13.03.2014 Marine Nationale
Le 12 mars 2014, le patrouilleur de surveillance des site (PSS) Aramis reçoit un appel téléphonique l’informant d’un colis piégé a son bord. L’alerte est aussitôt diffusée. C’est à partir de ce scénario, que l’équipage du patrouilleur et les marins de la base navale de l’Adour vont dérouler les procédures réglementaires et assurer le soutien en termes de transmission et de sécurité.
Après avoir observé les procédures d’investigations basiques, l’équipage de l’Aramis a ainsi évacué le bâtiment pour se regrouper à l’extérieur de la base navale. Dans le même temps, le Groupe d’Intervention NEDEX (GRIN) de Cazaux est activé.
Pour le responsable, l’intérêt de cet exercice est primordial: «d’une part il nous permet de jouer toutes les séquences en temps réel depuis le déclenchement et avec le trajet d’autre part il nous amène à intervenir dans un environnement atypique pour nous».
Effectivement, les artificiers du GRIN 23.565 sont arrivés de la base aérienne de Cazaux grâce à l’escorte de la brigade mobile de gendarmerie de Mérignac. Aussitôt sur place, ces professionnels ont pris la direction des opérations.
L’investigation rapide du patrouilleur a permis de découvrir l’engin explosif dissimulé dans la passerelle de navigation. Utilisant des systèmes de caméras et du matériel commandé à distance, les experts ont testé l’engin afin de pouvoir le déplacer pour ensuite le pétarder à terre.
L’équipage de l’Aramis a profité du débriefing de l’exercice pour intégrer les conseils des professionnels et parfaire ses réactions par rapport à ce type d’incident.
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