02/06/2014 DGA
Dans le cadre de la journée dédiée à l’innovation participative de Défense, Jean-Yves Le Drian a remis le prix de l’Audace à sept lauréats le 28 mai 2014 à l’Ecole militaire, en présence du Délégué général pour l’armement Laurent Collet-Billon. Ce prix est décerné tous les deux ans par la fondation Maréchal Leclerc de Hauteclocque*. Il récompense les personnels les plus audacieux et innovants du ministère de la Défense et de la gendarmerie.
L'état-major des armées, la direction générale de l’armement, le secrétariat général pour l’administration, les trois armées et la gendarmerie présélectionnent les trois dossiers les plus innovants au titre de leur entité et un jury élit les projets primés. Chacun d'eux est récompensé par un prix de 2 500 €. Un coup de projecteur est ainsi donné sur les solutions concrètes émanant des opérationnels facilitant notamment le travail au quotidien et les interventions en opérations extérieures.
Lauréat pour l’armée de terre
Le lieutenant Jean-Baptiste Colas pour Auxylium, interface légère de communication multi-usage pour le combattant débarqué et les forces de secours.
Le démonstrateur réalisé réunit sur un même support civil de type smartphone ou tablette tactile l’ensemble des outils numériques utiles à la gestion d’actions de combat pour un soldat sur le terrain : radio tactique, cartographie, GPS, prise d’images, gestion d’événements et accès à distance à des objets connectés comme des capteurs ou des robots.
Lauréat pour la marine nationale
Le lieutenant de vaisseau Jean-Christophe Philippi pour la règle atmosphère Philippi, calcul rapide de la viabilité de l’air respiré à bord des sous-marins.
La règle de calcul Philippi présente une solution rapide pour estimer la viabilité de l’air respiré dans le sous-marin. Développée pour les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE), la règle est généralisable à l’ensemble des sous-marins français et étrangers.
Lauréat pour l’armée de l’air
L’adjudant-chef Hervé Le Borgne et l’adjudant Christophe Fournier pour TITAAN, Technologies intégrées au travail d’appui aérien numérisé
Cette innovation permet lors d’une mission d’appui aérien de maintenir une liaison permanente entre le combattant et sa chaîne de commandement en minimisant les contraintes d’espace et de temps. TITAAN garantit une interopérabilité interarmées et interalliée.
Lauréat pour la gendarmerie nationale
L’adjudant-chef Frédéric Amardeil et l’adjudant-chef Cyriaque Poinsignon pour la tente et colis de survie aéro-largables
Le lot de survie embarqué est destiné d’une part aux équipages et d’autre part à être aérolargué aux personnes en péril lorsque les conditions de vol limitent les capacités de l’hélicoptère. Il est articulé autour d’une tente à structure autoportée et autogonflable. Sa mise en œuvre est optimisée pour du personnel traumatisé qui trouvera à l’intérieur une collection complète de matériel de survie.
Lauréat pour la DGA
L’ingénieur navigant d’essais Pierre-Henri Papelard (DGA Essais en vol) pour les platines de protection BLU-111
Grâce à cette innovation, les corps de bombe BLU-111 peuvent dorénavant être employés par le Rafale Marine sur le porte-avions Charles de Gaulle pour le bombardement d’emploi général, et non plus seulement sur le Super Etendard Modernisé.
Lire l'interview de Pierre-Henri Papelard
Lauréat pour l’EMA
Le médecin chef des services Anne Sailliol et la pharmacienne en chef Anne-Virginie Gachet, pour le plasma lyophilisé
L’optimisation du processus de production proposé du Plasma Lyophilisé « PLYO », plasma de référence pour une prise en charge immédiate du blessé hémorragique, autorise l’augmentation de la production et la diminution des coûts, en permettant de proposer ce produit au secteur civil de la santé tout en répondant aux référentiels nationaux.
Lauréat pour le SGA
L’ingénieur de 2e classe Maxime Esquerre, pour Waterbelt
Le dispositif Waterbelt, conçu pour atténuer les effets d’une détonation lors des opérations de détection, de désamorçage ou de destruction d’objets suspects, est basé sur l’emploi d’eau et de mousse bas-foisonnement. Seul 25 % des éclats perforent le mur d’eau avec une vitesse résiduelle relativement faible et une capacité vulnérante très atténuée.
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