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30 août 2013 5 30 /08 /août /2013 07:45
Multi-national Exercise Oxide aims to combat piracy through collaboration

28 August 2013 by Kim Helfrich – defenceWeb

 

The three combat arms of the SA National Defence Force (SANDF) will all, to a greater or lesser extent, be part of an intensive five day multi-national exercise concentrating on counter-piracy operations starting on Monday.

 

The basic premise of Exercise Oxide is the promotion of co-operation and improved inter-operability between the French, Mozambican and South African navies with the emphasis on keeping pirates away from the Indian Ocean seaboard off East Africa.

 

The sea off the Mozambican capital of Maputo is the designated exercise area.

 

The SA Navy (SAN) is the lead nation in the exercise and will deploy a Valour Class frigate (SAS Islandwana), a Type 209 submarine (SAS Queen Modjadji), the offshore patrol vessel SAS Isaac Dyoba, and a platoon from its Maritime Reaction Squadron (MRS).

 

Last weekend Islandwana underwent final work-up in False Bay in preparation for the exercise, after which she will take up station in the Mozambique Channel replacing the OPV SAS Galeshewe on the Operation Copper counter-piracy tasking.

 

FS Nivose photo Marine Nationale

FS Nivose photo Marine Nationale

French forces taking part include the FS Nivose, a light surveillance frigate, and French commando boarding teams.

 

The airborne component for Exercise Oxide will be in the form of a C-130 Hercules from 28 Squadron and a 35 Squadron C-47TP, also used regularly in Operation Copper as a maritime patrol asset.

 

During the exercise, search and rescue, basic and advanced interdiction and boarding operations, vertical replenishment as well as tactical exercises and gunnery practice disciplines will all be undertaken.

 

The search and rescue component will use a submarine in distress as its central point with ships from both participating navies conducting a co-ordinated search for the underwater craft. Once the submarine’s location has been established a Special Forces parachute action group will use the C-130 as an airborne platform to speedily access it.

 

All vessels deployed for Exercise Oxide will take an active part in the interdiction and boarding operations phase. This will include location of “contacts of interest” (ships and vessels suspected of piracy and/or smuggling) and challenging them. Both French commandos and SAN MRS will exercise procedures for boarding, interrogation and search of suspicious vessels.

 

Helicopters from French and South African vessels will launch to airlift and drop crew.

 

The exercise will also see conventional naval procedures such as gunnery, multi-ship manoeuvring at sea and various communication methods practised.

 

The SAN will host nine “sea riders”, officers from the Mozambican and Tanzanian navies, aboard participating vessels to facilitate training and exposure among Southern African Development Community (SADC) maritime forces.

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28 août 2013 3 28 /08 /août /2013 20:32
Piraterie: Interaction franco-américaine en mer méditerranée

28/08/2013 Sources : EMA

 

Le 26 août 2013, la frégate Aconit, en transit vers la zone de déploiement de l’opération Atalante, a effectué un exercice de lutte au-dessus de la surface avec deux frégates américaines.

 

Cet exercice en pleine mer entre la Crète et Chypre avait pour objectif d’entraîner les équipages à échanger leurs savoir-faire. Basé sur un scénario réaliste, les frégates Aconit, USS Gravely et USS Barry (deux frégates type Arleigh Burke) se sont coordonnées pour recueillir des informations sur une menace de surface et mettre en œuvre une réponse adaptée pour la traiter. Une équipe de visite interalliée a également été constituée pour aller appréhender au plus près la menace. Cette équipe a ainsi conduit un raid nautique, embarqué sur le navire identifié comme suspect et lancé l’investigation et les recherche de preuves.

 

La frégate Aconit a quitté Toulon le 10 août dernier pour rejoindre l’opération Atalante, au large des côtes somaliennes et dans le golfe d’Aden. La France participe à l’opération Atalante avec le déploiement quasi-permanent d’au moins une frégate de la marine nationale. Le dispositif peut être renforcé ponctuellement par un avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL 2), de surveillance maritime Falcon 50, ou par un avion de commandement et de détection E3F.

Piraterie: Interaction franco-américaine en mer méditerranéePiraterie: Interaction franco-américaine en mer méditerranée
Piraterie: Interaction franco-américaine en mer méditerranéePiraterie: Interaction franco-américaine en mer méditerranéePiraterie: Interaction franco-américaine en mer méditerranée
Piraterie: Interaction franco-américaine en mer méditerranéePiraterie: Interaction franco-américaine en mer méditerranée
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28 août 2013 3 28 /08 /août /2013 20:18
L'Europe veut lutter plus efficacement contre la piraterie en Afrique de l'Ouest

LAGOS, 28 août 2013 marine-oceans.com (AFP)

 

L'Union Européenne (UE) a déclaré mercredi son intention de déployer plus d'efforts pour lutter contre la piraterie dans le Golfe de Guinée, une des zones maritimes du monde où les attaques sont les plus fréquentes.

 

"L'UE développe une stratégie dans le Golfe de Guinée", a déclaré mercredi le vice-amiral Jurgen Ehle, à la tête d'une mission militaire européenne en Afrique de l'Ouest, ajoutant que les dirigeants aimeraient finaliser leur plan "d'ici fin octobre".

 

L'envoi de navires de guerre, une des mesures qui avait permis de faire baisser le nombre des attaques au large de l'Afrique de l'Est, ne fait cependant pas partie du plan pour l'Afrique de l'Ouest, a précisé M. Ehle, qui s'est exprimé lors d'une conférence sur la sécurité maritime.

 

La mission de l'UE se focalisera sur la coordination des armées de la région et sur la formation, a-t-il indiqué.

 

"Le point central de cette stratégie (...) est moins d'envoyer des navires", a déclaré l'officier allemand, que de donner "des conseils militaires" et de mettre en place des programmes civils de lutte contre la pauvreté, notamment, pour mettre fin à la violence dans cette région.

 

Le nombre d'attaques dans le Golfe de Guinée, qui baigne le Nigeria, le Bénin et le Togo, est passé de 39 en 2010 à 62 en 2012, selon le décompte du centre de réflexion britannique Chatham House.

 

Et selon un récent rapport du Bureau maritime international (BMI), il y a eu plus d'attaques de navires dans le Golfe de Guinée en 2012 qu'au large des côtes somaliennes.

 

La plupart des actes de piraterie y visent les pétroliers et leur précieuse marchandise, revendue au marché noir.

 

Premier producteur de pétrole d'Afrique, avec environ deux millions de barils par jour, le Nigeria a été le premier pays de la zone à subir de nombreuses attaques de pirates au large de ses côtes.

 

Plusieurs des plus grosses compagnies pétrolières, telles que l'anglo-néerlandais Shell et l'américain ExxonMobil, sont présentes dans la région.

 

"Il serait stupide de ne pas admettre que la protection des ressources énergétiques repésente un intérêt pour nous", a reconnu M. Ehle.

 

L'UE cherche aussi à combattre le trafic de drogue dans les ports ouest-africains et la pêche illégale, a-t-il ajouté.

 

M. Ehle a mentionné le succès des patrouilles internationales dans le Golfe d'Aden, dans lesquelles l'UE est engagée auprès de l'OTAN et la Chine. Les pirates, somaliens pour la plupart, perturbent les échanges maritimes dans cette région et notamment le transport de pétrole du Moyen-Orient.

 

La situation en Somalie est cependant "totalement différente" a souligné M. Ehle, pour justifier l'envoi de navires de l'UE dans le Golfe d'Aden et non dans le Golfe de Guinée.

 

La Somalie est instable depuis deux décennies alors que les armées ouest-africaines sont considérées comme capables de lutter elles-mêmes contre la piraterie.

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27 août 2013 2 27 /08 /août /2013 11:30
GULF OF ADEN (Aug. 24, 2013) Lt. j.g. Jeffrey Fasoli, gunnery officer aboard the guided-missile destroyer USS Mason (DDG 87), discusses techniques with Chinese sailors aboard the People's Liberation Army (Navy) destroyer Harbin (DDG 112) prior to a combined small-arms exercise. Mason is deployed in support of maritime security operations and theater security cooperation efforts in the U.S. 5th Fleet area of responsibility. (U.S. Navy photo by Mass Communication Specialist 2nd Class Rob Aylward/Released)

GULF OF ADEN (Aug. 24, 2013) Lt. j.g. Jeffrey Fasoli, gunnery officer aboard the guided-missile destroyer USS Mason (DDG 87), discusses techniques with Chinese sailors aboard the People's Liberation Army (Navy) destroyer Harbin (DDG 112) prior to a combined small-arms exercise. Mason is deployed in support of maritime security operations and theater security cooperation efforts in the U.S. 5th Fleet area of responsibility. (U.S. Navy photo by Mass Communication Specialist 2nd Class Rob Aylward/Released)

Aug 26, 2013 ASDNews Source : AFPS

 

After concluding an ambitious counterpiracy exercise yesterday with the Chinese navy, members of the U.S. 5th Fleet expressed hope it will lay groundwork for closer future cooperation in ensuring freedom of movement in the Gulf of Aden, other regional waters, and beyond.

 

The guided-missile destroyer USS Mason joined the Chinese destroyer Harbin and Chinese auxiliary replenishment oiler Weishanhu for the two-day exercise in the Gulf of Aden, Navy Capt. Joseph Naman, commander of Destroyer Squadron 50 and Task Force 55, said during a phone interview from Bahrain.

 

The Chinese oiler played the role of a pirated vessel, as crew members from the Mason and Harbin conducted a combined visit, board, search and seizure drill that included a night boarding, reported Navy Cmdr. D. Wilson Marks, Mason’s commanding officer.

 

Simulated medical emergencies and hostage scenarios required the sailors to work together to provide a coordinated response.

 

In addition, the crews demonstrated synchronized maneuver techniques during a live-fire proficiency exercise, engaging an inflatable target with the 5-inch MK-45 lightweight gun and 3.9-inch ENG deck guns, Marks said.

 

Another “significant milestone,” Naman said, was the landing of a helicopter from each country aboard the deck of each other’s ship.

 

The exercise represented a big step beyond the first counterpiracy exercise between 5th Fleet and the Chinese navy, conducted in September near the Horn of Africa, Naman said. The 2012 exercise, which involved the USS Winston S. Churchill and the Chinese frigate Yi Yang, lasted only about six hours and was limited to a basic visit, board, search and secure exercise, follow-on discussion and crew lunch.

 

Throughout this week’s mission, Marks said, he was struck by how similarly the two navies operate.

 

“What my crew found out is they are sailors like we are,” practicing many of the same techniques as they confronted the same challenges, he said.

 

Both the United States and China recognize the importance of freedom of access and movement in the maritime environment, uninhibited by piracy or other illicit activity, Naman noted.

 

“I think both China and the U.S. share the common goal to make that happen,” he said.

 

Both navies, for example, regularly conduct counterpiracy operations in the Gulf region.

 

The United States is part of a multinational coalition task force that works collaboratively in and around the Gulf of Aden, Arabian Sea, Indian Ocean and the Red Sea. China, in contrast, operates independently. Naman said he would like to see that change, and that he hopes exercises like the one conducted over the weekend will encourage China to consider joining the coalition.

 

International cooperation and measures taken by the civilian shipping industry to discourage pirates have brought a dramatic drop in piracy compared to just three to four years ago, he reported.

 

“The sum of the parts is greater than the one, which is what the coalition brings in,” Marks said. “You can share best practices, build on each other’s strengths [and] capitalize on those strengths. … We are all working toward that shared goal of freedom of movement in the maritime [domain]. So if we all share the same goal, we ought to be working together, and that is what we are really trying to do.”

 

In the meantime, he said, exercising together helps to increase interoperability between the U.S. and Chinese navies that they can draw on in the future, anywhere in the world.

 

“As we have learned in the past, military-to-military engagement pays big dividends, because we operate in the same environment and … share the same common goals for that maritime environment,” Naman said.

 

Marks, who called the exercise “one of those once-in-a-career experiences,” said he and his crew hope for more opportunities to work with the Chinese navy.

 

For one of the participants, Navy Seaman Yi An, the exercise was particularly memorable. A naturalized U.S. citizen, the culinary specialist was born in China’s Quingdao province -- which the Harbin’s crew calls home.

 

Yi served as an interpreter during the exercise, generating a lot of excitement among the Chinese sailors as he shared hometown stories, Marks said. He was treated as an honored guest aboard the Harbin during a luncheon yesterday that concluded the exercise.

 

But exercising with their Chinese counterparts gave the entire Mason crew new insights, Marks said.

 

“Watching U.S. and Chinese sailors working side by side was amazing,” he said. “We may come from different places and speak a different language, but at the end of the day, we all share a common interest in protecting the maritime environment.”

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25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 16:45
photo EUNavfor

photo EUNavfor

24 July 2013 by Guy Martin - defenceWeb

 

Piracy will always remain a threat and can never be conquered, according to an expert from the Institute for Security Studies, who believes that piracy can only be managed, not eradicated.

 

Johan Potgieter, Senior Researcher at the ISS in South Africa, said that the maritime domain was under great pressure, being misused, exploited and destroyed. Maritime threats include terrorism, piracy, pollution, oil theft, overfishing, smuggling, crime etc.

 

Speaking at the Land Forces Africa conference in Pretoria last week, he pointed out that 92% of global trade, 70% of crude oil and 90% of African trade is seaborne. Inland waterways should not be neglected as they are also important means of transit. However, piracy costs the global economy $18 billion per year, according to the World Bank.

 

In southern Africa there are major offshore oil and gas finds, with Mozambique possessing an estimated 130-280 trillion cubic feet of natural gas, for instance. However, exploiting such resources is difficult when there are security challenges like piracy, Potgieter said. Pirates and militants have attacked Kenyan oil explorers and attacks off oil-rich Nigeria are commonplace.

 

Ensuring one’s maritime domain is safe is a difficult task, especially as Africa’s exclusive economic zone is twice that of its landmass. In South Africa, Potgieter described the country’s maritime domain as its tenth province.

 

In southern Africa, there is not enough capacity to combat security threats, Potgieter said, as Namibia has inshore patrol vessels but no air assets, Angola has almost nothing to patrol its maritime domain and South Africa has too few resources.

 

“Piracy will remain a threat until effective countermeasures are implemented,” Potgieter said. “I personally believe we will never conquer piracy,” he said, pointing out that in the Horn of Africa, pirates have moved to the periphery of the areas patrolled by international warships and that there is a “strong possibility” that pirates will move into southern Africa as counter-piracy forces become more effective.

 

“Pirates are opportunistic thieves and will move where they see opportunity,” Potgieter cautioned. It is for that reason that South Africa established Operation Copper to patrol the Mozambique Channel with ships and aircraft in order to guard against pirates. This began in March 2011 following the presence of Somali pirates in the Mozambique Channel.

 

In order to effectively combat piracy, Potgieter said that countries need to share information and intelligence and have in place mechanisms to prosecute pirates. He pointed out that 80% of pirates who are arrested end up walking free. These are mostly the ones who board ships, and not the real brains behind the operations – it is the organisers and kingpins that authorities have difficulty tracking down and prosecuting.

 

Potgieter called for multinational exercises and training and a common fleet of vessels to counter piracy, as a common fleet would reduce maintenance costs – he said that 60% of the cost of fielding a fleet goes towards maintenance.

 

Defence analyst Helmoed Romer Heitman said that in the early 1990s, a number of African countries proposed setting up a maritime surveillance aircraft squadron, similar to NATO’s E-3 airborne early warning squadron, but nothing has come of it. “We are not cooperating,” he said. “As a continent we are dirt poor. No-one cares about us except as a sources of raw materials. We need to work together.”

 

Heitman said that the role of the military is to deter, combat and alleviate the effects of maritime insecurity. He has estimated that the optimum force design for the South African Navy would comprise six offshore patrol vessels (with 4-5 being operational at any given time) for mainland exclusive economic zone patrolling, and eight frigates and three combat support ships (with 5-6 frigates and two support ships operational) for distant patrols to places like the Mozambique Channel, West African waters and the Marian/Prince Edward Islands. In addition, the South African Air Force would require eight coastal surveillance aircraft, six long-range surveillance aircraft and 18 shipboard helicopters.

 

Heitman pointed out that solving the piracy problem does not rely solely at sea, as pirates live ashore and smuggle goods ashore, thus collaboration is needed with land forces to combat piracy. Other experts have said that piracy can only be solved on land by destroying pirate bases and improving socio-economic conditions, as the best solution is to stop pirates from heading out to sea in the first place.

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21 juillet 2013 7 21 /07 /juillet /2013 09:45
contre-amiral Eric Dupont

contre-amiral Eric Dupont

20/07/2013 Sources : EMA

 

Le 19 juillet 2013, le contre-amiral Eric Dupont a quitté son poste de commandant en second (Deputy Operation Commander) de la force navale européenne EUNAVFOR, à Northwood. Le capitaine de vaisseau allemand Jean Martens lui succède à son poste.

 

Depuis le 16 janvier 2013 et durant 6 mois, il a secondé le contre-amiral britannique Bob Tarrant, commandement de la force européenne.

 

L’EUNAVFOR commande l’opération Atalante de lutte contre la piraterie dans l’océan Indien, depuis son lancement le 8 décembre 2008. La protection des navires du Programme Alimentaire Mondial (PAM) et de la Mission de l’Union Africaine en Somalie (AMISOM) sont les missions prioritaires des bâtiments de la force Atalante. L’opération européenne contribue à la dissuasion, à la prévention et à la répression des actes de piraterie et de vols à main armée au large des côtes somaliennes.

 

Depuis le lancement de l’opération, la baisse effective des actes de piraterie dans l’océan Indien s’explique par la réussite des mesures engagées au sein de l’opération européenne mais également grace au respect des mesures efficaces prises par l’opération Atalante comme la navigation dans l’IRTC (International Recommended Corridor) ou encore l’inscription des navires au MSCHOA (Maritime Security Center Horn Of Africa). Ce centre, situé à l’état-major de l’opération Atalante, à Northwood, près de Londres, entretient une liste complète des bâtiments de commerce recensant de nombreuses données comme leur taille, la nature de leur cargaison ou encore leur International Maritime Organisation (IMO), véritable plaque d’immatriculation. La baisse effective des actes de piraterie s’explique également par une action militaire coordonnée de plusieurs forces maritimes et pays autonomes, à l’application plus systématique des mesures de sécurité passives (Best Management Practices) par les bâtiments de commerce et au soutien des pays de la région.

 

Actuellement, la frégate Guépratte est déployée depuis le 14 mai au sein de l’opération Atalante. La France participe à l’opération Atalante avec le déploiement quasi-permanent d’au moins d’une frégate de la Marine nationale. Le dispositif peut être renforcé ponctuellement par un avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL 2), de surveillance maritime Falcon 50, ou par un avion de commandement et de détection E3F.

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1 juillet 2013 1 01 /07 /juillet /2013 12:45
EU Naval Force Counter-Piracy Newsletter June

01.07.2013 EUNAVFOR

 

Finnish EU Naval Force Autonomous Vessel Protection Detachment Keeps Skills Sharp During Deployment

The Finnish Autonomous Vessel Protection Detachment (AVPD), deployed with the EU Naval Force (EU NAVFOR) Somalia Operation Atalanta since March 2013, is tasked with the protection of the World Food Programme (WFP) ship MV Caroline Scan.

 

EU Naval Force and Chinese Navy Work Together To Ensure World Food Programme Aid Ship Remains Safe From Pirates At Sea

On Saturday afternoon (22 June), EU Naval Force Italian warship, ITS Zeffiro and Chinese Navy warship CNS Mianyang, which are both conducting counter piracy operations, met at sea in the choppy waters of the Gulf of Aden.

 

EU Naval Force Hosts Meeting Between European Union and Somali Federal Government At Sea Off Mogadishu Coast

On Monday 24 June a meeting was held on board the EU Naval Force Portuguese flagship NRP Alvares Cabral, between members of the Somali Federal Government (SFG) and representatives from the European Union.  This was the first ever meeting held at sea between the European Union and SFG, with a focus on how both can work together to help strengthen maritime security and economic development in Somalia.

 

The European Union And The Somali Federal Government Strengthen Ties On Board EU Naval Force Counter Piracy Flagship

Today, members of the Somali Federal Government flew on board the EU Naval Force Portuguese flagship, NRP Alvares Cabral, at sea off Mogadishu.  They held talks with the EU Special Envoy to Somalia, the Operation Commander of the EU Naval Force Atalanta, and the Head of Mission for EUCAP NESTOR, to discuss how they can work together to help strengthen maritime security and economic development in Somalia.

 

EU Naval Force Strengthens Cooperation With Mozambique

Between 17- 21 of June 2013, the EU Naval Force Portuguese flagship, NRP Álvares Cabral, visited the port of Pemba in Mozambique.

 

EU Naval Force Spanish Warship ESPS Numancia Provides Assistance To Two Seriously Injured Filipino Sailors After Fire At Sea

The commanding officer and crew of EU Naval Force warship ESPS Numancia have received a heartfelt thank you from the crew of chemical tanker MT Perla, after the Spanish frigate provided assistance to two seriously injured Filipino sailors after they suffered severe burns in a fire on board their merchant ship.

 

EU Naval Force Flagship NRP Alvares Cabral Continues Strong Relationship With The World Food Programme

During a recent port visit to Mombasa the EU Naval Force (EU NAVFOR) Somalia Operation Atalanta flagship NRP Álvares Cabral hosted representatives from the World Food Programme (WFP). The port visit in Kenya coincided with a re-supply visit from the WFP Ship MV Caroline Scan which allowed the second team of Finnish Marines to assume duties as the ships Autonomous Vessel Protection Detachment (AVPD) and marked the halfway point in the Finnish deployment, commited to the on-board protection of Caroline Scan.

 

EU Naval Force Strengthens Maritime Links With Kenyan Authorities

Between 6th and 10th June, the EU Naval Force (EU NAVFOR) flagship NRP Álvares Cabral visited Mombasa, Kenya. During the visit the EU NAVFOR Force Commander, Commodore Jorge Novo Palma, visited several Kenyan authorities to discuss co-operation and knowledge sharing in order to enhance maritime security in the region.

 

Tanzanian Coast Guard and EU Naval Force Warship FS Nivôse Conduct Boarding Procedures Training

On June 3rd, during a port visit to Dar Es Salaam, French frigate, FS Nivôse organised local maritime capacity building (LMCB) training with the Tanzanian Navy. This training built on the training conducted by FS Guepratte a few days earlier.

 

EU Naval Force Helps to Strengthen Cooperation with the Tanzanian Navy

Between 30–31 May 2013, the crew from French Navy frigate FS Guépratte, which is part of the EU’s counter piracy task force, conducted cooperation activities with the Tanzanian Navy whilst alongside Dar-es-Salaam, within the framework of the Local Maritime Capacity Building (LMCB) programme of the EU Naval Force, Operation Atalanta.

 

Indian Sailors Safe After EU NAVFOR Warship HSwMS Carlskrona Forces Pirates To Abandon Attack on Cargo Vessel

Fourteen Indian sailors are now safe, after pirates, who took control of their cargo vessel yesterday morning (5 June 2013) in the Gulf of Aden, abandoned the attack hours later after EU Naval Force warship HSwMS Carlskrona, together with NATO counter piracy Dutch warship HNLMS Van Speijk, closed in.

 

EU Naval Force Warship HSwMS Carlskrona Conducts Evidence Handling Training With Seychellois Coastguard

During a port visit to the Seychelles, EU Naval Force (EU NAVFOR) warship HSwMS Carlskrona conducted evidence handling training with the Seychellois Coastguard.


EU NAVFOR ATALANTA
EU Naval Force (EU NAVFOR) Somalia - Operation Atalanta is part of the EU's comprehensive approach to tackle symptoms and root causes of piracy off the coast of Somalia and the EU Strategic Framework for the Horn of Africa adopted in November 2011.

EU NAVFOR conducts anti-piracy operations off the coast of Somalia and the Indian Ocean and is responsible for the protection of World Food Programme (WFP) shipping carrying humanitarian aid to the people of Somalia and Horn of Africa as well as the logistic shippings supporting the African Union troops conducting Peace Support Operations in Somalia (AMISOM). Additionally, Operation Atalanta contributes to the monitoring of fishing activity off the coast of Somalia.

For more information, please visit our website www.eunavfor.eu

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29 juin 2013 6 29 /06 /juin /2013 11:45
Piraterie : fin de mission pour le Nivôse

28/06/2013 Sources : EMA

 

Le 14 juin 2013, la frégate de surveillance (FS) Nivôse a achevé sa participation à l’opération européenne de lutte contre la piraterie Atalante entamée le 10 avril 2013.

 

Durant ces deux mois, le Nivôse a patrouillé le long des côtes de la Corne de l’Afrique. Son hélicoptère embarqué Panther a effectué des missions de recueil de renseignement lors de vols ISR (Identification, Surveillance, Reconnaissance), de jour comme de nuit. Le Nivôse a régulièrement procédé à des friendly approach : opérations de contrôle qui ont pour but d’expliquer et de faire comprendre le rôle des moyens militaires déployés dans la zone aux bateaux et équipages transitant au large de la Corne de l’Afrique. La présence à bord d’un officier djiboutien a permis de créer plus facilement le contact afin de recueillir des informations sur le trafic local. Du 1er  au 10 mai, la FS Nivôse a escorté de Djibouti à Mombassa au Kenya, un cargo philippin affrété par le Programme Alimentaire Mondial (PAM), le Yakima Princess.

 

Durant cette mission, l’équipage du Nivôse a également mené des actions de coopération au profit de marins ou garde-côtes des pays où la frégate a effectué des escales. Le 29 avril, lors de son escale à Djibouti, l’équipage de la frégate a mené une action de formation au profit des garde-côtes djiboutiens en soutien de la mission civile européenne EUCAP Nestor. Lancée par l’Union européenne en 2012, cette mission civile a pour but d’assister et de conseiller l’ensemble des pays de la région, notamment la république de Djibouti sur des problématiques juridiques, stratégiques et opérationnelles en matière de piraterie.

Piraterie : fin de mission pour le Nivôse

Le 17 mai, à Diégo Suarez, au Nord de Madagascar, le Nivôse a conduit une action de formation au profit de dix marins malgaches dans le cadre de l’opération européenne de lutte contre la piraterie Atalante. En escale en Tanzanie, l’équipage de la frégate a mené le 3 juin une action de formation au profit d’une douzaine de garde-côtes tanzaniens. Cette formation s’est déroulée dans le cadre du programme LMCB, Local Maritime Capability Building, de l’opération européenne de lutte contre la piraterie Atalante.

Piraterie : fin de mission pour le Nivôse

Avant de rejoindre La Réunion, la frégate de surveillance a réalisé, pour entraînement, le tir de deux missiles MM38 avec succès. Au bilan, la frégate de surveillance Nivôse aura parcouru en deux mois plus de 13 000 nautiques soit 24 000 kilomètres. Pour assurer ses missions de renseignement lors des vols de surveillance, l’hélicoptère Panther a volé plus de 80 heures.

 

La France participe à l’opération Atalante avec le déploiement quasi permanent d’une frégate de la Marine nationale. Le dispositif peut être renforcé ponctuellement par un avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL 2), de surveillance maritime Falcon 50, ou par un avion de commandement et de détection E3F.

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26 juin 2013 3 26 /06 /juin /2013 15:45
Une stratégie régionale nécessaire pour combattre la piraterie maritime dans le Golfe de Guinée

YAOUNDE, 25 juin 2013 marine-oceans.com (AFP)

 

Une douzaine de chefs d'Etats d'Afrique centrale et occidentale, réunis à Yaoundé, veulent "mutualiser leurs moyens" financiers et militaires pour lutter contre la piraterie maritime qui prend des proportions inquiétantes dans le Golfe de Guinée

 

Les "efforts" des pays du Golfe de Guinée "pour éradiquer la piraterie s'avèrent insuffisants", a déclaré lundi le président camerounais Paul Biya, hôte du sommet, face à onze autre chefs d'Etats. "Une approche collective du problème est donc impérieuse pour éviter que le mal, une fois combattu au niveau d'un pays ou d'une des zones du Golfe de Guinée, ne se régénère ailleurs", a-t-il prévenu.

 

Cette région pétrolifère a en 2012, dépassé les côtes est-africaines en nombre d'attaques: 966 marins y ont été attaqués, contre 851 la même année au large des côtes somaliennes, jusque-là considérées comme la zone la plus dangereuse au monde, selon le Bureau maritime international (BMI).

 

L'idée fait consensus depuis lundi dans les couloirs du Palais des Congrès de Yaoundé: la nécessité d'élaborer une stratégie régionale basée sur "la mutualisation des moyens".

 

"En mutualisant les forces et les moyens, on peut arriver à de meilleurs résultats", affirme le colonel Didier Badjeck, chargé de communication du ministère camerounais de la Défense. Un partage qui porterait sur les "moyens nautiques", le "renseignement prévisionnel" mais également l'"autorisation de poursuites" au-delà des limites maritimes d'un pays dont les troupes chassent les pirates, précise-t-il.

 

Cette approche collective préconisée par les chefs d'Etats doit notamment passer par l'harmonisation des textes législatifs. Ensemble, la Communauté des Etats de l'Afrique du centre (Céeac), la Communauté économique d'Afrique de l'Ouest (Cédeao) et la Commission du Golfe de Guinée (CGG) pourraient aussi créer un mécanisme de financement exclusivement dédié à la lutte contre la piraterie maritime.

 

Des patrouilles mixtes au large des côtes

 

Pour l'instant, seules quelques initiatives nationales ou bilatérales existent pour faire face à la piraterie. Le Nigeria, pays le plus affecté avec 45% des attaques recensées dans le golfe de Guinée en 2012, a lancé en 2011 avec le Bénin une initiative baptisée "Opération prospérité", pour mener des patrouilles mixtes au large des côtes béninoises.

 

Le Cameroun qui a connu une cinquantaine d'attaques de pirates dans la péninsule de Bakassi (sud-ouest) en cinq ans, a déclenché en 2009 l'opération "Delta" menée par le Bataillon d'intervention rapide (BIR), redoutable unité d'élite de l'armée camerounaise, venu renforcer le dispositif de la marine nationale. Le BIR organise régulièrement des patrouilles maritimes et aériennes pour surveiller les côtes du Cameroun dont l'espace maritime est estimé à 10.000 km2.

 

"Bientôt la marine va acquérir des avions de surveillance maritime. Ce sera une grande première en Afrique noire, peut-être excepté le cas du Nigeria", assure le colonel Badjek.

 

"Beaucoup de pays côtiers ont acquis des équipements navals conséquents mais n'investissent pas assez dans le soutien logistique pour une véritable présence en mer", critique en revanche la Céeac dans un documentaire sur la piraterie au large des côtes ouest-africaines.

 

Les pays du golfe de Guinée attendent beaucoup de leurs partenaires internationaux - UE, Chine, Etats-Unis -, comme l'a souligné le président ivoirien Alassane Ouattara, les invitant "à faire preuve de la même fermeté dans le Golfe de Guinée que celle affichée dans le Golfe d'Aden, où la présence des forces navales internationales a permis de réduire drastiquement les actes de piraterie maritime".

 

L'Union européenne a lancé en janvier le programme Crimgo (routes maritimes critiques du Golfe de Guinée), pour renforcer la formation des gardes-côtes et mettre en place un réseau d'échange d'informations sur les actes de pirateries.

 

Les Etats-Unis financent et organisent chaque année à Douala (capitale économique du Cameroun) un exercice naval, Obangame Express, portant "sur la communication et les techniques de sécurité des forces navales dans le Golfe de Guinée".

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26 juin 2013 3 26 /06 /juin /2013 10:45
Piraterie : visite du COMSUP FAZSOI à bord du Guépratte

26/06/2013 Sources : EMA

 

Le 19 juin 2013, au large des Seychelles, le général de brigade Jean-François Hogard, commandant supérieur des Forces armées de la zone sud de l’Océan Indien (COMSUP FAZSOI) s’est rendu à bord de la frégate Guépratte pour rencontrer l’équipage engagé dans l’opération Atalante.

 

L’arrivée du Guépratte aux Seychelles coïncide avec la présence du COMSUP à l’occasion de la fête nationale et de l’exercice interarmées bilatéral franco-seychellois Caltaux Noir.

 

La zone de responsabilité permanente (ZRP) du COMSUP FAZSOI recouvre en partie la zone d’action de l’opération européenne de lutte contre la piraterie Atalante. Les équipes de protection embarquées (EPE), constituées de fusiliers marins, déployées sur les thoniers français basés aux Seychelles, sont notamment sous le contrôle opérationnel du COMSUP FAZSOI, ou sous celui de l’amiral commandant la zone maritime de l’Océan Indien (ALINDIEN), selon leur zone de déploiement. Dans le cadre de leur action nationale ou au profit de la force Atalante, les EPE peuvent être déployées à tout moment à bord d’un bâtiment français ou européen.

 

Après s’être fait présenter l’action du Guépratte au sein de l’opération Atalante et les capacités du bâtiment, le général Hogard a félicité les membres de l’équipage pour leur professionnalisme, leur courage et leur détermination tout au long de cette mission.

Piraterie : visite du COMSUP FAZSOI à bord du Guépratte

La frégate Guépratte est déployée depuis le 14 mai au sein de l’opération Atalante, aux côtés de la frégate de surveillance (FS) Nivôse. Cette opération vise à escorter les navires du Programme alimentaire mondial (PAM), de participer à la sécurité du trafic maritime et de contribuer à la dissuasion, à la prévention et à la répression des actes de piraterie au large des côtes somaliennes.

 

La France participe à l’opération Atalante avec le déploiement permanent d’au moins une frégate de la Marine nationale. Le dispositif peut être renforcé ponctuellement par un avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL 2), de surveillance maritime Falcon 50, ou par un avion de commandement et de détection E3F.

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25 juin 2013 2 25 /06 /juin /2013 12:45
Corymbe - cooperation franco-americaine au large de Lagos-1 feb 2012 photo Marine Nationale

Corymbe - cooperation franco-americaine au large de Lagos-1 feb 2012 photo Marine Nationale

24 June 2013 BBC Africa

 

West African leaders have called for the deployment of an international naval force to curb the growing threat of piracy off the Gulf of Guinea.

 

Piracy in the region needed to be tackled with "firmness", Ivory Coast's President Alassane Ouattara said, at a meeting of regional leaders.

 

There are now more pirate attacks off West Africa than off Somalia, maritime groups said last week.

 

Patrols by foreign warships have reduced attacks by Somali pirates.

 

'Economies threatened'

 

About 960 sailors were attacked in West Africa in 2012, compared to 851 off the Somali coast, the International Maritime Bureau (IMB) and other seafarers' groups said last week.

 

This was the first time that more pirate attacks had been reported off the Gulf of Guinea.

 

The highest risk area for pirate activity in West Africa is off the coast of Nigeria, Africa's biggest oil producer, correspondents say.

 

Speaking at a meeting of West and Central African leaders in Cameroon's capital Yaounde, Mr Ouattara said: "I urge the international community to show the same firmness in the Gulf of Guinea as displayed in the Gulf of Aden, where the presence of international naval forces has helped to drastically reduce acts of piracy."

 

Cameroon's President Paul Biya said it was vital to respond to the threat, to protect shipping routes and the economic interests of the region.

 

West African pirates mostly steal fuel cargo and the crews' possessions, often resorting to extreme violence, correspondents say.

 

Five of the 206 hostages seized last year off West Africa had been killed, said the report by the IMB and other seafarers' groups.

 

In contrast, Somali pirates usually seize a ship and its crew and hold them until a ransom is paid.

 

There had been a 78% drop in piracy off Somalia last year compared with 2011, the report said.

 

This was due to better practices by ship's captains and crews and the increasing use of armed guards aboard vessels in the region.

 

But it added that at least 78 hostages are still being held captive by Somali pirates.

 

Some of them have been held for more than two years.

 

Naval forces from around the world - including the European Union, China and the US - have been patrolling Somalia's coast.

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25 juin 2013 2 25 /06 /juin /2013 11:45
US lutte antipiraterie armées du golfe de Guinée source LdD

US lutte antipiraterie armées du golfe de Guinée source LdD

24 juin, 2013 – BBC Afrique

 

Un sommet s'est ouvert à Yaoundé lundi sur la sécurité maritime dans le golf de Guinée, devenue l'une des régions du monde les plus affectées par la piraterie.

 

La multiplication des actes de piraterie, devenus plus nombreux qu'au large des côtes somaliennes, pèse de plus en plus sur l'économie des pays riverains.

 

Une vingtaine de chefs d'Etat d'Afrique de l'Ouest et du Centre participent à la rencontre.

 

En application d'une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies, les Etats de la CEDEAO et de la CEEAC ont été invités à mettre en place une stratégie régionale et collégiale pour lutter contre la piraterie maritime et les vols à main armée dans les eaux territoriales.

 

Abou Moussa, représentant du Secrétaire général des Nations unies pour l'Afrique de l'Ouest et Centrale, a souligné le rôle moteur de l'organisation internationale pour coordonner les actions des pays concernés, notamment par un soutien technique, financier et logistique.

 

Selon le rapport annuel du Bureau maritime international (BMI) en 2012, 966 marins ont été victimes d'attaques dans le golfe de Guinée.

 

Le coût des marchandises volées (notamment du pétrole), par les pirates est estimé entre 34 et 101 millions de dollars.

 

Le président du Bénin Yayi Boni a estimé à 70 pc les pertes subies par le port de Cotonou.

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25 juin 2013 2 25 /06 /juin /2013 10:45
La sécurisation du Golfe de Guinée, enjeu crucial pour les pays pétroliers

25 juin 2013 Romandie.com (AFP)

 

YAOUNDE - Une douzaine de chefs d'Etats d'Afrique centrale et occidentale, réunis jusqu'à mardi à Yaoundé, envisagent toutes les solutions pour stopper la piraterie maritime dans le Golfe de Guinée où le commerce du pétrole raffiné est tout particulièrement menacé.

 

Il nous faut réagir avec fermeté si nous ne voulons pas voir diminuer le flux migratoire des marchandises dans notre espace maritime, si nous ne voulons pas compromettre notre développement et l'équilibre du monde, a déclaré le président Paul Biya à l'ouverture du sommet, face à onze autre chefs d'Etats.

 

Dans cette région pétrolifère aux importants flux commerciaux, la sécurité est désormais un enjeu crucial. En 2012, le Golfe de Guinée a dépassé les côtes est-africaines en nombre d'attaques: 966 marins y ont été attaqués, contre 851 la même année au large des côtes somaliennes, jusque-là considérées comme la zone la plus dangereuse au monde, selon le Bureau maritime international (BMI).

 

Et contrairement à ce qui se passe dans le Golfe d'Aden, où les attaques de navires visent avant l'obtention de rançons, l'objectif des pirates ouest-africains n'est pas de prendre des otages, mais plutôt de s'emparer de pétrole raffiné pour le revendre au marché noir, affirme le BMI.

 

Cette recrudescence des attaques inquiète les pays du Golfe de Guinée, qui espèrent doubler leur production d'or noir d'ici dix ans, pour passer de 4 à 8 millions de barils par jour. Premier producteur de pétrole africain, le Nigeria est le plus affecté par ces raids, devant la Côte d'Ivoire, le Togo, le Bénin, le Cameroun, la Guinée équatoriale et le Gabon.

 

La criminalité dans le Golfe de Guinée menace la circulation des hydrocarbures raffinées et des marchandises de valeurs, a rappelé le président ivoirien Alassane Ouattara.

 

Le montant des butins volés en 2012 est estimé entre 34 et 101 millions de dollars (soit entre 25 et 75 millions d'euros) par le BMI.

 

Selon M. Ouattara, l'insécurité limite par ailleurs les investissements et entraîne inévitablement une augmentation des primes d'assurances, qui ont réduit de deux tiers le trafic dans certains ports du Golfe. Beaucoup de navires sont désormais obligés d'embarquer des gardes armés pour se protéger.

 

Forces navales internationales

 

Pour lutter contre la piraterie, les chefs d'Etat ont souhaité mettre en commun leurs moyens d'action et favoriser l'échange d'informations.

 

Le président tchadien Idriss Déby a plaidé pour la mise en place de la force d'intervention rapide, dont la création avait été décidée par l'Union africaine fin mai, et qui pourrait avoir sa composante de forces maritimes selon lui.

 

Quant à son homologue ivoirien, il a appelé la communauté internationale à faire preuve de la même fermeté dans le Golfe de Guinée que celle affichée dans le Golfe d'Aden, où la présence des forces navales internationales a permis de réduire drastiquement les actes de piraterie maritime.

 

En l'absence de patrouilles internationales d'envergure, les navires sont particulièrement exposés dans le Golfe de Guinée.

 

En revanche, l'Union européenne a lancé en janvier le programme Crimgo (routes maritimes critiques du Golfe de Guinée), visant à renforcer la formation des gardes-côtes et à mettre en place un réseau permettant l'échange d'informations sur les actes de pirateries.

 

L'intérêt de l'Union Européenne (à agir) est un intérêt géostratégique, a déclaré à l'AFP Raul Mateus Paula, ambassadeur de l'Union européenne au Cameroun. L'Afrique se développe, croît. Nous soutenons cela. C'est sûr que c'est un futur marché pour nous (...) C'est important la sécurisation des matières premières, a-t-il dit.

 

La dernière attaque en date a concerné le pétrolier français Adour. Son équipage, capturé par des pirates le 13 juin au large du Togo, avait été relâché sain et sauf cinq jours plus tard.

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20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 12:45
West Africa piracy surge endangering commodities shipping

19 June 2013 defenceWeb (Reuters)

 

Pirate attacks off West Africa's mineral-rich Gulf of Guinea have almost doubled from last year and threaten to increase the costs and jeopardise the shipping of commodities from the region.

 

The Gulf of Guinea, which includes Nigeria, Ghana and Ivory Coast, is a major source of oil and cocoa and increasingly metals for world markets, although international navies are not actively engaged in counter-piracy missions in the region.

 

Unlike waters off Somalia and the Horn of Africa, where ships can transit past at high speed with armed guards on board, many vessels have to anchor off West African coastal nations, with little protection, making them a soft target for criminals, Reuters reports.

 

A study published on Tuesday showed piracy in the Gulf of Guinea cost the world economy between $740 million and $950 million last year and that figure is expected to grow in 2013.

 

Kaija Hurlburt of advocacy group Oceans Beyond Piracy (OBP), which co-authored the report, said the type of vessels attacked had become more diverse. "The impact on the commercial trade sector is a problem," she said.

 

A separate study by OBP earlier this year estimated the cost of Somali piracy fell 12.5 percent in 2012 to $5.7 billion-$6.1 billion, helped by vigorous navy action, the deployment of private armed security guards and defensive measures on ships.

 

In contrast, the World Bank in April estimated Somali piracy may still cost the world economy about $18 billion a year.

 

Data from watchdog the International Maritime Bureau, another of the latest study's authors, showed attacks in the Gulf of Guinea for the year to date reached 67 incidents, versus 34 in the same period last year. These included five attacks off Togo, versus five in the same period last year.

 

Apart from the fear of increasingly violent attacks in the Gulf of Guinea, the study said seafarers were concerned that authorities in the region could not be relied upon.

 

"We had a 'port inspection' and they took eight tins of paint, two coils of rope, and several bottles of whiskey," one seafarer said in the report. "If the 'authorities' do this, who do we rely on for help?"

 

HIGHER INSURANCE COSTS

 

Last week the Joint War Committee, which groups syndicate members from the Lloyd's Market Association (LMA) as well as representatives from London's insurance company market, added Togo to its list of high risk areas for merchant shipping, which already includes Nigeria and Benin.

 

"We were recognising the trend of increased risk to the assets the market insures," LMA senior executive Neil Roberts told Reuters. "All the reports indicate the situation will continue for a while. We need to be alive to that as insurers."

 

The study, which was also put together by industry alliance the Maritime Piracy Humanitarian Response Programme, estimated the total insurance cost for the Gulf of Guinea last year was between $423 million to $437 million.

 

"We expect, especially with the expansion of the high risk zone by the Joint War Committee, that is going to lead to a higher cost of insurance," said OBP's Hurlburt.

 

"We have already seen a greater number of kidnappings for ransoms," she said. "There might be a higher cost for private security as we move forward."

 

Analysts say while Somali gangs have focused on capturing vessels to extract ransom money, criminality in West Africa, including oil theft, poses more complex problems.

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 07:45
La Slovénie se retire d'une opération de lutte contre la piraterie en Somalie

LJUBLJANA, 11 juin 2013 marine-oceans.com  (AFP)

 

La Slovénie va se retirer de l'opération Atalante de l'Union européenne de lutte contre la piraterie au large des côtes de la Somalie, en raison de restrictions financières, a annoncé mardi un porte-parole du ministère de la Défense.

 

"Avec le retour de nos derniers officiers de Somalie ce mois-ci, notre participation prend fin" à la mission Atalante, a expliqué à l'AFP le porte-parole du ministère, Ales Sila.

 

Le gouvernement a annoncé dans un communiqué son intention de se retirer de l'opération, en raison "de l'amélioration de la sécurité dans la région, les ressources financières limitées de la Slovénie et sa décision de participer à la nouvelle mission de l'UE au Mali".

 

La Slovénie a rejoint en 2009 l'opération Atalante de la force navale de l'UE, mais ne disposait que de quelques officiers au sein de l'opération.

 

Membre de l'Otan et ancien élève modèle de la zone euro qu'il a rejointe en 2007, la Slovénie est entrée en récession en 2011, et était souvent citée parmi les potentiels candidats à une aide internationale après le sauvetage de Chypre.

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9 juin 2013 7 09 /06 /juin /2013 11:45
Piraterie : visite du commandant de la Task Force 465

08/06/2013 Sources : EMA

 

Le 4 juin 2013, le commodore Jorge Novo Palma, commandant la Task Force 465 (TF 465), s’est rendu, avec une délégation de son état-major, à bord de la frégate légère furtive (FLF) Guépratte, engagée dans l’opération européenne de lutte contre la piraterie Atalante.

 

Depuis le 6 avril 2013, la TF 465 est placée sous le commandement portugais du commodore Jorge Novo Palma (CTF), embarqué à bord de la frégate lance-missiles portugaise Alvarès Cabral.

 

Lors de cette rencontre au large des côtes somaliennes,  le CTF s’est entretenu avec le commandant du Guépratte, le capitaine de frégate Pinget, sur les priorités opérationnelles pour les semaines à venir. Lors de sa visite du bâtiment, l’équipage lui a présenté les principales installations de la frégate, en particulier les embarcations rapides, l’infirmerie, l’hélicoptère Panther de la flottille 36F avec ses moyens d’identification de nuit et l’équipement de l’équipe de visite.

Piraterie : visite du commandant de la Task Force 465

Le CTF s’est ensuite adressé à l’équipage du Guépratte afin de lui rappeler sa détermination à protéger les bâtiments du programme alimentaire mondial (PAM), mais également à endiguer la menace que représente la piraterie dans la zone d’opération. Enfin, il a remercié les militaires français pour leur dévouement et leur courage tout au long de cette mission, et a exprimé sa fierté d’être à la tête de la force européenne embarquée.

 

La frégate Guépratte est déployée depuis le 14 mai au sein de l’opération Atalante, aux côtés de la frégate de surveillance (FS) Nivôse. Cette opération a pour mission d’escorter les navires du Programme alimentaire mondial (PAM), de participer à la sécurité du trafic maritime et de contribuer à la dissuasion, à la prévention et à la répression des actes de piraterie au large des côtes somaliennes.

Piraterie : visite du commandant de la Task Force 465

La France participe à l’opération Atalante avec le déploiement permanent d’au moins une frégate de la Marine nationale. Le dispositif peut être renforcé ponctuellement par un avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL 2), de surveillance maritime Falcon 50, ou par un avion de commandement et de détection E3F.

Piraterie : visite du commandant de la Task Force 465
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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 16:40
Escadre russe en Méditerranée: combattre la piraterie et la drogue

MOSCOU, 6 juin - RIA Novosti

 

L'escadre russe en Méditerranée, qui comprendra une dizaine de navires, aura pour mission d'assurer la défense antimissile et de combattre la piraterie, le terrorisme et le trafic de stupéfiants, indique un communiqué du ministère russe de la Défense.

 

La formation de ce groupe naval sera évoquée lors d'une réunion qui se déroulera jeudi au ministère sous la présidence de Vladimir Poutine.

 

Selon le communiqué, l'escadre sera également chargée de la lutte anti-aérienne et anti-sous-marine, ainsi que de missions humanitaires et d'opérations de sauvetage.

 

"Dans certaines circonstances, le groupe pourra coopérer avec les forces navales étrangères en vue d'assurer la stabilité en Méditerranée", souligne le document.

 

La nouvelle formation méditerranéenne comprendra deux croiseurs, un grand bâtiment anti-sous-marin, deux patrouilleurs et trois bâtiments de débarquement. Deux à trois navires auxiliaires (ravitailleurs er remorqueurs de haute mer) seront également engagés.

 

"Le nombre de bâtiments pourra augmenter en fonction des missions fixées à l'escadre", affirme le ministère russe de la Défense.

Marine de guerre russe

Marine de guerre russe

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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 07:45
Corymbe : Le Latouche-Tréville déjoue une attaque de pirates

05/06/2013 Sources : EMA

 

Le 5 juin 2013, l’équipage du Latouche-Tréville engagé dans la mission Corymbe, est intervenu auprès de trois navires menacés par les occupants d’un groupe d’embarcations suspectes, empêchant ainsi tout acte de piratage à leur encontre.

 

Alors qu’il était en patrouille dans le golfe de Guinée au large du Nigéria, les équipes de quart du Latouche-Tréville ont intercepté une conversation radio relatant une possible attaque de pirates. Après plusieurs investigations conduites en passerelle et au Central Opérations (CO), il apparait qu’un navire servant de base pour les vedettes de sécurité des plates-formes pétrolières, aurait été attaqué.

Le 5 juin 2013, l’équipage du Latouche-Tréville engagé dans la mission Corymbe, est intervenu auprès de trois navires menacés par les occupants d’un groupe d’embarcations suspectes, empêchant ainsi tout acte de piratage à leur encontre.

 

Aussitôt, le commandant, en lien avec le contrôleur opérationnel, a décidé de diriger la frégate au nord de sa position pour une vingtaine de nautiques. Pendant le transit les conversations radio des différents protagonistes ont révélé qu’une tentative d’attaque venait également d’avoir lieu sur deux autres bâtiments transitant dans la zone.

 

Lorsque le Latouche-Tréville est arrivé sur zone, l’équipage du premier bâtiment, qui s’était replié dans sa « citadelle » (local sécurisé à bord d’un navire), reprenait le contrôle de son bateau. De son côté, l’équipage d’un des deux autres bâtiments confirmait avoir été encerclé par deux embarcations. Ce sont ces dernières, surveillées à distance pour leur comportement étrange, que la frégate française est allée contrôler alors qu’elles faisaient route vers la côte. Faute d’éléments permettant d’établir avec certitude une activité de piraterie et après s’être assuré que les membres d’équipage des trois navires attaqués étaient en sécurité, le Latouche-Tréville a repris sa patrouille dans le golfe de Guinée.

 

Le Latouche-Tréville est engagé au sein de l’opération Corymbe depuis le 7 avril 2013. Corymbe est une mission de présence quasi permanente des forces armées françaises dans le golfe de Guinée, en place depuis 1990. Le dispositif est armé par un bâtiment de la Marine nationale qui peut être ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués. Le dispositif Corymbe complète le dispositif français prépositionné en Afrique occidentale, au Gabon et au Sénégal. Il peut soutenir toute opération, en cours ou nouvelle comme des opérations d’aide aux populations, de sécurisation ou d’évacuation de ressortissants. Corymbe permet également la réalisation de missions de coopération bilatérale avec les pays de la région.

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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 18:45
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

05/06/2013 Sources : EMA

 

Les 30 et 31 mai 2013, la frégate légère furtive (FLF) Guépratte a conduit des activités de coopération avec la marine tanzanienne à Dar-es-Salaam, dans le cadre du programme LMCB, Local Maritime Capability Building, de l’opération européenne de lutte contre la piraterie Atalante.

 

Organisées par l’officier de liaison de la force navale européenne au Kenya et en Tanzanie, ces activités ont été marquées par la visite, le 30 mai, du général de brigade Abdullah Mwemjudi, commandant les opérations et l’entraînement de la marine tanzanienne.

photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

Lors de cette visite, cinq plongeurs tanzaniens ont effectué un exercice de visite de coque, aux côtés des plongeurs de bord de la frégate, malgré une faible visibilité. Ce savoir-faire constitue une capacité opérationnelle indispensable pour contrôler l’intégrité d’une coque ou s’assurer qu’un quai ne représente pas de danger, pour intervenir suite à une avarie de combat ou fortune de mer, ou encore pour la maintenance des appendices de coque (gouvernail, arbre, hélice, sonar,…).

photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

Le lendemain, le 31 mai, dix marins tanzaniens se sont rendus à bord du Guépratte afin de découvrir l’organisation de la lutte contre un sinistre. Ils ont assisté à une présentation des procédures et des différents moyens mis en œuvre, lorsque l’alarme incendie retentit. Les marins du Guépratte ont ensuite procédé à une démonstration de l’utilisation du matériel de sécurité. Les Tanzaniens ont pu ensuite mettre en pratique toutes ces connaissances en participant à un exercice sécurité (SECUREX) simulant une voie d’eau, provoquée par un impact dans la coque du bâtiment, sous la ligne de flottaison.

photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

Ce type d’interactions contribue au développement des capacités d’intervention des marines régionales engagées contre la piraterie et au service de la sécurité maritime dans la région.

photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

La frégate Guépratte est déployée depuis le 14 mai au sein de l’opération Atalante, aux côtés de la frégate de surveillance (FS) Nivôse. Cette opération a pour mission d’escorter les navires du Programme alimentaire mondial (PAM), de participer à la sécurité du trafic maritime et de contribuer à la dissuasion, à la prévention et à la répression des actes de piraterie au large des côtes somaliennes.

 

La France participe à l’opération Atalante avec le déploiement permanent d’au moins une frégate de la marine nationale. Le dispositif peut être renforcé ponctuellement par un avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL 2), de surveillance maritime Falcon 50, ou par un avion de commandement et de détection E3F.

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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 17:30
L’équipage du Navire canadien de Sa Majesté (NCSM) TORONTO s’apprête à descendre un radeau chargé des stupéfiants saisis amorcés en vue de leur destruction aux explosifs, dans l’océan Indien, le 24 mai 2013, dans le cadre de l’opération Artemis. Photo Cpl Malcolm Byers, NCSM TORONTO

L’équipage du Navire canadien de Sa Majesté (NCSM) TORONTO s’apprête à descendre un radeau chargé des stupéfiants saisis amorcés en vue de leur destruction aux explosifs, dans l’océan Indien, le 24 mai 2013, dans le cadre de l’opération Artemis. Photo Cpl Malcolm Byers, NCSM TORONTO

OTTAWA, ONTARIO--(Marketwired - 5 juin 2013)

 

Le Navire canadien de Sa Majesté (NCSM) Toronto a réussi pour la cinquième fois depuis mars à intercepter la livraison d'une cargaison de stupéfiants dans le cadre des opérations antiterroristes en cours dans la mer d'Oman. Il s'agit de loin de la plus importante opération de ce genre.

Le 30 mai, pendant la fouille et l'inspection d'un bateau par l'équipe d'arraisonnement du navire, l'équipage du NCSM Toronto a saisi environ six tonnes de hachisch. La saisie des stupéfiants s'est déroulée sans incident et ceux-ci seront détruits.

« C'est avec grand honneur que je félicite l'équipage du NCSM Toronto, qui a mené avec succès une autre opération d'interdiction dans la mer d'Oman », a déclaré le ministre MacKay, ministre de la Défense nationale. « Par leurs efforts, ils réaffirment la volonté du Canada de veiller à la sécurité des marins qui naviguent légitimement dans la région. »

Il s'agit de la plus importante saisie de hachisch de l'histoire des Forces maritimes combinées. Plutôt ce printemps, le NCSM Toronto a procédé à une des plus importante saisie d'héroïne jamais effectuée en mer.

À ce jour, les membres de l'équipage du NCSM Toronto ont mis la main sur environ 7,3 tonnes de stupéfiants, ce qui équivaut à des millions de dollars en valeur de revente sur le marché noir. Le 29 mars 2013, une importante cargaison de stupéfiants a été interceptée dans l'océan Indien et l'équipe d'arraisonnement du navire a pu saisir environ 500 kilogrammes d'héroïne. De plus, l'équipage a délesté les trafiquants de 317 kilogrammes d'héroïne le 6 mai, de 195 kilogrammes d'héroïne le 10 mai et d'environ 300 kilogrammes d'héroïne le 23 mai.

« Les activités du NCSM Toronto s'inscrivent dans le cadre d'une vaste opération de lutte contre le terrorisme menée par les Forces maritimes combinées en vue d'assurer la sécurité et la stabilité dans les eaux navigables de sa zone d'opération dans la mer d'Oman et dans l'océan Indien. Nous ne parviendrons à atteindre notre objectif commun, c'est-à-dire assurer la sécurité et la stabilité dans les mers, qu'en poursuivant la coopération et le partage de l'information avec nos forces alliées », a affirmé le lieutenant-général Stuart Beare, commandant du Commandement des opérations interarmées du Canada. « Les grands succès remportés, nous les devons à la combinaison des données de renseignements exacts, d'observation et de surveillance étroite, de l'expérience acquise par l'équipage du Toronto pendant son déploiement, ainsi qu'aux connaissances et à la coopération de nos alliés et partenaires. L'équipage du NCSM Toronto et nos partenaires de mission peuvent, à juste titre, être fiers de ces réalisations. »

Le trafic des stupéfiants dans la mer d'Oman et ses environs est une source de financement reconnue pour les groupes terroristes. Les Forces maritimes combinées et la Force opérationnelle multinationale 150 s'activent à tisser des liens et travaillent en étroite collaboration avec les organismes d'application de la loi locaux, régionaux et internationaux au Moyen-Orient, afin de les aider à repérer les navires susceptibles de contrevenir à la loi en mer.

« Je suis extrêmement fier du haut niveau de compétence et de la formidable ténacité dont a fait preuve mon équipage pendant ce déploiement. C'est grâce au travail exceptionnel de toutes les personnes à bord que nous avons pu effectuer ces saisies record de stupéfiants », a expliqué le capitaine de frégate Jeff Hamilton, commandant du NCSM Toronto. « Le Toronto continue de mener des opérations de concert avec ses partenaires de la la Force opérationnelle multinationale 150 en vue de lutter contre le terrorisme à tous les niveaux. Chaque dollar que nous enlevons à ces groupes terroristes contribue à rendre le monde plus sécuritaire. »

Le NCSM Toronto est une frégate canadienne de patrouille basée à Halifax dont l'équipage est d'environ 225 membres et qui comprend le détachement d'un hélicoptère CH-124 Sea King ainsi que celui d'un véhicule aérien sans pilote embarqué.

Le NCSM Toronto participe actuellement à l'opération Artemis, la contribution du Canada à la Force opérationnelle multinationale 150, faisant la lutte au terrorisme dans la mer Rouge, le golfe d'Aden, l'océan Indien et le golfe d'Oman. Au sein de cette force multinationale, le Toronto sillonne les mers aux côtés de ses partenaires de la coalition dans le but de promouvoir la sécurité, la stabilité et la prospérité dans une région s'étendant sur plus de deux millions de milles carrés, où se trouvent certaines des routes maritimes les plus achalandées du monde, reliant l'Extrême-Orient à l'Afrique, l'Europe et l'Amérique du Nord. On compte chaque année plus de 23 000 mouvements de navigation dans cette région et la la Force opérationnelle multinationale 150 est une des trois forces opérationnelles commandées par les Forces maritimes combinées, un partenariat naval auquel participent 29 pays.

 

 

Vous trouverez de plus amples renseignements et des photos aux adresses Internet suivantes :

http://www.cjoc.forces.gc.ca/exp/artemis/index-fra.asp

http://www.combatcamera.forces.gc.ca/site/01/opartemis/index-fra.asp

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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 16:30
 The presence of HMCS TORONTO in the Arabian Sea region also gives Canada the flexibility and capability to respond quickly to emerging crises in the region. Photograph by Corporal Malcolm Byers, HMCS TORONTO

The presence of HMCS TORONTO in the Arabian Sea region also gives Canada the flexibility and capability to respond quickly to emerging crises in the region. Photograph by Corporal Malcolm Byers, HMCS TORONTO

OTTAWA, ONTARIO--(Marketwired - June 5, 2013)

 

Her Majesty's Canadian Ship (HMCS) Toronto successfully disrupted her fifth - and by far the largest - narcotics shipment since March of this year as part of ongoing counter-terrorism operations in the Arabian Sea.

During the search and inspection of a vessel by the ship's naval boarding team on May 30th, Toronto's crew recovered approximately 6 tonnes of hashish. The narcotics were recovered without incident and will be destroyed.

"It is my great honour to congratulate the crew of HMCS Toronto on another successful interdiction operation in the Arabian Sea," said the Honourable Peter MacKay, Minister of National Defence. "Their efforts represent Canada's continuing dedication toward ensuring a secure maritime environment for legitimate mariners in the region."

This marks the largest hashish seizure in Combined Maritime Forces history. Earlier this spring, HMCS Toronto also seized one of the largest amounts of heroin on the seas.

To date, HMCS Toronto has recovered roughly 7.3 tonnes of narcotics, representing hundreds of millions of dollars worth of drugs at street value. On March 29, a massive narcotics shipment in the Indian Ocean was disrupted when the ship's naval boarding team recovered approximately 500 kilograms of heroin. In addition, her crew recovered 317 kilograms of heroin on May 6, 195 kilograms of heroin on May 10, and approximately 300 kilograms of heroin on May 23.

"HMCS Toronto's activities are part of a broader Combined Maritime Forces counter terrorism effort to provide maritime security and stability across her operating area in the Arabian Sea and Indian Ocean. Our common goal of maritime security and stability can only be achieved by continued cooperation and information sharing between our allied forces," said Lieutenant-General Stuart Beare, Commander, Canadian Joint Operations Command. "By combining accurate intelligence, careful observation, and monitoring, with the experience developed by Toronto's crew over the course of her deployment, and with the knowledge and cooperation of our allies and partners, we are seeing great success. Toronto and our mission partners can be justifiably proud of what she has achieved."

Narcotics smuggling in the Arabian Sea and surrounding region is a recognized source of funding for terrorist organizations. Combined Maritime Forces and Combined Task Force 150 have been actively building links and working in close cooperation with local, regional, and international law enforcement agencies in the Middle East, enabling them to identify potential offenders at sea.

"I am extremely proud of the high level of proficiency and tenacity that my crew has shown on this deployment. The outstanding work of all onboard has contributed to these record narcotics seizures," said Commander Jeff Hamilton, Commanding Officer of HMCS Toronto. "Toronto continues to operate with our Combined Task Force 150 partners to combat terrorism at all levels. Every dollar we deny these terrorist organizations works towards making our world a safer place."

HMCS Toronto is a Halifax-based Canadian patrol frigate with a crew of approximately 225 personnel, and includes a CH-124 Sea King helicopter air detachment, as well as a shipboard unmanned aerial vehicle detachment.

HMCS Toronto is deployed on Operation Artemis, Canada's contribution to Combined Task Force 150, a multinational maritime task force combating terrorism across the Red Sea, Gulf of Aden, Indian Ocean, and the Gulf of Oman. As part of this multinational force, Toronto works alongside coalition partners to promote security, stability, and prosperity in an area that covers two million square miles, and encompasses some of the world's most important shipping routes connecting the Far East to Africa, Europe, and North America. The region sees more than 23 000 shipping movements per year, and Combined Task Force 150 is one of three task forces commanded by Combined Maritime Forces, a naval partnership comprising 29 nations.

Notes to editor / news director:

Background info and imagery available:

http://www.cjoc.forces.gc.ca/exp/artemis/index-eng.asp

http://www.combatcamera.forces.gc.ca/site/01/opartemis/index-eng.asp

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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 07:45
The NRP Alvares Cabral (front), sailing with the FS Georges Leygues (centre) and the FS Tonnerre (rear)

The NRP Alvares Cabral (front), sailing with the FS Georges Leygues (centre) and the FS Tonnerre (rear)

03.06..2013 EUNAVFOR

 

EU Naval Force Flagship NRP Álvares Cabral, EUCAP Nestor And The Seychelles Coast Guard Work Together To Reinforce Maritime Safety And Security

Whilst alongside Port Victoria in the Seychelles, naval staff from EU Naval Force (EU NAVFOR) Flagship NRP Álvares Cabral and the Seychellois Coast Guard came together on board the Portuguese ship to exchange maritime knowledge and experiences.


Spanish Warship ESPS Rayo Completes Successful Counter Piracy Deployment With EU Naval Force

Spanish Navy Oceanic Patrol Vessel ESPS Rayo has completed a successful deployment with Operation Atalanta, having spent 85 days as part of the EU Naval Force off the coast of Somalia.


EU Naval Force Warship ESPS Numancia Conducts Training With Djiboutian Coastguard

During a recent port visit to Djibouti ships company from the EU NAVFOR warship ESPS Numancia conducted training in support of EUCAP NESTOR with the Djiboutian Coastguard. EUCAP NESTOR is the EU’s Maritime Capacity Building mission within the Horn of Africa region.


EU NAVFOR Force Commander Bids Farewell To French Navy Ships Tonnerre and Georges Leygues As They Complete Their Counter Piracy Patrols

During their final patrol with the EU’s counter piracy mission – Operation Atalanta, the French Landing Helicopter Dock, FS Tonnerre and Destroyer FS Georges Leygues, rendezvoused at sea with the EU NAVFOR flagship, Portuguese Frigate Alvares Cabral.


Counter Piracy Commander Warns Of Continuing Threat As EU Naval Force Warship Once Again Denies Suspect Pirates Freedom Of The Seas

The Operation Commander of the EU Naval Force, Rear Admiral Bob Tarrant, has issued a renewed warning that Somali pirates are still determined to get out to sea and, if presented with an easy target, will attack.  “I am very concerned that seafarers and nations will lower their guard and support for counter piracy operations in the belief that the piracy threat is over.  It is not; it is merely contained.  We should remember that at its height in January 2011, 32 ships were pirated by Somali pirates and 736 hostages were held.  It is crucial that we remain vigilant or the number of attacks will once again rise.”


EU Naval Force Warship FS Nivôse Escorts World Food Programme Ship To Safety

On 10 May, French EU Naval Force (EU NAVFOR) ship FS Nivôse completed a nine day escort of a World Food Programme (WFP) chartered vessel.  The WFP ship was escorted from Djibouti to the port of Mombasa in Kenya.


EU Naval Force Spanish Maritime Patrol Aircraft Delivers Equipment To Dutch Frigate At Sea Off The Coast Of Somalia

On May 4 2013 the EU Naval Force Maritime Patrol and Reconnaissance Aircraft from the Spanish Air Force and based in Djibouti, flew far out to sea to the Dutch frigate HNLMS De Ruyter, to deliver spare parts for her NH90 helicopter.


Swedish Defence Minister Welcomed On Board HSwMS Carlskrona In Djibouti

During HSwMS Carlskrona’s recent visit to Djibouti, the Commanding Officer, Commander Mathias Jansson, was delighted to welcome on board Swedish Defence Minister, Karin Enström.


European Union Welcomes Somali Defence Minister and Delegation to EU Naval Force Operational HQ in London

Earlier today the Somali Defence Minister and members of the Somali Cabinet visited the EU Naval Force Operation Headquarters in London. In view of the EU’s comprehensive approach to Somalia and its reinforced partnership with the country, the meeting was attended by the EU Naval Force Operation Commander, the Head of Mission of EUCAP Nestor , the Chief of Staff of the EU Training Mission Somalia , as well as representatives of the European External Action Service, the EU Special Representative for the Horn of Africa and EU Special Envoy to Somalia.


EU Naval Force Warship HSwMS Carlskrona Conducts Medical Evacuation

Earlier this week HSwMS Carlskrona was contacted by the EU Naval Force (EU NAVFOR) Force Commander on board the flagship of the operation the Portuguese warship NRP Álvares Cabral. A member of the ships company of the British Royal Fleet Auxiliary (RFA) replenishment ship Fort Victoria, had suffered urgent and severe abdominal pains, necessitating an immediate medical evacuation.


Members Of The European Parliament Sub Commitee on Security and Defence visited EU Naval Force Operational Headquarters

Earlier today members of the European Parliament Sub Committee on Security and Defence visited the Operational Headquarters of the European Union’s counter piracy mission – Operation Atalanta.


EU NAVFOR ATALANTA
EU Naval Force (EU NAVFOR) Somalia - Operation Atalanta is part of the EU's comprehensive approach to tackle symptoms and root causes of piracy off the coast of Somalia and the EU Strategic Framework for the Horn of Africa adopted in November 2011.

EU NAVFOR conducts anti-piracy operations off the coast of Somalia and the Indian Ocean and is responsible for the protection of World Food Programme (WFP) shipping carrying humanitarian aid to the people of Somalia and Horn of Africa as well as the logistic shippings supporting the African Union troops conducting Peace Support Operations in Somalia (AMISOM). Additionally, Operation Atalanta contributes to the monitoring of fishing activity off the coast of Somalia.

For more information, please visit our website www.eunavfor.eu.

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1 juin 2013 6 01 /06 /juin /2013 16:45
Commanding Officer of the FS Nivôse, Captain Samuel Majou, briefs the EU NAVFOR Force Commander on FS Nivôse’s capabilities

Commanding Officer of the FS Nivôse, Captain Samuel Majou, briefs the EU NAVFOR Force Commander on FS Nivôse’s capabilities

31 mai 2013 Par Rédacteur en chef.  PORTAIL DES SOUS-MARINS

 

Cette semaine, le commandant de la force européenne Atalante, le Commodore Jorge Novo Palma, et une délégation du navire-amiral de la force, la frégate portugaise NRP Alvares Cabral, se sont rendus à bord de la frégate Nivôse, de la marine européenne, pour une mise à jour opérationnelle de la part du commandant de la frégate, le capitaine de vaisseau Samuel Majou.

 

Les 2 navires participent à des patrouilles au large de la côte somalienne, où on sait que des pirates opèrent.

 

La reconnaissance de la côte somalienne par des navires européens est une mesure dissuasive forte pour les groupes de pirates qui, si on leur en donne la possibilité, prendraient la mer pour attaquer les navires de passage.

 

La frégate Nivôse fait partie de la contribution française à la force européenne de lutte contre la piraterie, l’opération Atalante.

 

Référence : Etat-major Atalante

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31 mai 2013 5 31 /05 /mai /2013 18:45
Atalante : déploiement d’un Falcon 50M à Djibouti

31/05/2013 Sources : EMA

 

Du 13 au 31 mai 2013, un détachement Falcon 50M de la Marine nationale a été déployé à Djibouti, dans le cadre de la mission européenne de lutte contre la piraterie Atalante (Task Force 465-TF465).

Atalante : déploiement d’un Falcon 50M à Djibouti

En complément des moyens navals déjà engagés dans l’opération Atalante, la France a déployé un détachement et un avion de surveillance maritime Falcon 50M (Marine) provenant de la flottille 24F de la base aéronautique navale (BAN) de Lann-Bihoué, près de Lorient. Ils ont opéré depuis la base aérienne 188 des Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj).

Atalante : déploiement d’un Falcon 50M à Djibouti

Le Falcon 50M effectue des missions de surveillance d’une durée moyenne de 5 heures. Il est placé sous le contrôle opérationnel du commandant de la zone maritime océan Indien (ALINDIEN) qui définit son cadre d’emploi. Opérant en parfaite complémentarité avec les bâtiments et hélicoptères de la force, les missions du détachement sont planifiées par l’état-major embarqué de la force en fonction des informations recueillies par les différents acteurs engagés dans la zone dans la lutte contre la piraterie.

Atalante : déploiement d’un Falcon 50M à Djibouti

Durant ce déploiement, l’une des principales zones de patrouille qui lui a été confiée est l’International Recommended Transit Corridor (IRTC). L’IRTC est un axe de navigation long de 490 miles nautiques situé dans le Golfe d'Aden, par lequel plus de 20 000 navires, principalement marchands, transitent chaque année. La zone est donc particulièrement prisée des pirates attirés par la valeur de ces bâtiments. Les unités navales de l’opération Atalante, appuyées par des éléments aériens de patrouille maritime, jalonnent ce couloir de transit et en assurent la sécurisation. Le détachement a effectué neuf missions opérationnelles durant cette période, représentant un total de 45 heures de vol.

Atalante : déploiement d’un Falcon 50M à Djibouti

Le Falcon 50M est en service au sein de la Marine nationale depuis 2000. Il est mis en œuvre par un équipage de 5 personnes : un commandant de bord, un pilote, un radariste, un radio et un mécanicien de bord. Cet avion peut descendre jusqu’à une altitude de 100 pieds, soit une trentaine de mètres, offrant ainsi une capacité de captation d’image très précises d’embarcations suspectes dans la zone d’opération. Ces clichés peuvent être immédiatement transmis par satellite pour être exploités par les spécialistes du renseignement. La forte autonomie du Falcon 50 M ainsi que sa rapidité en font un outil parfaitement calibré dans la lutte contre la piraterie, offrant à la force une capacité de recueil de renseignement projetable et autonome. Le Falcon 50 M à une autonomie de plus de 6.000 kilomètres et sa vitesse élevée le destinent aux missions loin des côtes.

Atalante : déploiement d’un Falcon 50M à Djibouti

Actuellement, deux bâtiments de la Marine nationale sont déployés au sein de l’opération Atalante, la frégate type La Fayette (FLF) Guépratte et la frégate de surveillance (FS) Nivôse. Cette opération a pour mission d’escorter les navires du Programme alimentaire mondiale (PAM), de participer à la sécurité du trafic maritime et de contribuer à la dissuasion, à la prévention et à la répression des actes de piraterie au large des côtes somaliennes. La France participe à l’opération Atalante avec le déploiement permanent d’au moins une frégate de la marine nationale. Le dispositif peut être renforcé ponctuellement par un avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL 2) ou de surveillance maritime Falcon 50 ou par un avion E3F. Ces derniers peuvent être ponctuellement déployés depuis d’autres points d’attache situés dans la région afin de permettre d’augmenter la durée d’intervention et de couvrir l’ensemble de la zone d’opération.

Atalante : déploiement d’un Falcon 50M à Djibouti
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17 mai 2013 5 17 /05 /mai /2013 16:45
Le BPC Tonnerre et la frégate Georges Leygues croisent le navire-amiral de l’opération Atalante, la frégate portugaise Alvares Cabral

Le BPC Tonnerre et la frégate Georges Leygues croisent le navire-amiral de l’opération Atalante, la frégate portugaise Alvares Cabral

15 mai 2013 Par Rédacteur en chef. PORTAIL DES SOUS-MARINS

 

Au cours de leur dernière patrouille pour le compte de la mission européenne de lutte contre la piraterie — Opération Atalante, le BPC Tonnerre et la frégate Georges Leygues, ont rencontré en mer le navire-amiral de l’opération, la frégate portugaise Alvares Cabral.

 

En conclusion de ce qui a été une mission réussie de lutte contre la piraterie pour les 2 bâtiments de la marine nationale, le commandant de la force européenne, le Commodore Jorge Novo Palma, voulait effectuer de brèves visites d’adieu pour saluer personnellement leur excellente participation.

 

Au cours de sa visite à bord du Tonnerre, le commandant de celui-ci, le capitaine de vaisseau Jean-François Quérat a indiqué que « au cours de sa participation à l’opération européenne, le groupe amphibie “Jeanne d’Arc”, composé du Tonnerre et du Georges Leygues, ont contrôlé et identifié près de 1.000 navires dans la zone d’opération. »

 

Il a poursuivi en soulignant que « comme nous n’avons pas arrêté de pirate présumé au cours de nos patrouilles, j’y vois une bonne indication de l’efficacité de la mission Atalante. Par la présence et la coopération de chaque unité de la force européenne, la dissuasion a été extrêmement efficace. La sécurité maritime dans la région s’est améliorée, pas seulement par la mission Atalante, mais aussi grâce à EUCAP Nestor, qui est une des missions de l’Union Européenne destinées à promouvoir la stabilité et la sécurité autour de la Corne de l’Afrique. »

 

Le commandant du Georges Leygues, le capitaine de vaisseau Romuald Bomont, a déclaré de son côté que « l’opération Atalante va rester un souvenir remarquable pour tout l’équipage, qui a travaillé extrêmement dur. Le succès commence par le travail d’équipe et le fait que le commandant de la force était présent à bord dans les derniers jours de notre participation, est une réelle marque de respect pour le travail de mon équipage. Elle souligne la cohésion à laquelle le commandant de la force est parvenue avec l’équipe “CTF 465”. »

 

Référence : Etat-major Atalante

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