13 avril 2014
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11/04/2014 IRSEM
Note de recherche stratégique N° 7 - 2014 par Pierre RAZOUX
La pensée stratégique israélienne confrontée à la nouvelle donne au Moyen-Orient
La pensée stratégique israélienne est plus que jamais tiraillée entre la vision pragmatique et réaliste des stratèges militaires qui en ont longtemps été dépositaires, et une vision idéologique qui reflète le discours d’une classe politique qui s’est progressivement imposée face à l’institution militaire. Ni les médias, ni le monde académique ne sont, pour l’instant, en mesure d’imposer une pensée stratégique alternative. Aucun Livre blanc ne vient préciser ses fondements.
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3 avril 2014
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03/04/2014 Frédéric Ramel - IRSEM
Espaces non-terrestres accessibles à tous mais détenus par personne tels que l’espace aérien international, l’espace extra-atmosphérique, la haute mer et le cyber, les global commons ne sont plus « contrôlés » par les Etats-Unis. Aujourd’hui, la rivalité des puissances émergentes s’intensifie, se traduisant par une posture dite de « déni d’accès » aux dépens des forces armées américaines : c’est-à-dire une forme de campagne conduite à de longues distances qui peut aller jusqu’à une interdiction de zone. Une telle configuration entraîne l’élaboration d’une nouvelle Grande stratégie aux Etats-Unis ayant comme visée de maintenir les flux dans mais aussi et surtout l’accès à ces espaces. L’objectif de la présente étude consiste à analyser les caractéristiques conceptuelles et doctrinales des global commons dans la production officielle de l’administration Obama (de la QDR 2010 aux documents préparatoires de celle de 2014) mais aussi à identifier la manière dont la Chine et la Russie incorporent cet enjeu dans leur propre posture stratégique. Ce qui permet d’identifier un nouveau grand jeu mondial pour cette première moitié de XXIème siècle assez éloigné de la perspective classique d’un grand échiquier ayant l’eurasie comme cible. Il a pour objet central la liberté de mouvement dans les espaces communs. Il n’est pas non plus sans conséquences comme les tendances à la militarisation de ces espaces. Cette étude entend également mettre en relief deux autres apports pour la pensée stratégique : une homologie entre les espaces communs favorable à des options offensives, ainsi qu’une conception extensive de « l’état de guerre ».
Etude de l'IRSEM n°30 - 2014
12 novembre 2013
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12/11/2013 Par Arnaud Kalika, Directeur de recherche au département des menaces criminelles de l'université Paris II sur le crime organisé russe.
L’auteur s’exprime à titre personnel. Ses propos ne sauraient engager ni l’IRSEM, ni le ministère de la Défense
Face à un monde multipolaire marqué par la montée en puissance de la Chine et l’érosion de la domination occidentale, la Russie revendique un besoin de puissance pour faire face à un environnement instable : Irak morcelé, Afghanistan incontrôlable, Iran cherchant à rejoindre le club des puissances nucléaires, Corée du nord toujours imprévisible, Syrie en délitement et Monde arabe en proie à un islam politique radicalisé. Vu de Moscou, le « printemps arabe » défie tout autant la stratégique occidentale que la stratégie russe.
C’est pourquoi le pouvoir russe estime n’avoir pas d’autre choix que de structurer sa pensée stratégique autour de ses points forts : l'atome, l'énergie et la force.
Note de Recherche Stratégique n°4 : La pensée stratégique russe aujourd’hui