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26 mars 2014 3 26 /03 /mars /2014 18:55
L'ingénieur de la DGA Guillaume Poupard à la tête de l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information

 

26.03.2014 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord.


L'ingénieur en chef de l'armement, Guillaume Poupard (au centre de la photo), a été nommé en conseil des ministres ce mercredi 26 mars directeur général de l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI). Il succède à Patrick Pailloux parti pour la direction technique de la DGSE.

Ça tombe bien, nous avions rencontré Guillaume Poupard en janvier au forum de la cybersécurité à Lille, où il nous parlait de l'implication technique de la Direction générale de l'armement (DGA) en matière de cyberdéfense... et de l'imbrication dans ce domaine entre le civil et le militaire.

 

L'ingénieur était alors responsable du pôle de sécurité des systèmes d'informations à la DGA, situé à Bruz près de Rennes (lire ici le texte de l'époque consacré au rôle de la DGA en cyber). Le pendant technique du CALID, le centre d'analyse en lutte informatique défensive de l'état-major des armées.

Lors d'une audition devant la Commission de Défense de l'Assemblée nationale en juillet 2013, Guillaume Poupard avait aussi évoqué les liens avec l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information qu'il va donc diriger : " Nos liens avec l’ANSSI sont forts et anciens : il n’y a pas là de séparation entre civils et militaires. Nous travaillons ensemble pour concevoir et réaliser des produits de sécurité, notamment en réponse à des besoins de souveraineté, en matière de cryptographie par exemple. Le développement est réalisé par la DGA, avec des industriels et l’approbation, en vue de classification défense, est faite par l’ANSSI : cette organisation est bien rodée. "

Cette nomination n'a donc rien d'illogique d'autant que ce docteur en cryptologie passa avant 2010 chez le prédécesseur de l'ANSSI, la direction centrale de la sécurité des systèmes d'information. Et comme Patrick Pailloux, il est un acharné de " l'hygiène informatique " : " Ce n’est pas si facile : nous faisons tous des erreurs de sécurité. Ce travail sur l’hygiène informatique est pourtant essentiel ; il faut le mener dans les entreprises, mais aussi dès l’école (...) S’agissant des entreprises, la protection du patrimoine scientifique et technique est absolument essentielle. "

L'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI) a publié mardi 21 janvier des classifications, des modalités pour renforcer la cybersécurité des systèmes industriels. Après la définition de douze secteurs d'importance vitale (lire le détail dans cette note de janvier), l'ANSSI a identifié 218 opérateurs français, publics et privés, à cyberprotéger en priorité...

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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 18:55
Défense : Les grandes oreilles françaises ont un nouveau patron

 

14/02/2014 ledauphine.com

 

Les grandes oreilles françaises ont depuis mercredi un nouveau patron : Patrick Pailloux, directeur général de l’agence de cyberdéfense du gouvernement, a été nommé ce vendredi en Conseil des ministres au poste stratégique de directeur technique de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE).

 

Ce brillant ingénieur général des mines de 48 ans, affable et discret est un spécialiste de la protection des installations informatiques de l’Etat. Directeur technique des services de renseignements extérieurs, il va endosser un nouveau rôle, plus offensif et encore plus discret, celui de responsable des interceptions des communications à l’étranger.

Equivalent de la NSA (National security agency) et du GCHQ (Government communications Headquarters), la direction technique de la DGSE n’est pas une agence comme les deux agences américaine et britannique mais la plus importante des cinq directions de la DGSE même si elle est loin d’avoir les moyens financiers et humains de ses deux cousines. La direction technique de la DGSE compte 2.000 personnes, la NSA 55.000 et le GCHQ 6.000.

«Patrick Pailloux va prendre en main une maison très pointue montée par son prédécesseur Bernard Barbier qui a totalement adapté ce service aux défis des techniques de l’information et au traitement des gros flux multimédias», explique à l’AFP sous couvert de l’anonymat un ancien chef d’un service de renseignements français.

 

«Le meilleur choix possible»

Pour ce spécialiste, Patrick Pailloux était «le meilleur choix possible» pour diriger la direction technique de la DGSE «où il faut traiter de très gros volumes d’informations sur tous les types de médias et ce, le plus rapidement possible car la menace va très vite», ajoute-t-il.

Les interceptions des communications des groupes jihadistes au Mali, réalisées par la DGSE dans le cadre de la lutte anti-terroriste, avaient permis de déclencher l’opération Serval au Mali le 11 janvier 2013.

Polytechnicien et diplômé de l’Ecole nationale supérieure des télécommunications, Patrick Pailloux a d’abord dirigé en octobre 2005, la sécurité des systèmes d’information au Secrétariat général de la défense nationale (SGDN) avant d’être nommé en juillet 2009 directeur général de directeur général de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (Anssi). Cette agence de cyberdéfense assure un service de veille permanent, de détection, d’alerte et de réaction aux attaques informatiques, notamment sur les réseaux de l’État.

La direction technique de la DGSE gère le budget le plus important de l’agence française de renseignements extérieurs.

Elle est chargée des interceptions de télécommunications à l’extérieur de la France, de l’imagerie satellitaire, de la cryptologie dans le cadre de la lutte anti-terroriste et du soutien technique de l’ensemble de la DGSE.

La direction technique possède l’un des plus puissants super-calculateurs de France avec le CEA. Elle recrute chaque année des informaticiens, des spécialistes des télécommunications et des mathématiciens (cryptologie) de haut niveau.

En février 2013, le préfet Érard Corbin de Mangoux, ex-directeur général de la sécurité extérieure (DGSE) avait révélé que la DGSE dispose «de l’ensemble des capacités de renseignement d’origine électromagnétique» et «avait développé un important dispositif d’interception des flux Internet».

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