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4 décembre 2015 5 04 /12 /décembre /2015 21:20
Arrivée des Rafale aux États-Unis pour un exercice trilatéral inédit

 

03/12/2015 ADJ J-L Nijean à Langley (E-U) - Sources :Armée de l'air

 

Mardi 1er décembre 2015, six Rafale des bases aériennes 118 de Mont-de-Marsan et 113 de Saint-Dizier sont arrivés sur l’Air Force Base (AFB) de Langley (Virginie), convoyés par deux avions ravitailleurs C135 d’Istres.

 

Les avions français sont déployés pour la première édition du Trilateral Exercise Initiative (TEI), qui a lieu du 2 au 18 décembre 2015 et réunit l’armée de l’air française, la Royal Air Force et l’US Air Force. Les trois pays (France, Royaume-Uni et États-Unis) mettent respectivement en œuvre les avions de chasse Rafale, Eurofighter Typhoon et F22 Raptor.

 

Arrivée des Rafale français sur la base aérienne de Langley (Virginie)

Arrivée des Rafale français sur la base aérienne de Langley (Virginie)

Après une ultime étape de 6h40, depuis Lagès (Açores), les huit aéronefs se sont posés sur le sol américain. « C’est une grande fierté pour moi d’atterrir sur la base aérienne de Langley, témoigne un pilote français à son arrivée sur le tarmac américain. Cet exercice trilatéral est une formidable occasion de s’entraîner avec des avions de chasse de dernière génération. Il renforcera l’interopérabilité entre nos forces aériennes. »

 

Au premier plan, un C135 FR ayant convoyé des Rafale français. A l'arrière plan, un A330 MRTT britannique, avion qui succèdera au C135FR.

Au premier plan, un C135 FR ayant convoyé des Rafale français. A l'arrière plan, un A330 MRTT britannique, avion qui succèdera au C135FR.

L’activité aérienne de l’exercice débutera véritablement vendredi 4 novembre 2015 avec les premiers vols de familiarisation. Ces derniers permettront aux pilotes britanniques et français d’appréhender les procédures en vigueur et les zones dévolues à cet exercice de haut niveau en Virginie.

 

Revivez ici l'arrivée des avions français en vidéo:

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1 décembre 2015 2 01 /12 /décembre /2015 17:55
La présidente Anne-Charlotte Fredenucci a remis sur les rails de la croissance la PME familiale Deroure (Crédits : Groupe Deroure)

La présidente Anne-Charlotte Fredenucci a remis sur les rails de la croissance la PME familiale Deroure (Crédits : Groupe Deroure)

 

01/12/2015 Par Michel Cabirol  - LaTribune.fr

 

La Tribune vous propose une série hebdomadaire de cinq success-stories dans le monde de l'aéronautique civile et militaire. Deuxième volet de cette série, le groupe Deroure. En 2009, cette PME familiale allait droit dans le mur. En 2015, après quatre ans de croissance ininterrompue, elle va à nouveau connaître le meilleur exercice de son histoire. Un redressement express signé Anne-Charlotte Fredenucci, présidente et héritière.


Moribond en 2009, le groupe familial Deroure a finalement vite retrouvé une très belle santé économique. Basée dans le 9e arrondissement de Paris, cette PME, qui réalise environ 55% de son chiffre d'affaires dans l'aéronautique et la défense, bat depuis 2011, à chacun de ses exercices, des records en termes de résultats, de chiffres d'affaires et de nombre de salariés, souligne la présidente de Deroure, Anne-Charlotte Fredenucci, qui a succédé en 2009 à son père et fondateur du groupe éponyme, Claude Deroure. Et 2015 ne fera pas exception à cette règle grâce aux récentes prises de commandes de ses deux principales filiales, Anjou Electronique et Ametra Ingénierie, créées en 1978.

Spécialisée dans les câblages filaires et dans l'ingénierie, la PME va à nouveau connaître le meilleur exercice de son histoire en réalisant un chiffre d'affaires de 35 millions d'euros environ pour 520 salariés (contre 32 millions en 2014 et 29 millions en 2013). Dans ce contexte, elle a quasi doublé son chiffre d'affaires depuis 2009 (19 millions d'euros). Très exactement un bond de 84,2%. "C'est une croissance raisonnable, saine et consolidée", juge la présidente de Deroure, qui a séduit "une trentaine de nouveaux clients significatifs" depuis son arrivée aux commandes.

Interrogée par "La Tribune" sur les bénéfices réalisés par son groupe, Anne-Charlotte Fredenucci a simplement tenu à préciser que le groupe était bénéficiaire depuis 2011, après un retour à l'équilibre en 2010.

 

Quatre bonnes nouvelles à venir pour Deroure

Signe que les mauvais jours sont désormais loin, le groupe Deroure va bientôt clore cette période tourmentée en sortant enfin de la procédure de sauvegarde. "Début 2016, presque trois ans avant son terme", souffle la présidente, ravie par le redressement de son groupe plombé par un passif de plus de 2 millions d'euros fin 2009. "Nous avons déposé une requête au tribunal de commerce pour sortir de la procédure de sauvegarde, et elle est en train d'être examinée", précise-t-elle. Une initiative lancée grâce en partie à l'opération de financement signée récemment avec BpiFrance, qui était "destinée à apurer notre situation financière", explique Anne-Charlotte Fredenucci.

En outre, Deroure, qui souhaitait se lancer dans la croissance externe depuis plusieurs mois, va très prochainement signer sa première acquisition à l'étranger. Le groupe est sur le point de racheter une petite PME allemande, qui réalise entre 7 et 8 millions d'euros de chiffre d'affaires en Allemagne et en République tchèque pour 80 salariés. La finalisation de cette opération (closing) est attendue fin 2015, voire début 2016. Et pourquoi pas franchir un jour l'Atlantique? Les grands donneurs d'ordres (Airbus, Dassault Aviation, Safran, Thales, Zodiac...) demandent de façon récurrente à leurs sous-traitants de "dollariser leurs coûts", signale-t-elle.

Enfin, en 2016, le groupe va poursuivre sa croissance en frôlant les 40 millions d'euros de chiffre d'affaires (hors croissance externe), estime Anne-Charlotte Fredenucci. Une croissance en grande partie liée aux contrats export Rafale gagnés par Dassault Aviation. La filiale Anjou Electronique réalise des câblages d'ensembles électroniques sur six systèmes de l'avion de combat tricolore (commandes de vol, cœurs électriques, structure et boitier de calcul du radar RBE2, missiles air-air...).

Le groupe Deroure pourrait en outre obtenir une bonne nouvelle d'ici à la fin de l'année avec le programme de drone tactique Watchkeeper proposé par Thales à l'armée de Terre et auquel il participe. La direction générale de l'armement (DGA) doit choisir d'ici à la fin de l'année le Watchkeeper ou le Patroller de Sagem (groupe Safran).

 

2009, une année noire

Le groupe revient pourtant de loin, de très loin. En 2009, quand Anne-Charlotte Fredenucci, qui avait rejoint le groupe en 2001, prend le pouvoir, la petite PME familiale est au bord du précipice. Touché de plein fouet par la crise, le groupe Deroure perd 100.000 euros par mois. Inquiets, les maîtres d'œuvre se détournent de la PME, qui voit alors ses prises de commandes chuter de 35% en quinze jours. Une inquiétude fortement accentuée par l'âge du capitaine (84 ans) et par l'imminence du départ à la retraite du directeur général. "Et nos clients ne voyaient pas de relève arriver", se rappelle-t-elle.

A 33 ans, Anne-Charlotte Fredenucci se décide pourtant à relever le défi pour sauver la PME familiale en cessation de paiements et ses emplois. Une décision qu'elle a prise une fois assurée du soutien des salariés. "Sachant la société en réelle difficulté, le comité d'entreprise m'a accordé sa confiance, se souvient-elle. Fort de cette confiance, j'ai eu envie de me battre et je n'ai pas lâché. C'est ce qui fait que nous sommes encore là". Six ans plus tard, le groupe est effectivement toujours sur une phase ascendante.

Pour sauver l'entreprise familiale placée sous la procédure de sauvegarde - ce qui permet de geler un passif de 2 millions d'euros -, elle fait la tournée des clients pour leur expliquer que le groupe Deroure a une nouvelle gouvernance... et surtout un avenir. Résultat, elle récupère des commandes que la PME avait perdues en quinze jours. "On est passé de 35% à 25% de commandes perdues", précise-t-elle. Surtout, les maîtres d'oeuvre la soutiennent dans sa démarche pour redresser l'entreprise, qui fait partie des fournisseurs de rang 1 pour certains d'entre eux.

"Certains groupes comme Dassault Aviation, Thales et Zodiac ont passé des commandes supplémentaires dont ils n'avaient pas forcément besoin tout de suite pour soutenir le groupe", explique-t-elle. Pourquoi? "La filière aéronautique, dont les programmes sont sur le long terme, est vertueuse par nécessité, souligne-t-elle. Certains clients ne voulaient pas voir disparaître un sous-traitant important dans leur supply chain".

Le groupe Deroure travaille sur la plupart des programmes français et européens majeurs comme le Rafale, le Falcon 7X, l'A380, l'A320, l'A400M, Ariane 5...

 

Un redressement express...

Pendant la période d'observation, tout le passé de Deroure est "mis de côté" pour lui permettre de préparer l'avenir, notamment de reconstituer sa trésorerie et se réorganiser. Pour gagner son défi, Anne-Charlotte Fredenucci travaille sur trois pistes de redressement basés sur deux axes conjoints (économies et croissance). Classiquement, elle lance un plan d'économies sévère assorti d'un plan social douloureux qui touche 30 salariés. Tous les frais généraux sont également passés au crible (restauration, fournitures de bureau, entretien des espaces verts...).

Concomitamment, elle analyse avec son équipe de direction les affaires rentables et prend rendez-vous chez ces clients... qui s'entendent dire que les prix sont révisés à la hausse. Et ça marche... Dès 2010, le chiffre d'affaires est en forte croissance. A la fin de l'exercice, le groupe enregistre des ventes de 26 millions d'euros (+ 36%). Elle entreprend en outre une étude de circulation des flux pour dégager de façon urgente de la trésorerie. Et finit par réduire les stocks. Ce qui lui permet de trouver 300.000 euros de trésorerie et de payer les salaires... Les problèmes urgents réglés, elle passe au deuxième étage de son plan, le volet croissance.

 

... Et une croissance express

La nouvelle présidente veut notamment muscler les offres commerciales de la PME familiale. Comment? "En montant en gamme, en étant force de proposition et donc en augmentant notre valeur ajoutée auprès de nos clients, au travers des work-packages (lots, ndlr) alliant études et réalisation", explique-t-elle. Elle demande alors aux deux filiales, Anjou Electronique et Ametra Ingénierie, qui travaillaient jusqu'ici de façon cloisonnée, de développer des synergies entre elles. Elle en profite également pour optimiser les cycles de production tout en renforçant le niveau de qualité des produits, à travers une nouvelle politique de "lean".

Et en peu de temps, le groupe Deroure passe, sous l'impulsion de sa nouvelle présidente, à l'ère du numérique et se lance dans l'innovation. Anne-Charlotte Fredenucci décide de mettre en œuvre une stratégie de produits et services innovants. Ametra a notamment développé des centres de services innovants pour ses clients. Résultats : jusqu'à 15% de réduction des coûts de développement. Au final, Anne-Charlotte Fredenucci ne s'est pas beaucoup trompé jusqu'ici pour redresser la PME familiale même si sa devise est : "Le courage de se tromper".

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25 novembre 2015 3 25 /11 /novembre /2015 13:55
Décollage d'un Rafale armé de deux bombes BLU 126 - photo EMA / Armée de l'Air

Décollage d'un Rafale armé de deux bombes BLU 126 - photo EMA / Armée de l'Air

 

25/11/2015 Armée de l'air/EMA

 

Au cours de ces dernières semaines, l’armée de l’air a significativement étendu le spectre de ses possibilités de frappe dans le cadre de l’opération Chammal.

 

En effet, le 14 octobre 2015, un Rafale a, pour la première fois, tiré un corps de bombe BLU 126 avec un kit d’armement air-sol modulaire (AASM) GPS/laser. La mise en service opérationnelle de cette munition avait été prononcée le 1er octobre 2015 par l’état-major de l’armée de l’air, suite aux travaux d’expérimentation menés par les équipes de marque du centre d’expertise aérienne militaire (CEAM) de Mont-de-Marsan. Dès le 5 octobre, elle était embarquée pour la première fois en opération. Dérivée de la MK82, corps de bombe équipant notamment les munitions GBU12, la BLU 126 est une bombe de 250 kg. Mais alors que la MK82 contient une charge explosive de 87 kg, la BLU n’en emporte que 13 kg. Cet armement permet notamment de réduire les risques de dommage collatéral, notamment en zone urbaine, tout en préservant la précision.

 

En outre, les Mirage 2000N, également fortement engagés dans l’opération Chammal, bénéficient d’une capacité d’emport de GBU12 doublée. Les avions de chasse français sont désormais capables d’embarquer jusqu’à quatre munitions de ce type. Après avoir réalisé une mission initiale dans cette configuration le 13 novembre 2015, des Mirage 2000N armés de quatre GBU12 ont tiré pour la première fois le 15 novembre 2015, lors d’un raid mené au-dessus de Raqqah en Syrie.

 

Depuis le début de l’opération Chammal, le 19 septembre 2014, les avions de l’armée de l’air française ont réalisé plus de 300 frappes. Lancée le 19 septembre 2014, l’opération mobilise 700 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’air (six Rafale, trois Mirage 2000D et trois Mirage 2000N) et d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2. Il comprend également des militaires projetés à Bagdad et Erbil pour la formation et le conseil des militaires irakiens. Depuis le 24 septembre 2015, la frégate antiaérienne (FAA) Cassard a rejoint les forces françaises, tandis que le groupe aéronaval (GAN) a conduit ses premières missions au Levant le 23 novembre 2015.

 

Départ en mission d'un Rafale armé de BLU 126

Départ en mission d'un Rafale armé de BLU 126

 Décollage d'un Mirage 2000N armé de quatre GBU 12 - photo EMA / Armée de l'Air

Décollage d'un Mirage 2000N armé de quatre GBU 12 - photo EMA / Armée de l'Air

Mirage 2000N engagé dans l'opération Chammal armé de quatre GBU12

Mirage 2000N engagé dans l'opération Chammal armé de quatre GBU12

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18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 17:35
Rafale close-up photo Anthony Pecchi - Dassault Aviation

Rafale close-up photo Anthony Pecchi - Dassault Aviation

 

17 November 2015 dnaindia.com
 

The multi-billion dollar deal for purchase of 36 Rafale combat aircraft is in "final stages" of price negotiations, Defence Minister Manohar Parrikar has said.

A new roadmap for the upgradation of the inventory in the Indian Air Force is being prepared with focus on 'Make in India' initiative, and any future acquisition will be based on it, he told PTI. The minister said that issues that came up in talks with the French on the Rafale fighter planes, like 50 per cent offset clause, have "almost been sorted out". Refusing to put a timeline on when the final contract will be signed, Parrikar said, "It is in the final stages of price negotiations."

Prime Minister Narendra Modi had announced in April this year during his visit to France that India will acquire 36 Rafale planes in fly-away condition under a government-to- government contract. "As of now we are talking about 36 (planes). I am not saying that it means we are thinking of buying more. For our upgradation of the air force, we are preparing a roadmap. Once that roadmap is finalised and approved by the government, then we will go ahead as per the roadmap," he said when asked if India will be going in more Rafale aircraft.

Parrikar said that the roadmap will take into account the 'Make in India' initiative. "One option is the Light Combat Aircraft (Tejas). In principle we have agreed to buy 20 LCAs in present form and another 100 with some improvements," he said. On the offers made by global fighter jet plane makers to set up manufacturing bases in India, Parrikar said a decision would be taken as per the new policy. 

The Defence Ministry is expected to come out with a new Defence Procurement Procedure soon that will be in tune with the government's initiative of 'Make in India'. However, Parrikar made it clear that companies wanting to set up bases in the country will have to follow India's export control policy.

"Export also comes into play only once our order is finished. That will take 10-12 years. Even the best in the world can't make more than 16-20 per year unless they have multiple plants. Production for our own orders will take 8-10 years," he said.

From Swedish firm Saab to US' Lockheed Martin and France's Dassault Aviation, most of the global aircraft manufacturers have offered their planes in line with the government's push for 'Make in India'. Indian Air Force had last month said it would need at least six squadrons comprising 108 Rafale or similar planes to shore up its capabilities.

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18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 17:30
Chammal (sept 2015) - photo EMA / Armée de l'Air - Marine nationale

Chammal (sept 2015) - photo EMA / Armée de l'Air - Marine nationale

 

18/11/2015 G.B. – LaDepeche.fr

 

Pour frapper Daech, l'Élysée peut compter pour l'instant sur six Mirage 2000 (trois «D», trois «N») basés en Jordanie et six Rafale aux Émirats Arabes Unis (EAU). Une flotte de douze avions de chasse auxquels s'ajoutent des avions de reconnaissance type Atlantique 2.Si l'état-major de l'armée de l'air reste discret sur le nombre de pilotes des deux bases de la région c'est pour «préserver les équipages» confie-t-on à l'Hexagone, le nouveau Pentagone français.

Lire l’article

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18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 12:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

18 novembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Toulon - Le porte-avions français Charles-de-Gaulle avec 26 chasseurs à bord a appareillé mercredi de Toulon (sud-est de la France) pour se rendre en Méditerranée orientale afin de participer à la lutte contre le groupe Etat islamique, a constaté un journaliste de l'AFP.

 

Après les attentats meurtriers de vendredi, le président français François Hollande a décidé d'engager le groupe aéronaval en Méditerranée orientale, avant de lui faire rallier, le cas échéant, le golfe arabo-persique, a indiqué l'amiral René-Jean Crignola, commandant du groupe aéronoval, avant l'appareillage.

 

Le Charles-de-Gaulle et ses 26 chasseurs -18 Rafale et huit Super-Etandard - ne mettra que quelques jours pour se rendre sur cette zone, au large de la Syrie ou du Liban, contre environ un mois pour rejoindre le golfe arabo-persique, sa mission initiale.

 

Dans les jours qui viennent, l'arrivée sur le théâtre des chasseurs du groupe aérien embarqué, va tripler les capacités actuelles d'action de la France, a souligné M Crignola, qui commande la totalité de la Task Force 476, comprenant, outre le groupe aéronaval français, plusieurs navires étrangers, parmi lesquels une frégate britannique et une autre belge, le Léopold Ier.

 

Le 13 nov 2015, la France a été attaqué sur son territoire par Daech, qui a commis des attentats terroristes simultanées à Paris et dans son agglomération faisant plusieurs centaines de victimes. Le 16 novembre, le Président de la République a annoncé devant le congrès l'intensification des opérations militaires contre Daesch, notamment en Syrie, a expliqué M. Crignola.

 

C'est la troisième mission du porte-avions français dans cette zone lors des deux dernières années.

 

Deux jours après les attaques de Paris et Saint-Denis, l'aviation française a massivement bombardé dimanche soir Raqa, capitale de facto du groupe Etat islamique (EI) dans le nord de la Syrie.

 

Dans un raid d'une ampleur sans précédent depuis les premières frappes françaises en Syrie fin septembre, dix chasseurs-bombardiers ont largué 20 bombes sur un poste de commandement et un centre d'entraînement de l'Etat islamique (EI).

 

Nous poursuivrons ces frappes au cours des semaines à venir (...) Il n'y aura aucun répit ni aucune trève, avait martelé le président Hollande devant les parlementaires.

 

La France est en guerre (...) Nous sommes dans une guerre contre le terrorisme jihadiste qui menace le monde entier, avait-il dit.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 13:50
MBDA a signé en 2015 un contrat en Egypte pour équiper les Rafale (Crédits : Dassault Aviation A. Pecchi)

MBDA a signé en 2015 un contrat en Egypte pour équiper les Rafale (Crédits : Dassault Aviation A. Pecchi)

 

12/11/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le missilier européen va à nouveau battre en 2015 son record de prises de commandes à l'export. Soit une estimation de l'ordre de 3,5 à 4 milliards d'euros. Au total, le montant des commandes pourrait approcher 5 milliards d'euros.

 

Pour la troisième année consécutive, le missilier MBDA va battre en 2015 son record de prises de commandes à l'export. Selon des sources concordantes, la filiale d'Airbus Group (37,5%), de BAE Systems (37,5%) et de l'italien Finmeccanica (25%) pourrait engranger entre 3,5 et 4 milliards d'euros de commandes cette année (contre 2,5 milliards en 2014 et 2,2 milliards en 2013) si le contrat Rafale au Qatar est mis en vigueur d'ici à la fin de cette année.

Ce très fort volume de commandes à l'export doit évidemment beaucoup à la vente du Rafale à l'Egypte et au Qatar. En Egypte, le missilier a engrangé un contrat estimé à 1,1 milliard d'euros avec l'armement des 24 Rafale et d'une frégate multimissions FREMM. Au Qatar, le pactole va s'élever à 2 milliards d'euros pour l'armement des 24 Rafale une fois le contrat mis en vigueur. MBDA a également signé cette année plusieurs contrats plus modestes à l'exportation.

 

Des commandes domestiques en demi-teinte

Au total, les commandes du missilier devraient largement dépasser en 2015 plus de 4 milliards d'euros (4,1 milliards en 2014, 4 milliards en 2013) avec les commandes des pays dits domestiques (Allemagne, France, Grande-Bretagne, Italie). MBDA a signé en septembre une commande de 300 millions de livres (412 millions d'euros) avec le ministère de la Défense britannique (MoD) pour la fourniture de missiles britanniques air-air de courte portée ASRAAM (Advanced Short-Range Air-to-Air Missile) à la Royal Air Force (RAF).

En France, le missilier attend toujours la commande portant sur le programme d'évolution de l'Aster 30 Block 1, l'Aster 30 Block 1 NT (autour de 300 millions d'euros). Ce programme prévoit un traitement des obsolescences des munitions combiné à une amélioration de performances face aux missiles balistiques de théâtre. Une décision pourrait être prise d'ici à la fin de l'année.

 

Un carnet de commandes regonflé

L'année 2015 va permettre à nouveau de gonfler le carnet de commandes de MBDA, qui avait 12,6 milliards d'euros fin 2014 (10,8 milliards en 2013 et 9,8 milliards en 2012) grâce à un book-to-bill (ratio entre prises de commande et chiffre d'affaires), qui sera encore supérieur à 1,5. Il était de 1,6 en moyenne en 2013 et 2014. Depuis 2009, le carnet de commandes déclinait. Il était même passé en 2012 pour la première fois depuis la création de MBDA en 2001 sous la barre symbolique des 10 milliards d'euros (9,8 milliards). En 2009, le carnet s'élevait à 12 milliards, déjà en net retrait par rapport à 2003 (14,8 milliards).

Dans ce contexte commercial très positif, le PDG du missilier européen, Antoine Bouvier, a lancé un vaste plan d'embauches en France et en Grande-Bretagne. Il a notamment annoncé le recrutement de 550 personnes sur les sites français d'ici à fin 2016.

 

Vers une très bonne année commerciale en 2016

 MBDA devrait encore réussir en 2016 une très belle année commerciale. Plusieurs campagnes majeures devraient arriver à maturité pour le missilier, dont celles du Rafale en Inde (36 appareils), aux Emirats Arabes Unis (60), voire en Malaisie (18). MBDA pourrait également signer l'an prochain des contrats pour l'armement du Typhoon au Koweït (28 avions de combat) et du Gripen NG au Brésil (36 appareils). En outre, le missilier a bon espoir de vendre à nouveau en 2016 le missile de croisière allemand Taurus. Il lorgne un marché d'une centaine d'unités pour les mettre sous les ailes des F-15 sud-coréens. Et à plus long terme, il proposera le Meteor pour les F-35 de Séoul.

Dans le naval, MBDA pourrait notamment signer l'armement des quatre corvettes en Egypte. Ces navires pourraient être armés de missiles surface-air VL Mica et mer-mer Exocet de MBDA. Le missilier européen a déjà signé un premier contrat portant sur les installations de tir avec l'armée égyptienne (50 millions d'euros environ) et devrait proposer un lot de missiles évalué autour de 300 millions d'euros. Le missilier pourrait également armer les deux Bâtiments de projection et de commandement (BPC) égyptiens, de la classe Mistral, avec des missiles anti-aérien léger Mistral de conception "tire et oublie".

 

2016, une année défense aérienne?

Plusieurs campagnes de longue haleine dans le domaine de la défense aérienne pourraient enfin déboucher en 2016. Notamment en Pologne (courte portée, projet Narew), en Turquie (MSAM, ex-programme T-Loramids) et en Suisse (BODLUV 2020). En Turquie, le consortium Eurosam (MBDA/Thales), qui propose le système SAMP/T, discute avec Ankara sur une commande d'un système de défense aérienne de longue portée (Air Defence) accompagné d'un transfert de technologies (3 à 4 milliards d'euros). En Pologne, MBDA mise sur le VL Mica. Enfin, en Suisse, le missilier européen (Camm-ER) est en compétition face à Diehl (missile Iris-T) pour les missiles (250 millions d'euros). Une commande est attendue fin 2016.

Sur le plan domestique, MBDA pourrait également signer une méga-commande (3 à 4 milliards d'euros pour 8 à 10 systèmes) en Allemagne, qui a choisi en juin le système de défense antiaérienne MEADS, que le missilier développe en coopération avec l'américain Lockheed Martin

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11 novembre 2015 3 11 /11 /novembre /2015 22:30
Les Emirats arabes unis prêts acheter Rafale

Les Emirats arabes unis prêts acheter Rafale

 

11/11 Les Echos (Reuters)

 

Selon des sources du secteur de la défense, les Emirats souhaitent acquérir 60 avions de chasse.

 

Les négociations au sujet de l'achat d'avions Rafale par les Emirats arabes unis sont entrées dans leur phase finale, a déclaré mercredi à Reuters le chef de l'armée de l'air de ce pays du Golfe. Selon des sources du secteur de la défense, les Emirats souhaitent acquérir 60 avions de chasse et ils examinent avec attention la possibilité d'acheter ces appareils à Dassault Aviation, après s'être intéressés dans un premier temps à l'Eurofighter.

 

"Je pense que nous sommes dans la dernière phase des négociations", a dit le général Ibrahim Nasser al Alaoui, commandant des forces aériennes des Emirats, interrogé sur la perspective d'un accord pour acheter des Rafale à Dassault.

 

Il a néanmoins souligné qu'aucune décision définitive n'avait été prise. Il n'a pas été possible dans l'immédiat de joindre Dassault Aviation. Le ministère français de la Défense a refusé de s'exprimer sur le sujet.

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10 novembre 2015 2 10 /11 /novembre /2015 13:55
Une patrouille Rafale et Mirage utlisant les équipements de Rafaut (Crédits : Rafaut)

Une patrouille Rafale et Mirage utlisant les équipements de Rafaut (Crédits : Rafaut)

 

10/11/2015 Par Michel Cabirol - LaTribune.fr

 

La Tribune vous propose une série hebdomadaire de cinq success-stories dans le monde de l'aéronautique civile et militaire. Deuxième volet de cette série, Rafaut. A la tête depuis plus de 50 ans de petite PME francilienne, Jacques Rafaut, est en train d'organiser avec réussite sa succession. Ce qui permettra de pérenniser l'entreprise sur le long terme.

 

Chez Rafaut, il y aura bien un après Jacques Rafaut, l'emblématique mais discret PDG de la PME éponyme qu'il dirige depuis plus de 50 ans. Après avoir repris à 20 ans au pied levé en 1960 la PME de petite mécanique francilienne créée en 1940 par son père décédé brutalement, Jacques Rafaut a entrepris depuis quatre ans déjà et de façon progressive de pérenniser l'avenir de sa société. Ce qui n'est jamais naturel et facile en France pour ce type de chef d'entreprise autodidacte de passer la main au bon moment et dans de bonnes conditions. Jacques Rafaut est quant à lui en train de réussir ce passage de témoin en douceur pour le bien de sa société.

Il a d'abord recruté en 2011 un directeur général en attirant Bruno Berthet, alors directeur adjoint du développement international à la DGA (direction générale de l'armement). Puis, Jacques Rafaut a ouvert en juin dernier le capital de son entreprise à ACE Management. Cette société de gestions de portefeuille spécialisée dans l'aéronautique et la défense va prendre une participation de 30 % dans la PME, basée à Villeneuve-la-Garenne. "Il a considéré qu'il n'y avait pas de solution de transmission familiale, explique Bruno Berthet. L'arrivée d'ACE Management "va faciliter la transmission et pérenniser la société". "Il vont mettre des moyens pour développer l'entreprise, en faisant de la croissance externe", précise-t-il.

"Je suis heureux d'accueillir au capital de Rafaut l'investisseur ACE Management, spécialiste de l'aéronautique civile et militaire. Je sais qu'il sera capable d'accompagner notre stratégie dans la durée. Nous avons trouvé un véritable partenaire, en mesure d'apporter un soutien de poids à Bruno Berthet dans ses fonctions de président, alors même que le Rafale trouve de premiers débouchés significatifs à l'export", avait expliqué Jacques Rafaut en juin dernier.

Rafaut a réalisé en 2015 un chiffre d'affaires proche de 30 millions (exercice du 1er septembre au 31 août), dont 40% dans le militaire, (contre 28 millions d'euros en 2014). Elle compte 115 salariés sur ses deux sites de Villeneuve-la-Garenne et Salbris (Loir-et-Cher), où la société s'est installé en 2003 quand Matra Défense (devenu MBDA) a quitté le site. La société dispose également de son propre bureau d'études orienté plutôt vers le militaire, qui essaime ensuite vers le civil. Enfin, Rafaut a une capacité de production intégrée.

 

Rafaut de plus en plus à l'international

Depuis son arrivée à la direction générale de Rafaut, Bruno Berthet prospecte de façon très régulière à l'international pour trouver de nouveaux marchés. Il était tout récemment au salon de défense de Séoul (ADEX), où Rafaut est intéressé de participer au programme d'hélicoptère civil (LCH) et militaire (LAH) codéveloppé et coproduit par Korean Aerospace Industries (KAI) et Airbus Helicopters. Bruno Berthet propose des pylônes pour accrocher les missiles de la version militaire du LAH (Light Armed Helicopter).

En début d'année, il était au salon Aero India (18-22 février) à Bangalore pour proposer le pylône universel (lance-missiles et emport de carburant sous voilure) et un adaptateur tri-bombes) développés par Rafaut aux Indiens dans le cadre du marché Rafale en Inde. Au salon du Bourget en juin, la PME francilienne a d'ailleurs signé un accord en vue de créer une société commune avec le groupe indien OIS Aerospace dans le cadre de la politique indienne "Make in India" préconisée par le Premier ministre indien, Narendra Modi.

 

Une PME devenue incontournable pour Dassault

En plus de 50 ans, Rafaut est devenu, notamment au moment des "30 glorieuses", un acteur incontournable en matière de conception et de fabrication de systèmes d'emport et de largage d'armements, essentiellement dédiés à la famille d'avions de combat Dassault. Car très vite, Jacques Rafaut a lancé en 1961 son entreprise dans la sous-traitance de pièces pour l'aéronautique civile. D'abord en tant que sous-traitant puis il décide de réaliser ses propres produits. Rafaut réalise aujourd'hui entre autre des commandes de vol, dont notamment pour les A320, et des équipements mécaniques spéciaux pour avions civils et hélicoptères (dont des kits de bombardier d'eau).

Puis à partir de 1970, il réussit à entrer dans le cercle de l'aéronautique militaire en se faisant par le ministère de la Défense. Rafaut réalise d'abord pour le compte du ministère un système de sécurité pour bombes (SL F2), qui a progressivement équipé toutes les bombes produites en France, notamment les SAMP de 250 kg et de 400 kg. La PME se frotte alors sur ce marché à Alkan avec qui la compétition est rude. "Puis Rafaut est monté dans la chaine de valeur dans le domaine de l'armement", explique Bruno Berthet.

Rafaut et Alkan ont notamment inventé des systèmes de pompage de crochets des déclencheurs et des éjecteurs. Ce qui permet un calage aussi précis et répétitif des charges qu'auparavant mais beaucoup plus rapide. Rafaut développe des éjecteurs télescopiques pour les avions d'entrainement Alpha Jet et un système de hissage des bombes entièrement nouveau. En 2003, Rafaut met au point pour le Rafale, un pylône universel (lance-missiles et emport de carburant sous voilure) et un adaptateur tri-bombes (AT-730). Il est capable d'éjecter 3 munitions de 250 kg, ou 2 munitions de 500 kg.

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9 novembre 2015 1 09 /11 /novembre /2015 14:30
La guerre au Yémen coûte très chère aux Emirats Arabes Unis, ce qui l'oblige à décaler certaines acquisitions d'armement -  photo Dassault Aviation

La guerre au Yémen coûte très chère aux Emirats Arabes Unis, ce qui l'oblige à décaler certaines acquisitions d'armement - photo Dassault Aviation

 

09/11/2015 Par Michel Cabirol, à Dubai – LaTribune.fr

 

Les Emirats Arabes Unis sont en guerre au Yémen. Un conflit qui coûte très cher et qui repousse à plus tard les dossiers d'acquisitions de nouveaux équipements militaires. Les compagnies aériennes du Golfe digèrent quant à elles leurs précédentes commandes faramineuses.

 

Qu'on se le dise en France, les Emirats Arabes Unis (EAU) sont en guerre. Au Yémen précisément, les troupes émiraties, qui déplorent quelques pertes humaines (68 morts), combattent aux côtés des Saoudiens principalement. C'est le message qu'a d'ailleurs fait passer le prince héritier d'Abu Dhabi, Sheikh Mohammed bin Zayed Al Nahyan, qui a inauguré dimanche le Dubai Air Show, à ses interlocuteurs français en leur précisant que cette guerre sera très certainement longue. "Nous n'avions pas du tout la perception de cette situation ici en France", reconnait un industriel surpris par ce discours.

 

Les Emirats focalisés sur le conflit au Yémen

Comme c'est le premier conflit à l'étranger auquel des troupes au sol émiraties participent, les autorités sont donc très focalisées sur cette guerre. Du coup, les discussions sur les projets d'acquisitions, dont le Rafale, sont ralenties en attendant des jours meilleurs. "Il faut attendre une meilleure conjoncture", estime-t-on à La Tribune. Car la guerre au Yémen coûte très chère aux Emirats, qui pâtit en outre d'un prix du baril trop faible. Il a perdu la moitié de sa valeur depuis juin 2014, le cours du "light sweet crude" pour livraison en décembre s'élevait vendredi à 44,29 dollars.

Sheikh Mohammed n'a donc pas abordé les dossiers armement lors de la première journée du salon de Dubai, à l'exception de quelques programmes d'urgence opérationnelle liés au conflit comme par exemple des besoins en optronique. D'autant que les Emirats, qui sont déjà très bien équipés, utilisent la plupart de leurs systèmes d'armes achetés ces dernières années dans les combats au Yémen, y compris les chars Leclerc, qui donnent entière satisfaction, selon une source française.

"Nous pensons que les prix du pétrole vont se maintenir à leur niveau actuel pendant des années et, par conséquent, les pays du CCG (Conseil de coopération du Golfe : Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Koweït, Oman, Qatar) devraient procéder à des ajustements budgétaires", a déclaré dimanche la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde.

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8 novembre 2015 7 08 /11 /novembre /2015 13:30
photo Dassault Aviation

photo Dassault Aviation

 

06 nov. 2015 Vincent Lamigeon, grand reporter à Challenges - Supersonique

 

Le salon de Dubaï 2011 avait vu le coup de sang du prince héritier d'Abou Dhabi, cheikh Mohamed ben Zayed, contre le prix du Rafale. L’édition 2013 avait vu les commandes monumentales de 777X (259 avions) et d’A380 (50 exemplaires), le montant total des contrats atteignant 162,6 milliards de dollars. Qu’attendre du millésime 2015 ? Pas grand-chose, à en croire les spécialistes. « Du fait des grandes commandes précédentes, le total des commandes du salon va être bien plus faible que celui des éditions précédentes, écrit Ben Moores, analyste Chez IHS Aerospace, Defence & Security. En fait, il pourrait y avoir un manque record de commandes. »

 

[…]

 

Au rayon militaire, les négociations avec Abu Dhabi pour l’achat de 60 Rafale avancent bien, d’aucuns évoquant même la possibilité qu’un contrat soit signé avant celui de l’Inde. Les industriels restent cependant prudents, évoquant plutôt une échéance début 2016.

 

Lire l’article

 

Note RP Defense:

voir Le Qatar a choisi le Rafale

voir Dassault Aviation livre ses premiers Rafale à la République Arabe d’Égypte

 

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5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 12:30
photo Rafale Solo Display

photo Rafale Solo Display

 

31 octobre 2015 Rafale Solo Display

 

Dans une semaine, le Dubai Airshow 2015 ouvrira ces portes. A cette occasion, l’équipe du Rafale Solo Display rejoindra les Emirats Arabes Unis dans quelques jours. A partir du mercredi 4 novembre commenceront, pour le Capitaine Planche, les vols d’entrainements et de qualifications pour ce salon international des professionnels de l’aéronautique.

Suite de l’article

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4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 11:55
photo A. Pecchi Dassault Aviation

photo A. Pecchi Dassault Aviation

 

03.11.2015 par Pascal Gateaud, Olivier James et Hassan Meddah -  L'Usine Nouvelle n° 3443

 

L’Usine Nouvelle a élu Dassault Aviation industriel de l’année 2015. L’avionneur a vendu le Rafale à l’étranger tout en renouvelant sa gamme d’avions d’affaires.

 

La scène se passe en février. De retour des studios radio et télé où il vient de commenter le contrat signé avec l’Égypte, la première vente du Rafale à une puissance étrangère, Éric Trappier a droit à une ­standing ovation. Dans le hall du siège de Saint-Cloud (Hauts-de-Seine), des centaines de salariés entourent le PDG de Dassault Aviation. Tous célèbrent cette victoire tant attendue. Le succès appelant le succès, l’avionneur a depuis décroché un deuxième contrat auprès du Qatar. Le groupe fêtera ses 100 ans l’an prochain. Sa longévité puise dans les valeurs et l’histoire du groupe lancé par Marcel Bloch, le futur Marcel Dassault, créateur de l’hélice Éclair qui équipera dès 1916 de nombreux avions de combat tricolores. Elle s’est bâtie sur une modernité jamais démentie. L’avionneur se prépare à entrer dans l’ère numérique après avoir dessiné son nouvel avion d’affaires, le Falcon 5X, avec les derniers outils informatiques. Éric Trappier, pour qui la dimension familiale du groupe est un atout, met un point d’honneur à visiter régulièrement chacune de ses usines.

La rédaction de " L’Usine Nouvelle" a élu Dassault Aviation industriel de l’année 2015. Son PDG répond à nos questions.

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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 17:25
Arrivée des Rafale en Guyane

Arrivée des Rafale en Guyane

 

21/10/2015 Armée de l'air

 

Organisé du 12 au 15 octobre 2015 sur la base aérienne 367 de Cayenne, l’exercice Urubu vise à renforcer et tester le dispositif permanent de protection de l’espace aérien guyanais (opération Bubo).

 

Cette édition avait notamment pour objectif d’expérimenter une architecture liaison 16 permettant d’interconnecter un E3-F, le centre de contrôle militaire (CCM) de Kourou et les radars NC1 du 3e régiment étranger d’infanterie (REI). Urubu 2015 visait également à éprouver la capacité de la base guyanaise à accueillir des avions de combat après des travaux d’agrandissement de la plateforme réalisés en 2012. Exercice concluant, puisque deux Rafale ont effectivement pu se poser sur la base.

 

Un E3-F, deux Fennec de l’escadron de transport 68, le centre de contrôle militaire de Kourou, les moyens sol-air du 3e REI (mistral et radar NC1) ainsi qu’un plastron Robin de la section aérienne de réserve de l’armée de l’air ont pris part à l’entraînement de défense aérienne. Plusieurs mesures actives de sûreté aérienne ont alors été testées sur avion lent. Toute la chaîne de commandement a pu être validée, jusqu’à la haute autorité de défense aérienne.

 

L’avion radar de l’armée de l’air a par ailleurs réalisé un travail de surveillance maritime en collaboration avec un Falcon 50 de la marine nationale, au profit de la lutte contre la pêche illégale dans nos eaux territoriales.

Survol de la base aérienne guyanaise par les Rafale

Survol de la base aérienne guyanaise par les Rafale

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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 11:55
Les contrats Rafale boostent les exportations françaises d'armements (Crédits : Dassault Aviation A. Pecchi)

Les contrats Rafale boostent les exportations françaises d'armements (Crédits : Dassault Aviation A. Pecchi)

 

26/10/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Fin août, les prises de commandes des groupes de défense à l'exportation s'élevaient à environ 8,5 milliards d'euros. Déjà un record qui va aller encore en s’améliorant d'ici à la fin de l'année.


Quoi qu'il arrive, la France va battre un nouveau record dans le domaine des exportations d'armements en 2015. L'an dernier déjà, les prises de commandes des groupes français de défense avaient atteint 8,21 milliards d'euros, le meilleur résultat de ces vingt dernières années juste devant ceux réalisés en 2009 (8,16 milliards) et 1998 (8,18 milliards), selon les chiffres publiés dans les rapports au Parlement sur les exportations d'armement de la France. Même si le contrat tripartite Donas (Arabie Saoudite, Liban, France), signé en 2014, rencontre des difficultés d'exécution...

L'année 2005 "sera donc historique en termes d'exportations, même si tout cela reste encore conditionné par un certain nombre de négociations en cours avec différents pays du Moyen-Orient ou d'Asie", a souligné début octobre le délégué général pour l'armement Laurent Collet-Billon aux députés de la commission de la défense.

Le délégué général pour l'armement a précisé que "le montant des contrats entrés en vigueur fin août atteignait 4,4 milliards (hors contrats Rafale) et les prévisions de prises de commandes pour l'année 2015 seront probablement dépassées. Pour mémoire, l'objectif en 2015, hors Rafale, est fixé à 5,7 milliards d'euros". La revente des deux Bâtiments de projection et de commandement (BPC), de type Mistral, à l'Egypte, n'est pas comptabilisée dans les prises de commandes 2015.

 

Environ 8,5 milliards d'euros de ventes engrangées

En 2015, la France a remporté ses deux premiers contrats export Rafale. Le premier, qui est entré en vigueur, a été signé avec l'Égypte et porte sur 24 Rafale, avec les armements associés, pour un montant total de 5,2 milliards d'euros, ce montant incluant également la vente d'une frégate multimissions FREMM estimée à 1 milliard d'euros environ. On peut estimer que, fin août, la France avait déjà vendu 8,5 milliards d'euros d'armements environ, compte tenu que le contrat Rafale signé avec le Qatar pour 24 avions n'était pas encore entré en vigueur. Le montant de ce contrat est évalué à 6,3 milliards, dont un peu plus de 2 milliards d'euros environ pour l'armement.

Des chiffres un peu moins ambitieux que ceux annoncés en mai par le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. "Si l'on ajoute les Rafale, les hélicoptères et les ventes dans les domaines naval et satellitaire, nous avons déjà engrangé plus de 15 milliards d'euros de commandes d'armement français cette année", avait-il indiqué dans une interview au Journal du Dimanche (JDD), le 3 mai. Avec la mise en vigueur du contrat Rafale au Qatar, le total approchera la barre des 15 milliards d'euros. Quelques contrats significatifs pourraient être mis en vigueur d'ici à la fin de l'année comme ceux des 24 hélicoptères Caracal (H225M), et six appareils en option, au Koweït (1 milliard d'euros) et des patrouilleurs rapides en Arabie Saoudite (600 millions d'euros)

 

Des emplois "made in France"

Lors de cette interview, Jean-Yves Le Drian avait rappelé que les exportations d'armements représentaient "pour la France près de 30.000 emplois nouveaux sur plusieurs années pour ce secteur industriel". Selon une étude d'impact réalisée en 2014, les exportations d'armement ont permis de réduire le déficit commercial de la France de l'ordre de 5 % à 8 % sur la période 2008-2013, de maintenir les emplois de la défense en France à travers environ 27.500 emplois directs et indirects (de rang 1) associés aux 3,81 milliards d'euros de matériels livrés en 2013.

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12 octobre 2015 1 12 /10 /octobre /2015 08:30
photo Armée de l'Air (archives)

photo Armée de l'Air (archives)

 

12 octobre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Amman - Des jihadistes français ont probablement été tués par des frappes françaises en Syrie, a-t-on indiqué lundi de source gouvernementale française, en marge d'une visite du Premier ministre Manuel Valls en Jordanie.

 

Les frappes françaises ont tué des jihadistes (en Syrie, ndlr). Il pourrait y avoir des jihadistes français, a déclaré une source gouvernementale. Le chiffre de six a été annoncé probablement par une ONG syrienne. A cette heure, nous ne pouvons rien confirmer, a-t-on précisé.

 

Interrogé par l'AFP, l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), une ONG syrienne qui dispose d'un vaste réseau de sources dans ce pays en guerre, n'a pas pu confirmer qu'il y avait des Français parmi les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) tués lors des dernières frappes françaises.

 

La France a décidé de frapper Daech (un acronyme en arabe du groupe EI) au nom de la légitime défense puisque Daech prépare depuis la Syrie des attentats contre la France, avait souligné dimanche Manuel Valls qui effectue une tournée au Moyen-Orient.

 

Nous frappons Daech et tous ceux qui, au sein de Daech, quelles que soient leurs origines ou leurs nationalités, ont décidé de frapper la France et donc de frapper leur propre pays, avait poursuivi le Premier ministre devant la presse, en référence aux filières jihadistes françaises.

 

Ces filières concernent 1.700 personnes dont cinq à six cents sont en Syrie ou en Irak et y connaissent un nombre grandissant de décès, a-t-il indiqué.

 

Tous ceux qui rejoignent ces camps d'entraînement, tous ceux qui rejoignent Daech doivent savoir qu'ils peuvent demain être frappés. Nous ne demandons pas le passeport à telle ou telle personne mais nous frappons ceux qui préparent les attentats contre la France, avait-il poursuivi.

 

Dimanche, des sources au ministère de la Défense français avaient indiqué que le camp d'entraînement du groupe jihadiste Etat islamique visé par des raids aériens français en Syrie dans la nuit de jeudi à vendredi abritait des combattants français et francophones.

 

Cette présence de combattants étrangers avait été identifiée par le renseignement français, à travers notamment des interrogatoires de jihadistes liés à la Syrie.

 

Des chasseurs Rafale français ont visé pour la deuxième fois dans la nuit de jeudi à vendredi un centre d'entraînement de l'EI dans la région de Raqa (est de la Syrie), après une première frappe le 27 septembre sur un objectif de même nature.

 

Le Premier ministre a annoncé dimanche à Amman qu'il se rendrait lundi sur une base militaire jordanienne d'où décollent une partie des chasseurs français qui mènent des frappes aériennes contre l'EI en Syrie.

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12 octobre 2015 1 12 /10 /octobre /2015 07:55
FLIGHT DECK OPS 2


9 oct. 2015 par Chasse Embarquée

 

Vidéo non disponible ? cliquez sur le lien/ Video not available ? click the link : https://vimeo.com/141897242

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9 octobre 2015 5 09 /10 /octobre /2015 16:35
photo DGA

photo DGA

 

08 octobre 2015 Par Pierre Monnier –Usine Nouvelle

 

Le gouvernement indien a refusé la demande de l’Air Force India. L’armée de l’air indienne souhaitait rajouter 44 Rafale à la commande initiale, qui comptait 36 avions de combat fabriqués par Dassault.

 

La commande s’arrête à 36. D’après The Indian Express, il n’y aura pas de rallonge du gouvernement indien pour acheter plus de Rafale. L’armée de l’air indienne, l’Air Force India, avait pourtant demandé 44 avions supplémentaire. Selon un responsable, le ministre de la Défense indien, Manohar Parrikar, a affirmé qu’il n’y avait pas assez de fonds.

 

L’Air Force estime qu’il faudrait 45 escadrons d’avions de chasse afin de contrer la menace sur les deux fronts du Pakistan et de la Chine. Les pilotes indiens devront se contenter d’une version améliorée des avions légers de combat maison, le Tejas-Mark 1A. Cette solution convient d’ailleurs parfaitement au premier ministre indien Narendra Modi dont la politique est de favoriser les fabrications "made in India".

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9 octobre 2015 5 09 /10 /octobre /2015 11:30
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

09.10.2015 Romandie.com (ats)

 

L'Etat islamique (EI) s'est rapproché vendredi à l'aube de la métropole d'Alep, dans le nord de la Syrie. Il a chassé les rebelles d'une série de positions au nord de l'ancienne capitale économique du pays, rapporte l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

"L'EI n'a jamais été aussi proche de la ville d'Alep, c'est sa plus grande avancée vers" la deuxième ville de Syrie, a indiqué à l'AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l'ONG proche des rebelles, qui affirme disposer d'un large réseau de sources à travers le pays en guerre.

D'après ses sources, l'EI a chassé des groupes rebelles, au prix de violents combats durant la nuit, des localités de Tall Qrah, Tall Soussine, Kafar Qares mais surtout de la base de Madrasat al-Mouchat, aux mains des rebelles depuis 2012. "Des dizaines de combattants des deux bords ont été tués", selon M. Abdel Rahmane.

Avec la prise de ces positions situées au nord d'Alep, le groupe djihadiste est désormais à une vingtaine de kilomètres de la ville et "sur la ligne de front avec les troupes du régime de Bachar al-Assad", notamment près de la zone industrielle de Cheikh Najjar.

L'EI a progressé notamment à partir du nord-est d'Alep, où il contrôle des villes et localités notamment Al-Bab, un de ses fiefs. Alep est ravagée par la guerre depuis 2012 et divisée entre des secteurs ouest aux mains du régime et est sous contrôle rebelle.

 

Nouvelles frappes françaises

Plus à l'ouest, l'armée française a mené dans la nuit de jeudi à vendredi une nouvelle frappe contre un camp d'entraînement de l'EI à Raqqa, chef-lieu des combattants djihadistes en Syrie, a annoncé le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian.

"Deux Rafale français ont délivré des bombes sur ce camp d'entraînement et les objectifs ont été atteints", a-t-il déclaré sur Europe 1. "Ce n'est pas la première fois" que la France frappe l'EI, "ce n'est pas la dernière fois", a-t-il ajouté.

"Nous avons frappé parce que nous savons qu'il y a en Syrie, en particulier dans les environs de Raqqa, des centres d'entraînement de combattants étrangers dont la mission n'est pas d'aller combattre pour Daesh sur le Levant mais de venir en France, en Europe, pour mener des attentats", a précisé M. Le Drian.

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9 octobre 2015 5 09 /10 /octobre /2015 10:30

 

09/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Dans la nuit du 8 au 9 octobre 2015, les forces françaises de l’opération Chammal ont frappé au cœur du sanctuaire de Daech en Syrie – au Sud-Ouest de Raqqah. Deux Rafale de l’armée de l'Air engagés dans cette opération ont détruit un centre d’entraînement dédié aux opérations suicides.

 

Engagé depuis le golfe arabo-persique (GAP), le raid a duré près de six heures. Il s’agit d’une opération planifiée sur des sites préalablement identifiés lors des missions de renseignement réalisées depuis 1 mois.

 

Ces opérations sont conduites en coordination avec le Centre des opérations aériennes de la coalition (CAOC) situé à Al Udeïd au Qatar. Véritable « tour de contrôle » des opérations aériennes, ce centre dispose en permanence d’une image précise et exhaustive de l’espace dans lequel sont engagés les avions de la coalition.

 

REPERES

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 900 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec la coalition, à assurer un appui aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste Daech. Le dispositif français est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale, trois Mirage 2000D et trois Mirage 2000N), d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2, d’un avion de ravitaillement KC135 et de la frégate anti-aérienne Cassard. Des détachements d’instruction participent par ailleurs, en Irak, à la formation des forces de sécurité irakiennes.

Chammal : raid contre un centre d’entraînement de Daech en SyrieChammal : raid contre un centre d’entraînement de Daech en SyrieChammal : raid contre un centre d’entraînement de Daech en Syrie
Chammal : raid contre un centre d’entraînement de Daech en Syrie
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8 octobre 2015 4 08 /10 /octobre /2015 11:55
Les experts de la discrétion radar

 

06.10.2015 par ONERA

 

La furtivité en toute discrétion

La furtivité, c’est-à-dire le fait d’être invisible ou peu identifiable aux radars, est une qualité très recherchée des aéronefs militaires.

L’ONERA a commencé en 1975 des études en vraie grandeur sur des missiles (missiles de croisière, ASMP…). Plus tard, l’ONERA se dotait de deux chambres anéchoïques, Camera et Babi, destinées à caractériser les échos radar dans le but de réduire les signatures des aéronefs. Les bases de données qui y sont produites fournissent un socle fiable pour la validation des logiciels de simulation « maison ».

Ces installations ont vu se succéder des missiles comme l’ASMP ou l’Apache-Storm Shadow, des hélicoptères (Gazelle, Tigre), des avions (Rafale) et des drones.

L’ONERA est aussi l’expert de la DGA sur ce thème et participe aux évaluations en vol des signatures radar des différents aéronefs, comme récemment le Neuron.

 

Éoliennes vs radars : les retombées civiles de la furtivité

Les parcs éoliens fleurissent sur le territoire national et il y en a bien davantage à l’étude. Selon leurs implantations, les nouvelles installations sont susceptibles de perturber les radars existants, qu’ils soient météorologiques, aéronautiques, civils ou militaires. Des permis de construire peuvent alors être refusés, sans réelle base objective. Et les tribunaux sont souvent sollicités !

Aussi la DGA a demandé à l’ONERA, son expert signature et furtivité, de développer le logiciel de simulation Dempere, permettant aux radaristes de trancher objectivement sur les implantations futures, selon la discrétion des éoliennes au radar.

L’ONERA met également son expertise au profit des constructeurs d’éoliennes en adaptant les pales pour les rendre « furtives ».

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7 octobre 2015 3 07 /10 /octobre /2015 16:56
Des métaux spécialisés performance et fiabilité pour les moteurs aéronautiques

 

06.10.2015 par ONERA

 

Superalliages superstars

Les moteurs d’avion sont constitués de pièces en alliages métalliques. Certaines sont soumises à des températures extrêmes (jusqu’à 1200°C) et peuvent en cas de rupture compromettre le moteur, voire l’avion entier.

Les superalliages, alliages aux propriétés exceptionnelles obtenus par précipitation de composants durcissants, sont très résistants à la chaleur, mais aussi à la corrosion et aux déformations.

Depuis les années 70, l’ONERA, qui a fait breveter de nouvelles compositions, dispose de savoir-faire complets : chimie – conception de l’alliage, mécanique – modélisation de la durée de vie des pièces, métallurgie compréhension de la microstructure.

Ainsi, l’ONERA est le partenaire des motoristes du groupe Safran, soucieux de développer des moteurs aux rendements toujours améliorés.

 

Les superalliages de l’ONERA sont dans l’air

Les superalliages brevetés (ou co-brevetés) par l’ONERA sont utilisés les motoristes Safran Snecma et Turbomeca.

Ainsi les matériaux AM1 et N18 constituent respectivement les aubes et disques de turbines du moteur M88-2 du Rafale. Les aubes des moteurs TP400 (A400M), SaM146 (Sukhoï Superjet 100) et Silvercrest (Citation Longitude et Dassault Falcon 5X) sont en AM1. Les turbines Arrius 2 et Arriel 2 qui propulsent les hélicoptères d’Airbus Helicopters, Agusta, Bell… contiennent les superalliages ONERA MC2 et AM3.

En cours de développement : le N19, dans la lignée du N18, dont l’objectif est la prolongation de la durée de vie en fatigue.

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4 octobre 2015 7 04 /10 /octobre /2015 11:55
Ventes d'armes : 2015, une année record pour la France

 

01 octobre 2015 Par Alexandre Kara et L.H. - Europe1

 

A ce jour, la France est le deuxième exportateur mondial d'armement en 2015.

Il y a au moins un domaine dans lequel l’économie française réalise des performances exceptionnelles : les ventes d'armes. En effet, jamais la France n'en a vendu autant que cette année. Si l’on bloque les compteurs aujourd'hui, l'Hexagone est même devenu le deuxième exportateur mondial d’armement, derrière les Etats-Unis mais devant la Russie. A deux mois de la fin de l’année, le total des ventes d’armes tricolores en 2015 avoisine déjà les 16 à 17 milliards d’euros. A noter aussi : pour la première fois, la France exporte plus de matériel militaire qu'elle n'en achète pour ses besoins.

Des performances qui ont des retombées positives pour l'économie française. Ces ventes record génèrent en effet de l'emploi : près de 60.000 postes en l’espace de trois ans, non délocalisables dans leur grande majorité.

 

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1 octobre 2015 4 01 /10 /octobre /2015 11:55
L'armée de l'air et la Marine recevront 9 Rafale en 2016

L'armée de l'air et la Marine recevront 9 Rafale en 2016

 

01/10/2015, Par Michel Cabirol – LaTirbune.fr

 

Dans le cadre du projet de budget 2016, le ministère de la Défense a obtenu 600 millions d'euros de crédits budgétaires supplémentaires. Soit un budget de près de 32 milliards d'euros.

 

En dépit de la maîtrise de la dépense publique et du plan d'économies de 50 milliards d'euros, le ministère de la Défense a obtenu 600 millions d'euros de crédits budgétaires supplémentaires dans le cadre du projet de budget 2016. Soit un budget de près de 32 milliards d'euros (toutes ressources confondues), contre 31,4 milliards d'euros dans la loi de programmation militaire (LPM) initiale. La part des recettes exceptionnelles issues de cessions n'est plus que de 250 millions d'euros en 2016, soit moins de 0,8 % des ressources totales de la mission Défense.

Par ailleurs, le ministère, devenu prioritaire en raison des menaces pesant sur la France, bénéficiera de la création nette de 2.300 emplois en dépit de la modération de la masse salariale qui passe également par la maîtrise des effectifs de l'État. Hors prise en compte de l'actualisation de la LPM, qui conduit à créer 2.300 postes au ministère de la Défense au lieu d'en supprimer 7.500, l'Hôtel de Brienne a obtenu un gain net de 9.800 postes en raison de réductions d'effectifs qui se poursuivraient à hauteur de 1.495 postes.

 

Quelles commandes?

"L'année 2016 se place dans la continuité des efforts engagés depuis 2014 pour rallier le modèle d'armée défini dans la LPM et son actualisation", a expliqué le ministère. Elle verra la consolidation des capacités des armées avec notamment l'industrialisation de la rénovation du Mirage 2000D, la commande d'un système de drones de lutte anti-mines (SLAMF), le lancement du programme qui va succéder au fusil d'assaut Famas (AIF) et la commande d'un quatrième bâtiment multi-missions et de deux bâtiments de soutien et d'assistance hauturier (BSAH) sur une cible de quatre, inscrite dans la LPM 2014-2019.

Parmi les principales commandes, la direction générale de l'armement signera également des contrats portant sur un nouveau système de drone moyenne altitude longue endurance (MALE), de type Reaper, des systèmes d'écoute ROEM (renseignement d'origine électromagnétique) tactique et stratégique, 5.340 fusils d'assaut de nouvelle génération (AIF), la rénovation à mi-vie du missile de croisière SCALP-EG, SLAMF), la régénération de véhicules blindés légers, un bâtiment multi-missions (B2M)...

 

Quelles livraisons?

En 2016, les livraisons des matériels mettent l'accent sur le maintien des capacités de projection-mobilité et soutien des armées avec la livraison de trois avions de transport A400M et de 6 hélicoptères NH90), sur le renforcement des capacités d'engagement et de combat (9 Rafale dont 3 Rafale Marine rétrofités, 5 hélicoptères Tigre, 1 frégate multi-missions, 124 armements air-sol modulaires AASM, 6 premières torpilles lourdes Artemis et 8 missiles EXOCET SM 39...).

En outre, le ministère a tenu à renouveler les capacités de protection-sauvegarde (livraison des deux premiers bâtiments multi-missions B2M, d'un patrouilleur PLG pour la Guyane, 17 missiles Aster 15 et 14 missiles Aster 30).

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30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 07:35
photo Dassault Aviation

photo Dassault Aviation

 

29-09-2015 Par Challenges.fr

 

Nouvelle étape dans les négociations sur la vente de 36 avions Rafale à l'Inde. Des responsables indiens et français se réunissent aujourd'hui [29 sept.] à New Delhi dans l'espoir d'arriver à un accord.

 

Des responsables des ministères indiens et français de la Défense se retrouvent mardi 29 septembre pour discuter de la vente de 36 avions Rafale à l'Inde, avec l'espoir d'arriver prochainement à un accord, a indiqué un responsable gouvernemental indien. Ces négociations, qui se déroulent à New Delhi, interviennent après que la France a accepté le principe d'investir 50% du montant total du contrat en Inde, affirme le quotidien Economic Times.

Ces discussions "vont conduire l'accord dans sa phase finale", a dit un responsable gouvernemental indien à l'AFP tout en refusant de commenter les engagements sur les investissements. "Si tout se passe bien, un accord de gouvernement à gouvernement sera bientôt signé. Il faudra encore probablement un mois avant la signature de l'accord final", a-t-il dit.

 

Commande de 36 Rafale

Le Premier ministre indien Narendra Modi avait annoncé en avril, lors de sa visite en France, une commande de 36 avions de chasse de Dassault "sur étagère", soit prêts à voler. Le montant estimé est d'environ 5 milliards d'euros. Un point d'achoppement des négociations a été la demande de New Delhi, fréquente dans ses grands contrats d'armement, d'investir une partie du montant du contrat en Inde, selon Economic Times qui ne cite pas de source.

Selon le quotidien, la délégation française est conduite par un haut responsable de la Direction générale de l'armement (DGA), Stéphane Reb. New Delhi avait initialement lancé en 2012 des discussions avec Dassault pour l'achat de 126 Rafale, dont 108 fabriqués en Inde à travers une opération complexe de transfert de technologie.

 

L'Inde, premier importateur mondial de matériel militaire

Devant l'échec de ces discussions, le gouvernement Modi a décidé de revoir ses besoins à la baisse et de négocier avec le gouvernement français et non Dassault.

L'Inde tente d'accélérer la modernisation de ses équipements militaires dans le cadre d'un programme évalué à environ 100 milliards de dollars, afin de répondre aux défis militaires posés par le Pakistan et la Chine. Modi veut en outre que l'Inde abandonne la place de premier importateur mondial de matériel militaire et soit capable de produire 70% de ses équipements d'ici la fin de la décennie.

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