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24 novembre 2014 1 24 /11 /novembre /2014 08:55
 Pacte Défense PME : deux ans et des résultats

 

21/11/2014 CNE Laetitia Périer

 

A l'occasion de la troisième édition du forum innovation DGA (Direction générale de l’armement) qui s’est déroulée jeudi 20 novembre sur le campus de l’École Polytechnique à Palaiseau (Essonne), le ministre de la Défense a dressé un bilan du Pacte Défense PME. Deux ans après son lancement, ce dispositif visant à faciliter l'accès des PME aux marchés du ministère de la Défense affiche de bons résultats.

 

Lieu privilégié d’échanges et de rencontres professionnelles des acteurs clés de l’innovation et de la recherche de Défense, le forum innovation DGA s’est tenu pour sa troisième édition jeudi 20 novembre sur le campus de l’Ecole Polytechnique à Palaiseau (91). L’édition 2014 a rassemblé 850 acteurs : patrons de PME et ETI (entreprise de taille intermédiaire), représentants des grands maîtres d’œuvres, responsables de laboratoires, acteurs de la recherche académique, doctorants. Une centaine d’innovations a été exposée par des PME, des chercheurs, mais aussi des grands industriels.
A cette occasion, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a dressé un bilan du Pacte Défense PME, lancé il y a deux ans, dont l’ambition est de faciliter l’accès des PME aux marchés du  ministère de la Défense. A cet effet, quarante mesures concrètes et immédiates avaient été projetées. Aujourd’hui, 35 ont déjà été réalisées et les résultats obtenus sont nombreux dans différents domaines.

 

Amélioration de l’accès à la commande publique : le ministère de la Défense procède à une étude systématique du positionnement des PME sur les segments d’achats, ce qui permet la définition de stratégies d’achats adaptées et amène des PME à candidater plus souvent sur des contrats du ministère. Plus de 8 500 nouvelles entreprises se sont inscrites sur les annuaires des portails de la Défense pour se rendre visibles et connaître de manière automatique ses appels d’offre dans leur domaine.Cette démarche montre qu’elles ne considèrent plus le ministère comme inaccessible et simplifie très grandement les procédures pour ces entreprises. Dans le même esprit, le ministère a rendu son information plus accessible en modernisant ses sites internet et amélioré ses conditions de paiements. Entre fin 2012 et août 2014, le délai moyen de paiement a ainsi été réduit de douze jours et ramené à moins de trente jours. Par ailleurs, les labels destinés à aider les PME à conquérir des marchés hors Défense sont désormais lancés et bénéficient aux entreprises qui en font la demande.

 

Soutien financier à l’innovation dans les PME : les crédits consacrés aux études ont été maintenus avec 730 M€ en moyenne annuelle prévus dans la loi de programmation militaire sur toute la période 2014-2019, contre 695 M€ entre 2009 et 2012. Les crédits alloués au dispositif RAPID (régime d'appui à l'innovation duale) de la DGA sont passés de 40 M€ en 2013 à 45 M€ en 2014 et atteindront 50 M€ en 2015.

 

Engagements réciproques entre la Défense et les maîtres d’œuvre : sept conventions bilatérales ont été signées et mises en œuvre avec Airbus Group, Safran, Thales, MBDA, Nexter, DCNS et Dassault Aviation pour soutenir la croissance des PME.

 

Action en région renforcée : vingt-trois pôles régionaux à l’économie de Défense (PRED) ont été créés pour faciliter l’accès des PME au ministère. Ses services vont à la rencontre des PME sur le territoire : quarante-quatre rencontres Achats – Défense ont été organisées en région en 2013 et 2014, en association avec les acteurs économiques locaux dont le rôle est essentiel en matière d’accompagnement des PME, aux côtés des collectivités territoriales. Ceci représente plus de 3 000 entreprises rencontrées depuis 2013, auxquelles s’ajoutent plus de 450 PME rencontrées pour le soutien à l’export.

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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 17:56
Hexatrust et le Gicat s'associent pour doper la cybersécurité française

Jean-Noël de Galzain, président d'Hexatrust, un groupement d'entreprises leaders sur le marché de la cyber-sécurité. Photo Hexatrust

 

19-11-2014 Guillaume Pierre  - expoprotection.com

 

Hexatrust, un groupement de PME françaises dédiées à la cyber-sécurité, s'allie avec le Gicat (Groupement des industriels de défense et de sécurité terrestres et aéroterrestres). Objectif : porter l'excellence française en matière de logiciels de protection numérique au niveau international. Mais il s'agit aussi de dynamiser le marché français.

 

D'un coté, la croissance française est atone. De l'autre, les menaces informatiques décollent. D'où, peut-être, une opportunité : celle de développer le savoir-faire français en matière de sécurité informatique. Toutefois, pour rivaliser avec les acteurs israéliens et américains, qui dominent aujourd'hui le marché, il faudrait structurer une véritable filière hexagonale de la cyber-sécurité. C'est tout l'enjeu du partenariat contracté entre le Groupement des industries françaises de Défense terrestre et aéroterrestre (Gicat)  et Hexatrust. Le premier est un mastodonte de la Défense et de la sécurité, qui fédère aussi bien les grands groupes que les entreprises de taille intermédiaire (ETI) et les petites et moyennes entreprises (PME) de ces secteurs. Le second est aussi un groupement, de taille plus modeste (18 membres, 110 millions d'euros de chiffre d'affaires), qui réunit les champions français du logiciel de protection numérique.

 

Suite de l’article

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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 08:55
Quand les PME sont chouchoutées par le ministère de la Défense

La start-up toulousaine Delair-Tech a profité du soutien financier du ministère de la Défense (Crédits : Delair-Tech)

 

20/11/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Près de 24.300 PME et plus de 1.620 ETI travaillent en direct pour le ministère de la Défense.

 

C'est l'un des dossiers auquel tient tout particulièrement le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, la place des PME au sein de son ministère, le premier acheteur de l'Etat. Et pour justement leur faire un maximum de place, Jean-Yves Le Drian a lancé en novembre 2012 le Pacte Défense PME, une stratégie globale accompagnée de 40 actions concrètes qui ont été mises en oeuvre par le ministère en faveur des PME et des entreprises de taille intermédiaire (ETI). Ce jeudi, c'est l'occasion pour le ministre de faire un premier bilan deux ans après le lancement de cette opération.

Il faut dire que les PME et les ETI ont représenté l'an dernier 98,5 % des entreprises fournisseurs du ministère. Il a travaillé en 2013 avec près de 24.300 PME (dont 22.000 environ hors armement) et plus de 1.620 ETI. Ces entreprises se sont partagées un pactole de 2,9 milliards d'euros, répartis à parts égales entre PME et ETI (1,46 milliard chacune). Soit 20,2 % des paiements du ministère en faveur aux entreprises sur une enveloppe totale de 14,5 milliards d'euros. Une part relativement stable par rapport à 2012 (21,6 %).

 

Soutien de la DGA en faveur des PME

Pour soutenir l'innovation duale (civil et militaire) des PME, la direction générale de l'armement (DGA), qui organise ce jeudi la 3ème édition du Forum DGA Innovation à l'Ecole Polytechnique à Palaiseau, s'est engagée à porter de 40 à 50 millions d'euros en trois ans le montant des crédits du dispositif RAPID (+ 25 % sur trois ans). Soit 45 millions en 2014 puis 50 millions en 2015. Un dispositif qui s'adresse aux PME et ETI duales de moins de 2.000 personnes.

Une opportunité que n'a pas laissé passer Delair-Tech, qui fabrique des drones depuis sa création en 2011. Grâce à un financement de 500.000 euros de la part de la DGA, cette start-up toulousaine, qui devrait réaliser un chiffre d'affaires 2014 en forte croissance à 1 million d'euros, a mis au point un nouveau système Deric dont le développement a coûté 1 million d'euros. Un programme qui a permis la production en série d'un petit drone dual de moins de 10 kg. Baptisé DT-26, il pourra servir aussi bien de drone de reconnaissance pour les militaires que d'un outil servant à la surveillance industrielle (pipelines, lignes électriques....) pour des groupes civils comme EDF.

Selon le directeur général de Delair-Tech, Bastien Mancini, ce drone, qui a une endurance de 4 heures (deux fois plus que ses rivaux), dispose d'un module de navigation par l'image mis au point par Magellium, partenaire de Delair-Tech, et peut communiquer par satellite (Airbus Group). Il peut franchir une distance de 230 km.

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 19:55
photo CCI Var

photo CCI Var

 

29/10/2014 Nelly HOETZEL, déléguée régionale - MinDef/SGA/DAR

 

Les acheteurs du ministère au contact des entreprises

 

Le 21 octobre 2013 au Palais des Congrès de Toulon, les PME de la région PACA ont eu l’opportunité de mieux appréhender sur les marchés du ministère de la Défense. Cette rencontre, organisée par la CCI du Var en partenariat avec le ministère de la Défense -première du genre à l'échelle régionale- a engendré en une seule journée plus de 1600 rendez-vous entre les entreprises locales et les 80 acheteurs de la Défense ou des grands donneurs d'ordres.

 

Alors que le Var est le premier département militaire de France et après les conventions d’affaires de 2012 à Hyères, de 2013 à Draguignan, c’est au palais des congrès de Toulon que le président de la CCI du Var et M. Gérard Gibot, adjoint du secrétaire général pour l’administration (SGA) du ministère de la Défense, ont ouvert la séance plénière de cette 3ème convention d’affaires Défense.

 

Dans son mot d’introduction, M. Gibot a rappelé que la Défense représente chaque année 17 milliards d’euros d’achats : 68 % pour les marchés d’armement et 32 % pour les achats de soutien.

 

Si ce type d’évènement à Toulon offre de nouvelles opportunités de marchés pour les entreprises de la région PACA, c’est aussi une opportunité pour le ministère de la Défense de générer 10 % de gains par an et de traiter avec des PME plus performantes et plus innovantes dans le cadre de la modernisation de sa politique d’achat et dans un contexte de restructurations.

 

Mieux connaître l'état de l'offre par segment, soutenir la concurrence, identifier les innovations constituent des leviers de cette performance

 

Ces conventions permettent aux PME de mieux connaître les procédures d'achats et de paiement mises en œuvre par le ministère de la Défense, premier acheteur public du pays.

 

Ouverte à toutes les entreprises de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, fournisseurs des achats généraux, technologiques et scientifiques du ministère de la Défense, la rencontre à Toulon a rassemblé plus de 500 entreprises.

 

Les acheteurs du ministère ont eu également l’opportunité d’affiner leur connaissance de l'état de l'offre sur leurs segments d'achat, en région PACA, et de découvrir de nouveaux partenaires potentiels. Dans le Var, les acheteurs du ministère sont basés au sein de la base de défense (BDD) de Toulon qui est la plus importante de France et celle de Draguignan ou encore à la plate- forme achats finances (PFAF) de Toulon. Ils réalisent des achats de tous ordres pour assurer le fonctionnement quotidien des entités militaires situées en PACA, Languedoc Roussillon et Corse.

 

Présentation du PRED PACA : une nouveauté à la clé

 

Lors de la plénière, la déléguée régionale aux restructurations de défense a également présenté son rôle au sein du pôle régional à l’économie de défense (PRED) PACA. Sa mission de conseil consiste à aider les PME-TPI à identifier le meilleur contact dans leurs recherches d’un service acheteur ou autre du ministère de la Défense.

 

Nouveauté du programme en 2014 : les achats sont de plus en plus liés au maintien en condition opérationnelle (MCO) naval, terrestre et aéronautique, ainsi que la présence des acheteurs des grands donneurs d'ordre (Airbus Helicopters, CNIM, CNN, Dassault Aviation, DCNS, Thales ...).

 

Les achats hors armement concernent des domaines très variés tels que les services généraux (gardiennage, nettoyage des locaux, entretien d'espaces verts ...), l'infrastructure (maintenance des bâtiments, travaux tous corps d'Etat ...), la santé, l'informatique, la maintenance des équipements (maintenance navale, aéronautique, terrestre), le soutien et l'équipement du combattant, l’alimentation etc…

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 18:55
Le pacte Défense PME : "une démarche pour la croissance"

Arnaud Marois (à droite sur la photo), présent sur le stand Défense à Euronaval, détaille les mesures du pacte Défense PME.

 

30/10/2014 Paul Hessenbruch

 

Arnaud Marois, délégué aux petites et moyennes entreprises (PME) et entreprises de taille intermédiaire (ETI) au ministère de la Défense dresse le bilan du pacte Défense PME et de son importance pour les entreprises du secteur naval.

 

Pourquoi avoir choisi lors du salon Euronaval de présenter sur le stand Défense deux entreprises, une PME et une ETI et leurs technologies ?

 

Nous avons choisi de mettre à l’honneur l'entreprise IXblue pour son sonar Muse et l’entreprise BF systèmes pour  Bora (matériel pour la sécurité des plongeurs) afin qu’elles présentent aux visiteurs du salon leurs innovations. Leur présence s’effectue dans le cadre du Pacte Défense PME. Elles ont toutes deux bénéficié du régime d’appui à l’innovation duale (Rapid). Depuis 2009, 250 projets innovants duaux ont bénéficié de ce dispositif qui finance des projets de recherche industrielle ou de développement expérimental à fort potentiel technologique, présentant des applications militaires et civiles. Que ce soit pour Bora ou le Sonar 3D MUSE, il s’agit là de projets particulièrement intéressants dans le domaine naval. Nous savons que les salons d’armement constituent des occasions uniques de montrer des projets et des savoir-faire pouvant déboucher sur des contrats. En 2015, la DGA consacrera 50 millions d’euros au dispositif Rapid, soit 10 millions de plus qu’en 2013.

 

Le fait qu’une PME, bénéficiant du dispositif Rapid, soit primée durant le salon est un bon indicateur du pacte, non ?

 

En effet, la PME Subsea Tech a remporté le trophée Euronaval de « l’innovation pour la sécurité maritime ». Cette PME marseillaise, créée en 2005, est distinguée pour son drone Cat-Surveyor. De type catamaran, d’une longueur de 3 mètres et pesant 250 kilos, ce drone est spécialisé dans la surveillance automatique des zones sous-marines sensibles et dans l’acquisition de données hydrographiques. Ce projet est commercialisé depuis septembre 2014, et cofinancé et soutenu au travers du dispositif Rapid par la DGA depuis 2012.  La distinction qui lui a été remise est une preuve de l’engagement de cette société et que le dispositif accélère effectivement les projets innovants. C’est aussi un motif de satisfaction pour les 13 autres projets soutenus par Rapid présents cette année sur le salon.

 

En ce sens, le pacte Défense PME est un outil important pour soutenir les entreprises françaises ?

 

Le Pacte Défense PME est une démarche au service de la croissance, de l’innovation, de la compétitivité et de l’emploi. Depuis 2012, nous avons formalisé 40 mesures pour que les PME et ETI soient mieux prises en compte dans la commande publique. N’oublions pas que le ministère de la Défense est le premier acheteur public, ce qui lui confère des responsabilités particulières. Et puis, le soutien des PME innovantes passe aussi par l’implication des grands groupes français de l’armement vis-à-vis de leurs PME sous-traitantes, qui, en signant des conventions bilatérales avec le ministère de la Défense, s’engagent à promouvoir leur activité et leur développement.

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 06:55
Le ministre de la Défense entouré des lauréats des trophées Euronaval

Le ministre de la Défense entouré des lauréats des trophées Euronaval

 

28/10/2014 DGA

 

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian a inauguré la 24e édition du salon Euronaval le mardi 28 octobre 2014. A cette occasion il a remis les trophées Euronaval distinguant trois PME exposantes. Les vainqueurs sont IxBlue qui remporte le trophée de « l’innovation pour le navire de défense du futur », Automatic Sea Vision remporte le trophée « performance à l’export » et Subsea Tech celui de « l’innovation pour la sécurité maritime ».

 

Pour la quatrième édition, les trophées Euronaval distinguent trois entreprises pour leurs produits et services dans le secteur de défense navale, de la sécurité et de la sûreté maritime. Les trophées sont décernés dans deux catégories innovation à l’international pour l’ensemble des exposants et dans une catégorie trophée de la performance à l’export réservée aux entreprises françaises, PME et ETI.

 

Ainsi, dans la première catégorie, IxBlue remporte le trophée de « l’innovation pour le navire de défense du futur » grâce à sa centrale inertielle de nouvelle génération Marins M7. Ce système de navigation basé sur une technologie de gyromètres à fibre optique entièrement développé par la PME possède des performances inégalées. En effet il permet des navigations avec une précision de moins de 1 mile de dérive en 72 heures.

 

Toujours dans la même ccatégorie la PME Subsea Tech remporte le trophée de « l’innovation pour la sécurité maritime ». La PME marseillaise créée en 2005 est distinguée pour son drone Cat-Suveyor. De type catamaran, d’une longueur de 3 mètres et pesant 250 kilos, celui-ci est spécialisé dans la surveillance automatique des zones sous-marines sensibles et dans l’acquisition de données hydrographiques. Sa spécificité ? Ce drone de surface embarque un mini-drone capable d’aller au plus près des zones à observer. Les deux systèmes sont donc entièrement télé opérés. Soutenu par le dispositif Rapid, ce projet est commercialisé depuis septembre 2014.

 

Enfin, Automatic Sea Vision (ASV) est quant à elle distinguée dans la catégorie « performance à l’export ». Cette jeune PME de Sèvres (92) créée en 2001 réalise aujourd’hui 462 000 € de chiffre d’affaires, dont près de 50% à l’export. Spécialisée dans les solutions permettant d’automatiser la surveillance maritime à partir d’un réseau de caméras, ses principaux clients sont les intégrateurs de systèmes de surveillance côtière, portuaire ou embarquée. Ceux-ci sont majoritairement situés en Europe et dans la zone Asie-Pacifique.

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 10:55
BORA : Système unique au monde pour prévenir les accidents de plongée

 

28/10/2014 DIRECTION GÉNÉRALE DE L’ARMEMENT

 

La DGA présente un système unique au monde pour prévenir les accidents de plongée

 

La Direction générale de l’armement (DGA) présente BORA, le premier système de prévention des accidents de désaturation grâce à la mesure instantanée du phénomène de dégazage dans l’organisme du plongeur à l’issue de sa remontée à la surface. Cette innovation, dévoilée sur le stand du ministère de la Défense au salon Euronaval du 27 au 31 octobre 2014, a été développée par la PME BF SYSTEMES en partenariat avec l’institut Langevin, le laboratoire I3S du CNRS et le laboratoire de mécanique et d’acoustique de Marseille. Elle bénéficie du soutien de la DGA dans le cadre du dispositif RAPID (1) .

 

BORA est un système de mesure des bulles de gaz diluants (azote ou hélium) contenues dans les tissus de l’organisme à l’issue d’une plongée, premier facteur de risque des accidents de désaturation. C’est un système global « 3 en 1 » qui va de la prise de mesure jusqu'à l’analyse de risque et l’émission d’une solution. Concrètement, il s’agit d’un capteur à déposer sur le cœur, utilisable en tout lieu, non invasif, connecté et sécurisé. Les signaux enregistrés sont transmis vers une plateforme d'interprétation des résultats. Si les procédures de décompression génèrent trop de bulles, ce qui signifie qu'elles présentent un risque, le système va alors proposer de faire évoluer ces procédures sous forme de recommandations (niveau de recompression et durée des paliers).

 

BORA connait déjà des applications pratiques. Dans le domaine militaire il a permis d’établir la nouvelle norme OTAN pour les procédures de décompression. Dans le domaine civil, le système est utilisé depuis déjà 2 ans par un acteur phare de la plongée professionnelle aux États-Unis et son adoption est actuellement étudiée par l’industrie pétrolière du golfe du Mexique.

 

(1) RAPID (Régime d’appui pour l’innovation duale),  doté d’une enveloppe annuelle de 50 M€ en 2015, concerne les projets de recherche industrielle ou de développement expérimental à fort potentiel technologique portés par des PME et ETI, présentant des applications militaires et ayant aussi des retombées pour les marchés civils.

 

BORA est présenté sur l’espace institutionnel Défense, Hall 2 stand E4-F7  pendant Euronaval 2014.

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27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 17:55
Bora : le remède anti-bulle du plongeur de demain

Bora est un système de détection de bulles contre les accidents de décompression

 

27/10/2014 DGA

 

La PME BF Systèmes a développé dans le cadre du dispositif de subvention Rapid de la DGA un système de détection de bulles dont l’objectif est de prévenir les accidents de décompression des plongeurs militaires et civils.

 

Tous les plongeurs vous le diront, en plongée, on ne fait pas ce qu’on veut quand on veut et surtout, on ne sort jamais sans ces bonnes vieilles tables de plongée. À quoi servent-elles ? À calculer la durée à respecter pour remonter à la surface, en fonction de la profondeur et du temps passé au fond. Objectif : éviter les accidents de décompression qui surviennent en général dans l’heure qui suit la plongée. C’est-à-dire éviter que les gaz présents dans l’organisme ne se transforment en bulles lors de la remontée entrainant un accident certain, suivant le principe physique de la loi de Henry. Oui mais voilà… avec encore près de 1 accident de décompression sur 15 000 plongées, il semblerait que ces tables, calculées il y a 50 ans, aient fait leur temps ! « Ce chiffre peut sembler dérisoire, mais lorsqu’on le transpose à l’échelle du ministère de la Défense qui réalise près de 150 000 plongées par an, c’est encore trop ! », explique Axel Barbaud, PDG de la société BF Systèmes.

 

Une sonde acoustique de quelques centimètres

 

Partant de ce constat, l’entrepreneur a imaginé un appareil permettant de détecter en temps réel la moindre anomalie et de permettre au plongeur de prendre la bonne décision. Comment ça marche ? Ce petit capteur, placé à même la peau, près du cœur, mesure après la plongée le taux de bulles présent dans l’organisme. Sa sonde acoustique, à la façon d'un doppler, envoie les signaux enregistrés vers notre plate-forme d'interprétation des résultats. Si les procédures de plongée génèrent trop de bulles, ce qui signifie qu'elles présentent un risque, le système va proposer des recommandations. Il s'agit donc d'un système global qui va de la prise de mesure jusqu'à l’analyse de risque et la recommandation. « Grâce à nos observations, nous sommes aujourd’hui capable de déterminer des profils de plongeurs. L’idée est de faire évaluer les procédures et de réinventer ces fameuses tables car le corps d’un plongeur australien aguerri ne réagit forcément pas de la même façon que celui d’un débutant en mer Baltique. Pourtant, les tables de plongées ne prennent pas en compte ces facteurs. » In fine, l’objectif de cette PME ambitieuse est que chaque plongeur puisse utiliser ce petit capteur afin de détecter en temps réel la moindre anomalie et le cas échéant se rendre au caisson hyperbare le plus proche comme c’est le cas lors d’un accident de décompression. « Cela concerne bien évidemment les plongeurs de la marine nationale mais également ceux de l’industrie pétrolière ou encore les plongeurs loisirs. » Les tunneliers et astronautes, subissant également des variations de pression, pourraient aussi profiter de cette technologie.

 

Rapid & prometteur !

 

« Ce projet a commencé en 2009 lorsque j’ai soumis mon dossier à la DGA par une simple candidature en ligne au programme Rapid qui venait tout juste d’être créé. » Plus qu’une belle opportunité, c’est toute l’entreprise qui s’est structurée avec l’obtention du Rapid. Recrutement des ingénieurs, qualification et réalisation de prototypes… « Nous sommes même allés tester le système Bora au Groenland avec les plongeurs de l’expédition Under the Pole. Bien sûr, nous nous sommes appuyés sur l’expertise des instituts Langevin et I3S du CNRS et sur l’IRBA du ministère de la Défense » Actuellement, BF Systèmes livre une présérie de dix capteurs à ses partenaires avant une prochaine commercialisation.

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26 octobre 2014 7 26 /10 /octobre /2014 09:55
Questions à David Lenoble, Sous-directeur PME de la Direction Générale de l’Armement

 

3e trimestre 2014 Entreprises & Défense, la Lettre de l’Association des entreprises partenaires de la Défense

 

David Lenoble, sous-directeur PME de la DGA, est l'invité du nouveau numéro d'Entreprises & Défense, la Lettre trimestrielle de l'Association des entreprises partenaires de la Défense.

 

Pourriez-vous nous présenter la Sous-direction PME de la DGA et ses missions?

 

Rappelons d’abord les missions de la DGA: fournir aux forces les matériels dont elles ont besoin, préparer l’avenir de ces matériels pour qu’ils soient toujours au meilleur niveau technologique, et soutenir l’export.

Pour réaliser ces missions, la DGA s’appuie sur un tissu industriel dense et spécialisé que l’on nomme la base industrielle et technologique de défense (BITD). Cette base est constituée de grands maîtres d’œuvre qui s’appuient sur un tissu industriel estimé à plus de 4.000 petites et moyennes entreprises (PME) et entreprises de taille intermédiaire (ETI) qui contribuent à la production et à la proposition d’une grande part des innovations dont la France a besoin. Pour s’assurer de la vitalité de ce tissu d’entreprises, la sous-direction PME de la DGA est en permanence à leur contact. Elle suit les 300 entreprises qui maîtrisent les technologies les plus critiques et accompagne des centaines d’entreprises qui souhaitent innover, ou accéder aux marchés de l’armement. En 2013, elle a ainsi accompagné plus de 200 PME : mise en relation avec des experts, conseil export, soutien financier de projets d’innovation, etc. Au titre de la préparation de l’avenir, la sous-direction PME veille et enrichit sa connaissance d’un vivier de 350 entreprises de la BITD, non présentes sur les marchés «défense» mais sources potentielles d’innovations technologiques pour les programmes futurs. Pour cela, elle participe aux principaux salons d’armement et d’innovation et organise chaque année de nombreuses actions collectives pour détecter, informer et accompagner des PME de la BITD en lien avec des partenaires régionaux, groupements ou associations, telle que l’Association des entreprises partenaires de la Défense.

 

Suite de l'entretien

 

Au sommaire également de ce numéro :

• « Fiche Entreprises Défense » : la carte achat, un outil de paiement rapide des entreprises.

• La Délégation interministérielle à l'intelligence économique (D2IE).

Pour télécharger ce numéro d'Entreprises & Défense : pdfLIEN

 

 

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22 octobre 2014 3 22 /10 /octobre /2014 11:55
PME et TPE, optez pour la carte achat du ministère de la défense


20/10/2014 DGA

 

PME/TPE, facilitez-vous la vie. Adoptez la carte achat de la défense en adhérant au réseau « Visa purchasing » via l’une des quatre banques partenaires. Avec elle, les commandes sont passées plus rapidement et les paiements sont optimisés.

 

Réduction des délais de paiement à 4 jours ouvrés, règlement à date certaine, réduction des coûts administratifs et de facturation, diminution des litiges et des coûts associés. Autant d’avantages auxquels vous pouvez souscrire en adoptant la carte achat. Celle-ci vous facilitera l’exécution des commandes qui vous sont passées par le ministère de la défense. Créée par l’association des entreprises partenaires de la défense, une fiche descriptive de la démarche et de ses avantages est désormais disponible. N’hésitez pas à la consulter, à vous renseigner et à adhérer.

 

Consulter la fiche

 

Contact : contact@entreprisespartenairesde la defense.fr

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30 septembre 2014 2 30 /09 /septembre /2014 11:55
Le marché de la Défense s'ouvre aux PME

 

30 septembre 2014 nicematin.com

 

Dossier. Très présente en PACA, et particulièrement dans le Var, l'Armée est au cœur d'une économie gigantesque. Les grands groupes ne sont pas les seuls sur ce marché.

 

C'est une industrie essentielle à l'économie de la Paca. Et pourtant, de La Seyne à Sophia, on parle bien moins de l'industrie de la Défense que du "BTP et du tourisme, les deux tropismes de la région ", regrette le dirigeant d'un des grands donneurs d'ordre du secteur.

Ils sont légion dans le Sud-Est : Thales Underwater Systems, Thales Alenia Space, DCNS, CNIM et, en poussant jusque dans les Bouches-du-Rhône - à ce niveau d'industrialisation, les échelles sont au moins régionales -, Dassault Aviation à Istres et Airbus Helicopters, à Marignane. "On arrive à balayer pratiquement toutes les technologies nécessaires à l'armement", se félicite-t-on à la CCI du Var, qui suit la filière de près.

 

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25 septembre 2014 4 25 /09 /septembre /2014 10:55
Le GICAT se tourne vers l’international

 

23 septembre, 2014 Guillaume Belan

 

 « Avec un président italo-polonais à la direction du GICAT, la France est un modèle pour l’Europe de la Défense ». C’est sur ces mots que le nouveau président du GICAT a débuté sa première conférence de presse. Élu en juin dernier (et seul candidat) par les membres du Groupement des industriels français de la défense terrestre, Stefano Chmielewski, PDG de Renault Truck Defense, avait réservé sa première conférence en tant que patron du GICAT à des journalistes de l’AJD (Association des Journalistes de la Défense) ce matin. Sur un marché terrestre évalué à 110 milliards d’euros, les industries du GICAT affichent un chiffre d’affaires compris entre 10 et 14 Milliards, avec une tendance lourde vers la sécurité. Concernant le marché national, Stefano Chmielewski s’estime « confiant » sur une notification rapide du programme français Scorpion, « un accord a été trouvé cet été ». Scorpion, programme d’ensemble, qui doit venir renouveler les capacités de l’armée de terre française (VBMR, EBRC, modernisation des Tigre, Leclerc ou Felin…), représente plus de 5 milliards d’euros sur 15 ans pour remplacer des équipements à bout de souffle. il est également porteur d’enjeux industriels très forts.

Le nouveau président a ensuite affiché le cap pour le syndicat industriel du terrestre : l’export.

 

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12 septembre 2014 5 12 /09 /septembre /2014 14:55
Les opérateurs de la société Delair-Tech lors de la démonstration du DT-26 sur le camp de Souge.

Les opérateurs de la société Delair-Tech lors de la démonstration du DT-26 sur le camp de Souge.

 

12/09/2014 Paul Hessenbruch  -  DICOD Economie et technologie

 

La 3e édition de l’UAV Show s’est déroulée du 9 au 11 septembre 2014 sur la base aérienne 106 de Bordeaux - Mérignac. Le ministère de la Défense, représenté par la Direction générale de l’armement (DGA),  y présentait des projets innovants.

 

Lors de la 3e édition du salon du drone, l’UAV Show, qui s’est tenu à Bordeaux – Mérignac du 9 au 11 septembre, la Direction générale de l’armement (DGA) a présenté le drone DT-26 de la société Delair-Tech.  Conçu dans le cadre du dispositif RAPID (régime d'appui pour l'innovation duale) destiné aux PME et ETI (entreprises de taille intermédiaire), ce drone de 8Kg est capable d’effectuer des missions de reconnaissance et détecter automatiquement des anomalies comme la présence de personnes et de véhicules, des fuites d’huile ou de gaz, etc.

 

« Ce qui a séduit la DGA pour participer au financement de notre drone, c’est la dualité des missions qu’il sera capable d’effectuer à terme. On peut en effet imaginer qu’il soit utilisé dans le civil  mais aussi qu’il puisse avoir des applications militaires », explique Marion Baroux, la responsable commerciale de la société.

 

Lors du salon, la société a ainsi pu effectuer des vols de démonstrations sur le camp de Souge, pour montrer au public présent la mise en œuvre et les capacités du drone.

 

Durant les deux jours du salon, des conférences, ateliers, rendez-vous d’affaires et démonstrations dynamiques ont permis aux professionnels du marché d’échanger sur le développement des applications dans des domaines aussi variés que le bâtiment, l’agriculture, la sureté, la sécurité et la prise de vue.

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12 septembre 2014 5 12 /09 /septembre /2014 11:55
Pilatus PC6 credits-sirpa-terre

Pilatus PC6 credits-sirpa-terre

 

11 septembre, 2014 Frédéric Lert (FOB)

 

Dans la foulée de l’université d’été de la défense, la base aérienne 106 a également accueilli le salon du drone et celui de la maintenance aéronautique. En bordeluche, le premier se dit UAV show et le second Air Defense Support Show.

 

L’ADS Show a été l’occasion pour la SIMMAD, qui jouait à domicile, de rappeler son action dans la promotion des PME-PMI françaises pour les activités de maintenance. Rappelons que la SIMMAD tient un rôle central dans le MCO (maintien en condition opérationnelle) des aéronefs de sept acteurs étatiques français : armée de l’Air, Marine, armée de Terre, Gendarmerie, douanes, Sécurité civile et DGA. Soit un total de 1288 appareils : 703 avions, 581 hélicoptères et… 4 drones.

 

Chaque année, la SIMMAD passe environ 2,2 Mds € de contrat vers les industriels étatique et l’industrie privée. Et dans ce dernier cas, la plus grande attention est désormais portée aux PME-PMI.

 

« Nous essayons de « déglobaliser » nos contrats pour les rendre accessibles aux PME-PMI qui ne peuvent pas gérer des volumes d’affaires trop importants » expliquait-on sur le stand de la SIMMAD. « Nous nous posons maintenant systématiquement la question de savoir si tel ou tel contrat leur est accessible, le cas échéant en détachant les prestations en différents lots ». L’an dernier, la SIMMAD a passé 150 petits marchés « adaptés » dont 75% sont allés à des PME. L’organisme dispose aujourd’hui d’un fichier de 200 entreprises de taille réduite dans lequel elle sait piocher pour une mise en concurrence, mais sans lancement d’appel d’offre, pour les montants inférieurs à 15.000 euros.

 

Sur une quarantaine de procédures à venir fin 2014/début 2015 pour l’attribution de contrats de maintenance,  la SIMMAD explique ainsi en avoir une dizaine directement accessible aux PME – PMI. Il s’agit la plupart du temps d’intervenir sur des matériels assez proche du monde civil, tels que les Pilatus PC6 de l’Alat, les Ecureuil de la Gendarmerie ou les Fennec de l’armée de l’Air.

 

Travailler avec les PME complique parfois le travail logistique, par exemple lorsqu’il s’agit de confier des outillages ou des équipements aux sociétés prestataires. Conséquence du pacte « Défense PME », des efforts sont également consentis en matière de délais de paiement ou d’avances forfaitaires. Bien évidemment, l’impact d’une telle politique est essentiel sur le tissu industriel local. « Mais, précise-t-on encore au niveau de la SIMMAD, on reste parfois sur notre faim : les PME n’ont pas toujours le réflexe de s’intéresser aux publications du bulletin officiel des marchés publics… »

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18 juillet 2014 5 18 /07 /juillet /2014 16:55
Le directeur général de l’ANSSI  invité de la Lettre Entreprises & Défense

 

source : Lettre Entreprises & Défense

 

Le directeur général de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information invité de la Lettre Entreprises & Défense

 

Guillaume Poupard, le directeur général de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) est l'invité du nouveau numéro d'Entreprises & Défense, la Lettre trimestrielle de l'Association des entreprises partenaires de la Défense.

Au sommaire également de ce numéro :

  • la soirée-débat « La Défense, outil de puissance de la France »

  • une présentation de la Cellule d’aide aux blessés de l’armée de Terre (CABAT)

  • la nouvelle plaquette du Centre de transfusion sanguine des armées (CTSA)

  • l’édition 2014 du « Prix de la reconversion des militaires ».

Pour télécharger ce numéro d'Entreprises & Défense : pdfLIEN

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7 juillet 2014 1 07 /07 /juillet /2014 10:55
Marwan LAHOUD réélu Président du GIFAS

 

03/07/14 GIFAS

 

A l’issue de l’Assemblée générale ordinaire du Groupement des Industries Françaises Aéronautiques et Spatiales (GIFAS), qui s’est tenue le 3 juillet 2014, M. Marwan LAHOUD, Directeur Général Délégué à la Stratégie et à l'International d’AIRBUS GROUP, a été réélu Président du GIFAS.

 

Dans son allocution, M. Marwan LAHOUD a évoqué les trois axes d’actions qu’il a définis pour le GIFAS : « assurer le rayonnement du secteur , renforcer notre présence à l’international, mettre en valeur et conforter l’organisation de notre filière. » Il a poursuivi en constatant que l’industrie aéronautique et spatiale française « est un pôle d’excellence technologique et économique pour la France et une filière cohérente, solidaire et dynamique, régulièrement citée en exemple. »

Les bons résultats de 2013 confirment ce dynamisme avec un chiffre d’affaires de 48,4 Md€ (+9%), des commandes reçues de 74,5 Md€ (+ 49%), un solde excédentaire de la balance commerciale nationale de 22 Md€ et 177 000 hommes et femmes (+7 000 personnes) qui travaillent dans les 332 entreprises adhérentes au GIFAS.

« Pour 2014, nous prévoyons 10 000 recrutements, soit une inflexion relative, mais avec encore un solde positif de créations nettes d’emplois. Ce sera donc un temps de respiration. » a précisé Marwan Lahoud.

Le Président du GIFAS a insisté sur la nécessité de pérenniser le co-investissement avec l’Etat qui permet d’anticiper les grandes décisions stratégiques.

Le Président du GIFAS a ensuite évoqué le Crédit Impôt Recherche (CIR) qui « constitue un bon exemple d’instrument politique d’incitation à la recherche. Nous y sommes tous très attachés. Il est indispensable de poursuivre notre action afin de le sanctuariser pour tous les acteurs du secteur, grands groupes et PME.»

Pour conclure, le Président du GIFAS a rappelé les enjeux importants qui se profilent d’ici la fin de cette année et pour 2015 :

- « préparer et réussir le 51èmeSalon du Bourget qui se tiendra du15 au 21 juin 2015 ;

- suivre avec la plus grande attention les évolutions du contexte budgétaire de notre pays et notamment celles qui pourraient avoir des conséquences négatives sur l’exécution de la Loi de programmation militaire ;

- dans le domaine spatial, les décisions qui seront prises lors de la prochaine Ministérielle de Luxembourg en décembre 2014 seront stratégiques. Nous allons poursuivre le travail déjà engagé dans le cadre de la préparation de ce rendez-vous majeur pour l’avenir du secteur spatial. »

 

Emmanuel VIELLARD, est reconduit à la présidence du GEAD

 

Le GEAD (Groupe des Equipements Aéronautiques et de Défense) du GIFAS a procédé, au cours de son Assemblée plénière du 3 juillet 2014, au renouvellement de son Comité de Direction.

M. Emmanuel VIELLARD, Président de LISI AEROSPACE, a été réélu à la présidence du GEAD.

Les vice-présidents sont M. Patrick DAHER, Président du Groupe DAHER et M. Alain SAURET, Président-Directeur Général de LABINAL POWER SYSTEMS.

 

Bertrand LUCEREAU, élu à la présidence du COMITÉ AÉRO-PME

 

Le Comité AÉRO-PME du GIFAS a procédé, au cours de son Assemblée plénière du 3 juillet 2014 au renouvellement des membres de son Bureau.

M. Bertrand LUCEREAU, Président de SECAMIC, a été élu à la présidence du Comité AÉRO-PME. Il succède à M. Thierry VOIRIOT, dont le mandat s’est achevé statutairement.

M. Christophe CADOR, Président de FINAERO, devient le vice-président du Comité.

 

A l’issue de l’Assemblée générale du 3 juillet 2014, la nouvelle composition du Conseil et du Bureau du GIFAS est la suivante :

 

MEMBRES DU BUREAU

Président

M. Marwan LAHOUD

Présidents d'Honneur

M. Henri MARTRE

M. Serge DASSAULT

M. Jean-Paul BECHAT

M. Philippe CAMUS

M. Charles EDELSTENNE

M. Jean-Paul HERTEMAN

Premier Vice-Président

M. Eric TRAPPIER

Vice-Présidents

M. Patrick DAHER (3)

M. Jean-Bernard LEVY

M. Marc VENTRE

M. Emmanuel VIELLARD (1)

Commissaire général des Salons Internationaux de l’Aéronautique et de l’Espace

M. Emeric D’ARCIMOLES

Trésorier

M. Bertrand LUCEREAU (2)

Membres

M. François AUQUE

M. Antoine BOUVIER

M. Fabrice BREGIER

M. Pascal BRIER

M. Georges DUVAL

M. Guillaume FAURY

M. Jean-Loïc GALLE

M. Michel MATHIEU

M. Pierre-Eric POMMELLET

M. Alain SAURET (3)

M. Olivier ZARROUATI

MEMBRES DU CONSEIL

M. Olivier ANDRIES

M. Philippe BOTTRIE

M. Christophe CADOR (4)

M. François DESPRAIRIES

M. Philippe GAUTIER

M. Jean-Marc NASR

M. Laurent POIRIER

M. Jean-Pierre SALAÜN (5)

M. Loïk SEGALEN

M. Jean-Claude VOLOT

Délégué Général

M. Pierre BOURLOT

 

(1) Président du GEAD

(2) Président du COMITE AERO-PME

(3) Vice-Président du GEAD

(4) Vice-Président du Comité AERO-PME

(5) Médiateur de la filière

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3 juillet 2014 4 03 /07 /juillet /2014 11:55
Les innovations technologiques des PME françaises pour la Défense

La caméra Cat eye permet de voir avec une précision extrême, de jour comme de nuit - photo lheritier-alcen.com

 

2 juillet 2014 Véronique Moreau - RFI

 

Tous les deux ans, le salon Eurosatory accueille au parc des expositions de Villepinte, pas très loin de Paris, des centaines d'exposants et de visiteurs du monde entier spécialisés dans le domaine de la Défense. On y trouve de tout : des tenues de camouflage aux armes les plus sophistiquées, en passant par les tanks et les hélicoptères dernière génération. Dans cette immense foire militaro-industrielle, trois nouveautés ont retenu l'attention de notre reporter, Véronique Moreau : ces drôles d'objets ont en commun d'être fabriqués par des PME françaises et peuvent tout aussi bien servir sur un champ de tir que dans le civil.

 

Ecouter sur RFI

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 14:55
Sept entreprises de la Région Centre participent à Eurosatory, cette semaine


16.06.2014 Carole Tribout - larep.fr

 

Les PME et industriels de ce secteur se retrouvent cette semaine à Villepinte, pour le plus grand salon international dédié à la défense et à la sécurité.

 

Le budget de la Défense (31,4 milliards d'euros par an) devra-t-il participer aux efforts d'économie du gouvernement ? La question agitait, ces derniers temps, les rangs de l'armée alors que le Premier ministre a promis une « sanctuarisation » de ce budget jusqu'en 2016. Ce que l'on peut aussi traduire par une absence de hausse, malgré l'inflation. De plus, les effectifs, entre 2014 et 2019, doivent diminuer de 23.500 postes.

 

Export obligatoire

C'est donc sur fond d'incertitude et de recherche de nouveaux marchés que l'industrie du secteur (165.000 emplois directs, autant d'emplois indirects, 15 milliards d'euros de chiffre d'affaires dont un tiers à l'export) se réunit cette semaine à Paris-Villepinte, pour Eurosatory, le plus grand salon international de défense et de sécurité. La France occupe le quatrième rang mondial en terme d'exportation.

Eden Centre sera présent. Ce cluster regroupe neuf entreprises régionales. La présidente de cette association de PME, Karine Thoral-Pierre, déplore « un marché français en berne », où les commandes, de plus en plus petites, voient affluer de plus en plus de concurrents, y compris parmi les grands groupes, ou au contraire chez des non-spécialistes. « Il faut être innovant et l'export est une porte de sortie obligatoire », estime-t-elle. Son entreprise, Cedrem, à Neung-sur-Beuvron (Loir-et-Cher), fabrique notamment des protections anti-explosion, pour l'armée ou le civil.

 

La région Centre compte près de 360 établissements et plus de 20.000 salariés dans l'industrie aéronautique-défense. Parmi les gros employeurs du Loiret : Saint-Gobain Sully qui fabrique des transparents blindés chauffants, Thales Air systems, à Fleury-les-Aubrais et ses systèmes de surveillance et de radars pour tours de contrôle, TDA Armements, à La Ferté-Saint-Aubin, qui fabrique des armements et des munitions.

 

Centréco, l'agence économique régionale, emmènera sept PME avec elle, sur son stand collectif, à Eurosatory, dont Cartoflex pour le Loiret. Elles présenteront leurs dernières innovations en matière de mécanique de précision, fonderie ou bien encore de solutions d'emballages ou textiles…

Comme les piles thermiques autoactivables d'ASB Aérospatiale batteries, à Bourges (Cher), ou les moteurs brushless à électronique embarquée d'Ecofit, à Vendôme (Loir-et-Cher).

 

Pratique. Eurosatory, du 16 au 20 juin, de 9 à 17 heures (16 heures vendredi), Paris Villepinte.

 

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12 juin 2014 4 12 /06 /juin /2014 11:55
Jean-Luc Logel, président Eden Cluster - photo Centralp

Jean-Luc Logel, président Eden Cluster - photo Centralp

 

11-06-2014 propos recueillis par Erick Haehnsen -  info.expoprotection.com

 

En avant-première d'Eurosatory 2014 (du 16 au 20 juin à Paris-Nord-Villepinte), voici l'interview du président d'Eden Cluster qui rassemble 130 PME de la Défense et de la sécurité.

 

Pouvez-vous nous rappeler ce qu'est Eden Cluster ?

 

Il s'agit d'un mouvement d'initiative privée qui regroupe des PME duales, c'est-à-dire des PME qui fournissent à la fois les secteurs de la Défense et de la sécurité civile. Ces PME rejoignent Eden Cluster dans le but de ''chasser en meute''  et de développer leurs parts de marché à l'export. Ce regroupement est né durant l'édition 2008 du salon Eurosatory. Au début, il n'y avait que des PME de la région Rhône-Alpes. A présent, nous comptons Eden-Bretagne, Eden-Centre et Eden-PACA. D'autres régions, comme l'Aquitaine et l'Alsace, sont entrain de nous rejoindre. A l'heure actuelle, Eden Cluster représente 130 PME qui réalisent un chiffre d'affaires de 1 milliard d'euros dont 55% à l'export et emploient 9 000 salariés.

 

Quel est l'intérêt de développer des technologies duales ?

 

Regardez ma société, Centralp. Elle conçoit et fabrique des systèmes électroniques et des logiciels embarqués pour 15% de notre chiffre d'affaires à destination du secteur militaire, sûreté et sécurité. Et tout le reste de l'activité concerne les secteurs du transport, du médical et de l'industrie. D'ailleurs, en moyenne, les PME d'Eden Cluster développent moins de 20% de leur chiffre d'affaires dans le secteur militaire. La raison est simple : elles diversifient ainsi leurs débouchés afin d'assurer la pérennité de leur entreprise. C'est important car les lois de programmation militaire réduisent constamment le budget alloué aux industries de Défense. En revanche, en travaillant pour le secteur militaire, les PME peuvent bénéficier de la procédure Rapid (Régime d'appui PME pour l'innovation duale) de la DGA qui propose des subventions pour financer la R&D à hauteur de 50% à 80% du montant du projet.

 

Suite de l’entretien

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3 juin 2014 2 03 /06 /juin /2014 13:55
Musthane sur EUROSATORY 2014
Le Mustmove® HELIPAD: piste mobile et roulable d'atterrissage pour hélicoptères et drônes à voilure tournante - illustration des essais avec le NH 90 de l'armée française - Crédit : Beview

 

WILLEMS (59), le mardi 3 juin 2014 Musthane

 

Mobilité tactique du génie militaire et civil : La PME nordiste Innovante MUSTHANE
conçoit la nouvelle génération des tapis et pistes pour les terrains d'opérations.


Solutions présentées sur EUROSATORY
Paris Nord Villepinte - 16-20 juin 2014 - Stand : Hall 6/C 393



Le marché des solutions de flexibilité et de mobilité par la transformation des élastomères et des composites est au cœur des savoir-faire industriels de la société MUSTHANE, installée à Willems. Implantée depuis sa création dans le Nord-Pas-de-Calais, la PME innovante présentera sur EUROSATORY la gamme de ses solutions brevetées sur-mesure et « made in France » destinées au secteur militaire avec des applications civiles.

Forte de nombreux succès commerciaux auprès de diverses armées dans le monde et auprès de l'OTAN qui ont référencé Musthane comme fournisseur agréé, la société nordiste s'est attaquée aux besoins spécifiques des génies terrestre, naval et aéronautique, en matière de pistes mobiles et flexibles, et met aujourdhui sur le marché un concept inédit de pistes mobiles.


Après 4 années de R & D, et le dépôt de 5 brevets, Musthane propose désormais des Pistes Mobiles d'Amélioration de la Traficabilité plus opérationnelles, plus sûres pour les hommes et le matériel, et dépassant les performances des produits jusque-là proposés aux forces armées et d'intervention civile.

Utilisables dans différentes configurations de projection, ce concept novateur développé autour des polymères, des matériaux composites et de textiles techniques innovants, se décline en 4 applications modulables selon les spécifications techniques particulières et commercialisées sous la marque Mustmove®, l'une des 7 marques de la société Musthane.

Parmi les applications de ce nouveau concept de pistes mobiles, deux seront particulièrement mises en valeur sur Eurosatory : le Mustmove® Helipad, piste mobile d'atterrissage d'hélicoptère ou de drône hautement sécurisée proposé avec un système révolutionnaire breveté d'ancrage sur sol sableux et le Mustmove® DFP, plaques enroulables de désemsablement ou désembourbement de tout véhicule.

La Gamme Mustmove®

Les 4 offres de la marque Mustmove® :
• Mustmove® HELIPAD: piste mobile et roulable d'atterrissage pour hélicoptères et drônes à voilure tournante
• Mustmove® Beach Access: pistes mobiles de débarquement
• Mustmove® DFP: tapis de désensablement et de désembourbage
• Mustmove® SIM: Amélioration de la traficabilité permettant de faire des Routes pour véhicules, des Passages pour piétons et des Planchers de tente étanches et enroulables.

Les atouts innovants de ces pistes et tapis:
• Plus compacts et légers : par exemple un kit Helipad complet de 20mx20m, incluant les ancrages et éclairages, est livré dans une caisse de seulement 5m3 environ faisant un poids total d'environ 1000Kg.
• 100% imperméable à la boue et au sable
• Surface en caoutchouc antidérapant et anti-abrasion.
• Réellement plus facile à nettoyer et retirer d'un sol boueux ou marécageux
• Réparable
• Plus résistant au poinçonnement que les tapis en plastique
• Personnalisable (couleur, taille, marquage…)

Made in Nord-Pas-de-Calais

Entreprise familiale, Musthane, est sociétalement fortement engagée dans le maintien de l'emploi industriel en France. L'intégralité des solutions des 6 marques de Musthane est conçue et manufacturée dans le Nord-Pas-de-Calais. « Chaque année, souligne Reza Rosier, Directeur général de Musthane, notre société, spécialisée notamment dans la définition de produits à base de textiles industriels innovants consacre une part significative de ses résultats au dépot de brevets issus des résultats de recherches de son bureau d'études. La protection de nos briques de savoir-faire est indispensable pour continuer à produire en France. Certaines sociétés dépensent des millions pour délocaliser, alors que Musthane a fait le choix depuis des années d'utiliser le savoir faire historique local en matière textile, d'investir fortement dans la R&D et dans de nouveaux outils de fabrication, pour continuer à produire localement. »

La société Musthane

Musthane est une PME innovante, productrice et distributrice de solutions sur-mesure de flexibilité et de mobilité haute technologie. Axés sur la conception à partir de tissus techniques innovants, ses produits sont destinés à 75 % au secteur de la Défense mais aussi aux secteurs civil industriel et humanitaire. Au total, près de 80% des systèmes conçus et fabriqués par Musthane sont vendus à l'international mais sont tous fabriqués dans l'usine de Willems, dans la périphérie lilloise.

Implantée depuis sa création en 1989 dans le nord de la France, la société, créée par Frédérique Josien, originaire de Lille et actuelle présidente de Musthane, compte 40 collaborateurs, ingénieurs et production, pour un CA d'environ 7 M€ en 2013.

Le bureau d'études de Musthane, composé d'ingénieurs généralistes et spécialistes dépose régulièrement des brevets pour protéger le patrimoine industriel de la société qui propose au travers de ses 7 marques des solutions innovantes déclinées autour du concept ‘Must', qui soutend les notions d'impératif et d'excellence : Muststore® : stockage et distribution de fluide (eau/fuel) - Mustmove® : mobilité tactique des engins et des hommes - Muststop® : obturation et protection environnementale - Mustbalance® : compensation et variation de volumes - Mustlift® : levage de charge en situation extrême - Mustshock® : amortissements passifs et Mustpress® : vérins pneumatiques.


Pour plus d'informations, www.musthane.com

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25 mai 2014 7 25 /05 /mai /2014 11:55
Dossier : l'innovation à coeur

 

Investisseur avisé de la défense, la DGA prépare l’avenir. Elle porte une attention particulière au développement de la base industrielle et technologique de défense (BITD) en France. Ainsi, elle finance à hauteur de 90 M€ des projets d’innovation. En 2013 elle a donc soutenu avec ses partenaires de recherche quelque 270 projets. Parmi eux : 64 projets Rapid*, 39 projet Astrid**, 140 thèses et 14 projets du fonds unique interministériel (FUI). La DGA s’est également impliquée dans la stratégie nationale de recherche et a poursuivi son partenariat privilégié avec l’agence nationale de recherche (ANR), contribuant aux 9 « défis sociétaux » duaux pilotés par l’ANR et au défi Descartes sur l’autonomie énergétique.

 

*Rapid : régime d’appui aux PME pour l’innovation duale
**Astrid : accompagnement spécifique des travaux de recherche et d’innovation défense

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23 mai 2014 5 23 /05 /mai /2014 18:55
Innovation : Robco, le robot compagnon

 

 

Grâce à ses 5 caméras et à son étanchéité totale, ce petit robot est capable d’effectuer des missions de reconnaissance en milieux difficiles et humides (grottes, bouches d’égouts…). Plus étonnant encore : son ingénieux système de couplage magnétique lui permet d’évoluer sur des parois verticales. Et cerise sur le gâteau : la structure de ce robot est réalisée au moyen d’une imprimante 3D. Signé R&D Tech France, une PME rennaise en plein essor, ce projet a été financé en partie par la DGA dans le cadre d’une procédure RAPID. Pour tout savoir, regardez notre reportage.

 

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23 mai 2014 5 23 /05 /mai /2014 18:55
Innovation : Ça plane pour Pegase, le buggy volant

 

23/05/2014 DGA

 

Je suis ultra-léger et je me déplace aussi bien sur terre que dans les airs… Qui suis-je ? Mon nom est Pégase. Je suis une voiture tout terrain biplace convertible en aéronef. Et j’entends partout autour de moi que je suis promis à un brillant avenir. Il faut dire que dans ma catégorie, je fais la course en tête.

 

J’ai fait ma première sortie officielle au Forum de l’innovation organisé par la DGA le 21 novembre dernier. Présenté comme un engin hybride compact, à mi-chemin entre le buggy et l’Ulm, on peut dire que j’ai eu beaucoup de succès ! Mon secret ? Je suis doté d’une double capacité, celle de rouler sur tout type de terrain et de me transformer en objet volant. Je peux décoller et atterrir n’importe où sur quelques dizaines de mètres. Je me déplace rapidement, de manière autonome et en toutes circonstances. Sans compter que je peux passer du véhicule routier à l’Ulm en moins de 10 minutes. C'est-à-dire juste le temps nécessaire pour déployer la voile de parapente posée sur mon toit !

Fin décembre 2013, j’ai effectué mon premier démarrage à Magny-cours, qui s’est avéré concluant. Puis j’ai enchaîné avec les essais routiers et aériens pour démontrer mes capacités. Mon concepteur a mis beaucoup d’espoirs en moi, depuis longtemps. Il est confiant. Tout comme la DGA d’ailleurs. Pour preuve, elle a financé mes études et m’a déjà adopté. Je peux être utilisé par les armées et les forces spéciales pour faire par exemple de l’infiltration discrète sous voile. Si je veux en effet m’approcher d’une cible sans bruit, je décolle puis coupe le moteur et me pose tout près en silence.

Mon atout majeur ? Je suis à l’aise sur des terrains accidentés, comme lors de franchissement de coupures sèches ou humides. J’en suis fier car bientôt, les secours pourront faire appel à moi en cas de séismes, de catastrophes naturelles, pour intervenir rapidement dans des endroits sinistrés. Je peux aussi intéresser les forces de police pour surveiller des zones sensibles. Pour l’instant, je ne suis encore qu’un prototype mais j’espère bien avoir plein de petits frères d’ici 2015.

2 questions à Jérôme Dauffy, le « papa » de Pégase

 

Comment vous est venue l’idée de créer cet engin ?

Mon objectif était de concevoir une voiture volante capable de faire un tour du monde en 80 jours. Lorsque j’en ai parlé autour de moi, tout le monde m’a pris pour un fou ! Pourtant aujourd’hui, grâce au soutien de la DGA qui a cru en mon projet, j’ai pu créer ma start-up Vaylon et réaliser un prototype avec l’aide de trois entreprises, que nous avons sélectionnées, spécialisées dans le monde de la compétition automobile et des véhicules spéciaux (SERA, Tork Engineering et Oreca Magny-Cours). Les ingénieurs de la DGA et les Forces Spéciales nous accompagnent et nous suivent depuis le début : de la feuille blanche jusqu’aux développements futurs pour répondre au mieux à leurs besoins.

Pégase a la particularité d’être un concept novateur car à capacité égale, il est 30% plus léger que ses concurrents américains ou anglais par exemple. L’objectif est d’être le premier véhicule à obtenir les homologations routières et aériennes européennes, les plus contraignantes au monde.

 

Pour quelles applications peut-il être utilisé ?

Au-delà du côté purement loisir que j’avais imaginé au départ, cet engin a séduit la DGA car il présente l’intérêt de pouvoir se déplacer sur des sites dits « sensibles » ou d’accès difficile et elle nous a rapidement mise en relation avec les forces spéciales... En plus du marché militaire, nous envisageons la commercialisation en 2015 dans le domaine civil, pour des applications professionnelles, et pourquoi pas, à l’avenir, pour les particuliers !

Pégase en chiffres

> Sur terre…
Vitesse sur route : 100km/h

> Dans les airs…
Vitesse air : 60-80km/h
Distance de décollage : 50-100m
Atterrissage : 10-30m
Altitude : vols à très basse altitude jusqu’à + de 3 000 m

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 16:55
Pierre-Eric Pommellet, président de Thales Systèmes Aéroportés, Michel Mathieu, président de Thales Avionics et Alain Rousset, président du Conseil régional d'Aquitaine - photo Aqui.fr

Pierre-Eric Pommellet, président de Thales Systèmes Aéroportés, Michel Mathieu, président de Thales Avionics et Alain Rousset, président du Conseil régional d'Aquitaine - photo Aqui.fr

 

06/05/2014 Nicolas César – LaTribune.fr

 

Lundi 5 mai, Alain Rousset, président de la Région Aquitaine, Michel Mathieu, président de Thales Avionics et Pierre-Eric Pommellet, président de Thales Systèmes Aéroportés, ont signé une convention de partenariat pour soutenir le développement de Thales et de ses partenaires (PME et ETI) aquitains.

 

« C'est un partenariat unique en France et gagnant-gagnant pour le territoire et le groupe Thales », lance Alain Rousset, le président du Conseil régional d'Aquitaine. Le principe de cette convention de quatre ans est simple : la Région accompagne les projets de Thales et de ses partenaires locaux, soit près de 200 PME ou ETI. En échange, Thales aide la Région à renforcer le tissu de PME et d'ETI . Objectif : construire un écosystème compétitif centré autour de l'industriel dans les secteurs de l'interaction homme-système, la sûreté et la sécurité des systèmes, le traitement du signal, des images et de la vidéo, les systèmes télé-opérés, les capteurs et radars de surveillance…

Ce qui suppose de développer le potentiel de recherche en amont dans ces domaines, de structurer la sous-traitance, de développer l'offre de formations continues, mais aussi de reconvertir le site de Thales Systèmes Aéroportés à Pessac, notamment avec l'aide de la Communauté urbaine de Bordeaux. « Pour créer les innovations de rupture de demain, nous avons besoin autour de nous d'entreprises compétitives et créatives », confirme Pierre-Eric Pommellet, président de Thales Systèmes Aéroportés.

 

Premier campus industriel aéronautique d'Europe

Pour rappel, Thales est présent en Gironde depuis plus de 40 ans et regroupe plus de 2.000 collaborateurs répartis à parts égales sur deux sites : à Pessac, centre d'expertise en ingénierie, architecture radar et système (drones…) et Le Haillan, pôle d'excellence dans la conception, le développement des cockpits.

Au premier trimestre 2017, le personnel de ces deux entités sera rassemblé sur ce qui devrait être le premier campus industriel aéronautique d'Europe, au sein de l'Aéroparc de Mérignac. « C'est un investissement de 200 millions d'euros pour le groupe, qui marque ainsi sa volonté de s'ancrer dans l'écosystème régional », a souligné Pierre-Eric Pommellet. « L'Aquitaine devrait être la première région française en matière d'usines du futur », a mis en avant Alain Rousset.

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29 avril 2014 2 29 /04 /avril /2014 11:56
Le dispositif Pacte Défense PME 18 mois après son lancement - Mardi 20 mai

 

source Association des entreprises partenaires de la Défense

 

L’Association des entreprises partenaires de la Défense organise une soirée destinée à faire le point sur le dispositif Pacte Défense PME :

 

mardi 20 mai 2014 de 18 heures 30 à 20 heures 30

à l'Ecole militaire à Paris

 

Pacte Défense PME décline en 40 actions la stratégie globale du ministère de la Défense en faveur du développement des PME et ETI de tous les secteurs d’activité : armement, soutien des matériels et achats courants (infrastructures, fournitures, services...).

 

Destinée aux dirigeants et responsables de PME et ETI, cette soirée permettra notamment de présenter les engagements du Pacte et les conditions de mise en œuvre associées.

 

Elle sera ouverte par le député Gwendal Rouillard, secrétaire de la commission de la défense nationale et des forces armées de l’Assemblée nationale.

 

L’inscription est gratuite, mais obligatoire, avant le 15 mai. Vous recevrez deux messages de confirmation, dont un quelques jours avant la manifestation.

Contact : contact@entreprisespartenairesdeladefense.fr

 

 

L’instruction ministérielle Pacte Défense PME

L’interview d’Arnaud Marois, délégué aux PME et PMI auprès du ministre de la Défense, dans Entreprises & Défense, la Lettre de l’Association des entreprises partenaires de la Défense

 

 

Association Loi 1901, l’Association des entreprises partenaires du de la Défense a pour objet le développement des relations entre les entreprises et la Défense. Elle organise de nombreuses activités et est à l’origine du « Prix de la reconversion des militaires » prix annuel placé sous le Haut patronage du ministre de la Défense. Tous les collaborateurs de l’Association sont bénévoles. Les seules ressources sont les cotisations versées par les entreprises adhérentes.

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