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29 novembre 2014 6 29 /11 /novembre /2014 19:55
Rafale au Qatar : Dassault très proche d'un premier contrat export

 

25/11/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Une annonce devrait intervenir d'ici à la fin de l'année. C'est en tout cas le souhait du cheikh Tamin ben Hamad Al-Thani.

 

C'est brûlant. Après trois semaines de négociations entre Dassault Aviation et le Qatar en France comme La Tribune l'avait révélé fin octobre, l'avionneur est vraiment très proche d'un premier contrat export pour le Rafale (36 appareils). Elles sont très avancées, à tel point que les négociateurs en seraient à parler des modalités de paiement et de garanties bancaires. C'est dire. Une date d'annonce a même commencé à circuler, le 15 décembre. En tout cas le cheikh Tamin ben Hamad Al-Thani souhaite conclure avant la fin de l'année. Bien sûr, un contrat de cette ampleur n'est pas à l'abri d'un report.

Si les négociateurs parviennent à boucler les discussions, une visite de François Hollande au Qatar serait prévue pour officialiser la commande. Depuis le début des négociations, plusieurs sources ont fait état d'un excellent climat entre le Team Rafale, l'avionneur Dassault Aviation, l'électronicien Thales et le motoriste Safran. Des Rafale qui seraient également lourdement armés par le missilier MBDA - missiles air-air MICA puis Meteor et, enfin, le missile de croisière Scalp - et par Safran (bombes AASM). Depuis des semaines, les observateurs les plus avertis savent que les Qataris vont "prochainement" annoncer leur choix en faveur de l'avion de combat français. Seule incertitude, quand ?

 

La technologie française séduit le Qatar

Lors d'un toast prononcé en juin dernier à l'Elysée à l'occasion du diner officiel offert en l'honneur de l'émir, cheikh Tamim Ben Hamad Al-Thani, en visite en France, François Hollande avait fait allusion aux négociations sur la vente du Rafale, relevant que "le Qatar a toujours fait les choix pour son armée de la technologie française". "Je sais que vous avez la plus grande attention et la plus grande bienveillance par rapport aux matériels que nous vous proposons dans tous les domaines et notamment aéronautique", avait-il enchaîné. Un an plus tôt, jour pour jour, le 23 juin 2013, le président François Hollande avait déjà évoqué le dossier du Rafale avec les dirigeants qataris, lors d'une visite à Doha.

En mars, les Qataris avaient repris langue avec le Team Rafale (Dassault Aviation, Thales et Safran) en posant de nouvelles questions sur l'avion de combat. après une interruption des discussions de plus de trois mois. Des questions qui portaient sur le prix de l'appareil selon le volume d'une éventuelle commande (12, 24, 36, 72 Rafale) afin de mieux cerner la structure de coûts de l'avion de combat. Pays proche de la France, le Qatar veut équiper sa force aérienne de 72 appareils, dont au moins 36 Rafale. L'armée de l'air qatarie est actuellement équipée de 12 Mirage 2000-5.

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 18:30
Le Qatar semble proche d'un achat de 36 Rafale à la France (photo EMA)

Le Qatar semble proche d'un achat de 36 Rafale à la France (photo EMA)

 

30/10/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Une délégation qatarie est actuellement en France pour négocier l'achat de 36 Rafale.

 

Selon plusieurs sources concordantes, une délégation qatarie de très haut niveau est actuellement en France pour négocier un contrat Rafale avec Dassault Aviation. Elle devrait rester trois semaines à Paris pour tenter de conclure un contrat portant sur l'achat de 36 Rafale. Si les négociateurs parviennent à s'entendre, une visite présidentielle de François Hollande au Qatar d'ici à la fin de l'année serait prévue pour officialiser cette commande, la première du Rafale à l'exportation.

Toute la filière aéronautique française retient son souffle sur la réussite de ces négociations, mais reste à la fois prudente et confiante. Car le Qatar souhaite acquérir le Rafale, mais à son rythme. Les observateurs les plus avertis savent depuis des semaines que les Qataris vont "prochainement" annoncer leur choix en faveur de l'avion de combat français mais "le terme prochainement est toujours relatif" avec eux, rappelle l'un d'entre eux. La patience et la ténacité sont donc nécessaires pour négocier avec les Qataris. Au final, explique-t-on à La Tribune, "nous sommes raisonnablement optimistes".

 

Le Qatar et la technologie française

Lors d'un toast prononcé en juin dernier à l'Elysée à l'occasion du diner officiel offert en l'honneur de l'émir, cheikh Tamim Ben Hamad Al-Thani, en visite en France, François Hollande avait fait allusion aux négociations sur la vente du Rafale, relevant que "le Qatar a toujours fait les choix pour son armée de la technologie française". "Je sais que vous avez la plus grande attention et la plus grande bienveillance par rapport aux matériels que nous vous proposons dans tous les domaines et notamment aéronautique", avait-il enchaîné. Un an plus tôt, jour pour jour, le 23 juin 2013, le président François Hollande avait déjà évoqué le dossier du Rafale avec les dirigeants qataris, lors d'une visite à Doha.

En mars, les Qataris avaient repris langue avec le Team Rafale (Dassault Aviation, Thales et Safran) en posant de nouvelles questions sur l'avion de combat. après une interruption des discussions de plus de trois mois. Des questions qui portaient sur le prix de l'appareil selon le volume d'une éventuelle commande (12, 24, 36, 72 Rafale) afin de mieux cerner la structure de coûts de l'avion de combat. Pays proche de la France, le Qatar veut équiper sa force aérienne de 72 appareils, dont au moins 36 Rafale. L'armée de l'air qatarie est actuellement équipée de 12 Mirage 2000-5.

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22 octobre 2014 3 22 /10 /octobre /2014 16:45
Les ministres italien et qatari de la Défense à Alger

 

21.10.14 elwatan.com

 

Le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, s’est entretenu, hier, à Alger avec la ministre italienne de la Défense, Roberta Pinotti, qui effectue une visite en Algérie.

 

Les entretiens entre les deux ministres ont porté sur l’état de coopération militaire bilatérale et les perspectives de sa consolidation et son élargissement à d’autres domaines d’intérêt mutuellement bénéfique, a-t-on indiqué. Les deux parties ont également échangé les avis et les points de vue autour des questions d’intérêt commun, «notamment la situation sécuritaire prévalant dans la sous-région du Sahel et les pays du voisinage». Le même jour, le vice-ministre de la Défense a également reçu le ministre d’Etat qatari aux Affaires de défense, le général-major Hamed Ben Ali Al Attiyah, qui effectue une visite officielle en Algérie, a indiqué le ministère de la Défense nationale dans un communiqué. Cette visite de deux jours intervient à l’invitation du général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP). Les deux parties auront, à cette occasion, des entretiens «pour faire le point sur les relations de coopération militaire et entrevoir les voies et moyens susceptibles de les consolider et les étendre à d’autres domaines d’intérêt fructueux et bénéfique pour les armées des deux pays frères», précise la même source.

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22 octobre 2014 3 22 /10 /octobre /2014 11:45
Bouteflila reçoit le ministre d'Etat qatari aux Affaires de Défense

 

21 Octobre 2014 lemag.ma (APS)

 

Alger - Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a reçu mardi à Alger le ministre d'Etat qatari aux Affaires de Défense, le général major Hamed Ben Ali Al Attiyah, qui effectue une visite officielle en Algérie.

 

L'audience s'est déroulée en présence du général de corps d'armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense , chef d'état-major de l'ANP et de Cheikh Joaan Bin Hamad Al-Thani.

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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 18:50
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

Le poste de tir du missile Milan étant fabriqué en Allemagne, MBDA ne peut pas l’exporter sans l’autorisation de Berlin.

 

06/10 Alain Ruello / Chef de service adjoint et Thibaut Madelin / Correspondant à Berlin

 

Un conseil de sécurité réuni autour de la chancelière n’a pas autorisé la livraison des missiles de MBDA.

 

Le contrat de vente de missiles Milan ER, conclu fin 2012 par MBDA au Qatar, empoisonne toujours les relations entre Paris et Berlin. Un conseil de sécurité s’est réuni récemment autour de la chancelière Angela Merkel et a autorisé l’exportation de plusieurs équipements d’armement allemands dans différents pays du Golfe. Mais pas celle des missiles anti-char fabriqués par la filiale commune d’Airbus Group, de BAE Systems et de Finmeccanica.

 

Conclu fin 2012 pour 65 millions d’euros, le contrat semble pâtir des prises de position de Sigmar Gabriel, le ministre de l’Economie et président du Parti social-démocrate, qui veut restreindre les ventes d’armes dans les pays tiers (« Les Echos » du 11 septembre). Comme le poste de tir du Milan est fabriqué outre-Rhin, son exportation nécessite une autorisation du gouvernement allemand.

 

Faire remonter l’affaire auprès d’Angela Merkel

 

Berlin veut s’assurer que les armes livrées au Qatar ne tombent pas entre les mains de terroristes. De sources françaises, on se dit confiant de pouvoir convaincre le gouvernement allemand. Quitte à faire remonter l’affaire directement au niveau de la chancelière, comme le souhaite désormais le ministère de la Défense français, selon une source proche.

 

Au-delà de son montant, la bonne exécution du contrat Milan est importante pour le respect de la parole donnée, estime-t-on de source industrielle en France. Paris mène actuellement plusieurs grosses négociations au Qatar, avions de combat Rafale et blindés d’infanterie, VBCI notamment.

 

Une concurrence pour l’Allemagne : si le conseil de sécurité a retoqué MBDA, il a notamment accordé la livraison au Qatar de 45 blindés Dingo et Fennec construits par Krauss-Maffei-Wegmann. Le cheikh Al-Thani, venu rendre visite à Angela Merkel à Berlin le 17 septembre, a sans doute eu des arguments convaincants.

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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 16:30
L'Arabie saoudite confirme avoir participé aux frappes en Syrie

 

23 septembre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Ryad - L'Arabie saoudite, chef de file des monarchies du Golfe, a confirmé avoir participé mardi aux frappes menées par les Etats-Unis et leurs alliés arabes contre les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) en Syrie.

 

Les forces aériennes royales saoudiennes ont pris part aux opérations militaires contre l'EI en Syrie, en soutien à l'opposition syrienne modérée, et cela dans le cadre de la coalition internationale conduite par Washington, a déclaré un porte-parole officiel, cité par l'agence officielle SPA.

 

Cette coalition, a-t-il ajouté, est destinée à éradiquer le terrorisme, une maladie mortelle, et à soutenir le peuple syrien frère afin de rétablir la sécurité, l'unité et le développement dans ce pays sinistré.

 

La Jordanie, puis Bahreïn et les Emirats arabes unis ont tour à tour annoncé avoir mené des frappes contre les jihadistes de l'EI, les premières lancées par les Etats-Unis en Syrie.

 

Le Qatar est le seul des cinq pays arabes, dont la participation a été annoncée par le Pentagone, à ne pas encore s'être exprimé dans la soirée.

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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 12:55
Macaronnage sur la base aérienne de Tours

 

24/09/2014 Armée de l'air

 

Une cérémonie de remise de brevets de personnel navigant et de remise de poignards d’officier a eu lieu, jeudi 18 septembre 2014, sur la base aérienne 705 de Tours, sous la présidence du général Hugues Néret, chef d’état-major du commandement des forces aériennes et du soutien des forces aériennes.

 

Sept «macarons» ou brevets de pilotes de chasse ont été remis, ainsi que quatre brevets de navigateurs officiers système d’arme et cinq poignards, objets symbolisant l’entrée dans le corps des officiers. Il est à noter que parmi les jeunes aviateurs distingués figuraient quatre pilotes qatariens.

 

Située sur la base aérienne 705 de Tours, l’école de l’aviation de chasse (EAC) «Christian Martell» a pour mission principale de former les élèves pilotes de chasse et les élèves navigateurs officiers systèmes d’armes «chasse» destinés à devenir les équipages des avions de combat de l’armée de l’air. Chaque année, l’EAC forme de nombreux stagiaires internationaux originaires notamment du Qatar, de Belgique ou de Singapour.

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11 août 2014 1 11 /08 /août /2014 12:30
Qatar et USA : Un Contrat de $11 Milliards pour des hélicoptères Apaches

 

10.08.2014 Philippe Eyal-Koren (Tel Aviv) – Israel Valley

 

Les leaders israéliens installés à la Kiria, le Pentagone israélien situé au coeur de Tel Aviv, sont perplexes et se posent des questions (avant la guerre Gaza/Israël les militaires israéliens étaient “muets” sur les méga-deals d’armes avec le Qatar) : quel est l’état réel de la coopération entre le Qatar, qui finance le Hamas, et les producteurs d’armes américains ?

 

Le correspondant militaire du journal Haaretz, dans son édition de Dimanche, donne des chiffres assez impressionnants sur les ventes d’armes des Etats-Unis au Qatar. Il s’agit de la vente en 2014 d’Apaches (l’hélicoptère Apache est constitué de plus de 6 000 pièces fabriquées dans le monde entier, notamment au Royaume-Uni, aux Pays-Bas et en Irlande), de missiles, et des roquettes anti-tanks pour un montant total de 11 Milliards de dollars.

 

Le Qatar aurait acheté en 2014 au moins 24 exemplaires de l’Apache (livrables entre 2015 et 2016). Pour se faire une idée du contrat : la Grèce a pour sa part acheté récemment douze Apache AH-64D pour un coût total de 675 millions de $ (incluant probablement les armes et la maintenance), soit un prix unitaire de 56,25 millions de $.

 

A SAVOIR. Un hélicoptère d’attaque est un hélicoptère militaire conçu pour attaquer des cibles au sol, notamment des unités d’infanterie, des véhicules blindés et des bâtiments. Il est généralement équipé de mitrailleuses lourdes, de roquettes et de missiles air-sol. Il est parfois aussi muni de missiles air-air, surtout dans une tactique d’auto-défense.

 

Les hélicoptères d’attaques sont principalement utilisés pour deux types de mission : L’appui aérien rapproché et les actions anti-char, afin de détruire des escadrons de véhicules blindés. Ils sont parfois aussi appelés pour protéger des hélicoptères plus légers lors de missions de reconnaissance.

 

Alors que les hélicoptères ont été efficaces comme “tueurs de chars” au Moyen-Orient, les hélicoptères d’attaque sont vus dans un rôle plus multifonctionnel. Des tactiques comme le tank plinking ont montré que les avions pouvaient être efficaces contre les chars, mais les hélicoptères restent uniques dans leur capacité à fournir à basse vitesse et basse altitude un appui aérien rapproché.

 

L’AH-64 Apache rivalise en popularité avec le Hind, son adoption par l’US Army n’y étant pas étrangère. Durant la fin des années 1970 l’armée américaine a ressenti la nécessité de plus de sophistication dans le corps des hélicoptères d’attaque, leur permettant de fonctionner dans toutes les conditions météorologiques.

 

L’AH-64 Apache a été largement utilisé pendant l’opération Tempête du désert avec un grand succès. Les Apache ont effectué les premiers tirs de l’offensive en détruisant des radars d’alerte rapide et de sites de SAM à l’aide de leurs missiles Hellfire. Ils ont ensuite été utilisés avec succès dans deux de leurs rôles opérationnels, dans l’attaque directe contre les blindés ennemis et comme artillerie aérienne pour l’appui des troupes au sol. Les attaques aux missiles antichar et au canon par les hélicoptères Apache, Cobra et Gazelle permirent de détruire de nombreux chars et véhicules de l’armée irakienne.

 

En 1999, pendant la guerre de Kargil, les forces armées indiennes constatèrent qu’il y avait un besoin en hélicoptères qui peuvent fonctionner à des conditions de haute altitude avec facilité. Les limites d’exploitation des hélicoptères d’attaque avec une charge utile élevée et une maniabilité limitée a mené l’Inde à l’élaboration du Light Combat Helicopter qui peut fonctionner dans les hautes altitudes. Cet hélicoptère sera utilisé par l’Indian Air Force et l’escadre aérienne de l’armée indienne.

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15 juillet 2014 2 15 /07 /juillet /2014 16:30
Le Qatar achète pour 11 milliards de dollars d'armements aux Etats-Unis

 

15/07/2014 latribune.fr

 

L'émirat a signé lundi avec le Pentagone un contrat pour l'achat de missiles Patriot américains (Raytheon) et d'hélicoptères d'attaque Apache. Une commande record passée avec les Etats-Unis, moins d'un mois après les échanges entre François Hollande et le cheikh qatari sur une éventuel vente d'avions Rafales.

 

La concurrence s'intensifie. Les États-Unis et le Qatar ont conclu lundi un accord d'un montant évalué à 11 milliards de dollars soit 8 milliards d'euros portant sur la livraison à l'émirat d'hélicoptères de combat Apache ainsi que de missiles Patriot et de systèmes de défense anti-aérien Javelin.

 

Le plus gros contrat de l'année avec les Etats-Unis

Le ministre de la Défense du Qatar, Hamid ben Ali Al-Attiyah, a signé ce contrat à l'issue d'entretiens avec son homologue américain Chuck Hagel à Washington, ont précisé ces responsables qui s'exprimaient sous le couvert de l'anonymat.

Dans le détail, l'émirat acquiert une dizaine de radars et 34 lanceurs de missiles Patriot, fabriqués par le groupe de défense américain Raytheon, et destinés à la défense anti-missile. En outre, Doha achète 24 hélicoptères d'attaque Apache et des missiles anti-char Javelin, selon les mêmes sources.

Il s'agit du plus gros contrat d'armement passé cette année par les États-Unis.

 

Un point pour Boeing

L'avionneur américain Boeing est de son côté en compétition avec le britannique BAE Systems et le français Dassault pour fournir au Qatar des avions de chasse.

Dans ce contexte, la vente de lundi est "un bon signe" pour Boeing, s'est réjoui un haut responsable du Pentagone.

Les États-Unis, a-t-il poursuivi, veulent continuer à être "le fournisseur de choix" du Qatar et d'autres États du Golfe en termes d'armement.

C'est la première fois que le Qatar se dote de missiles Patriot, tandis que d'autres pays du Golfe comme le Koweït, l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis en ont déjà acheté par le passé.

 

Contrer la menace iranienne

Par l'achat de ces armes, le Qatar entend ainsi s'équiper pour contenir la menace qu'il voit dans l'Iran voisin. Les responsables américains pressent depuis longtemps leurs partenaires du Golfe de mettre en place un réseau coordonné de défense anti-missile pour faire face à la menace de l'Iran, mais une telle coopération a mis du temps à s'installer.

La vente de ces armes devrait améliorer les relations diplomatiques et de sécurité des États-Unis avec le Qatar, a estimé l'un des responsables, malgré des différends qui persistent sur le dossier syrien et notamment l'aide de Doha à certains groupes rebelles jugés trop radicaux par Washington.

"C'est un investissement dans la prochaine génération (de dirigeants militaires)... C'est un investissement sur le long terme", a souligné l'un des responsables.

D'autant que le Qatar abrite le Centre des opérations aériennes combinées (CAOC), capital pour l'armée américaine car les hauts responsables militaires y supervisent leurs avions de combat en Afghanistan et surveillent le trafic aérien à travers le Moyen-Orient.

 

54.000 emplois créés

La vente de ces armes sera également bénéfique à l'économie américaine, selon ces responsables, qui citent le chiffre de 54.000 emplois créés dans le cadre du contrat signé avec le Qatar.

Les missiles Patriot valent plus de 7 milliards de dollars, les hélicoptères Apache plus de 3 milliards et les missiles anti-char Javelin près de 100 millions, selon les mêmes sources

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15 juillet 2014 2 15 /07 /juillet /2014 12:30
Accord USA/Qatar sur la vente d'hélicoptères Apache, de missiles Patriot

 

15/07/2014 zonebourse.com

 

Les Etats-Unis et le Qatar ont conclu lundi un accord d'un montant évalué à 11 milliards de dollars (8 milliards d'euros) portant sur la livraison à l'émirat d'hélicoptères de combat Apache ainsi que de missiles Patriot et Javelin.

 

L'accord a été conclu au Pentagone par le secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel et par son homologue qatari Hamid ben Ali al Attiah.

 

Le Qatar et les Etats-Unis ont signé en décembre un accord décennal de défense encadrant les relations entre forces américaines et qataries permettant le maintien des bases américaines dans la région. (Peter Cooney, Nicolas Delame pour le service français)

patriot-missile-system

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15 juillet 2014 2 15 /07 /juillet /2014 12:30
Patriot in Turkey photo Nato

Patriot in Turkey photo Nato

 

14/7/14 – LaCroix.com

 

L'émirat du Qatar va acquérir pour 11 milliards de dollars de missiles Patriot (Raytheon) et d'hélicoptères d'attaque Apache auprès des Etats-Unis, ont annoncé des responsables du Pentagone à l'AFP lundi.

 

Le ministre de la Défense du Qatar, Hamid ben Ali Al-Attiyah, a signé le contrat à l'issue d'entretiens avec son homologue américain Chuck Hagel à Washington, ont précisé ces responsables qui s'exprimaient sous le couvert de l'anonymat.

 

Le Qatar entend ainsi s'équiper pour contenir la menace qu'il voit dans l'Iran voisin, expliquent-ils.

 

Dans le détail, l'émirat acquiert une dizaine de radars et 34 lanceurs de missiles Patriot, fabriqués par le groupe de défense américain Raytheon, et destinés à la défense anti-missile. En outre, Doha achète 24 hélicoptères d'attaque Apache et des missiles anti-char Javelin, selon les mêmes sources.

 

Il s'agit du plus gros contrat d'armement passé cette année par les Etats-Unis.

 

L'avionneur américain Boeing est de son côté en compétition avec le britannique BAE Systems et le français Dassault pour fournir au Qatar des avions de chasse.

 

Dans ce contexte, la vente de lundi est "un bon signe" pour Boeing, s'est réjoui un haut responsable du Pentagone.

 

Les Etats-Unis, a-t-il poursuivi, veulent continuer à être "le fournisseur de choix" du Qatar et d'autres Etats du Golfe en termes d'armement.

 

C'est la première fois que le Qatar se dote de missiles Patriot, tandis que d'autres pays du Golfe comme le Koweït, l'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis en ont déjà acheté par le passé.

 

Les responsables américains pressent depuis longtemps leurs partenaires du Golfe de mettre en place un réseau coordonné de défense anti-missile pour faire face à la menace de l'Iran, mais une telle coopération a mis du temps à s'installer.

 

La vente de ces armes va améliorer les relations diplomatiques et de sécurité des Etats-Unis avec le Qatar, a estimé l'un des responsables, malgré des différends qui persistent sur le dossier syrien et notamment l'aide de Doha à certains groupes rebelles jugés trop radicaux par Washington.

 

"C'est un investissement dans la prochaine génération (de dirigeants militaires)... C'est un investissement sur le long terme", a souligné l'un des responsables.

 

D'autant que le Qatar abrite le Centre des opérations aériennes combinées (CAOC), capital pour l'armée américaine car les hauts responsables militaires y supervisent leurs avions de combat en Afghanistan et surveillent le trafic aérien à travers le Moyen-Orient.

 

La vente de ces armes sera également bénéfique à l'économie américaine, selon ces responsables, qui citent le chiffre de 54.000 emplois créés dans le cadre du contrat signé avec le Qatar.

 

Les missiles Patriot valent plus de 7 milliards de dollars, les hélicoptères Apache plus de 3 milliards et les missiles anti-char Javelin près de 100 millions, selon les mêmes sources.

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15 juillet 2014 2 15 /07 /juillet /2014 12:30
Patriot in Turkey photo Nato

Patriot in Turkey photo Nato

 

14/7/14 – LaCroix.com

 

L'émirat du Qatar va acquérir pour 11 milliards de dollars de missiles Patriot (Raytheon) et d'hélicoptères d'attaque Apache auprès des Etats-Unis, ont annoncé des responsables du Pentagone à l'AFP lundi.

 

Le ministre de la Défense du Qatar, Hamid ben Ali Al-Attiyah, a signé le contrat à l'issue d'entretiens avec son homologue américain Chuck Hagel à Washington, ont précisé ces responsables qui s'exprimaient sous le couvert de l'anonymat.

 

Le Qatar entend ainsi s'équiper pour contenir la menace qu'il voit dans l'Iran voisin, expliquent-ils.

 

Dans le détail, l'émirat acquiert une dizaine de radars et 34 lanceurs de missiles Patriot, fabriqués par le groupe de défense américain Raytheon, et destinés à la défense anti-missile. En outre, Doha achète 24 hélicoptères d'attaque Apache et des missiles anti-char Javelin, selon les mêmes sources.

 

Il s'agit du plus gros contrat d'armement passé cette année par les Etats-Unis.

 

L'avionneur américain Boeing est de son côté en compétition avec le britannique BAE Systems et le français Dassault pour fournir au Qatar des avions de chasse.

 

Dans ce contexte, la vente de lundi est "un bon signe" pour Boeing, s'est réjoui un haut responsable du Pentagone.

 

Les Etats-Unis, a-t-il poursuivi, veulent continuer à être "le fournisseur de choix" du Qatar et d'autres Etats du Golfe en termes d'armement.

 

C'est la première fois que le Qatar se dote de missiles Patriot, tandis que d'autres pays du Golfe comme le Koweït, l'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis en ont déjà acheté par le passé.

 

Les responsables américains pressent depuis longtemps leurs partenaires du Golfe de mettre en place un réseau coordonné de défense anti-missile pour faire face à la menace de l'Iran, mais une telle coopération a mis du temps à s'installer.

 

La vente de ces armes va améliorer les relations diplomatiques et de sécurité des Etats-Unis avec le Qatar, a estimé l'un des responsables, malgré des différends qui persistent sur le dossier syrien et notamment l'aide de Doha à certains groupes rebelles jugés trop radicaux par Washington.

 

"C'est un investissement dans la prochaine génération (de dirigeants militaires)... C'est un investissement sur le long terme", a souligné l'un des responsables.

 

D'autant que le Qatar abrite le Centre des opérations aériennes combinées (CAOC), capital pour l'armée américaine car les hauts responsables militaires y supervisent leurs avions de combat en Afghanistan et surveillent le trafic aérien à travers le Moyen-Orient.

 

La vente de ces armes sera également bénéfique à l'économie américaine, selon ces responsables, qui citent le chiffre de 54.000 emplois créés dans le cadre du contrat signé avec le Qatar.

 

Les missiles Patriot valent plus de 7 milliards de dollars, les hélicoptères Apache plus de 3 milliards et les missiles anti-char Javelin près de 100 millions, selon les mêmes sources.

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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 19:30
Rafale photo K. Tokunage - Dassault Aviation

Rafale photo K. Tokunage - Dassault Aviation

 

24/06/2014 latribune.fr 

 

Bien qu'aucun contrat n'ait été signé lundi à Paris, la France reste confiante dans la vente du Rafale de Dassault Aviation au Qatar.

 

La France s'est dite "confiante" lundi sur une "issue positive" des discussions sur la vente du Rafale au Qatar, lors d'une visite officielle à l'Élisée de l'émir, cheikh Tamim Ben Hamad Al-Thani, mais aucun contrat n'a encore été signé comme l'annonçait dimanche La Tribune. "Ils en ont parlé" et "les discussions se poursuivent", a indiqué une source française proche du dossier, ajoutant : "Nous sommes confiant sur une issue positive". L'émirat, pays proche de la France, veut équiper sa force aérienne de 72 appareils, la France espérant lui céder au moins 36 Rafale. L'armée de l'air qatarie est actuellement équipée de 12 Mirage 2000-5.

Si plusieurs contrats et accords ont été conclus lors de la visité du nouvel émir du Qatar, le Rafale ne figurait pas dans la liste. Lors d'un toast prononcé à l'occasion du "dîner officiel" offert en l"honneur de son hôte, le président français a fait allusion aux négociations sur la vente de l'avion de combat de Dassault Aviation, relevant que "le Qatar a toujours fait les choix pour son armée de la technologie française". "Je sais que vous avez la plus grande attention et la plus grande bienveillance par rapport aux matériels que nous vous proposons dans tous les domaines et notamment aéronautique", a-t-il enchaîné. Un an plus tôt jour pour jour, le 23 juin 2013, le président François Hollande avait déjà évoqué le dossier du Rafale avec les dirigeants qataris, lors d'une visite à Doha.

 

Contrat pour Alstom et Vinci

Le nouvel émir qui a consacré à la France sa première visite officielle en Europe et le président Hollande ont assisté à la signature par la Qatar Railways de contrats avec les groupes français Vinci et Alstom pour la "dernière phase" de la construction du métro léger de la ville nouvelle de Lusaïl et avec Systra pour la "supervision des systèmes" de la première ligne de métro de Doha.

Dans un communiqué, Vinci a précisé que le contrat du métro léger de Lusaïl, "d'un montant d'environ deux milliards d'euros", serait "réalisé par QDVC, filiale à 51 % de Qatari Diar et à 49 % de Vinci Construction Grands Projets". Ce projet porte notamment sur la construction de 25 stations et la livraison par Alstom de 35 rames pour 750 millions d'euros.

Deux accords ont été signés par ailleurs entre les gouvernements français et qatari pour la promotion des PME et la coopération culturelle tandis qu'un mémorandum porte sur la formation des diplomates qataris.

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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 14:30
Defence Secretary to visit Middle East partners

 

23 June 2014 Ministry of Defence and The Rt Hon Philip Hammond MP

 

Defence Secretary Philip Hammond is to visit the Gulf to discuss the threat terrorist group  poses to Iraq and the region as a whole.

 

Mr Hammond will arrive in the Gulf early on Tuesday to meet with foreign and defence ministers of the governments of Saudi Arabia, the United Arab Emirates, Kuwait and Qatar.

The 2-day visit will be an opportunity to discuss the need for a political solution to the crisis in Iraq which is inclusive and representative of all Iraq’s communities.

The meetings with regional allies will again demonstrate the UK’s commitment to the security of Gulf countries.

Speaking ahead of the visit Mr Hammond said:

The UK is deeply concerned by the recent developments in Iraq and the gains made by ISIL. Although the UK is not planning a military intervention, we are committed to finding a long-term political solution.

We remain committed to the security of the Gulf and want to reassure our friends and allies that we will do everything possible to support those who are working for a stable and democratic Iraqi state and to alleviate humanitarian suffering.

As the Foreign Secretary and I have previously made clear, the response to these events must be led by the Iraqi government. We are urgently looking at ways to help the Iraqi government, for example with counter-terrorist expertise.

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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 14:30
Rafale - photo S. Frot

Rafale - photo S. Frot

 

23/06/2014 Fabrice Gliszczynski – LaTribune.fr

 

Lors de la visite en France du cheikh Tamin ben Hamad Al-Thani, le Qatar pourrait manifester son intérêt pour le Rafale. De quoi relancer le débat sur l'attribution de nouveaux vols en France de Qatar Airways.

 

La question de l'attribution par la France de plus de vols  droits de trafic) à Qatar Airways sera évidemment posée par les Qataris lors de la visite ce lundi en France du cheikh Tamin ben Hamad Al-Thani. L'an dernier, le Premier ministre du Qatar avait écrit à Jean-Marc Ayrault pour lui faire part de son regret de voir les demandes de vols supplémentaires de Qatar Airways en France refusées. La compagnie aérienne qatarie avait déjà atteint le quota de vols inscrit dans le dernier accord bilatéral entre la France et le Qatar (21 vols hebdomadaires) souhaitait à nouveau augmenter sa présence au départ de Paris. Sa demande de dérogation ayant été refusée par la direction générale de l'aviation civile (DGAC), Qatar Airways a été contrainte de fermer ses vols au départ de Nice fin mai 2013 pour les transférer à Paris début juin afin d'y exploiter trois vols quotidiens entre Roissy et Doha. Aujourd'hui Qatar Airways entend positionner l'A380 sur Paris pour pouvoir augmenter ses capacités en France.

 

Emirats et Rafale, la leçon à retenir

Si le Qatar achète un jour le Rafale de Dassault Aviation, il est fort probable que la France accordera des droits de trafic à Qatar Airways. Si tel était le cas, les Émirats viendront frapper à la porte pour obtenir la même chose pour leurs compagnies Emirates et Etihad Airways. Au grand dam d'Air France qui demande à l'Etat ne plus accorder de nouveaux droits à des compagnies dont le soutien de leur Etat-actionnaire fausse les règles du jeu. Pour autant, il faudra être très prudent. En 2011, pensant avoir assuré des contrats stratégiques, comme celui des Rafale aux Emirats, Paris avait accordé de nouveaux vols pour Emirates et Etihad. Mais Abu Dhabi n'a, par la suite, jamais passé commande à Dassault Aviation. A méditer.

 

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22 juin 2014 7 22 /06 /juin /2014 11:30
Armement Le Qatar fait patienter le Rafale sur le tarmac

Armement Le Qatar fait patienter le Rafale sur le tarmac

 

22/06/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Même s'il est de plus en plus vraisemblable que le cheikh Tamin ben Hamad Al-Thani ne fera pas d'annonce sur l'avion de combat tricolore lundi à Paris, les négociations sont déroulent dans un climat excellent.


 

Le nouvel émir du Qatar annoncera-t-il ce lundi à Paris avoir sélectionné le Rafale ? C'est la Question du moment à laquelle toute la filière française défense et les autorités politiques françaises sont suspendues. Mais comme toujours, ces dossiers sont extrêmement compliqués autant pour les enjeux diplomatiques que par le manque de ressources humaines chez les clients pour traiter les dossiers d'une telle ampleur - la vente d'un système d'armes reste très complexe. Ce qui peut au final faire diverger les calendriers d'annonce.

Ces derniers jours, les plus hautes autorités politiques françaises, dont l'Elysée, qui ont ce dossier en main, tenaient beaucoup (trop ?) à une telle annonce. Quitte à forcer un peu la main de l'émir, le cheikh Tamim Ben Hamad Al-Thani, en visite officielle à Paris à partir de lundi, en raison certainement de la grande nervosité qui entoure toujours l'exportation du Rafale. Mais, confie un bon connaisseur du Qatar, "cela ne sert à rien de forcer la main. Les qataris ne cèdent pas aux pressions et discuteront jusqu'au bout les prix".

 

Le Rafale simplement évoqué ?

Une chose est sure, une partie des discussions entre le cheikh et Jean-Yves Le Drian puis avec François Hollande portera sur le Rafale. Ce sera aussi certainement le cas des frégates anti-aériennes (DCNS et MBDA). Mais il est de plus en plus vraisemblable, selon des sources concordantes bien que prudentes, qu'il n'y aura pas d'annonce formelle sur le Rafale à l'occasion de cette visite. Ce qui ne veut pas dire que les négociations se passent mal. Bien au contraire, elles sont au beau fixe depuis quelques petits mois. "Nous sommes convaincus que les Qataris veulent acheter le Rafale et les négociations se déroulent dans un climat excellent", confirme-t-on à La Tribune. Peut-être même avant l'Inde, estime-t-on.

D'autant que le cheikh Tamin Ben Hamad Al-Thani a, il y a quelques semaines, mis la pression sur ces équipes de négociateurs pour accélérer les différents processus d'acquisitions des matériels de défense en général, et du Rafale en particulier à l'approche de la Coupe du Monde de football que le Qatar doit organiser en 2022, selon nos informations. Des équipes de négociateurs très mobilisés sur le Rafale actuellement mais dont le nombre est toutefois limité.

 

Reprise des négociations en mars

Les discussions entre la France et le Qatar ont repris au mois de mars après une période où Doha avait mis en suspens ce dossier. Durant trois mois environ, les Qataris n'ont plus donné signe de vie sur le Rafale. Pour autant, à Paris, durant cette période, les industriels et les étatiques ne semblaient pas trop inquiets par ce silence. "Il faut s'inscrire dans la durée avec Doha, ils ont leur propre tempo", expliquait-on à "La Tribune".

Et c'est en mars que les Qataris ont finalement repris langue avec le Team Rafale (Dassault Aviation, Thales et Safran) en posant de nouvelles questions sur l'avion de combat. Notamment sur le prix de l'appareil selon le volume d'une éventuelle commande (12, 24, 36, 72 Rafale) afin de mieux cerner la structure de coûts de l'avion de combat.

 

72 avions de combat

De douze appareils - des Mirage 2000-5 -, le Qatar voudrait augmenter sa flotte d'avions de combat à 72, dont un premier lot de 36. En tout cas c'est que Doha souhaitait l'été dernier. Un client qui a de toute façon les moyens de s'offrir 72 avions de combat. Dans ce cadre, l'émirat avait envoyé en août dernier un appel d'offres (Request for Proposal) à trois candidats : Dassault Aviation, Lockheed Martin et le consortium Eurofighter. Selon un calendrier informel, le Qatar devait choisir un fournisseur pour un premier lot de 36 appareils d'ici à la fin 2013 et entrer ensuite avec ce constructeur en négociations exclusives. Dassault Aviation tenait la corde pour ce premier lot.

Mais le calendrier a dérapé en raison, notamment, du jeu étrange des Américains. Mi-septembre, Londres, qui propose Eurofighter Typhoon, et Paris, qui soutient le Rafale (Dassault Aviation), avaient rendu leur offre conformément au calendrier fixé par Doha. Mais pas Washington. Du coup, les deux enveloppes contenant les offres du consortium Eurofighter (BAE Systems, EADS et l'italien Finmeccanica) et de Dassault Aviation ont dormi plusieurs mois au fond d'un coffre avant d'être décachetées… une fois la réponse des Américains réceptionnée par les Qataris. Et curieusement, les États-Unis n'ont finalement pas proposé le F-35.

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12 juin 2014 4 12 /06 /juin /2014 11:55
Le transfert du savoir-faire des armées : un rayonnement français

 

12/06/2014 Alexandre Sordet

 

Une conférence s’est tenue à l’École militaire (Paris) le mercredi 11 juin 2014 sur le thème du transfert de savoir-faire de nos armées et ses enjeux pour la France. Conduite par Jean-Michel Palagos, président-directeur général de Défense Conseil International (DCI), société en conseil, formation et assistance militaire, elle a été organisée dans le cadre de l’Association nationale des Auditeurs jeunes de l’Institut des Hautes Études de Défense nationale, l’ANAJ-IHEDN.

 

La conférence qui s’est tenue à l’École militaire (Paris) le mercredi 11 juin 2014 a été organisée dans le cadre de l'ANAJ-IHEDN. Jean-Michel Palagos, invité en sa qualité de président-directeur général de Défense Conseil International (DCI), a décrit le formidable levier d’influence pour la France que permet le transfert du savoir-faire des armées à l’international.

 

Contrairement à une logique de domination, le rayonnement français s’exerce aujourd’hui grâce à l’attrait et au dynamisme de son savoir-faire. Jean-Michel Palagos parle d’un véritable « label français ». Il décrit également la DCI comme « l’enfant légitime des armées. » Elle représente souvent la France à l’international et lui assure une image positive.

 

Jean-Michel Palagos a cité l’exemple du Koweït où la DCI assure depuis vingt ans la maintenance opérationnelle des hélicoptères d'origine française de l'armée de l'Air du Koweït, gage de sa fiabilité. Il a également mentionné le Qatar et la formation réussie de pilotes d’hélicoptères, annonçant une réussite française et un renforcement des liens entre les deux nations. Mais la DCI se tourne également vers l’Afrique, un continent « au fort potentiel ». À une question de l’audience, Jean-Michel Palagos a assuré également que le transfert d’un savoir-faire militaire à l’international est prudemment examiné au préalable afin d'éviter toutes menaces sécuritaires possibles.

 

Finalement, dans des moments parfois difficiles pour l’Institution, cette conférence vivante réactive la confiance dans l’excellence des armées françaises.

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 16:30
DIMDEX 2014



22/05/2014 par SITTA

 

La quatrième édition du salon DIMDEX 2014 s’est tenue sur le site du QNCC (Qatar National Convention Center) de Doha du 25 au 27 mars. DIMDEX a rassemblé sur trois jours 161 exposants en provenance de 27 pays. 76 délégations civiles et militaires en provenance de 51 pays ont également visité le salon, dont une délégation de la République Islamique d’Iran.

Signe révélateur de son importance, l’édition 2014 a rassemblé 20% d’exposants supplémentaires par rapport à l’édition précédente (2012). Ce salon est désormais central pour tout industriel désireux de se faire connaître dans les pays du golfe Persique.

Comme à l’accoutumée, le port de Doha a également accueilli à l’occasion de DIMDEX 2014 des bâtiments étrangers dont la très remarquée corvette marocaine Sultan Moulay Ismail (F-614), ainsi que la corvette Al Shamikh (Q40) du sultanat d’Oman et le sous-marin pakistanais Hashmat de type Agosta 70.

 

SELAH SHIPBUILDING INDUSTRY. Représentée par MM. Serdar Keskin et Baha Eren, la société turque Selah (nouvelle venue à DIMDEX), a fait bonne impression avec les matériels qu’elle présentait.

Créé en 1982, le chantier naval Selah est situé à Istanbul. Le chantier, spécialisé dans la construction de tankers et yachts pour le marché européen, dispose d’une capacité de production de 17 000 tonnes par an. Depuis cinq ans, Selah a élargi son activité à la construction de bâtiments militaires.

C’est dans ce cadre que la société présentait à DIMDEX des patrouilleurs, des bâtiments de soutien ainsi que des vedettes destinées aux opérations spéciales. Parmi les plateformes présentées, il convient de retenir :

le Fast Patrol Boat : ce type d’unité est conçue pour des missions de lutte antinavire et de patrouille maritime. Diverses options comme le choix de la propulsion (inboard ou outboard), ou de l’armement, sont possibles.

Longueur      :   52 m ;

Tiran d’eau   :   1,75 m ;

Vitesse max :    60 nd

Autonomie    :   6 j ;

Propulsion    :    3 hydrojets Rolls-Royce ;

Équipage      :    jusqu’à 41 personnes ;

Armement    :    1 canon de 76 mm, 2 mitrailleuses de 12,7mm.

 

l’Underwater Offence Team Boat :vedette, disposant d’une coque en aluminium, destinée aux opérations spéciales.

Longueur         :    25,75 m ;

Équipage         :    5 personnes + 16 commandos-marine ;

Propulsion       :    2 hydrojets

Vitesse            :    50 nd ;

Armement       :    un canon de 25mm Stop.

le Deep Water SAR Ship : ce bâtiment de soutien, qui fait la fierté de la société, peut être utilisé notamment pour des missions SAR ou de soutien aux plateformes pétrolières.  La plateforme hélicoptère peut accueillir des hélicoptères de type Dauphin, AB 206/407/412 et Lynx. Les payload sont modulables selon les missions.

Longueur        :    87,20 mètres ;

Vitesse             :    14,30 nd.

Principalement tourné vers le marché turc, le chantier naval Selah espère bien se faire une place sur le marché des pays du Golfe Arabo Persique.

 

ASELSAN. Tourelle de 30mm Smash   (Crédit SITTA)

 

ASELSAN. Habituée des lieux, la société turque Aselsan présentait en grandeur nature sa tourelle télé-opérée de 30 millimètres Smash (ce qui n’était pas pour déplaire aux "fanatiques du joystick" !). Cette tourelle est dotée de stabilisateurs, d’un système optronique indépendant (équipé d’une caméra infrarouge) capable d’opérer nuit et jour et par toutes conditions météorologiques. Le canon Mk44 Bushmater de 30 millimètres offre une cadence de tir de 200 coups par minute.

Caractéristiques techniques :

Poids de la tourelle   : 1 250 kg

Canon                       : 30 mm Mk44 Bushmaster – II ;

Cadence de tir          : 200 coups /min ;

Approvisionnement   : deux boîtes de 75 munitions ;

Angle élévation tube : -15°/+55°.

 

ROKETSAN. Parmi les nombreux matériels exposés, les ingénieurs de  la société turque Roketsan ont présenté la munition type DSH (associée au lance-roquettes anti sous-marin ASRLS d’Aselsan).

Les roquettes ont une portée de 500 à 2 000 mètres et peuvent traiter des cibles jusqu’à une immersion maximale de 300 mètres.

La roquette DSH peut être tirée seule ou en salve (six roquettes au maximum). La profondeur d’explosion peut être contrôlée avec une mise à feu chronométrique. Le couple lanceur ASRLS - roquette DSH équipe déjà les nouveaux patrouilleurs turcs de classe Tuzla(type NTPB).

Caractéristiques techniques :

Portée : 2 000 m ;

Immersion d’explosion : jusqu’à 300 m ;

Mises à feu : chronométrique ;

Diamètre : 196 mm ;

Poids de la roquette : 35,5 kg ;

Intervalle entre chaque salve : 0,8 s.

Charge explosive : 12 kg

Nombre de roquettes dans le lanceur : 6 

Rechargement du lanceur : manuel ou automatique

 

DAMEN : CROSSOVER. A l’occasion du salon DIMDEX, la société hollandaise DAMENa dévoilé son nouveau concept de plateforme navale modulable baptisé « CROSSOVER » ou projet « XO ».

Cette plateforme résulte d’un concept hybride entre la frégate de classe SIGMA,  l’OPV de classe HOLLAND et le bâtiment logistique JSS. L’intégration d’un pont flexible appelé « X-Deck » sur la poupe du bâtiment, en fait un élément clé de ce concept innovant permettant la mise en œuvre, le stockage et le déploiement de matériels selon la mission du bâtiment (mise en œuvre possible de RHIB et de chalands de débarquement par exemple). Le projet CROSSOVER comprend plusieurs unités (XO series) de différents gabarits en fonction des missions principales dévolues au bâtiment : appui aux forces spéciales, amphibies, guerre des mines, SAR, sécurité maritime, logistique, déploiement d’UAV, etc.

La version « XO 131 A », dédiée aux missions amphibies, dispose d’une longueur de 131 mètres avec un déplacement de 5 500 tonnes et une vitesse maximale de 26 nd. La version « XO 131C » (version de combat du projet) dispose d’une longueur de 131 mètres pour un déplacement de 5 300 tonnes et une vitesse maximale de 28 nœuds.

Compte tenu de sa modularité, le projet CROSSOVER a toutes les chances de séduire de futurs clients export.

 

SIGMA Multi Mission Bay. En parallèle, DAMEN présentait également son concept de baie multi-mission appelée « SIGMAMulti-MissionBay » destiné aux corvettes et frégates de type SIGMA. Adaptable à l’arrière de ces unités, cette solution  permet avant tout d’augmenter la capacité de stockage des SIGMA et leur polyvalence :

-         pour la drome : jusqu’à trois RHIB supplémentaires (de neuf mètres maximum) pour la mise en œuvre de forces spéciales ;

-         pour la guerre des mines : stockage jusqu’40 mines à orin ;

-         ou de lutte anti-sous-marine : installation d’un sonar à immersion variable - VDS.

Nul doute que ce concept devrait attirer l’attention des marines désireuses d’acquérir des unités de type SIGMA, ou de moderniser des unités existantes.

 

La corvette Al Shamikh - Maroc     (Crédit SITTA)

 

La corvette Al Shamikh : un "vent de fraicheur sur le port de Doha." Fortement attendue pour cette nouvelle édition de DIMDEX, la nouvelle corvette lance-missiles de la marine royale omanaise a fait une entrée remarquée dans le port de Doha.

Livrée officiellement en juin 2013, la corvette Al Shamikh (type Khareef), a été construite par la société BAE. Le contrat signé avec BAEprévoit la livraison de deux autres unités actuellement en cours de construction à Portsmouth.

Cette unité, déplaçant 2 550 tonnes, peut atteindre une vitesse maximale de 25 nœuds (propulsion DIESEL). Elle est dotée d’un canon de 76 millimètres (Oto Melara), de deux canons de 30 millimètres DS-30M Mk2 (MSI Défense System), de 12 missiles surface-air VL-MICA, de huit missiles antinavires MM40 Block 3 et d’une plateforme hélicoptère pour Super Lynx. La Al Shamikh a effectué son premier tir réussi de missile surface-air VL-MICAen septembre 2013.

Ces nouvelles corvettes de 98 mètres doivent conférer à la marine omanaise des capacités hauturières et pourront être déployées pour des missions de lutte antinavire et de surveillance maritime (lutte contre les trafics illicites).

 

La Marine pakistanaise à DIMDEX : une forte présence ! A l’occasion de DIMDEX 2014, la Marine pakistanaise était représentée par la frégate Alamgir, le bâtiment auxiliaire Rasadgar, le patrouilleur Quwwat et le sous-marin Hashmat.

L’équipe SITTA a pu rencontrer le commodore Zain Zulfiquar (commandant la 10e flotte pakistanaise) à l’occasion d’une conférence de presse donnée sur l’Alamgir. Celui-ci a rappelé l’importance des relations entre son pays et le Qatar, relations basées sur des « affinités culturelles et une proximité géographique ». Les ministres des affaires étrangères pakistanais et qatariens ont signé un Momerandum of understanding (MoU).

Le commodore a également rappelé les missions de la Marine pakistanaise : sauvegarde maritime de ses intérêts et sécurisation depuis le détroit d’Ormuz jusqu’à la corne de l’Afrique. Elle s’investit également dans la sécurité maritime en participant à des missions de lutte anti-piraterie de la CTF151.

Engagée dans un processus de modernisation, elle envisage prochainement de remplacer six de ses patrouilleurs.

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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 10:30
Sagem : nouveau succès à l’international de la centrale de pointage SIGMA 30 sur les systèmes d’artillerie PzH 2000

 

Paris, le 14 avril 2014 Sagem (Safran)

 

Sagem (Safran) a signé avec l’industriel allemand KMW (Krauss Maffei Wegmann) un contrat portant sur l’intégration de centrales de navigation et de pointage SIGMA 30 pour l’ensemble des systèmes d’artillerie chenillés PzH 2000 destinés à l’Emirat du Qatar (*).

La centrale de pointage SIGMA 30 a été conçue par Sagem pour conférer aux systèmes d’artillerie à longue portée une capacité de tirs d’emblée très précise en l’absence de GPS. Par ses performances, elle autorise des déploiements en pièces réparties, contribuant ainsi à la mobilité et à la protection d’un dispositif d’appui. Totalement autonome sur la pièce, la SIGMA 30 opère à l’abri des actions adverses de brouillage et de leurrage.

 

Sagem Sigma 30 on Caesar - Photo Ph Wodka-Gallien - Sagem

Sagem Sigma 30 on Caesar - Photo Ph Wodka-Gallien - Sagem

Faisant appel à une technologie gyrolaser numérique de grand périmètre optique, SIGMA 30 tire profit du haut niveau de maîtrise industrielle de Sagem dans les systèmes de navigation et les senseurs inertiels. Les centrales SIGMA 30 sont produites en France dans l’établissement de Sagem à Montluçon.

Avec ce contrat, Sagem consolide son offre de systèmes de navigation et de pointage auprès des forces terrestres. La famille SIGMA 30 est sélectionnée sur plus de 40 systèmes d’artillerie dans vingt pays, dont le système Archer (BAE), le Caesar de Nexter Systems destiné à la France et à l’international, le système sur roues Nora (SDPR), le lance-roquettes unitaires M270 Mars 2 de l’Otan (Airbus Defense Systems), et le mortier mobile 2R2M (Thales).

La SIGMA 30 a prouvé son efficacité au combat. Intégrée au canon Caesar de l’armée de Terre, SIGMA 30 a contribué à l’efficacité de l’artillerie française dans les environnements les plus sévères, en Afghanistan, et au Mali pour l’opération Serval.

Sagem maîtrise l’ensemble des technologies inertielles (mécanique, laser, fibre optique, vibrant) et affiche plus de 60 ans de savoir-faire dans les systèmes de navigation civils et militaires opérant dans tous les milieux.

(*) Le PzH 2000 est un canon automoteur chenillé de 155 mm et de 52 calibres apte à frapper jusqu’à une distance maximale de 56 km à une cadence de tir de 9 à 10 coups par minutes.

****

Sagem, société de haute technologie de Safran, est un leader mondial de solutions et de services en optronique, avionique, électronique et logiciels critiques, pour les marchés civils et de défense. N°1 européen et n°3 mondial des systèmes de navigation inertielle pour les applications aéronautiques, marines et terrestres, Sagem est également n°1 mondial des commandes de vol pour hélicoptères et n°1 européen des systèmes optroniques et des systèmes de drones tactiques. Présents sur tous les continents via le réseau international de Safran, Sagem et ses filiales emploient 7 500 personnes en Europe, en Asie du Sud-est et Amérique du Nord. Sagem est le nom commercial de la société Sagem Défense Sécurité.
Pour plus d’informations : www.sagem.com

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6 avril 2014 7 06 /04 /avril /2014 07:30
NDSQ to build seven vessels for Qatar Armed Forces

 

 

4 April 2014 naval-technology.com

 

Nakilat Damen Shipyards Qatar (NDSQ) has signed two memoranda of understanding (MoUs) with the Qatar Armed Forces to build seven vessels, in a deal worth QAR3.1bn ($850.6m).

 

Following the finalisation of all of the required agreements, the Qatari shipbuilder will construct the vessels at its shipbuilding facility at Erhama Bin Jaber Al Jalahma in Ras Laffan.

 

Under the terms of the deal, NDSQ will build six 50m long axe-bow high-speed patrol vessels and one 52m-long diving support vessel, which comprises decompression capabilities, for the armed forces.

 

A large integrated logistics support package will also be produced.

 

NDSQ chairman and Nakilat managing director Abdullah Fadhalah Al Sulaiti said: "To be given the opportunity to build these vessels for Qatar will be an incredible achievement and a strong contribution to the continued growth of our nation's marine industry.

 

"We are thankful to HE major general Hamad bin Ali al-Attiyah, minister of state for defence and we also thank the Qatar Armed Forces for placing their trust in our company and in Qatar's marine industry."

 

NDSQ, which builds ships with steel, aluminium and fibre reinforced plastic (FRP), is a joint venture between Nakilat and Dutch shipbuilder Damen.

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3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 18:30
Et si le Qatar montait à bord du Rafale en juin

Le nouvel émir du Qatar, cheikh Tamim Ben Hamad Al Thani, pourrait annoncer lors de sa visite à Paris avant l'été le choix du Rafale

 

03/04/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le Qatar pourrait annoncer son choix en faveur du Rafale lors de la visite officielle à Paris au mois de juin du nouvel émir, cheikh Tamim Ben Hamad Al Thani.

 

Et si le Qatar annonçait sa décision de choisir le Rafale en juin lors de la visite à Paris du nouvel émir, cheikh Tamim Ben Hamad Al Thani ? En tout cas, toute la filière industrielle aéronautique militaire française l'espère. Tout comme le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, qui a bâti la loi de programmation militaire sur un contrat export de l'avion de combat fabriqué par Dassault Aviation. "Raisonnablement, nous pouvons croire à une telle annonce avant l'été de la part du Qatar", explique l'un des industriels contactés par "La Tribune". La signature d'une lettre d'intention (LoI) entre le Qatar et Dassault Aviation pourrait être signée à cette occasion. Inch Allah, comme se le répètent en boucle les industriels...

Selon nos informations, les discussions ont toutefois repris depuis le mois de mars après une période où Doha avait semble-t-il, mis en suspens ce dossier. Durant trois mois environ, les Qataris n'ont plus donné signe de vie sur le Rafale. Pour autant, à Paris, durant cette période, les industriels et les étatiques ne semblaient pas trop inquiets de ce silence. "Il faut s'inscrire dans la durée avec Doha, ils ont leur propre tempo", expliquait-on à "La Tribune". Et c'est en mars que les Qataris ont finalement repris langue avec le Team Rafale (Dassault Aviation, Thales et Safran) en posant par salves de nouvelles questions sur l'avion de combat.

 

72 avions de combat

De douze appareils - des Mirage 2000-5 -, le Qatar voudrait augmenter sa flotte d'avions de combat à 72, dont un premier lot de 36. En tout cas c'est que Doha souhaitait l'été dernier. Un client qui a de toute façon les moyens de s'offrir 72 avions de combat. Dans ce cadre, l'émirat avait envoyé en août dernier un appel d'offres (Request for Proposal) à trois candidats : Dassault Aviation, Lockheed Martin et le consortium Eurofighter. Selon un calendrier informel, le Qatar devait choisir un fournisseur pour un premier lot de 36 appareils d'ici à la fin 2013 et entrer ensuite avec ce constructeur en négociations exclusives. Dassault Aviation tenait la corde pour ce premier lot.

Mais le calendrier a dérapé en raison, notamment, du jeu étrange des Américains. Mi-septembre, Londres, qui propose Eurofighter Typhoon, et Paris, qui soutient le Rafale (Dassault Aviation), avaient rendu leur offre conformément au calendrier fixé par Doha. Mais pas Washington. Du coup, les deux enveloppes contenant les offres du consortium Eurofighter (BAE Systems, EADS et l'italien Finmeccanica) et de Dassault Aviation ont dormi plusieurs mois au fond d'un coffre avant d'être décachetées… une fois la réponse des Américains réceptionnée par les Qataris. Et curieusement, les États-Unis n'ont finalement pas proposé le F-35, selon des sources concordantes.

 

La LPM prévoit la livraison de 26 Rafale

Le ministre de la Défense a fait un sacré pari en inscrivant la livraison de seulement 26 Rafale dans la LPM (2014-2019). Elle fixe la livraison de 11 Rafale en 2014 puis 2015, quatre en 2016 et puis aucun entre 2017 et 2019. Pour compenser l'absence de livraisons de 11 Rafale par an, Jean-Yves Le Drian a fait le pari de l'export. Aujourd'hui on est entré dans le "money time" pour conclure un contrat à l'exportation. Car il faut en moyenne trois ans pour fabriquer un Rafale à partir de la signature du contrat.

S'il réussit, le ministère pourra économiser la livraison de 11 Rafale, soit autour de 1 milliard par an. A contrario, il s'expose à des pénalités très lourdes de Dassault Aviation, qui lui-même fait vivre 500 fournisseurs dont Thales et Safran, ses principaux partenaires. "Le contrat stipule la livraison annuelle de onze Rafale. "C'est la cadence minimale fixée au regard de la continuité industrielle et de la capacité des fournisseurs de Dassault à produire les équipements nécessaires", avait expliqué en 2012 le délégué général pour l'armement (DGA), Laurent Collet-Billon. Si un contrat export n'était pas signé, la LPM prévoit une clause de revoyure pour trouver de nouvelles solutions.

 

Avions ravitailleurs et hélicoptères NH90 pour le Qatar

Fin mars, le Qatar a déjà signé une lettre d'intention pour l'achat de 22 hélicoptères NH90, pour un montant de près de deux milliards d'euros. Il s'agit de douze appareils en version TTH (transport tactique) et de dix NFH (lutte anti-surface et anti-sous-marine). Programme lancé par l'OTAN (via l'agence NAHEMA), le NH90 est produit par NHIndustries, un consortium regroupant Airbus Helicopters, l'Italien AgustaWestland et le néerlandais Fokker Aerostructure. Les Qataris avaient également annoncé leur intention d'acquérir deux avions ravitailleurs MRTT.

L'Italie et l'Espagne peuvent également remercier le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, qui a arraché le dernier jour du salon naval de défense (DIMDEX) cette annonce, qui a même surpris certains industriels. C'est AgustaWestland qui assemble la version navale du NH90 sur son site de Venise, à l'exception de ceux destinés à la France. Et c'est en Espagne que les A330-200 fabriqués à Toulouse (un tiers du prix de l'avion) sont convertis à Getafe (Espagne) en A330 MRTT.

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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 16:30
OEF : le MINDEF à bord de la frégate Jean Bart

 

 

02/04/2014 Sources : EMA

 

Du 25 au 27 mars 2014, la frégate antiaérienne Jean Bart, intégrée à l’opération Enduring Freedom de lutte contre le terrorisme, a participé au salon DIMDEX 2014 (Doha International Maritime Defence Exhibition and Conference), au Qatar.

 

Jeudi 27 mars, à quelques heures de la clôture du salon, monsieur Jean-Yves Le Drian, ministre de la défense, s’est rendu à bord du Jean Bart, et s’est adressé à l’équipage. Il a salué l’action de la marine dans cette région et insisté sur l’importance du Qatar, avec qui la France a noué des les liens étroits, économiques et militaires. Il a également annoncé la prorogation pour cinq ans de l’accord de défense datant de 1994.

 

Lors des échanges qui ont suivi avec les marins, le ministre a réaffirmé le rôle essentiel des bâtiments déployés dans le dispositif opérationnel français en zone maritime Océan indien

 

La frégate Jean Bart est déployée dans l’océan Indien depuis le 27 février 2014. Elle participe notamment à l’opération Enduring Freedom (OEF) qui lutte contre le terrorisme et les trafics illicites sur une zone maritime qui s’étend de la mer Rouge au golfe d’Oman.

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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 07:30
Rafale photo S. Fort - Dassault Aviation

Rafale photo S. Fort - Dassault Aviation

 

31 March 2014 By Salman Siddiqui - gulf-times.com

 

The “omnirole” fighter jet Rafale can “easily” meet all the requirements of Qatar’s defence needs for the present and the future, a top Dassault Aviation (DA) official said recently.

 

Benoît Dussaugey, DA’s senior executive vice-president (international), told Gulf Times that the French company was in the race to win the multi-billion dollar contract for new fighter jets for Qatar’s Emiri Air Force and was “very confident” of its chances given the “excellent capability” of its aircraft.

 

“The final decision, of course, is with the Qatari authorities and we are sure that they will choose the best aircraft,” he said.

 

Dussaugey spoke to Gulf Times on the sidelines of the recently held mega defence exhibition, Dimdex 2014.

 

The Rafale is in competition with other major fighter aircraft, including the Euro fighter Typhoon backed strongly by the British via BAE Systems and American conglomerate Boeing that was reportedly offering the Super Hornet F-18 and F-15 Strike Eagle.

 

When asked about the reason for his confidence given that the French company’s jet hasn’t had a major sale in the region yet, Dussaugey said the whole world acknowledges the high performance of Rafale. He also pointed out that while it was true Saudi Arabia went ahead with its Typhoon jet deal, the UAE had backed out of it.

 

A top BAE System official had told Gulf Times earlier that the Typhoon deal had not gone through in the UAE because of the country’s “budgetary” constraints and had nothing to do with their aircraft’s capability. Dussaugey admitted with a laugh that “we were very happy” when the Typhoon deal did not materialise in the UAE.

 

The French official said his company was still a big contender in the Middle East market and was looking to bag contracts not only in Qatar, but also other countries such as Bahrain .

 

Also, France is the only country apart from the US that is able to deploy a large aircraft carrier in the region.

 

According to IHS Jane’s Defence Weekly, recent years have seen a growing French naval presence in the region, led principally by the nuclear-powered aircraft carrier Charles de Gaulle. At Port Zayed in Abu Dhabi in the UAE, France has opened a new naval base, where Charles de Gaulle in 2010 was one of the first French navy ships to visit.

 

The aircraft carrier comprises 10 Rafale M and 10 Super Etendard fighter aircraft, as well as two airborne early-warning and control E-2C Hawkeye aircraft, the weekly added.

 

When asked to comment on the performance of Rafale in the UAE,  the official said: “The Rafale has performed perfectly well in the UAE and we didn’t even need to modify our aircraft in anyway to suit the extremely hot weather conditions of the region.”

 

He also highlighted the jet’s past military engagements, including in Afghanistan from 2002 to 2011, Libya in 2011 and Mali in 2013.

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1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 11:30
photo NHI

photo NHI

 

 

28/03 Par Alain Ruello - LesEchos.fr

 

Signe du dynamisme des pays du Golfe en matière militaire, le Qatar vient de passer des commandes d'armements historiques. L'annonce a été faite en marge du salon Dimdex de Doha. Selon Reuters, il y en aurait pour 23 milliards de dollars auprès d'une vingtaine d'entreprises du monde entier. La France y a sa part avec une lettre d'intention portant sur l'achat de 22 hélicoptères de transport NH90 pour près de 2 milliards d'euros : 12 en version terrestre et 10 en version navale.

 

« Cette offre doit comprendre des prestations d'accompagnement, du type soutien ou formation », a précisé le ministère de la Défense, dans la foulée du déplacement sur place de Jean-Yves Le Drian. Le NH90 a été conçu pour la France, l'Allemagne, l'Italie, les Pays-Bas, le Portugal et la Belgique. Il est produit par NHIndustries, une coentreprise détenue par Airbus Helicopters (ex-Eurocopter) à hauteur de 62,5 %, l'italien Agusta (32 %) et le hollandais Stork Fokker (5,5 %). Décliné en 23 versions différentes, l'appareil a souffert d'importants dépassements de calendrier, ce qui ne l'empêche pas de bien s'exporter. L'Australie, la Nouvelle-Zélande et Oman notamment en ont achetés.

 

L'autre bonne nouvelle en provenance de Doha concerne toujours Airbus Goup, et plus précisément sa branche avions militaires, puisque le Qatar va acquérir deux avions ravitailleurs A330 MRTT. Malgré la défaite homérique face à Boeing aux Etats-Unis, cet appareil, un dérivé de l'A330 civil, s'exporte lui aussi très bien. Singapour en a acheté six récemment, qui s'ajoutent à ceux commandés par l'Arabie saoudite ou encore l'Australie.

 

Et le Rafale ? Rien pour l'instant, même si l'avion de Dassault est en lice pour la modernisation de la flotte d'avions de combat qatarie, en concurrence avec l'Eurofighter du trio Airbus Group-BAE Systems-Finmeccanica et le JSF de Lockheed Martin. Le magazine spécialisé « Air & Cosmos » note d'ailleurs que l'achat des A330 MRTT est « une preuve tangible de la volonté du pays de rénover son aviation de combat à court terme » puisque ses 12 Mirage 2000-5 sont dépourvus de perche de ravitaillement.

 

De passage la semaine dernière à Paris, le général Al Atiya, ministre de la Défense du Qatar, a certainement évoqué le sujet avec Jean-Yves Le Drian. Un point notamment reste à clarifier, celui de la quantité d'avions de combat en jeu, les chiffres évoquées allant de 12 à 36 exemplaires. A Paris, on reste confiant, même si l'expérience brésilienne incite à la prudence...

 

En attendant, les Etats-Unis ont aussi été servis puisque Boeing a vendu 24 hélicoptères d'attaque Apache pour 8,9 milliards de dollars. La Turquie aussi, avec une commande de 17 patrouilleurs pour 220 millions de dollars, selon Jane's. Les navires, destinés aux gardes-côtes, seront livrés entre 2016 et 2018, largement à temps pour participer à la sécurisation de la Coupe du monde de foot de 2022.

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28 mars 2014 5 28 /03 /mars /2014 17:30
Le Qatar met une option sur 22 hélicoptères NH90

 

27.03.2014 Aerobuzz.fr

 

Au salon Dimdex de la Défense de Doha, le Qatar a signé une lettre d’intention avec NHIndustries pour l’achat de 22 hélicoptères NH90. Il est également intéressé par deux avions-ravitailleurs A330 MRTT. Un signe encourageant pour Dassault et son Rafale.

 

Le ministre français de la Défense, en visite au salon Dimdex, a pris tout le monde de court, en annonçant (26 mars 2014) la signature par le Qatar d’une lettre d’intention portant sur 22 hélicoptères NH90. Autrement dit, Doha qui, à travers cet engagement, entre en négociations exclusives avec NHIndustries, élimine de fait l’UH-60 Black Hawk de Sikorski, avec lequel le NH90 était en compétition. La commande qui comprend 12 NH90TTH (version terrestre) et 10 NH90NFH (version marine) ainsi que le support technique, la formation, les infrastructures et les pièces de rechange est estimée à 2 Milliards d’euros.

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NHI totalise plus de 500 commandes de NH90 émanant de 14 pays clients : 185 ont été livrés.

Cette décision du Qatar est la bienvenue pour NHIndustries et ses partenaires Airbus Helicopters, Fokker et Agusta-Westland, après le retrait récent du Portugal du programme. Le précédent contrat a été signé par la France, au salon du Bourget 2013. Il portait sur 34 NH90TTH. Mais, celui-ci était attendu. Compte tenu de l’organisation industrielle de NHI, les 12NH90TTH devraient être assemblés en France par Airbus Helicopters, et les 10 NH90NFH par Agusta-Westland, en Italie.

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La flotte des NH90 va bientôt atteindre la barre des 60.000 heures de vol

A l’occasion du Dimdex, il a également été annoncé qu’Airbus Defense and Space est entré en négociation avec le Qatar pour la vente de deux avions-ravitailleurs A330 MRTT. Ce choix laisse supposer que le Qatar est sur le point d’annoncer son intention d’acquérir des Rafale. Il ne possède actuellement que des Mirage 2000-5 non ravitaillables en vol.

Les américains ne sont pas en reste. Boeing a notamment vendu 24 hélicoptères d’attaque Apache. Selon l’agence de presse Reuters, le Qatar est en négociation avec une vingtaine de fournisseurs d’armement pour un total de 23 milliards de dollars.

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