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7 octobre 2015 3 07 /10 /octobre /2015 12:40
Ukraine: Porochenko salue une véritable trêve dans l'Est mais la guerre n'est pas finie

 

07 octobre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Kiev - Le président ukrainien Petro Porochenko a salué mercredi une véritable trêve qui s'est installée dans l'Est séparatiste prorusse en proie à un conflit depuis 18 mois tout en soulignant que la guerre n'était pas finie.

 

Nous assistons à une accalmie totale en cette première semaine d'octobre. Pas un seul coup de feu (...) Ce n'est plus un cessez-le-feu c'est une véritable trêve, a déclaré le président lors d'un discours à l'Institut militaire de Kiev.

 

Il a toutefois souligné que la guerre n'était pas finie pour autant.

 

La guerre sera finie quand sera libérée des mains de l'ennemi, de l'occupant, chaque parcelle de terre ukrainienne, a-t-il poursuivi.

 

Le conflit dans l'Est séparatiste prorusse a fait plus de 8.000 morts depuis avril 2014.

 

Kiev et les Occidentaux accusent la Russie de soutenir militairement les rebelles de l'Est et d'y avoir déployé des troupes régulières, ce que Moscou dément.

 

Ce conflit avait éclaté un mois après l'annexion par la Russie de la péninsule ukrainienne de Crimée après trois semaines d'occupation par les troupes russes suivie d'un référendum controversé qui n'a pas été reconnu par la communauté internationale.

 

Alors que le cessez-le-feu est largement respectée depuis septembre, Kiev et les rebelles sont convenus la semaine dernière de retirer leurs chars et pièces d'artillerie de calibre inférieur à 100 mm de la ligne du front.

 

Ce processus est pratiquement achevé dans l'une des deux républiques rebelles, celle de Lougansk, ont annoncé mercredi l'armée ukrainienne et les rebelles.

 

Le retrait dans la république autoproclamée de Donetsk doit débuter le 18 octobre.

 

Autre signe positif en vue d'un règlement pacifique, les séparatistes ont annoncé mardi, conformément à la demande des Européens, le report à 2016 de leurs élections locales, une concession saluée par Kiev, les Européens et le Kremlin.

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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 18:40
Ukraine: Kiev confirme le retrait de la majeure partie des armes lourdes dans l’Est

 

10 mars 2015 45eNord.ca (AFP)

 

Le président ukrainien Petro Porochenko a confirmé le retrait de la majeure partie des armes lourdes dans la zone de conflit dans l’est de l’Ukraine, y compris du côté des séparatistes prorusses, alors que Londres accusait mardi la Russie de « saper » la sécurité en Europe de l’est.

 

« La partie ukrainienne a retiré la majorité de ses systèmes de lance-roquettes multiples et de son artillerie lourde » conformément aux accords de paix Minsk 2, a déclaré le président Porochenko dans une interview à la télévision publique ukrainienne diffusée tard dans la nuit de lundi à mardi.

« Nous constatons que les rebelles soutenus par la Russie ont également retiré une partie considérable » de leurs armes lourdes, a poursuivi le chef de l’État.

Kiev et les Occidentaux accusent Moscou d’armer les séparatistes et d’envoyer ses troupes en Ukraine, ce que la Russie nie farouchement malgré les nombreux témoignages de soldats russes publiés par des médias.

Le chef de la diplomatie britannique Philip Hammond devait réitérer ces accusations tout en accusant le président russe Vladimir Poutine de « saper » la sécurité des nations d’Europe orientale, dans un discours attendu dans la journée et dont des extraits ont été publiés à l’avance.

« Nous sommes à présent confrontés à un dirigeant russe enclin non à se joindre au système international fondé sur des règles, qui préservent la paix entre les nations, mais à le saper », devrait déclarer M. Hammond selon le texte de ce discours.

« Les actions du président Poutine – l’annexion illégale de la Crimée (en mars 2014, ndlr) et actuellement l’utilisation de troupes russes pour déstabiliser l’est de l’Ukraine – sapent fondamentalement la sécurité des nations souveraines de l’est de l’Europe », affirme M. Hammond.

 

3.000 soldats américains aux pays Baltes

Le discours virulent du chef de la diplomatie britannique contre la Russie intervient alors que l’Otan prépare d’importantes manoeuvres en Lettonie, Lituanie et Estonie.

Le Pentagone a ainsi annoncé lundi que les États-Unis avaient commencé à déployer 3.000 soldats et des équipements pour trois mois dans les trois pays baltes.

Ce déploiement s’inscrit dans le cadre de l’opération « Atlantic Resolve » lancée par les Etats-Unis dans le cadre de l’Otan pour rassurer les pays membres et alliés de l’Alliance face à la Russie.

En Ukraine, le président Porochenko a fait état d’un respect global de la trêve, en vigueur depuis le 15 février, malgré des hostilités sporadiques.

« Le long des 485 kilomètres de la ligne de front, il n’y a plus de tirs d’artillerie, sauf au niveau de quelques localités. En revanche, des armes à feu et des lance-grenades sont utilisés » plus fréquemment, a fait valoir le chef de l’Etat dans son interview.

Malgré ces signes de stabilisation, la tension demeure vive dans plusieurs points chauds de la zone de conflit, qui a fait plus de 6.000 morts en onze mois.

Selon M. Porochenko, 64 soldats ukrainiens ont été tués dans l’Est depuis le 15 février, malgré le cessez-le-feu.

Mardi, le porte-parole militaire ukrainien Andriï Lyssenko a affirmé que neuf soldats avaient été blessés au cours des dernières 24 heures.

L’armée ukrainienne a accusé les rebelles d’avoir effectué dans la nuit des tirs à l’artillerie lourde sur leurs positions dans plusieurs villages situés à proximité du fief séparatiste de Donetsk.

Dans le village de Chirokiné, à une dizaine de kilomètres du port de Marioupol, dernière grande ville de l’Est rebelle encore contrôlée par Kiev, des combats aux chars ont eu lieu lundi, selon l’armée ukrainienne.

La prise de Marioupol, que les séparatistes ont à maintes reprises désigné comme leur prochaine cible, serait une étape clé dans la création d’un pont terrestre entre la Russie et la péninsule ukrainienne de Crimée, annexée il y a un an par Moscou, mais très dépendante de l’Ukraine pour ses besoins en eau et en électricité.

« Ces actes agressifs (…) témoignent une nouvelle fois de la volonté des terroristes de poursuivre les hostilités et de ne pas permettre un règlement » du conflit dans l’est, a souligné l’armée ukrainienne dans un communiqué.

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22 janvier 2015 4 22 /01 /janvier /2015 08:40
L'armée russe aurait envahi l'Est de l'Ukraine

 

21 janvier 2015 par JDD

 

Plus de 9.000 soldats russes seraient déployés dans l'Est de l'Ukraine, a annoncé mercredi le président ukrainien Petro Porochenko, en visite en Suisse.

 

Les combats s'intensifient dans l'Est de l'Ukraine. A tel point que le président du pays, en déplacement au Forum économique mondial à Davos (Suisse), a dû convoqué un point presse dans l'urgence mercredi. Plus de 9.000 soldats russes sont déployés dans les régions séparatistes, a accusé le chef d'Etat Petro Porochenko, qui a également évoqué "plus de 500 tanks, pièces d'artillerie lourde et véhicules de transport de troupes".

"Je promets qu'il y aura une situation claire et stable en Ukraine si la Russie applique ce point (des accords de paix de Minsk signés en septembre, Ndlr) : la fermeture de la frontière (russo-ukrainienne) et le retrait des troupes étrangères de mon territoire", a-t-il énoncé avant d'insister : "La solution (au conflit) est très simple : arrêter de fournir des armes, arrêter de fournir des munitions, retirer les troupes et fermer la frontière. C'est un plan de paix très simple.

 

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18 novembre 2014 2 18 /11 /novembre /2014 08:40
La Moldavie, prochaine source de tensions avec les Russes

Le président ukrainien Petro Porochenko en visite en Slovaquie les 15 et 16 novembre 2014 (Archives/ service de presse de la présidence ukrainienne)

 

17 novembre 2014 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Le président ukrainien Petro Porochenko, qui compte bien soutenir les aspirations à l’intégration européenne moldaves, annonce aujourd’hui qu’il se rendra dans ce pays le 20 novembre en compagnie de son homologue polonais.

 

Après avoir déclaré que son pays était «préparé à un scénario de guerre totale», bien qu’il préférait une solution pacifique, Porochenko s’apprête à soutenir les aspirations de la Moldavie dont les problèmes, à bien des égards, ont de nombreux points communs avec ceux de l’Ukraine.

Le Président Porochenko a eu une réunion avec son homologue polonais Bronislaw Komorowski à Bratislava où les deux chefs d’État ont annoncé une visite commune en Moldavie, aux prises comme l’Ukraine avec des sécessionnistes pro-russes et où se tiendront des législatives le 30 novembre..

Les deux présidents ont aussi coordonné lors de cette rencontre leur position à la veille de la réunion du Conseil de l’Europe au niveau des ministres des Affaires étrangères qui se tiendra à Bruxelles le 17 novembre.

L’Ukraine a demandé lundi à l’Union européenne d’envoyer un message clair de fermeté à la Russie, assorti d’une menace de nouvelles sanctions si nécessaire.

À Bratislava, l’Ukraine et la Pologne ont convenu de plusieurs mesures communes coordonnées jusqu’à la fin de l’année, explique la présidence ukrainienne, en particulier une visite conjointe de Petro Porochenko et Bronislaw Komorowski en Moldavie le 20 novembre

«Nous prévoyons de soutenir les aspirations de l’intégration européenne de la Moldavie», a déclaré le président ukrainien.

«Le sort de Moldavie est important pour nous», a-t-il noté, ajoutant que ce pays devrait devenir un exemple positif en matière de réformes et de processus d’intégration européenne.

Comme l’Ukraine avec le Donbass, ou la Georgie où deux républiques séparatistes ont reçu l’appui militaire de Moscou en 2008, la Moldavie, située en Europe orientale entre la Roumanie et l’Ukraine, est aux prises avec les problèmes que lui pose une région sécessionniste soutenue par Moscou, la Transniestrie.

La Transniestrie, la partie orientale de la Moldavie, pays à majorité roumanophone, est dominée par des minorités russe et ukrainienne.

Cette région de l’est de la Moldavie a fait fait sécession avec le soutien de Moscou à l’issue d’une guerre en 1992, un an après la chute de l’URSS, bien que son indépendance n’a été reconnue par aucun pays.

La Russie maintient depuis des soldats dans la région contre la volonté du gouvernement moldave et malgré l’engagement pris en 1999 de les retirer.

Le commandant suprême des forces alliées en Europe (Saceur), le général Philip Breedlove, s’était d’ailleurs inquiété en mars dernier de la présence massive de troupes russes à la frontière de l’Ukraine, qui pourrait déboucher selon lui sur une intervention de Moscou en Transnistrie, la région séparatiste de Moldavie à majorité russophone.

Pour sa part, le Canada, ‘spécialiste’ des élections problématiques au nez et à la barbe des Russes, après avoir fourni le plus fort contingent d’observateurs lors des élections législatives en Ukraine en octobre, appuiera aussi la tenue des élections en Moldavie en envoyant jusqu’à 20 observateurs électoraux pour suivre le déroulement du scrutin dans ce pays le 30 novembre et en faire état.

 

Le bal des expulsions

Au même moment, la Russie a annoncé ce lundi 17 novembre l’expulsion pour espionnage de diplomates polonais et d’une collaboratrice de l’ambassade d’Allemagne en représailles à celles de diplomates russes de Varsovie et de Bonn.

Pologne, Allemagne, mais aussi Lettonie: les annonces d’expulsions symétriques de diplomates ou d’employés d’ambassades à Moscou, Varsovie, Riga ou Bonn, se multiplient en pleine crise diplomatique entre la Russie et les Occidentaux engagés dans un bras de fer concernant la crise ukrainienne.

Ces annonces rappellent les pratiques de la Guerre froide lors de la confrontation entre l’Ouest et le bloc socialiste mené par l’URSS.

La Russie et l’Occident traversent leur pire crise depuis la fin de la Guerre froide en raison du conflit en Ukraine.

La montée des tensions avec la Russie inquiète particulièrement les pays de l’ex-bloc socialiste entrés ces dix dernières années dans l’Union européenne et l’OTAN.

 

Kiev réclame en vain un durcissement des sanctions

Pendant ce temps à Bruxelles, l’Ukraine réclamait à Bruxelles un durcissement des sanctions qu’elle n’a pas obtenu.

Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Pavlo Klimkine, a rencontré la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, avant de s’adresser au Parlement européen.

«Il est temps de formuler un message clair envers Moscou disant que toute nouvelle déstabilisation en Ukraine déclenchera des mesures supplémentaires de l’UE», a déclaré à la presse le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Pavlo Klimkine, alors que ses homologues européens devaient décider de nouvelles sanctions en relation avec le conflit dans l’est de l’Ukraine.

M. Klimkine a ajouté que son pays espérait participer à une rencontre de haut niveau avec la Russie cette semaine pour faire revivre le cessez-le-feu conclu à Minsk en septembre.

«Nous avons besoin de ce message très clair qui identifiera les prochaines étapes (…) il faudrait que cela soit un paquet de sanctions robuste qui exercera de la pression sur tous ceux qui veulent déstabiliser la situation sur le terrain», a plaidé M. Klimkine, reprochant à l’UE de n’avoir jamais eu de politique cohérente sur la Russie.

«Il est maintenant temps d’en trouver une», a lancé le chef de la diplomatie ukrainienne, ajoutant que l’UE devrait aussi soutenir les réformes en Ukraine pour que cela soit un vrai succès».

 

L’U.E. se contentera d’élargir sa liste de personnes sanctionnées

L’Europe a décidé quant à elle  d’élargir la liste des personnes sanctionnées pour leur implication dans le conflit en Ukraine, mais ne durcira toutefois pas ses sanctions économiques.

Les ministres européens des Affaires étrangères, réunis à Bruxelles, ont demandé au service diplomatique de l’UE de «proposer de nouvelles inscriptions sur la liste, en visant des séparatistes».

Une décision doit être prise «d’ici la fin du mois», a indiqué une source européenne. La nouvelle liste ne devrait donc pas comprendre des responsables russes.

Jusqu’ici,  119 personnes, des séparatistes mais aussi des Russes -politiques, oligarques et proches de Vladimir Poutine-, sont visées par un gel de leurs avoirs et une interdiction de visa pour l’UE.

En outre, l’Europe s’en tient  aux sanctions individuelles et n’envisage pas à ce stade de durcir ses sanctions économiques.

«Les sanctions ne sont pas un objectif en soi. Elles peuvent être un instrument si elles viennent avec d’autres» solutions, a expliqué la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini. «Il faut maintenir la pression, mais aussi parler» avec M. Poutine, «aussi difficile que cela soit», a quant à lui fait valoir  le ministre néerlandais des Affaires étrangères, Bert Koenders.

Après le «Je te serre la main, mais c’est bien parce que j’y suis obligé» peu protocolaire de Stephen Harper à Brisbane, il semble que les Européens, eux, ne soient pas tous prêts à s’enfermer dans une logique de guerre.

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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 11:40
Le Parlement ukrainien approuve le nouveau ministre de la Défense

 

2014-10-14 xinhua

 

Le Parlement ukrainien a approuvé mardi la désignation du commandant de la Garde nationale Stepan Poltorak comme nouveau ministre de la Défense.

 

Cette désignation a été soutenue par 245 députés de l'assemblée qui compte 450 membres au total, après sa nomination par le président ukrainien Petro Porochenko.

 

Dans un discours prononcé devant les députés, M. Poltorak a fait savoir que la priorité de son travail est d'apporter la paix à l'Ukraine après plusieurs mois de troubles.

 

"L'Ukraine a besoin de paix et seules des forces armées modernes et mobiles, bien formées et bien équipées peuvent la garantir. Je le comprends parfaitement et je sais ce qu'il faut faire", a affirmé M. Poltorak.

 

M. Poltorak, un général âgé de 49 ans, docteur en sciences pédagogiques et professeur adjoint, a été le chef des Forces internes de l'Ukraine entre février et mars 2014.

 

Le 19 mars, il a pris en charge la Garde nationale, une force militaire formée de combattants pro-gouvernement bénévoles, qui luttent contre les insurgés séparatistes dans l'est de l'Ukraine.

 

M. Porochenko a accepté dimanche la démission de l'ancien ministre de la Défense, Valéri Gueleteï, qui avait fait l'objet de condamnations pour l'inefficacité de la gestion de l'opération militaire du gouvernement dans l'est du pays.

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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 11:40
Stepan Poltorak - photo city.kharkov.ua

Stepan Poltorak - photo city.kharkov.ua

 

13 octobre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Kiev - Le président ukrainien Petro Porochenko a nommé lundi Stepan Poltorak, chef de la Garde nationale composée de volontaires engagés aux côtés de l'armée dans l'Est séparatiste prorusse, au poste du ministre de la Défense, a annoncé la présidence.

 

Le président a soumis au Parlement la candidature du général Stepan Poltorak, 49 ans, pour remplacer Valéri Gueleteï limogé la veille, a annoncé le site officiel de la présidence. Le vote des députés pour approuver cette candidature devrait avoir lieu mardi.

 

La Garde nationale est une formation créée en mars sur la base des troupes du ministère de l'Intérieur pour y intégrer les unités d'autodéfense du Maïdan, haut lieu de la contestation proeuropéenne dans le centre de Kiev qui a renversé en février le régime du président prorusse Viktot Ianoukovitch.

 

Les soldats de la Garde nationale se sont illustrés lors de combats dans l'Est séparatiste prorusse où Kiev mène depuis la mi-avril une opération militaire.

 

Le président Porochenko a souligné que Poltorak était respecté au sein de l'armée par les généraux et simples soldats.

 

J'apprécie votre professionalisme et patriotisme, votre honnêteté et vos efforts pour créer à partir de zéro la Garde nationale connue par la discipline et l'esprit de combat, a souligné M. Porochenko en recevant M. Poltorak.

 

Une armée forte est une garantie de la paix et je ferai tout mon possible pour que l'armée devienne puissante, rapide, efficace, bien entraînée et bien équipée, a de son côté déclaré Stepan Poltorak.

 

Avant de prendre la tête de la Garde nationale, Stepan Poltorak dirigeait les forces du ministère de l'Intérieur.

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13 octobre 2014 1 13 /10 /octobre /2014 07:40
Ukraine: retrait de 17 000 soldats à la frontière russe

 

13-10-2014 Sébastien Gobert correspondant à Lougansk - RFI

 

Les autorités russes ont annoncé dimanche 12 octobre le retrait d'environ 17 000 soldats de la zone frontière avec l'Ukraine, où ils conduisaient des manœuvres d'été. Cela pourrait marquer la confirmation d'une détente. Mais sur place, les tensions restent réelles.

 

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11 août 2014 1 11 /08 /août /2014 22:40
Ukraine: Porochenko évoque avec Obama la participation russe à une mission humanitaire

 

11 août 2014 Romandie.com (AFP)

 

Kiev - Le président ukrainien Petro Porochenko a évoqué lundi la participation de la Russie à une mission internationale dans l'est de l'Ukraine sous l'égide de la Croix-Rouge, dans un entretien téléphonique avec Barack Obama.

 

Le président américain a soutenu l'initiative du président ukrainien concernant une mission internationale pour Lougansk sous l'égide du comité international de la Croix-Rouge avec la participation de l'UE, de la Russie, de l'Allemagne et d'autres partenaires, a déclaré la présidence ukrainienne dans un communiqué.

 

Barack Obama a confirmé l'intention des États-Unis de prendre une part active dans une mission humanitaire internationale, selon la même source.

 

Selon la Maison Blanche, M. Obama a noté la caractère urgent de cette mission humanitaire. Il a par ailleurs encouragé son homologue ukrainien à continuer à faire preuve de retenue et de prudence dans les opérations militaires afin d'éviter les victimes civiles.

 

Les deux dirigeants ont également souligné, comme l'avait fait M. Obama samedi lors d'un appel avec la chancelière allemande Angela Merkel, que toute intervention russe en Ukraine sans l'autorisation expresse et formelle du gouvernement ukrainien serait inacceptable.

 

Lougansk est l'une des capitales régionales et places-fortes des insurgés où les autorités dénoncent un blocus et une situation critique depuis neuf jours, alors que la ville n'a plus d'électricité, d'eau courante ou de réseau téléphonique, et que l'essence et les réserves de nourriture s'épuisent rapidement.

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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 14:40
Trente soldats tués par des missiles Grad dans l'est de l'Ukraine

 

11.07.2014 Romandie.com (ats)

 

Des séparatistes prorusses ont tué vendredi au moins trente soldats et gardes-frontière, a annoncé un conseiller du ministre ukrainien de l'Intérieur. Cette attaque meurtrière avec des missiles Grad a visé un poste-frontière dans l'est de l'Ukraine. Petro Porochenko s'est dit cependant prêt à un "cessez-le-feu bilatéral" dans l'est séparatiste.

 

Si le bilan est confirmé, il s'agirait de l'attaque la plus meurtrière menée par les autonomistes contre les forces de sécurité ukrainiennes depuis la fin du cessez-le-feu unilatéral le 30 juin. L'attaque a été lancée vers 05h00 contre le poste-frontière de Zelenopillya dans la région de Louhansk, a précisé une source militaire.

 

"Au moins trente (ont été tués). Il n'est pas exclu que le nombre de victimes augmente", a ajouté Zorian Chkiriak, conseiller du ministre de l'Intérieur Arseni Avakov. "Je pense qu'une réponse ne mettra pas longtemps à venir après cet acte terroriste sanglant", a-t-il dit.

 

Mi-juin, des rebelles avaient abattu dans la région de Louhansk un avion-cargo, tuant 49 membres des services de sécurité ukrainiens.

Entretien Merkel-Porochenko

 

Si les séparatistes prorusses ont rejeté jusqu'ici toutes les offres de négociations d'un cessez-le-feu, Petro Porochenko s'est toutefois dit lui prêt à un "cessez-le-feu bilatéral", dans un entretien téléphonique jeudi soir avec Angela Merkel.

 

"Le président a dit qu'il était nécessaire d'assurer le contrôle sur la frontière afin d'arrêter le transfert d'armes et de combattants depuis la Russie ainsi que la libération de tous les otages et le lancement des négociations inconditionnelles", selon les autorités ukrainiennes.

 

Selon Kiev, Mme Merkel a souligné que les représentants d'une mission de l'OSCE présente dans l'est de l'Ukraine n'avaient "pas accès aux postes-frontières à cause des agissements des combattants".

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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 12:40
Ukraine : combats à l'aéroport de Donetsk

 

11/07/2014 Par Lefigaro.fr (AFP)

 

Des combats à l'artillerie lourde faisaient rage aujourd'hui autour de l'aéroport de Donetsk, chef-lieu de la région séparatiste prorusse dans l'est de l'Ukraine, le président Petro Porochenko laissant entendre que les conditions pour la trêve réclamée par les Européens n'étaient pas réunies.

 

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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 11:40
source National Security and Defence Council of Ukraine

source National Security and Defence Council of Ukraine

 

10 juillet 2014 par Simon Bossé-Pelletier – 45eNord.ca

 

Les habitants de Slaviansk se relèvent péniblement de l’occupation de la ville par les pro-russes et placent leurs espoirs entre les mains du président Petro Porochenko, qui a effectué une visite éclair mercredi.

 

Même si la ville de 100.000 personnes n’a pas encore d’électricité, à l’exception d’une rue, et que l’eau potable est encore distribuée par des fourgons, l’espoir d’un retour à la vie normale est alimenté par les récents succès de l’armée ukrainienne. La visite éclair du président Porochenko mardi soir semble aussi avoir remonté le moral aux habitants.

 

«Hier le président est venu ici, aujourd’hui c’est (le ministre de l’Intérieur Arsen) Avakov. Ils disent qu’il y a un programme d’emploi. L’essentiel est qu’on nous laisse travailler», dit Olexandre qui refuse pourtant comme les autres habitants interrogés par l’AFP de donner son nom de famille, craignant pour sa sécurité.

 

Interrogé, un homme affirme s’être fait voler pour 30.000 $ de marchandise et avoir vu beaucoup de ses amis arrêtés pour avoir dit du mal des pro-russes. «Regardez, il y a toujours des hommes armés, mais personne n’a plus peur d’eux», affirme cet entrepreneur de 40 ans en référence aux représentants des troupes ukrainiennes.

 

L’Europe invite l’Ukraine à la «retenue» à l’approche de ses troupes de Donetsk

 

Le ministre de l’Intérieur Arsen Avakov s’est montré ferme sur la situation: «Nous allons les chasser (les rebelles) jusqu’à ce qu’ils se retrouvent dans l’autre Donetsk» (petite ville russe du même nom proche de la frontière), a-t-il déclaré lors d’une rencontre avec les habitants.

 

Berlin et Paris, par l’entremise d’un entretien téléphonique, ont demandé au président ukrainien de faire preuve de «retenue» au niveau militaire à l’approche des troupes loyalistes des villes de Lougansk et de Donetsk afin de minimiser la perte de vie des civiles.

 

Angela Merkel et François Hollande ont souligné l’importance d’arriver à une solution politique à la crise basée sur un cessez-le-feu bilatéral, la mise au point d’un mécanisme de surveillance de la frontière avec l’OSCE et la libération de tous les otages.

 

Les troupes ukrainiennes ne seraient à présent qu’à une vingtaine de kilomètres de Donetsk.

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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 07:40
Ukraine: Porochenko opte totalement pour la solution militaire

 

8 juillet 2014 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Le président ukrainien Petro Porochenko a promis mardi la libération prochaine des grandes villes de l’est de l’Ukraine contrôlées par les séparatistes prorusses lors d’une visite éclair à Slaviansk, ancien bastion des insurgés, rapporte la presse internationale.

 

En tenue de camouflage, accompagné de plusieurs de ses ministres et de nombreux gardes du corps, Porochenko a fait une brève apparition sur la place centrale de Slaviansk, la place forte séparatiste évacuée samedi par les rebelles face à l’avancée des forces de Kiev, où il a été salué par plusieurs centaines d’habitants venus chercher de l’aide humanitaire

Interrogé pour savoir quand il se rendrait de la même manière à Donetsk et à Lougansk, toujours contrôlées par les séparatistes, il a répondu: « très prochainement, je pense ».

Les forces ukrainiennes resserraient mardi leur étau autour de ces deux capitales régionales, et l’objectif de Kiev est désormais d’obtenir la reddition des insurgés sans pourparlers, comme si leur défaite militaire des pro-russes allait effacer touts les problèmes qui ont mené à l’insurrection.

À Donetsk, un avion a mené des frappes sur une mine désaffectée dans les faubourgs ouest de la ville, non loin d’un lieu de cantonnement de combattants séparatistes prorusses, rapportait de son côté l’AFP.

À Lougansk, un taxi collectif a été touché par un obus en début de journée, faisant deux morts et quatre blessés, ont annoncé pour leur part les autorités locales. L’aéroport de Lougansk, tenu par les forces loyalistes, a été, lui, la cible de tirs de chars.

Le gouvernement ukrainien ne négociera pas avec les rebelles tant qu’ils n’auront pas déposé les armes, a déclaré le ministre de la Défense Valeriï Gueleteï.

Les conditions posées par Kiev constituent un refus implicite des propositions de compromis européennes.

Pendant ce temps, à Moscou, les succès des forces ukrainiennes sur le terrain n’ont pas suscité de réaction vigoureuse, la classe politique apparaissant divisée entre les partisans de la ligne dure et ceux de la solution diplomatique, soucieux de l’impact que d’éventuelles nouvelles sanctions pourraient avoir sur l’économie russe.

Le chef de la diplomatie allemande Frank-Walter Steinmeier a pour sa part appelé lundi Kiev à dialoguer avec les séparatistes pour rechercher un cessez-le-feu. Mais aux yeux de Kiev, un cessez-le-feu inconditionnel, observé tant que les insurgés contrôlent une partie de la frontière avec la Russie, ne ferait que renforcer ces derniers.

Par ailleurs, les gardes-frontières ukrainiens ont rapporté mardi avoir perçu «des signes de préparatifs des séparatistes à mener une guérilla le long de la frontière« et notamment à déclencher des tirs surprise contre les postes-frontières et les forces de «l’opération antiterroriste».

Note inquiétante, le dernier, comme ça, qui avait opté pour la solution militaire au lieu du dialogue et cru qu’il pourrait rapidement venir à bout de groupes d’insurgés, s’appelait…Assad.

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4 juillet 2014 5 04 /07 /juillet /2014 11:40
Le président ukrainien nomme un nouveau ministre de la Défense

 

04-07-2014 par RFI

 

Le président ukrainien Petro Porochenko poursuit la construction de son administration. Il a remercié le ministre de la Défense par intérim, Mikhaïlo Koval, en le nommant chef adjoint du Conseil national de sécurité. Le nouveau ministre de la Défense s’appelle Valeriï Gueleteï. Il est général de la police. Par ailleurs, l’un des principaux responsables de l’offensive contre les séparatistes pro-russes, le général Viktor Moujenko, devient chef d’état-major.

 

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2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 07:40
 Ukraine: relance de l’offensive contre les insurgés pro-russes et première victoire


01.07.2014 45eNord.ca
 

Le président ukrainien, Petro Porochenko, cédant à son armée et à l’opinion publique ukrainienne, a préféré l’offensive militaire aux négociations et a annoncé dans la nuit de lundi à mardi la fin du cessez-le-feu unilatéral d’une semaine et la reprise de l’offensive de l’armée dans l’Est, malgré les pressions russes et européennes.

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Mise à jour au 01/07/2014 à 16h15

Les chefs de la diplomatie allemande, française, russe et ukrainienne se réuniront mercredi de cette semaine à Berlin pour des discussions sur la crise en Ukraine, rapporte l’AFP, disant tenir l’information de source diplomatique française.

Frank-Walter Steinmeier, Laurent Fabius, Serguei Lavrov et Pavlo Klimkine se retrouveront dans l’après-midi pour des pourparlers sur la crise, alors que Kiev a repris ses opérations militaires contre les séparatistes pro-russes dans l’est du pays, et que Moscou l’accuse de torpiller le processus de paix.

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«Après avoir examiné la situation, j’ai décidé, en tant que commandant en chef des forces armées, de ne pas prolonger le régime de cessez-le-feu unilatéral», a déclaré M. Porochenko.

Une «offensive massive d’artillerie et d’aviation» a été déclenchée, a annoncé pour sa part le porte-parole du ministère ukrainien de la Défense Oleksiï Dmytrachkivskiï.

«L’opération antiterroriste» a repris mardi matin, a déclaré de son côté le président du parlement Oleksandr Tourtchinov à l’ouverture de la séance de la chambre unique. «Les forces armées effectuent des frappes contre les bases et les bastions des terroristes», a dit M. Tourtchinov, cité par Interfax.

Et ce mardi 1er juillet, première victoire, les forces gouvernementales ont repris le contrôle du poste-frontière de Dovjanskiï occupé par les insurgés prorusses dans la région de Lougansk (est), a annoncé le président ukrainien Porochenko.

Des sapeurs ont déminé ses environs, enlevant 15 engins explosifs sur les voies d’accès à ces installations et 20 autres sur le territoire du poste lui-même.

À une trentaine de kilomètres de Donetsk, se déroulaient également ce matin des combats impliquant des chars selon des témoins et des journalistes sur place.

Ailleurs sur le terrain, la situation était calme et inchangée.

Plusieurs incidents et violations avaient marqué le cessez-le-feu et les deux parties s’étaient pointées du doigt.Selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères ukrainien diffusé tard lundi soir, 27 soldats ont été tués par les séparatistes pro-russes et 69 autres blessés pendant la trêve.

 

Le contrôle de la frontière

Le contrôle du territoire et, en premier lieu de la frontière, est l’un des objectifs de l’opération ukrainienne qui vise notamment à empêcher l’entrée dans les zones séparatistes d’hommes et de matériels en provenance de Russie.

À l’issue d’entretiens téléphoniques avec ses homologues Angela Merkel, François Hollande et Petro Porochenko lundi 30 juin, le président russe Vladimir Poutine, tout en appelant à une prolongation du cessez-le-feu dans l’est de l’Ukraine, avait pourtant proposé à son homologue ukrainien le déploiement d’observateurs à la frontière pour s’assurer une fois pour toutes que ne passent pas d’hommes armés.

Mais le président Porochenki était soumis à de fortes pressions pour qu’il mette fin aux cessez-le-feu, alors qu’en Ukraine l’opinion publique était favorable à la reprise des opérations militaires contre les «séparatistes», estimant que la suspension des combats permettait à ces derniers de recevoir de nouveaux renforts de Russie.

Dans une adresse solennelle à la nation, Porochenko avait rejeté la responsabilité de la situation sur les rebelles, dénonçant leurs «activités criminelles» qui ont fait échouer son plan de paix, tout en se gardant bien d’évoquer la Russie.

 

Moscou déplore la situation

Le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré que les Occidentaux devaient «cesser d’utiliser l’Ukraine comme monnaie d’échange dans les jeux géopolitiques».

Après son ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, le président russe a déploré à son tour le refus de Kiev de prolonger le cessez-le-feu. «En refusant de prolonger le cessez-le-feu, le président ukrainien Piotr Porochenko s’est porté pleinement responsable de la situation en Ukraine, notamment des conséquences de l’opération militaire», a déclaré mardi le président Vladimir Poutine devant les ambassadeurs russes et les représentants permanents de la Russie auprès des institutions internationales.

«L’Ukraine n’abandonne pas son plan de paix», a toutefois affirmé le président ukrainien lors de l’annonce dans la nuit de lundi à mardi du refus de prolonger le cessez-le-feu. «Notre plan de paix, en tant que stratégie pour l’Ukraine et le Donbass, reste en vigueur. Et nous sommes même prêts à revenir au régime de cessez-le-feu à tout moment. Quand nous verrons que toutes les parties s’attachent à appliquer les points essentiels de ce plan de paix».

 

Sanctions ou pas

Vendredi dernier, à Bruxelles, les chefs d’État de l’UE avaient donné trois jours à la Russie pour engager des actions concrètes visant à faire baisser la tension dans l’est de l’Ukraine.

Par ailleurs, selon des sources européennes, l’UE a décidé de préparer de nouvelles sanctions contre la Russie considérant l’absence de désescalade dans le dossier ukrainien.

Mais ces sanctions, si elles étaient adoptées, demeureraient ciblées, selon l’une de ces sources, et il semble exclu que l’on passe à des mesures de phase 3 qui, elles, pourraient toucher des secteurs entiers de l’économie russe.

En outre, les Vingt-Huit n’envisageaient pour le moment d’imposer tout de suite de nouvelles sanctions à la Russie, ont aussi indiqué à Bruxelles des diplomates européens, la décision à ce sujet ne devant pas être prise avant la réunion de lundi prochain.

Les sanctions, n’en déplaise aux Américains et aux John Baird de ce monde, semblent de moins en moins une réponse à la crise ukrainienne, pas plus, peut-être, que la reprise des opérations militaires dont les victoires pourraient s’avérer bien éphémères.

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1 juillet 2014 2 01 /07 /juillet /2014 06:40
Kiev ne prolonge pas la trêve et passe à l'attaque contre les séparatistes

 

01 juillet 2014 Romandie.com (AFP)

 

Kiev - L'Ukraine ne prolongera pas le cessez-le-feu avec les séparatistes de l'est du pays et va les attaquer, a annoncé le président Petro Porochenko dans la nuit de lundi à mardi.

 

Après avoir examiné la situation, j'ai décidé, en tant que commandant en chef des forces armées, de ne pas prolonger le régime de cessez-le-feu unilatéral, a déclaré M. Porochenko dans une adresse à la nation lue à la télévision peu avant 1H00 du matin.

 

Sa déclaration signait l'échec des efforts de Moscou et des Européens représentés par Berlin et Paris, qui avaient cherché lundi à le pousser à préserver le cessez-le feu qui expirait à 19H00 GMT.

 

Nous allons attaquer les séparatistes qui contrôlent depuis plus de deux mois une grande partie des régions de Donetsk et Lougansk, a ajouté le président ukrainien, sur un ton grave et résolu.

 

Il a rejeté la responsabilité de cette situation sur les rebelles, sans jamais mettre en cause ni même mentionner la Russie, considérée par Kiev et l'Occident comme étant en grande partie responsable de l'agitation séparatiste.

 

La chance unique d'appliquer le plan de paix n'a pas été saisie. Cela est dû aux actions criminelles des combattants (séparatistes). Ils ont proclamé publiquement leur refus de soutenir le plan de paix en général et le cessez-le-feu en particulier, a expliqué M. Porochenko.

 

L'Ukraine n'abandonne pas pour autant ce plan de paix et reste prête à y revenir.

 

Nous sommes même prêts à revenir au régime de cessez-le-feu à tout moment. Quand nous verrons que toutes les parties s'attachent à appliquer les points essentiels de ce plan de paix, a dit M. Porochenko, citant la libération des otages des séparatistes et demandant que de l'autre côté de la frontière (côté russe - ndlr) s'allume un feu rouge pour les saboteurs et les fournisseurs d'armes et que la frontière elle-même soit surveillée par l'OSCE.

 

Cherchant à rassurer les habitants des régions séparatistes, dont l'exode, vers la Russie comme vers d'autres régions du pays, a pris de l'ampleur ces dernières semaines, il a promis que les forces ukrainiennes ne tireraient jamais sur les quartiers résidentiels et que ceux qui viendraient spontanément déposer les armes ne seraient pas poursuivis en justice.

 

M. Porochenko était confronté à la fois aux pressions russes et occidentales et à une opinion publique favorable à la reprise des opérations militaires contre les séparatistes parce que convaincue que la suspension des combats permet à ces derniers de recevoir de nouveaux renforts de Russie.

 

- Contrôle de la frontière -

 

Pour satisfaire cette dernière, il aurait dû pouvoir présenter des perspectives réalistes d'une fin rapide du conflit au cours duquel les Ukrainiens se sont sentis humiliés par des séparatistes pro-russes bien armés et entraînés.

 

Les entretiens de lundi semblaient avoir apporté quelques progrès sur ce plan, mais visiblement ils n'ont pas été considérés comme suffisants.

 

Ainsi, selon Paris, les présidents russe et ukrainien étaient convenus de travailler à l'instauration rapide, avec l'OSCE, d'un mécanisme effectif de contrôle de la frontière et la poursuite des libérations d'otages et de prisonniers des deux côtés, sur la base des listes de noms établies.

 

Selon un porte-parole d'Angela Merkel, le président Poutine s'est dit prêt à autoriser l'accès de gardes-frontières ukrainiens sur le territoire russe, une indication confirmée par le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov.

 

A la frontière russo-ukrainienne, ils doivent contrôler avec leurs collègues russes les endroits où les séparatistes du côté ukrainien occupent des postes frontières, a ajouté le porte-parole allemand.

 

Sur ce point, plusieurs Ukrainiens interrogés par l'AFP ont indiqué qu'ils souhaitaient voir leur pays reprendre manu militari la maîtrise complète de leur frontière.

 

D'après un communiqué du Kremlin, le président russe a souligné lundi l'importance d'une prolongation du cessez-le-feu tandis que l'ensemble des dirigeants se sont prononcés pour l'organisation urgente d'une troisième série de consultations entre les représentants de Kiev et les insurgés. Cette perspective semble maintenant repoussée sine die.

 

Le cessez-le-feu, décrété par Kiev il y a dix jours et accepté ensuite par les rebelles, avait été violé à plusieurs reprises au cours de combats sporadiques, dont les deux parties se sont rejeté la responsabilité.

 

Selon Kiev, durant ces dix jours 27 soldats ukrainiens ont été tués et 69 blessés.

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