Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
28 août 2013 3 28 /08 /août /2013 19:14
photo Livefist

photo Livefist

JOUKOVSKI (région de Moscou), 28 août - RIA Novosti

 

L'Inde entend équiper ses futurs chasseurs Rafale de missiles russes, a annoncé mercredi Boris Obnossov, directeur général du groupe russe "Armements balistiques tactiques", lors du Salon aérospatial international MAKS-2013 à Joukovski, dans la région de Moscou.

 

"L'Inde manifeste de l'intérêt pour l'adaptation de nos missiles pour les Rafale" qui seront fournis par la France, a indiqué M.Obnossov devant les journalistes.

 

Selon lui, le groupe, qui a perdu l'appel d'offres indien pour la production de 126 chasseurs polyvalents en 2011, est prêt à adapter ses missiles pour les chasseurs français Rafale (Dassault Aviation) retenus par l'Inde.

 

Le Salon aérospatial international MAKS-2013 se déroule du 27 août au 1er septembre sur l'aérodrome de l'Institut de recherche sur les vols Gromov à Joukovski, dans la région de Moscou.

Partager cet article
Repost0
27 août 2013 2 27 /08 /août /2013 11:55
Présentation en vol du Rafale par le capitaine Planche

Présentation en vol du Rafale par le capitaine Planche

27/08/2013 Armée de l'air

 

Cap à l’est pour le Rafale Solo Display! En cette fin août 2013, la Pologne et la Russie sont au programme de l’équipe de présentation Rafale de l’armée de l’air.

 

Les 24 et 25 août, le capitaine Benoît Planche, alias Tao, a effectué des démonstrations en vol à Radom (centre de la Pologne) dans le cadre du Radom International Airshow 2013, rendez-vous majeur réunissant des aéronefs originaires d’une vingtaine de nations. Quelques jours plus tard, l’équipe Rafale Solo Display était attendue sur l’aéroport Zhukovsky, dans les environs de Moscou, pour le salon international aérospatial russe, MAKS 2013. Au fil des ans, ce rendez-vous s’est affirmé comme une étape incontournable pour les aficionados d’aéronautique du monde entier.

 

Depuis le début de l’année 2013, l’équipe de présentation Rafale a déjà participé à une dizaine de meetings aériens en France et à l’étranger. Chaque démonstration constitue une occasion unique de démontrer l’étendue du potentiel en vol et la polyvalence du fleuron de l’aviation de chasse française. Après ces pérégrinations en Europe de l’Est, le Rafale est attendu du 13 au 15 septembre 2013 à Sanicole en Belgique.

 

Retrouvez l’actualité de l’équipe Rafale Solo Display sur ce site Internet

Présentation en vol du Rafale par le capitaine Planche

Présentation en vol du Rafale par le capitaine Planche

Le Rafale, lors du précédent salon aéronautique MAKS en 2012

Le Rafale, lors du précédent salon aéronautique MAKS en 2012

Partager cet article
Repost0
26 août 2013 1 26 /08 /août /2013 20:30
Rafale : et si le Qatar se décidait avant la fin de l’année

25/08/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le Qatar souhaite s’équiper de 72 avions de combat. Il pourrait choisir d’ici à la fin de l’année un fournisseur entre Dassault Aviation, Lockheed Martin et le consortium Eurofighter pour un premier lot de 36 appareils. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, se rend ce lundi à Doha pour consolider les liens politiques entre la France et le Qatar.

 

Toute la filière aéronautique militaire française retient son souffle. Avec l'Inde, le Qatar est aujourd'hui le deuxième prospect le plus sérieux pour le Rafale, et ce bien avant les Emirats arabes unis (EAU). Ces derniers, même s'ils ont repris langue avec Dassault Aviation et ses partenaires, ne semblent pas réellement pressés de choisir entre le Rafale et le Typhoon du consortium Eurofighter (BAE Systems, EADS et Finmeccanica). Au Qatar, il y a peu de temps encore, ce n'était pas non plus le cas. Mais Doha a semble-t-il décidé d'accélérer au début de l'été son processus d'acquisition pour remplacer ses douze Mirage 2000-5 -les seuls avions de combat dont il dispose à ce jour- et renforcer sa flotte. « L'opération Harmattan en Libye, menée aux côtés de la France, notamment des aviateurs français, a permis au Qatar de voir quel rôle cet émirat peut jouer au niveau international », explique-t-on au ministère de la Défense.

 

 Le Qatar veut 72 avions de combat

 

 « Le Qatar veut aller vite », confirme à La Tribune une source proche du dossier. De douze appareils, ils voudraient passer à 72, dont un premier lot de 36, selon des sources concordantes. Un client qui a les moyens de s'offrir ces avions de combat. Dans ce cadre, l'émirat a récemment envoyé un appel d'offre (Request for Proposal) à trois candidats : Dassault Aviation, Lockheed Martin (F-35) et le consortium Eurofighter. Selon un calendrier informel, le Qatar pourrait choisir un fournisseur pour un premier lot de 36 appareils d'ici à la fin de l'année, peut-être à l'automne, et entrer avec ce constructeur en négociations exclusives. Un contrat serait signé en 2014. Même si certains espèrent un contrat d'ici à la fin de l'année, plusieurs sources interrogées par La Tribune estiment que ce n'est pas possible de négocier aussi rapidement un tel contrat. D'autant que Doha veut suivre un processus d'acquisition normal.

 

La formation des pilotes, un point clé

 

A Paris, on croit fort à un succès du Rafale au Qatar. Notamment pour le premier lot de 36 appareils. Car dans un second temps, les Qataris pourraient choisir de s'offrir le F-35 de Lockheed Martin. L'un des éléments clés d'un éventuel succès tricolore portera sur la formation des pilotes, peu nombreux au Qatar. "Il faudra présenter un dossier solide sur la formation", explique-t-on à La Tribune. En juillet 2012, le Rafale avait impressionné les Qataris à l'issue d'une campagne extrêmement positive par temps chaud (50 degrés) dans le ciel du Qatar... sans aucun coup de chaleur contrairement à certains de ses concurrents américains, les appareils de Boeing, les F-15 et les F-18.

 

 Jean-Yves Le Drian A Doha

 

 Cette visite au Qatar est la troisième de Jean-Yves Le Drian depuis son entrée en fonction, en mai 2012. Début août, il avait indiqué que le Qatar, comme l'Inde et "d'autres pays", était intéressé par l'achat du Rafale. Fin juin, le président François Hollande avait évoqué lui-même le dossier du Rafale avec les dirigeants qataris, lors d'une visite à Doha. Pour Jean-Yves Le Drian, pas question pour autant de harceler les responsables qataris avec le Rafale lors de sa visite au Qatar. Fidèle à sa stratégie qui lui a si bien réussi aux Emirats arabes unis avec la signature de deux contrats (satellites d'observation et radars), il souhaite avant tout construire un lien politique fort avec le Qatar. Il évoquera surtout avec le nouveau cheikh francophile Tamim ben Hamad Al Thani, qui a succédé à son père fin juin, les dossiers syriens et égyptiens. Ils parleront peut être foot avec le propriétaire du Paris-Saint-Germain (PSG), le ministre étant un fervent supporter des Merlus (FC Lorient). Plus sérieusement, il rencontrera également le nouveau ministre de la Défense qatari.

 

 A l'issue de sa visite au Qatar, il rendra visite à l'homme fort des Emirats arabes unis, le prince héritier cheikh Mohamed Bin Zayed Al Nahyan. « Une façon de maintenir les très bonnes relations entre les deux pays et d'envoyer un signal au cheikh : cette relation va au-delà des contrats signés », explique-t-on à Paris.

 

 Plus de 20 milliards d'euros de prospect au Qatar

 

 Au-delà de cette visite politique, la France joue gros au Qatar. Les industriels de l'armement tricolores sont en course pour plusieurs prospects d'une valeur de plus de 20 milliards d'euros. Paris croit également aux chances du véhicule blindé de combat d'infanterie (VBCI) de Nexter qui est arrivé également dans le groupe de tête à l'issue de récentes évaluations face à ses rivaux allemand (Boxer de KMW et Rheinmetall), finlandais (Patria AMV) et turc. Doha souhaite acquérir 480 véhicules pour les forces terrestres ainsi que 200 exemplaires pour la garde spéciale de l'émir.

 

 Par ailleurs, Eurocopter espère vendre le NH90 dans sa version terrestre et navale. Le constructeur travaille sur deux propositions, l'une étant de panacher la version terrestre (12 modèles TTH) et navale (10 NFH), l'autre étant de proposer que du NFH (22 exemplaires). Face au NH90, les Américains proposent le Seahawk de Sikorsky. En revanche, les Qataris préféreraient pour renouveler leur flotte d'hélicoptères de combat (soit une douzaine d'appareils) l'Apache de Boeing au Tigre d'Eurocopter.

 

 Le missilier MBDA dispose également au Qatar de bonnes chances d'équiper les forces armées dans le domaine de la défense aérienne. Le groupe européen propose le VL-Mica ainsi que le système SAMP/T équipé de missiles antimissiles Aster Block 1 pour la défense anti-aérienne. A plus long terme, MBDA et le groupe naval DCNS proposeront des frégates équipées de systèmes anti-missiles Aster 30. Problème, les eaux peu profondes de l'émirat compliquent le dossier... Enfin, le Qatar pourrait choisir rapidement à l'issue d'un appel d'offre un constructeur pour équiper la marine qatarie de quatre corvettes. DCNS est sur les rangs et propose son système de combat, le Setis.

Partager cet article
Repost0
22 août 2013 4 22 /08 /août /2013 19:45
Tchad : exercice de guidage au profit des Rafale

22/08/2013 Sources : EMA

 

Le 15 août 2013, une équipe TAC-P (tactical air control party) du CPA 20, a réalisé un exercice de CAS (Close air support) au profit des Rafale de la force Epervier. La mission s’est déroulée sur le champ de tir de Massaguet, situé à une soixantaine de kilomètres au nord-est de N’Djamena.

 

L’exercice avait pour objectif d’entraîner et d’aguerrir en milieu désertique un détachement de six commandos parachutistes de l’air. En cas de demande d’appui feu rapproché, ces derniers ont pour responsabilité d’assurer l’acquisition de cibles, de gérer l’environnement proche, de guider les avions de combat et d’autoriser le tir.

 

Le scénario de l’exercice simulait un accrochage avec des insurgés. Après une phase de déploiement puis d’observation des mouvements de l’ennemi, les équipes TAC-P ont guidé les Rafale jusqu’à leur objectif. Différents modes opératoires ont été réalisés : la désignation de cible par coordonnées et la description de cible par radio. Une fois dans la zone d’opération, les avions Rafale sont intervenus en effectuant des démonstrations de force (show of force), des poursuites de cible au sol ou des simulations de tir.

 

Les militaires de la force Épervier assurent deux missions permanentes : ils garantissent la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad et apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad.

Tchad : exercice de guidage au profit des RafaleTchad : exercice de guidage au profit des Rafale
Tchad : exercice de guidage au profit des Rafale
Tchad : exercice de guidage au profit des RafaleTchad : exercice de guidage au profit des Rafale
Partager cet article
Repost0
26 juillet 2013 5 26 /07 /juillet /2013 11:35
India, France to discuss Rs 80K cr worth defence deals

Jul 25, 2013 brahmand.com

 

NEW DELHI (PTI): Deals expected to be worth over Rs 80,000 crore including supply of 126 Rafale combat aircraft are likely to be high on agenda of French Defence Minister Jaen Yves Le Drian during his three-day visit to India from Friday.

 

India and France have been busy in negotiating the 126 combat aircraft deal for which the French combat aircraft was selected last year defeating its five other European and American rivals and over Rs 30,000 crore Maitri surface-to-air missile projects.

 

During the visit of the French Minister, the two sides are expected to discuss the two deals in his meetings with Defence Minister A K Antony and other senior military leadership along with ways of strengthening bilateral ties, Ministry officials said here.

 

The militaries of the two countries have close ties and hold regular exercises with each other. The Indian Army will be visiting a French military base in September for a company-level exercise, they said.

 

The French Minister will also visit the Gwalior-based Maharajpur airbase, which is home to the French origin Mirage 2000 aircraft.

 

The Rafale aircraft deal, which is expected to be worth over Rs 50,000 crore, has been moving at its natural pace and had seen hiccups when the French side asked the Defence Ministry to define the role of HAL.

 

The deal is not expected to be finalised before the end of this year, officials said.

 

India, France to discuss Rs 80K cr worth defence deals

In the recent times, France has been awarded several key tenders by India including the supply of six Scorpene submarines to the Navy and the multi-billion dollar 126 combat aircraft deal.

 

The contract worth over Rs 11,000 crore for upgrading the fleet of Mirage 2000 aircraft was also awarded to French firm Dassault Aviation.

Partager cet article
Repost0
26 juillet 2013 5 26 /07 /juillet /2013 10:55
photo ECPAD

photo ECPAD

26/07 LesEchos (Reuters)

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian est arrivé jeudi soir en Inde pour une visite de deux jours destinée à "approfondir le dialogue stratégique" entre Paris et New Delhi, a annoncé vendredi le ministère.

 

Le ministre a prévu de rencontrer à cette occasion les industriels français du secteur de la défense et de s'entretenir avec son homologue indien Arackaparambil Kurian Antony avant de se rendre samedi sur la base aérienne de Gwâlior.

 

Cette visite survient cinq mois après celle de François Hollande qui avait constaté des progrès dans les négociations sur la vente de 126 avions de combat de Dassault Aviation à l'armée de l'air indienne.

 

L'Inde a présélectionné le Rafale en janvier 2012 au terme d'un appel d'offres très disputé pour une commande évaluée à quelque 15 milliards de dollars portant sur 126 avions et 63 options potentielles, et discute depuis avec le groupe français des termes du contrat.

Partager cet article
Repost0
26 juillet 2013 5 26 /07 /juillet /2013 07:35
source india-defence

source india-defence

July 26, 2013 irdw.org (IANS)

 

Negotiations on the $10 billion deal for purchase of 126 French Rafale jets for the IAF will be high on the agenda during talks between Defence Minister A.K. Antony and his French counterpart Jean-Yves Le Drian here Friday but no contract is due to be signed.

 

Le Drian, who is visiting India on the invitation of Antony, is arriving on a three-day visit.French firm Dassault Aviation bagged the deal for 126 medium multi-role combat aircraft (MMRCA) last year after being declared the lowest bidder, piping EAD’s Eurofighter.

 

While terming the deal “the most important tender in defence history”, a reliable source said Thursday that there was “no target” for the negotiations to be concluded.

 

No contract for the MMRCA deal would be signed during the minister’s visit, the source said, adding that the contract would come “in due course depending on the speed of the negotiations”.

 

No time lines have been stressed, the source said.

 

The MMRCA deal is “complicated” and the contract has “technicalities and legal issues” including offsets and supply chain to be worked out, the source said, adding that France is “confident” of the deal being concluded.

 

Eighteen of the 126 planes are to be purchased directly from Dassault, while Hindustan Aeronatics Limited (HAL) is to manufacture the other 108 under a licence at a facility in Bangalore.

 

It will be Le Drian’s second visit to India. He will also visit the Indian Air Force station at Gwalior, to see the French Mirage 2000s being used by the IAF and discuss its upgradation, estimated at Rs.11,000 crore.

 

He would also interact with pilots, officers and technicians who fly and maintain the fleet.

 

Le Drian is expected to brief Antony about the French perspective on the global security scenario. Sources said such a briefing has been held by France only for two countries – Britain and the US.

 

He will present France White Paper on Defence and also give a lecture at the Institute for Defence and Security Analyses (IDSA) Friday on “Indo-French Defence Partnership: the Choice of Strategic Autonomy”.

 

He will also meet industrialists of the defence sector, members of the French community, and exchange views on global threats and current international issues with high-profile Indian researchers and scholars, as well as Members of Parliament.

Partager cet article
Repost0
25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 21:55
Partager cet article
Repost0
25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 16:35
photo Armée de l Air

photo Armée de l Air

25/07 Par Alain Ruello -LesEchos.fr

 

L’avionneur Dassault continue d’oeuvrer à la conclusion de la vente de 126 Rafale à New Delhi avant la fin de l’année. Il mise aussi toujours sur 70 livraisons de Falcon cette année, malgré quelques retards sur son plan de marché au premier semestre.

 

Un point de suivi tous les jours vers midi avec Eric Trappier, le PDG, cinquante salariés mobilisés à plein temps, partage des responsabilités avec HAL, l’EADS local, arrêté : chez Dassault, la mobilisation est toujours aussi forte pour tenter de conclure la vente de 126 Rafale en Inde avant la fin de l’année. Et ni l’approche des élections générales, ni les manoeuvres présentes ou à venir de la concurrence pour faire dérailler l’affaire du siècle ne parviendront à faire changer d’avis New Delhi, affirme le patron de l’avionneur.

 

« La décision (de choisir le Rafale, NDLR), est ferme. Les élections ne changeront pas la nature du choix », a-t-il indiqué ce jeudi matin, à l’issue de la présentation des résultats semestriels. Si la signature n’intervient pas avant les élections ? Alors « cela se fera après. L’appel d’offres a été long et documenté. Je ne suis pas inquiet », a ajouté Eric Trappier qui met en avant le consensus de la classe politique sur la nécessité de moderniser l’aviation de combat indienne.

 

Pas d’inquiétude vis-à-vis de la concurrence

 

Pas plus qu’il n’est inquiet des initiatives que les concurrents pourraient prendre pour tenter de revenir dans la danse en profitant du calendrier électoral. La dernière rumeur en cours fait état de courriers envoyés par un ancien ministre des finances indien au ministre de la Défense actuel mettant en avant le coût élevé du Rafale.

 

« Je n’ai pas d’information, a répondu le PDG de Dassault à une journaliste indienne qui soulevait ce point. C’est sûr que le choix ne plaît pas à tout le monde », allusion à peine voilé aux Britanniques qui n’ont pas digéré que l’Eurofighter s’incline en finale dans leur ex-colonie.

 

A en croire Dassault, sauf si les autorités de New Delhi décident de ne plus acheter d’avions - ce qui est toujours possible - rien ne devrait empêcher la conclusion de ce qui s’annonce comme la première exportation du Rafale. Le processus de négociation qui implique plusieurs comités se déroule en toute rigueur, et tout est parfaitement « documenté ». Reste une seule incertitude : quand ?

 

Falcon : reprise encore molle

 

Sur le front des avions d’affaires Falcon, la tendance est plus prévisible : la reprise est là, mais encore molle et inégale selon les pays. L’Europe du Nord et l’Amérique du Sud affichent un certain dynamisme. En revanche, les Etats-Unis sont encore en retrait.

 

Sur le premier semestre Dassault affiche 27 prises de commandes de Falcon, deux de plus que l’année dernière sur la même période. L’objectif des 70 livraisons est maintenu sur l’année, malgré un léger retard sur le plan de marche depuis le premier janvier.

 

Dassault prépare activement la sortie du Falcon SMS, le futur appareil d’entrée de gamme de l’avionneur dont les caractéristiques seront dévoilées à l’automne lors du grand salon américain NBAA de l’aviation d’affaires. L’augmentation des frais de développement sur ce programme a d’ailleurs pesé sur la marge opérationnelle qui est passée de 12,7 % à 10,3 %. La marge nette a suivi la même pente pour la même raison. Sur les six premiers mois de l’année, elle s’est établie à 9 %, contre 10,6 % un an plus tôt. A 1,8 milliard d’euros, le chiffre d’affaires a baissé de 5 %.

Partager cet article
Repost0
25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 09:54
photo Livefist

photo Livefist

NEW DELHI: July 23, 2013 DHNS - deccanherald.com

 

French Defence Minister Jean-Yves Le Drian is scheduled to visit Delhi later this week, giving rise to speculations of “forward movement” in India’s biggest defence deal to purchase 126 fighter jets from France.

 

For the last two years, India and France are locked in price negotiation to purchase the medium multi-role fighter aircraft for the Indian Air Force (IAF). French major Dassault Aviation’s Rafale fighter planes were selected to replace ageing MiG-21s.

 

The much-awaited deal, sources said, is on the agenda of bilateral talks between Le Drian and his Indian counterpart A K Antony, including National Security Adviser Shiv Shankar Menon, between July 25-27.

 

But there is no confirmation on whether an announcement on finalisation of the deal can be expected by the week-end.

 

The French minister will meet Prime Minister Manmohan Singh and members of the Parliamentary standing committee on defence, sources said. Dassault Aviation had earlier raised questions on the role HAL would play once the mega deal is signed. But the Defence Ministry is understood to have conveyed to the French company that HAL would be the lead integrator and there was no change in conditions mentioned in the original tender.

 

As per the tender, Dassault will deliver 18 aircraft in fly-away condition whereas HAL will manufacture the rest under licensed production. The top bosses of HAL and Dassault met last month on the sidelines of the Paris air show to discuss the project and iron out differences. “Both chairmen expressed satisfaction on the work already achieved by the integrated teams and renewed their commitment towards successful completion of various projects,” Dassault said in a statement issued in June.

 

Though the tender was valued at $ 10.4 billion (Rs 42,000 crore), the price is set to escalate in the final commercial contract, making it India’s biggest defence deal. The new price band may be between $ 17-20 billion, but there is no official word. The sliding rupee will also be taken into account for the new price that is being negotiated for two years.

 

The French minister will be travelling to IAF station in Gwalior, which houses the Mirage-2000 fleet. In 2011, India signed a Rs 10,900 crore (approximately $ 2.4 billion) agreement with French arms majors Thales and Dassault Aviation for upgrading 51 Mirage-2000 fighters.

Partager cet article
Repost0
23 juillet 2013 2 23 /07 /juillet /2013 07:30
Paris dispose d’une carte maîtresse même si elle doit être maniée avec prudente : la reprise des 60 Mirage 2000-9. Rafale fighter 11 Jul – source Stéphane Fort

Paris dispose d’une carte maîtresse même si elle doit être maniée avec prudente : la reprise des 60 Mirage 2000-9. Rafale fighter 11 Jul – source Stéphane Fort

 

 

23/07 Par Alain Ruello – LesEchos.fr

 

La France reste bien décidée à vendre 60 Rafale aux Emirats. Mais pour y arriver, elle devra améliorer son offre sur le plan de la coopération industrielle.

 

Même si elle n’a pas réussi à le faire sous l’ère Sarkozy, la France reste bien décidée à vendre 60 Rafale aux Emirats, en surfant sur la relation de confiance retrouvée entre les deux pays. Face à l’Eurofighter poussé par BAE Systems et Londres, Dassault peut arguer de performances supérieures. Pour ce qui est du prix, là encore, le match apparaît favorable à l’avion tricolore comme l’a démontré sa victoire sur son concurrent européen en finale de l’appel d’offres indien.

 

Sur le plan diplomatique, les jeux sont plus équilibrés. Paris est un allié historique du royaume du golfe au point de d’avoir conclu un accord d’auto défense en 2007 assorti de l’implantation d’une base militaire sur place. Mais Londres n’est pas en reste et négocierait un important accord de défense avec son ancien protectorat.

 

Dernier critère qui permettra de départager les deux camps : la coopération industrielle. Sur ce volet, les Britanniques semblent avoir pris une longueur d’avance. « Ils ont beaucoup proposé », reconnaît-on dans le camp français. Lorsque le Rafale était seul en lice, l’avionneur et la DGA avait mis sur la table la possibilité pour les deux pays de partager le coût de certaines améliorations techniques du Rafale. Il va sans doute falloir aller plus loin en associant les industriels locaux.

 

La reprise des 60 Mirage 2000-9

 

In fine, Paris dispose d’une carte maîtresse même si elle doit être maniée avec prudente : la reprise des 60 Mirage 2000-9. A ce stade, Abou Dhabi a fixé la règle suivante, explique-t-on aux « Echos » : celui qui emportera l’affaire devra se charger de revendre ces appareils, dont la moitié va sur ses 30 ans. Comme il s’agit d’un matériel d’armement français, Paris a un droit de veto sur leur réexportation.

 

Pour satisfaire cette règle, BAE a donc besoin d’informations précises – ne serait-ce que pour évaluer le prix de reprise - que Paris refuse évidemment de fournir pour ne pas favoriser le concurrent de Dassault. C’est de bonne guerre. Mais quid si Abou Dhabi devait in fine trancher en faveur de l’Eurofighter ? La France irait-elle jusqu’à bloquer la revente des Mirage et donc tout l’affaire quitte à casser la relation de confiance patiemment retissée ?

 

Pendant ce temps-là, les Américains ne restent pas inactifs. Ils négocient la vente d’une vingtaine de F-16 pour remplacer une partie des 80 exemplaires hors de service, ainsi que l’installation sur toute cette flotte de la liaison de donnée tactique L16 de l’Otan. Il semble également que tout cela s’accompagne d’un gros paquet de missiles air-sol. Avec le bon espoir, qu’à terme, les Emirats remplacent tous ces appareils par des F-35.

Partager cet article
Repost0
22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 05:49
The Rafale jumped over the moon...

19 Jul  -via Steven__Strong

 

Source : pic.twitter.com/Q5zroVN0sH

Partager cet article
Repost0
18 juillet 2013 4 18 /07 /juillet /2013 21:55
En Aquitaine, Dassault soigne ses sous-traitants

18 juillet 2013 Nicolas César - L'Usine Nouvelle n°3340

 

ENQUÊTE  Les usines locales préparent la fabrication du Falcon nouvelle génération et espèrent augmenter la cadence grâce au Rafale.

 

Les négociations entre Dassault et l’Inde, mais aussi le Canada et la Malaisie sont suivies de près en Aquitaine. Car c’est ici, dans l’usine de Mérignac, près de Bordeaux (Gironde), qui emploie 1 300 salariés, que le Rafale est assemblé. Actuellement, avec les commandes de l’armée française, seul un avion par mois sort des ateliers. L’Inde, qui souhaite construire à domicile ses avions de chasse, devrait tout de même apporter 18 contrats à la région. Ce sont tous les sous-traitants qui vont profiter de cette manne. L’usine de Mérignac, qui réalise aussi l’aménagement intérieur personnalisé pour les avions d’affaires Falcon 7X, « fait travailler une cinquantaine d’entreprises régionales », indique son directeur, Jean-Marie Pontois. Ce qui représente 25 millions d’euros de chiffre d’affaires.

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 16:03
Un Rafale Marine

Un Rafale Marine

12/07/2013 Actu Marine

 

A l’issue d’une période de huit mois d’Indisponibilité pour Entretien Intermédiaire (IEI) et d’une phase d’essais à la mer concluante, le porte-avions Charles de Gaulle a appareillé ce vendredi 12 juillet pour un stage de Mise En Condition Opérationnelle (MECO) avec à son bord les personnels et aéronefs du GAé (Rafale Marine, Super-Etendard Modernisé, Hawkeye, Hélicoptère « Pedro »).

 

Pour le groupe aérien embarqué, cette sortie en mer répond à un double objectif : mener à bien la qualification initiale à l’appontage de jeunes pilotes et entraîner les pilotes confirmés à réaliser les missions confiées à leurs flottilles depuis le porte-avions. A l’issue de cette période, les pilotes nouvellement qualifiés et ceux plus expérimentés seront alors à même d’exécuter les missions opérationnelles depuis leur « bateau mère ».

Le porte-avions Charles de Gaulle

Le porte-avions Charles de Gaulle

L’activité du Charles de Gaulle sera donc intense durant ces trois prochaines semaines, catapultages et recueils d’aéronefs vont s’enchaîner pour valider les aptitudes des pilotes. Le porte-avions et son groupe aérien embarqué seront ensuite rejoints, dans la deuxième partie de ce déploiement, par d’autres bâtiments de la Marine Nationale dans le cadre de l’entraînement du Groupe Aéronaval (GAN).

Partager cet article
Repost0
12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 11:35
photo Livefist

photo Livefist

July 12, 2013 idrw.org (Defense World)

 

The value Indian MMRCA deal is set to inflate to a whopping $17 billion from the original $12 billion by the end of this year thanks to the falling Indian rupee.The rupee currently stands at INR 59. 80 against the dollar and economists predict this number could rise up to INR 65 by the end of this year.

 

At the time of the announcement in January 2012, the rupee was being traded at INR 42 against the dollar and the deal was then valued at approximately $12 billion for 126 fighter jets.

 

With the current value of the rupee, the deal could potentially be worth $15 billion. However, if negotiations are postponed until later this year India may very well end up with a $17 billion bill from Dassault.

 

The deal was originally expected to be concluded by June 2012; however both sides have been unable to reach an agreement.

 

Earlier last month, top executives from HAL and Dassault Aviation met on the sidelines of the Paris Air Show to discuss the progress of ongoing projects.

 

However, both companies refused to entertain any media queries about the MMRCA contract.

 

“Both the teams expressed satisfaction on the work already achieved by the integrated teams and renewed their commitment towards successful completion of the various projects,” they said in an official statement.

 

Offset hurdles have been the major road block to signing the deal. Dassault earlier this year wrote to the Indian MoD demanding it be given the overall responsibility of the project and clearly identify HALs role.

 

Despite the ministry asserting that HAL would act as the project’s ‘lead-integrator’ as per the terms of the RFI issued in 2007, Dassault is now insisting that it be given the freedom to decide on the quantum of work to be shared between companies.

 

According to the original terms, eighteen of the 126 planes are to be purchased directly from Dassault, while HAL will manufacture the other 108 under a licence at an upcoming facility in Bangalore.

 

Once the contract has been signed, HAL will have a very short period to set up an entirely new assembly line for the Rafale fighters. According to a report published by a French publication Usine Nouvelle last year, Dassault could end up producing more than 18 aircraft in France than originally agreed to because “they (some 500 French companies) would still get far more than 50% of the production associated with the future contract during the initial years”.

 

The report also adds that although “the RFP originally demanded offsets of 50% of the contract value and technology transfers, several factors could explain this work division that is so favorable for French industry”.

 

Meanwhile, in 2012 the Indian government mandated that transfer of technology could be counted as offsets, though it might not apply to the MMRCA as this tender was floated under the earlier procurement policy. This also could be an issue of contention in the commercial negotiations as the MMRCA contracts mandates 50% offsets.

 

Meanwhile, French Defence Minister Jean-Yves Le Drian said that his country hopes to begin exporting Rafales to India by 2016.

 

Le Drian is expected to visit New Delhi soon to conclude the Indian MMRCA contract, the report added.

Partager cet article
Repost0
10 juillet 2013 3 10 /07 /juillet /2013 11:55

10 juillet 2013 Par Elodie Vallerey - Usinenouvelle.com

 

VIDÉO  Après des mois de formation, le capitaine Claire M. devient officiellement la première femme pilote de Rafale. A 28 ans, elle intègre le cercle très fermé (et encore très masculin) des pilotes de chasse français sous le nom de code "Sharon". Elle a obtenu mi-juin son dernier degré de qualification de pilote de chasse opérationnel sur Rafale. Première mission pour cette passionnée, le Mali, où elle devrait bientôt être envoyée, selon ce reportage diffusé le 9 juillet dans le JT de 20 heures de France 2.

Partager cet article
Repost0
10 juillet 2013 3 10 /07 /juillet /2013 07:30
Formation mixte composée de deux Rafale francais (1er plan) et de deux Typhoon britanniques

Formation mixte composée de deux Rafale francais (1er plan) et de deux Typhoon britanniques

Jul 9, 2013 Awad Mustafa - thenational.ae

 

ABU DHABI // UAE Air Force chiefs are this week meeting with a European defence consortium as part of a possible deal to buy 60 of their fighter jets.

 

Representatives from BAE Systems, Eads, Eurojet and MBDA, the companies behind the Eurofighter Typhoon, have been locked in discussions with Air Force officials this week.

 

Tony Gilchrist, BAE Systems' vice president for air programmes who is leading discussions on behalf of the consortium, said: "We have been in dialogue for several months with the Air Force.

 

"We have also started talking with the Department of General Procurement at the Air Force and the discussions are in a good place, amicable and there is a mutual understanding between us."

 

The UAE has been in talks with a number of nations to procure advanced multi-role aircraft, including the French manufacturer Dassault for its Rafale fighter.

 

Mr Gilchrist, in Abu Dhabi to attend the Tawazun Economic Council and BAE Systems industrial workshop, said the UAE Air Force's demands for the new jets included installing sophisticated weapons systems.

 

"What is being discussed is the most advanced Typhoon when compared to the existing fleet or any orders that have been made," he said. "An extremely capable and very advanced fighter jet has been asked of us by the Air Force."

 

Alan Sparkes, the director of cooperative programmes at MBDA, the missile systems maker for the Eurofighter, said the UAE's requirements included the most advanced weapons in the world placed together in one aircraft.

 

"These capabilities include a beyond visual range air-to-air missile with high accuracy," Mr Sparkes said.

 

Although the demands put forward by the UAE are challenging, Mr Gilchrist said he was confident they could be delivered.

 

"The UAE Air Force's capability requirements are highly ambitious but deliverable because of the strength of the European partnership and its expertise," he said.

 

There are more than 700 Typhoons in air forces around the world, with 571 aircraft on order by seven nations including Saudi Arabia and Oman.

 

Part of ongoing discussions in the fighter deal is training, education and technology transfer with the UAE, Mr Gilchrist said.

 

BAE Systems Middle East and Africa and Khalifa University in Abu Dhabi already operate a programme to train students.

 

A major structural component of the jets will be developed by UAE company Tawazun Precision Industries.

 

"We are trying to get kids straight out of school into apprenticeships within our consortium," said Mr Gilchrist.

 

"Education and training in technology, aerospace and engineering for Emiratis is a key focus for us."

 

He added that the consortium is looking for Emiratis to form part of a highly capable workforce to participate in research and development.

 

Saif Al Hajeri, chief executive of Tawazun Economic Council, said its strategy was aligned with the UAE's vision for economic diversification and aimed to develop technology transfer from leading experts to help build national capabilities.

 

"Through such forums, TEC aims to provide a platform to both local industry and international partners to communicate best practices, to exchange knowledge, and to look into potential strategic initiatives and cooperation opportunities," Mr Al Hajeri said.

photo Livefist

photo Livefist

This year the Eurofighter lost out to Rafale over a US$10 billion (Dh36.7bn) contract in India for 126 jet fighters.

 

Mr Gilchrist said that despite the Rafale being given the L1 rating by the Indian ministry of defence, which means they would be first to present and offer a contract, his company was closely watching the negotiations between Dassault and the Indian government.

 

"If the L1, Rafale, is not able to fulfil the negotiation demands, then Eurofighter would be given the chance," he said.

 

"We are still optimistic in India. This is by no way a done deal for our French friends. We are ready to re-enter discussions."

photo Jean Ponsignon AerobuzzFr

photo Jean Ponsignon AerobuzzFr

Note defense-aerospace.com

French Defense Minister Jean-Yves Le Drian completed a two-day visit to the UAE on July 8, during which he lobbied in favor of the Dassault Aviation Rafale and other equipment being negotiated by French companies: two observation satellites worth 500 million euros (Astrium and Thales Alenia Space), 700 VBCI wheeled armored vehicles, as well as Thales air-defense radars.

However, according to the French news website La Tribune, Le Drian’s main goal was to convince Abu Dhabi’s Crown Prince, Sheik Mohamed Ben Zayed Al-Nahyan, to buy the Rafale as a replacement for the UAE air force’s Mirage 2000-5 fighters.
French sources say the UAE is using Eurofighter talks as a negotiating ploy to obtain a lower price, and express confidence that Rafale still has a good chance to win the UAE’s 60-aircraft contr
act.

Partager cet article
Repost0
4 juillet 2013 4 04 /07 /juillet /2013 07:35
IL-76 Phalcon AWACS aircraft photo StratPost

IL-76 Phalcon AWACS aircraft photo StratPost

July 3, 2013 idrw.org (INDRUS)

 

Russia remains India’s largest defence supplier but the United States is slowly catching up with a string of major deals in the recent past. Russian experts are, however, confident that Moscow’s long-term strategic relationship with New Delhi will keep the defence equation in Russia’s favour

 

India is among the leaders in terms of defence purchases. New Delhi is expected to increase its defence budget by 54 percent by 2021 to $200 billion, according to IHS Jane’s.  New Delhi wants its domestic defence industry to be able to produce the full range of advanced high-tech weaponry that its armed forces might require.

 

It is no secret that New Delhi and Beijing have long regarded themselves as not only regional but global leaders. That is why they want to measure up to the United States as opposed to their regional neighbours in terms of their defence capability. Witness, for example, their energetic efforts to develop an aircraft-carrying capability and strategic nuclear forces, as well as their ambitious space militarisation programmes.

 

Given the fact that India has a big defence budget, the country has become a strategically important market for the global arms and ammunition industry. This has made America bend over backwards to win important contracts in India. In 2011, Washington went as far as dropping several Indian defence companies and institutions – including the Defence Research and Development Organization (DRDO) and the Indian Space Research Organization (ISRO) – from its weapons export control list.

 

The United States hopes the move will help it to forge closer defence industry cooperation with India. It is even prepared to invite New Delhi to take part in the development of the F-35 light 5th-generation fighter, and to share the technology for the Apache, its most advanced attack helicopter. Washington hopes that these inducements will be enough to wrest a large chunk of the Indian defence market from Moscow, which has long been India’s strategic partner.

 

photo Livefist

photo Livefist

The Europeans, meanwhile, have not been idle, either. France’s Dassault Aviation has won a $12 billion Indian tender for 126 light fighter jets, and agreed to launch their production under licence in India. European companies are also bidding for a South Korean Air Force contract, offering similar terms.

 

“This was only to be expected,” says Ruslan Pukhov, head of the Center for Analysis of Strategic and Technologies (CAST). “We have grown used to the idea that India buys lots of cheap Russian weaponry. But Indian GDP has been growing at a 9 percent rate in recent years; the country now has the money to spend, and it wants to buy advanced systems. We have many gaps in our high-tech product range. As a result, the Indians are turning to European and American suppliers.”

 

Moscow has already lost the Indian tender for transport aircraft. It offered the Il-76 model, but the Indians opted instead for the C-130J-30 Super Hercules. New Delhi has paid almost $1 billion for a batch of six planes; the figure is astronomical, especially given that the Il-76 would have cost them a lot less. But it appears that price was not the only consideration; the Indians must have taken into account the outcome of the Russian-Chinese contract for 40 Il-76 transports signed back in 2005.

 

Russia promised to supply the aircraft for a total of $1 billion, but never managed to build them. None of the Russian aerospace companies has actually managed to launch mass production of the Il-76 model. Moscow probably hoped to use the deposit paid by China to move the existing Il-76 production facilities from the Tashkent plant in neighbouring Uzbekistan to its own aerospace production complex in Voronezh, and then to Ulyanovsk – but it appears that the plan fell through for some reason.

 

Russia has also lost several other foreign contracts for fighter jets and attack helicopters, and for similar reasons. Its Mig-35 fighter and Mi-28N helicopter are superior to anything Russia’s competitors have to offer in terms of sheer performance. But there is only a single existing prototype of the MiG-35. The Mi-28N has entered mass production, but the new model is still struggling with teething technical problems. Clearly, India does not want to pay for a product that is not quite ready for prime time. It has already made that mistake, and on more than one occasion; suffice is to recall the contracts for the Uragan SAM systems, which are used on India’s Talwar-class frigates; the Smerch multiple-launch rocket systems; and the Vikramaditya aircraft carrier.  Another example is the Nerpa nuclear-powered submarine. Moscow agreed a lease deal for the sub with the Indians several years ago, but the delivery date was pushed back on several occasions [before the submarine was finally delivered in 2012].

INS Chakra II photo Livefist

INS Chakra II photo Livefist

Anatoliy Isaykin, head of the Russian defence export intermediary Rosoboronexport, insists, however, that things are not all that dire. He says that the Asia-Pacific now accounts for more than half of the company’s deliveries. In recent years Russia approved about $7 billion worth of export loans under weapons contracts. This has enabled Rosoboronexport to sign new deals with Myanmar, Malaysia, Indonesia, Sri Lanka and Vietnam.

 

Moscow is determined to keep its share of the Indian defence market and to retain its status as the world’s second-largest defence exporter. Last year Rosoboronexport signed $17.6 billion worth of new contracts, which represents an increase of 150 percent compared to 2011. The company’s portfolio of contracts has reached an impressive $37.3 billion.

Partager cet article
Repost0
3 juillet 2013 3 03 /07 /juillet /2013 15:30
Campagne de tir Rafale - Koron  photo SGT CONGINI - FFDj

Campagne de tir Rafale - Koron photo SGT CONGINI - FFDj

03/07/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, se rend aux Emirats Arabes Unis, pour une visite de deux jours. Le match Rafale-Eurofighter se joue en partie dans les coulisses diplomatiques. Entre Londres et Paris, la guerre fait rage.

 

C'est l'un des duels aériens les plus féroces du moment : quel est l'avion de combat - Rafale contre Eurofighter - qui équipera l'armée de l'air des Emirats Arabes Unis (EAU). Surtout c'est un duel entre deux capitales européennes, Paris et Londres, qui se livrent une guerre diplomatique totale. C'est dans ce contexte que le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, effectue une nouvelle visite très consistante de deux jours aux Emirats en fin de semaine, du samedi 6 au lundi 8 juillet. Lors du dernier salon de défense à IDEX en février, le ministre français a su nouer une bonne relation avec l'homme fort des Emirats, le prince héritier cheikh Mohamed Bin Zayed Al Nahyan, principal décideur en matière de coopérations militaires, d'achats d'armement, d'énergie et de culture (La Sorbonne, Le Louvre). Les deux hommes ont notamment partagé un déjeuner simple en dehors d'un cadre protocolaire strict, ce qui leur avait permis de discuter librement du Rafale... et d'autres dossiers de coopérations entre la France et les Emirats. Bref, le "fit" est passé... Le nouveau PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, qui connait bien les Emirats pour y avoir vendu 30 Mirages 2000-9 en 1998, dispose depuis le salon IDEX d'une "road map claire pour travailler" de la part de Cheikh Mohamed.

A Jean-Yves Le Drian de conforter cette bonne relation ce week end.  Le président de la République avait reçu avec tous les honneurs en juillet 2012 au Palais de l'Elysée, Son Altesse cheikh Mohamed Bin Zayed Al Nahyan, qui sera, sauf accident, le prochain émir d'Abu Dhabi et le prochain président des EAU, à l'occasion d'une visite qu'il effectuait en France. C'est aussi l'interlocuteur privilégié de Paris en général, et des groupes de défense tricolores en particulier. Enfin, François Hollande avait maintenu une visite importante en janvier dernier aux Emirats en dépit du début de l'intervention militaire française au Mali. La relation entre la France et les Emirats est une relation mure et approfondie par des années de coopérations. Elle n'est surtout pas une relation au coup par coup en fonction des contrats commerciaux.

 

Optimisme de BAE Systems

Londres joue également sa partition sur le plan diplomatique et industriel. BAE Systems intensifie ses campagnes Eurofighter à l'export face au Rafale. Au salon du Bourget, BAE Systems, qui dirige la campagne commerciale du consortium Eurofighter GmbH (outre le britannique, EADS et l'italien Finmeccanica en font partie) aux Emirats a fait preuve d'un réel optimisme pour l'Eurofighter. Le groupe britannique, qui a distillé à la plupart des interloculeurs rencontrés un souffle d'euphorie, espère une décision cette année des EAU en faveur de l'Eurofighter Typhoon, très fortement soutenu par le Premier ministre britannique David Cameron, pour un contrat portant sur le remplacement d'au moins 60 Mirage 2000-9, un avion qui a particpé à l'opération Harmattan en Libye.

Pour quelles raisons les Britanniques entretiennent-ils un tel optimisme ? Info ou Intox ? Méthode coué ? Plusieurs raisons à cela. Car Londres croit en son étoile aux Emirats même si le duel Rafale/Eurofighter a toujours tourné en faveur de l'avion français. Une pierre dans le jardin britannique. Et ce d'autant que selon le vice-président d'une division de Selex (groupe Finmeccanica), Chris Bushell, le carnet de commandes de l'Eurofighter Typhoon à l'export se tarira si le Royaume-Uni, l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne ne parachèvent pas leur accord de financement en faveur d'un système de radar à balayage électronique... dont le Rafale est déjà équipé.

 

La Reine VRP de l'Eurofighter

Sur le plan diplomatique, Londres a mis les petits plats dans les grands quand elle a reçu le président des EAU, l’Emir d’Abu Dhabi et commandant suprême des forces armées, cheikh Khalifa Bin Zayed Al Nahyan, qui a effectué une visite d’Etat de quatre jours en Grande- Bretagne fin avril-début mai. Même la reine Elisabeth II a été "mise à contribution, personnellement, pour mieux réussir l’opération de séduction en direction de la classe dirigeante émiratie, et pour appuyer les approches officielles et commerciales au profit des industriels britanniques", avait écrit la revue Middle East Strategic Perspectives. Cheikh Khalifa, qui détient les cordons de la bourse aux Emirats, a été sensible à cet accueil.

Surtout, Londres compte sur le traité entre la Grande-Bretagne et les Emirats pour remporter la victoire. La signature d'un contrat Eurofighter dont le montant est évalué à 10 milliards de dollars, enverrait, selon les Britanniques, un signal très positif sur la relation stratégique entre les deux pays. Dans ce cas-là, Londres installerait une base aérienne à Al-Minhad.

Partager cet article
Repost0
28 juin 2013 5 28 /06 /juin /2013 11:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

27 juin 2013 par Frédéric Lert – Aerobuzz.fr

 

Aerobuzz revient sur la rencontre organisée, au salon du Bourget, par l’association des journalistes de défense avec le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’Air. Cohérence, compétence et réactivité sont les mots clef à retenir...

 

Le dernier Livre Blanc sur la défense et la Loi de Programmation Militaire (LPM) qui va en découler entraineront une réduction globale du format des armées à laquelle l’armée de l’Air n’échappera pas. Mais pour le général Mercier, Chef d’Etat-Major de l’Armée de l’air, plus que le format, c’est avant tout la cohérence globale de l’outil aérien qui compte : « A quoi bon avoir des centaines d’avions si l’on ne dispose pas d’une cohérence globale ?  » s’interrogeait-il. L’opération Serval a montré cette cohérence dont l’armée de l’Air peut encore se féliciter.

 

Pour la première fois depuis longtemps, la France a été engagée dans une opération aérienne à 100% sous commandement national. L’armée de l’Air y a démontré sa capacité à agréger des moyens très différents (chasse, transport, renseignement…) décollant de sept bases séparées les unes des autres par plusieurs milliers de kilomètres. « L’opération Serval nous a également conduit à utiliser l’ensemble de nos savoir-faire, depuis le bombardement de précision jusqu’à la reconnaissance et la surveillance, en passant par le « command & control », les poser d’assaut, le parachutage de charges lourdes etc. (…) Mon objectif à l’avenir est que l’on puisse préserver et moderniser cette cohérence  ».

 

La cohérence est aussi une affaire d’hommes et de femmes. L’armée de l’Air maintient en permanence environ un millier de personnes sur le pied de guerre, prêtes à partir en mission au coup de sifflet bref. Les équipages ne représentent qu’une petite part de ce chiffre. Serval l’a encore montré, les spécialistes des réseaux prennent aujourd’hui une importance majeure dans la conduite des opérations. « Nos spécialistes des systèmes d’information et de commandement, qui sont des gens clef pour nos opérations, ont toujours la valise à la main…  » soulignait le général Mercier. « Ce qui fait de nous une grande armée de l’Air (…), ce qui impressionne le plus nos homologues, c’est notre capacité à monter des réseaux complexes  ». Faire communiquer les bases, les détachements, les aéronefs, planifier les opérations, organiser les centres de commandement et de contrôle et assurer la transmission des ordres et des informations, le tout dans des conditions de sécurité et de fluidité essentielles aux opérations militaires : le défi n’est pas simple.

 

Autre point évoqué, celui de l’entrainement des équipages et la disponibilité des appareils. Les deux sont intimement liés. « Le format de nos armées est plus conditionné par la capacité à entretenir le matériel plutôt qu’à l’acheter » rappelait le général Mercier. Faute de budgets suffisants, l’entretien programmé des matériels est devenu une variable d’ajustement au cours des années passées, ce qui c’est traduit par un appauvrissement des stocks et une capacité insuffisante à régénérer l’activité. « Notre activité a été réduite de 20%. C’est une situation que l’on peut maintenir deux ou trois ans mais pas plus. Je suis prêt à diminuer notre format mais à condition que cela nous permette de remonter le niveau d’activité des unités de première ligne, pour qu’elles gardent cette capacité à « entrer en premier » sur un théâtre d’opération  ».

Armée de l’Air : la quadrature du cercle

Car si la réduction du nombre d’appareils est rendue acceptable par la polyvalence des avions entrant en service (le meilleur exemple étant celui du Rafale), elle se traduit également par une exigence de formation accrue pour les équipages. Dans un monde idéal, et afin d’exploiter au mieux les capacités de son avion, un pilote de Rafale devrait voler 250 heures par an. La norme affichée est actuellement de 180 heures. Mais même ce chiffre est difficile à atteindre, l’armée de l’Air reconnaissant que ses pilotes de combat sont aujourd’hui plus près de 150 heures annuelles… Un déficit que l’on retrouve également chez les transporteurs et les pilotes d’hélicoptères.

 

Il n’y a pourtant pas de miracle : en 2011 en Libye, en 2013 au Mali, les interventions décisives de l’armée de l’Air se sont faites avec des préavis très courts, quelques jours tout au plus. Impensable dans ces conditions de s’accorder quelques semaines de remise à niveau : aéronefs et équipages devaient être prêts, immédiatement. Avec la compétence et la cohérence évoquées plus haut, cette réactivité est une qualité essentielle que l’armée de l’Air devra à tout prix conserver dans les années à venir pour garder toute sa crédibilité.

Partager cet article
Repost0
26 juin 2013 3 26 /06 /juin /2013 10:55
Seeking A Substitute For Experience In The Air

June 26, 2013: Strategy page

 

France is, like the United States and many other European countries, making big cuts in their defense budgets. In response the French Air Force is adopting radical new training methods. Rather than cut the flying time of all pilots by 20 percent (from 180 hours a year to 150), half the pilots would remain at 180 hours while the other half would be reduced to 40 hours in combat aircraft (like the Rafale) and another 140 hours in a high-end trainer (that is much cheaper to operate than the Rafale, or similar aircraft.) If there were a major war and the second line pilots were needed, they would undergo 60-90 days of intense training in the Rafale, amounting to over a hundred hours of flight time, which the French air force leaders believe would make them roughly equal to the first line pilots in terms of capability.

 

All this is something of a gamble and it’s unclear if it will actually work. But the French have little choice since the money is not there to maintain 180 hours a year for everyone and as the recent operations in Mali made clear, you need highly skilled and experienced pilots to carry off operations like that without losing aircraft.

 

The U.S. currently and Russia during the 1990s used a similar two-tier system, where pilots not heading overseas had their flight hour cut. But when a squadron was scheduled for a trip to a combat zone, pilots got a lot more flying hours for the few months before they went. This apparently was sufficient to get the pilots back (or reasonably close to) their former (with 180 or more flight hours a year) competence levels.  The U.S. is again using this system because of budget cuts.

 

There are several other unknowns. Cost issues may mean using a high end turboprop trainer instead of a jet trainer. Then there’s the issue of simulators. Research into the effectiveness of high-end simulators (which cost less than ten percent per hour compared to the actual aircraft) is still unclear when you try to substitute simulator time for a lot of actual flying hours (like down to 40 hours a year). It’s long been theoretically possible to substitute simulator hour for the lost flight time and still have a pilot able to perform at an acceptably high level. This new budget crises in Western air forces may be a way to finally clear up just how effective simulator use is.

Partager cet article
Repost0
25 juin 2013 2 25 /06 /juin /2013 15:35
photo Livefist

photo Livefist

25/06/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Les négociations sur la vente de 126 Rafale à l'Inde, après avoir été très ralenties pendant plusieurs mois sur la question du partage des responsabilités entre les groupes français et indiens, ont repris depuis quelques semaines tous azimuts. Dassault Aviation, qui n'exige plus deux contrats séparés, en négocie qu'un désormais.

 

Le gouvernement et Dassault Aviation se sont montrés particulièrement enthousiastes ces derniers jours sur la concrétisation avant la fin de l'année d'un contrat portant sur la vente de 126 Rafale en Inde. Pourquoi un tel optimisme ? Selon des sources concordantes, les négociations, après avoir été très ralenties pendant plusieurs mois sur la question du partage des responsabilités, ont repris depuis quelques semaines tous azimuts. "Très souvent quand les négociations coincent sur un point, une fois l'obstacle franchi, elles repartent à plein régime", explique un proche du dossier. Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a même vendu un petit peu la mèche en expliquant en début de semaine dernière que les négociations avaient reprise sur un bon rythme. "Il y a eu des avancées significatives, avait-il expliqué, j'espère qu'elles se poursuivront et, si ce contrat est rempli, ce sera une très bonne nouvelle, pour Dassault, l'industrie aéronautique et pour la France".

 

Car effectivement l'abcès sur le partage des responsabilités entre les industriels indiens et français pour les 108 appareils devant être assemblés en Inde a été une bonne fois pour toute crevé entre Dassault Aviation et New Delhi, expliqe-t-on à La Tribune. Début avril, The Indian Express affirmait que les négociations achoppaient sur un différend lié à la responsabilité du groupe français pour les 108 appareils devant être assemblés en Inde. Mais le problème traînait déjà depuis l'automne dernier. La presse indienne évoquait déjà à cette époque ce différend. A tel point que l'avionneur tricolore exigeait de négocier deux contrats séparés, l'un pour les 18 fabriqués en France, l'autre pour les 108 assemblés en Inde. Finalement, Dassault Aviation, qui a semble-t-il obtenu des garanties, négocie actuellement un seul contrat englobant toutes les licences de transferts de technologies pour lui et l'ensemble de ses sous-traitants.

 

Un communiqué commun Dassault Aviation et HAL

 

Du coup, il y a une dizaine de jours, un peu avant l'ouverture du salon aéronautique du Bourget, le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, s'est dit convaincu de signer le contrat de vente de l'avion de combat Rafale avec l'Inde, les deux parties souhaitant selon lui conclure cette année. "L'Inde a été le premier client export de Dassault dans les années 50, elle sera sûrement aussi le premier à signer le (contrat du) Rafale", avait-il estimé. "On espère aller le plus vite possible. Si on écoute nos amis indiens et si on s'écoute nous-mêmes, on aimerait bien finir en 2013, finir c'est signer un contrat", avait-il précisé. Refusant d'entrer dans le détail des négociations, Eric Trappier a simplement indiqué qu'elles se poursuivaient "dans la très bonne humeur", notamment sur le partage des responsabilités entre la France et l'Inde d'une part, et industriels français et indiens d'autre part. "Il n'y a jamais eu de blocage", avait-il précisé. Pas de blocage mais un très fort ralentissement des négociations. De son côté, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, partageait cet enthousiaste. Il estimait que les négociations pour la vente du Rafale à l'Inde étaient "en bonne voie" et qu'il n'y avait "pas de retard particulier" dans le processus. En Inde, "il y a un temps de négociation qui est un petit peu long, mais je suis, comme M. Trappier plutôt positif par rapport à l'échéance", avait-il encore déclaré.

 

Et cette "bonne humeur" s'est concrétisée par un communiqué commun entre Dassault Aviation et son partenaire privilégié Hindustan Aeronautics Limited (HAL). A l'occasion du salon aéronautique du Bourget, le président de HAL Dr RK Tyagi et Eric Trappier se sont réunis "pour passer en revue les progrès des projets en cours. Les deux présidents ont exprimé leur satisfaction sur le travail déjà réalisé par les équipes intégrées et ont renouvelé leur engagement vers la réussite de leurs différents projets". D'une manière générale, l'Inde a besoin pressant sur le plan opérationnel de ces 126 appareils, notamment pour faire face à la menace du Pakistan et à celle de la Chine. L'armée de l'air doit notamment remplacer ses vieux MiG russes dangereux pour ses pilotes. En outre, cette acquisition majeure va permettre à New Delhi de restructurer en profondeur le tissu industriel dans le domaine de l'aéronautique. Enfin, en cas d'échec des négociations, New Delhi aurait perdu deux ans.

 

Quelles dates pour les élections générales

 

Seul bémol, les élections générales indiennes qui risquent de ralentir à nouveau les négociations. En juillet, New Delhi devrait décider de la date des élections. Si elles sont fixées au printemps 2014, Dassault pourrait avoir une bonne chance de terminer les négociations et signer un contrat avant la fin de l'année, comme Eric Trappier l'espère, estiment certains observateurs. En revanche, si elles ont lieu à la fin de l'année, l'avionneur devrait patienter encore plusieurs mois pour parapher le contrat.

Partager cet article
Repost0
17 juin 2013 1 17 /06 /juin /2013 20:55

15 nov. 2012 Salon du Bourget

Partager cet article
Repost0
15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 16:55
le-premier-vol-du-demonstrateur-neuron - Rafale photo Dassault Aviation 01.12.2012

le-premier-vol-du-demonstrateur-neuron - Rafale photo Dassault Aviation 01.12.2012

14.06.2013 Helen Chachaty - journal-aviation.com

 

Dassault Aviation présentera un Falcon 7X, un Falcon 900LX et un Falcon 2000S sur le statique du Salon du Bourget 2013, accompagnés d’un Rafale C et d’un Rafale M. Un Rafale de l’armée de l’air et un Falcon 7X seront programmés pour les démonstrations en vol.

 

Mais la star du statique devrait être le démonstrateur de drone de combat nEUROn, qui sera exposé « sous une bulle protectrice », a annoncé ce matin le PDG de l’avionneur, Eric Trappier. Il revient ainsi sur ses déclarations du 14 mars dernier, lors de la présentation des résultats annuels. Eric Trappier avait alors laissé entendre que le nEUROn serait absent du Salon du Bourget pour des raisons de calendrier. Il avait également invoqué une certaine réserve quant à l’exposition « au regard précis de [nos] concurrents » sur ce drone qui préfigure l’aviation de combat du futur.

 

Salon du Bourget : un nEUROn, des Rafale et des Falcon pour Dassault

Le prototype avait effectué son vol inaugural le 1er décembre 2012. Développé dans un partenariat européen regroupant la France (Dassault Aviation, le maître d’œuvre), l’Espagne (EADS-CASA), la Grèce (HAI), l’Italie (Alenia Aermacchi), la Suède (Saab) et la Suisse (RUAG), l’UCAV avait jusque là uniquement présenté sous forme de maquette.

 

Du côté des maquettes justement, Dassault présentera notamment des Rafale (C, B, M), un Mirage 2000-5, un Falcon 2000MRA, un ATL2, un Alphajet, le nEUROn, le Voltigeur, ainsi qu’une maquette d’UCAS franco-britannique. Pour le civil, ce sont les Falcon 7X, 900LX, 2000LXS et 2000S qui seront exposés, ainsi que le S3, destiné à la mise en orbite de petits satellites.

 

En revanche, aucune nouvelle du côté du SMS, Eric Trappier ayant à nouveau rappelé que les annonces concernant le futur jet d’affaires se feront lors du prochain salon NBAA de Las Vegas en octobre prochain.

 

 

Partager cet article
Repost0
15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 12:55
Loaded with GBU-12 bombs and a Damocles targeting pod, a Rafale departs St. Dizier airbase in the early hours of Sunday, January 13, en route to targets in Mali. (Photo: French Air Force)

Loaded with GBU-12 bombs and a Damocles targeting pod, a Rafale departs St. Dizier airbase in the early hours of Sunday, January 13, en route to targets in Mali. (Photo: French Air Force)

June 12, 2013 by Chris Pocock - ainonline.com

 

For the Dassault Rafale combat jet, the French intervention in Mali provided another chance to demonstrate its multirole capability. Starting with a 3,400-mile interdiction mission (AI) launched from France on the night of January 13, up to six aircraft subsequently flew daily from their deployed base at N’Djamena, Chad, also performing reconnaissance and close-air-support (CAS) missions. Six of them are still there.

 

On that first mission, four Rafales took off from St. Dizier airbase with less than 48 hours notice and destroyed 21 pre-planned rebel targets in the middle of the country. They were each carrying three 2,500-liter fuel tanks, plus either six 500 GBU-12 laser-guided bombs plus a Thales Damocles designator pod, or six Sagem AASM Hammer GPS-guided smart weapons. They landed at N’Djamena after nine hours 45 minutes, having been air-refueled six times.

 

Subsequent missions also relied heavily on air-to-air refueling, as the aircraft remained on station to support French and Mali ground troops as they advanced into rebel-held territory. “Mali is a large country, with lots of sand and one big river. We were flying 800 miles from N’Djamena just to get there, on day and night roundtrips lasting up to nine hours,” said Lt. Col. Francois Tricot, commanding officer of EC02.030, one of two French Air Force Rafale squadrons that were involved. He paid tribute to the crews of U.S. Air Force KC-135s who supplemented the five French C-135FR tankers that refueled the Rafales: “To rendezvous at 02:00 over a dark continent when you are miles from anywhere, is very reassuring, and proves that our NATO interoperability training works!” Nevertheless, he admitted that there were some unplanned diversions into Niamey, Chad, when aircraft lingered over Mali to provide possible close-air-support, and then no tanker was available.

 

Reconnaissance missions were somewhat shorter at around five hours 30 minutes. They were flown from 25,000 to30,000 feet using the large Thales Reco NG pod. “Nobody can see or hear us from that altitude,” Lt. Col. Tricot noted. The Reco NG pod contains long-range infrared band 2 and visible spectrum sensors that can image from high altitude, as well as an infrared band 3 sensor that is designed for high-speed, low-altitude missions. To save time interpreting the imagery, some preselected frames were datalinked to a ground station in Niamey as the aircraft flew back to N’Djamena. The Rafales also offered “nontraditional” ISR coverage while equipped for AI or CAS missions. “We could see and report people hiding in trenches, and vehicles under cover, using our night-vision goggles and the cockpit display from the targeting pod,” Tricot explained. Most of the CAS missions were flown at night “because that’s when the ground troops preferred to advance,” he added.

 

“We provided top cover for the paratroop drop at night when Timbuktu was retaken on 26/27 January, with two aircraft on station at any one time,” Lt. Col. Tricot said. “Everyone was surprised at how quickly we launched that operation, and the subsequent one to retake Gao. It was planned and executed in 48 hours,” he continued.

 

The GPS-guided version of the AASM proved particularly useful when mission planners called for multiple targets to be hit in quick succession, to preserve surprise. “A Rafale can multi-fire the AASM quickly, and we launched 12 from two aircraft within a minute on one mission. They hit targets dispersed over a wide area–munitions storage areas, training camps, and a headquarters,” said Tricot. On that mission in early February, another two Rafales were standing by armed with GBU-12s, so that if any target was not destroyed, it could be re-attacked using the laser-guided weapon.

 

The new, laser-guided version of the AASM was not yet available to the Rafale squadrons. Although the IR-guided AASM was available, it was not used over Mali. The Rafale can also now carry the longer-range 500 GBU-22 and larger 2,000 GBU-24 laser-guided bombs, but pilots had not yet been qualified on these weapons when the Mali intervention was launched. The dual-mode (GPS plus laser guidance) 500 GBU-49 is also now available on the Rafale.

 

Lt. Col. Tricot noted that the availability rate of the Rafales was over 90 percent, despite the tough deployed conditions. Pilots flew every second day. Missions against known targets took about two hours to plan, using the Sagem SLPRM system. “But debriefing could take up to five hours,” he noted. Tricot said that “hot” intelligence from the Rafale missions was sent directly to deployed ground units, as well as to the combined air operations center (CAOC) through normal reporting channels. Having the CAOC co-located at N’Djamena was “a great advantage,” he added.

 

Summing up, the squadron commander said that the missions over Mali “were nothing new for us–we already performed over Libya and Afghanistan.” But, he noted, the efficiency that comes from having multirole aircraft, crews, and technicians cannot currently be matched by most other warplanes. “I like to see a dirty Rafale–it’s a war machine!” he added.

 

OPERATION SERVAL CONTINUES IN MALI

 

On January 11 this year, France–in its ongoing military campaign called Operation Serval–quickly responded to Mali’s call for help in preventing the advance of Islamic militants from their northern strongholds toward the populated south of the country and its capital, Bamako. Some 4,000 French soldiers and airmen successfully turned the tide, pushing the rebels back to their mountain strongholds in the north, and then attacking them there with the help of the reviving Mali army. French soldiers are still there, helping retrain the country’s armed forces as part of a European Union mission.

 

The first airstrikes were performed by French Air Force (FAF) Mirage 2000Ds that were on deployment in Chad. They hit rebel targets at Diabalie and Konna. Six of these aircraft subsequently flew AI and CAS missions from the Mali capital, Bamako, using laser-guided GBU-12 and dual-mode (laser/GPS-guided) GBU-49 bombs. The FAF’s soon-to-be-retired Mirage F1Cs were also in action, a pair of them providing armed photo-reconnaissance missions from N’Djamena.

 

Gazelle, Puma and Tiger HAP helicopters were airlifted to the theater to provide armed reconnaissance and combat search-and-rescue capability. AMX10 armored fighting vehicles followed. The FAF transport fleet comprised two C-130s, three C160s and six CN235s, supplemented by airlifters from other nations (see below). Five French C-135FR tankers and an E-3F AWACS were also deployed. French government A340 and A310 airliners ferried troops to the region, and Falcon jets evacuated the wounded.

 

Full-motion video (FMV) coverage of Mali was provided by two EADS Harfang (IAI Heron) MALE UAVs operating from an undisclosed location, and a French Navy ATL2 more usually employed on maritime patrol duties. Satellite imagery was used extensively, notable from the French-sponsored Helios and Pleiades systems.

 

The entire air operation was run from a command center in Lyon staffed by 30 French officers plus a few more from Belgium, Denmark, Germany and the UK, supplemented by a Combined Air Operations Center (CAOC) in N’Djamena.

 

NATO ALLIES ASSIST IN OPERATION SERVAL

Participation d'un C17 canadien lors de manoeuvres logistiques sur la BA125 d' Istres

Participation d'un C17 canadien lors de manoeuvres logistiques sur la BA125 d' Istres

Although Operation Serval–the ongoing military campaign aimed at ousting Islamic militant in the north of Mali–was a French initiative, NATO allies provided some much-needed additional airlift and ISR capability. And the action would not have been possible without the cooperation of five countries in Francophone Africa, that provided basing rights: Chad, Djibouti, Niger, Ivory Coast and Senegal.

 

In addition to KC-135 support from the U.S., tankers were also provided by Germany (A310), Italy (KC-767) and Spain (KC-130). The UK Royal Air Force (RAF) sent a Sentinel radar reconnaissance jet that flew from Abidjan, and U.S. Air Force Reaper UAVs also provided some full-motion video coverage.

 

The RAF and U.S. Air Force also provided C-17s for the airlift of heavy equipment from France to Africa. Two German Air Force C160 Transalls supplemented the French airlift fleet of similar aircraft, as did C-130 Hercules from Belgium, Denmark and Spain. But France also had to charter expensive Il-76, An-124 and An-225 airlifters from commercial companies to meet the airlift requirements. By early March, more than 8,000 tons had been dispatched, on 540 flights.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories