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4 mai 2015 1 04 /05 /mai /2015 10:30
 photo Dassault Aviation

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04 mai 2015 Richard Werly - letemps.ch

 

François Hollande est ce lundi à Doha pour parapher l’acquisition de 24 chasseurs français par l’émirat. Un nouveau succès commercial qui permet aux ventes d’armes françaises de bondir en 2015, à la deuxième place mondiale derrière les Etats-Unis

 

Les partisans suisses du Rafale ont enfin quelques arguments à brandir face à tous ceux qui se liguèrent pour rejeter l’offre de l’avion de chasse français produit par le groupe Dassault face au Gripen suédois. Après l’Egypte et l’Inde, le Qatar sera ce lundi le troisième pays à acheter ces appareils multimissions qui, jusqu’à cette année 2015, avaient toujours échoué à s’exporter. Le président François Hollande se rend pour l’occasion aujourd’hui à Doha, avant d’enchaîner sur l’Arabie saoudite, premier client de l’industrie d’armement française avec 7 milliards d’euros de commandes depuis dix ans. L’armée de l’air qatarie recevra, pour un montant de 6,3 milliards d’euros, 24 Rafale livrables mi-2018, un tarif bien supérieur à celui consenti en 2012 par Dassault à la Confédération (18 avions pour 2,7 milliards de francs). Leurs pilotes seront entraînés dans le ciel hexagonal, et leur armement (missiles air-air Meteor, missiles de croisière Scalp) sera aussi très «made in France».

 

Ce nouveau succès du Rafale à l’exportation, le troisième en moins de six mois, est évidemment lié à la configuration géopolitique du moment. Le Qatar, pays très proche de la France, présent aussi bien dans le sport (le fonds qatari QSI possède le club de foot Paris Saint-Germain) que dans l’hôtellerie (des investisseurs qataris sont propriétaires du Carlton de Cannes), est aujourd’hui engagé contre la nébuleuse de l’Etat islamique, dont ses avions bombardent les positions en Irak et en Syrie.

 

Cette commande de Rafale est aussi un héritage du père de l’émir actuel, Tamim al-Thani, lequel avait promis d’acquérir ces avions avant de démissionner et de transmettre le pouvoir à son fils en juin 2013. L’armée de l’air qatarie est enfin déjà équipée d’avions Dassault, avec 12 Mirage 2000.

 

Pour le groupe français et ses sous-traitants ou partenaires, tels que Safran, cette acquisition n’en sonne pas moins comme une revanche et une chance de repartir enfin à l’assaut des marchés internationaux. L’Inde, qui a passé commande de 36 Rafale en avril, a besoin d’une centaine de nouveaux chasseurs pour moderniser son aviation, et discute en ce moment avec Dassault des modalités d’importants transferts de technologie, exigés par New Delhi. La Malaisie, où le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, s’est rendu fin 2014, a négocié l’implantation d’une chaîne d’assemblage au cas où elle achèterait des Rafale pour remplacer la vingtaine de Mig 29 russes dont son état-major ne cesse de se plaindre. Les Emirats arabes unis, autre grand client de la France, sont aussi dans le collimateur de Dassault, dont les succès propulsent les ventes d’armes tricolores vers le haut. La France vise 15 milliards en 2015, soit le second rang mondial après les Etats-Unis, alors que son propre budget de la défense (31 milliards d’euros en 2015) a été sauvé in extremis la semaine dernière par l’Elysée, qui lui a accordé une rallonge de 3,8 milliards d’euros jusqu’en 2019.

 

L’enjeu industriel est maintenant pour Dassault d’arracher des clients «à forte valeur stratégique», c’est-à-dire considérés comme une référence par leurs pairs régionaux. En Asie, Dassault veut faire oublier son ratage de 2003 en Corée du Sud, bastion militaire américain, puis le refus de Singapour en 2005. La Malaisie, qui a déjà acheté des sous-marins français de classe Scorpène – au centre d’un scandale politico-financier local en raison des commissions occultes souvent liées à ces contrats –, pourrait donc permettre de pénétrer l’Extrême-Orient, où les dépenses militaires ont quadruplé depuis l’an 2000, dopées par la puissance de la Chine, dont le budget de défense croît d’environ 15% par an. Autre vexation à surmonter côté pays émergents: le rejet du Rafale par le Brésil, en 2014.

 

L’Europe reste la grande interrogation: la fin envisagée de l’Eurofighter Typhoon (BAE Systems et Finmeccanica), dont la production pourrait cesser en 2018, et les résultats mitigés du Gripen du suédois Saab, finalement refusé par les Suisses après la votation de mai 2014, rouvrent une brèche dans laquelle Dassault veut s’engouffrer. Le Rafale et ses milliards d’euros de recettes apparaît fin prêt pour le Salon aérien du Bourget, du 15 au 21 juin prochain.

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4 mai 2015 1 04 /05 /mai /2015 06:30
photo Dassault Aviation

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03 mai 2015 Romandie.com (AFP)

 

Abou Dhabi - Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a fait une visite de 24 heures aux Emirats arabes unis, pays potentiellement intéressé par l'acquisition d'avions de combat Rafale, a-t-on appris dimanche de sources françaises.

 

Arrivé samedi soir, le ministre français a été reçu dimanche par le prince héritier d'Abou Dhabi, Cheikh Mohamed ben Zayed Al-Nahyane, commandant en chef adjoint des forces armées émiraties, avant de se rendre dans la soirée au Qatar.

 

L'agence officielle des Emirats WAM a indiqué que les deux hommes avaient parlé des moyens de renforcer la relation stratégique entre les deux pays.

 

Ils ont discuté de coopération en matière de défense militaire, ainsi que du niveau de coordination opérationnelle entre les deux parties, de l'entraînement et de l'échange d'expertise, a ajouté WAM sans autre précision.

 

M. Le Drian et Cheikh Mohamed se connaissent bien, et le courant passe entre eux, a déclaré une source française.

 

Parmi les sujets également abordés, selon l'agence émiratie, figurent la lutte commune contre les jihadistes du groupe Etat islamique (EI), le programme nucléaire de l'Iran et la guerre au Yémen.

 

La France et le Qatar doivent signer lundi à Doha, en présence du président François Hollande, un contrat pour l'acquisition par cet émirat de 24 Rafale pour 6,3 milliards d'euros.

 

Ce contrat sera le troisième remporté par Dassault à l'étranger après la vente de 36 Rafale à l'Inde, annoncée en avril, et celle de 24 autres à l'Egypte, en février.

 

Les Emirats font partie des autres pays ayant montré un intérêt pour l'avion de combat français.

 

Il y a des discussions qui ont lieu avec les Emirats et elles vont dans le bon sens, avait déclaré le 16 avril le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius.

 

Quatre jours plus tôt, M. Fabius avait rencontré le prince héritier d'Abou Dhabi en Arabie saoudite.

 

M. Le Drian s'est rendu une dizaine de fois, respectivement au Qatar et aux Emirats, depuis qu'il est en fonction.

 

La France et les Emirats discutent depuis 2008 d'avions de combat Rafale destinés à remplacer les 60 Mirage 2000-9 de l'armée de l'air émiratie.

 

Après Doha lundi, MM. Hollande, Le Drian et Fabius doivent se rendre à Ryad où se tient mardi un sommet du Conseil de coopération du Golfe (Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabe unis, Koweït, Oman, Qatar).

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3 mai 2015 7 03 /05 /mai /2015 11:55
photo Livefist

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03 mai 2015 Par Thibaut De Jaegher - Usinenouvelle.com

 

La passe de trois ! Dassault a réussi à convaincre trois pays de lui acheter son avion de combat, le Rafale. Une percée innatendue voire inespérée qui ne doit rien au hasard.

 

Au football, on appelle cela le "hat-trick"  ou le coup du chapeau en bon français. Marquer trois buts coup sur coup dans un même match, c'est suffisamment rare dans la carrière d'un footballeur pour être souligné et célébré dignement. Toute proportion gardée, cette prouesse technique vient d'être réalisée par l'avion de chasse de Dassault Aviation. Le Rafale, produit depuis 2001 et jamais vendu à l'export, a réussi à séduire trois clients en l'espace de deux mois. L'Egypte puis l'Inde et enfin le Qatar, ce jeudi 30 avril, ont signé pour acquérir 80 exemplaires de cet aéronef.

 

La question que tout le monde se pose désormais, c'est : "pourquoi ?". Pourquoi l'avion de chasse made in France réussit aujourd'hui à séduire autant de clients après des années de disette ? Qu'est-ce qui fait que ce produit est devenu désirable aux yeux de nombreux prospects alors que le Rafale s'était plutôt illustré jusque-là comme le grande perdant des appels d'offres des avions de combat ? Plusieurs raisons explique ce revirement.

 

1. Des pays en ont (vraiment) besoin. Les trois pays, qui ont acquis l'avion de Dassault, doivent faire face à des menaces proches et avérées. L'Egypte doit composer avec son voisin lybien contrôlé en partie par Daesh. La situtation en Inde reste à couteau tiré avec le Pakistan. Et le Qatar a besoin de ces avions si l'émirat veut s'imposer comme une puissance qui compte dans le Golfe. Comme le souligne Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères dans l'entretien accordé à L'Usine Nouvelle, "n'achètent cet avion que les pays qui en ont un réel besoin compte tenu de leur voisinage et de la réalité stratégique. Pour certains prospects dont on a pu parler dans le passé, le Rafale ne correspondait sans doute pas tout à fait aux attentes des pays concernés." Ce n'est pas le cas désormais.

 

2. Le Rafale a prouvé sa performance. La guerre, menée au Mali par la France contre les terroristes, a permis de démontrer la polyvalence et l'efficacité de l'avion de chasse de Dassault Aviation. C'était finalement l'une des premières fois que le chasseur made in France se trouvait engagé seul sur un théâtre d'opération. L'offensive éclair de la France a donc prouvé sa capacité à affronter des menaces très variées tout en assurant des missions d'observation.

 

3. La France a joué collectif. Comme au football, on ne réussit pas à vendre de tel produit à l'export sans jouer groupé. Si un des membres du collectif joue "perso" (comme ce fut le cas lors de grands contrats nucléaires par exemple), il n'y a aucune chance de vendre. Laurent Fabius l'a souligné : "c'est une victoire de l'équipe de France de l'export". Comprendre : de l'industriel, du ministère de la Défense et de la diplomatie française qu'il dirige.

 

4. La politique étrangère de la France est appréciée... en regard de ce que font les Américains. Le froid actuel dans les relations diplomatiques entre les Etats-Unis et les pays du Golfe a clairement ouvert une fenêtre d'opportunité pour l'avion français. Couplé à l'omniprésence de Jean-Yves Le Drian, qui a multiplié les voyages dans les pays potentielllement acheteurs, cette évolution géopolitique a permis au Rafale de s'imposer.

 

5. La France a (vraiment) besoin de le vendre. Une dernière raison pourrait aussi expliquer le fait que le Rafale se vende mieux : l'Etat français ne peut plus à lui seul assurer les cadences de production et la viabilité du programme Rafale. Cette pression, notamment liée aux efforts de réduction des coûts inscrites dans la loi de programmation militaire, a sans aucun doute poussé tous les acteurs du dossier à tout faire pour trouver des solutions permettant de vendre enfin l'avion de combat hors de nos frontières. Que ce soit sur le volet financier ou le volet des transferts de technologie, chacun a été plus enclin à faire des concessions pour permettre au Rafale de voler au-delà de l'Hexagone. Avec succès.

 

Lire Rafale à l'export : et 1, et 2, et 3 contrats !

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1 mai 2015 5 01 /05 /mai /2015 11:55
photo Dassault Aviation

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01 mai 2015 Par Hassan Meddah – UsineNouvelle.com


Le 4 mai, Dassault Aviation et le Qatar vont signer à Doha un contrat pour la fourniture de 24 appareils. Les livraisons vont démarrer mi-2018 au rythme d’un Rafale par mois. Ce contrat va imposer de doubler au moins les cadences de production de l’avion tricolore et positionner la France comme l’un des tout premier exportateurs d’armes au niveau mondial, derrière les Etats-Unis.

 

Le 21 avril dernier, Jean-Yves Le Drian rencontrait à Doha, en secret, les dirigeants qatariens. Le déplacement ne figurait pas à l’agenda du ministre de la Défense. Et pour cause : les deux parties souhaitaient un maximum de discrétion pour conclure leurs négociations pour l’achat de 24 Rafale. Au total, depuis sa première visite à Doha en février 2013, il aura fallu au ministre une dizaine de déplacements pour décrocher ce troisième contrat après l’Egypte (24 appareils) et l’Inde (36 appareils). C’est beaucoup plus de temps que pour le contrat égyptien signé en quelques semaines.

"Cela faisait environ trente ans que le Qatar n’avait pas signé un contrat aussi significatif dans le domaine de la défense (douze Mirage 5 de Dassault Aviation à l'époque, ndlr). Il ne disposait donc pas de toutes les habitudes nécessaires à la signature rapide d’un tel contrat", explique-t-on dans l’entourage des négociateurs français. Jean-Yves Le Drian n’a négligé aucun renfort dans cette opération : en janvier dernier, il s’était entouré du délégué général à l’armement, Laurent Collet-Billon, et du chef d’état-major de l’armée de l’air Denis Mercier pour finir de convaincre ses homologues qataris.

La France a donc officialisé ce jeudi 30 avril la signature, qui devrait se dérouler le 4 mai prochain à Doha, entre Dassault Aviation et le Qatar, d’un contrat pour l’achat de 24 Rafale dont six versions biplaces, et seize monoplaces. Le montant est de l’ordre de 6,3 milliards d’euros, armement compris. L’avion tricolore sera vendu avec sa panoplie complète de missiles fabriqués par Safran et MBDA : Scalp (missile de croisière), 2ASM (missile de précision pour les attaques au sol), Mica (défense aérienne)... L’armée française formera également sur sa base de Mont-de Marsan (Landes) quelque 36 pilotes et plus d’une centaine de mécaniciens.

Les conséquences d’un tel contrat sont multiples aussi bien pour l’avionneur et sa supply chain que pour le ministère français de la Défense.

 

Sûrement plus de 2000 créations d’emplois

A partir de mi-2018, le contrat prévoit de livrer un Rafale par mois aux forces armées qatariennes. C’est la cadence à laquelle la France reçoit ses appareils actuellement. Il faudra aussi compter sur cette cadence à partir de 2017 pour les 24 engins pour l'Egypte. Les négociations pour les 36 appareils indiens sont encore en cours. Sur cette base, et même avec le prélèvement directement sur chaine de 40 appareils destinés à l’armée française au profit des clients export sur la période 2016-2019, il faudra au minimum doubler les cadences de production de la ligne d’assemblage de Mérignac (Gironde) de Dassault Aviation. Les 500 sous-traitants du Rafale totalisant environ 7000 emplois devront suivre et donc embaucher. Ainsi Thales a déjà testé sa supply-chain à une cadence de 2,5 appareils par mois. Avant l’annonce du contrat qatarien, L’Usine Nouvelle avait estimé le potentiel de création d’emplois à 2000 postes. Ce chiffre est désormais sans doute en deçà de la réalité.

 

La France devant la Russie en terme d’exportations ?

Le contrat qatari s’ajoute à beaucoup d’autres : ventes de frégates et de Rafale à l’Egypte, négociations bien engagées avec l’Inde pour 36 Rafale, ventes d’hélicoptères prévues à la Pologne d’ici la fin de l’année... La cuvée 2015 pour les exportations d’équipements militaires promet d’être exceptionnelle. Au ministère de la Défense, on estime qu’elle pourrait atteindre un total de 12 à 15 milliards d’euros. "Pour la première fois les exportations pourraient dépasser le montant des commandes pour notre armée", explique-t-on à l’Hôtel de Brienne. C’est encore loin des Etats-Unis (entre 60 et 80 milliards de dollars par an). Toutefois, au ministère de la Défense, on caresse l’espoir de passer devant la Russie !

Il n’y pas que l’ego des industriels qui en sera gonflé. Les conséquences économiques sont directes. En 2013, des ventes militaires à l’exportation de 6,8 milliards d’euros avaient permis de conforter l’équivalent de 40 000 emplois et de contribuer pour 8% à la balance commerciale du pays.

 

Au tour de Nexter, DCNS, et d’Airbus Helicopters ?  

Le secret espoir des industriels français de l’armement est que ce contrat fasse des petits. A l’occasion d’une visite à Doha de Jean Yves Le Drian en février 2013, la France et le Qatar avait organisé des exercices militaires conjoints auxquels une centaine de militaires français avaient participé. Nexter avait pu ainsi faire la démonstration de ses véhicules blindés (VBCI). Par ailleurs, le Qatar a confirmé récemment son intérêt pour les hélicoptères militaires du groupe Airbus. Le fabricant de navire DCNS ne serait pas en reste. "Ils ont également des projets dans le domaine naval qui progressent bien", assure-t-on du côté français.

 

La loi de programmation militaire (LPM) respectée

Dans un cadre tendu pour le budget de la Défense, le contrat qatari permet à Jean-Yves Le Drian de respecter le cadre fixé par la Loi de programmation militaire (LPM) votée en 2013, qui prévoyait la vente de 40 exemplaires du Rafale afin de pouvoire diminuer les commandes de l’Etat. Techniquement et même s’il est bien engagé, le contrat indien n’est pas concrêtement signé. Mais les contrats  égyptien et qatari (48 Rafale au total) permettent déjà de remplir cet objectif.

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30 avril 2015 4 30 /04 /avril /2015 16:30
photo Dassault Aviation

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Saint-Cloud, le 30 avril 2015 – Dassault Aviation

 

Dassault Aviation est honoré de la décision du Qatar d’acheter 24 Rafale pour équiper son armée de l’Air.

La signature du contrat entre l’État du Qatar et Dassault Aviation aura lieu ce lundi 4 mai, à Doha, en présence de Monsieur François Hollande, Président de la République française.

A la suite du Mirage F1, de l’Alpha Jet et du Mirage 2000, le Rafale prolonge le partenariat historique qui associe le Qatar, la France et Dassault Aviation.

« Ce nouveau succès de l’équipe France témoigne des qualités opérationnelles du Rafale et confirme la confiance que les pays déjà utilisateurs du Mirage 2000 placent dans notre société », a déclaré Eric Trappier, Président-Directeur général de Dassault Aviation.

Dassault Aviation, ses partenaires Thales et Safran, ainsi que les 500 entreprises associées au programme Rafale se félicitent de ce nouveau contrat qui vient consacrer leur compétitivité et leur savoir-faire industriel et technologique.

 

A propos de Dassault Aviation

Avec plus de 8 000 avions militaires et civils livrés dans plus de 90 pays depuis 60 ans et représentant plus de 28 millions d’heures de vol, Dassault Aviation dispose d’un savoir-faire et d’une expérience reconnus dans la conception, le développement, la vente et le support de tous les types d’avion, depuis l’appareil de combat Rafale jusqu’à la famille de business jets haut de gamme Falcon en passant par les drones militaires. En 2014, le chiffre d’affaires de Dassault Aviation s’est élevé à 3,68 milliards d’euros. La société compte près de 11 600 collaborateurs.

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30 avril 2015 4 30 /04 /avril /2015 14:55
photo MBDA

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30/04/2015 DIRECTION GÉNÉRALE DE L’ARMEMENT

 

Le 28 avril, les équipes du Ministère de la Défense, de Dassault Aviation et de MBDA ont procédé au premier tir guidé du missile air-air longue portée Meteor à partir du Rafale contre une cible aérienne. Le tir, effectué par un Rafale mis en œuvre depuis le site de Cazaux de DGA Essais en vol, s’est déroulé avec succès dans une zone sécurisée de DGA Essais de missiles (site de Biscarrosse).

 

Dans la continuité des essais de séparation déjà réalisés en 2013 et 2014, il constitue un jalon important dans les travaux d’intégration du missile Meteor au Rafale, réalisés dans le cadre du développement du prochain standard F3-R de l’avion.

 

Equipé d’un statoréacteur et doté du mode « tire et oublie », le missile Meteor est conçu pour la mission de défense aérienne à très longue portée. Grâce aux performances du radar RBE2 à antenne active équipant le Rafale (seul avion européen disposant opérationnellement de ce type de capteur), il sera capable d’intercepter des cibles à  très longues distances, en complément de l’actuel missile MICA utilisé aussi pour le combat ou l’autodéfense.  Les premiers missiles Meteor seront livrés aux forces aériennes françaises à partir de 2018, afin d’équiper l’ensemble des Rafale de l’armée de l’air et de la marine.

 

Fruit d’une coopération entre l’Allemagne, l’Espagne, la France, l’Italie, le Royaume-Uni et la Suède lancée en 2003, le Meteor est un programme fédérateur qui permet de consolider la base industrielle et technologique de défense européenne dans le secteur des missiles : MBDA-UK, le maître d’œuvre industriel, a pour principaux partenaires industriels MBDA-France, MBDA-Italie, Saab (Suède), Bayern-Chemie (Allemagne) et Inmize (Espagne).

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30 avril 2015 4 30 /04 /avril /2015 11:30
photo Dassault Aviation

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30 avril 2015 Romandie.com (AFP)

 

Paris - Le Qatar va passer une commande ferme pour 24 avions de combat Rafale, un contrat d'un montant de 6,3 milliards d'euros, ont annoncé jeudi les autorités françaises.

 

Le président français François Hollande se rendra à Doha le 4 mai afin d'assister à la signature des contrats, selon la présidence française.

 

Le président Hollande s'est entretenu hier (mercredi) avec Cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, émir du Qatar. Ce dernier lui a confirmé son souhait de voir son pays acquérir 24 avions de combat Rafale, a indiqué la présidence française dans un communiqué, saluant ce nouveau succès à l'exportation après l'Egypte et l'Inde.

 

Selon le constructeur Dassault, l'accord prévoit 12 autres avions en option.

 

L'accord final pour ce contrat a été donné par l'émir du Qatar au ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian lors d'une visite à Doha le 21 avril, a-t-on indiqué au ministère de la Défense.

 

Il s'agissait du dixième déplacement discret effectué par ce responsable dans ce pays depuis 2012, selon la même source.

 

Ce contrat avec le Qatar sera depuis le début de l'année le troisième remporté par Dassault à l'étranger après la vente de 36 Rafale à l'Inde, annoncée le 10 avril, et celle de 24 autres à l'Egypte, en février.

 

L'accord avec le Qatar s'ajoute aux contrats déjà engrangés cette année qui s'annonce exceptionnelle pour l'export d'armement francais avec plus de 15 milliards d'euros, s'est félicité le ministère français de la Défense. Une centaine de mécaniciens du Qatar seront formés en France dans le cadre du contrat, a-t-il précisé.

 

Deux autres acquéreurs étrangers potentiels au moins sont sur les rangs pour l'avion Rafale: les Emirats arabes unis, pour le remplacement à terme de 60 Mirage 2000-9, et la Malaisie qui doit encore lancer un appel d'offres pour l'acquisition de 16 appareils.

 

Construit en collaboration par Dassault, qui supervise 60% de la valeur de l'avion, l'électronicien Thales (22%) et le motoriste Snecma (groupe Safran, 18%) qui fournit le moteur M-88 de nouvelle génération, le Rafale est destiné à être l'avion de combat français jusqu'en 2040.

 

L'appareil avait essuyé six échecs à l'export depuis son entrée en service en 2004 dans les forces armées françaises.

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28 avril 2015 2 28 /04 /avril /2015 10:45
photo ECPAD

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23 avr. 2015 Crédit : État-major des armées / ECPAD

 

Opération Barkhane : Ravitaillement en vol de 3 Rafale par un C-135FR
 

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27 avril 2015 1 27 /04 /avril /2015 17:30
photo EMA  / Marine Nationale

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24/04/2015 Sources EMA

 

Le groupe aéronaval (GAN) constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle a quitté le golfe arabo-persique en franchissant le détroit d’Ormuz le 18 avril 2015. Il a ainsi mis un terme à huit semaines de contribution aux opérations aériennes conduites dans le cadre de l’opération Chammal.

 

Débuté le 23 février dernier, l’engagement du GAN dans l’opération Chammal s’achève après huit semaines de contribution aux opérations aériennes de la coalition, aux côté des avions et des pilotes de l’armée de l’Air française qui poursuivent leur mission d’appui aux forces de sécurité irakiennes.

En quittant le golfe arabo-persique, le GAN poursuit sa mission Arromanches 2015. Comme le souligne le contre-amiral Chaperon : « Notre départ de la zone n’est pas une fin mais bien le début d’une nouvelle phase. »

Le GAN se dirige désormais vers Goa, en Inde, afin de conduire avec le groupe aéronaval indien l'édition 2015 de l’exercice Varuna. Pour cette nouvelle phase de la mission Arromanches 2015, le porte-avions Charles de Gaulle, la frégate de défense aérienne Chevalier Paul et le pétrolier-ravitailleur Meuseont été rejoints par la frégate anti sous-marine Jean de Vienne qui est venue relayer le HMS Kent.

 

- 8 semaines d’opérations intensives -

Pendant huit semaines, en parfaite complémentarité avec les avions de l’armée de l’Air française, le groupe aérien embarqué (GAé) a réalisé quotidiennement 10 à 15 sorties de combat depuis le porte-avions Charles de Gaulle, afin de participer à l’appui des forces de sécurité irakiennes engagées au sol contre les terroristes de Daech. Les 12 Rafale , les 9 Super Etendard Modernisé et le Hawkeye du (GAé) ont participé à des missions d’appui aérien, de reconnaissance et de contrôle du trafic aérien au-dessus de la zone de conflit. Dans cette mission de contrôle, la frégate de défense aérienne Chevalier Paul a également tenu une place essentielle.

Au cours de cette période, le groupe aéronaval et ses 2 600 marins ont parcouru 15 000 nautiques. « En apportant un volet aéromaritime à cette lutte et en mettant en avant le pavillon français dans une zone stratégique, nous avons une fois de plus répondu aux besoins militaires de notre pays, et au-delà à ceux d’une coalition internationale » souligne le contre-amiral Chaperon, commandant la Task Force 473.

 

- Un haut niveau d’interopérabilité -

La présence du GAN dans le golfe arabo-persique aura également été l’occasion de confirmer le haut  niveau d’interopérabilité entre la Marine nationale et les marines américaines et britanniques, dans un contexte hautement opérationnel et dans un espace restreint où la navigation commerciale est très dense et les plateformes pétrolières nombreuses. Le GAN a ainsi été engagé au sein de la Task Force aéronavale conduite par le porte-avions américain Carl Vinson et une frégate britannique, le HMS Kent, a assuré aux côtés de la frégate de défense aérienne Chevalier Paul et de plusieurs escorteurs américains, la sécurité du groupe

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photo EMA / Marine Nationale

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17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 14:50
Échange entre des militaires français et des inspecteurs de l'OSCE - Adc A. Gazzano / UFV

Échange entre des militaires français et des inspecteurs de l'OSCE - Adc A. Gazzano / UFV

 

17/04/2015 Domenico Morano  - Direction :  DICOD

 

Du 13 au 17 avril 2015, 33 délégués de 21 pays membres de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) se sont donné rendez-vous sur les emprises militaires de Mont-de-Marsan et de Tarbes.

 

Organisée par les ministères de la Défense et des Affaires étrangères et du développement international, une visite d’inspection, réalisée par 33 délégués de 21 pays membres de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), a eu lieu sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan et au 1er régiment de hussards parachutistes, à Tarbes, du 13 au 17 avril.

 

Cette visite s’effectue conformément au document de Vienne de 2011 de l’OSCE, qui a pour but de mettre en œuvre des mesures de confiance et de sécurité entre les pays participants. Les délégués ont ainsi pu observer les militaires français dans leurs activités quotidiennes, ainsi que tous les types de matériel présents sur les sites, dont l’avion Rafale, le Véhicule haute mobilité (sur le camp de Ger) et les différents moyens d’entraînement.

 

Cette inspection souligne l’intérêt que la France accorde au maintien d’un système qui contribue à la sécurité et à la stabilité du continent. Elle a aussi permis de constater le rôle de l’Hexagone dans la maîtrise des armements conventionnels, ainsi que sa volonté de faire preuve d’une totale transparence dans l’application des accords internationaux en la matière.

 

Dans le cadre du document de Vienne, chaque État participant doté d’unités aériennes de combat doit organiser au moins une visite de base et une autre d’installation militaire par période de cinq ans. De plus, chaque État participant qui déploie un nouveau type de système d’armes et d’équipement d’importance majeure doit organiser une démonstration de ce matériel.

Présentation du Rafale aux représentants de l'OSCE - Adc A. Gazzano / UFV

Présentation du Rafale aux représentants de l'OSCE - Adc A. Gazzano / UFV

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14 avril 2015 2 14 /04 /avril /2015 11:55
photo Dassault Aviation

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le 14-04-2015 Par Jean-Gabriel Fredet – Challenges.fr

 

Entendu, le Rafale est le meilleur avion de combat du monde. Mais les contradictions de la diplomatie américaine lui ont paradoxalement ouvert le grand marché de l’exportation. En Egypte, puis en Inde... avant les Emirats?

 

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14 avril 2015 2 14 /04 /avril /2015 07:30
photo Marine Nationale

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13 Avril 2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 12 au 16 avril, le groupe aéronaval français (GAN), engagé aux côtés du groupe du porte-avions Carl Vinson au sein de la Task Force 50 depuis le 23 février, assure seul la permanence aéronavale de la coalition dans le golfe arabo-persique.

 

Pendant ces quatre jours, cette permanence sera assurée uniquement par le groupe aéronaval français. Pour la première fois dans l’histoire de la coopération navale entre les deux pays, le porte-avions Charles de Gaulle et ses escorteurs remplacent le groupe aéronaval américain dans un contexte opérationnel. En effet, cette relève permettra au porte-avions USS Theodore Roosevelt de prendre hors du golfe arabo-persique la relève de l’USS Carl Vinson qui rentre à son port de base.

 

Le rôle qu’assume depuis le GAN depuis le 12 avril dans cette région du monde illustre le haut niveau de confiance et d’interopérabilité qui unit les deux  marines. Le général Dempsey, chef des armées américaines, a ainsi confié le 8 mars dernier. : « Sans le Charles de Gaulle nous n’aurions pas pu combler le fossé causé par le départ du Carl Vinson du Golfe ».

 

Déployés dans l’océan Indien et le golfe arabo-persique dans le cadre de leur mission « Arromanches », le porte-avions Charles de Gaulle, la frégate de défense aérienne Chevalier Paul, le pétrolier-ravitailleur Meuse, la frégate anti sous-marine HMS Kent et un sous-marin nucléaire d’attaque sont aujourd’hui dans leur 8e semaine d’opération au large de l’Irak. Aux côté des aéronefs français de l’armée de l’Air et de ceux de la coalition, les avions du groupe aérien embarqué réalisent chaque jour des missions de reconnaissance, de commandement et de contrôle de l’espace aérien, et d’appui aux forces irakiennes.

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 3 200 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliées de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage 2000D), d’un avion de contrôle aérien E3F, d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2, et du groupe aéronaval et de son groupe aérien embarqué (douze Rafale Marine, neuf Super Etendard modernisés et un Hawkeye).

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13 avril 2015 1 13 /04 /avril /2015 07:55
Le Normandie-Niémen

 

10/04/2015 par DICoD

 

Lorraine, Bretagne, Anjou, Béarn, Provence, Côte-d’Argent… Les escadrons de l’armée de l’air française portent souvent un nom lié à la géographie de notre pays. Pourtant, quelques-uns échappent à cette règle. Parmi eux, le Normandie-Niémen.

 

Aux sources du Niémen…

 

Le Niémen est un fleuve d’Europe de l’Est qui prend sa source en Biélorussie, traverse la Lituanie et longe la frontière russe. Pour comprendre le rapport entre ce fleuve, la Normandie et notre escadron de chasse, il faut remonter à la Seconde Guerre mondiale. Après la rupture du pacte de non-agression germano-soviétique en 1941, le général de Gaulle tente un rapprochement avec l’Union soviétique. En 1942, il décide qu’une unité d’aviation de chasse sera désormais présente sur le Front de l’Est. À cette époque, il existe déjà deux groupes de chasse : l’Alsace et l’Île-de-France. Cette nouvelle formation s’appelle Normandie. Soixante militaires français, dont quinze pilotes, sont alors envoyés à 250 km au nord-est de Moscou, sur la base d’Ivanovo. Ils disposent de quelques mois seulement pour apprendre à communiquer avec leurs nouveaux collègues soviétiques, s’adapter aux conditions climatiques très rudes, et apprendre à se repérer dans les paysages immenses et recouverts de neige.

 

Les débuts d’une unité exemplaire

 

En mars 1943, ils sont fin prêts. À bord des Yakovlevs (ou Yaks) fournis par le commandement soviétique, les Français entament la première de leurs trois campagnes le 22 mars 1943. Au fil des combats, les pilotes français deviennent rapidement des modèles pour leurs homologues soviétiques. Le 21 juillet 1944, par ordre de Staline, l’unité française reçoit le titre de « Régiment du Niémen », et change alors son nom en Normandie-Niémen. Elle est la seule unité de chasse française à porter l’appellation de régiment et à être pourvue d’un drapeau. Le 27 novembre 1944, le Normandie-Niémen est la première unité française à stationner sur le sol allemand. Entre mars 1942 et mai 1945, fin de leur troisième et dernière campagne, les 97 pilotes engagés comptent pas moins de 273 victoires confirmées avec dans ses rangs une trentaine d’As, dont une dizaine comptabilisent plus de 10 victoires chacun. Quarante-deux officiers ne reviendront jamais en France. À la fin de la guerre, les pilotes ont l’honneur de retrouver le sol français à bord des avions qui leur ont permis de s’illustrer dans le ciel soviétique. Ces militaires exceptionnels reçoivent de nombreuses décorations, tant françaises que soviétiques.

 

Le 3 juillet 2009, alors basé à Colmar, l’escadron est officiellement mis en sommeil. Il est finalement recréé le 1erseptembre 2011 et devient le quatrième escadron Rafale de l’armée de l’Air.

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10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 16:35
photo Dassault Aviation

photo Dassault Aviation

 

10 avril 2015 Romandie.com (AFP)

 

Vallon-Pont-d'Arc (France) - Le président François Hollande a dit vendredi espérer avancer sur une vente de l'avion de combat français Rafale à l'Inde, lors de sa rencontre dans l'après-midi à Paris avec le Premier ministre Narendra Modi, même s'il y aura d'autres rencontres.

 

Je souhaite, mais il n'y a pas non plus de date limite, que nous puissions avancer au cours de la visite du Premier ministre Modi, mais il y aura d'autres rencontres et nous verrons bien comment nous pouvons finaliser ce possible contrat, a déclaré le président français, interrogé par l'AFP lors d'un déplacement dans le sud de la France.

 

Selon lui, beaucoup de discussions ont été engagées depuis déjà plusieurs semaines alors que Français et Indiens réfléchissent depuis longtemps à ce qu'(ils peuvent) faire ensemble pour l'avion Rafale.

 

Je pense que sur ces affaires-là, il vaut mieux dire la chose quand elle est conclue plutôt que de faire des annonces qui pourraient être contraires à l'intérêt de notre pays et en tout cas, contraires à l'intérêt de l'Inde, a souligné M. Hollande.

 

Le gouvernement indien est en négociations exclusives avec Dassault depuis janvier 2012 pour l'achat de 126 Rafale, dont 108 fabriqués en Inde, pour un montant alors estimé à 20 milliards de dollars.

 

Mais le gouvernement de Narendra Modi, arrivé au pouvoir en mai, a soufflé le chaud et le froid sur l'avancée de ces discussions complexes.

 

Dassault a décroché en février son premier contrat pour le Rafale, pourtant entré en service en 2004 dans les forces armées françaises, avec la vente de 24 avions de combat à l'Egypte.

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9 avril 2015 4 09 /04 /avril /2015 12:59
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

09/04/2015 CEAM - Armée de l'air  

 

Le centre d’expériences aériennes militaires (CEAM) et le détachement du centre d’expérimentations pratiques de l’aéronautique navale (Det CEPA) travaillent de concert sur un projet commun : le suivi de terrain sur Rafale monoplace.

 

Une fonction innovante

Intégrée à l’avion de chasse, cette fonction permet de voler à grande vitesse et à proximité du sol ou de la mer. En toute sécurité et par toutes conditions météorologiques, l’avion vole de jour comme de nuit  grâce à son pilote automatique élaboré. Celui-ci protège les aviateurs du relief naturel et des obstacles artificiels (antennes, ponts, câbles, etc). L’équipage peut ainsi engager ses ressources cognitives à sa survie en milieu hostile et à l’accomplissement de ses objectifs opérationnels. Les expérimentateurs cherchent avant tout à garantir la sécurité des pilotes d’avions monoplaces qui utiliseront le suivi de terrain. Cette expérimentation vise à proposer aux états-majors de l’armée de l’air et de la marine nationale un référentiel d’entraînement à moindre coût, exploitant aussi bien le simulateur que les vols. Pourtant, cette fonction n’est autorisée pour le moment qu’en Rafale biplace, embarquant un pilote et un navigateur.

 

Une double ambition pour l’armée de l’air

Cette expérimentation permet à l’armée de l’air d’évaluer la possibilité de faire réaliser par les escadrons équipés de Rafale monoplaces (à Saint-Dizier et Mont-de-Marsan) des missions d’appui feu ainsi que des interceptions aériennes par tous types de temps. L’ambition est double. D’une part, effectuer des shows of force  (démonstrations de force), en exécutant un passage bas et rapide au-dessus de troupes ennemies, manœuvres aériennes réalisées régulièrement en opérations par des Mirage 2000D et des Rafale. D’autre part, cette capacité de suivi de terrain offre à un pilote de défense aérienne l’opportunité de réaliser l’interception d’un avion inconnu volant à très basse altitude, et ceci en toute sécurité, même à travers les nuages.

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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 16:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

1 Avril 2015 Source : Marine nationale

 

À l’occasion du passage du groupe aéronaval américain articulé autour du porte-avions Théodore Roosevelt, les Rafale de la flottille 12F et les F18 américains ont réalisés des vols d’entraînement conjoint.

 

Samedi 28 mars au matin, les pilotes et les techniciens des  deux pays s’activent sur la base de Landivisiau et sur le porte-avions Roosevelt. Des manœuvres se préparent au large de Ouessant. Les moteurs rugissent, prêts au combat simulé.

 

Deux Rafale Marine décollent de la base pour rejoindre deux F18 catapultés du porte-avions américain dans une zone prévue pour un entraînement au combat aérien.

 

L’après-midi, l’entraînement s’intensifie,  quatre Rafale décollent pour un exercice tactique contre quatre F18.

 

Ces manœuvres s’inscrivent dans le cadre de la coopération franco-américaine. Depuis de très nombreuses années, une amitié particulière lie l’aéronautique navale française et américaine.

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 19:35
Les deux premiers Mirage 2000 indiens modernisés ont été livrés à New Delhi - photo Shiv Aroor

Les deux premiers Mirage 2000 indiens modernisés ont été livrés à New Delhi - photo Shiv Aroor

 

27/03/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Grâce au programme de modernisation des Mirage 2000 indiens, Dassault Aviation et ses partenaires démontrent à New Delhi qu'ils transfèrent la technologie à l'industrie aéronautique indienne.


 

Pour Dassault Aviation et ses partenaires Thales et Safran, la livraison mercredi à Istres - en présence de l'ambassadeur indien en France, Arun K. Singh -, de deux Mirage 2000 modernisés au standard I/TI (ex-Mirage 2000 A/C 1 et 2) à l'Inde dans les délais, ne peut qu'être bénéfique pour la conclusion du contrat Rafale avec New Delhi. En tout cas, si cette opération n'est pas décisive pour faire gagner le Rafale en Inde, elle ne pourra pas non plus nuire à cette vente tant la bonne coopération entre les industriels français et le groupe indien de référence dans le domaine de l'aéronautique Hindustan Aeronautics Limited (HAL) sur la modernisation des 51 Mirage 2000H, a permis à ce programme de se dérouler dans les délais prévus.

 

Un programme de modernisation mené à bien

Évidemment, le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, avait tout cela en tête lors de la cérémonie de remise des deux appareils à l'armée de l'air indienne. "Le Rafale est le pas suivant logique", a-t-il expliqué dans son discours. Et de préciser que moins de quatre ans après la signature du contrat en juillet 2011 après plus de dix ans de discussions (1,4 milliard d'euros hors armement, dont 1 milliard pour Thales), l'armée de l'air indienne (IAF) a accepté les deux Mirage 2000 modernisés, qui étaient arrivés à Istres en décembre 2011.

Le Mirage 2000 biplace modernisé a volé comme prévu le 5 octobre 2013 et le monoplace fin 2013 au terme d'une période de deux ans consacrée au développement du kit équipements de Thales, comprenant le radar, des systèmes de guerre électronique et le calculateur de mission. Technologiquement ambitieuse car basée sur l'intégration d'équipements et systèmes de dernière génération, la première phase du programme a été conduite avec succès en France, conformément au calendrier initialement défini.

Bref, Dassault Aviation et ses partenaires ont mené jusqu'ici à bien ce "programme ambitieux" et ont démontré qu'ils avaient rempli l'ensemble de leurs engagements, y compris en termes de calendrier, et sans dérapage de coûts. Pour Eric Trappier, "répondre aux demandes des clients en termes de calendrier et de performance est un grand succès".

Le Mirage 2000, Un bon exemple du "Make in India"

Ce programme de modernisation permet également de répondre à la volonté de New Delhi d'obtenir des  transferts de technologies au profit de son industrie aéronautique indienne. Le Premier ministre indien Narendra Modi promeut depuis plusieurs mois sur tous les tons la stratégie du "Make in India" (fabriqué en Inde, ndlr), son leitmotiv sur le plan économique avec ses partenaires étrangers. Même s'il ne joue pas toujours le jeu. Le contrat prévoit que la modernisation des appareils suivants les deux premiers sera effectuée à Bangalore, en Inde, sous la responsabilité de HAL, le partenaire indien de Dassault Aviation dans le cadre du contrat Rafale également. Une opération qui est sous la responsabilité de HAL.

"Partenaires privilégiés des forces armées indiennes, nous avons développé une solide supply chain qui a largement contribué à assurer la réussite du programme de modernisation du Mirage 2000. Et nous sommes bien sûr prêts à poursuivre et renforcer ce travail d'équipe", a expliqué pour sa part le directeur général adjoint systèmes de mission de défense de Thales, Pierre-Eric Pommellet, qui a estimé que le Team Rafale (Dassault Aviation, Thales et Safran) a "déjà une infrastructure sur place". Ce qui a permis à Dassault Aviation et à ses partenaires de renforcer des partenariats et de découvrir de nouvelles sociétés privées en Inde, qui "montent en puissance", selon Eric Trappier. Notamment Axis, Avio, Centum, Rangsons, Samtel...

Un programme qui servira au Rafale

Bien que largement moins complexe que le contrat Rafale, le programme de modernisation des Mirage 2000H indien permet de démontrer aux autorités indiennes que le système mis en place par Dassault Aviation et ses partenaires fonctionne bien et répond à leurs attentes. Le contrat Rafale prévoit la fabrication de 18 appareils en France puis de 108 avions sous licence sur place, et implique des transferts de technologie en Inde. Pour les industriels, cela signifiait l'identification de partenaires indiens pour établir la chaine d'approvisionnement, ce qui a été précisément fait avec le contrat Mirage 2000.

"Nous savons transférer des savoir-faire en Inde, a fait valoir Eric Trappier lors d'une conférence de presse. Et le programme de modernisation est une belle preuve d'un transfert de technologies réussi". Concrètement, a précisé Pierre-Eric Pommellet, "un grand nombre de sous-ensemble sont fabriqué en Inde". Et d'ajouter que Dassault Aviation, Thales et Safran avait "permis à la supply chain française de se projeter en Inde afin de découvrir des partenaires indiens et de créer des entreprises communes". Ce qui est le cas pour un certain nombre d'entre elles.

Des équipes de Dassault Aviation et de Thales sont en Inde depuis mai 2014 pour aider HAL à moderniser les troisième et quatrième Mirage 2000 à Bangalore, qui devraient être livrés à l'IAF dans le courant du second semestre 2015, selon Dassault Aviation. HAL devra toutefois être "à terme autonome", a rappelé le PDG de l'avionneur. "Capable de recevoir ces technologies", selon lui, Le groupe public indien connait déjà bien le Mirage 2000, il effectue le support des appareils de l'IAF et a déjà réalisé une grande visite du Mirage 2000, a rappelé Eric Trappier. "L'Inde progresse", a-t-il fait observer.

Dans ce contexte, le contrat de modernisation du Mirage 2000 "pave le chemin pour un défi bien plus grand, le programme Rafale en Inde". La vente du Rafale sera l'occasion d'élargir encore un peu plus le réseau de partenaires indiens pour mener à bien le programme. Toute la supply chain a d'ailleurs en poche des protocoles d'accord pour la création d'entreprises communes en vue de transférer les licences et les technologies du Rafale si New Delhi signe enfin le contrat.

 

Et le Rafale?

Eric Trappier s'est réjouit que le Rafale réponde aux demandes de l'aviation militaire indienne et que les difficultés autour de la responsabilité industrielle des appareils fabriqués en Inde étaient réglés. "Vous pouvez imaginer ma satisfaction d'entendre de la part du chef d'état-major de l'armée de l'air indienne qu'il veut un avion éprouvé au combat, le Rafale", a-t-il expliqué. "Et de la part du patron de HAL que nous avions un accord sur le partage des responsabilités". Il a rappelé que Dassault Aviation avait accepté qu'un seul contrat couvre l'ensemble des aspects afin d'apporter les garanties nécessaires aux yeux du ministère indien de la Défense.

Le contrat est à présent "finalisé à 95%", a-t-il précisé, en indiquant que le travail actuel avec le ministère indien consiste à passer en revue l'ensemble des milliers de pages du contrat. "Je voudrais que l'on puisse aller vite (mais) c'est un énorme contrat. Comme je l'ai déjà dit, je préfère que nous prenions du temps maintenant (...) plutôt que d'avoir des problèmes plus tard", a-t-il expliqué. Dassault Aviation est en négociation exclusive avec New Delhi depuis janvier 2012 avec l'Inde pour la vente des 126 Rafale

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 12:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air


 30/03/2015 Armée de l'Air

 

Vendredi 20 mars 2015, lors de la traditionnelle cérémonie des couleurs, le colonel Jérôme Bellanger, commandant la base aérienne 113 de Saint-Dizier, et le lieutenant-colonel Thierry Kubiak, commandant l’escadron de transformation Rafale (ETR) 2/92 «Aquitaine» ont remis aux moniteurs-simulateurs leur insigne de spécialité.

 

Cette cérémonie fait écho à celle organisée sur la base aérienne 705 de Tours, le mercredi  11 mars 2015. Ce jour-là, le général Alain Rouceau sous-directeur « emploi formation » de la direction des ressources humaines de l’armée de l’air avait remis les insignes à l’ensemble des chefs de service simulateur des bases aériennes.

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photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

Ce nouvel insigne permet la reconnaissance des instructeurs au sein de la communauté Rafale

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26 mars 2015 4 26 /03 /mars /2015 22:55
Des élèves ingénieurs à la découverte de la base de Saint-Dizier

 

26/03/2015 Armée de l'air

 

Jeudi 19 mars 2015, la base aérienne 113 de Saint-Dizier a accueilli quinze élèves ingénieurs de deuxième année de Centrale Supélec Metz.

 

Dans le prolongement d’une démarche initiée en 2013, les élèves se sont rendus sur la base aérienne de Saint-Dizier, en compagnie de leur directeur des études, officier de réserve sup aéro.

 

Après la visite en 2014 du site d'assemblage de tronçons de l'avion Rafale à Argenteuil, les futurs ingénieurs ont découvert l'avion dans son environnement opérationnel. La visite les a conduits à l'escadron de soutien technique de l'aéronautique 15/007 « Haute-Marne » et à l'escadron de transformation 2/92 « Aquitaine », où sont formés les pilotes de Rafale.

 

Les exposés ont donné lieu à de nombreuses questions et à des échanges fructueux. Cette journée était l’occasion de renforcer le lien armée-Nation. L’école Centrale Supélec entretient d’ailleurs des liens étroits avec le monde militaire. En effet, chaque année, Centrale Supélec Paris accueille des officiers au sein de leur cycle d’ingénieur.

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24 mars 2015 2 24 /03 /mars /2015 21:45
Drone Reaper. Photo Armée de l'Air

Drone Reaper. Photo Armée de l'Air

 

24/03/2015 par Emmanuel Huberdeau – Air & Cosmos

 

C'est une première pour l'armée de l'Air. Un drone MQ-9 Reaper a été utilisé pour désigner, au laser, une cible au profit d'une bombe GBU larguée depuis un chasseur français. L'opération a eu lieu dans la bande sahélo saharienne dans le cadre de l'opération Barkhane.

 

Un détachement de l'escadron 1/33 « Belfort » comprenant deux drones Reaper et deux drones Harfang est actuellement déployé à Niamey en soutien de l'opération Barkhane. Un troisième drone Reaper a été commandé et devrait venir renforcer l'opération Barkhane au mois d'avril. Jusqu'à présent, ces drones étaient principalement utilisés pour des missions de renseignement. Le groupement « chasse » de Barkhane comprend trois (et bientôt quatre) Rafale et trois Mirage 2000D.

 

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23 mars 2015 1 23 /03 /mars /2015 17:45
Depuis N'Djamena, départ en mission de reconnaissance à bord d'un Rafale - opération Barkhane


23 mars 2015 Ministère de la Défense

 

Depuis N'Djamena, départ en mission de reconnaissance à bord d'un Rafale dans le cadre de l'opération Barkhane (février 2015)

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23 mars 2015 1 23 /03 /mars /2015 12:36
A French Rafale Marine Flotille 11F - carrier qualifications aboard the USS Carl Vinson photo US Navy

A French Rafale Marine Flotille 11F - carrier qualifications aboard the USS Carl Vinson photo US Navy

 

New Delhi, March 20: telegraphindia.com

 

French aircraft carrier Charles de Gaulle, heading a battlegroup of ships involved in strikes against the Islamic State from the Persian Gulf, will be in the Arabian Sea next month for 10 days of war games with the Indian Navy.

 

The exercise, the latest of a series named "Varuna", will also involve India's aircraft carrier, the INS Vikramaditya, other Indian warships and a submarine.

 

The nuclear-powered Charles de Gaulle carries on board the navalised Rafale fighter jet that also landed on and took off from the American USS Carl Vinson aircraft carrier earlier this month in the Persian Gulf.

 

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23 mars 2015 1 23 /03 /mars /2015 12:35
Rafale Vs. Su-30MKI - The New Indian Dogfight


March 23, 2015 by Shiv Aroor - Livefist
 

Intensifying since the turn of the new year, you couldn't possibly have missed the roar of AL-31s in all talk of India's turbulent final dash for a Rafale jet deal. It's unmissable. The fact that the Su-30 MKI was pushed into the M-MRCA conversation by none other than India's defence minister ensured the notion strengthened quickly, unscathed by intrigue and rumours. And then, it exploded.
 

On the evening of December 30, when Manohar Parrikar suggested to reporters that 'additional Su-30s' could save the IAF in the event that 'complications'-ridden negotiations with Dassault Aviation for 126 Rafale fighters didn't end in a purchase contract. That the seed of the idea came from the proverbial horse's mouth, and not South Block hearsay, gave it furious immediacy.

 

The suggestion caught the Indian Air Force completely off guard, flying as it did in the face of an unusually defiant stance the IAF leadership had decided on in 2012 about there being 'no Plan-B' in the event that the Rafale failed. But this time, the IAF resisted an immediate rebuttal. This was, after all, the Defence Minister who had weighed in. But what truly unnerved the IAF -- and several planners within the MoD -- was that Parrikar had gone out on a limb less than two months after being handpicked as Defence Minister. His specific comments on the negotiations revealed three things: One, that he'd hit the ground running and was fully abreast of the negotiations and where they were stuck. Two, that he was fully willing to question for the first time the presupposition both within the MoD (and especially the IAF) that there would was likely to be extended turbulence, but a deal would finally be signed. Finally, and perhaps most importantly, it showed that Parrikar has been empowered by the PM to lead decision-making on a deal that's so large that it has everything to do with the political leadership, and little to do with the act of hardware procurement.

 

But there was blood in the water that couldn't be ignored. If Parrikar's pre-New Year comment sparked a fire, he pretty much flung a barrel of gasoline at it two weeks later when in an interview to Karan Thapar on Headlines Today, he said in response to a question on the possibility of the Rafale deal not working out, "Sukhoi-30 choice is always there. What I mean to say is: upgrade the Sukhoi-30, make it more capable."

 

The latch-on was instantaneous. Hours after Parrikar's comments were broadcast, Russian think-tank the Center for Analysis of World Arms Trade declared on Jan 13 that India's potential choice of more Russian Su-30 MKIs instead of Rafales would "advantageous to the country’s air force in terms of cost, tactical and technical characteristics of the plane and a series of other reasons". For good measure, the Russians stoked France's controversial hold-back of Mistral-class amphibious intended for Russia. The example had been broached before, but Moscow really ground it in this time.

 

A month later, Livefist learns, a concerted effort was made by Russia's mission & trade office in New Delhi to pull India's External Affairs Ministry into the conversation. The specifics of what was on the table isn't fully known. A curious Russian media report quotes junior minister in the MEA, former Army chief, Gen (Retd.) Vijay Kumar Singh as having said that the Su-30 was cheaper than the Rafale and more reliable.

 

In February, with the Su-30 vs. Rafale debate stewing for nearly two months to the consternation of Dassault, IAF chief Arup Raha was fairly buttonholed into saying, "There's M-MRCA and there's Sukhoi-30. The requirements are slightly different. And they have their own capabilities. They compliment each other but do not replace each other." A statement, it was immediately clear, that practically subverted what the Defence Minister had suggested.

 

At Aero India 2015, where the IAF chief made that comment, the spotlight also shined on friction between Sukhoi and the IAF over the unexplained seat ejection that caused the type's fifth accident last year. The Russians weren't happy. "When we are wrong, we will say so. When the Indian pilot is wrong, the IAF should not be shy to admit that," an irritated UAC officer told me at the time.

 

Dassault Aviation and the French government were always prepared for rumblings of power-play and suggestive pressure from the Indian MoD, but the speed at which the conversation heated up caught all involved by surprise. For Dassault, it would now be fighting on two fronts -- one with a confident new government that promised quick action either way. And two, with the Russians, India's largest supplier of military hardware, practically invited into the tense last lap of the M-MRCA fight by the Indian MoD. The French Defence Minister, who visited Delhi last month for the second time in less than two months, didn't bring up the Su-30 MKI. The French didn't have a direct play, political or otherwise. It was felt that things were too delicate at the negotiations table to poke at something that was, Paris understood, a direct message that India wasn't going to budge on final sticking points. Informed that it needed to work on a joint liability matrix with HAL for the license build programme, Dassault decided to bide its time.

 

Of course, by this time, plenty of journalism in India, Russia and France -- and the furious online military aviation subculture -- had gotten the Rafale and Su-30 to dogfight on paper. It wasn't until March that France's patience cashed out. It was a veritable neutron bomb on the Su-30's two month supercruise through arms & diplomatic circles, and even the French couldn't have expected such a break: a statement by Defence Minister Parrikar himself that the Su-30 fleet had serious problems.

 

For Dassault and the French government, the new conversation was 

 

Here's the latest state of play:

 
  1. Russia smells real blood. Through their Trade Office and the Embassy, an existing conversation about additional numbers of the Su-30 & upgrades of earlier units has been re-energised with the additional sweetener of a markedly higher degree of local content and sourcing on any additional Su-30s India may choose to license build in Nashik.
  2. Livefist can confirm that Russia has also offered India the Su-35 'Super Flanker', but kept the details open. The type is officially on the table now with Russia inviting India to help configure a Su-35 'MKI'.
  3. Russia is attempting to contain the twin damage of (a) information about engine trouble and fleet availability. Rosoboronexport has begun discussions with the IAF and HAL. And (b) the issue of the mysterious seat ejections. Both sides have decided to sort out the issue cordially and in private. It doesn't want to lose the momentum it received from the initial suggestion that more Su-30s could cushion the potential collapse of the M-MRCA.
  4. Dassault and HAL are currently working at a furious pace to have something to show to the MoD in the next one week, though it remains unlikely that there will be anything for Prime Minister Modi & President Hollande to announce next week in Paris.
  5. On March 18, Defence Minister Parrikar said, "They have to tell us whether they can do it or not. Can’t keep waiting."
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23 mars 2015 1 23 /03 /mars /2015 11:30
Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani, Emir de l’Etat du Qatar - photo PR Elysée

Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani, Emir de l’Etat du Qatar - photo PR Elysée

Dans le domaine de l'armement, le jeune émir Tamim ben Hamad Al Thani fait lanterner la France.

 

23/03/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Sait-on en France qui décide au Qatar à l'exception de l'émir ? Pas sûr car cela semble aujourd'hui éminemment plus complexe... C'est d'ailleurs peut-être pour cela que la France avance en aveugle sur le Rafale à Doha, qui n'a toujours pas répondu à un courrier envoyé par François Hollande il y a une vingtaine de jours environ.

 

Mais que veut finalement Doha? C'est la question qui trotte dans la tête de la plupart des dirigeants des grands groupes de l'armement français. Car, près de deux ans après son accession au trône, le jeune émir Tamim ben Hamad Al Thani n'a conclu ni dans un sens dans l'autre aucune des campagnes commerciales qui sont très prometteuses pour la France, y compris celles où un protocole d'accord a déjà été signé comme pour les (hélicoptères de transport NH90 (Airbus Helicopters) et les avions ravitailleurs MRTT (Airbus Defence).

Toutefois, ces campagnes prometteuses le sont depuis plus de trois ans maintenant alors que la Coupe du Monde, prévue en hiver 2022, approche à grand pas. "Nous avons deux interrogations, résume pour "La Tribune" un patron du secteur, nous ne connaissons pas clairement les objectifs de Qatar en matière d'achats d'armement et nous n'avons pas identifié quels sont les leviers à actionner pour faire avancer un dossier quand il arrive au Palais". Car, clairement une fois qu'un dossier est transmis par le ministère de la Défense au Palais de l'émir, il se perd dans les couloirs.

 

Le Palais, une boite noire?

"Le Palais est une véritable boite noire, nous ne savons pas ce qui s'y passe", confirment des sources concordantes, qui connaissent pourtant très bien le pays. "Au Qatar, c'est extrêmement compliqué, souligne un industriel qui négocie depuis plus de 20 ans avec les Qataris. Et si l'on regarde ce qu'a fait Hamad Ben Khalifa Al-Thani dans l'armement, il n'a pas fait une seule opération d'envergure entre 1995-2013, mais en revanche il a beaucoup pratiqué la diplomatie financière. Conclusion, le Qatar fait très peu d'acquisition dans la défense à l'exception du domaine défense anti-aérienne pour protéger les installations gazières".

Ce qui fait dire aujourd'hui à certains grands industriels que la garde rapprochée de l'ancien émir, et/ou ce dernier lui-même tire encore les ficelles. Toutefois, Tamim ben Hamad Al Thani s'appuierait beaucoup sur le chef d'état-major des forces armées qatariennes, le général Ghanim bin Shaheen al Ghanim qui aurait sa confiance.

 

Une lettre de François Hollande à Al Thani

Du coup, la France rame. Mais le fil des discussions n'est pas rompu. Loin de là. En piste pour la vente de 24 Rafale (+ 12 option), Dassault Aviation et ses partenaires (Safran et Thales) ont récemment envoyé une proposition engageante (Best and final offer) à Doha, qui aurait fait tiquer. Dans la foulée, François Hollande a envoyé il y a une vingtaine de jours un courrier à l'émir Al Thani. Pas de réponse à ce jour, selon nos informations, alors qu'en novembre l'émir souhaitait pourtant conclure les négociations sur le Rafale avant la fin de 2014. D'ailleurs, il aurait été très mécontent que l'Égypte lui souffle le premier contrat Rafale, et l'aurait fait savoir à son équipe de négociateurs.

L'autre dossier prioritaire concerne la vente des trois frégates ATBM (défense antimissile balistique) de 4.000 tonnes, armées de missiles Aster 30 (MBDA et Thales) et de missiles mer-mer Exocet (MBDA). Un dossier à 2,5 milliards environ (sans les armements) qui avance plutôt bien.

 

Et les États-Unis?

Ce qui vaut pour la France, vaut également pour les autres pays. Y compris les États-Unis, qui ont pourtant convoqué les Qataris à Washington pour les obliger à signer des contrats. Mais à ce jour, selon les sources interrogées par La Tribune, rien n'a été signé, y compris les accords d'une valeur de 11 milliards de dollars annoncés en juillet 2014 entre Doha et Washington (missiles Patriot et hélicoptères Apache).

Lors de IDEX à Abu Dhabi en février, de très nombreux hauts responsables qataris sont partis en plein cœur du salon pour Washington pour négocier d'autres accords d'une valeur de plus de 20 milliards de dollars. Notamment l'acquisition d'environ 70 avions de combat F-15 de Boeing avec un volet support très complet, comprenant la mise à disposition de pilotes américains. "Les F-15 pourraient passer avant le Rafale", craint-on même à Paris.

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19 mars 2015 4 19 /03 /mars /2015 08:35
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March 18, 2015 by Shiv Aroor - Livefist

 

It's unmissable. The intensifying sense over the last two months that the Su-30 MKI has swooped into M-MRCA airspace. From the politics of it, to the powerplay smack dab in the middle of final negotiations, from the journalism drumming up the new face-off to diplomatic leverage and the criticality of the Indian Air Force's own situation during an increasingly fluid phase of its largest ever procurement. A comprehensive Livefist report that draws on all of these aspects to provide a clear sense of the state of play, and what's turning out to be one of the most interesting phases an eight year procurement effort.

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