Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
10 mars 2014 1 10 /03 /mars /2014 13:40
source voxthunae

source voxthunae

 

10 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

VARSOVIE - La dépendance de l'Allemagne vis-à-vis du gaz russe constitue une menace pour la souveraineté de l'Europe, a affirmé lundi le Premier ministre polonais Donald Tusk.

 

La dépendance de l'Allemagne au gaz russe peut limiter réellement la souveraineté de l'Europe. J'en suis convaincu, a déclaré M. Tusk devant la presse, à deux jours d'une visite de la chancelière allemande Angela Merkel à Varsovie.

 

Pour moi, la question de l'Ukraine, c'est une question de l'avenir et de la sécurité de l'Union européenne, a déclaré le Premier ministre polonais en visitant une base militaire dans le nord de la Pologne.

 

Il s'est prononcé pour une certaine révision de la politique énergétique de l'UE.

 

J'en discuterai très ouvertement avec Mme Merkel, faisant valoir que les conceptions actuelles concernant la politique climatique et gazière risquent de constituer une menace pour la sécurité et la souveraineté de l'Europe toute entière, a-t-il insisté.

 

Je formulerai sans équivoque nos opinions au sujet des menaces politiques liées à la dépendance au gaz et à l'argent russes. Ceci, bien sûr, ne concerne pas que l'Allemagne, mais l'Allemagne constitue un fort exemple de ce phénomène, ces dernières années, a déclaré M. Tusk.

 

Il a annoncé qu'il aborderait avec Mme Merkel la question de savoir comment les Allemands pourraient rectifier certaines décisions économiques, pour éviter une paralysie de l'Europe au moment ou elle doit agir rapidement et adopter une position claire.

 

Le géant public russe Gazprom a menacé vendredi l'Ukraine d'interrompre ses exportations de gaz en raison d'impayés de 1,89 milliard de dollars, comme ce fut le cas en 2009, quand des coupures avaient perturbé l'approvisionnement de pays européens.

 

L'exposition des différents pays européens au gaz russe reste très contrastée.

 

Les pays de l'Ouest de l'Europe (Belgique, Pays-Bas, Espagne, France, Royaume-Uni, Italie) tirent entre zéro et le quart seulement de leur consommation de gaz de la Russie, selon une note de Morgan Stanley.

 

D'autres pays sont plus dépendants (Allemagne, Autriche, Pologne) voire très ou entièrement dépendants (Finlande, pays baltes).

Partager cet article
Repost0
5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 18:20
Washington augmente son soutien militaire à la Pologne et aux pays baltes

 

05 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

WASHINGTON - Les Etats-Unis ont décidé d'intensifier les entraînements aériens conjoints avec la Pologne et d'augmenter leur participation à la protection de l'espace aérien des pays baltes, a annoncé mercredi le secrétaire à la Défense Chuck Hagel.

 

Ces mesures visent, pour Washington, à donner des assurances en matière de sécurité à ses alliés est-européens au sein de l'Otan, qui s'inquiètent des conséquences pour leur sécurité des actions militaires russes en Ukraine.

 

Le plus haut gradé américain, le général Martin Dempsey, a de son côté téléphoné mercredi matin à son homologue russe Valery Gerasimov et l'a appelé à continuer à faire preuve de retenue dans les jours à venir afin de laisser une place pour une solution diplomatique, a de son côté affirmé le chef d'état-major interarmées.

 

Ce matin, le département de la Défense prend des mesures pour soutenir nos alliés, dont l'intensification des exercices conjoints via notre détachement aérien en Pologne et l'augmentation de notre participation à la mission de police de l'air de l'Otan dans (les pays) baltes, a déclaré le chef du Pentagone devant les sénateurs de la commission des Forces armées.

 

Un détachement militaire américain d'une dizaine d'hommes est stationné sur deux bases aériennes en Pologne pour mettre en oeuvre les exercices aériens conjoints entre forces américaines et polonaises, dont l'armée de l'air est elle aussi dotée de chasseurs F-16.

 

La protection de l'espace aérien de la Lituanie, de la Lettonie et de l'Estonie est assurée depuis 10 ans par l'Otan. Un des pays membres la prend en charge en envoyant des chasseurs dans les pays baltes pour une durée de quatre mois avant qu'un autre Etat-membre ne lui succède. Depuis le 1er janvier, ce sont les Etats-Unis qui sont chargés de cette mission.

Partager cet article
Repost0
19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 12:50
Défense. Paris positif sur des coopérations avec Berlin et Varsovie

 

18.02.2014 Ouest-France

 

Le ministère de la Défense s'est montré optimiste par les perspectives de coopération industrielle avec l'Allemagne et la Pologne.

 

Le Délégué général de l'armement, responsable des programmes en coopération, a souligné que le nouveau gouvernement en place en Allemagne avait décidé d'investir fortement dans la défense et de chercher à coopérer avec la France.

 

Un drone MALE à l'horizon 2025

 

"Le point clé que veulent mettre en exergue nos camarades allemands c'est les travaux concernant un drone MALE (moyenne altitude longue endurance) futur à l'horizon 2025", a déclaré le DGA, Laurent Collet-Billon lors de sa conférence de presse annuelle. Le drone MALE à l'examen serait basé sur une proposition de coopération de trois industriels, le français Dassault Aviation, l'Européen Airbus Group et l'italien Finmeccanica, a précisé le Délégué général.

Ces industriels, soucieux de développer la technologie des drones alors que les armées européennes s'équipent en drones américains ou israéliens, se sont dits prêts l'été dernier à coopérer pour satisfaire des besoins qu'exprimeraient en commun plusieurs pays. Individuellement en effet, aucun pays européen ne peut financer le développement de ces drones qui évoluent pendant 24 heures à quelque 3 000 m d'altitude et sont devenus indispensables aux armées modernes.

 

Pologne, "véritable axe de développement"

 

Laurent Collet-Billon a par ailleurs déclaré que la Pologne était "un véritable axe de développement" d'une coopération européenne. "La Pologne cherche des partenariats industriels lui permettant de développer son industrie et son savoir faire, nous ça nous offre des opportunités de partenariat qui nous permettent de sortir de l'Hexagone", a-t-il dit.

Le Délégué général n'est pas entré dans le détail des projets étudiés, rappelant simplement qu'ils portaient sur les missiles, les sous-marins et les hélicoptères. Les chantiers navals français DCNS proposent de construire des sous-marins avec les industriels polonais qui ont aussi courtisé par le constructeur allemand TKNS.

Par ailleurs, Airbus Helicopters (ex-Eurocopter) propose d'assembler en Pologne les 70 hélicoptères multirôles que doit commander l'armée polonaise. Ses concurrents pour cet appel d'offres, l'italien AgustaWestland et l'américain Sikorsky, ont déjà des usines en Pologne.

Partager cet article
Repost0
13 février 2014 4 13 /02 /février /2014 22:45
Sangaris : visite de l’ambassadeur de Pologne à Orléans

 

10/02/2014 Sources : EMA

 

Le 5 février 2014, l’ambassadeur de la République de Pologne en France, Monsieur Tomasz Orlowski, s’est rendu sur la base aérienne 123 d’Orléans-Bricy auprès du contingent militaire polonais déployé en soutien de la force Sangaris depuis le 30 janvier.

 

Accueilli par le colonel Gilles Besançon, commandant de la BA 123, l’ambassadeur de Pologne a reçu les honneurs du détachement polonais. Il a ensuite visité l’escadron de transport Franche-comté(ET 2.61) et rencontré les membres de l’équipe multinationale de mise en service (Multinational Entry into Service Team - MEST) déployé à Orléans dans le cadre de l’entrée en service de l’avion de transport A400M.

 

Depuis le 30 janvier 2014, les autorités polonaises ont mis un avion de transport tactique C130 à disposition de la force Sangaris pour appuyer les manœuvres logistiques entre la France et la RCA. D’une durée de trois mois, ce soutien est réalisé depuis la base aérienne 123 d’Orléans Bricy.

 

Le contingent polonais compte deux équipages, un avion C-130 Hercules et du personnel de service au sol. Un deuxième appareil est en disponibilité opérationnelle sur la base aérienne de Powidz en cas de défaillance du premier.

 

La coopération de défense entre la France et la Pologne s’inscrit dans le cadre du partenariat stratégique signé en 2008. Cette coopération opérationnelle s’exerce principalement dans le domaine de la formation, des entraînements et des exercices. Elle a dernièrement été mise en évidence dans le cadre de l’exercice de certification de la force de réaction rapide de l’OTAN, Steadfast Jazz. Organisé en Pologne du 2 au 9 novembre 2013, cet exercice avait notamment permis de renforcer notre interopérabilité au sein de l’Alliance.

Sangaris : visite de l’ambassadeur de Pologne à OrléansSangaris : visite de l’ambassadeur de Pologne à Orléans
Sangaris : visite de l’ambassadeur de Pologne à Orléans
Partager cet article
Repost0
29 janvier 2014 3 29 /01 /janvier /2014 17:20
Photo : Cplc Simon Duchesne

Photo : Cplc Simon Duchesne

 

29 January 2014 by Abdul Naeem Siddiqui - army-technology.com

 

The Canadian and Polish armies are conducting Exercise Rafale Blanche 2014, to train for winter weather combat operations in the Chaudiere-Appalaches region of Quebec, Canada.

 

Carried out in the Regional County Municipalities of Beauce-Sartigan, La Nouvelle-Beauce RCM, Les Appalaches, Les Etchemins, Lotbinière and Robert-Cliche, the exercise involves participation from approximately 2,500 soldiers and 700 vehicles from Valcartier, the Quebec-based 5th Canadian Mechanized Brigade Group (5 CMBG).

 

Additional participants include personnel from the th5 Military Police Regiment, 430 Tactical Helicopter Squadron, 5th Field Ambulance, as well as a platoon of 20 paratroopers from the Polish Army's 6th Airborne Brigade, based in Krakow, Poland.

 

During the exercise, the soldiers will practice winter survival skills, conduct long-range patrolling, navigate in rural and urban settings, secure helicopter landing pads, in addition to completing a parachute drop in cold weather conditions.

 

Canadian Army commander lieutenant-general Marquis Hainse said the Polish soldiers will have the opportunity to operate in traditional Canadian winter conditions during the exercise and provide feedback as to how it relates to that of their own home conditions.

 

''We partner with allied countries such as Poland to improve interoperability and build relationships that contribute to international peace,'' Hainse said.

"One of our priorities has always been to maintain a state of readiness to protect Canadians and Canadian national interests at home."

 

The commander colonel of the 5th Canadian Mechanized Brigade Group, Dany Fortin, said the Canadian military mission to Afghanistan has taken centre stage over the last ten years.

 

''It is important to remember, however, that one of our priorities has always been to maintain a state of readiness to protect Canadians and Canadian national interests at home,'' Fortin said.

 

''Such readiness, of course, depends upon rigorous training, and that is what is currently being provided through Rafale Blanche.''

 

The exercise began on 28 January, and is scheduled to conclude on 5 February 2014.

Partager cet article
Repost0
18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 17:45
La Pologne est prête à soutenir la France en République centrafricaine

 

2013-12-18 xinhua

 

Le Premier ministre polonais Donald Tusk a annoncé mardi que la Pologne était prête à offrir à la France une aide en matière de logistique, d'action humanitaire et de formation en Centrafrique.

 

Pourtant, il a également insisté sur le fait que les forces militaires polonaises ne seraient pas envoyées en mission à l'étranger avant d'avoir quitté l'Afghanistan.

 

En réponse à la demande d'aide du président français François Hollande, Tusk a expliqué : "Conformément aux principes que nous avons adoptés, nous n'enverrons pas de soldats polonais sur quelque front que ce soit tant que nos forces sont stationnées en Afghanistan. Cependant, nous sommes prêts à aider dans les actions humanitaires, en matière de logistique et de formation."

 

Cela fait suite aux propos du chef de la diplomatie polonaise Radoslaw Sikorski après une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE lundi soir. La Pologne approuve l'action de la France et compte étendre son soutien, "il ne s'agit pas que d'une affaire de morale, nous, l'Union européenne, faisons face à la menace d'un Etat défaillant de plus dans le Sud. C'est pourquoi la mission française mérite d'être soutenue," a confirmé Sikorski.

 

Il y a une semaine, la France a renforcé sa présence militaire en République centrafricaine, avec 1600 soldats.

Partager cet article
Repost0
9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 08:50
La Pologne veut monter dans le futur drone européen

 

06 décembre 2013 Par Hassan Meddah - Usinenouvelle.com

 

Les industriels polonais s’organisent en consortium pour décrocher des coopérations avec leurs partenaires européens et sont soutenus par leur Etat qui souhaiterait même entrer au capital d’EADS.

 

Jeudi 5 décembre dernier, une délégation d’entreprises polonaises du secteur de la défense débarquait en force à Paris. Elle était renforcée par des gradés de l’armée polonaise, des membres du ministère de la Défense et d’instituts de recherche. L’objectif : une rencontre à l’ambassade avec leurs homologues français aussi bien industriels qu’étatiques, en vue d’engager des coopérations. "Ces partenariats doivent avoir une double dimension, à la fois industrielle et politique", précisait Adam Bartosiewicz, vice-président de WB Electronics SA, spécialiste en électronique militaire et leader du consortium qui réunit depuis deux ans les principaux industriels du pays agissant dans le secteur des drones. Parmi les grands industriels français, Cassidian, Sagem et Thales avaient répondu présents ainsi que la direction général de l’armement (DGA).

 

Savoir-faire dans les mini-drones

Les Polonais ont mis en avant leur savoir-faire dans les drones tactiques. "Ils ont un réel savoir-faire dans les mini-drones qui se lancent à la main", indiquait l’un des industriels français au sortir de cette réunion. Côté équipement, WB Electronics a affiché également son expertise dans le domaine des matériaux composites. Et surtout, il ne cache pas son ambition de vouloir décrocher un contrat relatif à la construction du futur drone MALE européen et donc de s’associer aux principaux leaders européens du domaine. Lors du dernier salon du Bourget, Dassault, Finmeccanica et Cassidian avait en effet fait pression sur les grands états européens pour qu’ils lancent un programme de drone MALE.

Cette initiative marque les nouvelles ambitions de la Pologne dans le domaine de la défense. En novembre dernier, ce pays avait rejoint le club des utilisateurs de drones qui réunit au total 7 pays européens dont la France et l’Allemagne. A l’heure où la plupart des budgets de défense européens sont revus à la baisse, la Pologne a annoncé un important budget de modernisation de son armée estimé à environ 140 milliards de zlotys (33,3 milliards d'euros) au cours des prochaines années. "Cela doit être l’opportunité d’établir au-delà des relations commerciales, de véritables partenariats industriels et de développement", explique Adam Bartosiewicz, de WB Electronics. Les Polonais ont également fait part de leur besoin et ils pourraient s’équiper dans l’avenir de drone de surveillance MALE (Moyenne Altitude Longue Endurance). Toutefois les Français et les Européens n’auront pas la partie facile. "En matière de drone MALE, nous cherchons des équipements éprouvés sur le terrain pas des projets de recherche", précisait en amont de cette rencontre  le colonel Grzegorz Putyra, du commandement des forces spéciales polonaises. De quoi favoriser les constructeurs américains et israéliens déjà fournisseur de l’armée polonaise.

 

Prendre pied sur le marché européen

Pour aider ses industriels, l’Etat polonais a confirmé qu’il envisageait de prendre une participation de 1% à 2% dans le capital d’EADS, rejoignant ainsi les pays fondateurs, la France (12%), l’Allemagne (12%) et l’Espagne (4%). "Nous étudions les possibilités, les pour et les contre, que pourrait apporter à l'industrie polonaise d'armement une telle participation dans EADS (…) Il s'agit de donner une chance aux sociétés d'armement polonaises d'être présentes sur le marché européen", a précisé un porte-parole du ministère polonais de la Défense. L’offensive polonaise sur la défense europénne ne fait que demarrer.

Partager cet article
Repost0
5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 08:50
Poland Mulls Small Stake in EADS

 

Dec. 4, 2013 – Defense News (AFP)

 

WARSAW — Poland is considering taking a stake in the European aerospace giant EADS, Polish defense ministry spokesman Jacek Sonta said Wednesday.

 

"We're examining the possibilities, the pros and cons, that a stake in EADS could offer the Polish arms industry," Sonta told AFP.

 

"It's a matter of giving Polish arms companies a chance to be present on the European market."

 

According to the Polish daily Dziennik Gazeta Prawna, Poland would take on stake of up to 2 percent in EADS.

 

When contacted by AFP, a spokesman for EADS said: "Our shares are on the market, anyone can buy some."

 

France owns a 12-percent stake in EADS, Germany 10.7 percent and Spain 4 percent.

 

Poland could pay for its eventual portion by offering stakes in its state-owned defense group PHO, according to Dziennik Gazeta Prawna.

 

EADS is holding a business and investment event this week in Warsaw and the central city of Lodz. More than 200 Polish firms have been invited to meet with EADS officials.

 

The central European NATO member plans to spend 140 billion zloty (33.3 billion euros, $45 billion) in the coming years to upgrade its military.

 

Unlike other European countries, Poland has kept its defense budget stable throughout the global financial crisis.

 

According to law, it is fixed at 1.95 percent of gross domestic product, which this year equals more than 31 billion zloty.

 

EADS is to change its name in mid-2014 to Airbus Group after its passenger aircraft business.

Partager cet article
Repost0
4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 12:50
La Pologne négocierait son entrée au capital d’EADS

 

 

04/12 Par Jean Michel Gradt – LesEchos.fr

 

Le gouvernement polonais négocierait son entrée dans EADS, rapporte mercredi le journal « Dziennik Gazeta Prawna ». Il viserait une participation comprise entre 1% et 2% du capital du géant européen de l’aéronautique, de la défense et de l’espace.

 

Le géant européen de l’aéronautique, EADS, pourrait inviter la Pologne à son tour de table. Le gouvernement polonais est en discussions avec les actionnaires d’EADS en vue pour l’Etat de prendre une participation comprise entre 1% et 2% dans le géant européen de l’aéronautique, de la défense et de l’espace, rapporte mercredi le journal « Dziennik Gazeta Prawna ».

 

Cet été, la Russie qui avait acquis 5 % du capital D’EADS en 2007, a entamé son désengagement . Actuellement le consortium européen est en partie détenue par les Etats allemand, français et espagnol, les deux premiers ayant 12% chacun et le troisième 4%.

 

Le quotidien ajoute qu’avec ces négociations, Varsovie vise un renforcement de la coopération militaire au sein de l’Union européenne. « Difficile à dire si une telle solution serait bénéfique pour nous, mais nous y pensons », déclare un porte-parole du ministère de la Défense nationale, cité par le journal.

 

L’hypothèse de discussions avec la Pologne se fait jour alors que le consortium européen organise du 2 au 5 décembre à Varsovie et à Lodz, l’EADS Aerospace Meetings Poland, un événement commercial et d’investissement durant lequel plus de 200 entreprises polonaises ont été conviées à rencontrer des dirigeants et experts d’EADS qui opèrent dans des domaines, allant des achats à la recherche & le développement (R&D) en passant par la gestion de la chaîne logistique.

 

EADS veut être plus présent en Pologne

 

Une chose est sûre : EADS et ses divisions – Airbus, Astrium, Cassidian et Eurocopter – entendent élargir sensiblement leur présence industrielle en Pologne. Jean-Pierre Talamoni, corporate vice president pour le développement international au sein d’EADS, estimait, dans un communiqué publié le 27 novembre, que « l’heure est venue pour l’industrie de la défense polonaise et l’industrie européenne de procéder à un rapprochement stratégique en renforçant les liens avec EADS ». Et d’ajouter : « Nous pensons que la Pologne a un rôle encore plus important à jouer au sein d’une industrie de la défense européenne élargie. »

Partager cet article
Repost0
1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 20:50
Rapprochement franco-polonais sur le travail et la défense

 

30 novembre 2013 Par RFI

 

François Hollande a profité de son voyage à Varsovie, ce vendredi 29 novembre, pour trouver un terrain d’entente avec son homologue polonais Donald Tusk sur la question des travailleurs détachés. Les deux pays devraient également coopérer de façon plus étroite à l’avenir sur les questions de défense.

 

C’est une véritable campagne de charme que François Hollande mène actuellement auprès des pays d’Europe centrale, orientale et baltique. Après son passage à Vilnius hier au sommet du partenariat oriental, instance où précédemment c’est au niveau du Premier ministre seulement qu’était représentée la France, le président de la République a quasi improvisé un mini sommet franco-polonais ici à Varsovie.

 

Partenaire de choix

 

Plus vaste et davantage peuplée que les autres Etats de l’est de l’Union européenne, la Pologne est un partenaire de choix pour Paris qui s’emploie à ressouder les liens distendus au fil d’une accumulation de maladresses et de malentendus de part et d’autre. Pourtant alliée historique de la Pologne, la France y exporte ainsi quatre fois moins que l’Allemagne.

 

Et la polémique, il y a huit ans sur l’invasion supposée, mais jamais vérifiée, de plombiers polonais dans les pays de l’ouest européen aura empoisonné tout le débat sur la révision de la directive européenne sur les travailleurs détachés hors de leur pays d’origine alors que, pour la première fois de son histoire depuis son adhésion à l’UE, la Pologne est devenue terre d’immigration, et non pas terre d’émigration.

 

Des débouchés pour l’armement

 

C’est un accord sur une interprétation commune de ce texte qu’ont trouvé hier les Français et les Polonais. De façon plus large, la France espère que l’Union européenne va renforcer son arsenal législatif lors de la réunion des ministres du Travail des Vingt-Huit qui doit se tenir le 9 décembre à Bruxelles

 

Autre sujet d’intérêt commun, la défense offre l’occasion d’une approche identique de Paris et de Varsovie. La Pologne se montre moins systématiquement atlantiste qu’auparavant et ses forces armées, vaillantes de tradition mais vieillissantes en matériel, pourraient constituer un marché d’exportation prometteur pour les entreprises françaises du secteur.

Partager cet article
Repost0
30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 17:50
Scorpene photo DCNS

Scorpene photo DCNS

 

29/11/2013, Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Accompagné d'une trentaine de chefs d'entreprise, François Hollande est ce vendredi en Pologne pour une visite très politique. Une occasion pour Paris de pousser les dossiers des industriels de la défense qui visent trois contrats majeurs.

 

Et si c'était enfin le déclic entre la Pologne et la France. La plupart des industriels de l'armement français auront leurs yeux rivés ce vendredi vers la Pologne, où se rend François Hollande pour une visite très politique. Trois à quatre contrats en cours de négociations les intéressent au plus haut point : un système de défense aérienne, des hélicoptères de transport et des sous-marins, voire plus tard des corvettes. Ce sera l'occasion de pousser ces dossiers lors des discussions entre le président français et son homologue polonais, Bronislaw Komorowski.

Selon des sources concordantes, Jean-Yves Le Drian - à condition qu'il parvienne à s'extraire du débat à l'Assemblée nationale - pourrait signer ce vendredi trois LOI (Letter of Intent) avec le ministre polonais de la Défense, Tomasz Siemoniak : naval (sous-marins et corvettes), aéroterrestre (hélicoptères) et, enfin, aérospatiale (spatial, avions ravitailleurs, avions de transport et défense aérienne). Trois LOI qui vont permettre aux industriels français de travailler dans un cadre formalisé, l'objectif étant qu'ils parviennent à travailler étroitement avec les groupes de défense polonais.

 

Rapprochement franco-polonais dans la défense

La signature de ces LOI découle de la visite le 8 mai dernier à Paris de Bronislaw Komorowski, invité à commémorer le 68e anniversaire de la victoire des alliés sur le nazisme lors de la Seconde Guerre mondiale. François Hollande, en compagnie du président polonais, avait déposé une gerbe au pied de la statue du général de Gaulle. Puis, ils avaient remonté l'avenue des Champs Elysée entourés de la garde républicaine pour ranimer, ensemble, la flamme du Soldat inconnu au pied de l'Arc de triomphe. A cette occasion François Hollande et Bronislaw Komorowski avaient signé une LOI générale fixant le cadre d'une coopération dans la défense entre la Pologne et la France.

Ce rapprochement franco-polonais dans le domaine de la défense pourrait mettre fin à une période de disette pour les industriels français, qui font régulièrement un « bide » commercial à Varsovie. Sur la période 2007 et 2011, la Pologne, qui préfère acheter américain, allemand ou israélien, a ainsi royalement commandé à l'industrie tricolore 54,7 millions d'euros d'équipements militaires, selon le dernier rapport au Parlement sur les exportations d'armement de la France publié en octobre 2012. D'une façon plus générale, Paris souhaiterait opérer un rééquilibrage des relations commerciales avec la Pologne dont l'Allemagne est devenu le premier partenaire avec près de 26 % du marché polonais contre 6 % seulement pour la France.

 

Modernisation des forces armées polonaises

La Pologne, engagée dans un vaste programme de modernisation de ses forces armées, entend dépenser à cette fin 140 milliards de zlotys (33,3 milliards d'euros) au cours des prochaines années.

Contrairement aux autres pays européens, la Pologne, membre de l'Otan depuis 1999, n'a rien sacrifié de son budget Défense à la crise. En vertu d'une loi de 2001, ce budget reste fixé à 1,95 % du PIB. Cette année, il s'élève à 31,17 milliards de zlotys (7,4 milliards d'euros), dont plus du quart est consacré à la modernisation.

 

La Pologne proche de l'Allemagne

Les Allemands restent toutefois très présents en Pologne, qui a prévu de consacrer un budget de 2 milliards d'euros jusqu'à 2022 à l'achat de blindés. Ainsi, Varsovie va acheter 119 chars d'assaut Leopard d'occasion vendus par l'armée allemande, une transaction estimée à 180 millions d'euros, a annoncé vendredi dernier le ministère polonais de la Défense dans un communiqué. Les ministres polonais et allemand de la Défense, Tomasz Siemoniak et Thomas de Maizière, ont signé à Poznan (ouest) ce contrat portant sur 105 chars en version 2A5 et 14 chars en version 2A4, ainsi que sur 200 autres véhicules et pièces d'armements de soutien logistique, technique et d'entrainement.

L'armée polonaise dispose déjà de 128 chars Leopard 2A4, fabriqués dans les années 80 et modernisés en Pologne pour l'équivalent de plus de 200 millions d'euros. Après l'acquisition du nouveau matériel, "la Pologne sera parmi les plus importants utilisateurs de cette marque dans le monde", selon le communiqué. La Pologne, ancien pays du Pacte de Varsovie devenu membre de l'Otan en 1999, dispose actuellement d'environ 900 chars d'assaut, dont les 128 Leopard 2A4, et des véhicules de conception soviétique PT-91 et T-72.

 

Des contrats majeurs

Par ailleurs, Berlin lorgne avec insistance la vente de trois sous-marins à la Pologne (plus de 1,5 milliard d'euros). Le ministère de la Défense polonais est en train de préparer un appel d'offre favorable au groupe naval allemand ThyssenKrupp Marine Systems (TKMS). Car après une étude, le ministère s'est rendu compte que les U212A ne satisfont pas à toutes les exigences obligatoires de la marine polonaise, dont notamment le système de propulsion du sous-marin et le système de sauvetage.

Outre l'appel d'offre pour l'acquisition de trois sous-marins visé par DCNS avec le Scorpène, la Pologne a prévu de consacrer un budget de plus de 6 milliards jusqu'à 2022 à l'acquisition de systèmes de missiles de courte et moyenne portée (défense aérienne). En concurrence, l'américain Raytheon associé au norvégien Kongsberg, l'israélien Rafael et le missilier européen MBDA, associé au polonais Polish Defense Holding (PHO), ex-Bumar.

 

Eurocopter vise un contrat de 3 milliards

Eurocopter met les gaz en Pologne. La filiale hélicoptériste d'EADS est en compétition pour remporter un appel d'offre estimé à 3 milliards d'euros environ pour la fourniture de 70 hélicoptères multirôles (versions tactique, navale et de sauvetage). Si Eurocopter gagne ce contrat face à l'italien AgustaWestland et l'américain Sikorsky, le constructeur européen et le motoriste Turbomeca installeront respectivement deux chaînes d'assemblage pour l'EC725 chez l'industriel polonais WZL 1 basé à Lodz.

DCNS surveille également un appel d'offre pour l'acquisition de trois corvettes et de trois OPV (Offshore patrol vessel), qui pourrait être lancé en 2014. Un contrat estimé à 1 milliard d'euros, qui intéresse aussi TKMS associé à son compatriote Lürssen, le néerlandais Damen et l'italein Fincantieri. Enfin, Nexter attend de son côté l'arme au pied la modernisation de l'artillerie polonaise. Varsovie souhaiterait consacrer un budget de plus de 1,5 milliard d'euros mais n'a pas lancé de processus d'acquisition pour des canons de 155 mm, des lanceurs MLRS (lance-roquettes multiple)...

 

La Pologne prête à coopérer dans les drones

Plusieurs pays européens, dont l'Allemagne, la France et la Pologne, se sont engagés la semaine dernière à lancer des programmes communs sur les drones, avec l'ambition de produire la prochaine génération d'avions sans pilote à partir de 2020 à l'échelle européenne. Réunis à Bruxelles, les ministres de la Défense ont approuvé une série de projets de développement de drones MALE (moyenne altitude, longue endurance), l'une des lacunes les plus criantes de l'industrie européenne de défense.

Le lancement de ces programmes devrait être validé par les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE au cours de leur sommet de décembre, consacré en partie à la défense. "Si l'Europe veut garder une capacité stratégique, il faut que les pays mutualisent, de manière pragmatique, leurs capacités et leurs actions", a expliqué le ministre Jean-Yves Le Drian à l'issue de la réunion. Il s'est félicité de la création du "club des pays utilisateurs de drones", qui entendent coopérer dans l'entraînement, la certification, la logistique, la maintenance et le développement des avions pilotés à distance. Ce "club" est formé initialement de sept pays: Allemagne, France, Espagne, Grèce, Italie, Pays-Bas et Pologne.

 

Israël pris la main dans le sac en Pologne

Le général Waldemar Skrzypczak, vice-ministre polonais de la Défense, responsable des contrats d'armements, a annoncé jeudi avoir présenté sa démission, suite aux accusations d'irrégularités concernant les appels d'offres. "Je fais l'objet d'attaques injustes qui sont devenues un poids trop lourd pour le Premier ministre, son gouvernement et le ministre de la Défense", a affirmé le général Skrzypczak, 57 ans, pour justifier sa démission, dans une déclaration publiée sur le site de son ministère.

Le général fait l'objet depuis septembre d'une enquête du parquet suite à des soupçons de corruption qu'il a toujours rejetés. Le quotidien polonais "Gazeta Wyborcza" a toutefois publié récemment le facsimilé d'une lettre adressée en mars à un haut responsable du ministère israélien de la Défense, où il semblait favoriser une société israélienne dans un appel d'offres pour l'achat de drones par l'armée polonaise.

Partager cet article
Repost0
16 novembre 2013 6 16 /11 /novembre /2013 12:50
Steadfast Jazz culminates in a massive live fire demonstration

7 nov. 2013 SHAPE ACO

 

The long, cold days of training in Exercise Steadfast Jazz culminates today in a massive live fire demonstration at the Drawsko Pomorskie training area in Poland.
NATO and partner nations conduct Exercise Steadfast Jazz 2013 in Latvia and in Poland from 2 - 9 November 2013. The event mark the culmination of a series of dynamic and demanding exercises designed to train and test troops and commanders from the NATO Response Force (NRF).


The Steadfast series of exercises are part of NATO's efforts to maintain connected and interoperable forces at a high-level of readiness. The goal is to make sure that NRF troops are ready to deal with any situation in any environment.


The event involves about 6,000 personnel from many Allied and partner nations. Around 3,000 headquarters personnel from Joint Force Command Brunssum and other headquarters is involved in a command & control exercise on the Adazi Base near Riga, Latvia and at several other headquarters locations across the Alliance. In addition, multinational troops participate in a live-fire exercise at Poland's Drawsko Pomorskie Training Area. Air, land, maritime, and special forces also participate from several locations.

To know more about Steadfast Jazz 2013:
http://sj13.nato.int/steadfast-jazz.aspx

Partager cet article
Repost0
11 novembre 2013 1 11 /11 /novembre /2013 17:50
Photo du JOC (Joint operational center) du CRR-FR, une fourmilière de l'état-major en opération...

Photo du JOC (Joint operational center) du CRR-FR, une fourmilière de l'état-major en opération...

 

07.11.23013 par A DRAWSKO, OL. B. – Défense Globale

 

Le quartier général du Corps de réaction rapide France (CRR-FR) a quitté sa citadelle lilloise depuis trois semaines pour commander les forces terrestres d’un exercice majeur de l’OTAN en Pologne, Steadfast Jazz.

 

C'est aussi l'exercice final pour son évaluation pour l'alerte NRF (Nato Response Force) que prendra le CRR-FR durant l'année 2014.

 

L’entraînement est conséquent avec 6 000 militaires de seize nations impliqués. Pour le corps multinational lillois (11 pays, 65 officiers étrangers), 350 de ses 420 personnels sont déployés dans ce gigantesque camp de l’OTAN, caché dans les forêts et les lacs de la pluvieuse Poméranie, au nord-ouest de la Pologne. Leur campement et leur incroyable réseau informatique ont été installés par la brigade de transmission et d’appui au commandement de Douai.

 

Préparer des guerres probables est le métier de l’OTAN. Le général Ben Hodges, commandant allié des forces terrestres, basé à Izmir en Turquie (et chargé de l'évaluation du CRR-FR pour la NRF), a une drôle de référence - pour un Américain - pour illustrer l’exigence requise : « Lionel Messi tire au but 4 à 500 fois par jour pour pouvoir rester le meilleur. Nous, c’est pareil. »

 

L’OTAN, qui se retire d’Afghanistan, reste-t-elle une structure politique et militaire pertinente dans les fracas complexes d’aujourd’hui ? « A chaque fin d’opération, depuis vingt ans, j’ai entendu dire « Et après ? » Après l’Irak, il y eut les Balkans, le Liban, la Côte d’Ivoire, l’Afghanistan, le Mali… On ne peut pas donner la réponse mais ce sera une opération », affirme le nouveau commandant du CRR-FR, le général Eric Margail.

 

Steadfast Jazz est aussi pour le QG de la citadelle Vauban l’exercice final d’évaluation avant sa prise d’alerte NRF (Nato Response Force) durant l’année 2014. Il est l’un des sept corps otaniens capables de commander une opération terrestre conséquente.

 

Le CRR-FR l’avait déjà prise en 2008 mais désormais, on se prépare « pour ne plus tout casser dans le magasin de porcelaine. Ce qui est émergent, c’est l’impératif d’avoir une approche large, complète du théâtre ».

 

Dans ce but, à côté de ses structures purement militaires, le corps expérimente un « centre de connaissance » (knowledge center dans la langue officielle otanienne) qui cherche à analyser l’environnement global, autour de l’opération. Des experts civils, comme le député du Pas-de-Calais et commandant de la réserve opérationnelle, Nicolas Bays (trois semaines en Pologne), apportent une vision différente au commandement. Un enseignement de la guerre en Afghanistan…

 

Au centre opérationnel, le colonel Martini et son équipe  (46 opérateurs en lien avec le reste de l’état-major) font face depuis le 2 novembre et jusqu’à ce vendredi 8 novembre au soir à une foule d’avatars en temps réel, fabriqué par un ordinateur retors d’un centre de l’OTAN à Stavanger.

 

Ce jeudi soir, le CRR-FR préparait un débarquement pour bouter hors d’Estonie les ennemis virtuels de Bothnia. Un combat de coercition de haute intensité, en prenant garde à un flot de réfugiés, à des champs de mines, à des usines chimiques... Comme dans la vraie guerre en somme.

Partager cet article
Repost0
6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 13:50
Comment la Pologne favorise l'achat de sous-marins allemands U212

 

 

04/11/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le ministère de la Défense polonais est en train de modifier les exigences opérationnelles obligatoires de sa marine afin de faire concourir les sous-marins allemands U212 de ThyssenKrupp Marine. Sytems. Une fois ce travail achevé, les U212 seront les favoris du futur appel d'offre de Varsovie.

 

En dépit de tous ses efforts, DCNS a toujours un train de retard en Pologne pour la vente de trois sous-marins à Varsovie évaluée à plus de 1,5 milliard d'euros. Non pas que la proposition du groupe naval tricolore soit mauvaise, mais elle est plutôt largement ignorée par le ministère de la Défense et les marins polonais, qui lui préfèrent les U212A, des sous-marins allemands construits par ThyssenKrupp Marine Systems AG (TKMS).

 

Selon nos informations, la Pologne pourrait relancer le processus d'acquisition dans le cadre d'une demande d'information (RFI ou Request for information) avant la fin de l'année. Un appel d'offre pourrait suivre en 2014. Varsovie a donc abandonné l'idée d'obtenir des sous-marins allemands dans le cadre d'un contrat de leasing. C'est ce qu'a annoncé fin octobre le ministère de la Défense polonais au Parlement.

 

Pourtant, en septembre, la Pologne pour faire face à des difficultés budgétaires avait été contraint de tailler dans le budget de la défense en réduisant les dépenses à hauteur de 3,5 milliards de zlotys (840 millions d'euros). Un effort qui avait contraint le ministère à prioriser trois grands programmes d'acquisition (hélicoptères, défense aérienne...), d'où étaient absents les sous-marins.

 

Pourquoi DCNS reste-t-il hors-jeu

 

En dépit de son obstination à concourir, DCNS, qui dans son offre propose le sauvetage des chantiers navals polonais contrairement à TKMS, devrait pourtant rester hors-jeu. Pourquoi ? Pour plusieurs raisons. Notamment, le ministère de la Défense polonais est en train de préparer un appel d'offre favorable à TKMS. Car après une étude, le ministère s'est rendu compte que les U212A ne satisfont pas à toutes les exigences obligatoires de la marine polonaise, dont le système de propulsion du sous-marin et le système de sauvetage.

 

C'est ce qu'a expliqué très clairement le ministère de la Défense polonais au Parlement sans aucun complexe. Du coup, le ministère a demandé à une équipe d'experts de modifier les exigences de la marine polonaise pour l'acquisition des sous-marins allemands. En clair, des "petits" arrangements entre amis. La marine polonaise estime que ces travaux seront achevés "au plus tard le 8 novembre". Une fois validée, cette étude permettra de lancer un appel d'offre en bonne et due forme faisant la part belle aux U212A. Bref, rien de bon pour DCNS.

 

Un accord en préparation entre Berlin et Varsovie

 

DCNS doit également affronter des vents contraires sur le plan diplomatique. L'Allemagne et la Pologne, qui ont déjà signé en mai dernier une lettre d'intention (LoI) consolidant leur partenariat stratégique dans le domaine naval, pourrait au début de l'année signer cette fois-ci un accord d'Etat à Etat. Dans les annexes de la Lol, les deux pays souhaitent établir une autorité opérationnelle commune pour les sous-marins allemands et polonais. Si un nouvel accord était signé en février, l'Allemagne pourrait mettre à disposition de la marine polonaise un ou deux sous-marins U212 pour l'entrainement et des exercices conjoints entre les deux marines.

 

Enfin, la Norvège, qui prévoit également d'acquérir de quatre à six sous-marins, est intéressée par une commande commune avec d'autres pays. Oslo aurait ainsi approché Varsovie ainsi que d'autres pays pour une acquisition commune. Une initiative encouragée par TKMS, qui consoliderait ainsi ses positions commerciales en Pologne et en Norvège, dont la marine est déjà équipée de sous-marins allemands de la classe Ula (type 210 allemand).

Partager cet article
Repost0
4 novembre 2013 1 04 /11 /novembre /2013 12:50
Polish Defense Holding Sacks CEO, Deputy

 

Oct. 31, 2013 - By JAROSLAW ADAMOWSKI – Defense News

 

WARSAW — The supervisory board of Polish Defence Holding (PHO), the country’s biggest defense manufacturer, has decided to oust its chief executive, Krzysztof Krystowski and one of his deputies, Agnieszka Rajczuk-Szczepanska, responsible for human resources.

 

“Marcin Idzik, deputy chief executive for sales and marketing, was appointed acting chief executive of Polish Defence Holding,” the group said in a statement Oct. 31.

 

The two remaining deputies, Mariusz Andrzejczak, deputy CEO for technology and development, and Patrycja Zielinska, deputy CEO for finance and auditing, are to remain on the group’s board, the statement said. The reasons for Krystowski’s dismissal were not disclosed.

 

The state-owned group was rebranded as PHO in May in a bid to facilitate the consolidation of Poland’s major defense industry players into one entity under its brand. However, in September, Polish Prime Minister Donald Tusk announced plans to create a new entity, the Polish Armaments Group, to integrate PHO along with other local defense players. The move has been widely seen as going against PHO’s plans of leading the industry consolidation efforts.

 

Krystowski was appointed the company’s chief executive in April 2012. PHO consists of about 40 entities and has a workforce of close to 10,000, according to data from the group.

Partager cet article
Repost0
4 novembre 2013 1 04 /11 /novembre /2013 06:50
Des soldats français et alliés de la Force de réaction rapide de l’OTAN, dont le QG est à Lille, en France, lors d’un entraînement au camp de Harskamp, aux Pays-Bas, le 29 octobre 2013 (Sylvain Petrmand/Armée de terre française)

Des soldats français et alliés de la Force de réaction rapide de l’OTAN, dont le QG est à Lille, en France, lors d’un entraînement au camp de Harskamp, aux Pays-Bas, le 29 octobre 2013 (Sylvain Petrmand/Armée de terre française)

 

03/11/2013 45eNord.ca (AFP)

 

Un grand exercice militaire air-terre-mer de l’Otan, le plus important depuis 2006, a été lancé samedi en Pologne et dans les pays baltes, a annoncé dans un communiqué le ministère polonais de la Défense.

 

 

Dénommé «Steadfast Jazz», l’exercice réunit jusqu’au 9 novembre quelque 6.000 soldats de plus 20 pays membres ou partenaires de l’Otan, dont l’Ukraine et la Finlande.

L’exercice de cette année vise principalement à entraîner la Force de réaction rapide de l’Otan (NRF), forte de 13.000 hommes, une force qui doit lui permettre de réagir à une crise émergente, n’importe où dans le monde.

«Le but de cet exercice est de s’assurer que notre Force de réaction rapide, la Force de réaction de l’Otan, est prête à défendre tous les alliés, à se déployer partout et à affronter tous les danger», a déclaré samedi le secrétaire général de l’Alliance, Anders Fogh Rasmussen, selon un communiqué de l’Otan.

«Cet exercice sera un défi pour le personnel de l’Otan avec des situations complexes, tels que des cyber-menaces, des crimes de guerre, des perturbations logistiques, les menaces pour les populations civiles, et d’autres difficultés que nous pourrions rencontrer lors d’opérations futures», a déclaré le général Hans-Lothar Domröse, commandant de l’état-major interallié de Brunssum, cité par le communiqué.

3.000 soldats polonais participent à cet exercice qui vise à renforcer la coopération des armées des pays membres conformément à l’article 5 du Traité de Washington sur la solidarité de l’Alliance en cas d’agression extérieure.

La Pologne, ancien pays communiste et membre du Pacte de Varsovie, a rejoint l’Otan en 1999.

La Pologne tient énormément à cet exercice non seulement parce qu’il se déroule sur son territoire, mais parce que la Pologne espère que ces exercices de l’Otan se tiendront le plus souvent possible, avait déclaré jeudi le ministre polonais de la Défense Tomasz Siemoniak.

Steadfast se déroule pour la 18e fois. Selon le ministre polonais de la Défense, l’édition de cette année ouvre une série d’importants exercices qui se dérouleront dans différents pays de l’Otan tous les deux ans.

Partager cet article
Repost0
29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 13:50
Steadfast Jazz 2013, un exercice pour tester la force de réaction rapide de l'Otan

29/10/2013 Loïc Picard  - DICoD


 

Du 2 au 9 novembre 2013, 6 000 militaires dont 1 200 français vont participer à l’exercice de grande envergure Steadfast Jazz 2013, en Pologne et en Lettonie. L’objectif est la certification pour la prise d'alerte NRF (Nato Response Force), la force de réaction rapide de l'Otan, en 2014.

 

L’exercice Steadfast Jazz 2013 va réunir une vingtaine de pays alliés ou partenaires de l’Otan du 2 au 9 novembre en Pologne et en Lettonie. Cet exercice de terrain est l’aboutissement de plus d’un an d'entrainements et de réflexions communes des unités participantes. L’objectif est la certification pour la prise d'alerte NRF (Nato Response Force), la force de réaction rapide de l'Otan, en 2014. Les observateurs et évaluateurs de l'Otan seront particulièrement attentifs aux compétences et aptitudes des forces désignées dans trois domaines principaux que sont : la défense collective des pays de l'Alliance, le rétablissement ou le soutien de la paix, et l'intervention en cas de catastrophes nucléaires, biologiques ou chimiques par exemple. Durant Steadfast Jazz 2013, 6 000 militaires, 350 véhicules, 57 aéronefs et 13 navires seront mobilisés sur les deux principaux sites est-européen : le centre d'entrainement de Drawsko-Pomorskie, au nord-ouest de la Pologne, et la base Adazi près de Riga, en Lettonie.

 

Parmi eux, 1 200 personnels formeront le contingent français, plus gros contributeur de l’exercice. Différentes unités françaises seront ainsi observées à la loupe. Le quartier général du corps de réaction rapide France (CRR-Fr) de Lille sera chargé du poste de commandement de la composante terrestre (Land Componant Command, LCC)  avant sa prise d’alerte NRF en 2014. Il sera accompagné d'un détachement systèmes d'informations et de communications (SIC) de la brigade de transmissions et d'appui au commandement, de bataillons du 2e régiment de dragons, de la 11e brigade parachutiste, de la 7e brigade blindée, de la 1e brigade logistique, ainsi que de la 971e compagnie de production d’énergie d'Angers.

 

Au travers d’exercices scénarisés concrets,  le programme de Steadfast Jazz 2013  va être très chargé, passant du commandement des opérations terrestres à la gestion de crise et au déploiement d'unités sur le terrain.

 

En parallèle, de nombreux autres exercices dynamiques ont eu lieu sous l'égide de l'Otan, afin de préparer les différentes composantes (aériennes, maritimes et terrestres) à assumer leur participation à la NRF 2014.

Partager cet article
Repost0
17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 07:50
Poland To Consolidate Defense Industry

Sep. 16, 2013 - By JAROSLAW ADAMOWSKI – Defense News

 

WARSAW — Poland’s major armament and military equipment manufacturers will be consolidated into a single entity in a bid to restructure and overhaul the country’s defense industry, Prime Minister Donald Tusk announced today.

 

“The Polish Armaments Group, which will comprise all key companies active in the Polish defense industry, is currently being established,” Tusk said during a visit to local armored vehicle producer Wojskowe Zaklady Mechaniczne Siemianowice, reported Polish news agency PAP.

 

Under the plan, the new group will integrate major state-owned defense manufacturers such as Huta Stalowa Wola, Wojskowe Zaklady Remontowo-Produkcyjne, which comprises 11 state-owned defense companies, and the Polish Defense Holding (PHO) into one group.

 

PHO, which is Poland’s largest defense industry player, consists of some 40 entities and has a workforce of close to 10,000. Until May, PHO operated under the brand of Bumar Group, and it rebranded itself to lead the consolidation efforts of Poland’s fragmented defense industry, according to statements by senior company representatives. That expected consolidation did not occur, Tusk said, and PHO will be integrated into the new defense group.

 

The Polish Ministry of Treasury had originally planned to launch the holding’s initial public offering on the Warsaw Stock Exchange in 2015, but it is unclear how the latest developments will affect these plans.

Partager cet article
Repost0
11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 17:20
Lockheed Looks to Poland for Possible MEADS Partnership

A Medium Extended Air Defense System missile launches to intercept a target in November. Lockheed Martin is pursuing missile defense partnerships in the Middle East and Europe after the US announced it was backing out of the MEADS program. (US Army)

 

Sep. 11, 2013 - By PAUL McLEARY – Defense news

 

WASHINGTON — Like other US defense companies looking for international opportunities amid Pentagon spending cuts, Lockheed Martin executives say they’re aggressively pursuing missile defense business in the Middle East and Europe, and hope to make a controversial program the centerpiece of this effort.

 

The Medium Extended Air Defense System (MEADS), a partnership between the United States, Italy and Germany, is gearing up for its final test in November, after which the US Army — after spending $2 billion on the program — will back out, leaving its two European partners to decide what to do next.

 

Germany and Italy have long vowed to continue work on the 360-degree missile-detection radar system. However, there is little chance they can pool the money to make up for the US funding that will go away.

 

Still, Mike Trotsky, vice president of Air & Missile Defense at Lockheed Martin Missiles and Fire Control, which has helped develop the program, told reporters on Tuesday that the company is looking at a Polish missile defense program as a possible landing pad for MEADS.

 

“The Poles have the most mature acquisition that’s going on right now,” he said. “But we see a market for anybody who has aging short to medium-range air missile defense systems.”

 

Trotsky also said that the German and Italian governments might also be able to join with the Polish government to keep MEADS going after the Americans pull the plug, incorporating it into a larger Europe-wide missile defense system.

 

There are other opportunities for the system elsewhere in the Middle East and Asia, he said, where governments “have expressed informal interest, but nothing as formal as the Polish program, which actually has a budget.”

 

MEADS would have to beat out other European and Israeli systems to win the Polish deal.

 

While the US Army is backing out of continued funding for the program, Congress has mandated that the government consider harvesting what it can from the $2 billion investment already made in developing the system.

 

“The US also has a 30-year plan for air and missile defense that runs into the tens of billions of dollars,” Trotsky pointed out. Since Lockheed has developed two modern sensors, “I suspect what you’ll see is that those items get merged” into the long-term missile defense strategy, he said.

 

A day before Trotsky’s comments, Lockheed announced that a German launcher had arrived in the United States for integration ahead to the November test at the White Sands Missile Range in New Mexico.

 

MEADS had a successful intercept test there last November using the Italian configuration launcher, and MEADS authorities are planning to use the two European launchers in this year’s two-target flight test.

Partager cet article
Repost0
6 septembre 2013 5 06 /09 /septembre /2013 07:50
Le système Mamba, équipé de missiles Aster 30, en service au sein de l’armée de l’Air française.

Le système Mamba, équipé de missiles Aster 30, en service au sein de l’armée de l’Air française.

05.09.2013 Par Frédéric Lert (FOB)

 

MSPO, le salon polonais de la défense qui se termine aujourd’hui à Kielce, aura été l’occasion de remettre au premier plan l’implication des industriels français (ou considérés comme tel) : figurent en bonne place Eurocopter qui propose son EC725 et MBDA dans le cadre de la défense aérienne. Deux projets considérés comme suffisamment prioritaires pour échapper aux coupes récentes du budget polonais de la défense.

 

Dans le cas de MBDA, la Pologne représente un enjeu conséquent, avec l’opportunité de placer le VL Mica et surtout son Aster déjà vendu à la France et à l’Italie, tout en élargissant la base industrielle de ce système de défense aérienne à moyenne portée. L’Aster est traditionnellement opposé à la compétition russe (S-300), américaine (Patriot) ou même chinoise… La Pologne souhaitant dans cette affaire se prémunir contre une menace venant de l’est, on peut toutefois considérer que le S-300 ne figurera pas parmi les favoris de Varsovie… Preuve de l’importance du dossier, Antoine Bouvier, PDG de MBDA, avait fait pour la première fois le déplacement à Kielce.

 

Le besoin polonais porterait sur huit batteries comprenant chacune deux unités de tir à deux lanceurs chacune (soit 32 lanceurs au total) et le coût total estimé pour le programme serait de 3 à 4 milliards de dollars, en comptant les couches inférieures de la défense aérienne pour lesquelles concourt le VL Mica. Comme d’habitude dans ce genre d’affaire, l’enjeu est au moins autant industriel que militaire. Depuis trois ans, MBDA s’est investi dans cette opération en se rapprochant des industriels polonais représentés par le consortium PHO (anciennement Buma). Un premier accord signé dès 2009 prévoyait de faire une large place à l’industrie locale en lui laissant la responsabilité des radars, des systèmes de communication et de commandement et accessoirement des véhicules porteurs. Selon ce schéma, MBDA aurait apporté les missiles et les lanceurs. Cet accord fut étendu en 2011 au missilier polonais Mesko, qui fabrique aujourd’hui le Spike israélien sous licence. Un scénario envisagé par MBDA, qui ne cache pas son désir de mettre en place une coopération industrielle très poussée, serait de confier à Mesko l’intégration des missiles Aster et VL Mica. MBDA aurait même proposé à son interlocuteur polonais d’entrer dans le programme Block 1NT pour préparer le futur de l’Aster.

 

On explique chez MBDA en être actuellement au stade d’un « dialogue technique ». Un choix polonais d’ici la fin de l’année, comme parfois annoncé, paraît peu probable. Il faudra sans doute attendre 2014 pour savoir dans quelle voie s’engageront les Polonais, qui se sont vu offrir depuis peu une autre opportunité offerte par le gouvernement italien : rejoindre le consortium MEADS, où ils pourraient remplacer la participation américaine défaillante. Opter pour l’Aster ou le MEADS représenterait pour la Pologne une très belle opportunité de prendre en marche le train de l’Europe de la défense à un niveau technologique élevé.

Partager cet article
Repost0
3 septembre 2013 2 03 /09 /septembre /2013 17:50
Défense : la Pologne fera-t-elle un geste vers les industriels de l'armement français ?

03/09/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Alors que le salon international de l'industrie de défense (MSPO) a ouvert ses portes lundi à Kielce en Pologne, Varsovie n'est vraiment pas un très bon client de l'industrie française d'armement. Mais le missilier MBDA et l'hélicoptériste Eurocopter ont actuellement deux belles cartes à jouer.

 

La roue va-t-elle un jour finir par tourner pour l'industrie d'armement française en Pologne… Depuis l'échec cinglant du Mirage 2000-5 de Dassault Aviation en 2002 - Varsovie candidate alors à l'Union européenne avait préféré des F-16 américains -, la France est toujours restée complètement absente des grands marchés de l'armement polonais. Les industriels français font régulièrement un « bide » commercial. Sur la période 2007 et 2011, Varsovie, qui préfère acheter américain, allemand ou israëlien, a ainsi royalement commandé à l'industrie tricolore 54,7 millions d'euros d'équipements militaires, selon le dernier rapport au Parlement sur les exportations d'armement de la France publié en octobre 2012.

 

 Dialogue politique franco-polonais

 

Qu'est-ce que peut espérer la France aujourd'hui ? Sur le plan politique, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a tendu à plusieurs reprises la main aux Polonais dans le cadre du Triangle de Weimar (Berlin, Paris et Varsovie) pour relancer l'Europe de la défense. Son homologue Tomasz Siemoniak y semble favorable. Paris avait réussi à réunir en novembre à Paris dans le cadre du format "Weimar Plus", les huit ministres des Affaires étrangères et de la Défense de la Pologne, mais aussi de l'Allemagne, de la Pologne, de l'Italie et de l'Espagne.

 

Dans la déclaration commune, les dix ministres avaient annoncé qu'ils étaient "réunis pour confirmer [leur] volonté de promouvoir une politique européenne ambitieuse dans le domaine de la sécurité et de la défense". L'ambition "de construire une Europe de la défense intégrée n'est pas facile", a reconnu le ministre de la Défense espagnol, Pedro Morenes Eulate. Depuis, c'est silence radio…

 

Contraintes budgétaires

 

Parallèlement Varsovie avait entrepris de moderniser et de renforcer ses équipements militaires. En juin dernier, le Premier ministre, Donald Tusk, avait confirmé un plan de modernisation des forces armées polonaises de 43 milliards d'euros sur 10 ans, annoncé en mai. Mais la Pologne a été rattrapée par la crise et, deux mois plus tard, Donald Tusk a pris la décision… de couper dans les achats d'armement.

 

Le projet de collectif budgétaire fait état de recettes fiscales inférieures de 23,7 milliards de zlotys (5,6 milliards d'euros) par rapport à ce qui était prévu dans la loi de finances pour 2013. En réponse, le gouvernement polonais propose de procéder à des coupes dans ses dépenses de 7,7 milliards de zlotys pour limiter l'augmentation du déficit budgétaire à 16 milliards de zlotys. Les coupes concerneront principalement les financements de la défense nationale (3,5 milliards de zlotys) et des infrastructures de transport.

 

Priorité à la défense aérienne et aux hélicoptères

 

De sept projets prioritaires, le ministre de la Défense polonais Tomasz Siemoniak en a conservé trois, dont la défense aérienne et les hélicoptères. Deux compétitions auxquelles participent le missilier MBDA (37,5 % BAE Systems, 37,5 % EADS et 25 % l'italien Finmeccanica) et Eurocopter (groupe EADS). MBDA, qui doit faire face à la concurrence américaine, postule avec le système antimissile SAMP/T pour renforcer la défense aérienne, en vue de contrer notamment les avions de combat russes. Pour gagner, MBDA avait signé en juillet 2009 avec le groupe d'armements polonais Bumar un accord-cadre sur la création en commun d'un système de missiles de défense aérienne.

 

En dépit d'un retard initial, Eurocopter, qui expose au salon MSPO de Kielce un EC725, semble maintenant avoir rattrapé ses concurrents (l'italien AgustaWestland et l'américain Sikorsky) et a réussi à rebattre les cartes en Pologne avec l'EC725, le Caracal qui a fait ses preuves sur plusieurs théâtres d'opération, notamment en Afghanistan... qui a séduit les militaires polonais. Objectif, remporter un appel d'offres, qui pourrait être lancé en fin d'année et qui porte sur l'achat de 70 hélicoptères de transport de troupes, un contrat estimé à 3 milliards d'euros environ. Si le constructeur européen remporte cette campagne, il installera avec le motoriste Turbomeca respectivement deux chaînes d'assemblage pour l'EC725 chez l'industriel polonais WZL 1 basé à Lodz. Varsovie pourrait choisir son fournisseur vers la mi-2014.

 

Et les sous-marins ?

 

Sous-marin Scorpene photo  DCNS

Sous-marin Scorpene photo DCNS

DCNS, qui propose deux Scorpène (950 millions d'euros), aura tout fait pour tenter de briser le tropisme allemand de la marine polonaise. Difficile (trop ?) même si le groupe naval propose de sauver les chantiers navals polonais en faillite. Car l'Allemagne et la Pologne ont signé en avril une lettre d'intention (LoI), qui consolide le partenariat stratégique entre les deux pays dans le domaine naval. Selon ce document, cette coopération comprend un large spectre, dont notamment le développement de capacités dans le domaine de l'armement et des achats. Dans les annexes, les deux pays souhaitent établir une autorité opérationnelle commune pour les sous-marins allemands et polonais.

 

Face aux difficultés budgétaires, la marine polonaise, qui pour l'heure n'a pas obtenu le lancement d'un appel d'offres du gouvernement polonais contrairement à ce qui était prévu cet été, chercherait des solutions innovantes pour acquérir deux nouveaux sous-marins. Car ce n'est plus dans les priorités de Varsovie, qui aurait envisagé de louer deux sous-marins conventionnels SS U-212A (ASA 2005-2007) à l'Allemagne, qui seraient prélevés sur les 6 SS U-212A Batch-1 et 2 de la marine allemande. Un projet qui pourrait être déjà mort-né tant il soulève des réticences de la marine allemande, qui ne souhaite pas se séparer de ses navires, et des interrogations. Une telle procédure, sans publication d'un appel d'offres à l'échelle européenne, pourrait contrevenir aux règles communautaires de l'Union.

Partager cet article
Repost0
6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 07:50
Poland To Acquire Middle-Range Missile Systems

Jun. 5, 2013 - By JAROSLAW ADAMOWSKI – Defense News

 

WARSAW — The Polish Ministry of Defense is aiming to purchase middle-range anti-aircraft and anti-missile systems, the ministry’s Armament Inspectorate said in a statement. The procurement is part of Poland’s plans to overhaul its missile defense system from 2014 to 2023.

 

The ministry invited interested manufacturers to participate in a dialogue through which they will be provided more detailed information on the technical and strategic requirements of the procurement. The deadline for applications is June 21, the statement said.

 

In addition to middle-range systems, the Polish ministry is planning to acquire short-range missiles. Under the plan, deliveries are scheduled to begin in 2017.

 

Poland’s National Security Bureau estimates that acquisition of a new missile defense system could be worth between 8 billion zloty and 12 billion zloty (US $2.5 billion to $3.75 billion).

 

In April, Polish President Bronislaw Komorowski signed a bill on modernizing and financing the Polish Armed Forces that secured a separate stream of funding to overhaul its missile defense system. According to the bill, the funds will be set aside from the country’s defense budget from 2014 to 2023.

Partager cet article
Repost0
3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 19:50
Polish defense industries come together

WARSAW, Poland, June 3 (UPI)

 

Polish defense industry companies have been brought together under a single umbrella to serve the country's military and international markets.

 

The new entity is Polish Defense Holdings. Forty companies are now part of PDH.

 

On May 31, BAE Systems of Britain announced it has teamed with PDH to win a contract to supply Poland's military with new armored vehicles.

 

"Previous actions undertaken by the Council of Ministers in the last 10 years and also by the companies themselves have been heading for this stage, which is the establishment of one national entity," PDH said. "Merging companies of Polish defense industry -- both large and small -- jointly form one family, one Polish brand."

 

PDH, in its announcement, called itself "the future of modern defense industry" and an important step toward Poland having an important position in Europe's defense industry system.

 

"I consider placing necessities of the main client -- Poland's Ministry of National Defense -- together with a declaration to focus on developing the latest technologies in the center of interests of Polish Defense Holding as a guarantee of obtaining a very good offer for the armed forces of the Republic of Poland and directing it to foreign markets," said Krzysztof Krystowski, PDH's chief executive officer.

Partager cet article
Repost0
28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 17:50
BAE, Polish Defense Holding Team on Vehicle Competition

May. 28, 2013 - By ANDREW CHUTER – Defense News

 

LONDON — BAE Systems has struck a teaming deal with state-owned Polish Defense Holding to compete for the Central European country’s upcoming tracked fighting vehicle program.

 

The companies are expected to formally join forces Wednesday, when the deal is to be officially signed to offer a family of 25-ton-plus tracked fighting vehicles to meet the Polish military’s Universal Tracked Platform requirement.

 

With an eventual requirement for more than 600 vehicles, the competition for heavy tracked machines is set to be Europe’s biggest upcoming export competition in the sector.

 

Poland is one of the few European nations still increasing defense spending. It has a number of significant capability improvements in its defense spending plans, including implementation of a national armor program that encompasses the heavy requirement being addressed by BAE and Polish Defense Holding and a light armored vehicle requirement.

 

No mention is made of the platform to be offered by the new team but it almost certainly will draw on BAE’s CV-90 vehicle technology, particularly the chassis.

 

Technology from the unsuccessful Anders armored vehicle program previously developed by Polish Defense Holding will also likely find its way onto the machine.

 

Polish Defense Holding was formerly known as the Bumar Group.

 

With the first production vehicle required for delivery to the Polish Army in 2018, the winning contender likely will be largely an off-the-shelf solution.

 

Requirements for the multibillion zloty program are expected to be released by the Polish Defense Ministry later this year. The program is scheduled for completion by 2022.

 

“Polish Defense Holding’s experience as an in-country prime contractor will be instrumental in developing solutions for this new family of armored fighting vehicles that will meet the military’s requirements and facilitate production in Poland,” said Erwin Bieber, president of BAE’s Land & Armaments sector.

Partager cet article
Repost0
25 mai 2013 6 25 /05 /mai /2013 11:35
Deux responsables militaires chinois rencontrent le ministre polonais de la Défense

24-05-2013 French.china.org.cn

 

Fan Changlong, vice-président de la Commission militaire centrale, et Chang Wanquan, conseiller d'Etat et ministre de la Défense nationale, ont successivement rencontré vendredi à Beijing le ministre polonais de la Défense Tomasz Siemoniak.

 

Durant son entretien avec M. Siemoniak, M. Chang a déclaré que la Chine travaillerait avec la Pologne pour renforcer la coopération militaire concernant des visites de haut niveau, la formation du personnel et des échanges médicaux.

 

M. Siemoniak a indiqué pour sa part que la Pologne espérait élargir sa collaboration et approfondir ses relations militaires avec la Chine.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories