Le Drian a également félicité "la qualité et l’excellence des industries aéronautiques françaises" et apprécié que cette "industrie fondamentale pour la France crée de l’innovation et de l’emploi."

 

Après avoir échangé quelques mots avec les pilotes de la Direction générale de l’armement (DGA) et salué chaleureusement les pilotes de l’armée de l’Air, Jean-Yves Le Drian a visité les innovations exposées sur le stand du ministère de la Défense. Il a pu y admiré le projet BULLE, un bras articulé qui permet des inspections sécurisées d’équipements difficiles d’accès, ainsi que le projet SIMBAA, un matériau aéronautique biosourcé, appelé ainsi car renforcé par des fibres de lin.

 

Le ministre de la Défense a aussi « pu constater l’effort de l’ensemble de la branche pour assurer la formation et la qualification. Il ne suffit pas d’être dans l’excellence, il faut aussi que nous soyons en mesure de répondre aux commandes et d’anticiper sur la suite », a souligné Jean-Yves Le Drian. « C’est pourquoi l’Avion des Métiers me paraît une initiative à encourager. »

 

Il a également félicité « la qualité et l’excellence des industries aéronautiques françaises » et apprécié que cette « industrie fondamentale pour la France crée de l’innovation et de l’emploi. Il y a aujourd’hui environ 350 000 emplois directs dans l’industrie aéronautique », a assuré le ministre. « Cela concerne la Défense mais aussi les industriels, que ce soient les grands groupes ou les petites et moyennes entreprises. »

 

Le ministre a souligné que 2014 avait été « une année particulièrement positive puisqu’à l’exportation, [elle] a connu un chiffre historique de prises de commandes de plus de 8 milliards d’euros. Et l’année 2015 se présente sous des auspices [encore]  meilleurs ».

photo RP Defense
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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 17:56
[Salon du Bourget] JT "Direct Défense", mercredi 17 juin 2015

17 juin 2015 Ministère de la Défense

En direct du salon international de l’aéronautique et de l’espace du Bourget, le JT « Direct Défense » propose chaque jour la découverte des dernières innovations et des entreprises du secteur de la défense ainsi que des rencontres passionnantes au détour du stand du Ministère de la Défense.

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 16:56
Florian, pilote Tigre


17 juin 2015 par Armée de Terre

 

Le 51e salon international de l’aéronautique et de l’espace se tient en ce moment au Bourget. Près de 320 000 visiteurs y sont attendus pour admirer les dernières innovations technologiques. L’aviation légère de l’armée de Terre (ALAT) est partie prenante de cet évènement et offre l’opportunité aux spectateurs d’approcher les tout derniers équipements de l’armée de Terre. L’occasion d’aller à la rencontre des utilisateurs, impatients de partager leurs expériences au public passionné. Pilotes, mécaniciens et logisticiens témoigneront. Parmi les militaires présents, Florian, pilote de Tigre, donne un avant-goût de ce qui attend le visiteur.

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 16:35
ShinMaywa US-2i

ShinMaywa US-2i

 

16.06.2015 par Jean Guisnel - lepoint.fr
 

Le Japon vient tout juste de lever la plupart des lourdes restrictions qui bloquaient les exportations de sa puissante industrie d’armement. Mais, pour l’instant, peu de matériels sont proposés à l’export. Le seul équipement pour lequel ce nouveau venu sur un marché en forte expansion en Asie fonde de gros espoirs n’est autre qu’un avion amphibie de 50 tonnes produit par la firme Shinmaywa, le US-2i, présenté comme le seul au monde capable d’amerrir dans des eaux agitées (creux de trois mètres) et de patrouiller à très basse vitesse (100 km/h).

Sa marine en possède une dizaine, basés à Atsugi et Iwakuny, et ces avions peuvent survoler l’océan durant deux heures à 1 900 kilomètres de leur point de départ. À ce stade, les premières prospections ont débouché sur une intention d’achat exprimée par l’Inde pour une douzaine d’appareils, mais - tout comme le contrat Rafale de Dassault avec ce pays - les discussions seront très longues.

 

Grandes ambitions

De manière plus inattendue, le Japon approche actuellement très discrètement des officiels français - au ministère de la Défense et de l’Intérieur, notamment - pour proposer que notre pays acquière un certain nombre d’exemplaires de cet avion, dont le prix avoisine les 100 millions d’euros l’unité. L’industriel japonais qui est présent au Salon du Bourget a confié ses intérêts à un agent commercial français très actif à Tokyo, Michel Théoval, un ancien d’Aérospatiale et ancien président de la filiale japonaise de Thales, qu'il a développée avec succès.

Il a de grandes ambitions pour cet avion, dont il estime qu’il correspond mieux que les Canadair CL-215 aux besoins de la sécurité civile française en emportant 15 tonnes d’eau dans sa version anti-incendies, contre 5 tonnes pour le Canadair. Et qu’il serait plus adapté pour répondre « depuis Marseille » aux gros besoins de l’arc de crise méditerranéen, tant contre les incendies que pour le sauvetage en mer. Michel Théoval estime également que l’appareil - assemblé comme une montre par les Japonais qui ont besoin de deux ans pour construire chaque exemplaire - pourrait être construit sous licence en France. Il chiffre les besoins européens actuels à 23 exemplaires et estime que ses missions le rendent particulièrement adapté à un partenariat public-privé.

 

Arguments

C’est un grand classique dans les relations entre États, y compris développés : quand un client achète de l’armement, il n’a aucune objection à ce que le fournisseur se procure chez lui un équipement qu’il ne produit pas. Alors qu’ils négociaient l’achat de deux BPC type Mistral à la fin de la dernière décennie, les Russes avaient ainsi caressé l’espoir d’une contrepartie : l’achat d’hydravions biréacteurs Beriev Be-200. Dans ce cas précis, les Japonais, qui viennent d’annoncer leur intention d’acquérir un nombre non précisé de Falcon 2000 MSA (Maritime Surveillance Aircraft) produits par Dassault, jugent qu’ils ont des arguments à faire valoir pour vendre leur US-2i.

Dans le cas des secours en mer au-delà de la zone d’intervention des hélicoptères de sauvetage, certains avions de patrouille maritime sont en mesure de larguer des « chaînes SAR », mais pas de récupérer les passagers en détresse qui doivent attendre l’arrivée de navires hauturiers. Pour autant, la France n’a jamais manifesté d’intérêt, à ce jour, pour ce type d’appareils. La précédente loi de programmation militaire ainsi que celle en cours actuellement ont identifié un programme AVSIMAR (Avion de surveillance et d'intervention maritime), mais sans en définir le financement. Serait-ce pour la prochaine ?

Consultez notre dossier : Salon du Bourget

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 16:20
Scorpion Jet photo Textron AirLand

Scorpion Jet photo Textron AirLand

 

June 17, 2015 thalesgroup.com

 

International Paris Airshow, 17 June, 2015 – Thales and Textron AirLand announced today at the International Paris Air Show 2015, that they have successfully jointly integrated Thales’ I-Master radar on to Textron AirLand’s Scorpion Jet(tm). The addition of the radar into the Scorpion’s mission system compliments the Intelligence, Surveillance and Reconnaissance (ISR) sensor suite which already includes a high end EO/IR capability.

 

Having integrated the multi-mode radar into Scorpion within just two weeks, the first flight trials took place in late May. Combined with an EO/IR camera, I-Master adds long range, wide area surveillance and target tracking. Both payloads are operated simultaneously by a single operator.

 

    “Thales is very pleased to have worked with Textron Airland to integrate the Thales I-Master radar onto the Scorpion jet. As a market leader, we are continuously striving to improve our offerings. This joint exercise shows how flexible the radar is and how easily it can be integrated onto a platform. The combination of I-Master and the Scorpion jet demonstrates a powerful ‘surveillance and strike’ capability.” said Eddie Awang, Thales’s Vice President in charge of Intelligence, Surveillance & Reconnaissance business

 

Textron AirLand’s Scorpion was introduced in 2013 and has completed more than 400 hours of flight testing with an exceptionally high mission availability score.  Scorpion is a highly affordable, multi-mission aircraft offering diverse capabilities including intelligence, surveillance and reconnaissance, humanitarian assistance, disaster relief, advanced training and precision strike.

 

Aircraft features include twin-engine power, two-seat operation, large internal payload capacity, high-definition ISR cameras, wing-mounted weapons stations, and modern avionics within an all-composite structure.  With the ability to get to an escalating situation quickly – yet manoeuvring at much lower speeds, Scorpion brings the ability to see and exploit perishable intelligence and strike fleeting targets, bringing tactical advantage to demanding situations.

 

The Thales I-Master radar is a compact, lightweight, all-weather tactical surveillance radar, providing world-leading Ground Moving Target Indication (GMTI), Synthetic Aperture Radar (SAR) performance and Maritime Moving Target Indication (MMTI) mode. I-MASTER provides high fidelity imagery for locating and classifying both moving and stationary targets at long stand-off ranges over land and sea.

 

The choice of modes in a single sensor, together with its small form factor and high-performance capability, makes I-Master ideally suited for a range of air surveillance missions such as maritime security, border protection, disaster/humanitarian relief and counter narcotics.

 

The Scorpion jet, fitted with I-Master, can be seen from June 15-18 at the International Paris Air Show, Textron Pavilion A-2, during the show hours from 8:30 a.m. to 6 p.m. daily.

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 12:55
"Aéronautique : sans science et recherche, pas de technologie, ni de programme" (Bruno Sainjon, PDG Onera)

"Dans tous les produits aérospatiaux commercialisés, si vous faites une analyse ADN, vous allez trouver une forte dose d'Onera" (Bruno Sainjon, PDG de l'Onera) (Crédits : Onera)

 

15/06/2015 Propos recueillis par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

L'Onera irrigue l'industrie aérospatiale de programmes technologiques souvent mal connus. Son président tire la sonnette d'alarme sur la nécessité de soutenir budgétairement la recherche fondamentale, prémices de futurs succès commerciaux dans vingt ans.

 

Quelle est la mission de l'Onera ?
A la sortie de la Seconde Guerre Mondiale, au cours de laquelle l'armée française s'est retrouvée en infériorité technologique dans certains domaines opérationnels comme la dimension aérienne, l'Etat a décrété : plus jamais ça. L'Onera [Office national d'études et de recherches aéronautiques, Ndlr] a donc été créé pour mettre en place, au service de la France, un outil d'excellence technologique dans l'aérospatial. La mission de l'Onera, aujourd'hui encore, est de piloter la recherche (sur des niveaux de 2 à 6 majoritairement, sur une échelle baptisée TRL allant de 1 à 9), puis de transférer aux industriels une innovation technologique. Nos programmes de recherche irriguent l'industrie aéronautique et spatiale : avions civils, avions militaires, drones, hélicoptères, missiles, y compris missiles balistiques... Et le rôle de l'Onera est loin d'être négligeable dans la plupart des programmes des industriels français, qui sont des industriels de premier niveau mondial. Dans tous les produits commercialisés, si vous faites une analyse ADN, vous allez trouver une forte dose d'Onera.

 

Par exemple, dans le spatial, quelle est votre contribution ?
Sur Ariane 5, et de manière générale sur toute la filière Ariane, on a travaillé en étroite coopération avec le CNES, qui est né en 1961 et s'est notamment appuyé au départ sur les travaux du programme Diamant lancé par l'Onera. Ce lien très fort entre le CNES et l'Onera - c'est une conviction forte - est un des éléments clés de l'excellence de la France dans le spatial. Sur Ariane, l'Onera a beaucoup travaillé, aussi bien sur les moteurs solides et liquides que sur les  systèmes. Ce lien s'est en revanche distendu une fois le développement d'Ariane 5 terminé. Avec Jean-Yves Le Gall [président du CNES, Ndlr], nous sommes en train de les resserrer à nouveau. Cela s'est traduit par un accord de coopération renforcée signé fin mars.

 

Sur Ariane 6, l'Onera a-t-il des programmes ? 
Nous avons déjà lancé des programmes d'intérêt commun, qui visent à faire en sorte qu'Ariane 6 conserve le haut niveau de fiabilité d'Ariane 5, sachant qu'il ne sera pas irrigué par de grandes innovations technologiques. C'est un projet piloté principalement par des enjeux commerciaux. Nous allons travailler principalement sur les moteurs solides ainsi que sur le nouveau moteur cryogénique Vinci. Nous vérifions que les transferts d'énergie du moteur Vinci se passent de manière tout aussi fiable que la solution actuelle.

 

Quelle est l'une de vos plus belles réussites dans le spatial ?
Le système Graves. C'est un système qui permet à l'armée de l'air française de détecter les satellites qui passent au-dessus de nos têtes. La France a été le troisième pays au monde, après les Américains et les Russes, à se doter d'un tel système. L'Onera a conçu Graves, a piloté sa réalisation et l'a transféré à l'armée de l'air en 2005. Ce programme a notamment permis des échanges de données avec les Etats-Unis. Et, en avril 2015, cette coopération s'est renforcée, les deux ministères de la Défense voulant désormais échanger des informations classifiées. Nous sommes par ailleurs en train de travailler avec la DGA à une amélioration des performances du système, notamment de son calculateur. Nous allons lui injecter de nouvelles capacités en vue d'améliorer la détection des objets plus petits. Le système sera donc plus puissant.

 

Et que faites-vous sur des programmes aussi emblématiques que le Rafale et le Neuron ?
Les deux programmes, comme tout aéronef civil et militaire, ont fait l'objet de campagnes d'essais en soufflerie. Sur le Rafale et le Neuron, nous avons beaucoup travaillé sur le compromis aéro-furtivité, la surface équivalente radar, les lois de contrôle et guidage, les prises d'air, les arrières corps discrets et les aubes de turbine du moteur ... Parmi les illustrations des apports de l'Onera aux grands programmes de défense, on peut rappeler qu'il est intervenu sur l'autodirecteur du missile Scalp, ou encore sur les lois de guidage et pilotage des sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE) et du porte-avions Charles-de-Gaulle. Du très haut au très profond en quelque sorte.

 

Le budget de l'Onera est en baisse constante depuis des années. Cela veut-il dire que l'industrie aérospatiale française n'est plus correctement irriguée ? 
Les choix faits aujourd'hui en matière de financements étatiques tant dans la défense que dans le civil sont en faveur de démonstrateurs technologiques au détriment de la recherche plus amont qui n'est plus aujourd'hui suffisamment irriguée. L'Etat ne doit pas oublier d'aider  la recherche fondamentale sur la base de crédits budgétaires. Mais nous sommes en train d'y travailler et nous devrions par exemple avoir d'ici à la fin de l'année, la première arrivée d'activités amont significatives au titre du PIA aéronautique, qui apporte une première irrigation technologique et financière satisfaisante pour l'Onera. Ce qui n'était pas le cas jusqu'à présent.

 

Pourtant votre budget est en baisse...
... Le budget de l'Onera est construit majoritairement sur des contrats et non pas sur une subvention directe de l'Etat. Elle ne représente que 45% de son budget. C'est vrai que la subvention du ministère de la Défense est passée de 122 millions en 2010 à 94 millions en 2014. La direction générale de l'aviation civile (DGAC), qui versait jusqu'en 2011 une subvention de l'ordre de 4 millions, l'a arrêtée alors que l'activité de l'Onera en matière d'aviation civile reste très forte. Parallèlement, l'Onera a dû faire face à une forte réduction des contrats en provenance de la DGAC et de la DGA.

 

L'expertise de l'Onera semble être plus reconnue à l'étranger qu'en France.
Nous avons encore une excellente image internationale, la NASA dit régulièrement que nous sommes  son premier partenaire en termes de coopérations. Nous avons également des liens très forts avec des organismes comme la JAXA japonaise, le TSAGI russe, le DLR allemand...Nous venons d'ailleurs avec ce dernier de remporter deux importants contrats lors du dernier appel à projet européen Clean Sky.  De nombreux organismes de recherches européens et internationaux nous demandent de travailler davantage avec eux. C'est le cas du DSO et NUS à Singapour avec lesquels nous avons un laboratoire commun depuis 11 ans. Par exemple, quand Airbus Helicopters a vendu 50 Caracal au Brésil, il y avait derrière ce contrat des offset technologiques et scientifiques. Nous avons travaillé - Onera, Airbus Helicopters et les officiels Brésiliens - sur des thématiques qui ont donné entière satisfaction aux Brésiliens au point qu'ils sont en train de réfléchir à mettre en place un Onera local. L'Etat de Minas Gerais (l'un des deux états aéronautiques de la Fédération du Brésil) nous demande - j'ai accepté - de participer aux organes de gouvernance. Mais je rappelle que la direction des affaires internationales à l'Onera n'emploie... que quatre personnes, secrétaire comprise. Nous sommes donc en train de monter en puissance afin d'intervenir en soutien de nos industriels notamment dans leurs démarches d' exportation, comme en Pologne, pour proposer ce type de coopérations. Les Polonais veulent faire de la recherche avec nous. Pourquoi cela ne se fait pas ? Parce qu'on a oublié l'Onera.

 

Pourquoi l'Onera tombe-t-il dans l'oubli malgré des pépites incroyables ? 
Travailler majoritairement sur des sujets de défense n'incite pas à une communication tous azimuts. Et surtout la recherche fondamentale même à visée applicative n'a pas été mise en évidence ces dernières années. Pourtant sans la science et la recherche, il n'y a pas de technologie ni de programme. Par exemple, nous avons participé à la mise au point des nouvelles pales du futur hélicoptère d'Airbus, le H160, qui va arriver en service dans les années 2020. Airbus Helicopters en est au stade du démonstrateur. Mais l'Onera a commencé à travailler sur ces pales au début des années 90. Ce qui veut dire que nous avons travaillé sur des projets scientifiques portant sur ces pales pendant 10 ans, puis leur avons permis de monter en puissance grâce à un contrat financé par la DGAC à Eurocopter (devenu Airbus Helicopters) et à l'Onera.

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 12:55
photo MinDef Fr

photo MinDef Fr


 17/06/2015  DICoD

 

Pour cette 51e édition du Salon du Bourget, le ministère de la Défense a décidé de mettre en avant quelques-uns de ces équipements-phares. Aujourd’hui, focus sur le missile Mistral. Ses missions sont diverses : défense de sites, défense antiaérienne contre les menaces à basse et très basse altitude et très courte portée, autodéfense des bâtiments de la Marine nationale et des hélicoptères.

 

 
---> Fiche technique<---

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 11:55
From X to H: A look at the future of the H generation


17 juin 2015 by Airbus HC

 

The X program story continues! In a press conference held on June 16 during the second day of the Paris Air Show, Airbus Helicopters President & CEO Guillaume Faury shared the next chapter of the X story, announcing the launch of the X6 concept phase.
The X6 will become the company’s next-generation heavy-lift rotorcraft and will be tailored for the civil market. It will define the heavy helicopter sector for the next decade and beyond. Jean-Brice Dumont, Executive Vice President of Engineering and Chief Technical Officer, gave us a deeper look at what’s next in this interview conducted after the press conference.

And just three months after its unveiling at the Heli-Expo air show in Orlando, Florida, the H160 completed its first flight on June 13, with test pilot Olivier Gensse describing the helicopter’s handling as “extremely stable and extremely easy.”
Bernard Fujarski, head of the H160 program, describes the experience in greater detail from his perch inside the H160 cockpit at Airbus Group’s static display at the Paris Air Show.

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 11:55
H135 in operation with the French Gendarmerie


16 juin 2015 by Airbus HC

 

On the occasion of the 51st Paris Air Show, Airbus Helicopters spoke with the French Gendarmerie about its involvement in the Charlie Hebdo operation that put the world on high alert last January.

Lcl Eric Espinal, head of aerial operations in Paris and H135 pilot during the operation, shares his experience and talks about why the H135 was an indispensible partner during the mission.

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 11:55
 Paris Air Show Day 2 highlights - Airbus HC


17 juin 2015 by Airbus HC

 

The second day of the Paris Air Show saw many official visits, including the French Chief of Defence, and signings with Vietnam and Argentina. Watch the highlights.

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 11:55
photo Thales

photo Thales


16 juin 2015 by Thales

 

The Rafale during the Paris Air Show.
Thales supplies most of the electronic systems on board the Rafale omnirole fighter.
The high performance Thales’ sensors are fully integrated to provide a full omnirole capability in all operational scenarios.
With an architecture designed for full scalability, Thales electronics keeps the Rafale at the cutting edge.

Thanks to the collaboration between Dassault and Thales, the Rafale is simply the best fighter available.

 

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 11:55
H160 completes first flight


16 juin 2015 by Airbus HC

 

13 June 2015 - Three months after its introduction to the public at the Heli-Expo air show in Orlando, Florida, and following its first ground run on May 28, the H160 has now successfully performed its first flight.

The news of the flight, which took place on June 13, was announced during a press conference held on June 16 at the 51st Paris Air Show.

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 11:50
Airbus DS va produire 900 satellites pour connecter le monde à Internet

 

16/06/2015 vipress.net

 

A l’occasion du salon du Bourget, Airbus Defence and Space, numéro deux mondial de l’industrie spatiale, a dévoilé avoir été sélectionné par OneWeb en tant que partenaire industriel pour la conception et la fabrication de sa flotte de plus de 900 microsatellites, pesant chacun moins de 150 kilos. Le lancement de la constellation est prévu début 2018 en orbite basse pour offrir un accès internet bon marché à l’ensemble des habitants de la planète.

 

La conception et la fabrication des dix premiers satellites sera conduite sur le site d’Airbus Defence and Space à Toulouse, tandis que la production de série sera mise en place dans une usine dédiée aux Etats Unis.

 

Le montant du contrat n’a pas été dévoilé, mais, selon le quotidien Les Echos, ce marché pourrait représenter 1,4 milliards de dollars.

 

Une étude américaine que vient de publier NSR estime qu’au cours de la prochaine décennie le marché des nano et microsatellites (moins de 100 kg, selon la terminologie de NSR) pourrait représenter plus de 2500 unités. D’ici à 2024, ce marché devrait représenter plus de 4,7 milliards de dollars pour la production de ces microsatellites et 1,2 milliard pour les services de lancement associés. L’étude « Nano and Microsatellite Markets » cible des applications dans l’observation de la Terre, la science, le positionnement, etc.

 

« Ce partenariat ouvre un nouveau chapitre de l’histoire spatiale. Etre sélectionné par One Web pour produire plusieurs petits satellites par jour a été une source d’inspiration pour le développement de modes de conceptions innovants et de processus de productions d‘applications spatiales de haute performance, à très grande échelle et à des coûts extrêmement compétitifs », s’est félicité François Auque, Directeur général de Space Systems.

 

« En combinant innovation, techniques de production à grande échelle de son A350 et expérience des systèmes spatiaux ultra-fiables et performants, Airbus va nous permettre de développer le système OneWeb en un temps record pour fournir des liaisons internet fiables à nos clients », a déclaré Brian Holz, Directeur des systèmes spatiaux de OneWeb.

 

Airbus Defence and Space est une division du groupe Airbus, née du regroupement des activités de Cassidian, Astrium et Airbus Military. Cette division est le numéro un européen de l’industrie spatiale et de la défense, le numéro deux mondial de l’industrie spatiale et fait partie des dix premières entreprises mondiales du secteur de la défense. Elle réalise un chiffre d’affaires annuel d’environ 13 milliards d’euros avec un effectif de plus de 38 000 employés.

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 11:50
Military Satellite Communication : a sovereign and indispensable system

 

16 juin 2015 by Thales

 

Thales connects all the armed forces to maximize efficiency and operational superiority.
We provide the autonomy to decide, configure and control, covering all the theatres of operation.

Milsatcom / Flexible and resilient: the indispensable tool of the armed forces.

 

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 10:55
photo R.Senoussi - DICoD

photo R.Senoussi - DICoD


16/06/2015   DICoD

 

Le 51e Salon International de l'Aéronautique et de l'Espace a ouvert ses portes le 15 juin 2015. Ce dernier s'adresse aussi bien aux industriels qu'au grand public, qui peuvent y découvrir une sélection de matériels majeurs. En ce jour d'ouverture, François Hollande, président de la République, et Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, se sont rendu sur le stand du ministère de la Défense.

 

voir le diaporama Bourget 2015 - Jour 1

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 10:55
Portrait d’un pilote de chasse, formateur sur la base de Cognac.

 

14 juin 2015 par Anthony Maréchal - DCI

 

Il est presque midi à la base aérienne 709 de Cognac. Sous un soleil de plomb, la dernière rotation d’apprentis pilotes vient de décoller du tarmac. Le capitaine David Gonnet, qui rentre de mission, accepte de se confier sur son métier de pilote de chasse. Confidences d’un passionné…

 

• Pouvez-vous présenter votre métier ?

Mon métier, c’est d’être pilote de chasse. Je suis rentré dans l’armée en 2001. J’ai suivi une formation relativement longue pour exercer ce métier. L’aboutissement, c’est d’être en unité opérationnelle pour pouvoir aller sur des mission en opération extérieure pendant 2 mois où nous tentons de maintenir la paix en menant à bien des opérations décidées par le chef de l’état.

 

Suite de l’entretien

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 10:50
EDA magazine: Aerospace special issue


source European Defence Agency
 

The latest issue of European Defence Matters, the official magazine of the European Defence Agency, is now available. Timed to coincide with the 51st edition of the International Paris Air Show, it focuses on European military aerospace issues.

 

This eighth issue of European Defence Matters covers a wide variety of aerospace-related topics ranging from air-to-air refuelling, satellite communications, implementation of the Single European Sky or remotely piloted aircraft systems. It includes interviews with EDA experts and key players in the area such as Général Denis Mercier, French air force Chief of Staff, or Fernando Alonso, Head of military aircraft with Airbus Defence & Space.

In addition to our European aerospace feature story, this issue also includes an exclusive opinion piece from High Representative and Head of the Agency Federica Mogherini, who shares her thoughts on the future of European defence. 

 
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