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1 octobre 2019 2 01 /10 /octobre /2019 12:55
Le Forum Entreprises Défense 2019

source: FED

Manifestation biennale créée en 1989 à l’initiative conjointe de la CCI Val-d’Oise/ Yvelines et de la DCMAT (Direction Centrale du Matériel de l’Armée de Terre) devenue en 2010 la SIMMT (Structure Intégrée du Maintien en condition opérationnelle des Matériels Terrestres). Depuis 2015, le GICAT s’associe à l’évènement en prenant en charge l’organisation des conférences.

Depuis 30 ans le fed est devenu un véritable carrefour d’affaires, le Forum Entreprises Défense favorise la rencontre professionnelle des acheteurs de la Défense, des principaux donneurs d’ordre des Armées et de leurs fournisseurs et sous-traitants. Plus du tiers des marchés notifiés en 2015 a été attribué à des PME. Cette situation résulte de la place naturelle des PME dans le MCO terrestre, de leur réactivité et des liens qui se sont tissés avec la SIMMT. Ainsi, lors de la dernière édition qui a eu lieu le 18 et 19 octobre 2017, le forum a réuni de nombreux donneurs d’ordres et fournisseurs de la Défense avec 150 exposants et 2500 visiteurs professionnels.

Aujourd’hui ce forum permettra de promouvoir la transformation des armées auprès des :

  • décideurs politiques et du ministère des armées : EMA-DGA, DRHMD.
  • maîtres d’ouvrage (Terre, Air, Marine et Services interarmées).
  • industriels, en irrigant vers les PME-ETI.
  • attachés de Défense des pays alliés.
     

Enfin Pour ses 30 ans, le FED mettra tout particulièrement en valeur les projets innovants des unités Militaires du MCO-T et des PME-ETI.

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13 février 2018 2 13 /02 /février /2018 08:55
Le dispositif de protection du potentiel scientifique et technique de la nation (PPST) : un outil de lutte contre l’espionnage économique

 

source: Association des entreprises partenaires de la Défense

Le dispositif de protection du potentiel scientifique et technique de la nation (PPST) : un outil de lutte contre l’espionnage économique particulièrement adapté aux PME qui travaillent avec la Défense

Dans un contexte de concurrence exacerbée, l’espionnage économique est un sujet central, mais souvent mal appréhendé par les PME technologiques.

Très impliquée dans des actions de sensibilisation, l’Association des entreprises partenaires de la Défense a souhaité mettre à la disposition du monde économique, et notamment des PME qui travaillent avec la Défense, une synthèse volontairement très pratique sur le dispositif de protection du potentiel scientifique et technique de la nation (PPST).

Géré par le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) ce dispositif à la fois simple et puissant s’appuie sur la création de zones à régime restrictif dont l’accès est réglementé, ainsi que sur la mise en place d’une politique de sécurité des systèmes d’information basée sur les préconisations de l’ANSSI.

 

Pour télécharger la Fiche Entreprises Défense (FED) présentant ce dispositif : pdfLIEN

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2 novembre 2016 3 02 /11 /novembre /2016 08:50
COSME web-platform tutorial


31 oct. 2016 EU Defence Agency

 

This tutorial briefly introduces the opportunities of the EU COSME Programme for defence-related SMEs and clusters.

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5 janvier 2016 2 05 /01 /janvier /2016 11:55
Dommages subis par un VAB suite à l'explosion d'un IED (BARKHANE-AVR 2014) photo SIMMT

Dommages subis par un VAB suite à l'explosion d'un IED (BARKHANE-AVR 2014) photo SIMMT

 

05.01.2015 par Alain Establier  - SDBR n°141

 

Les députés Alain Marty et Marie Récalde, tous deux membres de la commission de la défense nationale et des forces armées de l’Assemblée Nationale française, ont mené une mission d’information sur «les conséquences du rythme des opérations extérieures (OPEX) sur le maintien en condition opérationnelle (MCO) des matériels de l’armée française».

 

Des OPEX largement supérieures en nombre au Livre Blanc de 2012 et à la LPM !

Depuis 2011, les OPEX majeures de la France se succèdent, parfois se juxtaposent, à un rythme soutenu et dans la durée. En 2015, environ 8300 militaires ont été déployés en permanence en OPEX, dont 8000 environ au titre des trois principales opérations: Barkhane (3500 militaires) dans la bande sahélo-saharienne (BSS), Sangaris (900 soldats) en République centrafricaine, Chammal (3500 hommes) en Irak et en Syrie. Pour ces trois théâtres seulement, ce sont 46 avions de chasse (Rafale air et marine, Mirage 2000 et Super-Etendard modernisés), plusieurs centaines de véhicules (blindés, de combat, logistiques) et cinq drones qui sont engagés. Rappelons que les armées françaises mènent en parallèle d’autres missions au delà de l’Hexagone: Gabon, Sénégal, Djibouti, Emirats Arabes Unis, pour ce qui concerne l’armée de Terre et l’armée de l’Air. Il faut rajouter l’opération Sentinel (7500 militaires plus les matériels roulants) dans l’Hexagone. De son coté la Marine est engagée, au-delà du soutien aux OPEX, dans des opérations conjointes avec l’OTAN ou dans des opérations de lutte contre le piratage en mer, contre l’immigration illégale(opération Sophia), contre la pêche illégale ou contre le trafic de stupéfiants. Le Livre Blanc prévoyait un ou deux théâtres permanents pour la Marine; c’est en fait une permanence d’engagement sur quatre à cinq théatres! Concernant l’armée de Terre et l’armée de l’Air, ce sont environ 20% de personnels supplémentaires (sans compter Sentinel) qui sont déployés en OPEX, 4 fois plus d’avions de chasse et probablement autant de véhicules que ce que prévoyait le Livre Blanc 2012. Avec 3 théâtres majeurs de haute intensité et 2 théâtres sévères d’engagement, la France a presque doublé ses engagements en voyant diminuer ses ressources budgétaires depuis des années!

 

Le MCO : variable d’ajustement du budget de la France…

Le MCO a trop souvent été considéré comme une variable d’ajustement budgétaire, alors qu’il est la clé de l’entrainement des forces armées, de la disponibilité de leurs matériels et donc de la possibilité d’engagement des forces. Les théâtres africains et moyen-orientaux mettent les hommes et les matériels dans des conditions extrêmes qui usent prématurément les équipements terrestres (50 à 60°, poussière, sable, etc.) et les hélicoptères (herbe à chameau dans les rotors, etc.). Ces difficultés naturelles, l’élongation des zones d’emploi (Mali = deux fois et demie la France), la surintensité de l’utilisation des matériels terrestres et volants sont bien supérieures à ce qui était prévu dans la LPM. Les matériels sont aux marges de ce qu’ils peuvent endurer avant rupture complète: exemple en 2015, 24 moteurs d’hélicos remplacés au lieu de 15 prévus dans la LPM; depuis 2012, 60 véhicules terrestres détruits par dommages de guerre! La culpabilité des politiques à vouloir prévoir ce qui les arrange plutôt que de couvrir les besoins face aux menaces prévisibles, le scandaleux ajustement budgétaire permanent au détriment des équipements de Défense et du MCO depuis des années, ont amené la situation suivante: les équipes non déployées (donc en France) sont sous-entraînées à cause des OPEX qui drainent presque tous les matériels, les autres étant indisponibles opérationnellement ou budgétairement! A noter, les députés ont souligné l’inadéquation de certains matériels terrestres aux théâtres actuels des OPEX: trop lourds, trop difficiles à manier dans les sables. Peut-être faudrait-il recréer des brigades méharistes…

 

Les PME/PMI largement exclues des marchés de MCO !

Contrairement aux grandes déclarations du MINDEF, les parlementaires ont relevé, à une exception récente près, que les PME étaient écartées des marchés de MCO. Pourtant, ils ont aussi relevé que l’Etat devait rester vigilant sur la conduite des programmes d’armement et le MCO initial... En résumé: il faut rapidement porter l’effort de défense (hors pensions) à 2% du PIB de la France, pour combler un déficit de 40% aujourd’hui. Une question: quelles capacités opérationnelles souhaite t’on donner aux forces armées? De la réponse découlera le dimensionnement naturel de son MCO!

 

* Rapport d’information n°3323 de la Commission de la Défense et des Forces Armées: OPEX et MCO (maintien en condition opérationnelle)

 

Note RP Defense:

voir Conséquences du rythme des opérations extérieures sur le maintien en condition opérationnelle des matériels

 

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2 décembre 2015 3 02 /12 /décembre /2015 19:55
Forum DGA innovation : Investir dans l’innovation pour faire face aux menaces

 

26/11/2015 DGA

 

La direction générale de l’armement (DGA) a organisé le jeudi 26 novembre sur le campus de l’école polytechnique à Palaiseau (Essonne) le 4e Forum DGA Innovation. Ce forum sera l’occasion de présenter plus de 100 nouveaux projets dont une vingtaine de démonstrations dans des domaines aussi variés que les communications, les matériaux performants, l’énergie ou encore la santé.

 

Portés principalement par des PME, des laboratoires et des étudiants doctorants, ces projets sont tous soutenus par les dispositifs d’appui techniques et financiers mis en place par la DGA. L’un d’entre eux, le dispositif RAPID (régime d’appui aux PME/ETI pour l’innovation duale), a ainsi vu ses crédits augmentés de 25 % sur trois ans pour atteindre 50 millions d’euros en 2015.

 

Ces innovations seront au cœur de nos futurs systèmes de défense. Elles sont le fruit de la politique volontariste en la matière du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, qui avait lancé, il y a trois ans, le Pacte Défense PME et témoignent de la vision à long terme portée par la DGA.

 

Le Forum DGA Innovation 2015 rassemble 850 acteurs : patrons de PME, représentants des grands maîtres d’œuvres industriels, responsables de laboratoires, acteurs de la recherche académique, doctorants. Il se déroule autour d’un village exposition de 10 stands, de rencontres B2B organisées entre PME innovantes, grands maîtres d’œuvre et investisseurs, et d’ateliers permettant aux innovateurs d’identifier les grandes orientations technologiques et scientifiques de la DGA.

 

Au cours de la séance plénière qui réunira les acteurs clés de l’innovation et de la recherche de Défense, trois doctorants seront mis à l’honneur par le délégué général pour l’armement, Laurent Collet-Billon. Près de 450 thèses, majoritairement dédiées aux sciences de la matière et du vivant, mais aussi aux sciences humaines et sociales, sont à ce jour financées ou cofinancées par la DGA dans le but de soutenir la recherche et l’innovation.

 

Lancer la visite virtuelle

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4 octobre 2015 7 04 /10 /octobre /2015 11:55
Aerospace Valley lance son nouvel outil d’accompagnement des PME

 

01 octobre 2015 Par  Marina Angel - Usine Nouvelle

 

Le pôle de compétitivité Aerospace Valley lance sa Business Success Initiative, un nouveau dispositif pour accompagner les PME dans la mise sur le marché de nouveaux produits. Une vingtaine d’entreprises devrait en bénéficier dès les prochains jours.

 

L’objectif de ce nouvel outil est de permettre aux PME du pôle de compétitivité Aerospace Valley qui ont développé un produit innovant, de passer très concrètement à la phase de mise sur le marché. Inscrite dans la feuille de route de l’ère III du pôle (2013-2018), la création de cette initiative d’accompagnement, baptisé Business Success Initiative (BSI), évoquée lors de la dernière édition du salon international du Bourget, en juin 2015, est maintenant officielle. Son lancement a été annoncé ce jeudi 1er octobre, à l’occasion de l’assemblée générale d’Aerospace Valley.

 

Suite de l’article

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 16:55
SIMBAA veut s'envoler au Bourget

 

22/06/2015  Domenico Morano  - DICOD

 

François Vanfleteren, directeur de la PME Lineo, représente son entreprise sur le stand de la Défense. Son projet, SIMBAA, s’intègre dans le dispositif RAPID (régime d’appui aux PME pour l’innovation duale) mis en place par la Direction générale de l’armement.

 

Qu’est-ce que le projet SIMBAA ?

Il s’agit d’un projet de R&D destiné à produire des composites innovants renforcés par des fibres naturelles de lin. Nous avons développé des voiles de fibres longues utilisées par la suite comme renforts. La France est le premier producteur mondial de lin, dont la production provient principalement de Normandie, région où mon entreprise est située. L’un des enjeux était de lier les fibres de lins entre elles et de les configurer pour les différentes applications ciblées.

 

Quelles sont ces applications ?

Nous ciblons le transport dans son ensemble : l’automobile, le ferroviaire et l’aéronautique. Ce sont autant de secteurs potentiellement intéressés par l’utilisation du lin. L’un des attraits de cette matière est son poids réduit, qui entraîne une diminution de la consommation énergétique. Le lin a une densité très faible, l’aéronautique peut s’en servir pour alléger des matériaux composites en remplaçant les fibres de verre et de carbone par des fibres de lin. Il est possible également de mêler ces matières pour créer des produits rigides mais légers. Par ailleurs, au sein du projet SIMBAA, nous avons développé des solutions pour répondre aux exigences feu du secteur aéronautique, et notamment en termes d’autoextinguibilité (1).

 

Quel est votre lien avec la Défense ?

Lineo, en tant que PME, a bénéficié d’un accompagnement de la DGA au sein du  dispositif RAPID. De ce soutien est né le projet SIMBAA, qui nous a permis de cibler l’aéronautique comme l’automobile. Cet accompagnement, s’il est en partie financier, se traduit aussi par un soutien technique. De la sorte, nous faisons régulièrement le point avec la DGA pour synthétiser les grandes lignes, parler des problématiques que nous rencontrons et envisager ensemble des solutions. De plus, cet accompagnement nous permet de bénéficier d’une visibilité accrue – à l’instar de notre présence au Salon du Bourget sur le stand du ministère – et d’entrer en contact avec des industriels déjà positionnés sur les marchés militaires et aéronautiques.

(1)  Caractère d’une substance pouvant brûler dans une flamme mais s'éteignant d'elle-même dès qu'on la retire.

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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 10:55
Le pacte Défense – PME au salon du Bourget

 

18/06/2015 Domenico Morano  -  DICOD

 

Arnaud Marois, délégué aux PME et PMI auprès du ministre de la Défense, nous explique le Pacte « Défense PME» et les actions concrètes menées en faveur des PME et ETI  sur le Salon international de l’aéronautique et de l’espace.

 

Qu’est-ce que le Pacte « Défense PME » ?

Le Pacte « Défense PME » se place au plus près des préoccupations concrètes des PME et des ETI (entreprises de taille intermédiaire) : accès à de nouveaux marchés, innovation, exportation, financement, sous-traitance. Depuis 2012, les actions concrètes engagées en faveur de ces entreprises font l’objet d’un suivi attentif au niveau ministériel, et ce par le ministre lui-même. Ce dispositif s’articule autour de quatre axes majeurs : une meilleure prise en compte des PME dans les stratégies d’achat du ministère de la Défense, la consolidation du soutien financier à l’innovation, des engagements réciproques entre le ministère et les maîtres d’œuvres industriels pour soutenir la croissance des PME et des ETI, et une action renforcée en région.

Les PME étant réparties sur l’ensemble de notre territoire, elles contribuent à le structurer et sont source d’innovation, d’emplois et de performance économique. Les services du ministère de la Défense vont à leur rencontre en région pour expliquer leurs marchés et leurs procédures ou pour organiser des séminaires de soutien à l’exportation, comme le 9 juillet à Lyon ou le 6 novembre à Marseille.  

De plus, le ministère mobilise son réseau au profit des PME et des ETI  en France comme à l’étranger. Il innove dans ses pratiques pour justement permettre aux PME de faire valoir leurs innovations. Ainsi, le ministère fait ainsi évoluer ses pratiques internes pour rendre ses marchés plus accessibles. Le ministre a par ailleurs signé des conventions bilatérales avec les principaux maîtres d’œuvre industriels de l’armement afin de favoriser concrètement la croissance des PME. Depuis 2013, les services ministériels ont rencontré, informé et conseillé plus de 4 000 entreprises lors de rencontres en région. Le ministère facilite ainsi les contacts directs des PME avec ses services achats et ceux des grands groupes participant à ces rencontres.

 

Pourquoi être présent lors de cette 51e édition du salon ?

Le Salon international de l’aéronautique et de l’espace (SIAE) est une belle occasion pour les PME de se faire connaître, de présenter leurs innovations et d’échanger avec les services du ministère de la Défense. Celui-ci leur réserve un accueil particulier, comme il l’a fait lors des salons Eurosatory et Euronaval. Nous invitons ainsi les PME à venir nous rencontrer au point d’accueil que nous leur avons réservé sur notre stand afin de leur présenter les dispositifs mis en place à leur intention, d’échanger avec eux sur leurs préoccupations et leurs projets, et leur fournir des points de contact pour développer leur activité. Sur notre emplacement, nous mettons également en valeur plusieurs innovations de PME.

Qui plus est, l’ensemble des services du ministère de la Défense sont à la disposition des PME pour des contacts pendant le salon et après, que ces services relèvent du domaine de l’armement – comme la Direction générale de l’armement (DGA) –, du soutien et du maintien en condition opérationnelle des matériels – comme la Structure Intégrée de maintien en condition opérationnelle des matériels aéronautiques de la défense (SIMMAD) – ou des forces, à l’instar de l’armée de l’Air.

 

Comment s’illustre ce processus de soutien aux PME lors du SIAE ?

Lundi 15 juin par exemple, lors du SIAE, la société HP Systems a signé avec la SIMMAD un contrat portant sur le contrôle périodique des bouteilles d’azote, d’oxygène et dioxyde de carbone à destination des pilotes et des personnels embarqués de l’armée de l’Air.

Par ailleurs, nous valorisons sur le stand du ministère de la Défense des équipements réalisés par les PME en exposant des projets RAPID. Le dispositif RAPID est un régime d’appui à l’innovation duale, via une subvention en matière de recherche et technologie dans des domaines qui peuvent avoir des applications aussi bien civiles que militaires. Ses crédits ont été augmentés de 25 % sur 3 ans dans le cadre du Pacte « Défense PME » et s’élèvent à 50 millions d’euros pour l’année 2015.

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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 10:55
PSB panneaux sandwich biosourcés - photo LSM

PSB panneaux sandwich biosourcés - photo LSM

 

15/06/2015  par DGA

 

Des composites naturels dans les avions de demain ?

 

Le ministère de la Défense présente au salon du Bourget 2015 l’innovation SIMBAA (Sandwich innovant en matériaux biosourcés pour l’aéronautique et l’automobile). Ce projet soutenu par la Direction générale de l’armement (DGA) s’inscrit dans une double démarche d’écoconception et de soutien aux PME.

L’utilisation de fibre de lin à la place des fibres carbone ou verre pour fabriquer des pièces composites aéronautiques permet un gain de masse potentiel significatif puisque le lin est 20% plus léger que le carbone et 43% plus léger que le verre. À propriétés mécaniques équivalentes, SIMBAA se distingue également par sa capacité à absorber les vibrations. Et comme la fibre de lin est un matériau naturel (« bio-sourcé »), SIMBAA est parfaitement adapté au renforcement des règlementations environnementales, tout au long de son cycle de vie.

Les nombreux intérêts de la fibre de lin lui confèrent donc un avenir prometteur à la fois dans le domaine civil et militaire. Des produits existent déjà sur le marché civil : des panneaux intérieurs pour les automobiles et les bateaux, divers articles de sport (raquettes, skis, etc.), des meubles, de la décoration d’intérieur…

SIMBAA est développée par les sociétés LSM et LINEO, deux PME normandes d’une quarantaine d’employés au total et spécialisées dans la transformation du lin. La DGA soutient ce projet audacieux à travers le dispositif RAPID* d’aide aux innovations à caractère dual, permettant des applications militaires et civiles. SIMBAA a permis de lancer une ligne de production industrielle de composite lin en Normandie. Elle s’appuie sur une filière « lin » très dynamique et innovante qui compte 12000 emplois en France.

Sur le stand du ministère de la Défense, pendant toute la durée du 51e Salon international de l’aéronautique et de l’espace, vous pourrez voir une pièce aéronautique fabriquée avec le procédé SIMBAA et échanger avec les représentants de LSM et de la DGA sur les apports de cette nouvelle technologie.

(*)Le dispositif RAPID (Régime d’appui à l’innovation duale) est un dispositif de la Direction générale de l’armement (DGA), en partenariat avec la Direction générale des entreprises (DGE). Il soutient des projets de recherche industrielle ou de développement expérimental à fort potentiel technologique, présentant des applications militaires mais aussi des retombées pour les marchés civils. Ces projets d’innovation duale sont proposés par des PME ou des ETI indépendantes de moins de 2 000 salariés, seules ou en consortium avec une entreprise ou un organisme de recherche. Depuis la création du dispositif RAPID en 2009, 205 M€ ont été investis dans plus de 300 projets innovants. Le budget de RAPID a été porté à 50 M€ en 2015 dans le cadre du Pacte Défense PME.

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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 10:54
3DC2 - Innovations photo DGA

3DC2 - Innovations photo DGA


15/06/2015 par DGA

 

3DC2, système de « command and control » multi-utilisateurs à visualisations  personnalisées

 

Le ministère de la Défense présente au salon du Bourget 2015 « 3DC2 », une table tactile interactive permettant à plusieurs utilisateurs de bâtir ensemble une solution tactique, chacun  visualisant en même temps un niveau d’informations adapté à sa fonction. 3DC2 est développé par des PME françaises avec le soutien de la Direction générale de l’armement (DGA).

3DC2 est un système de travail collaboratif, du type « Command & Control » (C2). Il facilite la prise de décision d’opérateurs devant traiter simultanément et en commun, dans un environnement complexe, une quantité importante d’objets dynamiques, répartis dans l’espace et présentant une grande richesse d’informations. 3DC2 associe l’utilisation de nouvelles technologies de visualisation stéréoscopique 3D et 2D à la technologie des lunettes actives permettant de proposer sur un même écran des vues différentes selon les utilisateurs, chaque paire de lunettes se synchronisant sur différentes images (dispositif connu sous le nom de Dual-View).

Les applications militaires pour 3DC2 concernent la préparation, le suivi et le commandement de mission coordonnées entres divers type de vecteurs (drones, avions de combat, hélicoptères, moyens au sol…), l’entraînement et la formation à ce type de missions et l’expérimentation de nouveaux concepts de C2, d’automatisation et d’autonomie décisionnelle pour de futurs systèmes de défense. De nombreuses applications civiles sont également envisageables, entre autres dans les domaines de la sécurité civile, la supervision de systèmes de transport et l’énergie, les interventions chirurgicales complexes.

3DC2 a été développé par les PME « Eyes3Shut » et « IMMERSION », en association avec l’école d’ingénieurs « TELECOM Bretagne » et la PME « Deev-Interaction » comme sous-traitant. La DGA a permis le développement de 3DC2 à travers le dispositif RAPID* d’aide aux innovations à caractère dual, permettant des applications militaires et civiles.

3DC2 sera en démonstration sur le stand du ministère de la Défense pendant toute la durée du 51e salon international de l’aéronautique et de l’espace.

(*)Le dispositif RAPID (Régime d’appui à l’innovation duale) est un dispositif de la Direction générale de l’armement (DGA), en partenariat avec la Direction générale des entreprises (DGE). Il soutient des projets de recherche industrielle ou de développement expérimental à fort potentiel technologique, présentant des applications militaires mais aussi des retombées pour les marchés civils. Ces projets d’innovation duale sont proposés par des PME ou des ETI indépendantes de moins de 2 000 salariés, seules ou en consortium avec une entreprise ou un organisme de recherche. Depuis la création du dispositif RAPID en 2009, 205 M€ ont été investis dans plus de 300 projets innovants. Le budget de RAPID a été porté à 50 M€ en 2015 dans le cadre du Pacte Défense PME

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11 juin 2015 4 11 /06 /juin /2015 07:55
L’Etat mandate l’ONERA comme pilote de la nouvelle filière aéronautique Carnot

 

10.06.2015 par ONERA

 

La nouvelle filière aéronautique dénommée « AirCar» (Air Carnot) et pilotée par l’ONERA comprend dix instituts Carnot. L’objectif de ce consortium multidisciplinaire et complémentaire sera de comprendre finement les besoins des PME et ETI de la filière aéronautique afin de booster leur capacité d’innovation et répondre ainsi au mieux aux besoins industriels.

 

AirCar s’est donnée pour objectif de contribuer à renforcer par la R&D et l’innovation, la position concurrentielle des PME-ETI de la filière aéronautique. Pour se faire, l’Etat financera la filière AirCar pendant six ans à hauteur de 10,5 millions d’euros dans le cadre du Programme d’Investissements d’Avenir.

 

La stratégie d’AirCar repose entre autres sur :

- Une action collective et renforcée des Instituts Carnot (IC) du consortium pour répondre très finement aux besoins des PME aéronautiques,

- L’identification de quatre domaines prioritaires de valorisation:

Les matériaux (métalliques et composites) et procédés hautes performances,

Les systèmes et composants pour l’avion électrique,

Les innovations dans les sous-systèmes (capteurs autonomes...),

Les nouvelles applications et nouveaux usages (drones civils...).

- Une gouvernance associant les acteurs de la filière comme le GIFAS, les pôles de compétitivité, les clusters régionaux et les Instituts de Recherche Technologique ...,

- La création de quatre postes de chargés de développement « filière Carnot aéronautique »

 

L’ONERA est l’organisme de recherche dédié à la filière aéronautique. Créé en 1946 par l'Etat avec notamment pour mission de développer et d'orienter les recherches dans le domaine aérospatial, l’ONERA est impliqué dans la R&D qui a irrigué tous les grands programmes aéronautiques et spatiaux français, civils et militaires. Avec près de 60% d’activités contractuelles, l’ONERA met son expertise et ses technologies au service de l’industrie. Sa vocation est d’anticiper les ruptures technologiques du domaine aéronautique grâce à son approche système (connaissance complète de l’écosystème avion). C’est cette expertise spécifique que l’IC ONERA souhaite partager avec tous les IC du consortium et en faire bénéficier les PME-ETI.

 

Pour constituer AirCar, l’IC ONERA fédère autour de lui un consortium cohérent de neuf IC permettant une véritable complémentarité de compétences scientifiques et technologiques, ainsi qu’un maillage géographique fin des bassins d’emploi de la filière aéronautique : ARTS, CETIM, M.I.N.E.S, I@L, IFPEN TN, CNRS/LAAS, MICA, CEA-Leti, ESP.

 

En termes d’objectifs quantitatifs à l’horizon 2020, AirCar devrait générer10 millions d’euros par an d’activité avec des PME-ETI de la filière, avec un réseau de 1000 contacts actifs et les 200 équipements recensés.

 

La filière aéronautique : un pôle d’excellence au niveau français et européen (chiffres 2014)

- 1er secteur exportateur : 50,7  Md€ de CA dont 33,1 Md€ à l’export (+6 % par rapport à 2013)

-  1er solde excédentaire de la balance commerciale française commercial  français : 23,6  Md€

- Des équipementiers et des PME de la « supply chain » française qui réalisent 16,5 Md€ de CA (+6 %

par rapport à 2013)

- Filière employant plus de 180  000 personnes en effectif direct et plus de 140 000 en effectif indirec

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23 mars 2015 1 23 /03 /mars /2015 12:56
Cas pratiques juridiques dans le Cyberespace : OIV, PME et collectivités, Crise internationale

 

Source Chaire Economie et Défense

 

Cas pratiques juridiques dans le Cyberespace : OIV, PME et collectivités, Crise internationale

 

synthèse colloque 3 février (PDF - 253.8 ko)

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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 17:55
Conférence « Sécurité des voyageurs d’affaires : les PME sont-elles suffisamment préparées ? »

 

24.02.2015 Clément DURAND, Responsable Comité Risques et Entreprises de l’ANAJ-IHEDN

 

Le Comité Risques et Entreprises de l’ANAJ-IHEDN a le plaisir de vous inviter à sa prochaine conférence sur le thème :

 

Sécurité des voyageurs d’affaires : les PME sont-elles suffisamment préparées ?

 

Michel DIELEMAN
Président de l’Association Française des Travel Managers (AFTM)
Expert – Conseiller stratégie Travel Orange Groupe

 

Jeudi 12 mars 2015
19h30 à 21h00

École militaire
Amphithéâtre Des Vallières
 

Plus de 90 % des entreprises françaises comptent moins de 250 salariés (TPE, PME, PMI). Ces entreprises qui d’après l’INSEE représentent près de 40 % du chiffre d’affaires des entreprises en France envoient de plus en plus de salariés à l’étranger afin de développer leurs activités et conquérir de nouveaux marchés. Salariés et entreprises sont ainsi soumis à des risques sécuritaires croissants.

Loin de posséder les directions sûreté-sécurité des grands groupes, nombre de ces entreprises, faute de moyens ou parce qu’elles n’ont pas pleinement conscience de leurs obligations, ne mettent pas en place de procédures adaptées pour assurer la sécurité de leurs voyageurs d’affaires. Ce constat est d’autant plus préoccupant que les obligations juridiques pesant sur l’employeur en matière de sécurité de ses salariés sont extrêmement importantes et peuvent emporter des conséquences lourdes pour l’entreprise et ses représentants si elles ne sont pas scrupuleusement respectées.

Il apparaît donc nécessaire de s’interroger sur les moyens susceptibles de permettre une meilleure prise en compte par ces entreprises des obligations dont elles sont redevables envers leurs salariés voyageurs d’affaires, afin que les préoccupations sécuritaires ne soient plus un frein à leur développement économique mais au contraire un accélérateur de business.

 

sinscrire

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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 12:55
9e Rencontre Clients – Fournisseurs avec les Acheteurs du Ministère de la Défense - CCI Nice Côte d'Azur

 

source CCI Nice Côte d'Azur

 

La CCI Nice Côte d'Azur, l'APPIM, la CDAF, la DIRECCTE et l'UIMM Côte d'Azur se sont associées pour développer sur le   territoire, compétitivité et relations durables entre clients et fournisseurs industriels. Dans ce cadre vous êtes conviés à participer à la :

 

9e RENCONTRE CLIENTS - FOURNISSEURS consacrée aux Acheteurs du Ministère de la Défense
  
  Mardi 10 mars 2015 de 14h00 à 18h00
  CCI Nice Côte d'Azur - 20, bd Carabacel à Nice

 

Au cours de   ces rencontres, les prescripteurs présentent aux fournisseurs territoriaux leurs politiques, modalités, besoins et  perspectives d'achats et de   partenariats industriels. L'objectif est de favoriser les courants d'affaires locaux par le développement d'échanges d'informations qualifiées.

 

L'inscription à la 9e Rencontre Clients-Fournisseurs est obligatoire et réservée aux entreprises dont le secteur d'activité correspond aux domaines d'achats.

Contact : Dimitri TAILE au 04 92 29 43 28 - dimitri.taile@cote-azur.cci.fr

 

INSCRIPTION GRATUITE MAIS OBLIGATOIRE

 

Programme détaillé cliquez ici

 

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24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 17:50
Bpifrance et l’association des Conseils en innovation aident les PME à participer à Horizon 2020

 

23 février 2015 par Jacques Marouani - electroniques.biz

 

Bpifrance met en place un dispositif d’aide au diagnostic des besoins des PME et d’orientation vers les programmes d’Horizon 2020, intitulé « Accès aux programmes européens » (APE).

 

Paul-François Fournier, directeur exécutif en charge de l’Innovation de Bpifrance, et Dominique Carlac’h, présidente de l’association des Conseils en innovation, viennent de signer un accord de partenariat afin d’améliorer la performance des PME françaises souhaitant accéder aux programmes européens de recherche et d’innovation.

 

À cet effet, Bpifrance met en place un dispositif d’aide au diagnostic des besoins des PME et d’orientation vers les programmes d’Horizon 2020, intitulé « Accès aux programmes européens » (APE).

 

APE a pour objectif de leur permettre d’accéder aux prestations de conseil proposées par les membres de l’association des Conseils en innovation.

 

Habilitées par Bpifrance, les sociétés de conseil intervenant dans le cadre de ce partenariat ont pour mission de sensibiliser, accompagner et suivre des PME françaises dans leurs démarches d’accession aux programmes de recherche et innovation de l’Union européenne dont l’enveloppe budgétaire globale s’élève à 79 milliards d’euros sur la période 2014-2020.

 

À propos de Bpifrance
Bpifrance, filiale de la Caisse des Dépôts et de l’État, partenaire de confiance des entrepreneurs, accompagne les entreprises, de l’amorçage jusqu’à la cotation en bourse, en crédit, en garantie et en fonds propres. Bpifrance assure, en outre, des services d’accompagnement et de soutien renforcé à l’innovation, à la croissance externe et à l’export, en partenariat avec Business France et Coface. Bpifrance propose aux entreprises un continuum de financements à chaque étape clé de leur développement et une offre adaptée aux spécificités régionales. Fort de 42 implantations régionales (90 % des décisions prises en région), Bpifrance constitue un outil de compétitivité économique au service des entrepreneurs. Bpifrance agit en appui des politiques publiques conduites par l’État et par les Régions pour répondre à trois objectifs :
• accompagner la croissance des PME
• préparer la compétitivité de demain
• contribuer au développement d’un écosystème favorable à l’entrepreneuriat.
Avec Bpifrance, les entreprises bénéficient d’un interlocuteur puissant, proche et efficace, pour répondre à l’ensemble de leurs besoins de financement, d’innovation et d’investissement.
Plus d’informations sur : www.bpifrance.fr – http://investissementsdavenir.bpifrance.fr/
Suivez-nous sur Twitter : @bpifrance


À propos de l’association des Conseils en innovation
Fondée en 1984, l’association des Conseils en innovation rassemble et représente les professionnels du conseil en innovation. Elle encourage les échanges de connaissances, d’expérience et de prospective entre ses membres et les acteurs des écosystèmes d’innovation, pour contribuer à la progression des méthodes d’interventions sur l’ensemble des métiers du conseil en innovation.
www.asso-conseils-innovation.org

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 12:55
La DGA et Réseau Entreprendre s’associent pour accompagner les dirigeants de PME duales

 

20.02.2015 reseau-entreprendre.org

 

La direction générale de l'armement (DGA) et Réseau Entreprendre viennent de signer une convention de partenariat qui s'inscrit dans une volonté commune des deux acteurs de mobiliser tous les efforts pour soutenir les PME innovantes et à potentiel qui fondent la base industrielle et technologique de défense (BITD) dont l'activité est duale (militaire et civile).

 

La DGA a pour mission d'équiper les forces armées avec les meilleurs matériels. Pour cela, elle mène une politique active de soutien aux petites et moyennes entreprises porteuses de projets innovants et ambitieux. A travers ce premier partenariat avec Réseau Entreprendre, la DGA va pouvoir offrir aux PME les plus prometteuses qu'elle soutient, les moyens de réussir le développement de leur innovation et leur mise sur le marché au plus vite. C'est un gage de pérennité.

 

« Depuis près de 30 ans, nos chefs d'entreprise s'engagent de manière bénévole dans nos associations pour accompagner de nouveaux entrepreneurs avec une conviction que nous partageons avec la DGA : pour créer des emplois dans notre pays, il faut créer des employeurs. Nous sommes très attentifs aux secteurs de l'innovation et sommes fiers de pouvoir renforcer notre action avec le soutien de la DGA », précise David Pouyanne, Président de Réseau Entreprendre.

 

Un service aux entrepreneurs accessible sur l'ensemble du territoire, dès maintenant.

Cette convention, signée pour 24 mois, se mettra en place dès le mois de février 2015. Afin de proposer ce service sur l'ensemble du territoire, cette convention permettra de mettre en relation directe les 48 associations locales (soit 72 implantations) de Réseau Entreprendre et les représentants en région de la DGA.

Ce service comportera deux volets d'actions proposées à des chefs d'entreprise recommandés par la DGA :

  • d'une part, une sensibilisation à l'importance de l'accompagnement managérial, tout particulièrement pour de jeunes dirigeants innovants qui ont une forte dominante technologique et qui ne maîtrisent pas forcément le métier de chef d'entreprise ;
  • d'autre part, un accompagnement gratuit et dans la durée (2 à 3 ans), en création ou en croissance, réalisé par des chefs d'entreprise expérimentés, membres des associations Réseau Entreprendre. Cet accompagnement est associé à un financement (prêt d'honneur en création ou prêt à l'entreprise en croissance) permettant de faire levier vers d'autres financements.

 

L'accompagnement entrepreneurial, le bras armé du développement des PME françaises.

Réseau Entreprendre est convaincu que l'accompagnement entrepreneurial est un dispositif clé pour répondre à cet enjeu national de premier ordre. 90% des entreprises accompagnées par Réseau Entreprendre sont toujours en activité 3 ans après leur démarrage d'activité, et créent en moyenne 13 emplois à 5 ans.

  • Pour accompagner spécifiquement les projets technologiquement innovants, Réseau Entreprendre propose depuis 2007 le programme dédié InnoTech, qu'il mettra spécifiquement à disposition de la DGA.
  • Pour accompagner ses lauréats de plus de 3 ans dans leur ambition de croissance, Réseau Entreprendre a lancé son programme Accompagnement de la Croissance. Ce partenariat permet, pour la première fois, d'accueillir dans le programme « Accompagnement de la Croissance » des dirigeants suivis par la DGA qui n'ont pas été préalablement des lauréats création/reprise de Réseau Entreprendre.
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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 11:55
La DGA soutient l'accompagnement des dirigeants de PME duales

 

19/02/2015 DGA

 

La Direction générale de l’armement (DGA) vient de signer une convention de partenariat avec Réseau Entreprendre pour accompagner les dirigeants de Petites et moyennes entreprises (PME) prometteuses dont l’activité est duale (militaire et civile). D’une durée de 24 mois, elle s’étend sur 2015 et 2016.

 

Cette convention marque la volonté de la DGA de mobiliser toutes les énergies pour soutenir les PME innovantes de la Base industrielle et technologique de défense (BITD). L’objectif est de les aider à réussir le développement de leurs innovations et d’accélérer leur mise sur le marché. Ce dispositif, spécifique aux PME de la BITD, s’inscrit dans la dynamique globale du Pacte Défense PME du ministère de la Défense.

 

Le principe de cette convention est de permettre à des chefs d’entreprises recommandés par la DGA d’être informés et accompagnés par des dirigeants expérimentés sélectionnés par Réseau Entreprendre. Pour cela, 2 volets d’action sont mis en place : d’une part une information et une formation les plus larges possibles sur la nécessité de la bonne gestion de l’entreprise, d’autre part, un accompagnement personnalisé pendant 2 à 3 ans réalisé par des entrepreneurs engagés de Réseau Entreprendre. Cette convention permettra aussi de mettre en relation directe les 48 associations de Réseau Entreprendre et les représentants en région de la DGA afin d’irriguer tout le territoire.

 

Réseau Entreprendre fédère des associations de chefs d'entreprise soucieux de contribuer à la réussite d'entrepreneurs porteurs d'un projet de création ou de reprise de PME, significativement créatrices d'emplois et de richesses sur leur territoire. Ces associations leur proposent un accompagnement par un chef d'entreprise expérimenté, permettent des échanges et de l'entraide avec d'autres entrepreneurs, facilitent l'accès aux banques ou encore favorisent l'intégration des lauréats dans le tissu économique.

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 16:55
La filière Normandie AeroEspace lance 3 projets de performance industrielle GIFAS pour les PME ...

... avec Aircelle(Safran), TE Connectivity et Thales

 

Rouen, le 9 février 2015 – edubourse.com

 

Normandie AeroEspace (NAE) inaugure ce mois de janvier le lancement de 3 nouveaux projets collaboratifs interentreprises de performance industrielle avec une vingtaine d’entreprises de la filière regroupées en trois groupes de travail autour de Aircelle (Safran), TE Connectivity et Thales. Il s’agit d’un nouveau programme d'amélioration de la performance de la Supply Chain aéronautique lancé  au niveau national par le GIFAS et l'association SPACE.

 

Déployé dans les régions aéronautiques majeures, ce programme de performance industrielle a pour objectif d’améliorer la compétitivité des entreprises par une optimisation de leur maturité industrielle et de la relation donneurs d’ordres/fournisseur tout en veillant à l’amélioration des conditions de travail. Il est spécifiquement dédié aux ETI, PME et TPE de la filière afin de capitaliser et développer les emplois dans le secteur aéronautique et spatial.

 

Le succès de ces projets de travail collaboratif repose sur un schéma en réseau avec la constitution de grappes d’entreprises, avec un donneur d'ordre "tête de grappe" et cinq à sept entreprises implantées dans une zone géographique proche. Une fois la grappe composée, une phase de diagnostic individuel permet d'identifier, pour chaque PME, les axes prioritaires d'amélioration (gestion des flux, analyse charge/capacité, etc.) ainsi que les besoins en formation. La prise en compte du facteur humain est également un élément fondamental dans cette démarche.

 

Le premier groupe de travail vient d’être lancé avec Aircelle (Safran) et 7 entreprises aéronautiques : AES, Maugars Industrie, Dedienne Multiplasturgy Group, Metra, Ressorts Masselin, ACB et Sival.

 

Le second groupe de travail sera lancé le 12 mars par TE Connectivity avec les 5 entreprises suivantes : Larger, ETS Jaunet, CMA Vallet, Precicast et APS.

 

Un troisième groupe de travail emmené par Thales est en cours de finalisation et sera lancé dans les prochaines semaines.

 

D’un point de vue opérationnel, chaque partie s’engage à tenir un plan d’actions de progrès bilatérales. Les actions engagées sont ensuite confortées par des formations qui permettent de pérenniser les améliorations. Au final, six mois après la fin de la mission, un expert SPACE revient dans l'entreprise pour s'assurer de la pérennité des actions engagées.

 

 

Normandie AeroEspace, une filière d’excellence : Fondé en 1998, Normandie AeroEspace est le réseau normand des acteurs du domaine aéronautique, spatial, défense et sécurité, participant aux grands projets de demain. Présidé par Philippe Eudeline, le réseau NAE, dont le siège est basé sur le Technopôle du Madrillet (Rouen / 76), est présent en Haute et en Basse-Normandie. Il est aujourd’hui constitué de 103 membres : de grands groupes industriels, de plusieurs aéroports et d’une base militaire, de nombreuses PME et PMI, de différents laboratoires de recherche et d’établissements d’enseignement supérieur. La filière représente globalement plus de 13.500 salariés pour 2 milliards d’Euros de chiffre d’affaires en 2014. 

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3 février 2015 2 03 /02 /février /2015 18:55
photo Tronics Microsystems

photo Tronics Microsystems

 

02 février 2015 Par Ridha Loukil - Usine Digitale

 

A l’occasion de son entrée en bourse, le fabricant français de Mems professionnels Tronics Microsystems reçoit le soutien de l’un de ses grands clients : Thales. Pour l’accompagner dans son développement, l’équipementier d’électronique et de défense compte prendre 16,3% de son capital.

 

Dans son plan de croissance, Tronics Microsystems a le soutien d’un industriel, et pas des moindres : Thales. A l’occasion de son entrée en bourse sur le marché de l’Euronext de Paris, il devrait recevoir de l’équipementier d’électronique et de défense 6 millions d’euros des 9,1 à 12 millions qu’il espère lever lors de cette opération. De quoi assurer à Thales 16,3% du capital du petit fabricant français de Mems professionnels, sur la base basse de la fourchette.

Ce soutien conforte la stratégie de diversification de Tronics Microsystems. Créée en 1997, à Crolles, près de Grenoble, cette PME de 88 personnes réalise des Mems à la demande faisant office de capteurs (accéléromètre, gyromètre et magnétomètre) fabriqués en silicium comme des puces électroniques. Mais, contrairement à STMicroelectronics ou Bosch, focalisés, eux, sur le marché grand public, elle s’adresse aux applications professionnelles à hautes performances. "Nous sommes le seul acteur en Europe avec ce positionnement, revendique son CEO, Pascal Langlois. Dans le monde, nous affrontons des concurrents américains comme Honeywell ou Analog Devices."

 

Suite de l’article

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3 février 2015 2 03 /02 /février /2015 16:55
SOFINS - Du 14 au 16 avril 2015

 

source SOFINS
 

Imaginé par le Commandement des Opérations Spéciales et placé sous le haut patronage du ministre de la Défense, le Special Operations Forces Innovation Network Seminar (SOFINS) est un concept inédit visant à développer une synergie en matière d’équipements entre les forces spéciales françaises et le tissu national des industriels, des PME et du monde de la recherche.

 

Un événement unique en Europe qui combine une offre à plusieurs niveaux :

 

DU BUSINESS

Un espace d’exposition et des rendez-vous d’affaires pour présenter vos savoir-faire et produits

DU LIVE

Des tests de produits par les opérateurs des forces spéciales sur des zones adaptées

Des démonstrations live des forces spéciales

DE L’INFORMATION

Des présentations produits pour promouvoir votre activité

Des ateliers pour initier des programmes de R&D répondant aux besoins des FS

Les secteurs d'activité concernés

 

Aéronautique «voilure fixe» :

- Capacités C3ISTAR

- Infiltration et mobilité 3D

- Frappe de précision et appui-feu

- C4I

- Largage

- Livraison par air

- Réalité augmentée

 

Aéronautique « voilure tournante » :

- Simulation / entraînement

- Capteurs embarqués

- Avionique

- Équipement actif de défense

- Équipement de défense passive

- Mobilité et infiltration 3D

- Appui feu

 

Action à la mer :

- Systèmes submersibles

- Systèmes de surface

- C4I

- ISR

- Équipements individuels

 

Reconnaissance Spéciale, Surveillance et Exploitation :

- Observation

- Détection / Reconnaissance, Identification

- Prises de vues Jour / nuit

- Géolocalisation, marquage- Surveillance de zone

- Biométrie

- Transmissions sécurisées

- Systèmes d’exploitation

 

Command and Control, Communications, computers :

- Systèmes de transmissions

- Système de commandement et d’organisation des PC

- Guerre électronique

- Localisation

 

Environnement du combattant FS

- Mobilité terrestre

- Armement individuel / collectif - Vision nocturne

- Protection individuelle

- Médicalisation au combat

- Désignation de cible

- Démolition / bréchage

- Survie

- Équipements individuels

 

Plus d'informations : SOFINS 2015

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28 janvier 2015 3 28 /01 /janvier /2015 13:55
EDEN Day à Rennes - les PME de la défense, sécurité et sûreté

 

source EDEN

 

29 janvier 2015 : EDEN Day à Rennes - Rencontrez les PME de la défense, sécurité et sûreté qui agissent ensemble en Bretagne

 

EDEN Cluster est le groupement des PME de la filière défense, sécurité et sûreté. Rassemblement inter-régional (Bretagne, Centre, PACA, Rhône-Alpes), EDEN Cluster organise cette année son EDEN Day à Rennes, journée d'échanges, de conférences et d'exposition des savoir-faire de ces entreprises, qui reçoit le concours de la Direction Générale de l'Armement (DGA).

 

« D'une part, une partie plénière met en lumière le lien très étroit qu'entretient la Fédération EDEN avec la DGA, mais aussi l'importance que nous avons à être proche de l'Agence européenne de Défense, tant sur le plan politique que sur les opportunités de business que cela suscite pour nos sociétés. Nous avons aussi la chance et l'honneur de recevoir pour clôturer nos travaux de la matinée, Patricia Adam, Présidente de la Commission Défense à l'Assemblée nationale. Sa présence est pour nous une reconnaissance mais aussi un encouragement à faire toujours mieux », explique Robert Glémot, Président d'EDEN Bretagne et dirigeant de la société Prolann à Lannion (22).

 

Les membres d'EDEN Cluster échangeront également sur les thématiques de la cybersécurité, avec ses perspectives économiques et industrielles, les opportunités de marchés que représente aujourd'hui le marché de la détection et des capteurs autours des drones, de même que sur le développement à l'export et les opportunités qui en découlent. Un focus spécifique sur les pays Algérie et Pérou sera réalisé.

 

A cette occasion, EDEN Cluster vous invite à :

 

Découvrir et mieux connaître le cluster EDEN et plus particulièrement EDEN Bretagne ;

Faire le point sur les atouts des PME et ETI de la défense, sécurité et sûreté, entreprises exportatrices et innovantes ;

Rencontrer des entreprises membres d'EDEN exposant sur place leurs produits et services.

 

Programme EDEN Day, 29 janvier 2015, Rennes

 

Jeudi 29 janvier 2015 à partir de 9h30

Chambre de Commerce et d'Industrie de Rennes - 2 Avenue de la Préfecture - 35000 Rennes

 

9h30-10h00 Accueil

 

10h00-10h30 Introduction

Dominique Lecomte, Président de la CCI des Côtes d'Armor

Robert Glemot, Président d'EDEN Bretagne

Jean-Luc Logel, Président d'EDEN

 

11h00-11h30 Les actions de la DGA en faveur des PME par David Lenoble, Bureau PME de la Direction stratégique de la Direction Générale de l'Armement

 

11h30-12h00 Présentation de l'Agence Européenne de Défense par Isabelle Desjeux, Principal Officer defence Market in Industry & Market Directorate

 

12h00 - Patricia Adam, Députée du Finistère, Présidente de la Commission Défense de l'Assemblée Nationale

 

12h15-14h00 Cocktail déjeunatoire

 

14h00-16h00 Ateliers de travail par groupes (réunions internes réservées aux membres d'EDEN)

 

 

A propos d'EDEN

EDEN (European Defense Economic Network), cluster des PME Défense, Sécurité et Sûreté, fondé en 2008, rassemble près de 130 PME. Ces entreprises représentent 9000 emplois et près d'un milliard d'euros de CA, dont plus de la moitié à l'export. Elles couvrent quatre domaines d'activités complémentaires : équipements pour aéronefs, navires et véhicules ; détection, protection et surveillance ; ingénierie et essais ; protection individuelle. Rassemblées en fédération nationale, elles proviennent essentiellement des régions  Rhône-Alpes, Bretagne, Centre et PACA.

En mutualisant leurs savoir-faire et technologies les plus innovantes, les membres d'EDEN proposent des solutions personnalisées à des prix compétitifs. Cette communauté alliant expertise technique et parfaite connaissance des besoins du marché de la Défense rend plus cohérente l'offre des entreprises françaises, aussi bien dans les domaines civils que militaires.

Site web : www.edencluster.com

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22 janvier 2015 4 22 /01 /janvier /2015 07:55
La cyber industrie de la défense relancée par les attentats?

 

22-01-2015 par Thierry Outrebon - informatiquenews.fr

 

À quelque chose malheur est bon ; la tragédie de la première semaine de 2015  a amené le gouvernement à revoir ses priorités : arrêter l’érosion de l’armée de métier et réequiper ses forces de l’ordre pour mieux lutter contre le cyberterrorisme et protéger les français dans la jungle qu’est devenue Internet

 

Après des promesses, par Fleur Pellerin, d’aides aux PME et de commandes sans suite, en 2013, Jean-Yves Le Drian, l’an passé, notre ministre de la Défense, avait présenté au FIC; le Forum international de la cybersécurité, le Pacte Défense Cyber, et annoncé l’investissement d’un milliard d’euros pour faire de la cyberdéfense, la « quatrième armée ».

Cette année, dans un contexte de menaces informatiques permanentes, le ministre de la Défense a clôturé mercredi soir le FIC et a exposé les mesures prises pour contrer « les combattants cybers ». En écho au premier ministre, il a annoncé egalement des recrutements de nouveaux cyber spécialistes pour renforcer la surveillance des communications et de l’Internet. C’était à peu prés le discours de Manuels Vals qui avait précisé que« Les moyens dédiés à la surveillance du « cyber-djihadiste » et aux enquêtes relatives aux délits commis sur Internet seront augmentés. Au sein du seul ministère de l’intérieur 1.100 nouveaux agents seront directement affectés au sein des unités de renseignement chargées de lutter contre le terrorisme, dont 500 à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), 500 au sein des services centraux territoriaux du renseignement territorial (350 policiers et 150 gendarmes) et 100 à la direction du renseignement de la préfecture de police de Paris » L’opération passera par la création d’un fichier spécial de personnes condamnées pour terrorisme. Le dispositif PNR sera opérationnel en France en septembre 2015, (le fichier commun des données personnelles des passagers aériens), annoncé il y a trois ans, étant encore en discussion au Parlement européen.

Le gouvernement a aussi annoncé la création d’un site internet visant à informer le grand public sur les moyens de lutter « contre l’embrigadement djihadiste » et l’intensification du travail avec les opérateurs internet, y compris dans le cadre européen.

 

La France est en Cyberguerre

 Rappelons qu’avant l’ouverture du FIC, le vice-amiral Coustillière avait confirmé des cyber attaques dont le ministère de la Défense a été la cible depuis le 6 janvier. Il s’agissait d’un mouvement de cyber contestation, composé de tentatives de ‘défacement’ et de déni de service. Cette première vague d’attaque informatique avait été revendiquée par un groupe d’Anonymous « à la mémoire de Rémi Fraisse », le militant écologiste tué par une grenade le 26 octobre. Ces attaques n’avaient pas de rapport avec celles qui se multiplié ensuite, dont plusieurs sites Internet dépendant du ministère. Des attaques qui se sont ensuite multipliées la semaine passée, sur prés de 1300 sites de mairies et de sites privés, sur des objectifs plus faciles faciles à modifier. Aucune des attaques à l’encontre de la défense n’aurait finalement abouti, grâce aux équipes de l’État-major des armées et du Centre d’analyse en lutte informatique défensive (CALID), et à la mise en place d’une cellule de crise. Guillaume Poupart, le directeur de l’Anssi, a comparé ces attaques à des campagnes « de tag »

 

Des mesures pour stimuler le marché

. C’est la nouvelle secrétaire d’Etat chargée du Numérique, Axelle Lemaire, qui avait ouvert la deuxième journée du FIC en remettant les Labels « France Cybersecurity à 17 entreprises française en pointe dans la sécurité C’est l’un des projets initiés en juin dernier dans le cadre des 34 plans de Redressement Industriel qui était à l’honneur

Après avoir emmené plus de 100 firmes au Consumer Electronic Show ( CES) à Las Vegas, au début du mois, la secrétaire d’état s’est fait l’apôtre de l’exportation auprès des acteurs de la sécurité en précisant qu’il fallait « un discours offensif qui soit celui d’expliquer qu’une meilleure protection peut être également source d’attractivité et de compétitivité pour nos entreprises au niveau international. Et que la cybersécurité ne doit pas être seulement appréhendé comme un coût qui exige un investissement, mais comme un réel facteur différenciateur au niveau mondial qui peut valoriser nos entreprises ». Le discours du gouvernement a changé et le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve, a promis d’emmener aussi dans ses bagages à l’étranger « une équipe de France de fabricants ».

 

Les PME étaient jusque là un peu négligées

Le problème est qu’en France, jusqu’à présent, à part les grands groupes comme Thales, Dassault, Alcatel, Atos, Orange et quelques autres grandes sociétés, les budgets d’achats de l’état sont souvent allés dans les dix dernières années, selon un exposant du FIC, aux fournisseurs étrangers « qui sont prés au dumping pour s’installer en France et montrer ensuite cette référence d’état pour convaincre« . Les PME « innovantes » ont eu jusque là un mal fou a convaincre les acheteurs publiques, qui de leur coté, leur expliquaient rapidement que les budgets ne sont pas extensibles et que la défense nationale et la police n’ont pas vocation à etre le dernier rempart d’une forme de protectionnisme.

Axelle Lemaire a repris le flambeau des PME, il reste qu’au sein du gouvernement, sa voix reste encore discrète.

 

Les 24 labels France Cybersecurity ont été remis à 17 entreprises

La cyber industrie de la défense relancée par les attentats?

 

 Amossys, pour ses services en conseil, audit, étude, évaluation et réponse à incident

 Arkoon Netasq, pour Stormshield Network Security, une gamme de pare-feu et chiffreurs IP et Stormshield Data Security, une solution de chiffrement des données pour un poste de travail sous Windows;

 Atos, pour Hoox, un terminal mobile sécurisé et TrustWay Proteccio, des services cryptographiques nécessaires à la mise en oeuvre des applications sensibles ;

 Bertin Technologies, pour Polyxene (sécurisation du poste de travail) ;

 C-S Systèmes d’Information, pour Trusty (signature électronique, horodatage et gestion de clés) ;

 Deny All pour sa sécurisation des applications web (pare-feu) ;

 Ercom, pour Cryptosmart, une gamme de produits de sécurité pour mobile, tablette et PC à destination des entreprises et du gouvernement ;

 Ingenico, pour Leo, un lecteur sécurisé de carte à puce avec une interface homme-machine ;

 In-Webo Technologies SAS, pour son service d’authentification et de scellement de transaction Inwebo ;

 Opentrust, pour Protect & Sign, un service de signature électronique ;

 Orange Cyberdefense, pour ses conseils et audit en sécurité ;

 Prim’x Technologies, pour ses logiciels de chiffrement pour la protection des fichiers stockés sur les postes de travail, les espaces de co-working et les supports de stockage externes : Zone Central, Cryhod, Zed et Zone Point ;

 Sogeti, pour ses services d’audit en architecture, configuration, code source, test d’intrusion organisationnel ;

 ST Microelectronics, pour ses microcontrôleurs sécurisés intégrant un CPU sécurisé ;

 Thales, pour sa solution de sécurité smartphone et tablette (Teopad), sa diode de sécurité réseaux (Elips) et la sécurisation de réseaux (Mistral) ;

TheGreenbow, pour son logiciel de sécurisation Client VPN ;

Wallix, pour son système de gestion des comptes à privilèges (Wab).

 

pour en savoir plus  http://www.francecybersecurity.com.

 

Rappelons enfin que le FIC avait remis un prix spécial la pme innovante TETRANE spécialisée dans la lutte contre attaques informatiques ciblées exploitant des failles logicielles : selon le communiqué du FIC : « La technologie REVEN (REVerse ENgine) conçue et développée par TETRANE depuis 2011, analyse les logiciels dans leur format exécutable, sans accès aux codes sources, et permet la détection et l’analyse de vulnérabilités logicielles dans des conditions semblables à celles des pirates informatiques, par rétro-conception du logiciel (ou reverse-engineering). »

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14 janvier 2015 3 14 /01 /janvier /2015 07:55
photo Rennes Atalante

photo Rennes Atalante

 

12 janvier 2015 Rennes Atalante

 

La Matinale du 11 décembre à la DGA Maîtrise de l’information, sur le thème : "Cybersécurité et cyberdéfense : quelles opportunités pour les entreprises ?" a commencé par un mot d'accueil de Marie-Noëlle Sclafer, directrice de DGA Maîtrise de l’information.

 

Ensuite, Paul-André Pincemin, chef de projet du Pôle d’excellence cyber, Romain Picart, adjoint au responsable du pôle Sécurité des systèmes d’information à la DGA (Direction générale de l’armement), Vincent Strubel, sous-directeur de l’Anssi (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information), et Christophe Dupas, président d’Amossys ont abordé les sujets suivants :

  • Présentation du Pôle d’excellence cyber.
  • Quels sont les enjeux de la cybersécurité et de la cyberdéfense à l’horizon 2019 ? Quelle est la feuille de route technologique ?
  • Quelles sont les opportunités d’affaires pour les entreprises innovantes ?
  • Les dispositifs d’aide aux PME pour travailler dans la cyber.
  • Quelles sont les labellisations à obtenir ?
  • Témoignage de la PME Amossys, experte en cyber.


Vous trouverez également les interviews des intervenants et les photos de cette Matinale dans notre espace médiathèque.

 

Visionnez la Matinale

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12 janvier 2015 1 12 /01 /janvier /2015 17:55
Journée d'études : Cas pratiques juridiques dans le Cyberespace

 

12/01/2015 Les écoles de Saint-Cyr Coëtquidan

 

Le mardi 3 février 2015, le Centre de Recherche des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan, dans le cadre des activités de la Chaire de Cyberdéfense et Cybersécurité Saint-Cyr - Sogeti - Thales, organise une journée d'études consacrée à des cas pratiques juridiques dans le Cyberespace.

 

Présentation :

Si les effets dévastateurs que les Cyberattaques peuvent faire peser sur nos systèmes d’information commencent à être appréhendés, tout comme les catastrophes au niveau national ou international que ces dernières peuvent engendrer, force est de constater qu’une certaine impression de flou semble régner sur le cadre juridique à appliquer en de telles circonstances, et sur l’arsenal juridique existant à notre disposition. Alors même que les frontières nationales du Cyberespace sont parfois imprécises, faut-il en rester aux lois nationales ? Lesquelles sont à appliquer ? A partir de quels faits juridiques ou seuils de gravité les lois internationales entrent-elles en vigueur ?

Rebondissant sur la prochaine publication des décrets d’application de la Loi de Programmation Militaire (LPM) relatifs aux obligation imposées aux OIV, et aux sanctions applicables en cas de non-respect, la chaire Cyberdéfense et Cybersécurité Saint-Cyr - Sogeti - Thales propose une approche novatrice, avec un exercice d’expertise juridique appliqué à trois scénarios fictifs mais réalistes, couvrant un large panel des risques et menaces Cyber, tant sur le plan local, national ou international.

 

•   Une attaque de grande ampleur sur un OIV, avec des dégâts matériels et humains considérables.

•   Une attaque sur une entreprise de taille moyenne doublée d’une attaque sur une collectivité territoriale.

•   Une attaque d’un État souverain par un autre État.

 

Quelle qualification de ces attaques dans ces trois scénarios, quel cadre juridique, quelles règles de droit et lois nationales et internationales s’appliquent ?

A la conjonction des questions de Défense et de Sécurité, la chaire vous propose donc un exercice de recherche appliquée, avec des tribunaux simulés pour la circonstance, des plaidoiries, expertises et jugements, mais aussi un exercice interactif, le public ayant la possibilité de poser des questions avant les délibérés et le jugement final.

Cette journée d’études est ouverte à tous, principalement aux entreprises et aux experts juridiques, mais aussi aux Écoles intéressées par les questions de sécurité et par l’application du Droit existant en cas de cyberattaques.

 

Programme-Journee Etudes-Cas pratique juridique dans le Cyberespace-3fevrier2015.pdf 1,20 MB

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12 décembre 2014 5 12 /12 /décembre /2014 17:55
DCNS teste de nouveaux outils de lutte anti-terroriste et anti-piraterie

 

12.12.2014 DCNS

 

DCNS vient de tester avec succès, en rade de Toulon, un démonstrateur en temps réel de lutte asymétrique contre les attaques terroristes et de piraterie. Fruit de plusieurs années de recherche et de développement, ce système de DCNS intègre des technologies de pointe : vidéo ultra-haute définition et haute sensibilité, réalité augmentée, algorithmes puissants de détection de comportements menaçants… L’objectif est d’accélérer la prise de décision et d’empêcher les dommages collatéraux en situation de défense rapprochée.

 

Les équipes de DCNS ont expérimenté, le 10 décembre 2014, le démonstrateur d’un nouveau système de lutte contre la piraterie et le terrorisme en mer. La Marine nationale a apporté son soutien tant technique qu’opérationnel à ce test grandeur nature durant lequel des attaques maritimes terroristes ou de pirates ont été simulées. Le système de lutte de DCNS a permis de mettre en œuvre rapidement une défense efficace en zone littorale, là où se déroulent essentiellement les missions de lutte anti-piraterie.

 

Constitué d’un réseau de caméras ultra-haute définition à 360 degrés, l’outil développé par DCNS assure une veille sur plusieurs kilomètres autour du navire. Des informations captées par les caméras se superposent aux images de la réalité augmentée afin de faciliter l’analyse des différents objets mobiles à proximité (navires de plaisance, pêcheurs… ou pirates). En cas de mouvements suspects, un opérateur peut utiliser un zoom très puissant, pour confirmer ou non la menace. Une riposte peut alors être mise en œuvre, du simple avertissement sonore ou lumineux, jusqu’au tir de sommation ou d’arrêt. Grâce à une caméra fixée sur l’arme, le Commandant du navire vérifiant au préalable, dans ce cas, qu’il n’y a pas de risques de dommages collatéraux.

 

La situation à 360 degrés est affichée en permanence, en temps réel, sur un écran dans la passerelle du navire, visible par le Commandant du navire et par tous les opérateurs de défense rapprochée. Chacun partage ainsi les mêmes informations au même moment, dans une approche collaborative, que l’on retrouve dans le concept de passerelle de navire de combat du futur de DCNS, présenté par le Groupe au salon Euronaval 2014. Compatible avec un grand nombre de navires, ce système peut fonctionner seul ou être intégré à un système de management de combat (CMS) pour bénéficier des informations fournies par les autres capteurs du navire notamment ceux embarqués sur des drones aéronautiques.

 

Le développement de ce démonstrateur est l’aboutissement de plusieurs années de recherche de DCNS. Pour le réaliser, DCNS s’est associé à des PME innovantes aux expertises complémentaires. Avec cette capacité supplémentaire, DCNS apporte aux Marines une réponse concrète face aux risques croissants d’attaques terroristes (embarcation-suicide, embuscade…) ou d’actes de piraterie.

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