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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 08:40
Proton Successfully Orbited Satellite for the Russian MoD

 

Nov 12, 2013 ASDNews Source : International Launch Services

 

The Proton launch vehicle successfully placed a satellite into orbit today for the Russian Ministry of Defense. The vehicle lifted off at 3:46 a.m. Moscow time from the Baikonur Cosmodrome in Kazakhstan. As per the mission design, after 9 hours, the spacecraft separated from the Breeze M and was released into geostationary orbit. The satellite was passed over to the Aerospace Defense Forces for subsequent control.

 

This was the 8th launch of the Proton vehicle this year and the 391st overall since its first flight in 1965.

 

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12 novembre 2013 2 12 /11 /novembre /2013 18:40
Russia launches Proton rocket with military satellite

 

Nov 12, 2013 ASDNews (AFP)

 

Russia successfully launched a Proton-M rocket carrying a military satellite in the early hours of Tuesday from its Baikonur cosmodrome in Kazakhstan.

 

The launch took place at 03:46 Moscow time (23:46 GMT) carrying a satellite for the Russian defence ministry, the Russian space agency Roscosmos said.

 

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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 07:40
L'explosion de la fusée russe provoquée par des capteurs montés à l'envers

11/07/2013 Par Cyrille Vanlerberghe – LeFigaro.fr

 

Un lanceur russe Proton-M s'est écrasé au sol la semaine dernière à cause d'une erreur grossière d'assemblage dans une usine à Moscou.

 

Le 2 juillet dernier sur le cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan, le vol de la fusée Proton-M qui emportait trois satellites Glonass, le «GPS» des forces armées russes, a été de très courte durée. Quelques secondes après son décollage, le lanceur a commencé à dévier de sa trajectoire verticale, s'est élevé en s'inclinant sur le côté avant de plonger vers le sol et d'exploser en une immense boule de feu à un kilomètre du pas de tir. Le coût cumulé du lanceur et des trois satellites militaires est estimé à 200 millions de dollars, d'après l'agence Reuters.

 

L'enquête menée par les experts de l'agence spatiale russe Roskosmos a rapidement trouvé les causes de l'accident, révèle le site Russian Space Web. À partir de l'analyse de la télémétrie du vol, ils ont pu établir que la fusée avait décollé quatre dixièmes de seconde avant l'instant prévu, ce qui fait qu'elle avait quitté le pas de tir avec des moteurs qui ne fonctionnaient pas encore à pleine puissance. Cette anomalie a déclenché un programme de vol qui a poussé les moteurs à fond pour tenter d'éloigner le lanceur du pas de tir. L'augmentation brutale de la puissance a provoqué un début d'incendie sur l'un des six moteurs du premier étage, qui a été arrêté automatiquement au bout de quatre secondes. Le décollage prématuré a apparemment été provoqué par la rupture accidentelle des câbles reliant les équipements au sol au bas du lanceur.

 

L'arrêt d'un des moteurs a pu déséquilibrer le lanceur dans sa phase d'ascension, mais cela ne suffit pas à expliquer pourquoi il est parti violemment dans tous les sens avant de foncer vers le sol. Le 9 juillet, les enquêteurs ont finalement résolu le mystère en retrouvant près du cratère laissé par l'impact des capteurs d'accélération montés dans le mauvais sens.

 

Une erreur d'assemblage grossière

 

Des flèches sont inscrites sur les boîtiers pour indiquer le haut du véhicule, mais trois d'entre eux, contrôlant la direction de la trajectoire, étaient montés avec la flèche vers le bas. Le système de contrôle du Proton recevait donc des informations fausses lui indiquant qu'il fonçait vers le bas, et a donc tenté d'inverser brutalement sa trajectoire.

 

Cette erreur d'assemblage est d'autant plus incroyable qu'il faut fournir «une force physique considérable» pour réussir à installer les capteurs sens dessus dessous, explique Anatoly Zak, expert du spatial russe et auteur du site Russian Space Web. La faute n'a pas été détectée lors des tests à l'usine d'assemblage de Khrounitchev à Moscou, qui se vante pourtant d'un label de contrôle qualité ISO 9001, mais elle est également passée inaperçue dans le bâtiment d'assemblage de Baïkonour.

 

Les lancements de fusées Proton sont suspendus jusqu'à nouvel ordre, ce qui retardera inévitablement la mise en orbite de plusieurs satellites commerciaux de télécommunications, secteur sur lequel Proton est l'un des plus sérieux concurrents des Ariane 5 européennes.

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5 juillet 2013 5 05 /07 /juillet /2013 16:40
Russie : les fusées Proton-M clouées au sol

04/07 Par Claude Fouquet – LesEchos.fr

 

Selon l’agence Interfax, la Russie a suspendu les prochains lancements de fusées Proton-M après l’explosion de mardi. De son côté, Ria-Novosti estime que l’accident que vient de connaître le lanceur occasionnera un préjudice d’au moins 140 millions d’euros.

 

La Russie a suspendu les fusées Proton après l’explosion mardi au décollage d’un lanceur de type Proton-M sur le cosmodrome de Baïkonour. « Une commission d’enquête a décidé hier (mercredi) soir de suspendre tous les préparatifs de lancement de fusées Proton depuis Baïkonour », a expliqué une source du secteur spatial à l’agence de presse russe.

 

Conséquence directe de cette décisions, la mise en orbite d’au moins trois satellites est compromise. Le lancement d’un Proton avec un satellite de télévision européen Astra 2E construit pour l’opérateur luxembourgeois SES par la société française Astrium était en effet prévu le 20 juillet. Il devait être suivi de ceux du satellite de radio nord-américain Sirius FM-6 le 14 août, du satellite militaire russe Kosmos le 5 septembre, du satellite de communication russe Express AM-5 fin octobre et du satellite de télévision Turksat 4A fin novembre.

 

« Ces lancements seront reportés et ne reprendront que lorsque seront mises en oeuvre les propositions de la commission d’enquête pour augmenter la fiabilité des Proton » explique encore l’agence Interfax.

 

Un préjudice de 140 millions d’euros

 

Ces reports risquent donc de faire monter la facture déjà sévère de l’explosion mardi au décollage de la fusée Proton-M qui transportait trois satellites du système Glonass -- équivalent russe du système américain GPS _ Selon une autre agence russe le préjudice causé par cet accident « atteindra au moins 6 milliards de roubles » soit environ 140 millions d’euros (140 millions d’euros).

 

RIA Novosti qu cite une source anonyme au sein de l’industrie aérospatiale russe, le précédent accident avait occasionné 5,4 milliards de roubles (125,8 millions d’euros) de préjudice. « Cette fois, les pertes seront plus importantes. Le prix des satellites a augmenté et celui du Proton-M aussi » explique la source citée par Ria-Novosti

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3 juillet 2013 3 03 /07 /juillet /2013 16:40
Espace : que va faire Poutine après le nouvel échec de la fusée russe Proton

02/07/2013 Michel Cabirol, avec agences – LaTribune.fr

 

L'espace est l'une des priorités du président russe. Vladimir Poutine pourrait à nouveau réorganiser la filière spatiale russe... un an à peine après avoir déjà limogé des hauts responsables de l'Agence spatiale russe après une série d'échecs.

 

C'est un coup très dur pour la filière spatiale russe. D'autant que la fusée  Proton-M qui a explosé ce mardi juste après son lancement du cosmodrome russe de Baïkonour au Kazakhstan, devait mettre sur orbite trois satellites pour le système de navigation Glonass, l'une des fiertés russes mais également un système stratégique pour le pays. La fusée Proton, dont le lancement a été retransmis en direct par l'Agence spatiale russe (Roskosmos) et la chaîne de télévision publique Rossia 24, a changé de trajectoire 16 secondes après son décollage à 02H38 GMT, car "ses moteurs ont cessé de fonctionner", selon un communiqué de Roskosmos. La fusée a presque aussitôt explosé, retombant à environ 2,5 km du lieu du lancement, selon Roskosmos.

Pourtant avec quatre succès pour autant de lancements, Proton était à nouveau redevenu fiable et, surtout, le concurrent le plus dangereux pour Ariane 5. Les difficultés de ces dernières années - Proton a connu sept échecs en sept ans - semblaient derrière le lanceur russe. Car depuis la reprise des tirs le 27 mars (avec le lancement de SATMEX 8, puis le 16 avril d'ANIK G1 et enfin le 14 mai, Eutelsat 3D), il avait réussi son quatrième lancement d'affilée. Le lanceur est exploité par la société ILS (International Launch Services), une compagnie américaine, majoritairement détenue par la société russe, Khrunichev depuis mai 2008.

 

Pollution toxique

Selon une source à Baïkonour citée par l'agence Interfax, un cratère de 150 à 200 mètres de diamètre s'est formé à l'endroit où est retombée la fusée. "Il semble que ce lancement va se solder par une catastrophe", avait commenté le présentateur de Rossia 24, juste avant que la fusée n'explose. "Selon de premières informations, l'accident n'a pas fait ni victime, ni dégâts", a souligné Roskosmos. Mais l'accident a provoqué une "fuite de combustible" de la fusée, a indiqué l'Agence spatiale kazakhe (Kazkosmos). Le lanceur transportait environ 600 tonnes d'heptyle, d'amyle et de kérosène, selon le patron de Kazkosmos, Talgat Moussabaïev cité par l'agence Interfax. "Un nuage de fumée provoqué par la combustion de l'heptyle s'est formé au-dessus du territoire du cosmodrome", a-t-il précisé.

Des responsables kazakhs ont indiqué que les fumées pouvaient présenter un danger pour la population locale. Les habitants de plusieurs villes aux alentours du cosmodrome ont reçu pour instruction de rester chez eux et de ne pas ouvrir leurs fenêtres, a indiqué à l'AFP une porte-parole du ministère kazakh des Situations d'urgence, Kristina Mokhamed. Une partie du personnel de Baïkonour a été évacuée en raison de ce "nuage toxique", a affirmé pour sa part une source au sein du cosmodrome, citée par Interfax.

Le directeur du centre Khrounitchev, le concepteur des fusées Proton, a toutefois minimisé les risques de pollution toxique provoqués par cet accident. "Il pleuvait au moment de l'explosion. Cela va réduire considérablement la zone de pollution. Actuellement (...) le nuage s'est pratiquement dissipé", a déclaré Alexandre Seliverstov, qui a assisté au lancement à Baïkonour, selon l'agence publique russe Ria Novosti.

 

Une série d'échecs

Une commission spéciale dirgiée par le chef de Roskosmos, Alexandre Lopatine, a été créée pour enquêter sur la catastrophe. Le porte-parole du Kremlin a indiqué que le président Vladimir Poutine avait été informé de l'accident mais qu'il était trop tôt pour l'heure pour tirer des conclusions. Le ministre kazakh des Situations d'urgence Vladimir Bojko a déclaré lors d'un conseil des ministres que selon de premières informations, l'accident a été provoqué par la panne d'un moteur du premier étage de la fusée.

La Russie a connu ces dernières années une série d'échecs dans ses lancements de satellites ou de véhicules-cargo vers la Station spatiale internationale (ISS). En décembre 2010 déjà, trois satellites Glonass lancés à partir d'une fusée Proton étaient retombés dans l'océan Pacifique après l'échec de leur mise en orbite, provoqué par une surcharge de carburant dans le lanceur. Le système Glonass a été conçu par la Russie pour rivaliser avec le système de navigation américain GPS et le futur système européen Galileo. Cette perte ayant retardé d'au moins un an la mise en service du système Glonass. L'agence spatiale russe avait été très sévèrement critiquée après cet échec.

 

Un secteur stratégique pour Poutine

L'espace est l'une des priorités de Vladimir Poutine, qui avait annoncé mi-avril un investissement colossal de 1.600 milliards de roubles (39,6 milliards d'euros) dans les programmes spatiaux d'ici à 2020, lors d'une visite sur le site de construction du cosmodrome Vostotchny, à la frontière chinois, lequel doit être achevé en 2015 pour permettre à la Russie de disposer d'une alternative au cosmodrome de Baïkonour, qu'elle loue au Kazakhstan jusqu'en 2050, pour mener des missions d'exploration vers la Lune et l'espace intersidéral.

En 2012, après une nouvelle série d'échecs, il avait limogé le dirigeant d'un des principaux centres spatiaux du pays alors que le pouvoir russe avait entrepris de reprendre en mains ce secteur stratégique. Vladimir Poutine avait ordonné de "libérer de ses fonctions le directeur général du centre Khrounitchev de recherche et de construction spatiale, Vladimir Nesterov", qui dirigeait depuis 2005 le centre public Khrounitchev, selon le texte du Kremlin. Lors d'une réunion dans la foulée avec le chef de l'agence spatiale russe Roskosmos, Vladimir Popovkine, il avait également ordonné la restructuration du secteur. Khrounitchev produit notamment le lanceur lourd Proton, un des piliers du domaine spatial russe avec le célèbre lanceur Soyuz, chargé notamment des vols habités.

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2 juillet 2013 2 02 /07 /juillet /2013 17:40
Une fusée explose en vol, nouvel échec pour les lanceurs russes

02/07 Par Les Echos

 

Une fusée russe Proton-M portant trois satellites pour le système de navigation Glonass a explosé mardi juste après son lancement à partir du cosmodrome russe de Baïkonour au Kazakhstan, a indiqué l'Agence spatiale russe.

 

Nouvel échec pour les lanceurs russes. Mardi, une fusée Proton-M qui portait trois satellites pour "Glonass" _ le rival russe du système de navigation américain GPS et de son futur équivalent européen Galileo _ a explosé mardi juste après son lancement à partir du cosmodrome russe de Baïkonour au Kazakhstan, a indiqué l'Agence spatiale russe (Roskosmos) dans un communiqué.

 

"Un accident est survenu lors du lancement de la fusée Proton-M depuis le cosmodrome de Baïkonour le 2 juillet. La fusée s'est écrasée sur le territoire du cosmodrome et a explosé", précise le communiqué. La fusée Proton dont le lancement a été retransmis en direct par Roskosmos et la chaîne de télévision publique Rossia 24 (voir la vidéo ci-dessous) a changé de trajectoire quelques secondes après le décollage à 02H38 GMT et a explosé environ une minute après. " Il semble que ce lancement va se solder par une catastrophe ", a commenté le présentateur de Rossia 24, juste avant que la fusée n'explose, en laissant de grandes flammes rouges monter vers le ciel.

 

Le ministre kazakh des Situations d'urgence, Vladimir Bojko, a déclaré que selon de premières informations, l'accident a été provoqué par la panne d'un moteur du premier étage de la fusée. L'accident "n'a fait ni victimes, ni de dégâts", mais a provoqué une "fuite de combustible" de la fusée, a indiqué pour sa part l'Agence spatiale kazakhe (Kazkosmos). Le lanceur transportait en effet 600 tonnes d'heptyle, d'amyle et de kérosène environ, selon le patron de Kazkosmos, Talgat Moussabaïev. "Un nuage de fumée provoqué par la combustion de l'heptyle s'est formé au-dessus du territoire du cosmodrome", a-t-il ajouté. Une partie du personnel de Baïkonour a été évacuée en raison de cette fuite, a déclaré à Intrefax une source au cosmodrome affirmant qu'un "nuage toxique" avait été formé au-dessus du lieu de la catastrophe.

 

Série d'échecs

 

La Russie a connu ces dernières années une série d'échecs à répétition dans ses lancements de satellites ou de véhicules-cargo vers la Station spatiale internationale (ISS). Le 7 août 2012, le lanceur Proton M avait échoué dans sa tentative de placer orbite de deux satellites de télécommunications depuis le cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan . Chute du satellite à double usage Meridian (décembre 2011), échec du lancement de la sonde Phobos Grun pour explorer Mars (novembre 2011), chute du vaisseau cargo Progress ravitaillant la Station spatiale internationale (août 2011). En décembre 2010, trois satellites Glonass lancés à partir d'une fusée Proton, fabriquée par le groupe industriel russe Krunichev., étaient retombés dans l'océan Pacifique après l'échec de leur mise en orbite, provoqué par une surcharge de carburant dans le lanceur...

Ironie de l'histoire : l'Inde a lancé mardi avec succès, depuis un pas de tir situé dans l'Etat du l'Andhra Pradesh (sud-est), le premier de ses sept satellites destinés à la création de son propre système de navigation. Le satellite a été placé en orbite une vingtaine de minutes plus tard. "Les six autres satellites seront lancés tous les six mois sur une période de 30 à 36 mois", a indiqué K. Radhakrishnan le président du Centre de recherche spatiale (Isro), basé à Bangalore. Le système indien de navigation par satellite, baptisé IRNSS (Système régional indien de navigation par satellite) devrait être complètement opérationnel à l'horizon 2015, a indiqué l'agence spatiale indienne.

POUR ALLER PLUS LOIN

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2 juillet 2013 2 02 /07 /juillet /2013 12:40
Russian Proton M Rocket Explodes Just After Blast Off

July 02, 2013 by Anna Smolchenko – Spacewar.com (AFP)

 

Moscow - An unmanned Russian carrier rocket exploded on takeoff at the Baikonur cosmodrome in Kazakhstan, releasing 600 tonnes of highly toxic fuel into the air in images broadcast live on television.

 

Spectacular footage showed the Proton-M rocket veering off its trajectory just seconds after its 6:38 am (0238 GMT) launch, before erupting into a ball of flames and unleashing clouds of noxious black smoke.

 

The Russian space agency Roskosmos, citing preliminary information, said the accident caused no damage or casualties.

 

"It seems something is going wrong," said a television commentator during the live coverage of the launch. "Something is wrong. It seems it will be a catastrophe," said the presenter, his voice trembling, shortly before the rocket exploded.

 

The rocket was supposed to take three Russian Glonass-M navigation satellites into space.

 

"A rocket carrier fell to the ground and exploded on the territory of the cosmodrome," the space agency said in a statement, adding that the rocket fell on the territory of the Baikonur cosmodrome which Russia leases from ex-Soviet Kazakhstan.

 

The space agency said that during the accident, which took place 10-15 seconds after takeoff, toxic rocket fuel was released into the air.

 

Kazakh officials said the fumes that may present a danger to the local population.

 

A Roskosmos spokesman could not immediately say whether people living near the crash site were being evacuated.

 

But residents of several towns close to the cosmodrome including Baikonur were requested to stay indoors and keep their windows shut, a spokeswoman for the Kazakh emergencies ministry, Kristina Mohamed, told AFP.

 

The rocket carried 600 tonnes of kerosene, heptyl and amyl which are highly poisonous components of rocket fuel, said the head of the Kazakh space agency, Talgat Musabayev.

 

"A smoke cloud has now been formed out of burnt heptyl," head of the emergencies ministry in Kazakhstan, Vladimir Bozhko, told a government meeting in Astana.

 

"It is now located above the territory of the cosmodrome, the speed of the wind is 2.6 metres (per second)," he said, adding the cloud could move beyond the Baikonur cosmodrome.

 

Bozhko was quoted as saying that according to preliminary information the accident was caused by a malfunction of a first-stage engine.

 

Sending the first man into space in 1961 and launching the first sputnik satellite four years earlier are among key accomplishments of the Russian space programme and remain a major source of national pride in the country.

 

But more recently, Russia has suffered several major setbacks in its space programme, notably losing expensive satellites and an unmanned supply ship to the International Space Station.

 

The most recent disaster brought to memory a rocket explosion at the same Baikonur cosmodrome in 1960 when a prototype rocket exploded on the launch pad and released the highly poisonous rocket fuel known as the "devil's venom."

 

During the 1960 accident, which the Russian space agency has called a veritable "inferno," 126 people were burned alive or vaporised altogether, while others died of noxious fumes or succumbed to burns later.

 

The Soviet Union, which was locked in an arms race with the United States, imposed total secrecy over the disaster, and the files were only declassified in the 1990s.

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