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15 septembre 2015 2 15 /09 /septembre /2015 07:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

09/09/2015 armée de Terre

 

Depuis cet été, l’état-major de force n°3 (EMF 3) est dirigé par un nouveau commandant, le général de division Thierry Corbet.

 

Dans ce cadre, une cérémonie s’est tenue le 4 septembre au Quartier Rendu à Marseille. Après la traditionnelle revue des troupes, le général s’est adressé au personnel de l’état-major afin de lui livrer ses premières lignes directrices et lui témoigner sa fierté et son plaisir d’être son nouveau chef.

 

Le général Corbet a pris officiellement le commandement de l’EMF 3 le 1er août 2015, succédant au général Philippe Pontiès,  promu général de corps d’armée et inspecteur de l’armée de Terre à Paris.

 

Avant de rejoindre la garnison de Marseille, le général Corbet occupait les fonctions de chef d’état-major du corps européen de Strasbourg. Après des études au lycée militaire d’Aix-en-Provence et à l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr, il a successivement servi au sein des régiments d’infanterie de montagne et dans différents états-majors. Il a également été déployé à plusieurs reprises en opération extérieure au Liban, au Kosovo et en Afghanistan.

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19 mars 2015 4 19 /03 /mars /2015 15:45
Les forces de l'Union européenne ont quitté Bangui

 

18/03/2015 Par Anthony Fouchard – LeFigaro.fr

 

Bangui - Les massacres ont cessé dans la capitale centrafricaine, mais les tensions persistent et les opérations de désarmement successives n'ont eu que peu d'effet.

 

Les patrouilles de la force de l'Union européenne (Eufor) se sont arrêtées voici quelques jours. Le 15 mars, les derniers soldats européens ont quitté Bangui. Réclamée par la France, l'Eufor-RCA avait pour mission de sécuriser le quartier de l'aéroport ainsi que le 3e et le 5e arrondissement, la frontière de ces deux quartiers étant un point de friction important entre les communautés musulmane et chrétienne.

 

La force «Sangaris» délestée de ces points noirs sécuritaires se trouvait ainsi en mesure de réorienter ses actions dans le reste du pays. Mais la mission a bien failli ne jamais voir le jour. Les pays volontaires ne se sont pas bousculés pour y participer et la France a dû assurer la plus grosse contribution avec 250 hommes.

 

Le général Philippe Pontiès, en charge de l'opération, préfère voir le verre «à moitié plein». «Si l'on considère que l'Eufor était une mission de transition, alors oui: mission accomplie.» Les motifs de satisfaction sont réels. Les massacres et autres exactions ont cessé à Bangui et le camp de réfugiés de l'aéroport (qui compte encore près de 20.000 personnes déplacées) reste un lieu sûr pour la population traumatisée. Les organisations humanitaires circulent à peu près correctement et les marchés emblématiques des quartiers réapprennent doucement à vivre.

 

«Quand on voit que le second pays contributeur en termes d'hommes à la force Eufor est un pays non membre de l'UE (la Géorgie, avec 150 soldats, NDLR), cela pose question bien entendu» - Général Philippe Pontiès, en charge de l'opération

 

Pourtant, les tensions persistent autour du 5e arrondissement, qui abrite la majorité de la population musulmane. Le banditisme et la criminalité en général font des ravages. «Les armes qui circulent rendent la pacification très compliquée», confie un militaire de l'Eufor. Les opérations de désarmement successives n'ont eu que peu d'effet. La population craint toujours un regain de violence et préfère conserver des moyens de défense.

 

L'Union européenne réorganise son dispositif en une mission (Eumam pour Mission de conseil militaire de l'UE) composée de 60 formateurs, chargés entre autres de conseiller le gouvernement quant à la réhabilitation des Forces armées centrafricaines (Faca) appelées à redevenir l'armée nationale.

 

Comme l'Eufor, cette seconde mission a prouvé la difficulté des pays européens à se mobiliser. La France fournit à elle seule 20 formateurs alors que dix autres pays partenaires se répartissent les 40 personnels manquants. «Quand on voit que le second pays contributeur en termes d'hommes à la force Eufor est un pays non membre de l'UE (la Géorgie, avec 150 soldats, NDLR), cela pose question bien entendu», glisse le général Pontiès.

 

L'Eufor-RCA aura été un test de réactivité et d'efficacité pour les États membres. Charge à l'UE de «consolider les acquis et d'améliorer ce qui doit l'être», conclut le général.

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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 17:45
EUFOR RCA and MINUSCA forces operating a Checkpoint - photo EUFOR-RCA

EUFOR RCA and MINUSCA forces operating a Checkpoint - photo EUFOR-RCA

 

16/03/2015 Par RFI

 

Depuis dimanche, 15 mars, minuit, le mandat d'Eufor-RCA est officiellement terminé. Les 700 militaires de la force européenne ont quitté la Centrafrique. Leur mission visait à accompagner le déploiement de la Minusca et sécuriser l'aéroport de Bangui ainsi que les 5e et 3e arrondissements de Bangui.

 

Au cœur du 3e arrondissement de Bangui, le quartier du PK5 ne fait plus figure d’enclave assiégée. Les commerces ont rouvert, les clients reviennent petit à petit du reste de la ville et les musulmans du quartier se rendent jusqu’au centre-ville sans grands risques.

Si la sécurité est là, c’est grâce au travail d’Eufor-RCA, s’accorde-t-on à dire ici. «Ils ont bien travaillé. Ils vont partir, on va bien regretter, comme ils ont tout fait. Ils ont ramené la paix, maintenant il y a une cohésion sociale. On est là, musulmans et chrétiens, ensemble », se réjouit Abdel, un habitant du quartier. Moussa, lui, a du mal à cacher une certaine inquiétude : « Avec l’Eufor qui sillonne les rues, les malfaiteurs ont peur de se promener avec des armes. Mais une fois qu’elle sera partie, je ne sais pas… Inch’Allah, on va voir si ça peut aller.»

En attendant le déploiement des policiers et des gendarmes, la sécurité du 3e arrondissement revient à la Minusca. «On leur fait confiance parce qu’ils sont des Africains comme nous. Espérons qu’ils vont mettre de l’ordre. Eux aussi ont travaillé avec Sangaris, avec l’Eufor. Ils ont aussi l’idée de rétablir la paix, donc on leur fait confiance», confie Ibrahim. La réouverture du commissariat du 3e aura lieu dans quelques jours. Un événement que tout le monde attend au quartier PK5, comme un nouveau signe d’un retour à la normale.

 

Mission remplie

Au terme de la mission d’Eufor-RCA, son patron, le général Philippe Pontiès, ne cache pas sa satisfaction. «Si on compare la situation d’aujourd’hui à celle qui prévalait il y a un an, on a des raisons d’être collectivement fiers», déclarait-il il y a quelques jours. On retiendra d’Eufor-RCA son accouchement aux forceps, des semaines de négociations difficiles entre Etats membres. La force ne dépassera d’ailleurs pas les 700 hommes, dont un tiers de Français et un contingent de 150 Géorgiens, sur les 1 000 souhaités au départ.

Sur le terrain, il faut attendre deux mois pour qu’Eufor soit en mesure de prendre en charge la totalité des secteurs qui lui sont alloués : l’aéroport de Bangui, ainsi que les 3e et 5e arrondissements, certains des points les plus chauds de la capitale. Mais les résultats se font sentir et la force européenne parvient à faire baisser la tension. La force est aussi un appui aux populations. Elle installe ainsi un pont pour relier les 2e et 3e arrondissements.

Eufor-RCA a donc plié bagage, mais l’Union européenne garde une implication militaire en Centrafrique: Eumam, 60 conseillers chargés d’aider les autorités de transition à réhabiliter les forces armées centrafricaines.

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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 08:45
Pour l'EUFOR RCA et le général Pontiès, la fin de partie sera sifflée le 15 mars

 

01.02.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Le général Philippe Pontiès, le patron de l'EUFOR RCA, était à Bangui en fin de semaine; il a assisté à l'inauguration d'un pont provisoire dans le centre de la capitale (voir mon post ici).

Il en a aussi profité pour rencontrer l'ensemble du contingent européen. "C'était la dernière occasion de voir tout le monde", m'a-t-il dit depuis Bangui. En effet, le général français ne reviendra en RCA que pour le démontage de l'EUFOR RCA, à la mi-mars, "et certains des militaires européens seront déja rentrés".

Philippe Pontiès a été nommé il y a déjà un an (le 28 janvier), "pour six mois à compter du jour où l'EUFOR RCA allait atteindre sa pleine capacité" (700 hommes dont 250 Français), soit du 15 juin au 15 décembre 2014. Mais son mandat a été prolongé de trois mois, jusqu'à la fin totale de la présence de l'EUFOR en RCA.

En attendant, l'officier dresse un bilan plutôt positif, préférant voir "le verre à moitié plein" et se dire que "les objectifs opérationnels ont été parfaitement atteints" et qu'au plan politique, l'EUFOR RCA a démontré "la solidarité de l'UE avec la population de RCA" et a "participé à la résolution de la crise".

"Et puis, il n'a fallu que deux mois et demi entre les premiers déploiement et la pleine capacité", grâce à la "procédure fast track".

Du côté du verre à moitié vide, le général reconnaît qu'il y a des leçons à tirer, sur la pertinence des battle groups, sur le besoin d'un état-major opératif permanent à Bruxelles, sur les synergies avec l'agence européenne de défense, sur l'efficacité du mécanisme Athéna pour financer les opérations...

Après? Le général Pontiès retrouvera son EMF marseillais. A temps pour mettre en place un exercice majeur franco-britannique en juin. Et après? Ce sera une autre histoire...

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25 novembre 2014 2 25 /11 /novembre /2014 17:50
Visit of the Hellenic Minister of Defence to the EUFOR-RCA OHQ in Larissa (Greece)

 

18/11/2014 EEAS

 

On Tuesday 18 November 2014, the Hellenic Minister of Defence, Nikolaos Georgios Dendias, accompanied by a military delegation of high-ranking Greek officers, visited the European Union Operation Headquarters based in Larissa.

 

The new appointed Greek Minister of Defence was hosted by the EU Operation Commander, French Major General Philippe Pontiès. The distinguished guest was briefed on the operational capabilities of the Headquarters, the humanitarian situation in the Central African Republic (CAR) and the achievements of the European Union operation so far as well as the extension of the operation until March2015.

General Pontiès emphasized the fact that during this operation a fast track planning process took place for the first time in the history of EU operations, stressing that the EUFOR RCA operation is the only  EU operation with troops on the ground. He mentioned that yesterdays hand-over of Bangui's  international airport to the UN led International Forces (MINUSCA) is the first major step  in fulfilling the EU operations mandate.

During his visit, the Hellenic Minister of Defence greeted all the representatives of the participating nations and commented on the outstanding performance of the multinational staff.  Mr. Dendias was accompanied by Chief of Defense, General Mikhail Kostarakos.

 

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10 novembre 2014 1 10 /11 /novembre /2014 17:45
L'UE a prorogé le mandat d'EUFOR-RCA en République centrafricaine

 

Bruxelles, le 7 novembre 2014 Conseil de l'Union européenne ref ST 14947/14 PRESSE 566

 

Le Conseil a prorogé ce jour jusqu'au 15 mars 2015 le mandat de l'opération militaire de l'Union européenne en République centrafricaine (EUFOR RCA). Cette décision fait suite à une demande des autorités centrafricaines et à l'adoption par le Conseil de sécurité des Nations unies d'un mandat renouvelé. La prorogation doit permettre d'assurer une transition efficace à l'opération de maintien de la paix menée par les Nations unies, la MINUSCA.

 

L'EUFOR RCA s'inscrit dans le cadre de l'approche globale de l'UE à l'égard des nombreux défis auxquels est confrontée la République centrafricaine. En tant qu'opération de transition, facilitant la montée en puissance progressive de la MINUSCA, elle contribue à améliorer la sécurité en RCA. L'opération a pris en charge avec succès la sécurité de l'aéroport de M'Poko et des 3e et 5e arrondissements de Bangui. Elle continuera d'exercer la plupart de ces activités dans les deux arrondissements précités pendant la durée de prolongation de son mandat, tandis que la responsabilité de la sécurité de l'aéroport de M'Poko sera transférée à la MINUSCA à la fin de cette année.

 

Depuis sa création en février 2014, l'opération est placée sous le commandement du général de division Philippe Pontiès; son état-major est situé à Larissa, Grèce. Les coûts communs de l'opération sont estimés à 5,7 millions d'euros pour la période du 16 décembre 2014 au 15 mars 2015.

 

L'approche globale de l'UE à l'égard de la République centrafricaine prévoit une action axée sur la sécurité, l'aide humanitaire, la stabilisation et la coopération au développement. Depuis 2013, l'UE a engagé de nouveaux financements pour plus de 360 millions d'euros en vue de faire face à la crise en RCA.

 

Pour en savoir plus:

L'action de l'UE en République centrafricaine

Conclusions du Conseil sur la République centrafricaine

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6 avril 2014 7 06 /04 /avril /2014 14:45
EUFOR-RCA: une ébauche d'ordre de bataille (au 6 avril)


06.04.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

EUFOR-RCA est donc finalement en ordre de marche. Avec un budget initial de 26 millions d'euros, une mission de six mois limitée à l'aéroport de Bangui et sa proximité et un effectif pas encore stabilisé.

 

"Nous devrions pouvoir déployer sur Bangui 800 soldats dont les trois quarts seront entièrement dévolus au coeur de leur mission, qui est le rétablissement de la sécurité", a estimé, il y a quelques jours, le patron d'EUFOR-RCA, le générale Philippe Pontiès dont on lira aussi ici l'interview qu'il a accordée à mon confrère Jean Guisnel.

 

Treize pays contribuent à la mise en place de cette mission. Le détail en ce 6 avril:

 

la France (nation-cadre): avec 450 hommes dont une compagnie du 152e RI et les 50 gendarmes qui sont désormais au complet à Bangui.

 

l'Estonie: une section ("a platoon size unit")

 

la Lituanie: une section

 

l'Espagne: fournira 90 hommes

 

le Portugal: 27 gendarmes, 47 soldats de l'armée de l'air et un C-130 (voir ici).

 

l'Italie: fournira 40 hommes du Génie

 

la Finlande: enverra une équipe EOD

 

l'Allemagne: a financé les rotations de deux gros porteurs Antonov pour transporter hommes et matériel.

 

le Luxembourg: financera des capacités de transport

 

le Royaume-Uni: fournira des capacités de transport

 

la Suède: assurera le transport des Estoniens

 

la Pologne: enverra des gendarmes

 

la Géorgie: déploiera une compagnie d'infanterie.

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5 avril 2014 6 05 /04 /avril /2014 12:45
Centrafrique : "Jamais l'Union européenne n'était allée aussi vite !"

 

05/04/2014 Jean Guisnel Défense ouverte - Le Point.fr

 

Chef de la mission EUFOR/RCA, le général français Philippe Pontiès se félicite de son lancement et fait le point sur les participations.

 

Le Point.fr : Peut-on dire aujourd'hui que la mission de l'Union européenne Eufor/RCA est bel et bien lancée ?

 

Général Philippe Pontiès : Elle est juridiquement lancée puisque le Conseil européen a pris cette décision le 1er avril. Les moyens militaires dont nous avions fixé le niveau pour lancer l'opération sont réunis. Cette capacité opérationnelle initiale requérait au minimum des éléments de sécurisation de l'aéroport de Bangui M'Poko, avec une capacité de commandement autonome, une capacité logistique et des moyens de renseignement. J'ajoute que la dernière conférence de génération de forces a permis d'obtenir des contributions sous forme de moyens de transport stratégiques. Elles sont proposées par l'Allemagne, le Luxembourg, le Royaume-Uni et la Suède.

 

La liste des contributions a fluctué. De quels moyens disposerez-vous concrètement ?

 

Je préfère laisser aux nations contributrices le soin de vous informer sur les effectifs précis engagés par chacun. Néanmoins, les éléments suivants sont acquis : la Géorgie fournit une compagnie de combat, tout comme la France qui ajoute pour sa part une participation à la composante de gendarmerie ainsi que des éléments de manoeuvre et de manutention. L'Estonie et la Lettonie fournissent chacune une section de combat. L'Espagne offre une section de forces spéciales et une participation à la composante gendarmerie. Le Portugal fournit également des éléments de gendarmerie et met à disposition un avion de transport tactique type C-130 Hercules, qui devrait notamment faire la navette entre Douala au Cameroun et Bangui. Une section du génie spécialisée dans l'aide au déploiement est amenée par l'Italie, tandis que la Pologne fournit une participation à la composante gendarmerie. Une équipe d'actions civilo-militaire, destinée à la mise en oeuvre de projets au profit des populations, et une équipe de lutte contre les IED (Improvized Explosive Device) viendront de Finlande.

 

Suite de l’interview

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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 07:45
EU military operation in the Central African Republic launched

 

 

Brussels, 1 April 2014 7672/14 (OR. en) PRESSE 149

 

The Council today launched an EU military operation to contribute to a secure environment in the Central African Republic, as authorised by the UN Security Council in resolution 2134 (2014).

 

EUFOR RCA is to provide temporary support in achieving a safe and secure environment in the Bangui area, with a view to handing over to a UN peacekeeping operation or to African partners. The force will thereby contribute both to international efforts to protect the populations most at risk and to the creation of the conditions for providing humanitarian aid. EUFOR RCA will operate in Bangui and in the capital's airport.

 

The EU High Representative for Foreign Affairs and Security Policy and Vice President of the Commission, Catherine Ashton, said: “The launch of this operation demonstrates the EU’s determination to take full part in international efforts to restore stability and security in Bangui and right across the Central African Republic. It forms a key part of our comprehensive approach to solving the huge challenges faced by the Central African Republic. I’d like to thank all the Member States and non-EU countries which are working together to make this operation a success. It is vital that there is a return to public order as soon as possible, so that the political transition process can be put back on track.”

 

EU military operation in the Central African Republic launched

The force will comprise up to 1000 troops, led by Major-General Philippe Pontiès (France) as EU Operation Commander. Its Operation Headquarters is located in Larissa, Greece, while the Force Headquarters and the troops will be located in Bangui. The common costs of the operation are estimated at € 25.9 million for the preparatory phase and a mandate of up to six months starting from the point of reaching full operational capability.

 

The EUFOR troops will deploy rapidly so as to have immediate effects in the operation's area of responsibility.

 

More information:

Council conclusions on the Central African Republic of 17 March

Factsheet on the Central African Republic

Factsheet on EUFOR RCA

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1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 22:45
Centrafrique: l’Union européenne lance enfin son opération militaire

 

1 avril 2014 par Nicolas Laffont
 

Après des mois de tergiversations, l’Union européenne s’est décidée a enfin lancée son opération militaire en Centrafrique, alors que le pays connaît un regain de violence.

 

Dans un communiqué, le Conseil européen indique avoir lancé «une opération militaire en République centrafricaine afin de contribuer à la création d’un environnement sécurisé dans ce pays» plongé dans les tueries interreligieuses.

«La force comprendra jusqu’à 1.000 soldats, dirigés par le général de division (français) Philippe Pontiès», a précisé le Conseil, qui représente les Etats membres.

Le feu vert à la mission a été rendu possible grâce aux contributions de dernière minute de l’Italie, qui a offert des véhicules et une quarantaine d’hommes, ainsi que de l’Allemagne et du Royaume-Uni, qui ont mis à disposition des avions de transport de troupes.

L’Espagne, avec 90 hommes, et la Suède avec également des transporteurs, ont aussi renforcé les sept pays de départ (France, Estonie, Lettonie, Espagne, Pologne, Portugal et Géorgie).

Le Conseil européen estime que les coûts communs de l’opération sont estimés à près de 26 millions d’euros (45 millions $) pour la phase préparatoire et que le mandat peut aller jusqu’à six mois à compter de la date à laquelle la force aura atteint sa pleine capacité opérationnelle.

Le déploiement complet de la mission EUFOR-RCA, destinée à sécuriser l’aéroport et certains quartiers de Bangui, prendra cependant plusieurs semaines.

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1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 16:45
New help puts EU Central African Republic mission back on track

A French soldier in the Central African Republic

 

31 March 2014 defenceWeb (Reuters)

 

The commander of a planned European Union peacekeeping force for Central African Republic has decided he now has enough soldiers and equipment to launch the delayed mission after governments came forward with new offers of help, the EU said on Saturday.

 

The EU has drawn up plans to send 800 to 1,000 soldiers to join 6,000 African and 2,000 French troops struggling to stop a conflict that erupted after the mostly Muslim Seleka rebels seized power a year ago in the majority Christian state.

 

When the EU initially approved the mission in January, it hoped troops would start arriving by the end of February.

 

But the mission has been held up by the failure of European governments to provide soldiers and equipment.

 

At a meeting in Brussels late on Friday, EU governments and some countries from outside the bloc offered new support for the mission in the areas of strategic airlift and help with deploying the force, the EU said.

 

"On the basis of this significant progress ... the commander of the operation (French Major-General Philippe Ponties) has recommended the launch of the operation," a spokeswoman for EU foreign policy chief Catherine Ashton said.

 

The EU gave no details of which countries made the new offers of help.

 

The EU is expected to formally launch the Central African Republic mission on Tuesday, a day before African leaders gather in Brussels for an EU-Africa summit, which will be preceded by a meeting to discuss the situation in Central African Republic.

 

The goal of the EU force will be to provide security in the capital Bangui and at Bangui airport, where around 70,000 people who have fled the violence are living in dire conditions.

 

The EU force will stay for up to six months, before handing over to African Union peacekeepers.

 

France has urged its EU partners to do more to help in its former colony, saying the EU must not shirk its responsibilities for international security.

 

The French and African Union peacekeepers have so far failed to stop violence raging in the landlocked, impoverished country that has killed thousands.

 

Eleven people died in Bangui after a grenade exploded among mourners gathered for a funeral, the Red Cross said on Friday, in what residents said was an attack on Christians.

 

French General Patrick de Rousiers, the EU's top military adviser, told Reuters on Thursday that the EU needed to launch its operation.

 

"This is a profound humanitarian crisis. People are getting slaughtered there. So it is worthwhile that we come and help ... The risks are there, but the 28 European nations have said 'yes we will deploy', so it will happen," he said.

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30 mars 2014 7 30 /03 /mars /2014 19:45
RCA: la force militaire européenne va se déployer à Bangui

 

30-03-2014 par RFI

 

Le lancement de la force européenne en République centrafricaine, l'EUFOR RCA, devrait pouvoir se faire dans les tous prochains jours. Selon des sources diplomatiques européennes, les dernières contributions nécessaires ont en effet pu être mobilisées ce vendredi.

L'accouchement aura été difficile. Il aura fallu cinq conférences de génération de forces pour mobiliser quelques centaines d'hommes et des moyens logistiques. Mais finalement l'EUFOR RCA pourra être lancée dans les tout prochains jours. Selon des sources diplomatiques européennes, après l'annonce des derniers engagements, vendredi, le commandant de la force a recommandé ce lancement. Il prévoit une montée progressive du dispositif sur Bangui.

 

→ A (RE)LIRE : Général Philippe Pontiès, commandant de l'EUFOR, Invité Afrique de RFI le mercredi 19 mars 2014.

 

La réunion de vendredi « a permis d’entériner de nouvelles contributions en matière de transport aérien stratégique et d’aide au déploiement de l’opération EUFOR RCA », affirment ces sources européennes. Le détail des nouveaux apports n’est pas encore connu, mais dans un communiqué, l'Allemagne a annoncé qu'elle allait mettre à disposition deux avions de transport Antonov. « Il est de notre responsabilité européenne partagée de mettre en commun toutes les capacités nécessaires », a indiqué le ministre fédéral des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier.

Selon une source diplomatique, la France a par ailleurs mis plus de troupes à disposition. L'EUFOR RCA viendra en appui des forces françaises de Sangaris et des forces africaines de la Misca pour une durée de six mois, en attendant le déploiement d'une éventuelle mission de maintien de la paix des Nations unies. Elle devra notamment sécuriser l'aéroport et deux arrondissements de la capitale, Bangui.

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 16:45
RCA: pour le patron de la force européenne, le compte n’y est pas

 

19-03-2014 par Laurent Correau - RFI

 

En RCA, l'Europe peine à mobiliser des effectifs pour la mission Eufor-RCA. Le général français Philippe Pontiès, qui commande cette opération, analyse une crise qui reste autant humanitaire que sécuritaire. Il décrit ici ses besoins.

 

RFI : Bonjour général Philippe Pontiès… Quels les moyens humains et matériels dont vous disposez d’ores et déjà pour l’Eufor-RCA ?

 

Général Philippe Pontiès : D’un point de vue général, les contributions en matière de forces sont déjà très substantielles puisqu’elles permettent d’atteindre une capacité opérationnelle initiale sans difficultés. Elles se résument à un peu plus de deux compagnies d’infanterie, soit à peu près 300 soldats, des forces spéciales – une section de forces spéciales – et une compagnie de gendarmerie fournie par la force de gendarmerie européenne. Et bien sûr tout ceci est renforcé par un certain nombre de micro-fonctions comme des actions civilo-militaires, des équipes de lutte anti-éléments explosifs improvisés...

 

Quels sont les pays contributeurs qui, justement, vous ont permis d’avoir toutes ces forces à disposition ?

Nous avons actuellement sept nations contributrices en matière de force sur le terrain. Sans évoquer évidemment ceux qui arment le poste de commandement (PC) de l’opération à Larissa [Grèce] et ceux qui armeront le PC de la force sur Bangui. Nous avons actuellement la France, la Géorgie, l’Estonie, la Lettonie, l’Espagne, la Pologne et le Portugal.

 

→ A (RE)LIRE : La France rappelle l'Europe à ses engagements sur la Centrafrique

 

Quels sont les plus gros contributeurs ?

Je ne sais pas si on peut parler de gros contributeurs, parce qu’il y a effectivement des pays qui offrent des effectifs importants. Je pense notamment aux Géorgiens qui offrent une compagnie d’infanterie de l’ordre de 150 soldats. Et vous avez des nations qui apportent des effectifs moindres, mais des capacités qui sont extrêmement rares et précieuses. Je pense notamment aux forces spéciales espagnoles.

 

Et vous disposez d’ores et déjà des moyens logistiques qui vous permettront de projeter ces troupes sur le terrain ?

C’est un petit peu le problème auquel nous sommes confrontés en ce moment : le lancement reste subordonné à la mise en place d’une structure logistique d’une centaine de soldats couvrant des fonctions à la fois de soutien médical, de transport, de manutention et d’aide au déploiement. Des consultations sont en cours avec les Etats membres et des Etats tiers, en vue de trouver des contributions pour permettre à cette structure logistique de se déployer.

 

Ça veut dire qu’à l’heure actuelle il vous manque encore une centaine d’hommes et certaines compétences pour pouvoir lancer l’Eufor ?

Absolument… Mais des consultations sont en cours, avec tous les Etats membres et je ne désespère pas de trouver la solution qui me permettra le moment venu de recommander le lancement au Conseil.

 

Est-ce que vous avez le sentiment que la crise en Ukraine a pu retarder la contribution de certains Etats membres, voire inciter certains Etats à reculer après un premier engagement ?

Je crois, en tout cas, que la situation internationale telle que nous la vivons aujourd’hui explique en partie le fait que le processus de génération de forces ne va pas aussi vite que prévu. Ce n’était pas un élément pris en compte au tout début de l’établissement de l’opération. Evidement il s’est imposé à nous et à l’ensemble des Etats membres et je pense qu’il joue un rôle non négligeable effectivement, dans le ralentissement du processus. Mais nous ne sommes pas dans une situation de blocage, contrairement à ce que j’ai pu entendre ou lire ici ou là.

 

Pas de situation de blocage ?

Non.

 

Tout de même une situation un peu préoccupante ?

Situation préoccupante… Je rappelle que les ministres de la Défense et des Affaires étrangères ont rédigé un communiqué commun vendredi dernier pour exprimer le fait que le compte n’y était pas et appeler effectivement les Etats membres à leurs responsabilités. Donc il y a encore un pas à faire pour que le lancement puisse être recommandé. Ce pas n’est pas grand, mais il est essentiel et nous l’attendons évidemment avec impatience.

L’objectif reste de prononcer la pleine capacité opérationnelle de la force à la fin du mois d’avril. C'était l'objectif initial et il est toujours d'actualité. Cet objectif étant bien sûr soumis à la fois à l’analyse que nous ferons nous-mêmes de la situation sur le terrain à partir des premiers déploiements, mais aussi soumis à la capacité de transport aérien et stratégique qui sera mise à notre disposition pour compléter les premiers déploiements.

 

Quels sont à vos yeux les enjeux de cette force ? Qu’est qui devrait pousser les pays membres de l’Union européenne à contribuer justement, pour le déploiement de cette Eufor ?

Compte tenu de la situation en République centrafricaine aujourd’hui, à la fois humanitaire et sécuritaire, je pense qu’il y a une certaine urgence à ce que nous nous déployions pour venir épauler, en quelque sorte, l’action de l’Union africaine à travers la Misca et l’action de la France à travers l’opération Sangaris. Il s’agit bien d’une opération dite de transition qui devrait durer donc six mois, à partir du moment où la pleine capacité opérationnelle aura été prononcée et qui devrait faire le lien entre la situation actuelle et une force multinationale, sans doute renforcée à l’horizon de la fin de l’année 2014.

Et j’ajoute de faciliter aussi la tâche des humanitaires, car les organisations non gouvernementales comme d’ailleurs les organisations gouvernementales, ont énormément de projets en tête pour venir en aide aux populations. Malheureusement la situation sécuritaire étant ce qu’elle est, elles ne sont pas en situation de mettre en œuvre ces projets et je crois que l’un des défis et l’un des apports essentiels d’Eufor-RCA sera aussi de créer les conditions pour les humanitaires de mettre en œuvre ces grands projets.

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