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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 16:30
photo Marine Nationale

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25/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Ce matin, 25 février 2015, deux avions Rafale Marine ont décollé depuis le porte-avions Charles de Gaulle pour leur première mission de frappe au-dessus de l’Irak.

 

Au cours de cette mission de frappe planifiée, la patrouille a détruit un camp utilisé par Daech pour entraîner des combattants dans la région d’Al Quaim, non loin de la frontière syrienne.

 

Le porte-avions Charles de Gaulle et son groupe aéronaval sont engagés dans l’opération Chammal depuis le golfe arabo-persique, depuis le 23 février. Le GAN vient opérer en complément des composantes françaises déjà engagées dans l’opération Chammal depuis plus de cinq mois.

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal  mobilise 3 200 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage 2000D), d’un avion ravitailleur C-135 FR, d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2, et du groupe aéronaval (1).

 

(1) Le GAN est constitué d’un état-major embarqué, du porte-avions Charles de Gaulle, du groupe aérien embarqué (12 Rafale Marine, 9 Super Étendard Modernisés et 1 Hawkeye), de la frégate de défense aérienne Chevalier Paul, de la frégate anti-sous-marine britannique HMS Kent, du pétrolier ravitailleur Meuse et d’un sous-marin nucléaire d’attaque agissant en précurseur.

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photo Marine Nationale

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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 12:55
Le ministre français de la Défense a discuté du Rafale en Inde

Les négociations restent délicates entre le groupe français Dassault et le gouvernement indien (photo Dassault Aviation)

 

25 février 2015 45eNord.ca (AFP)

 

Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a rencontré mardi à New Delhi son homologue indien pour tenter de relancer les négociations sur le méga-contrat de vente de 126 Rafale à l’Inde.

 

M. Le Drian a rencontré Manohar Parrikar à l’occasion d’une brève visite en Inde survenue deux mois avant le voyage du Premier ministre Narendra Modi en France.

Les deux délégations se sont rencontrées aujourd’hui pendant 45 minutes. La rencontre s’est bien passée, a déclaré le porte-parole du ministère indien de la Défense, Sitanshu Kar. Il n’a pas donné d’autres informations.

La France essaye de convaincre New Delhi de conclure des négociations entamées il y a trois ans mais qui semblent marquer le pas.

Les discussions devaient porter sur la situation internationale et des questions d’ordre industriel, avait dit avant la rencontre le ministère français de la Défense.

Le gouvernement de Narendra Modi, arrivé au pouvoir en mai, souffle le chaud et le froid sur l’avancée de ces discussions complexes portant sur l’achat de 18 appareils fabriqués en France et 108 autres en Inde sous la conduite du groupe public HAL.

Le ministre indien de la Défense, qui assurait en décembre vouloir résoudre de manière accélérée les points de blocage, a évoqué pour la première fois fin 2014 l’éventualité d’un échec en assurant que le recours aux avions de chasse russe Sukhoi était une option.

M. Parrikar a en outre repoussé la perspective d’une conclusion rapide des discussions en déclarant vouloir attendre un nouveau rapport sur les coûts du Rafale.

Ce rapport du Contract Negotiations Committee (CNC) est attendu d’ici à début mars et doit permettre de prendre une décision sur l’acquisition du Rafale. Le CNC est en train de revoir les coûts à long terme de l’avion de combat, a dit le ministre mercredi lors du salon aéronautique et de défense de Bangalore (sud).

Le quotidien économique indien Business Standard a récemment affirmé que ce comité avait conclu que le Rafale était en fait plus cher que son concurrent européen malheureux, le Typhoon de l’Eurofighter. Selon le journal le contrat est effectivement mort.

La semaine dernière, la France a signé avec l’Égypte le premier contrat d’exportation de l’avion de combat de Dassault, portant sur 24 exemplaires.

Arrivé en Inde lundi soir, le ministre français devait en repartir mardi après-midi.

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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 11:35
Rafale Deal on Track, PM Modi to Take Final Call

 

February 25, 2015  by Sudhi Ranjan Sen

 

New Delhi:  French Defence Minister Jean-Yves Le Drain and his Indian counterpart Manohar Parrikar appear to have sorted out one of the key issues holding up the estimated $15 billion deal to buy 126 Rafale fighter jets for the Indian Air Force. A final decision is expected to be taken before Prime Minister Narendra Modi before his visit to France in April.

 

The deal, billed by some as one of biggest defence procurement by any country in a long time, has been on hold for almost a year over the issue of producing the planes here.

 

Of the 126 jets, 18 are to be purchased ready-made from France. The rest are to be manufactured by the Bengaluru-based Defence Public Sector Unit Hindustan Aeronautics Limited as part of the government's initiative for defence manufacturing in India.

 

The French defence manufacturing giant Dassault was hesitant to guarantee the quality of the jets produced in India, since it does not control the process. More importantly, Dassault estimates that the jets can be produced faster, with fewer man hours, than calculated by HAL, which can keep the cost down.

 

HAL has countered that Indian labour isn't as productive as in France and also, the level of automation here is less.

 

Senior Defence Ministry Officials told NDTV the first issue - that of guaranteeing the quality of aircraft produced in India - has been settled. India has given Dassault the option of physically inspecting the jets and guaranteeing the quality. Alternatively, Dassault is free to take a counter-guarantee from HAL on the process and quality of inputs.

 

The second issue - the man hours and the cost -- is now between the two companies to sort out. It will be reflected in the report of the crucial Cost Negotiating Committee, which will be submitted to the ministry shortly.

 

Mr Parrikar recently said he would not want to comment on the  progress of the deal since it could influence the report.

 

India had decided to buy the Medium Multi-Role Combat Aircraft in 2012 over rival offers from the United States, Europe and Russia. The deal was initially worth $12 billion but is now estimated to have jumped to around $15 billion.

 

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24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 18:55
photo F. Robineau Dassault Aviation

photo F. Robineau Dassault Aviation

 

18 Février 2015  - ouest-france.fr

 

La France vient de vendre 24 Rafale et une frégate multimission à l’Égypte. Une partie des radars qui équiperont les Rafale seront fabriqués près de Vitré (Ille-et-Vilaine).

 

Lundi, la France a vendu 24 Rafale, son avion de combat, et une frégate multimission à l’Égypte. Pour le groupe Thales, notamment implanté à Étrelles, près de Vitré (Ille-et-Vilaine), ce contrat commercial est une bonne nouvelle.

En effet, le groupe Thales est membre du groupement d’intérêt économique Rafale, aux côtés de Dassault aviation et de Snecma (Safran). La production du radar RBE2 AESA, embarqué à bord du Rafale, est assurée par deux sites de Thales : à Étrelles et à Pessac (Gironde).

 

Thales : 440 salariés près de Vitré

« Les équipements et systèmes fournis par Thales représentent environ 25 % de la valeur du Rafale et 20 % de la frégate multimission », informe le groupe Thales.

Pour rappel, à Étrelles, Thales emploie environ 440 salariés ; 70 % de son activité concerne le secteur de la défense.

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24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 15:35
MMRCA may get a push today

 

February 24, 2015 idrw.org Source Asian Age

 

India and France are hoping for a major breakthrough on Tuesday on the proposed multi-billion dollar 126 medium multi-role combat aircraft (MMRCA) deal when visiting French defence minister Jean Yves Le Drian will hold a 90-minute crucial meeting with defence minister Manohar Parrikar.

 

Talks are stuck on contract-negotiation with French firm Dassault — manufacturer of the Rafale aircraft — after certain problems allegedly cropped up regarding acceptance of complete responsibility by the French firm for the 108 aircraft (out of 126) that will be manufactured in India by the lead integrator—stae-run HAL.

 

Sources said France could agree to firmly adhere to standard operating procedures (SOPs) regarding the manufacture of the 108 aircraft in India but French sources said it is up to HAL to stick to deadlines.

 

In the proposed deal, 18 aircraft will be supplied in “fly-away” condition by Dassault. Work had already begun earlier on the draft for the proposed deal amid speculation that the deal could be to the tune of about $20 billion when it is inked. Dassault was earlier selected as the “L-1” (lowest financial bidder) among the two firms selected after the completion of the technical trials.

 

The IAF is eagerly looking forward to clinching the deal to bolster the number of its fighter squadrons. It remains to be seen whether the French Government provides any guarantees to India to clinch the deal during the talks on Tuesday which is being seen as a make-or-break attempt to reach an agreement on the deal. If talks are successful, the proposed draft of the deal is expected to be placed before the Cabinet Committee on Security (CCS) for clearance before the deal is formally inked with Dassault. The Modi Government is going all-out to ensure that crucial defence acquisitions are not delayed.

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 20:35
photo Livefist

photo Livefist

 

23.02.2015 avionslegendaires.net
 

Voilà une information qui pourrait peut-être assurer (enfin) la finalisation du contrat MMCRA en Inde. Selon la presse indienne, le président de Hindustan Aeronautics Limited (HAL), T. Suvarna Raju, a déclaré que l’avionneur indien était prêt à assumer l’entière responsabilité des Rafale produits en Inde si le contrat avec le français Dassault était signé. La petite phrase prend une signification toute particulière dans le contexte actuel de désaccord majeur entre l’Inde et Dassault sur la garantie des avions de combat Rafale produits par HAL. Pour rappel, le programme Medium Multi Role Combat Aircraft (MMRCA), pour lequel Dassault est en négociation exclusive depuis 2012, prévoit l’achat de 18 avions auprès de Dassault, fabriqués en France. Tandis que le reste doit être fabriqué sous licence par le constructeur indien HAL.

 

Lors d’une conférence de presse à Aero India 2015, le chef d’Etat-major de l’armée de l’air indienne, Arup Raha, a déclaré qu’il fallait rapidement compenser l’obsolescence et la baisse du nombre d’avions de chasse et qu’il était important pour l’IAF de mettre en oeuvre prochainement un appareil de combat moderne, sans toutefois spécifiquement nommé le Rafale. Ainsi ces mots on été : « Il est important que nous aillons un MMRCA. Je ne dirais pas le Rafale, mais nous avons besoin de l’avoir [MMRCA] le plus vite possible « .

 

Suite de l'article

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 16:30
Le GAN constitué autour du PA CDG est officiellement engagé dans l’opération Chammal

 

23.02.2015 Crédit : État-major des armées / Marine Nationale
 

Le 23 février 2015, le groupe aéronaval (GAN) constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle est officiellement engagé dans l’opération Chammal en Irak, pour lutter contre le groupe terroriste Daech.

Le GAN est constitué d’un état-major embarqué, du porte-avions Charles de Gaulle, du groupe aérien embarqué (12 Rafale Marine, 9 Super Étendard Modernisés et 1 Hawkeye), de la frégate de défense aérienne Chevalier Paul, de la frégate anti-sous-marine britannique HMS Kent, du pétrolier ravitailleur Meuseet d’un sous-marin nucléaire d’attaque agissant en précurseur.

 

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 13:30
source @Top_Force - twitter

source @Top_Force - twitter

 

23.02.2015 par Alain Barluet, Envoyé spécial à bord du Charles-de-Gaulle dans le Golfe arabo-persique - leFigaro.fr

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a annoncé le début des opérations aériennes contre l'État islamique, lundi, lors d'une visite surprise à bord du porte-avions présent dans le Golfe arabo-persique. Dès le début de matinée, les avions français ont effectué leurs premières missions vers l'Irak depuis le fleuron de la Marine nationale.

 

«La France sera d'une fermeté totale», a déclaré Jean-Yves Le Drian en se rendant à bord du Charles-de-Gaulle, lundi. Il a annoncé le début des opérations aériennes contre Daech depuis le porte-avions, présent dans le nord du Golfe depuis une huitaine de jours. Dans la matinée, quatre chasseurs Rafale et quatre Super Étendard armés de bombes GBU 12 et A2SM de 250 kilos devaient être catapultés depuis le pont d'envol du bateau amiral de la Marine nationale en direction de l'Irak. Mission: collecter du renseignement mais aussi effectuer des frappes pour appuyer l'armée irakienne et les Kurdes contre Daech. Des opérations similaires sont déjà menées dans le cadre de l'opération Chammal depuis la base française d'Al-Dhafra, à Abu Dhabi, et d'Azraq, en Jordanie.

«Six mois d'engagement nous ont permis d'endiguer la dynamique de conquête territoriale de Daech et de stabiliser les lignes de front», a déclaré le ministre de la Défense. Toutefois, a-t-il ajouté, «la menace persiste et la raison de notre action demeure». «L'engagement du Charles de Gaulle marque une nouvelle étape», a ajouté le ministre, arrivé à bord d'un hélicoptère américain depuis Bahreïn pour une visite d'à peine plus de deux heures sur le «Charles».

Le porte-avion est accompagné d'une escorte comprenant une frégate de défense anti-aérienne, le Chevalier Paul, un pétrolier ravitailleur, La Meuse, une frégate britannique de lutte anti sous-marine, le HMS Kent, et un sous-marin nucléaire d'attaque. Ce «groupe aéronaval» agira en conjointement avec les forces américaines, autour du porte-avions USS Carl Vinson. Le Charles-de-Gaulle, qui a appareillé le 13 janvier de Toulon devrait rester dans le Golfe pour une période d'environ huit semaines. Il emporte 12 chasseurs Rafale, 9 Super Etendard modernisés un avion de guet Hawkeye et quatre hélicoptères. Le bateau mettra ensuite le cap sur l'Inde où se dérouleront des exercices conjoints avec la marine du sous-continent.

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 12:30
photo F. Robineau / Dassault Aviation

photo F. Robineau / Dassault Aviation

 

17 février 2015 par  Jacques Marouani - electroniques.biz

 

Au sein du GIE Rafale, ce sont 7000 salariés qui sont concernés chez ces trois équipementiers, qui coopèrent par ailleurs avec 500 entreprises sous-traitantes.

 

Thales, Dassault et Snecma (groupe Safran) seront les principaux bénéficiaires de la sélection de l’avion de combat omnirôle Rafale et de la frégate multi-missions Fremm par l’Égypte pour équiper les forces armées de ce pays. Au sein du GIE Rafale, ce sont 7000 salariés qui sont concernés chez ces trois équipementiers, qui coopérent par ailleurs avec 500 entreprises sous-traitantes.

 

Thales estime que les systèmes et équipements qu'il fournit pour le Rafale représentent environ 25% de leur valeur totale du Rafale et 20% de la Fremm.

 

1600 salariés sont concernés à l'usine Thales de Brest qui emploie 1600 personnes, dont 1000 ingénieurs. Celle-ci produit l'un des systèmes de pointe du Rafale.

 

L'officialisation de la vente de 24 appareils à l'Egypte est aussi une excellente nouvelle pour le site Thales d'Etrelles (Ile-et-Vilaine), près de Rennes, qui manquait de contrats à l'export. Une partie des radars équipant le Rafale sera produite dans cette usine. Le site d'Etrelles conçoit notamment le module intégré dans le nez de l'avion. Un composant qui améliore la détection des cibles et élargit le champ de vision. Il est aussi utilisé dans le guidage des missiles.

 

Selon "Le Monde", l'ensemble du contrat est évalué à 5,2 milliards d’euros et comprend cinq volets différents, dont trois majeurs : la vente des 24 Rafale pour le tandem Thales- Dassault Aviation ; celle de la frégate multimission Fremm, fabriquée par DCNS ; et la vente de missiles air-air Mica et de croisière Scalp, produits par MBDA. A ces contrats principaux s’en ajoutent deux autres : l’un avec Sagem, pour les missiles air-sol 2ASM ; l’autre avec le groupe Etienne Lacroix, concernant les systèmes de leurre du Rafale.

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 11:55
photo Ministère de la Défense

photo Ministère de la Défense

 

23.02.2015 Par Raphaël Stainville - V.A.


En première ligne pour combattre les djihadistes, le ministre de la Défense est aujourd’hui le nouvel homme fort du gouvernement. Enquête sur ce proche de François Hollande, que beaucoup surnomment désormais le “vice-président”.

 

Un mail aura suffi pour que, cinq minutes plus tard, on obtienne une première réponse à notre demande de rendez-vous. À l’autre bout du téléphone, Gwendal Rouillard, qui a hérité de l’ancienne circonscription de Jean-Yves Le Drian dans le Morbihan, s’amuse que l’on s’étonne de son hyperréactivité. « On est toujours sur la brèche, prêt à répondre aux sollicitations. C’est la marque des équipes Le Drian. »

Depuis l’annonce de la signature d’un contrat d’armement majeur entre la France et l’Égypte, qui porte sur la livraison de 24 Rafale, d’une frégate et de missiles pour les avions de combat et le navire de guerre, le député socialiste assure bien volontiers le service après-vente de celui qui est depuis toujours son protecteur. Il le fait d’autant plus volontiers qu’il connaît les réticences du ministre de la Défense à parler de lui-même. « Comme on dit en Bretagne, on préfère les faisous aux disous. »

L’homme est un taiseux. Silhouette granitique, regard d’orage, rides profondes, Jean-Yves Le Drian n’est pas du genre à vouloir faire des pieds et des mains pour décrocher la couverture d’un magazine. Il cultive la discrétion. « Je ne suis pas un mec qui donne dans l’esbroufe », confie-t-il à ses interlocuteurs et aux jeunes communicants qui rêveraient qu’il devienne un pilier des matinales. Lorsqu’il parle, c’est pour déclarer la guerre ou défendre avec force le budget des armées. Sa parole sourde, caverneuse n’en est que plus entendue et écoutée. Pourtant, presque malgré lui, les regards se concentrent désormais sur celui que certains surnomment le “vice-président” pour mieux souligner le poids et l’influence...lire la suite...

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 08:30
Passage en revue des troupes égyptiennes par le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian. – photo Roland Pellegrino

Passage en revue des troupes égyptiennes par le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian. – photo Roland Pellegrino

 

19/02/2015 International

 

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, s’est rendu au Caire du 16 au 17 février pour signer au nom de la France un contrat d’armement exceptionnel pour les industries de défense françaises, dont un premier contrat Rafale à l’export.

 

Cette signature marque un tournant dans la relation bilatérale franco-égyptienne basée sur une confiance renouvelée. Elle témoigne aussi du renforcement d’un partenariat stratégique face à des menaces communes.

 

D’un montant total de 5,2 milliards d’euros, ce contrat d’armement majeur, récompensant l’excellence des industriels français, prévoit la fourniture de 24 avions de combat Rafale, d’une frégate multimissions et de systèmes de missiles. Au-delà, le contrat porte aussi sur la formation et la maintenance.

 

France-Egypte, un rapprochement stratégique

Dès son arrivée, lundi 16, Jean-Yves Le Drian s’est d’abord entretenu avec son homologue, le général Sedhi Sobhi, puis avec le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi. La cérémonie de signature s’est déroulée en présence de nombreux officiels des deux pays, dont Patricia Adam, présidente de la commission de la Défense de l’Assemblée nationale, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’Etat-Major des armées, et Laurent Collet-Billon, délégué général pour l’armement. Pour les industriels, étaient présents Eric Trappier, PDG de Dassault Aviation, Hervé Guillou, PDG de DCNS, Antoine Bouvier, PDG de MBDA et Patrice Caine, DG de Thalès.

 

photo Roland Pellegrino

photo Roland Pellegrino

Lors de ce déplacement, le ministre de la Défense s’est associé au deuil national décrété à la suite du massacre en Libye de 21 Egyptiens par un groupe armé terroriste se réclamant de « l’État islamique ». Il a ainsi rencontré mardi matin le pape des coptes orthodoxes d’Égypte, Tawadros II, pour lui exprimer  la compassion du gouvernement français.

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20 février 2015 5 20 /02 /février /2015 12:30
Vente des Rafale : les coulisses d'une grande première

 

15 février 2015 par François Clémenceau - JDD

 

Avec la vente de 24 avions de combat à l’Égypte, dont le contrat sera signé demain (16 fev), la France mise sur un nouvel axe arabe qui passe par Le Caire, Abu Dhabi et Riyad. De quoi doper les ventes d’équipements militaires au service d’une stratégie antiterroriste.

 

Le week-end prochain, Jean-Yves Le Drian sera de nouveau dans le Golfe. À Abu Dhabi, le ministre de la Défense verra pour la treizième fois en moins de trois ans son homologue émirien avant de participer au salon de l'armement Idex, qui réunit tous les pays du Moyen-Orient. Avec Cheikh Mohammed Ben Zayed, la relation est devenue suffisamment confiante pour que, après l'arrivée au pouvoir du maréchal Sissi au Caire, l'Émirien confie au Français son souhait de voir l'Égypte renforcée. Aux Émirats, comme en Arabie saoudite, le bilan de l'expérience des Frères musulmans à la tête de l'Égypte est en effet jugé des plus négatifs. D'où le message envoyé à la France : "Il faut aider Sissi à remettre sur pied son pays pour en refaire un pôle de stabilité et de référence." À Paris, le renseignement militaire sait également que la présence de Daech en Libye devra être traitée tôt ou tard et que ce sera plus facile avec l'aide de l'Égypte. "La diplomatie française était en retrait", confie une source officielle. Il faut dire qu'avec la répression de fer qui s'abat sur les Frères musulmans au Caire, avec des condamnations à mort par centaines, il est délicat diplomatiquement d'afficher un soutien total à un gouvernement qui piétine aussi brutalement les droits de l'homme.

 

"Le secret absolu a été gardé"

 

«Nombre de deals ont capoté parce qu'ils avaient été éventés sans que le client soit au courant, ce qui nous les a écartés à vie»

Le 15 septembre, alors que Jean-Yves Le Drian vient de donner depuis Abu Dhabi le coup d'envoi de l'opération française contre Daech en Irak, il débarque au Caire où l'attend le maréchal égyptien. À la résidence de France, l'ambassadeur Nicolas Galey prépare le ministre à l'entretien du lendemain avec Sissi. Le diplomate explique que le nouveau président égyptien veut doubler le canal de Suez pour redynamiser l'économie égyptienne et que le maître d'ouvrage allemand a reçu consigne de finir le chantier à l'été 2015, avec près de deux ans d'avance sur le calendrier. Le lendemain, au palais, le maréchal Sissi indique à Le Drian son souhait de voir une frégate multimissions de fabrication française ouvrir le chemin du nouveau canal. "Mais le bateau français après, je le garde", dit Sissi. Le maréchal fait part alors des difficultés énormes qu'il affronte dans le Sinaï contre les djihadistes, évoque une nécessaire modernisation de la flotte d'avions de combat. Sous-entendu, des Rafale. En moins d'une semaine, une équipe à Paris est désignée pour ne travailler que sur ce seul dossier. "Le secret absolu a été gardé parce qu'il fallait que ça aille vite, on a fonctionné à l'expérience", confie une source proche du dossier. "Nombre de deals ont capoté parce qu'ils avaient été éventés sans que le client soit au courant, ce qui nous les a écartés à vie."
L'expérience, c'est aussi le format et la méthode imposés par Jean-Yves Le Drian depuis bientôt trois ans dans ce domaine. En créant dès le départ le Comité ministériel des exportations de défense (Comed), le ministre a voulu réunir autour d'une même table, entre autres, les industriels, Bercy, le Quai d'Orsay, l'état- major, la Direction du renseignement militaire, afin que plus personne ne se marche sur les pieds. C'est avec ce nouveau dispositif que Le Drian récupère auprès des Émiriens le contrat Falcon Eye, ces deux satellites d'observation fabriqués par Airbus Défense et Thales.

 

Concurrence américaine

 

«Le président Sarkozy a voulu négocier lui-même le tarif, si bas que cela correspondait à la moitié du prix réel du bateau»

Alors qu'en 2000 70% des équipements émiriens étaient d'origine française, ce taux était tombé à 6% en 2012. "C'était un projet de très haut niveau où la concurrence avec les Américains était frontale", raconte une source impliquée dans la négociation. "Le ministre a essayé de recréer une relation personnelle avec le prince héritier. Lorsqu'il n'a pas obtenu de réponse, il a répondu qu'il attendrait sur place et a annulé tous ses rendez-vous pour quarante-huit heures. C'est comme ça qu'il a obtenu gain de cause et qu'il a pu revenir plus tard pour signer." Cette volonté d'aboutir sans jouer pour autant au VRP de base qui met un pied dans la porte tranche avec les pratiques du passé où tout se décidait de A à Z à l'Élysée. À l'époque, "les Marocains aussi voulaient une frégate Fremm. Le président Sarkozy a voulu négocier lui-même le tarif, si bas que cela correspondait à la moitié du prix réel du bateau", se souvient un observateur de cette période. "Résultat, les autres pays qui voulaient le même produit entendaient l'acheter au même prix que les Marocains. Le ministre, lui, discute avec nos partenaires jusqu'à ce qu'on lui dise : "Je veux que la France m'aide à faire ça."" Le tout avec une immense disponibilité. "Quand il va dans le Golfe, il n'y passe pas lors d'une escale, ce qui est mal vu par les dignitaires, mais pour les voir il dort sur place car c'est important d'accepter l'hospitalité offerte", confie un vétéran du ministère. Avec près de 200.000 km parcourus depuis juin 2012, rien qu'en "soutien à l'export", activité à laquelle il consacre un tiers de son temps, qui peut dire qu'on n'a rien sans rien?

 

Lire aussi : Vente de Rafale à l'Egypte : un premier contrat à l'exportation

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19 février 2015 4 19 /02 /février /2015 17:30
Rencontre avec le CEMA égyptien en Egypte

 

19/02/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 17 février 2015, le général d’armée Pierre de Villiers a effectué sa première visite en Egypte à l’invitation de son homologue, le général de corps d’armée Mahmoud Hegazy.

 

Réalisé dans la continuité de son déplacement en Irak, cette visite a permis au CEMA d’approfondir sa vision d’une zone placée au cœur des enjeux stratégiques actuels. Reçu par le général de corps d’armée Hegazy, chef d’état-major des armées, et le ministre de la défense égyptien, le général d’armée Sedki Sobhi, le général de Villiers a ainsi pu faire le point sur l’évolution de la situation sécuritaire en Lybie, dans le contexte de la lutte contre le groupe terroriste Daech, au Sinaï et, plus largement, au Levant.

 

Bien que planifiée de longue date, cette visite a été marquée par la conclusion des contrats d’armement du Rafale et  de la frégate européenne multi-missions (FREMM). Le CEMA et ses interlocuteurs ont donc profité de ce contexte pour confirmer la nécessité de poursuivre et d’intensifier les coopérations déjà engagées. Celles-ci concernent plus particulièrement la formation des cadres et des unités opérationnelles dans le cadre des programmes d’échanges notamment, les interactions interarmées et de composante lors d’exercices et d’entraînements conjoints, ainsi que le partage de renseignement.

Rencontre avec le CEMA égyptien en Egypte
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17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 10:30
Photo F. Robineau, Dassault Aviation

Photo F. Robineau, Dassault Aviation

 

16 février 2015 par Gil Roy – Aerobuzz.fr

 

Le premier contrat export du Rafale a été signé, lundi 16 février 2015, au Caire, avec l’Egypte. Il porte sur 24 exemplaires et prévoit les trois premières livraisons dès cet été. Les 3 suivantes, six mois plus tard. L’Egypte est pressée…

 

Tout est allé très vite dans ce contrat signé avec l’Egypte. Alors que Dassault a remporté l’appel d’offres indien, il y a trois ans, et que la signature du contrat d’achat de 126 Rafale (assorti de 63 options) n’a toujours pas été apposée, l’Egypte n’aura mis que trois mois pour se décider.

« L’ensemble de la profession se réjouit du succès de Dassault Aviation pour la signature du premier contrat à l’export du Rafale. Il s’agit d’un succès éclatant pour l’ensemble de l’industrie aéronautique française, tant pour Safran, Thales, MBDA, que pour les centaines de sous-traitants et fournisseurs du programme Rafale implantés dans de nombreuses régions françaises. Ce sont 7.000 emplois qui sont concernés.  », a déclaré Marwan Lahoud, Président
 du Groupement des Industries Françaises Aéronautiques et Spatiales (GIFAS). Thales, membre du GIE Rafale aux côtés de Dassault Aviation et de SNECMA (Safran), précise pour sa part, que sa participation représente environ 25% de la valeur totale du Rafale : « Thales équipe cet avion de combat de systèmes lui offrant une capacité multi senseur tels que le RBE2 AESA, premier radar de combat européen à balayage électronique à antenne active, le système de guerre électronique SPECTRA, l’optronique, la suite de communication, navigation, identification, l’avionique et les systèmes de génération électrique ».

 

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17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 08:50
En décrochant le contrat égyptien, Dassault réaffirme son statut face à la concurrence européenne - photo Dassault

En décrochant le contrat égyptien, Dassault réaffirme son statut face à la concurrence européenne - photo Dassault

 

16/02 Alain Ruello / Chef de service adjoint – LesEchos.fr

 

L'Eurofighter est en retard sur le plan technologique et le Gripen ne boxe pas dans la même catégorie que le Rafale.

 

A Saint-Cloud, au siège de Dassault en proche banlieue parisienne, l'heure est évidemment à la fête. Depuis le temps… Mais le contrat égyptien n'est pas la seule raison de crier victoire. D'abord parce qu'il en appellera probablement d'autres. Le prochain sur la liste a de grandes chances d'être signé en Inde ou au Qatar. Et les Emirats arabes unis savent déjà tout ou presque de l'appareil. Les deux pays arabes ont pour point commun de devoir remplacer un jour où l'autre leurs Mirage 2000.

Si Dassault a de quoi se réjouir, c'est aussi parce que le contrat en Egypte fait de l'avionneur (et donc de la France), la puissance dominante en matière d'aéronautique de combat en Europe. S'il a déjà été exporté, et même bien avant le Rafale, l'Eurofighter traîne de fâcheux soupçons de corruption en Arabie saoudite et en Autriche, même si ce n'est pas le cas d'Oman.

 

Un succès tourné vers l'avenir

L'appareil fabriqué par le trio BAE-Airbus-Finmeccanica souffre d'un double handicap. D'abord, parce que ses quatre pays domestiques - Royaume-Uni, Allemagne, Italie et Espagne - ne veulent pas commander la totalité des exemplaires prévus au contrat. Les chaînes d'assemblage risquent donc de fermer dès 2017, à moins que des contrats à l'exportation ne prennent le relais.

Mais, et c'est là le second handicap, l'Eurofighter, est non seulement plus cher que le Rafale mais il est surtout en retard d'un point de vue technologique, au point d'avoir systématiquement perdu dans toutes les compétitions ouvertes dans lesquelles il a été engagé (le meilleur exemple étant l'Inde). Londres, Berlin, Madrid et Rome ont fini par lâcher de quoi le doter d'un radar moderne, mais ses grands concurrents en sont déjà dotés.

L'autre rival européen du Rafale, le Gripen du suédois Saab, est incontestablement un très bon appareil, qui se vend d'ailleurs relativement bien, mais qui ne joue pas dans la même division. Stockholm ne pouvant pas tout financer, l'industrie suédoise ne maîtrise pas l'ensemble des technologies liées aux avions de combat.

Dans ce contexte, Dassault sort renforcé vis-à-vis de BAE Systems dans leur partenariat pour préparer le système de combat aérien futur (piloté ou non), c'est-à-dire celui qui prendra le relais du Rafale et de l'Eurofighter.

Dans le cadre du traité franco-britannique de défense de Lancaster House, Paris et Londres financent à parité des études préliminaires aux deux industriels. Nous n'en sommes qu'au début d'un projet qui ne verra pas le jour avant 2025 au mieux. Et rien ne dit que l'alliance n'explosera pas en vol d'ici là. Mais au moins, Dassault a l'assurance que l'histoire du Rafale, elle, est loin d'être finie.

 

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17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 08:35
Photo F. Robineau, Dassault Aviation

Photo F. Robineau, Dassault Aviation

 

February 17, 2015 Rediff.com (Business Standard)

 

Air force brass is ignoring a project to develop a fifth-generation fighter for fear it will take attention away from buying the Rafale. Ajai Shukla reports

 

The priceless Indo-Russian project to co-develop the eponymous Fifth Generation Fighter Aircraft is dying of neglect. With the Indian Air Force brass focused single-mindedly on procuring 126 Rafale fighters, the air marshals fear that an FGFA on the horizon would undermine their argument that the Rafale is essential. With the costly Rafale procurement imploding in slow motion, the FGFA is becoming collateral damage.

 

In October 2012, then IAF boss, Air Chief Marshal N A K Browne, announced the IAF would buy only 144 FGFAs instead of the 214 that were originally planned. Having cut down the numbers, the IAF is now undermining the FGFA project itself.

 

After the apex Indo-Russian Inter-Governmental Commission for Military Technical Cooperation met on January 22 to discuss military cooperation, IAF officers whispered to a gullible media that the FGFA was dead. It was reported that Defence Minister Manohar Parrikar had told his Russian counterpart that joint research and development was a waste of time. This was factually incorrect. What is true is that the IAF -- for reasons that can only be guessed at -- is scuttling a project to develop a fighter that would rank alongside the world's best.

 

Why is the FGFA important, more so than the Rafale? It is a fifth-generation fighter, which makes it operationally more capable than contemporary fourth-generation fighters like the Rafale and the Eurofighter Typhoon. Gen-5 fighters are designed to be stealthy, which means enemy radar cannot detect them until it is too late. They "supercruise", i.e. fly at supersonic speeds without lighting engine afterburners (the Rafale can do this too); and Gen-5 aircraft have futuristic avionics and missiles. In a war with China, stealthy Gen-5 aircraft would be ideal for missions deep into Tibet, evading China's radar network, to destroy the Qinghai-Tibet railway and roads leading to the Indian border -- to prevent China from quickly switching troops around on its superior border infrastructure.

 

So vital was the FGFA considered to India's aerospace capabilities that, in October 2007, New Delhi and Moscow signed an Inter-Governmental Agreement to co-develop the fighter, which placed the project above defence ministry procurement rules. The IGA states that Hindustan Aeronautics Ltd would partner Rosoboronexport, Russia's defence exports agency, in co-developing the fighter. Furthermore, Indian engineers say the expertise gained from the FGFA would be valuable in building the planned indigenous Gen-5 fighter, designated the Advanced Medium Combat Aircraft.

 

Following the IGA, New Delhi and Moscow signed a General Contract in December 2008, stipulating general principles of cooperation such as the share of work and cost, and the sale of the FGFA to third countries. In December 2010, a preliminary design contract was signed in which both sides contributed $295 million towards finalising the fighter's basic configuration, systems and equipment. With that completed in June 2013, the central R&D Contract is now being negotiated. This will govern the bulk of the work - the actual design and development of the FGFA.

 

Even as the IAF stonewalls the R&D contract negotiations, the need for India to come on board grows ever more pressing. Russia has already designed, built and flown the first prototypes of a Gen-5 fighter they call the PAK-FA (Perspektivny Aviatsionny Kompleks Frontovoy Aviatsii, or "Prospective Airborne Complex of Frontline Aviation"). The PAK-FA, built to Russian Air Force specifications, has already completed 650 test-flights. India's work share will lie in adapting this fighter to the IAF's requirements -- which include advanced capabilities like all-round radar that can detect threats in a 360-degree envelope, and voice recognition software that allows the pilot to call out commands. In all, the IAF has specified some 40-45 improvements that they want over the PAK-FA. Indian designers, who will have to integrate these improved capabilities with the existing PAK-FA, are losing out by not participating in the on-going design and test flying in Russia.

 

How Rafale is killing the (Indian) air force's future

Gen-5 fighters are designed to be stealthy, which means enemy radar cannot detect them until it is too late.

 

The IAF's objections to the FGFA are (a) The Russians are reluctant to share critical design information; (b) The fighter's current AL-41F1 engines are inadequate, being mere upgrades of the Sukhoi-30MKI's AL-31 engines; and (c) It is so expensive that "a large percentage of IAF's capital budget will be locked up." It is ironical that an air force that is eager to spend an estimated $20 billion on the entirely foreign, Gen-4 Rafale is baulking at spending a fraction of that on co-developing and indigenously manufacturing a Gen-5 fighter, which can be maintained and upgraded cheaply for decades to come.

 

An entire mythology has come up around the cost with even senior air marshals incorrectly stating that India will spend $11 billion on the FGFA. Even this inflated figure would be modest compared to the $40 billion that America spent in the 1980s and 1990s to develop the Gen-5 F-22 Raptor. Yet, in fact, this $11 billion figure was a defence ministry estimation in 2010, which included numerous items that have nothing to do with R&D. Firstly, the amount included both Russian and Indian expenditure; second, it included several options that India may not require, e.g. $1.5 billion for developing a twin-seat FGFA (which the IAF now says it does not want), and $1.5 billion for a new engine. Third, this included the cost of infrastructure that India must establish to manufacture the aircraft in large numbers for the IAF.

 

Since India urgently needs to start participating in the flight-test programme, of which the PAK-FA has already completed some 20 per cent, Sukhoi would have to build another prototype for India. That cost too is included in the estimation, along with the ground support equipment and training needed for a full-fledged Indian flight-test programme. With all of this factored in, officials closely involved in the negotiations say that India's share in the project could be about $3.5 to 4 billion.

 

Both sides have already talked around the R&D contract in such detail that it can be concluded in one sitting, provided Indian negotiators are given the green light from a clear-minded political leadership. The FGFA perfectly fits the "Make in India" idea; the strategy of being ready for a two-front conflict; and the IAF force structure of the future. From the standpoint of negotiation strategy, the timing is perfect. The rouble has plummeted more than 60 per cent against the dollar and the rupee in the last five months after the Ukraine crisis. The Russians will agree to the lower dollar rate that New Delhi has been proposing. The time to strike is now.

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17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 08:30
Photo F. Robineau, Dassault Aviation

Photo F. Robineau, Dassault Aviation

 

16 février 2015 par Pierre ALONSO  - Liberation.fr

 

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a signé lundi au Caire un contrat à 5,2 milliards d'euros qui inclut en plus des 24 avions une frégate, des lots de missiles et des contrats de formation.

 

Cet après-midi, l’Egypte est devenue le premier acheteur étranger du Rafale, dont seule l’armée française était jusqu’à présent dotée. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, s’est rendu au Caire pour parapher le contrat à 5,2 milliards d’euros avec le président égyptien Al-Sissi. L’accord ne porte pas seulement sur la vente des vingt-quatre avions de combat multirôles produits par Dassault, mais comprend aussi la livraison d’une frégate multimissions (Fremm) et d’un lot de différents missiles pour armer le tout.

Au total, les quelque 5 milliards du «deal» représentent plus de la moitié des commandes enregistrées l’année dernière par l’industrie de l’armement made in France. Pour 2014, la direction générale de l’armement chiffre à 8,06 milliards les exportations d’armement. Ce nouveau contrat égyptien propulsera 2015 au rang des meilleures années en termes d’exportations d’armes, dépassant très certainement le cap des 10 milliards. Selon les informations ayant fuité, les 5,2 milliards égyptiens se décomposent en plusieurs contrats, dont la direction générale de l’armement refuse à ce stade de dévoiler les montants détaillés. Le plus symbolique, le plus important aussi, reste celui des vingt-quatre Rafales, 16 biplaces et 8 monoplaces.

 


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16 février 2015 1 16 /02 /février /2015 17:58
Photo F. Robineau, Dassault Aviation

Photo F. Robineau, Dassault Aviation

16/02/2015 à 17:29 Par Le Figaro.fr avec AFP

La France a signé cet après-midi avec l'Egypte son premier contrat d'exportation de l'avion de combat Rafale.

Le PDG du constructeur français Dassault Aviation, Eric Trappier, a signé le contrat au palais présidentiel en présence du chef de l'Etat égyptien Abdel Fattah al-Sissi et du ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian.

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16 février 2015 1 16 /02 /février /2015 17:35
Alignement de Rafale de la Flottille 11F sur l'arrière du pont d'envol avant présentation sur la catapulte

 

3 février 2015 Crédit : Etat-major des armées / Marine nationale

 

Le déploiement du groupe aéronaval (GAN) dans le nord de l’océan Indien vise à assurer une mission de présence opérationnelle et de pré-positionnement dans cette zone stratégique pour la France. Il permettra également de développer et d’entretenir nos relations et nos échanges avec les différents pays partenaires présents et leurs forces armées. En particulier, il participera à l’exercice aéromaritime franco-indien Varuna, au large de l’Inde.

 

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16 février 2015 1 16 /02 /février /2015 08:55
Photo F. Robineau, Dassault Aviation

Photo F. Robineau, Dassault Aviation

 

16/02/2015 Par Véronique Guillermard – LeFigaro.fr

 

Le président égyptien al-Sissi et Jean-Yves Le Drian officialisent la commande de 24 avions de combat, d'une frégate et de missiles pour 5,2 milliards d'euros, au Caire.

Journée historique pour l'industrie de l'armement française. C'est en effet le Jour J pour la signature du premier contrat du Rafale à l'exportation. Il doit être officialisé, ce lundi 16 février, au Caire entre le président égyptien al-Sissi et Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense français. Ce dernier s'envole ce matin depuis l'aéroport de Villacoublay (Yvelines) en compagnie d'Éric Trappier, PDG de Dassault Aviation*, le constructeur du Rafale, Hervé Guillou, PDG de DCNS, le fabricant des frégates et Antoine Bouvier, le patron du missilier MBDA ainsi que des journalistes.

La délégation française doit être accueillie au ministère de la Défense égyptien par le général Sobhi, l'homologue de Jean-Yves Le Drian, dans le cadre d'une cérémonie militaire, avant de se rendre au palais présidentiel pour y être reçue par le maréchal al-Sissi. La cérémonie de signature des contrats par les deux ministres de la Défense - trois majeurs (Rafale, frégate et missiles) et deux pour d'autres équipements pour un total de 5,2 milliards d'euros - est prévue vers 18 heures 30 (17h30 en France) au ministère de la Défense. La journée se terminera par un dîner à Air Force House au Caire.

Ces paraphes officiels ouvrent la voie au versement du premier acompte. Il doit intervenir rapidement - d'ici deux à trois semaines - afin que le contrat soit mis en œuvre et que les industriels puissent effectuer les livraisons dans le calendrier très serré imposé par les Égyptiens. Le Caire veut en effet faire parader 3 Rafale et sa frégate lors des cérémonies organisées le 5 août prochain pour l'inauguration de l'élargissement du canal de Suez.

Les avions de combat et la frégate seront prélevés en «sortie de chaîne» sur le quota 2015 des armées françaises afin de tenir les engagements pris auprès de l'Égypte. Ensuite, les livraisons s'étaleront pendant la durée de cinq ans du contrat.

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 12:55
Photo F. Robineau, Dassault Aviation

Photo F. Robineau, Dassault Aviation

 

12/02/2015 par La rédaction numérique de RTL

 

L'accord de vente de 24 Rafale à l'Égypte a été signé ce jeudi 12 février, mettant un terme à trois mois de négociations.

 

Selon les informations recueillies par RTL, les 24 avions Rafale vendus à l'Égypte par Dassault seront tous fabriqués en France. Cet accord a été signé ce jeudi 12 février. Le Monde précise que ses modalités doivent encore faire l'objet d'une double signature officielle du président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi et François Hollande ou son ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Celle-ci se fera le 16 février, au Caire. La vente des Rafale à l'Égypte représente l'aboutissement d'une négociation menée en trois mois. Les discussions avaient démarré lors de la venue du président égyptien à Paris. Ce dernier avait annoncé vouloir renforcer sa défense aérienne.

 

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 12:30
Rafale en Egypte : la revanche du mal-aimé

Photo F. Robineau, Dassault Aviation

 

12.02.2015 par Vincent Lamigeon - Supersonique


Ce n'est pas le Pérou, mais c'est déjà l'Egypte. Et c'est une sacrée nouvelle : lundi 16 février, le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian signera officiellement le premier contrat export du Rafale, un accord à 5,2 milliards d'euros comprenant aussi, rappelons-le, une frégate multi-missions (FREMM) et des missiles MBDA et Sagem. Une malédiction rompue ? La fin d'une incongruité, plutôt. Si on le laisse de côté l'étrange acrimonie qu'a toujours provoqué cet avion chez nombre de commentateurs, rien ne justifiait l'absence éternelle de commandes export de l'avion de Dassault.

 

Les échecs ? Il étaient dûs à un subtil mélange de surpuissance diplomatique américaine (Corée du Sud, Singapour), d'impairs politiques dans le camp français (Maroc), d'une certaine tendance -disons les choses- à la suffisance chez les industriels sur certains marchés, et surtout à la taille limitée du marché des biréacteurs de combat, les prospects se limitant, entre les pays qui fabriquent ces machines et ceux qui n'ont pas les moyens d'en acheter, à une grosse dizaine. Même la Suisse et le Brésil, intéressés au départ par des bimoteurs, se sont rabattus sur un avion plus rustique, le Gripen suédois.

 

16 février 2015 : le Rafale se vend donc enfin à l'export. Cette fois, les conditions étaient réunies : un client, l'Egypte, qui a un besoin urgent d'avions de combat modernes pour combattre les djihadistes dans le Sinaï, et a clairement fait le pari d'équipements français pour ne pas dépendre de Washington ou Moscou ; une équipe de France des politiques et industriels, menée par Jean-Yves Le Drian, qui a su pousser dans la même direction ; une volonté implacable de l’État français de boucler le deal, avec le pari de garantir le contrat par la Coface à un niveau jamais vu auparavant. Et un produit mature, « combat proven », qui ne pouvait rester éternellement le « Rafale-qui-n'affiche-toujours-pas-la-moindre-commande-export ».

 

Car opérationnellement, l'appareil fait le job, et le fait très bien. Il l'a prouvé en Afghanistan, en Libye, au Mali, désormais en Irak. Il est l'un des seuls avions véritablement multirôles : renseignement, police du ciel, frappes au sol, et une capacité à être embarqué sur porte-avions que n'ont ni l'Eurofighter, ni le Gripen. Avec 14 points d'emport, il est d'une polyvalence quasi-unique sur le marché. Sa nouvelle configuration très lourdement armée en fait une machine de guerre redoutable, capable d'emporter 1,5 fois son poids : 6 missiles air-sol de précision AASM, 4 missiles air-air moyenne et longue portée MICA, 2 missiles Meteor très longue portée, le tout avec trois réservoirs de 2 000 litres de carburant. Son radar à antenne active RBE2 est un des meilleurs du monde, de même que sa panoplie d'armements (SCALP, Mica, AASM, Exocet, Meteor, bombes à guidage laser, canon de 30mm...)

 

Bien sûr, le prix n'est pas à la portée de toutes les bourses :142,3 millions d'euros pièce développement compris, et 101,1 millions d'euros l'unité au prix unitaire de production selon la Cour des Comptes en 2010. Mais c'est le lot de tous les chasseurs de cette gamme, comme le rival historique Eurofighter Typhoon. Même le monoréacteur américain F-35 (ou JSF), présenté comme low-cost lors de son lancement, est en train de rattraper allègrement le prix du chasseur français. Ce prix réserve le Rafale à un marché bien plus limité que celui des monoréacteurs comme le F-16 ou le Gripen. Le débat est toujours ouvert pour savoir si le maintien de la chaîne du Mirage 2000, malgré le manque de commandes du début des années 2000, n'aurait pas été un choix plus judicieux que sa fermeture.

 

Une chose est sûre : la commande égyptienne, pour réjouissante qu'elle soit, n'est que le début de l'histoire. Pour faire du Rafale un vrai succès à l'export, un objectif sensé serait de viser un nombre de commandes export au moins égal au nombre d'appareils prévus en France (probablement 225). C'est la performance qu'avait atteinte le Mirage 2000 en son temps, avec environ 300 commandes de chaque côté. Le défi semble jouable si les dernières anicroches avec l'Inde (126 appareils) sont résolues rapidement, et si le Qatar se décide à signer définitivement sa commande de 36 appareils. Des commandes en Malaisie et aux Emirats Arabes Unis permettraient de compléter ce scénario idéal. Qui, même si le contrat égyptien est à saluer comme il se doit, reste encore, à ce jour, théorique.

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 12:30
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

13 février 2015 Par Hassan Meddah - Usinenouvelle.com

 

L’Égypte va acquérir 24 exemplaire de l'avion de combat français Rafale. Une première vente historique à l’export qui permet de pérenniser la supply chain de Dassault Aviation et laisse espérer de nouveaux contrats plus significatifs, nécessaires à une montée en cadence.

 

La vente que tout le monde militaire tricolore attendait est enfin là. Le Rafale, l’avion que la France et Dassault Aviation n’avaient jamais réussi à vendre à l’export, a brisé la malédiction. "Les autorités égyptiennes viennent de me faire savoir ce jour leur intention d’acquérir 24 avions de combat Rafale", a précisé François Hollande le 12 février dans un communiqué des plus sobres. La république arabe va acheter 24 appareils mais également une frégate et des missiles air-air pour un montant estimé à plus de 5 milliards d’euros. Jean-Yves Le Drian et le président égyptien, le général Abdel Fattah al-Sissi, doivent parapher le contrat final lundi 16 février au Caire.

Pour la filière Rafale, ce contrat est un immense soulagement. Il assure la pérennité à court et moyen terme non seulement de la chaîne d’assemblage de Mérignac mais de l’ensemble de la supply chain du Rafale. Au total, ce sont plus 500 entreprises françaises et plus de 7000 emplois directs et indirects qui soufflent. En 2011, Gérard Longuet, alors ministre de la défense, évoquait un arrêt programmé de l'activité en cas d’absence de contrats à l’export.

"Dans l’immédiat, ce contrat, même s’il est relativement modeste, est une excellente nouvelle pour la filière Rafale. Il peut permettre de faire la transition avec de futurs contrats plus significatifs comme ceux attendus avec l’Inde et le Qatar", explique Philippe Plouvier, partner en charge du secteur aéronautique au sein du Boston Consulting Group. En sortant un exemplaire par mois, la chaîne Rafale tourne pour le moment à son minimum vital. Il n’est pas sûr que la commande des 24 appareils égyptiens assure un surcroît de charge industrielle, la France ayant décidé de réduire autant que possible son rythme de commandes.

 

Relancer l’embauche ?

 

Les syndicats se veulent optimistes : "Contrairement aux Indiens, les Égyptiens vont acheter leurs 24 appareils directement sortis de chaîne. La production devrait être totalement réalisée en France", se félicite Pierre Etchegoyen, élu syndical CGT basé à Biarritz (Pyrénées Atlantiques) où la production du Rafale représente près d’un quart de l’activité du site. "Seul un second contrat pourrait véritablement changer la donne sur le plan industriel et permettrait d’envisager des cadences plus élevées, estime pour sa part Jean-Baptiste Etcheto, de la CFDT Dassault Aviation. Nous pourrons y faire face assez facilement. Car même durant les années les plus dures comme en 2008, la société n’a jamais pratiqué de plan social. Nous avons su maintenir les compétences critiques et garder les postes stratégiques de techniciens et d’ingénieurs."

Certains estiment même que le groupe doit relancer l’embauche. "Nos effectifs de production sont passés de 2400 à 2000 personnes entre le début des années 2000 et aujourd’hui. Ce contrat est l’opportunité de recruter à nouveau. Nous pourrions passer d’une cadence d’1 à 1,5 avion par mois", explique Pierre Etchegoyen. C’est d’autant plus vrai qu’un Rafale, du fait de sa complexité, nécessite environ cinq fois plus de travail qu’un avion d’avion d’affaires de type Falcon.

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 08:35
France, India Disagree Over Key Rafale Contract Issue

 

Feb 12, 2015 by Jay Menon, Caroline Bruneau and Amy Svitak - Aviation Week & Space Technology

 

France will not warranty Indian-built aircraft

After months of seeing Dassault Aviation being browbeaten in the Indian press, French arms procurement agency DGA defended its contractor, asserting that a 2012 agreement to provide India with Rafale fighter jets never committed the company to guarantee aircraft manufactured in India at state-owned Hindustan Aeronautics Ltd. (HAL). However, a recent senior adviser to HAL’s management tells Aviation Week that guaranteeing HAL’s work is not the issue, but that the French are being “rigid” and refusing to stand behind the integrity of the design.

“Dassault will not be responsible for the whole contract. It is a co-management setup,” says French defense procurement chief Laurent Collet-Billon, who was clear that France will not assume full liability for HAL-built Rafales. “It cannot be a problem, because it was not in the request for proposals [RFP].”

Speaking to reporters during an annual media address Feb. 9, France’s arms procurement chief said the €10.2 billion ($12 billion) agreement—which has been under negotiation for more than three years—calls for the first 18 of 126 Rafale jets to be built in France. After that, HAL would take over production of the remaining 108 aircraft.

 

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 08:30
Rafale (photo S. Fort)

Rafale (photo S. Fort)

source ASDS Media

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