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4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 07:20
Le budget Obama de la Défense de 534 milliards $ US: un minimum dit le Pentagone

 

3 février 2015 par Jacques N. Godbout  - 45eNord.ca

 

Face aux nouveaux défis au Moyen-Orient et en Ukraine, l’administration Obama a proposé lundi 2 février un budget de base de 534 milliards $ US, plus un fonds de guerre de 51 milliards, exhortant également le Congrès à mettre fin aux réductions de dépenses que la Maison Blanche veut afin de stopper l’érosion de la puissance militaire américaine.

 

Le budget de base proposé dépasse le plafond de dépenses fédérales de 499 milliards $ US pour l’année fiscale 2016, forçant un débat avec le Congrès sur le bien fondé de poursuivre de profondes coupes dans les dépenses discrétionnaires fédérales ou, au contraire, de modifier les limites fixées dans une loi de 2011 qui visait à réduire le déficit budgétaire américain.

Les responsables de la Défense ont reconnu que la demande budgétaire de 534 milliards $ US dépassent les limites de dépenses fédérales, mais le général Martin Dempsey, le chef d’état-major interarmées armées des États-Unis, a déclaré que ce budget «représente le niveau de ressources minimum nécessaire pour rester une force capable, prête et de taille appropriée en mesure de respecter nos engagements mondiaux».

Le chefs d’état-major interarmées adjoint, l’amiral James Winnefield, a déclaré pour sa part que, même avec ce budget, le pentagone est à la limite du «risque gérable».

Le budget proposé inclus 5,3 milliards $ US pour les opérations contre les militants du groupe État islamique en Syrie et en Irak, dont 1,3 milliards $ US pour former et équiper les combattants de l’opposition syrienne.

En outre, pour rassurer les alliés européens inquiets des actions de la Russie en Ukraine et ailleurs dans la région, le budget propose également 789 millions $ US pour renforcer les déploiements militaires et accroître la formation et les exercices militaires avec des partenaires en Europe.

«Les événements géopolitiques de l’année écoulée ne font que renforcer la nécessité d’augmenter les du ministère de la Défense au niveau de financement demandé par le président par opposition à la loi actuelle», insiste le Pentagone dans un communiqué.

Le budget fait suite en effet à plusieurs années de compressions dans les dépenses, aussi connu sous le nom de «séquestration».

Sous l’empire de la «séquestration», honnie par les militaires, les dépenses de défense projetées devaient être réduites d’environ un trillion $ US sur une décennie, mais les responsables n’ont cessé de répéter que pareilles coupes automatiques de la défense érodaient gravement les capacités militaires américaines après 15 années de guerre.

«Un retour au niveau de financement tel que prévu en vertu de la «séquestration» serait irresponsable et dangereux et aurait pour effet une force trop petite et mal équipée pour répondre à l’éventail complet des menaces potentielles pour la nation», a déclaré le Pentagone.

Le budget proposé, lui, permettrait aux forces américaines d’avoir suffisamment de membres en service actif, malgré une légère baisse par rapport à son plan après les guerres en Irak et en Afghanistan. Mais le Pentagone a prévenu que, si la «séquestration» reste en vigueur, les forces américaines devraient être réduites à un niveau qui rendrait plus difficile le respect des engagements.

Le Pentagone a aussi de nouveau sollicité l’approbation de plusieurs réformes auquel s’oppose le Congrès, y compris la mise à la retraite de l’avion de soutien A-10 «Warthog», une nouvelle série de fermetures de bases américaines et la limitation de la hausse du coût des salaires et des avantages sociaux des militaires, des projets de réformes électoralement impopulaires qui, dans certains cas, heurtent les élus de plein fouet dans leur circonscriptions.

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30 janvier 2015 5 30 /01 /janvier /2015 12:20
Obama va demander une hausse du budget de la défense en 2016

 

30 janvier 2015 45eNord.ca

 

Le président américain Barack Obama va demander dans son projet de budget une hausse des dépenses militaires pour 2016 pour les porter à 585 milliards de dollars, dépassant ainsi les limites imposées par le Congrès, ont indiqué des responsables américains.

 

Le projet de budget du Pentagone prévoit une hausse des dépenses en armes, recherche et maintenance, qui avaient été réduites sous l’effet des coupes budgétaires automatiques, ont précisé ces responsables à l’AFP.

 

Ces coupes étaient devenues effectives en 2013 après qu’élus démocrates et républicains au Congrès eurent échoué à trouver un accord pour réduire le déficit des États-Unis.

 

L’administration Obama, qui doit publier son projet de budget lundi, prévoit des dépenses militaires pour l’année fiscale 2016 de 534,3 milliards dollars, auxquelles s’ajoutent des dépenses de guerre de 50,9 milliards pour l’Afghanistan et l’opération contre le groupe Etat islamique en Irak et en Syrie, a rapporté un responsable militaire.

 

Ce budget servirait pour 107,7 milliards à des programmes d’armement (soit 14,1 milliards de plus par rapport à l’année précédente), pour 69,8 milliards à la recherche et développement (soit 6,3 milliards de plus).

 

Il financerait notamment l’achat de 57 avions de chasse F-35 du groupe Lockheed Martin, a ajouté ce responsable, qui s’exprimait sous couvert de l’anonymat.

 

Quelque 209,8 milliards de dollars serviraient au fonctionnement et à la maintenance, qui avaient été particulièrement affectés par les coupes automatiques.

 

Mais ce projet de budget devra encore être adopté par le Congrès, désormais entièrement contrôlé par les républicains, qui avaient voté ces coupes limitant le budget du Pentagone à environ 500 milliards.

 

Ce projet de budget dépasse les limites autorisées de 35 milliards, et marquerait une augmentation de 38 milliards par rapport à l’année dernière.

 

Avec ces coupes automatiques, le Pentagone avait dû mettre certains de ses salariés en congé forcé (non payés) et réduire ses dépenses de formation et maintenance.

 

De hauts responsables militaires mercredi ont de nouveau mis en garde contre ces coupes, qui généreraient du « vide » et nuiraient au moral, à la modernisation et à la réactivité des armées.

 

Pour limiter les dépenses du Pentagone, l’administration Obama suggère d’augmenter le coût des soins aux militaires et de ralentir la croissance de certaines aides comme celles au logement, selon ces responsables.

 

Les républicains, grands partisans de la hausse des dépenses militaires, risquent de se retrouver dans une position difficile car ils devront pour ce faire mettre fin aux coupes automatiques et ouvrir ainsi la voie à une augmentation des dépenses, ce à quoi ils s’opposent régulièrement.

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21 janvier 2015 3 21 /01 /janvier /2015 18:20
Renaming Air/Sea Battle a Poor, Parochial Decision


January 21, 2015 by Lazarus - informationdissemination.net

The Pentagon’s 08 January choice to rename the Air/Sea Battle concept is a poor choice that will negatively affect the ability of the Navy and Air Force to modernize their forces for 21st century combat. It is an attempt by the U.S. Army to insert itself into an operational construct for which it is neither equipped nor trained in which to participate. Finally, this decision demonstrates a compelling need to reform the aging Defense Department organization created by the Goldwater Nichols Act in 1986. This reform legislation was designed to empower joint military institutions to make the best decisions for national security outside parochial service concerns. This name change illustrates that service-driven parochialism is alive and well and well in the Pentagon, and is aided and abetted by joint bureaucrats intent on shaping all problems with the same joint tools, whether appropriate or not.

     The U.S. Navy and Air Force are desperately in need of new equipment to wage war in difficult 21st century anti-access/area denial (A2/AD) environments. Both services need new aircraft, (manned or unmanned), to replace aging Cold War platforms. The Navy needs new missiles in order to engage opponents outside A2/AD envelopes. The naval service has conducted an active information campaign to inform members of Congress and the general public as to the importance of seapower in ensuring U.S. economic and physical security. The Chief of Naval Operations’ “SailingDirections” and later "Navigation Plans" specifically identified a need to “communicate our intent and expectations both within and outside the Navy,” and "strengthen alliance relationships and partnerships." The Air/Sea Battle term is one that easily explains service intentions to a wide global audience. Renaming this concept with the awkward joint term “Joint Concept for Access and Maneuver in the Global Commons” (JAM GC) will not resonate with the average U.S. citizen, whose support is vital for continued military funding. Such terms make joint bureaucrats in the deep warrens of the Pentagon’s mezzanine level happy, but will not draw the vital public support necessary for strong legislative action.

     The joint moniker and apparent Army intrusion in an otherwise Naval and Air Force activity represents an unneeded diversion of U.S. Army efforts. The ground force again appears ready to abandon vital lessons learned from a long, hard counterinsurgency campaign in order to preserve its funding relative to the other services. After the Vietnam War the Army quickly disbanded its counterinsurgency (COIN) forces in favor of a return to conventional expeditionary warfare as represented by the Soviet and Warsaw Pact threat on the plains of Germany. Counterinsurgency lessons learned were left in the dustbin of Army history as the service embraced Air/Land battle for both operational relevance and funding concerns. While this doctrinal change was useful in many ways toward developing present, effective expeditionary warfare concepts, its failure to make COIN an institutional part of the Army handicapped the service for wars since 2003. When the conflicts in Afghanistan and Iraq degenerated into insurgencies, the Army was forced to re-learn lessons very similar to those painfully gained over the course of the Vietnam War. The Army would best serve the nation’s interests in the wake of the Southwest Asian conflicts by solving the 50 year old problem of how to have both effective expeditionary and COIN capabilities in its organizational structure rather than attempting to couple itself to Air/Sea battle.

     Finally, the name change illustrates the increasing need to reform the aging, Cold War- era provisions of the Goldwater Nichols Act. This reform legislation was designed to empower joint organizations to make national security decisions independent of parochial service needs. Now, the need to maintain a “joint” face on all military operations has created its own ossified, parochial structure.  The efforts of one or more services to create solutions to national security needs are stifled and suppressed by joint bureaucrats seeking to preserve their own institutional authority. This situation of “joint uber alles” is just one of the problems with the quarter-century old Goldwater Nichols structure. Its transfer of the business of strategy from central, service-based systems that produced successful products like Air/Land Battle and the 1980’s-era Navy Maritime Strategy to regional Combatant Commanders (COCOMs) may have been permissible in a post Cold War environment free of peer competitors with global reach.  This decentralized system is no longer possible in the 2nd decade of the 21st century. The global impact of post 9/11 terrorism; the rise of China; and the return of a revanchist Russia (among many concerns); make this 1986-era construct a prime candidate for significant Congressional reform.

     Renaming the well-known Air/Sea Battle concept with an awkward, unfamiliar joint term serves no one well. It forces the Navy and Air Force to change their public modernization campaigns. It is a distraction for an Army that should be preparing for its next expeditionary and COIN operations rather than trying to re-enter the coastal defense business. Finally, it shows that both service and joint bureaucratic parochialism persist within the Department of Defense despite the provisions of Goldwater Nichols. Congress should take action to restore easily identifiable names to military concepts in need of public support. It should direct the Army to concentrate on its traditional service requirements rather than compete with the Navy and Air Force in an operational arena for which it is not equipped. Finally, Congress should look at potential reforms to the dated Goldwater Nichols Act of 1986. It should restore the abilities of services to create strategic and operational solutions to global military needs beyond the purview of individual regional commanders.

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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 12:35
 photo US Army

photo US Army

 

20.03.2014 journal-aviation.com (Reuters)

 

Cinq élus américains de la Chambre des représentants ont adressé mercredi une lettre au secrétaire à la Défense Chuck Hagel pour le prier d'annuler des contrats d'armement conclus avec la Russie.

 

"Etant donnés les actes récents de la Russie qui violent la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Ukraine, notamment son soutien au référendum illégal sur la sécession de la Crimée, nous vous invitons vivement à renoncer à ces contrats", y disent les députés des deux bords, qui représentent pour la plupart des circonscriptions où les principaux fournisseurs de l'armée américaine sont implantés.

 

Le Pentagone a commandé en juin 30 hélicoptères russes Mi-17 pour équiper les forces afghanes, ce qui représente un investissement de 572 millions de dollars. Sous la pression du Congrès, il a renoncé en novembre à en acheter d'autres, sans remettre en cause les commandes antérieures. (Warren Strobel, Jean-Philippe Lefief pour le service français)

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4 mars 2014 2 04 /03 /mars /2014 20:20
Afghanistan: le Pentagone prévoit 80 milliards malgré la fin du conflit

 

04 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

WASHINGTON - Le Pentagone prévoit de consacrer 79,4 milliards de dollars en 2015 pour financer ses dépenses liées au conflit en Afghanistan, un montant stable malgré la fin de la guerre attendue à la fin de l'année, selon le projet de budget dévoilé mardi.

 

Ces fonds, officiellement dévolus aux opérations d'intervention extérieures (OCO), servent depuis une dizaine d'années à financer les surcoûts liés aux guerres en Irak, en Afghanistan et contre le terrorisme.

 

Mais, alors que les opérations de combat en Afghanistan se terminent au 31 décembre et qu'il est loin d'être sûr que Washington maintienne le contingent de 10.000 hommes envisagé dans le pays par la suite, le Pentagone prévoit 79,4 milliards de ces fonds pour l'exercice budgétaire 2015, qui court du 1er octobre 2014 au 30 septembre 2015.

 

Ce montant, dont la répartition n'est pas détaillée à ce stade, est en retrait de seulement 5 milliards de dollars par rapport à celui de l'exercice 2014, alors que la présence militaire américaine dépasse les 30.000 hommes.

 

En 2011, les forces américaines étaient encore présentes en Irak et avaient plus de 100.000 militaires en Afghanistan. Le budget OCO était alors de 159 milliards de dollars.

 

Ce maintien d'un important budget dédié à la guerre en Afghanistan permet au Pentagone de s'affranchir à bon compte du plafond imposé par le Congrès au budget de la Défense, explique Todd Harrisson, spécialiste du budget au Center for Strategic and Budgetary Assessments (CSBA), un cercle de réflexion de Washington.

 

L'exécutif et le Congrès sont disposé à l'utiliser pour limiter l'impact de coupes automatiques imposées au budget de base du Pentagone, qui s'établit à 495,6 milliards pour l'exercice 2015, explique-t-il.

 

Par ce jeu d'écriture, une partie des frais opérationnels et de maintenance habituels sont transférés sur le fonds OCO. Cette pratique a largement compensé la réduction du budget de base due aux coupes automatiques, explique Todd Harrisson.

 

Au total, le projet de budget 2015 pour la défense américaine s'élève donc à 575 milliards de dollars, en net retrait par rapport au pic de 2010 (691 milliards) mais bien au-delà du budget 2001 (316 milliards).

 

Le budget du Pentagone équivaut au budget combiné des 15 pays qui dépensent le plus pour leur défense après les Etats-Unis.

 

Malgré cela, il ne prévoit pas un financement adéquat pour la modernisation des avions, l'entraînement et l'entretien des bases nécessaires pour que le Pentagone ait les moyens de répondre pleinement aux défis qui lui sont posés, juge le ministère.

 

Le budget, dont les grandes lignes avaient été dévoilées dès le 24 février par le chef du Pentagone Chuck Hagel, prévoit également une liste de courses de 26,4 milliards supplémentaires non financées à ce stade, essentiellement pour acheter davantage de matériel.

 

Le budget 2015 est protégé des coupes automatiques grâce à un accord entre démocrates et républicains, mais celles-ci doivent reprendre en 2016, pour atteindre quelque 500 milliards de dollars d'ici 2022.

 

Le Pentagone a également dévoilé mardi sa revue stratégique quadriennale (QDR), qui représente une mise à jour de la stratégie de défense dévoilée par Barack Obama début 2012.

 

Elle prévoit des forces armées moins nombreuses mais équipées et entraînées pour des conflits de haute intensité après une décennie principalement consacrée à la contre-insurrection.

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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 19:20
L’US Air Force sur le point de se séparer de ses A-10 et ses U-2

Plus de 700 A-10 ont été produits par Fairchild pour les besoins de l'US Air Force. Photo © US Air Force

 

25.02.2014 Helen Chachaty journal-aviation.com

 

 

Le secrétaire d’État du Pentagone, Chuck Hagel, a détaillé le 24 février l’ensemble des mesures et des recommandations concernant l’armée américaine pour la prochaine année budgétaire, qui doivent être présentées au Congrès la semaine prochaine. Deux décisions sont particulièrement emblématiques pour l’US Air Force : le retrait du service actif de la flotte d’A10 « Warthog » et d’U-2 « Dragon Lady », deux flottes qui permettrait au Pentagone de faire de substantielles économies, les deux modèles étant relativement âgés.

 

Le Fairchild A-10 Thunderbolt II devrait ainsi être mis à la retraite, la date précise n’étant pas encore connue. Le remplacement de ce bi-réacteur par des F-35 à l’horizon 2020 devrait permettre de réaliser une économie de 3,5 milliards de dollars selon le Pentagone, qui parle de coûts et de difficultés croissants pour le MCO de ces appareils. « Des économies significatives ne sont possibles que si la totalité de la flotte est retirée du service actif, en raison des coûts fixes de maintenance associés à cet avion. Ne garder qu’un nombre restreint d’A-10 ne ferait que retarder l’inévitable », a déclaré Chuck Hagel lors de son discours. De plus, l’A-10, utilisé uniquement pour l’appui aérien rapproché depuis 40 ans, n’est pas viable dans un environnement aérien qui nécessite de plus en plus d’avoir des avions multirôles.

 

L’US Air Force devrait donc également se séparer de sa flotte d’U-2 « Dragon Lady », en service depuis 50 ans. Cette retraite s’opèrera au profit des drones HALE RQ-4 Global Hawk. Il avait un temps été question de maintenir les U-2 en complément des Global Hawk, pour des raisons de budget, mais la réduction des coûts d’exploitation des drones HALE a mis en avant leur efficacité par rapport à l’U-2, d’une autonomie et d’un rayon d’action moindre. « Le Global Hawk représente une meilleure plateforme de reconnaissance à haute altitude pour le futur » a déclaré Chuck Hagel.

 

Le retrait des A-10 et des U-2 permettra selon le secrétaire d’État une redistribution au profit de programmes-clés : nouveau bombardier, F-35, nouveau ravitailleur KC-46A. Le Pentagone émet également une recommandation pour l’investissement d’un milliard de dollars dans un programme technologique de moteur de nouvelle génération.

 

De plus, le ministère de la Défense précise que si les niveaux budgétaires du « séquestre » sont reconduits en 2016, l’US Air Force devrait alors retirer du service actif d’autres flottes d’aéronefs, 80 avions, dont la flotte de ravitailleurs KC-10. Le séquestre obligerait également à ralentir les achats de F-35 prévus en 2019 ainsi qu’à opérer une réduction drastique des heures de vols allouées aux pilotes.

L'USAF dispose aujourd'hui de 32 U-2 opérationnels. Photo © US Air Force

L'USAF dispose aujourd'hui de 32 U-2 opérationnels. Photo © US Air Force

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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 12:20
Washington tire un trait sur les guerres longues

 

 

MOSCOU, 25 février - RIA Novosti

 

D’importantes réductions des forces terrestres et des armements sont prévues par le Pentagone dans ses propositions budgétaires pour l'année fiscale 2015. Le personnel de l'armée de terre sera réduit à son niveau d’avant la Seconde guerre mondiale. Ce corps sera toujours capable de se battre sur deux fronts à la fois mais ne pourra plus entrer dans une longue guerre d’occupation. Parmi les armements réformés : les avions d'attaque au sol A-10 conçus pour lutter contre les chars soviétiques. Le complexe militaro-industriel américain veut modifier ce programme au profit du maintien d’autres et des bases militaires, écrit mardi le quotidien Nezavissimaïa gazeta.

Le secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel a soumis hier ses suggestions sur le nouveau budget du Pentagone, préparées en conformité avec les exigences de la loi sur les restrictions du budget fédéral adoptée en 2011 et compte tenu de la vision du président américain Barack Obama sur les missions des forces armées. Comme annoncé plus tôt, la loi adoptée par le Congrès sur la réduction du budget fédéral implique une diminution des dépenses pour les forces armées de 1 000 milliards de dollars sur 10 ans. Quant à la vision d'Obama des tâches du Pentagone, elles se résument au fait qu'après les guerres en Irak et en Afghanistan les Etats-Unis ne devaient plus s'impliquer dans de tels conflits longs et coûteux. Cependant, la capacité des forces américaines à mener deux guerres à la fois a été maintenue. Dans sa toute dernière version, ce concept prévoit la nécessité de remporter une victoire rapide dans une guerre, puis, avec des renforts, d’anéantir un second ennemi.

Le projet de nouveau budget reflète également la vision de Hagel, vétéran de la guerre du Vietnam, sur les priorités de stratégie militaire. Le plafond des dépenses militaires pour 2015 est fixé à hauteur de 496 milliards de dollars, sachant que la majeure partie des réductions touchera l'armée de terre des USA. Dans les prochaines années ses effectifs sont réduits à 440 000-450 000 hommes – le chiffre le plus bas depuis 1940. Selon le New York Times, pendant la Seconde guerre mondiale l'armée de terre américaine comptait 6 millions de soldats, 1,6 millions pendant la Guerre de Corée et du Vietnam et 566 000 hommes en 2011.

Il est également prévu de réduire le budget alloué à l'entretien des troupes : pour l'année qui suit la solde des généraux et des amiraux sera maintenue, la solde de base du personnel militaire sera indexée à seulement 1% par an, les indemnités de logement et les subventions dans les magasins militaires des bases seront réduites.

Le budget de Hagel revoit l'inventaire et le nombre d'armes et du matériel militaire pour les forces armées. Il est proposé de retirer du service les avions d'attaque au sol A-10 achetés en grand nombre pendant la Guerre froide pour lutter contre les chars soviétiques. Il est également prévu de remplacer une autre relique de la Guerre froide – l'avion de reconnaissance U-2 au profit du drone Global Hawk, capable de poursuivre sa mission sans interruption pendant plus de 24 heures. Les changements concerneront également les hélicoptères : la Garde nationale transmettra à l'armée d'active des Apaches de combat en échange de Black Hawk polyvalents, principalement utilisés pour secourir des civils en cas de catastrophe.

Le Pentagone maintiendra en service ses 11 porte-avions. La marine américaine achètera chaque année deux destroyers et deux sous-marins d'attaque mais réduira l'utilisation opérationnelle des croiseurs en vue de leur modernisation. Le programme suggéré a été convenu par le ministre avec le Comité des chefs d'état-major interarmées.

Le ministère de la Défense américain annonce qu'en dépit des réductions budgétaires les forces armées américaines maintiendront leur puissance mais deviendront aussi plus compétentes : en réduisant le nombre de militaires il sera possible de dépenser l'argent économisé pour une formation plus poussée du personnel restant. "Notre armée restera conséquente en volume. Et elle sera rapide. Elle sera performante. Elle sera moderne. Elle sera préparée", a déclaré Hagel.

En commentant les suggestions du Pentagone, le général à la retraite Pavel Zolotarev, directeur adjoint de l'Institut des Etats-Unis et du Canada, souligne que le ministère américain de la Défense cherchait à rester à la page en ce qui concerne les changements dans les méthodes de conduite de guerre et ses capacités financières. En particulier, la réduction du personnel au sein de l'armée de terre est directement liée aux changements d'approche dans la conduite des guerres. Les USA excluent déjà la participation à de longs conflits comme en Irak, quand les troupes américaines avaient rapidement anéanti l'armée régulière de Saddam Hussein mais avaient longtemps lutté contre des groupes rebelles en subissant des pertes et des dépenses matérielles conséquentes. Les nouveaux concepts impliquent une préparation minutieuse du conflit et une guerre préliminaire avec des moyens non armés, en particulier la guerre de l'information.

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29 janvier 2014 3 29 /01 /janvier /2014 12:30
AH-64E Apache helicopter - photo US Army

AH-64E Apache helicopter - photo US Army

 

27 janvier 2014 45eNord.ca (AFP)

 

Le Pentagone a notifié lundi le Congrès américain d’un projet de vente à l’Irak de 24 hélicoptères d’attaque Apache pour 4,8 milliards de dollars, a annoncé l’agence chargée des ventes d’armes à l’étranger.

 

Bagdad réclamait depuis des mois que Washington lui fournisse ces équipements mais de nombreux élus américains s’y opposaient, craignant que le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki ne s’en serve contre des groupes autres que ceux liés à Al-Qaïda. Le Congrès dispose de 15 jours pour soulever d’éventuelles objections, faute de quoi le contrat sera conclu.

Le projet de contrat porte sur 24 hélicoptères avec leurs équipements et pièces détachées. Il comporte également la vente de 480 missiles Hellfire, une arme antichar qui peut être tirée depuis des hélicoptères ou des avions.

 

 

«Cette proposition de vente soutient les intérêts stratégiques des États-Unis en fournissant à l’Irak des moyens essentiels pour se protéger contre les menaces terroristes et conventionnelles et améliorer la protection des infrastructures pétrolières clés», justifie dans un communiqué l’agence de coopération de défense et de sécurité (DSCA), chargée des ventes d’armes à l’étranger.

Nouri al-Maliki, un chiite critiqué pour son manque d’ouverture vers les autres composantes de la société irakienne, est confronté à la perte de contrôle d’une partie de la province à majorité sunnite d’al-Anbar, frontalière de la Syrie. Des combattants de l‘État islamique en Irak et au Levant (EIIL, lié à Al-Qaïda) se sont notamment emparés fin décembre de la ville de Fallouja, à 60 km à l’ouest de Bagdad.

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 18:20
Le potentiel militaire US menacé par les coupes budgétaires (Pentagone)

 

WASHINGTON, 5 novembre - RIA Novosti

 

Les réductions actuelles du budget fédéral des Etats-Unis risquent d'affecter le potentiel militaire du pays, estime le se secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel.

 

"Les réductions actuelles - rigoureuses, brutales et substantielles - risquent de provoquer une dégradation de nos capacités militaires", a déclaré M. Hagel dans un discours prononcé mardi au Centre d'études stratégiques et internationales de Washington lors d'une réunion organisée dans le cadre de la Conférence de Munich sur la sécurité.

 

M. Hagel a rappelé que dans le cadre des coupes budgétaires en vigueur depuis mars, les dépenses du Pentagone seraient réduites de 500 milliards de dollars au cours des dix prochaines années et ce, en plus d'une réduction de 487 milliards approuvée auparavant.

 

Faute de budget normal, le Pentagone aura du mal à planifier ses opérations, a affirmé M. Hagel. Il a également cité les domaines dans lesquels le département de la Défense envisage faire des économies. Selon M. Hagel, les Etats-Unis doivent créer des unités plus mobiles et plus souples dotées d'effectifs moins importants, privilégier les unités de combat sur les garnisons et empêcher une hausse incontrôlable des dépenses.

 

Malgré ces réductions, le budget militaire des Etats-Unis constitue toujours environ 40% des dépenses mondiales dans ce domaine.

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11 octobre 2013 5 11 /10 /octobre /2013 11:20
Le numéro deux de la Défense américaine, Ashton Carter, quittera le Pentagone en décembre

Le Secrétaire adjoint à la Défense, Ashton Carter, avec des soldats et gardiens de la paix ougandais à la base de Kisenyi en Ouganda le 23 juillet 2013 (sergent Aaron Hostutler, U.S. Marine Corps)

 

11/10/2013 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Le Secrétaire à la Défense Chuck Hagel a annoncé que le numéro deux du Pentagone, Ashton Carter, qui occupait le poste de Secrétaire adjoint à la Défense depuis 2011, quittera le Département américain de la Défense le 4 décembre.

 

Ancien professeur à Harvard (nord-est des États-Unis), diplômé d’un doctorat en physique théorique à l’université d’Oxford (Royaume-Uni), Ashton Carter a déjà travaillé au Pentagone sous le président Bill Clinton dans les années 1990 et est considéré comme un expert en contrôle des armes.

 

Mais c’est surtout depuis le début de l’administration Obama qu’Ashton Carter a occupé des postes de toute première importance au Département américain de la Défense.

 

Il a été notamment Secrétaire à la Défense pour les technologies, l’ acquisition et la logistique sous le Secrétaire à la Défense Robert M. Gates, avant de devenir numéro deux du ministère.

 

Contrairement à bien des Secrétaires adjoints avant lui, qui travaillaient plutôt dans l’ombre, Ashton Carter s’est retrouvé souvent à l’avant-scène.

 

C’est, par exemple, lui qui a mené l’enquête sur la fusillade dans l’immeuble de la Navy le mois dernier à Washington où un tireur fou a abattu douze personnes.

 

Le porte-parole du Pentagone, George Little, a déclaré que la décision de Carter de quitter était la sienne et que la sienne, mais d’anciens responsables du Pentagone et certains médias ont évoqué des tensions entre Hagel et Carter.

 

Sous Leon Panetta, le prédécesseur du Secrétaire actuel, Ashton Carter disposait de davantage d’autonomie, ont rapporté certains médias, dont, notamment, la prestigieuse revue américaine Foreign Plolicy.

 

Carter avait même été considéré comme un candidat potentiel pour succéder à Leon Panetta.

 

Toutefois, Chuck Hagel avait défini de manière plus limitée le rôle d’Ashton Carter, qui était dorénavant limité surtout au budget de la défense.

 

D’ailleurs, à propos de la paralysie de l’État fédéral en raison de l’impasse budgétaire, le Secrétaire adjoint à la Défense n’avait pas mâché ses mots, la qualifiant il y a deux semaines de «perturbatrice et stupide».

 

Dans un communiqué publié jeudi 10 octobre, l’actuel Secrétaire à la Défense, Chuck Hagel, a dit qu’il a rencontré [ jeudi matin] Carter et accepté à contrecœur sa décision de démissionner.»

 

Hagel a dit de Carter qu’il a été un Secrétaire adjoint extraordinairement fidèle et efficace qui a constamment fourni un soutien exceptionnel: «Il possède une connaissance inégalée de toutes les facettes de la défense de l’Amérique , après avoir travaillé directement et indirectement avec onze Secrétaires à la Défense au cours de sa carrière légendaire», a-t-il aussi déclaré.

 

Chuck Hagel a remercié Carter d’être resté son adjoint et de l’avoir aidé à se mettre au diapason à un moment difficile dans la vie du Département américain de la Défense .

 

«J’ai continuellement fait appel à Ash pour m’aider à relever les défis les plus difficiles auxquels est confronté le ministère de la Défense», a ajouté le Secrétaire à la Défense. «J’ai particulièrement apprécié son travail à la tête du Strategic Choices and Management Review , qui a placé le département dans une position beaucoup plus forte pour traverser une période d’incertitude budgétaire sans précédent.»

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11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 06:30
Syrie: l'initiative russe peut constituer une solution (Pentagone)

WASHINGTON, 10 septembre - RIA Novosti

 

L'initiative russe visant à placer l'arsenal chimique de la Syrie sous contrôle international pourrait résoudre le problème, s'il ne s'agit pas d'une tentative de gagner du temps, a estimé mardi le secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel.

 

"Cette initiative peut constituer une solution, mais nous devons être certains qu'elle ne sert pas à gagner du temps", a déclaré le chef du Pentagone lors d'une audition devant les élus de la commission de la Défense à la chambre des Représentants du Congrès américain.

 

La Russie a proposé lundi de placer les armes chimiques syriennes sous contrôle international. Cette proposition a immédiatement été soutenue par Damas. L'opposition syrienne l'a pour sa part qualifiée d'inacceptable. Le président américain Barack Obama s'est déclaré intéressé par l'initiative de Moscou.

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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 11:30
Syrie: le Pentagone prépare une opération d'envergure

08 septembre 2013 Romandie.com(AFP / 17h08)

 

WASHINGTON (District of Columbia) - Le Pentagone prépare des frappes militaires sur la Syrie plus intenses que prévu, a rapporté dimanche le Los Angeles Times, tandis qu'un responsable de la Défense a affirmé que l'armée américaine saurait s'adapter en cas de besoin.

 

L'étendue et l'objectif des frappes contre la Syrie n'a pas changé ces dernières semaines, mais les forces américaines pourront s'adapter en cas de besoin, a affirmé à l'AFP dimanche un responsable de la Défense.

 

Nous continuerons à adapter nos objectifs au fur et à mesure que le gouvernement syrien adaptera les siens au fil du temps, a déclaré ce responsable, qui s'exprimait sous couvert de l'anonymat.

 

Dans le Los Angeles Times, deux officiers du Pentagone affirment que les stratèges américains optent désormais pour un barrage massif de tirs de missiles, suivi rapidement par d'autres attaques sur des cibles manquées ou non détruites après l'attaque initiale.

 

Selon les deux officiers, la Maison Blanche a demandé une liste d'objectifs élargie pour inclure beaucoup plus que la liste initiale d'environ 50 objectifs.

 

Le responsable de la Défense a rappelé que les forces américaines travaillaient sur le même objectif qui a été défini par le président Obama.

 

Le plus haut gradé américain, le général Martin Dempsey, chef d'état-major interarmées, avait indiqué la semaine dernière aux élus que les forces américaines seraient capables de modifier leurs projets de frappes, y compris si le régime syrien essaie de disperser son armement.

 

M. Dempsey avait affirmé qu'il y aurait un ensemble initial d'objectifs puis une deuxième liste d'objectifs.

 

Les planificateurs du Pentagone envisagent désormais la participation de bombardiers de l'armée de l'Air, ainsi que des cinq destroyers lance-missiles américains qui patrouillent actuellement en Méditerranée orientale, pour lancer des missiles de croisière et des missiles air-sol, en restant hors de portée de la défense aérienne syrienne, selon le rapport.

 

Le porte-avions Nimitz avec son escorte -- un croiseur et trois destroyers positionnés en mer Rouge -- peut également tirer des missiles de croisière sur la Syrie.

 

Il y aura plusieurs salves et une évaluation après chaque raid, mais le tout limité à 72 heures et une indication claire lorsque nous aurons terminé, a déclaré au journal un officier au courant des plans militaires.

 

La frappe n'aura pas d'impact stratégique sur la situation actuelle dans la guerre, que les Syriens ont bien en mains, mais les combats pourraient durer encore deux ans de plus, a déclaré un autre officier américain au Los Angeles Times.

 

Ce changement de plans intervient au moment où le président Barack Obama continue de plaider en faveur d'une intervention en Syrie, après les attaques à l'arme chimique du 21 août, qui ont fait plusieurs centaines de morts.

 

Tentant de rassurer les élus et ses compatriotes, Barack Obama a promis dans son allocution hebdomadaire de samedi qu'il ne s'agirait pas d'un autre Irak ou d'un autre Afghanistan, répétant que les Etats-Unis n'enverraient pas de soldats au sol.

 

Obama doit enregistrer lundi des interviews avec les trois grands réseaux de télévision et les chaînes PBS, CNN et Fox News.

 

Diffusée dans la soirée (heure locale), l'interview précédera le message à la nation d'Obama mardi, avant le vote du Congrès.

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22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 11:40
La Russie préoccupée par les activités biologiques du Pentagone à sa frontière

MOSCOU, 19 juillet - RIA Novosti

 

Moscou est préoccupé par les activités militaires biologiques que les Etats-Unis mènent près de la frontière russe, a déclaré vendredi le ministère russe des Affaires étrangères.

 

"Nous sommes sérieusement préoccupés par les activités biologiques lancées par le ministère américain de la Défense à proximité des frontières russes", a indiqué le ministère commentant un rapport du Département d'Etat américain sur le respect des accords en matière de contrôle des armements, de non-prolifération et de désarmement pour 2012.

 

Les auteurs du rapport américain "expriment de nouveau des doutes quant au respect par la Russie de la Convention d'interdiction des armes biologiques et à toxines, sans fournir aucune preuve, comme toujours. Or, on aurait pu lever la préoccupation américaine depuis longtemps, si les Etats-Unis n'avaient pas bloqué la création d'un mécanisme de vérification dans le cadre de ladite Convention. Ce mécanisme permettrait également de clarifier de nombreuses questions concernant les Etats-Unis. Plusieurs organisations américaines participent à des activités biologiques d'envergure. Les résultats de ces activités peuvent servir à accomplir des missions interdites par l'article I de la Convention", a ajouté le ministère.

 

"Qui plus est, aucun document n'atteste que tous les sites américains ou contrôlés par les Etats-Unis, qui participaient à des programmes biologiques militaires, ont été démantelés ou reconvertis, ce qui est requis par l'article II de la Convention", a conclu le ministère.

 

Ouverte à la signature en avril 1972 à Moscou, la Convention sur l'interdiction des armes biologiques est en vigueur depuis le 26 mars 1975. Les pourparlers sur la création d'un mécanisme de contrôle dans le cadre de la Convention ont commencé en 1995, mais en 2001, les Etats-Unis ont refusé de continuer l'élaboration du protocole en bloquant ainsi un travail de six ans.

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19 juillet 2013 5 19 /07 /juillet /2013 09:20
Le Pentagone prêt à recruter une cyber-section de 4 000 personnes

2013-07-19 xinhua

 

Le département américain de la Défense est prêt à mettre en place une cyber-section d'environ 4 000 personnes, chargée des opérations d'offense et de défense informatiques, a déclaré jeudi le secrétaire d'Etat américain adjoint à la Défense Ashton Carter.

 

M. Carter a annoncé cette nouvelle à l'occasion du Forum sur la sécurité d'Aspen (Colorado), en déclarant: "Je veux commencer rapidement." Malgré la contrainte budgétaire, il a indiqué que le Pentagone était prêt à dépenser tout l'argent tant qu'il est dépensé à bon escient pour développer les techniques liées à ce genre de missions.

 

Selon M. Carter, ce seront les premières unités de ce type dans l'armée américaine et les groupes seront sous le commandement de Keith Alexander, chef de l'Agence nationale de sécurité américaine (NSA) et du cyber-commandement américain.

 

"Les équipes sont nouvelles et elles s'ajouteront à la main-d'oeuvre de la NSA", a déclaré M. Carter, ajoutant que les équipes seront constituées de membres des services militaires, mais suivront le modèle des opérations spéciales.

 

Selon M. Alexander, l'armée a pour objectif de former 40 cyber-équipes, dont 27 pour la défense et 13 pour la création de cyber-armes.

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9 juillet 2013 2 09 /07 /juillet /2013 11:20
Près de 800.000 fonctionnaires du Pentagone en congés forcés et sans solde

8 Juillet 2013 Par Laura Damase - franceinfo.fr

 

En mai dernier, le secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel avait annoncé la fermeture du Pentagone plusieurs journées cet été. Ce lundi et tous les lundis jusqu'à fin septembre, les 800.000 fonctionnaires du ministère de la Défense vont donc être placés au chômage forcé. La cause : la réduction des dépenses publiques et le contrôle de la dette du pays.

 

Le Pentagone fermé pour cause... d'économies budgétaire. Le 24 mai dernier, la fermeture totale de certains services de la Défense des Etats-Unis avait été imposée à quasiment tous les 800.000 fonctionnaires du département. Rebelotte ce lundi. Et le phénomène se reproduira même pour tous les lundis de l'été. Une décision prise à regret par Chuck Hagel, secrétaire à la Défense, afin de répondre aux objectifs de réduction des dépenses publiques et au contrôle de la dette.

 

Lutte anti-austérité

 

A partir du 8 juillet et jusqu'à fin septembre, les fonctionnaires de l'Etat fédéral se verront également refuser l'accès à leur lieu de travail, chaque lundi. Placés en congés forcés et sans solde, les fonctionnaires fédéraux sont victimes des coupes budgétaires, en vigueur depuis le mois de mars aux Etats-Unis, selon la Maison-Blanche. Trois mois d'été au cours desquels les services de la défense américaine tourneront au ralenti. Economie prévue : 5 milliards de dollars. Ce qui représente 10% des 46 milliards de dollars de coupe budgétaires imposées par l'opposition républicaine.

 

Une décision injuste

 

Gardiens, cuisiniers, professeurs, personnels, sous-traitants... En tout, 5 % des fonctionnaires du Pentagone sont touchés par ce chômage temporaire, soit près de 800.000 civils, dans la capitale Washington et à travers l'ensemble du pays. Pour les employés, une telle mesure représente 11 jours de travail en moins, environ une baisse 20% de leurs salaires.

 

Bill Dougan, président d'un grand syndicat de fonctionnaires fédéraux, s'indigne contre ces décisions autoritaires. Témoignant au micro de France Info, un père de jeune soldat a jugé cette décision d'autant plus injuste qu'elle ne concerne que les fonctionnaires civils. Or, selon lui, comparant implicitement avec les soldats, "les civils ne sont pas les mieux payés", alors que "leur travail est indispensable".

 

Seuls épargnés : les contrôleurs aériens. Lors d'une réunion au mois de mai, les élus du Congrès avait voté une mesure évitant des fermetures impopulaires de tours de contrôle.

 

Incontestable ?

 

Toutefois, la pétition contre la mesure de chômage technique a recueilli moins de 20.000 signatures . Pas de mobilisation nationale donc.

 

Certains gardiens des bases navales, directement touchés par la mesure, expliquent cette acceptation par la réalité du marché de l'emploi. Pour eux, cette décision "arrive au pire moment" car "il n'y a pas beaucoup de travail dans le pays". Exemple au Pentagone : aucune embauche depuis janvier dernier, 46.000 contrats temporaires n'ont pas été renouvelés.

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31 mai 2013 5 31 /05 /mai /2013 22:20
photo USAF

photo USAF

31/05/2013 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Mieux «domestiqués», les drones devraient changer de «maîtres», leur responsabilité opérationnelle passant de la CIA au Pentagone au cours des prochaines années, mais ils deviendront vraisemblablement à l’avenir l’outil de prédilection d’une Amérique qui ne veut plus des guerres «conventionnelles».

 

Dans son discours à la l’Université nationale de la Défense, la semaine dernière, le président Barack Obama, tout en défendant l’usage des drones dans la guerre au terrorisme, a insisté sur la sur la nécessité d’une plus grande transparence en la matière.

Cela signifie une plus grande surveillance du Congrès, mais aussi le transfert de la responsabilité opérationnelle des drones de la CIA au ministère américain de la Défense.

Le Pentagone, objet d’une plus grande surveillance et supervision du Congrès que la CIA, soumise plus directement à l’autorité du président américain, prendrait alors la relève de l’agence de renseignement et serait à son tour appelé à «s’engager dans l’usage de la force en dehors des zones de guerre», dans des endroits comme la Somalie ou peut-être le Mali ou le Pakistan.

Il y a toutefois loin de la coupe aux lèvres et aucun échéancier n’a encore été établi quant au transfert des opérations de drones au ministère de la Défense.

Mais on peut d’ores et déjà envisager plusieurs scénarios en cas de transfert.

Le personnel de la CIA aujourd’hui responsable de certaines opérations de drones pourrait dès maintenant être détaché et affecté au Pentagone ou certaines responsabilités pourraient être partagées entre les deux organismes.

Le transfert pourrait aussi se faire très progressivement.

Ce qui est certain, toutefois, c’est que l’administration américaine n’abandonnera pas le programme de drones.

 

L’Amérique veut éviter les guerres conventionnelles

Malgré les aspects controversés du programme, il est considéré comme «tactiquement» efficace. Et c’est une capacité que l’administration veut maintenir même si elle sait qu’elle doit éviter d’en abuser.

En outre, pour le président américain, l’utilisation de drones est de loin préférable, parce que moins dommageable, aux opérations dites «conventionnelles».

Dans son discours du 23 mai à l’Université nationale de la Défense, il a fait valoir que les États-Unis doivent agir avec efficacité, rappelant que l’Amérique est en guerre contre des terroristes qui, eux, n’hésiteront pas à faire autant de morts qu’ils le peuvent si on ne les empêche pas.

Débarrassé de la responsabilité opérationnelle, la CIA pourra quant à elle se concentrer davantage sur ses véritables missions et le directeur de la CIA, John Brennan soutient activement cette idée alors qu’il comme il tente de ramener l’agence à son rôle traditionnel de cueillette et d’analyse de renseignements.

 

Le nombre d’opérations diminuerait sous la responsabilité des militaires

En revanche, et c’est peut-être l’effet recherché, le transfert de la responsabilité opérationnelle des drones de la CIA au Pentagone pourrait diminuer le nombre d’opérations parce que l’armée n’a pas la souplesse opérationnelle de la CIA.

Pour James Andrew Lewis, directeur et chercheur principal du programme «Technologie» au Center for Strategic and International Studies (CSIS), un groupe d’étude et de réflexion américain basé à Washington, «Il [le drone] passera d’un outil utilisé de façon routinière à quelque chose qui est relativement exceptionnel» et qui appartiendra dorénavant plus au domaine militaire en général qu’à la lutte au terrorisme tout azimut.

De plus en plus de missions sont effectuées par les militaires, ajoute Lewis, pour qui la transition devrait être plus apparente au fil des ans et se faire en douceur, en partie grâce aux travail de Bob Gates, ancien secrétaire à la Défense et aussi ancien directeur de la CIA, qui a facilité un rapprochement entre le milieu américain du renseignement et les militaires.

Quoi qu’il en soit, les drones ne disparaîtront pas demain, l’Amérique refusant d’abandonner ce moyen de combattre le terrorisme sans être perpétuellement obligée d’être sur un pied de guerre et, surtout, sans être entraînée dans un autre conflit après 13 ans de sacrifices en Irak et en Afghanistan.


L’Évolution du champ de bataille («The Evolution of the Battlefied») (Vidéo: CSIS/20 mai)

À lire aussi:

Les drones: préférables aux opérations conventionnelles et aux guerres, déclare Obama >>

Halte aux machines avec le pouvoir de décider qui doit mourir et qui reste en vie, dit l’ONU! >>

Le drone du futur capable de prendre ses propres décisions est (presque) arrivé >>

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12 octobre 2012 5 12 /10 /octobre /2012 16:30

pentagon source defenseWeb

 

11 octobre 2012. par Jacques N. Godbout – 45enord.ca

 

Si les hommes et les femmes politiques des États-Unis ne parviennent toujours pas à s’entendre d’ici le 2 janvier 2013 sur une façon de réduire le déficit, le couperet tombera et s’enclenchera alors un processus de ponctions budgétaires automatiques qui affecteront tant le budget de la Défense que les programmes sociaux américains et ne manqueront pas d’avoir des répercussions au Canada, comme chez tous les alliés des États-Unis.

 

On se rappelle qu’en 2011, devant l’impossibilité pour les républicains et les démocrates de s’entendre sur la réduction du déficit, une loi sur le contrôle budgétaire avait créé un « Super-comité » pour traiter de la réforme fiscale.

 

Ce « Budget Control Act » tient aussi lieu de budget. Cette loi définit en effet des plafonds discrétionnaires pendant 10 ans, au lieu de la seule année normalement située dans une résolution sur le budget et elle fournit des mécanismes d’application, y compris les ponctions budgétaires tant redoutées.

 

À défaut d’une entente, s’enclenchera donc bientôt ce processus de qui réduira le financement du Pentagone de 54,7 milliards de dollars de coupes additionnellespour l’exercice 2013, avec pour conséquences la réduction de la disponibilité opérationnelle des unités non déployées, un retard dans les investissements dans de nouveaux équipements et l’affaiblissement des programmes de recherche.

 

Voici quelles pourraient être les ponctions les plus importantes en matière de défense selon l’« Office of management and budget » de la Maison Blanche.

 

    15,3 milliards de dollars US proviendraient de coupes dans les programmes d’achat du Pentagone

    7,48 milliards de dollars proviendraient des programmes de recherche et de développement.

    Un montant supplémentaire de 26,4 milliards proviendrait de l’ensemble des opérations du Pentagone et des comptes d’entretien qui financent les opérations quotidiennes de l’armée américaine, indique le rapport.

 

Selon ce rapport, un tableau les réductions affecteraient différentes parties du budget de la Défense américaine.

 

    2,24 milliards de dollars des comptes de la Marine pour l’achat des avions, notamment les fonds utilisés pour financer le début de la production des avions de chasse F-35 de Lockheed Martin Corp et les achats supplémentaires d’avions à rotors basculants V-22 construits par Boeing Co et la division Textron Inc de Bell Helicopter.

    2,14 milliards de dollars des comptes de la construction navale de la marine utilisés pour financer les travaux sur un nouveau porte-avions en cours de construction par Huntington Ingalls Industries, ainsi que les fonds pour les sous-marins nucléaires et les destroyers, également construits par Huntington Ingalls et General Dynamics Corp

     843 millions de dollars d’achat d’avions pour l’Armée, des coupes qui pourraient frapper quelques gros hélicoptères de 2 fournisseurs, Boeing et Sikorsky Aircraft, filiale de United Technologies Corp

    1,25 milliard de dollars provenant d’autres comptes d’approvisionnement de l’armée

    2,01 milliards de dollars de coupes sur les achats d’avions par la US Air Force, dont une grande partie devait être utilisée pour l’achat des F-35

    2,23 milliards de dollars de ponctions sur l’argent que l’Air force devait dépenser sur les programmes d’armement classés

 

Parmi les ponctions qui affecteraient les opérations, il y aurait, notamment:

 

    3,27 milliards de dollars proviendraient du programme de santé du Pentagone

    4.29 milliards de dollars de coupes proviendraient des opérations de la Marine et de ses comptes d’entretien

    6,87 milliards de dollars des comptes d’opérations de l’armée

    4,27 milliards de dollars des comptes d’opérations de la Force aérienne

 

et, finalement,

 

    1,33 milliard de dollars de fonds du Pentagone pour aider l’Afghanistan à développer ses propres forces de sécurité.

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5 janvier 2012 4 05 /01 /janvier /2012 08:40
Barack Obama prendra la parole jeudi au Pentagone

5 janvier 2012 Guysen International News

 

Barack Obama assistera jeudi au Pentagone à la présentation du programme pour une défense "plus réaliste", qui prévoit notamment un réduction des effectifs terrestres du fait des restrictions budgétaires, a-t-on appris de sources officielles.

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