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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 07:55
Hollande a confirmé l'achat de 24 Rafale par l'Egypte

 

12/02/2015 Par lefigaro.fr, AFP

 

L‘Egypte est sur le point d'acquérir 24 avions de combat Rafale et une frégate multi-missions, a annoncé le chef de l'Etat dans un communiqué ce jeudi. La signature du contrat aura lieu le 16 février.

 

Le président de la République a confirmé ce jeudi la prochaine vente de24 avions de combat Rafale et une frégate multi-missions du constructeur Dassault Aviation* à l'Egypte. «Les autorités égyptiennes viennent de me faire savoir ce jour leur intention d'acquérir 24 avions de combat Rafale et une frégate multi-missions ainsi que les équipements associés. Ces équipements permettront à l'Egypte d'accroître sa sécurité et de jouer tout son rôle au service de la stabilité régionale», a annoncé François Hollande dans un communiqué publié jeudi soir. Le président de la République précise que la signature du contrat, d'une valeur évaluée à 5 milliards d'euros selon l'AFP, aura lieu le 16 février prochain au Caire. C'est le ministre de la Défense, Jean-Yves le Drian, qui signera le contrat au nom de la France.

Le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, a remercié jeudi soir l'Egypte de sa «confiance». «Je remercie les plus hautes autorités égyptiennes pour ce partenariat stratégique et historique. Dassault Aviation sera au rendez-vous de la confiance qu'elles viennent une nouvelle fois de nous témoigner», a-t-il déclaré. Le PDG a rappelé que la coopération du groupe avec l'Egypte «remonte aux années 70», a-t-il rappelé. Il a également remercié «les autorités françaises, qui sont à l'origine du programme Rafale et qui lui ont apporté le soutien politique sans lequel il ne peut y avoir d'exportation militaire».

 

Un avion de chasse multirôles

 

Sorti d'usine en 1998, le Rafale est un fleuron de l'aéronautique militaire française. Il s'agit d'un avion de chasse multirôle, déjà éprouvé au combat et actuellement engagé dans des opérations en Irak et contre l'organisation Etat islamique (EI). Il n'avait cependant encore jamais été acheté à l'étranger. L'armée française en a commandé 180 exemplaires, dont 137 ont été livrés à ce jour. Et elle doit prendre livraison de 26 appareils supplémentaires aux termes de la loi de programmation militaire (LPM) couvrant la période 2014-2019. Mais Dassault Aviation doit assurer une cadence minimale de production de 11 appareils par an, ce qui rend cruciale la vente de l'avion de combat à l'étranger, en sus des commandes françaises.

«Le fait d'avoir une vente à l'export est important car cela ouvrira la porte à d'autres ventes» à l'étranger, explique par ailleurs à l'AFP Philippe Plouvier, du cabinet de conseil en stratégie Boston Consulting Group. Dans une interview récente au Figaro, Eric Trappier précisait que le groupe «mène un travail de fond avec l'Inde dans un dossier très complexe en termes de montage industriel. Et nous avons des campagnes Rafale plus lointaines, y compris en Europe».

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 07:30
L’Egypte commande 24 Rafale

 

13 février 2015 par Edouard Maire – Info Aviation

 

Le 10 février, le président François Hollande  a annoncé via un communiqué officiel que les autorités égyptiennes souhaitent acquérir 24 avions de combat Rafale et une frégate multimissions (FREMM), ainsi que les équipements associés. Le montant du contrat est estimé à 5,6 milliards d’euros avec une première livraison dès 2018 (source : Élysée).

 

La cérémonie de signature aura lieu en présence du président égyptien al-Sissi, ainsi que les PDG des trois entreprises concernées : Éric Trappier (PDG de Dassault Aviation), Hervé Guillou (PDG de DCNS, fabricant des frégates), ainsi qu’Antoine Bouvier (PDG du missilier MBDA).

Trois jours plus tôt, le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian avait déclaré à la radio Europe 1 que les négociations avec l’Egypte étaient « assez avancées ».

Parallèlement, le chef de la marine française, l’amiral Bernard Rogel, avait confirmé aux journalistes le 9 février que l’Égypte était aussi intéressé pour acquérir une frégate furtive FREMM. La Normandie (D561), qui est en train de terminer ses essais en mer, pourrait être remise à l’Égypte plus tard cette année si son transfert n’a pas d’impact sur la Marine française à plus long terme.

Du coté égyptien, le président Abdel Fattah Al-Sissi (ancien ministre de la défense) avait déjà approuvé dans la soirée du 9 février le contrat d’achat de 24 Rafale, d’une frégate FREMM et de missiles MBDA.

Le montant global du contrat est estimé à 5,6 milliards d’euros : 3,5 milliards d’euros pour les 24 Rafale dont six exemplaires pourraient être prélevés sur la flotte de l’armée de l’air, 1 milliard pour la frégate FREMM, et 1,1 milliard pour les missiles (Mica, Scalp Naval).

La question du financement

Comment l’Egypte qui est en proie à de grandes difficultés économiques peut-elle financer une telle transaction ?

Paris a consenti de nombreuses facilités pour conclure cette vente historique et permettre ainsi l’exécution de sa loi de programmation militaire. La France propose au Caire de prendre à sa charge 60% du crédit acheteur, le reste étant pris par un pool bancaire, notamment le Crédit Agricole. En outre, l’acompte sera payé à 50 % par l’Egypte et à 50 % par les banques.

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 06:55
Rafale : un avion de combat ultrapolyvalent par excellence

 

12/02/2015 Par Véronique Guillermard – LeFigaro.fr

 

À la fin des années 1980, l'armée de l'air et la marine avaient exigé un appareil capable de remplacer pas moins de sept types de chasseur. Pari tenu pour le Rafale.

 

L'ultrapolyvalence. C'est sans doute la plus grande des qualités de l'avion de combat français. Lors du lancement du programme, à la fin des années 1980, l'armée de l'air et la marine avaient exigé un appareil capable de remplacer pas moins de sept types de chasseur. Pari tenu: le Rafale, qui a effectué son premier vol d'essai le 19 mai 1991, est capable de remplir toutes les missions auparavant dévolues à plusieurs avions: défense aérienne, reconnaissance, attaque de précision air-sol et air-mer, missions nucléaires… C'est aussi un appareil omni-rôle, capable d'accomplir plusieurs tâches au cours d'une même mission, en combinant par exemple attaque au sol et combat aérien ou encore tir air-air longue distance pendant une phase de pénétration à basse altitude. L'avion est également interopérable, c'est-à-dire apte à combattre au sein d'une coalition amie en suivant des procédures communes.

Dès le départ, l'armée de l'air et la marine fixent à 286 le nombre de Rafale dont elles ont besoin pour assurer leurs missions. Le chasseur a été pleinement opérationnel dans la marine en 2004 avec la Flottille 12F, puis en 2006 dans l'armée de l'air. Depuis, le Rafale a été plusieurs fois déployé en Afghanistan, en Libye, au Mali et plus récemment en Irak, où il remplit ses missions avec succès. Il est l'avion de combat des armées françaises des trente prochaines années.

 

Technologies «critiques»

Le Rafale a été développé en trois versions à partir d'une même plateforme et d'un même système d'armes: un monoplace capable de décoller d'un porte-avions (le Rafale M), doté d'un train d'atterrissage renforcé et d'une crosse d'appontage ; un monoplace (le Rafale C) et un biplace (le Rafale B) qui opèrent à partir d'une base terrestre. Les trois chasseurs utilisent 80 % de composants communs.

L'appareil se distingue par sa conception aérodynamique basée sur une aile delta, sa taille moyenne, son agilité et son concentré de technologies dites «critiques». L'avion de combat est en effet le produit industriel le plus complexe à mettre au point. Le Rafale a bénéficié de toutes les innovations technologiques récentes. Son cockpit est équipé d'un système de commandes électriques 100 % numérique. Motorisé par Safran, il est équipé de deux turboréacteurs M88-2 qui développent 7,5 tonnes de poussée chacun, soit un rapport de poussée sur masse élevé. Le Rafale pèse 10 tonnes à vide et peut emporter dans ses réservoirs internes - principalement dans les ailes - 4,7 tonnes de kérosène F34 au standard Otan. L'avion compte 14 points d'emports pour des armes lourdes et des réservoirs extérieurs d'une capacité additionnelle de 6,8 tonnes de carburant, pour un total de 9,5 tonnes. En résumé, il est capable d'emporter près de 1,5 fois son poids…

Ce chasseur bénéficie de plusieurs premières technologiques. Dès le départ, il est équipé d'un radar RBE2 à balayage électronique à antenne fixe conçu par Thales. Seuls les chasseurs américains bénéficient également de ce type de radar ultrasophistiqué qui permet de regarder partout. Le Rafale est aussi doté d'une nouvelle version du RBE2 à antenne active qui améliore ses performances. Autre saut technologique, la présence des matériaux légers tels que les composites (30 % de la cellule de l'avion et 70 % de la surface extérieure) qui allègent l'appareil et lui permettent de gagner en discrétion. Le reste de la cellule est composé à 60 % d'aluminium et à 10 % de titane.

En janvier 2014, le ministre de la Défense a notifié le contrat de développement du nouveau standard (F3R) du Rafale pour un total d'un milliard d'euros. Après quatre ans de travaux et de tests en vol, le chasseur élargira ses compétences dans deux domaines principaux: le combat aérien et le ciblage d'objectifs terrestres mobiles. Il va en effet intégrer le nouveau missile air-air longue portée Meteor, développé par MBDA pour six clients européens (France, Suède, Grande-Bretagne, Allemagne, Espagne et Italie). Mais, grâce à sa conformité à la norme Otan Stanag 1760, l'avion français peut aussi être équipé d'armes spécifiées par le client.

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 05:30
Contrat historique pour le Rafale en Égypte

 

12/02/2015 par Véronique Guillermard, Service infographie du Figaro


Le Caire commande 24 avions de combat ainsi qu'une frégate, pour 5 milliards d'euros. Le contrat sera signé lundi au Caire par le président égyptien al-Sissi.

 

C'est par un communiqué de l'Élysée que la nouvelle a été officialisée. «Les autorités égyptiennes viennent de me faire savoir leur intention d'acquérir 24 avions de combat Rafale et une frégate multimissions (FREMM), ainsi que les équipements associés, a annoncé François Hollande, jeudi dans la soirée. Ces équipements permettront à l'Égypte d'accroître sa sécurité et de jouer tout son rôle au service de la stabilité régionale.» Le Rafale «remporte son premier contrat export. La signature interviendra lundi au Caire», a encore précisé le président de la République, qui a demandé à son ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, de le signer «au nom de la France».

La cérémonie aura lieu en présence du président égyptien al-Sissi, ainsi que les PDG des trois entreprises concernées: Éric Trappier, PDG de Dassault Aviation (le groupe Dassault est propriétaire du Figaro), constructeur du Rafale, Hervé Guillou, PDG de DCNS, fabricant des frégates, ainsi qu'Antoine Bouvier, PDG du missilier MBDA.

La commande égyptienne est valorisée à 5 milliards d'euros. Il s'agit d'un contrat historique à plusieurs titres. Il restera dans les annales pour la rapidité de sa conclusion. Il aura fallu trois mois à peine pour le ficeler. Le président al-Sissi est en effet désireux de renforcer au plus vite sa défense aérienne, composée de Mirage 5 et 2000, car l'Égypte fait face à un environnement sécuritaire très dégradé à ses frontières. D'un côté la Libye, livrée aux mains de milices tribales, est devenue un nouveau foyer de Daech ; de l'autre, dans le désert du Sinaï, l'armée égyptienne lutte contre des intrusions de djihadistes venus de Syrie. Les premiers Rafale seront livrés rapidement et pourront «défiler» en août prochain, lors de l'inauguration de l'extension du Canal de Suez.

L'histoire retiendra aussi que l'Égypte est pour la seconde fois le premier client export d'un chasseur français. C'était déjà le cas en 1981 avec le Mirage 2000. Ensuite, cette commande rompt avec une longue série de déconvenues. Cela faisait quinze ans que la France tentait, en vain, de vendre le Rafale à l'exportation (les derniers contrats export remontent à l'an 2000, avec l'Inde pour des Mirage 2000 H et avec la Grèce pour des Mirage 2000-5 Mark 2). Des Pays-Bas au Maroc, en passant par la Corée du Sud ou encore plus récemment le Brésil, le Rafale n'avait jamais été choisi, alors qu'il sortait toujours premier des évaluations menées par les armées étrangères.

En janvier 2012, la tendance s'est spectaculairement inversée, avec l'annonce par New Delhi du choix du Rafale pour moderniser son armée de l'air. L'Inde est alors entrée en négociations exclusives avec la France pour signer «le contrat du siècle», portant sur la livraison de 126 appareils pour quelque 10 milliards d'euros. Sur ce total, 18 appareils doivent être livrés depuis la France et les autres assemblés en Inde, dans le cadre d'un transfert de technologie aussi inédit que complexe. Depuis, les négociations se poursuivent avec l'Inde, en parallèle avec d'autres pays intéressés par le Rafale, notamment le Qatar.

 

Contrat historique pour le Rafale en Égypte

Mais avec l'Égypte, cliente historique de Dassault Aviation, il s'agit bien d'un contrat en bonne et due forme. Cette première victoire à l'export, qui pourrait en enclencher d'autres, constitue une très bonne nouvelle pour l'industrie aéronautique française. Et au premier chef pour Dassault Aviation et ses partenaires au sein du team Rafale, l'électronicien de défense Thales et le motoriste Safran, mais aussi les 500 entreprises sous-traitantes et les 7000 salariés français du programme. Le contrat égyptien va en effet profiter à de nombreux bassins d'emploi en France.

«C'est un grand honneur et je suis très fier. Mes pensées vont aux hautes autorités égyptiennes, que je remercie pour leur confiance. Nous allons pouvoir amplifier notre partenariat avec l'Égypte», affirme Éric Trappier. «C'est aussi un succès pour l'équipe France, qui a bien travaillé, chacun - politiques, autorités, militaires, industriels - dans son secteur de jeu. Je salue aussi l'extrême rapidité de la prise de décision de l'Égypte», se réjouit le PDG de Dassault Aviation pour qui ce premier contrat export du Rafale est «mérité». «J'espère qu'il en appellera d'autres dans les mois à venir.»

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12 février 2015 4 12 /02 /février /2015 08:30
French Rafale fighter jet sale to Egypt 'imminent'

 

11 February 2015 defenceWeb (Reuters)

 

France is close to selling Dassault Aviation-built Rafale fighter jets to Egypt, sources close to the matter said on Tuesday, as Cairo looks to upgrade its military hardware over fears the crisis in neighbouring Libya could spill over.

 

France and Egypt have been negotiating since a November state visit by Egyptian President Abdel Fattah al-Sisi over 24 Rafale jets, a Fremm naval frigate and MBDA air-to-air missiles in a deal worth 5 billion to 6 billion euros ($5.65-$6.78 billion), two industrial sources told Reuters last week.

 

"It's imminent. For me the signature is certain," a French source told Reuters on Tuesday. The source said one remaining issue was the delivery timeframe.

 

Despite exclusive negotiations with India for the last three years, Dassault has not found a foreign buyer for its multi-role Rafale. Billed to be one of the most sophisticated fighter jets in the world, it is also one of the most expensive.

 

The source said the French and Egyptian defence ministries, Dassault and other industrial firms, including Thales and Safran, were holding technical talks on Tuesday.

 

Le Monde newspaper reported on Tuesday that Sisi had approved the deal and that the contract could be signed on Wednesday or Thursday. It did not identify its source.

 

A second source, close to French Defence Minister Jean-Yves Le Drian, said talks would conclude in "several days."

 

"There's still work to be done, but we're optimistic," defence procurement chief Laurent Collet-Billon said on Monday about the negotiations with Egypt. Collet-Billon was speaking at the annual press conference by the procurement office, Direction Générale de l'Armement.

 

Egyptian army and government officials could not be reached for comment. Dassault declined to comment.

 

Paris and Cairo have enjoyed close economic ties in the past but turmoil in the north African state since President Hosni Mubarak was overthrown in 2011 left Western governments wary of signing contracts, especially in defence.

 

"Egypt quickly needs planes," Patricia Adam, president of the French parliamentary defense committee, told Reuters. "They are especially worried by what's happening in Libya." She added that the deal could be financed through loans and by credit insurance firm Coface.

 

Egypt is keen to acquire the Rafale and DCNS multimission frigate in time for the planned opening of a new waterway for the Suez Canal in August.

 

France secured its first major military contract in Egypt in about 20 years in 2014 with a 1 billion euro deal for four naval frigates.

 

Dassault is under increasing pressure to sell the jet overseas. The French government is slowing the pace at which it takes delivery of Rafale jets, taking 26 over the next five years instead of 11 a year.

 

The Fremm is built by state-controlled DCNS, 35 percent owned by Thales. MBDA is a venture of Airbus Group, BAE Systems and Finmeccanica.

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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 17:30
Rafale en Egypte : signature en fin de semaine ?

 

11/02/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

La signature des trois contrats portant sur la vente à l'Égypte de 24 Rafale (Dassault Aviation), d'une frégate FREMM (DCNS) et des missiles (MBDA) devrait avoir lieu en fin de semaine.

 

La signature des trois contrats portant sur la vente à l'Égypte de 24 Rafale (Dassault Aviation), d'une frégate FREMM (DCNS) et des missiles (MBDA) devrait avoir lieu en fin de semaine, selon des sources concordantes, et son officialisation un peu plus tard si François Hollande souhaitait la mettre en scène. Ce que l'on sait c'est que le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a donné son accord de principe en début de semaine sur la proposition française concernant le financement des trois contrats. Des équipements qui feront l'orgueil de la nation égyptienne lors de l'inauguration de l'élargissement du canal de Suez, prévue à l'été 2015.

 

Un premier accord entre Bercy et la délégation égyptienne

Vendredi la délégation égyptienne était repartie avec en poche un accord pour la vente de 24 Rafale, dont six exemplaires pourrait être prélevés sur la flotte de l'armée de l'air, d'une frégate multi-missions FREMM - et non plus deux comme prévues initialement - et des missiles pour les deux plateformes pour un montant d'environ 5,6 milliards d'euros : 3,5 milliards pour les avions de combat fabriqués par Dassault Aviation, 1 milliard pour le navire de guerre (achat, formation, maintien en condition opérationnel) et 1,1 milliard pour les missiles (Mica, Scalp Naval...). La France va fournir au Caire la frégate Normandie, la deuxième FREMM de lutte anti-sous-marine qui était destinée à la Marine nationale et qui est en train d'effectuer les dernières mises au point de son système de combat. Des modifications sont prévues pour la livrer à la marine égyptienne.

Ce qui posait question dans les négociations, c'était surtout le financement de la transaction. Finalement Paris a consenti beaucoup d'efforts pour séduire Le Caire et faciliter cette opération. Sous pression en raison d'une loi de programmation militaire qui prévoit la vente à l'export des Rafale et des FREMM pour sa bonne exécution financière, la France propose donc de prendre à sa charge 60% du crédit acheteur, le reste étant pris par un pool bancaire, notamment le Crédit Agricole. En outre, l'acompte sera payé à 50 % par l'Egypte et à 50 % par les banques.

 

Le film des négociations

L'affaire commence à se nouer en septembre quand l'Egypte exprime un intérêt pour le Rafale lors de la visite mi-septembre au Caire de Jean-Yves Le Drian. Une demande qui n'était pas nouvelle. Déjà au début de l'été 2011 avant les élections législatives prévues en fin d'année, les militaires égyptiens avaient déjà adressé à Paris une "expression d'intérêt" pour 12 à 20 Rafale. Paris est alors très embarrassé et Dassault Aviation pas intéressé. Pour autant, Paris commence à discuter avec Le Caire pour comprendre le besoin des militaires égyptiens. Des pilotes égyptiens essaieront même le Rafale. Mais cela n'ira pas plus loin.

L'opération prend vraiment tournure lors de la visite d'Abdel Fattah al-Sissi à Paris fin novembre. Le président égyptien confirme à François Hollande son intérêt pour le Rafale et pour également deux frégates FREMM. Le Caire veut effectivement acquérir des frégates multi-missions très rapidement. Livrer rapidement une FREMM, cela tombe plutôt bien. La France est prête à lui fournir la Normandie, la deuxième FREMM de lutte anti-sous-marine destinée à la Marine nationale. DCNS a déjà conclu en un temps record (six mois) un contrat portant sur la vente de quatre corvettes de type Gowind.

 

Des visites fréquentes au Caire et à Paris

Quinze jours environ après la visite à Paris du président Abdel Fattah al-Sissi, une délégation de très haut niveau d'une quinzaine de militaires égyptiens de l'armée de l'air et de la marine, arrivent le 10 décembre en France en vue de discuter avec Dassault Aviation et le groupe naval DCNS. La délégation égyptienne doit rester une dizaine de jours en France avec comme objectif de conclure avant de rentrer au Caire. Mais les négociations butent finalement sur le financement de l'opération. "Il y a un écart très (trop ?) important entre la volonté politique et Bercy qui reste très frileux", expliquait-on alors à La Tribune.

Mais les fils ne sont pas rompus entre Paris et Le Caire même si beaucoup d'observateurs ne croient toujours pas à cette opération. Mais finalement, tout s'accélère mi-janvier quand une délégation du Trésor se rend au Caire pour évaluer les garanties de l'Égypte en cas d'un accord avec les industriels français. Et visiblement les Égyptiens répondent positivement aux questions et surtout aux attentes de la délégation française. Parallèlement, les PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, de DCNS, Hervé Guillou, et du missilier MBDA, Antoine Bouvier, sont le 16 janvier au Caire pour faire avancer un accord avec l'Égypte, voire finaliser les négociations, selon des sources concordantes. Ce ne sera pas le cas mais les deux pays ont la volonté de conclure. Ce qui pourrait être le cas très prochainement.

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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 12:30
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

10.02.2015 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord – Défense Globale
 

Déjà satisfait des 8,06 milliards d'exportation des industriels français de défense en 2014, Laurent Collet-Billon, le délégué général à l'armement, affichait lundi un grand optimisme pour l'année 2015. Surtout pour un futur contrat de 24 Rafale et de la frégate multimissions Normandie (photo DCNS) avec l'impatiente Egypte...

 

L'Egypte, depuis l'arrivée à la présidence d'Abdel Fattah Al-Sissi, tient à moderniser d'urgence ses équipements militaires très vieillissants. Après un premier contrat de quatre corvettes de patrouille Gowind de DCNS, signé durant l'été 2014, on évoque l'achat de 24 avions de chasse muti-rôles Rafale de Dassault et d'une frégate multi-missions (FREMM), toujours du fleuron industriel marin français, mais aussi de missiles de MBDA.

Les Egyptiens sont si pressés pour la FREMM (livraison été 2015 !) que la France évoque que la Normandie, prévue pour la Marine nationale, bifurque vers la Méditerranée orientale. Et que l'équipage prévu attende la sortie de la frégate suivante...

" Les négociations sont en cours mais on peut le faire sous certaines conditions, assure l'amiral Rogel, rencontré ce lundi. On peut prolonger d'un an une frégate en fin de vie (la Montcalm) et le constructeur (DCNS) nous garantit la livraison de quatre FREMM avant 2016 et six avant 2018. Dans ces conditions, la Normandie peut être cédée. "

Lundi à Paris, lors du bilan annuel de la Direction générale de l'armement, son Délégué général, Laurent Collet-Billon, n'a pas caché de grands espoirs. " Pour l'Egypte, on a franchement le sourire ", a-t-il dit en regardant ses proches collaborateurs l'œil gourmand. En principe, les premiers avions égyptiens seraient livrables en 2018.

Après les échecs aux Emirats arabes unis, en Corée du Sud, au Brésil, au Maroc, au Pays-Bas, à Singapour, en Suisse, 2015 sera-t-elle l'année de la délivrance à l'exportation pour le Rafale ? Après l'Egypte, le DGA observe que " les travaux sont en cours avec le Qatar " (36 appareils) , que " le processus est un peu compliqué " avec l'Inde (responsabilité industrielle au-delà des 18 construits en France) mais " qu'il est préférable de prendre en compte les cultures locales pour réussir " (126 avions).  Car au bout du compte, " nous avons toujours l'objectif d'alléger la Loi de programmation militaire d'une quarantaine d'avions ". Et ça, personne ne l'oublie.

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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 08:30
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

10 février 2015 Romandie.com (AFP)

 

Paris - Les négociations sur la vente de 24 avions de chasse français Rafale à l'Egypte, soit un contrat de 4 à 5 milliards d'euros, sont suspendues à un feu vert du président Abdel Fattah al-Sissi et vont nécessiter encore plusieurs jours de dialogue, a indiqué mardi le ministère français de la Défense.

 

Contrairement aux informations relayées ici ou là sur une approbation ou une signature de l'offre francaise par le président égyptien Sissi, aucune officialisation, signature ni approbation de cette offre n'a été émise au Caire, a relevé un porte-parole du ministère.

 

Il reste encore plusieurs jours de dialogue pendant lesquels nous restons extrêmement prudents quant à toute annonce intempestive, a-t-on ajouté de même source.

 

Les discussions pourraient aboutir cette semaine, a-t-on indiqué de source diplomatique française. Nous leur avons fait des conditions financières intéressantes. On devrait y arriver. Dans la semaine. Mais tant que ce n'est pas signé, ce n'est pas signé, a souligné cette source.

 

Ce contrat, très attendu, représenterait le premier succès à l'exportation du Rafale, qui équipe depuis 2004 l'armée française mais n'a jamais trouvé jusqu'ici preneur à l'étranger. Les discussions ont notamment tourné court avec le Brésil, les Emirats arabes unis, la Suisse et le Maroc.

 

Des succès à l'export sont cruciaux pour le constructeur Dassault Aviation, afin de pérenniser la chaîne de production de l'appareil, tout comme l'Etat français qui doit s'engager dans le cas contraire à en acheter un certain nombre d'exemplaires alors que le budget de la Défense est déjà calculé au plus près.

 

Le fait d'avoir une vente à l'export est important car cela ouvrira la porte à d'autres ventes à l'étranger, explique Philippe Plouvier, du Boston Consulting Group. L'Inde et le Qatar sont également en négociations pour acheter des Rafale.

 

Le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, avait affirmé samedi dans le quotidien Le Figaro que l'avionneur était en passe de réussir le premier contrat export du Rafale.

 

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a souligné dans la foulée que les discussions avec l'Egypte étaient bien avancées mais pas conclues. J'espère que ça se fera, a-t-il dit dimanche.

 

L'Egpyte est aussi en discussions pour l'achat d'une frégate multimissions FREMM. La Marine française pourrait ainsi renoncer à la prochaine FREMM qu'elle doit recevoir, le Normandie, au profit de son homologue égyptienne.

 

Selon le quotidien Les Echos, l'accord prévoit que la Coface, organisme français d'assurance-crédit, garantisse 50% de la commande, hors paiement de l'acompte, qui représente en général 15% du montant de ce genre de contrat. Le Caire, qui souhaitait au départ une garantie portant sur 90% du montant hors acompte, aurait ainsi accepté de revoir ses prétentions à la baisse, affirme le quotidien.

 

Amnesty International France a appelé pour sa part Paris à suspendre tous les transferts d'armes à l'Egypte en raison de la répression, sans précédent depuis 30 ans qui sévit dans le pays.

 

A la veille du quatrième anniversaire de la chute du président Hosni Moubarak, le 11 février 2011, l'ONG a demandé, dans un communiqué, la libération d'Ahmed Maher, Mohamed Adel et Ahmed Douma, figures de proue de la révolution qui a conduit au renversement du Raïs, emprisonnés pour avoir appelé à manifester il y a plus d'un an.

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 13:30
Rafale Photo  JL. Brunet Armée de l'air

Rafale Photo JL. Brunet Armée de l'air

 

10.02.2015 Par Dominique Gallois - Le Monde.fr

 

Le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi a approuvé, lundi 9 février dans la soirée, le contrat d’achat de 24 Rafale, d’une frégate multimission FREMM et de missiles MBDA d’un montant de plus de 5 milliards d’euros. La signature officielle pourrait intervenir dans les jours prochains, voire dès mercredi ou jeudi. « Il reste encore plusieurs jours de dialogue », a précisé l’entourage du ministre de la défense Jean-Yves Le Drian à Reuters.

Chez Dassault Aviation, le fabricant du Rafale, on ne fait aucun commentaire à ce stade. Ce contrat est le premier conclu à l’exportation par l’industriel français. Ce dernier attendait d’abord de conclure une première vente du Rafale avec le Qatar pour 36 appareils, suivi de l’Inde pour 126.

« Ce serait du jamais vu », indique-t-on à Paris, car l’affaire égyptienne serait ainsi bouclée en trois mois. Les questions de financement, qui posaient quelques problèmes, ont été réglées la semaine dernière à Paris lors de la visite d’une délégatino égyptienne de haut niveau.

 

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 14:30
Photo R. Nicolas-Nelson Armée de l'air

Photo R. Nicolas-Nelson Armée de l'air

 

08/02/2015 latribune.fr

 

Le ministre de la Défense a confirmé dimanche la tenue de discussions "assez avancées" avec Le Caire pour la vente d'avions de combat de Dassault.

 

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a confirmé dimanche l'existence de négociations pour la vente d'avions de combat Rafale de Dassault à l'Egypte. La rumeur circule depuis plusieurs semaines de discussions en vue de l'achat par Le Caire de 24 Rafale et d'une frégate Fremm, pour un montant compris entre 5 et 6 milliards d'euros.

"Il y a effectivement des discussions assez avancées avec l'Egypte mais elles ne sont pas conclues", a déclaré Jean-Yves Le Drian lors du Grand Rendez-vous Europe 1-iTELE-Le Monde. "Je prends beaucoup de précautions (...) j'espère que ça se fera", a-t-il ajouté.

Le Rafale, qui équipe l'armée française depuis 2004, n'a encore jamais trouvé preneur à l'étranger. Le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, a indiqué dans un entretien publié samedi dans "Le Figaro" que l'avionneur était proche de conclure le premier contrat export du Rafale, sans  préciser avec quel pays.

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 13:55
Rafale photo K. Tokunage - Dassault Aviation

Rafale photo K. Tokunage - Dassault Aviation

 

09 February 2015 defenceWeb (Reuters)

 

Egypt is moving closer to a five billion euro arms deal with France for 24 Dassault Rafale fighters and one DCNS FREMM frigate, with a tentative agreement apparently reached on financing.

 

French Defence Minister Jean-Yves le Drian said on Sunday that "advanced" talks with Egypt were being conducted over the potential Rafale sale. "There are actually pretty advanced discussions with Egypt, but they're not over," Le Drian told television station iTele.

 

Le Drian's comments confirmed what was told to Reuters by two sources close to the matter on Saturday -- that Egypt was discussing the purchase of 24 Rafale jets and a FREMM frigate in a deal estimated at 5 billion euros.

 

Also on Saturday, Dassault's CEO, Eric Trappier, told Le Figaro daily the company was close to signing its first Rafale export contract, without specifying a country. There were "still several steps to cross" regarding a sale to Egypt, Trappier said separately.

 

On February 5, daily Les Echos reported that French export credit bank Coface would guarantee 50% of the deal’s value, down from the initial 80-90% requested by Egypt, and financing would be provided by a number of French banks, headed by Credit Agricole, and possibly Saudi Arabia. Egypt has reportedly agreed to make a down payment of 500 million euros, split between Egypt and the pool of banks, according to La Tribune.

 

La Tribune reported that the after the financing portion of the deal was ironed out, the Egyptian delegation visiting France went back home to present the deal to President Abdel Fattah al Sisi. The paper reported that the deal calls for the delivery of six Rafales by mid-year and 18 to follow later. The initial Rafales would come from French Air Force stocks. Regarding the frigate, this would come from the French Navy and would be the vessel Normandie, currently undergoing sea trials.

 

Egypt apparently expressed interest in up to 24 Rafales in September last year during a visit by Le Drian. The country had originally shown interest in the Rafale in 2011 during the Arab Spring.

 

Paris and Cairo have enjoyed close economic ties in the past but turmoil in the north African state since president Hosni Mubarak was overthrown in 2011 left Western governments wary of signing contracts, especially in the defence sector.

 

With the recent rise to power of al Sisi, ties have improved and both sides are concerned by the rise of jihadist groups in Libya and Egypt.

 

France secured its first major military contract in Egypt in about 20 years in 2014 with a 1 billion-euro deal to sell four Gowind 2500 corvettes. France will deliver one and build the remaining three in Egypt.

 

Senior French officials have repeatedly travelled to Egypt over the last year and Sisi in November undertook a state visit to Paris, where discussions were held about replacing Egypt's fleet of 18 Dassault-made Mirage 2000 jets. Egypt was the first foreign buyer of the Mirage 2000 in 1981.

 

Dassault is under increasing pressure to sell the Rafale overseas. The French government said last year it would slow the pace at which it takes delivery of Rafale jets, taking just 26 over the next five years instead of 11 a year.

 

A French delegation in January visited New Delhi to salvage an agreement to supply 126 Rafale fighters to the Indian Air Force which has hit a snag over the local assembly of the planes. France has been negotiating with India for three years over the Rafale purchase.

 

As a result of the US suspension of some of its $1.3 billion in annual military aid following the ouster of President Mohamed Mursi by the military in July 2013, Egypt has looked elsewhere to meet its military needs, notably Russia. In September, Alexander Fomin, Russia’s chief of Federal Service for Military-Technical Cooperation, said Egypt had agreed to a $3.5 billion arms deal that includes fighter jets, surface-to-air missiles, submarines and other equipment. Egypt and Russia will hold high level diplomatic talks later this week.

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8 février 2015 7 08 /02 /février /2015 21:30
Rafale Photo  JL. Brunet  Armée de l'air

Rafale Photo JL. Brunet Armée de l'air

Les discussions entre la France et l'Égypte sur la vente d'avions de combat Rafale sont "bien avancées" mais "pas conclues", a indiqué le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian

 

08/02/2015 Le Point

 

"Je prends beaucoup de précautions (...) j'espère que ça se fera", a déclaré le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian.

 

Les discussions entre la France et l'Égypte sur la vente d'avions de combat Rafale sont "bien avancées", mais "pas conclues", a indiqué dimanche le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. "Il y a des discussions, elles sont bien avancées. Mais elles ne sont pas conclues", a déclaré Jean-Yves Le Drian sur I>Télé/Le Monde/Europe1. "Je prends beaucoup de précautions (...) j'espère que ça se fera", a-t-il ajouté. Le Rafale, qui équipe l'armée française depuis 2004, n'a encore jamais trouvé preneur à l'étranger. "Le Rafale est un très bon avion. Il est souvent de bon ton de se gausser, or c'est un avion très performant", a-t-il poursuivi.

Le P-DG du constructeur Dassault Aviation, Éric Trappier, a affirmé samedi dans Le Figaro que l'avionneur était en passe de "réussir le premier contrat export du Rafale", l'avion français de combat. Selon le quotidien économique Les Échos, la France est sur le point de conclure avec l'Égypte un plan de financement pour lui vendre 24 avions de combat Rafale et une frégate multimission FREMM, un marché évalué entre 5 et 6 milliards d'euros.

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7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 22:30
Rafale et frégate FREMM : l'accord que la France a proposé à l'Egypte

L'Egypte va très certainement s'offrir 24 Rafale et une frégate multimissions FREMM

 

06/02/2015 Michel Cabirol  - LaTribune.fr

 

Le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, a entre ses mains la proposition détaillée de la France pour la vente de 24 Rafale et d'une frégate multimissions pour environ 4,5 milliards d'euros.

 

Comme La Tribune l'avait révélé mi-janvier, un accord est maintenant très proche entre la France et l'Egypte. Paris a proposé ce vendredi un accord à la délégation égyptienne de haut niveau venue à Paris depuis le début de la semaine pour négocier la vente de Rafale et de frégate FREMM. Repartie au Caire avec un accord conclu avec le Trésor, la délégation va le proposer au président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, qui doit statuer très rapidement.

Le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, affirme samedi dans "Le Figaro" que l'avionneur est en passe de "réussir le premier contrat export du Rafale", l'avion français de combat. "Quand la température monte, je reste très prudent. Je peux juste dire que nous sommes proches de réussir le premier contrat export du Rafale", confie Eric Trappier au "Figaro Economie", sans nommer le pays acquéreur potentiel.

"Nous avons plusieurs prospects au Moyen-Orient qui sont très actifs. En Egypte, il reste encore plusieurs étapes à franchir. Nous menons un travail de fond avec l'Inde dans un dossier très complexe en termes de montage industriel. Et nous avons des campagnes Rafale plus lointaines, y compris en Europe", déclare le PDG de Dassault Aviation.

 

Que propose précisément la France à l'Egypte ?

La délégation égyptienne est donc repartie avec en poche un accord pour la vente de 24 Rafale, dont six exemplaires pourrait être prélevés sur la flotte de l'armée de l'air, et d'une frégate multi-missions FREMM - et non plus deux comme prévues initialement - pour un montant d'environ 4,5 milliards d'euros : 3,5 milliards pour les avions de combat fabriqués par Dassault Aviation et 1 milliard pour le navire de guerre (achat, formation, maintien en condition opérationnel). La France va fournir au Caire la frégate Normandie, la deuxième FREMM de lutte anti-sous-marine qui était destinée à la Marine nationale et qui est en train d'effectuer les dernières mises au point de son système de combat. Des modifications sont prévues pour la livrer à la marine égyptienne.

Ce qui posait question dans les négociations, c'était surtout le financement de la transaction. Finalement Paris a consenti beaucoup d'efforts pour séduire Le Caire et faciliter cette opération. Sous pression en raison d'une loi de programmation militaire qui prévoit la vente à l'export des Rafale et des FREMM pour sa bonne exécution financière, la France propose donc de prendre à sa charge 60% du crédit acheteur, le reste étant pris par un pool bancaire, notamment le Crédit Agricole. En outre, l'acompte sera payé à 50 % par l'Egypte et à 50 % par les banques.

 

Le film des négociations

L'affaire commence à se nouer en septembre quand l'Egypte exprime un intérêt pour le Rafale lors de la visite mi-septembre au Caire de Jean-Yves Le Drian. Une demande qui n'était pas nouvelle. Déjà au début de l'été 2011 avant les élections législatives prévues en fin d'année, les militaires égyptiens avaient déjà adressé à Paris une "expression d'intérêt" pour 12 à 20 Rafale. Paris est alors très embarrassé et Dassault Aviation pas intéressé. Pour autant, Paris commence à discuter avec Le Caire pour comprendre le besoin des militaires égyptiens. Des pilotes égyptiens essaieront même le Rafale. Mais cela n'ira pas plus loin.

L'opération prend vraiment tournure lors de la visite d'Abdel Fattah al-Sissi à Paris fin novembre. Le président égyptien confirme à François Hollande son intérêt pour le Rafale et pour également deux frégates FREMM. Le Caire veut effectivement acquérir des frégates multi-missions très rapidement. Livrer rapidement une FREMM, cela tombe plutôt bien. La France est prête à lui fournir la Normandie, la deuxième FREMM de lutte anti-sous-marine destinée à la Marine nationale. DCNS a déjà conclu en un temps record (six mois) un contrat portant sur la vente de quatre corvettes de type Gowind.

 

Des visites fréquentes au Caire et à Paris

Quinze jours environ après la visite à Paris du président Abdel Fattah al-Sissi, une délégation de très haut niveau d'une quinzaine de militaires égyptiens de l'armée de l'air et de la marine, arrivent le 10 décembre en France en vue de discuter avec Dassault Aviation et le groupe naval DCNS. La délégation égyptienne doit rester une dizaine de jours en France avec comme objectif de conclure avant de rentrer au Caire. Mais les négociations butent finalement sur le financement de l'opération. "Il y a un écart très (trop ?) important entre la volonté politique et Bercy qui reste très frileux", expliquait-on alors à La Tribune.

Mais les fils ne sont pas rompus entre Paris et Le Caire même si beaucoup d'observateurs ne croient toujours pas à cette opération. Mais finalement, tout s'accélère mi-janvier quand une délégation du Trésor se rend au Caire pour évaluer les garanties de l'Égypte en cas d'un accord avec les industriels français. Et visiblement les Égyptiens répondent positivement aux questions et surtout aux attentes de la délégation française. Parallèlement, les PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, de DCNS, Hervé Guillou, et du missilier MBDA, Antoine Bouvier, sont le 16 janvier au Caire pour faire avancer un accord avec l'Égypte, voire finaliser les négociations, selon des sources concordantes. Ce ne sera pas le cas mais les deux pays ont la volonté de conclure. Ce qui pourrait être le cas très prochainement.

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7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 17:30
Le Rafale de retour de reconnaissance armée

 

28 janvier 2015 Crédits : Etat-major des armées / armée de l’Air

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech.

 

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7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 06:55
Rafale et Atlas en expérimentation commune

 

06/02/2015 Sources CEAM - Armée de l’Air

 

Les deux fleurons de l’armée de l’air étaient réunis lors d’une même mission ! Le jeudi 22 janvier 2015, le centre d’expériences aériennes militaires (CEAM) a réalisé avec succès une expérimentation commune entre A400M Atlas et Rafale au-dessus de la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan.

 

Planifiée depuis plusieurs mois, cette mission avait plusieurs objectifs. Il s’agissait d’abord de confronter un équipage d’A400M à une menace de type moderne dans un contexte proche d’une opération aérienne d’envergure (situation tactique dense).

 

Cet échange entre « chasseurs » et « transporteurs » était également l’occasion de discuter des futures améliorations de l’Atlas en vue d’intégrer, à terme, l’avion de transport tactique dans des opérations interalliées de type COMAO (Composite Air Operations : opérations aériennes mettant en œuvre différents types d’appareils).

 

Au cours de cette expérimentation, les équipes du CEAM ont étudié et comparé les interfaces « homme-système » du Rafale et de l’A400M. A cette fin, un scénario impliquant un A400M, des Rafale et des Mirage 2000 avait été élaboré par les équipages expérimentateurs de l’escadron de chasse et d’expérimentation (ECE) et de l’équipe de marque avion transport tactique (EM ATT), ainsi que par des spécialistes de la cellule « facteur humain » du département de médecine aéronautique opérationnelle (DMAO).

 

Tous les objectifs fixés ont été atteints. Les équipes du CEAM travaillent sur un scenario du même type, qui pourrait de nouveau être réalisé sur la base de Mont-de-Marsan. Cette dernière possède en effet une vaste zone aérienne, ainsi que des moyens performants en vol et au sol (liaison 16, défense sol-air, centre de détection et de contrôle).

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5 février 2015 4 05 /02 /février /2015 17:35
Arromanches :Mouvements pont d'envol


5 févr. 2015 Crédits : Etat-major des armées / Marine nationale

 

Mouvements d'aéronefs sur le pont d'envol du porte-avions Charles de Gaulle le 1er février 2015, dans le golfe d'Aden.

 

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5 février 2015 4 05 /02 /février /2015 13:30
Chammal : point de situation du 5 février 2015

 

05/02/2015 Sources : État-major des armées  

 

Cette semaine, la force Chammal a réalisé 22 missions aériennes au-dessus du sol irakien. Trois d’entre-elles ont abouti à des frappes contre des objectifs de Daech, permettant d’appuyer les forces de sécurité irakiennes dans leurs combats au sol en neutralisant des combattants terroristes ou leurs capacités d’action.

 

Le 4 février, des chasseurs français ont neutralisé, lors d’une frappe d’opportunité, plusieurs véhicules terroristes et leurs occupants.

 

Le 30 janvier 2015 matin, lors d’une mission de reconnaissance armée conduite entre Mossoul, Kirkourk et Baiji, un groupe de 150 combattants de Daecha été identifié en position de combat contre des forces peshmergas irakiennes. Une frappe des forces françaises a permis d’en neutraliser une cinquantaine.

 

Le même jour et dans la même zone, les aéronefs ont également neutralisé une position de tir qui faisait feu sur des forces irakiennes.

 

Le 3 février 2015 après-midi, alors que les chasseurs français intervenaient dans le nord du pays, entre Mossoul et Sinjar, ils ont été chargés de bombarder un groupe de combattants de Daech ainsi qu’un de leur véhicule dans la région de Tal Afar.

 

Dans la soirée, la force Chammal a participé à un raid aérien de la coalition dans la région de Mossoul, visant à détruire une usine servant à la fabrication d’engins explosifs improvisés.

 

Hormis ces frappes, les aéronefs français ont conduit quotidiennement des vols de reconnaissance armée, de renseignement dans la profondeur, ou de ravitaillement, en étroite coordination avec nos alliés présents dans la région.

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif est structuré autour de neuf Rafale, six Mirage 2000D, un avion de patrouille maritime Atlantique 2 et un avion ravitailleur C-135 FR.

Chammal : point de situation du 5 février 2015Chammal : point de situation du 5 février 2015
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4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 07:50
photo Royal Air Force

photo Royal Air Force

 

3 février 2015 par Jacques N. Godbout - 45eNord;ca

 

Mercredi dernier, deux bombardiers russes, susceptibles de transporter des ogives nucléaires, ont été interceptés par le Royaume-Uni au dessus de la Manche.

 

Deux TU-95, des bombardiers lourds lanceurs de missiles russes, ont été repérés au large de la Norvège. Plusieurs avions F-16 norvégiens ont alors décollé pour vérifier que cette flotte ne violait pas l’espace aérien norvégien.

Les bombardiers ont poursuivi leur route vers la Manche, à une quarantaine de kilomètres des côtes britanniques. Cette intrusion n’avait pas été annoncée dans les plans de vols et les transpondeurs, qui permettent d’être repérés par l’aviation civile, étaient débranchés.

Les avions civils ont été détournés de la zone par précaution et des chasseurs britanniques ont finalement intercepté les deux bombardiers, rapportent les médias britanniques.

Au même moment, rapportait de son côté la presse française, un Rafale a décollé de la base aérienne de Creil et a franchi le mur du son près du Havre, ce qui pourrait être lié à cet incident, ce que n’a toutefois ni confirmé, ni infirmé le ministère français de la Défense.

Londres a pour sa part convoqué l’ambassadeur russe, qui n’a pas donné rapporte le Financial Times.

D’après le Foreign Office, cet incident illustre bien «l’augmentation croissante des opérations hors-zone des avions russes». Le porte-parole a confirmé que les bombardiers n’étaient pas entrés dans la zone aérienne britannique mais dans sa zone d’intérêt, ce qui a provoqué le détournement de plusieurs avions de ligne.

Les intrusions des avions russes dans l’espace aérien de l’Otan se multiplient ces derniers mois alors que l’UE a pris des mesures drastiques contre la Russie après l’agression russe dans l’est de l’Ukraine et que, semble-t-il, les Russes testent les capacités de défense de l’Alliance atlantique.

Et les Russes ont aussi fait de même de ce côté de l’Atlantique.

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4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 07:35
photo Rafael

photo Rafael

 

2 February, 2015 By Arie Egozi - FG

 

At this stage in its procurement process, the Indian air force wants Israeli-made air-to-air missiles to hang under the wings of its new fighter aircraft. The Indian government has yet to make the final selection between the French Dassault Rafale and the Russian Sukhoi Su-30. But all indications are that there is a consensus among professionals about the air-to-air weapon. If the SU-30 is eventually selected to be the backbone of the Indian air force, the intention of New Delhi is to equip it with two Israeli-made, combat-proven air-to-air missiles. Both are manufactured by Rafael: one is the Python 5, a fifth-generation air-to-air missile; and the other is the Derby active radar missile.

 

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3 février 2015 2 03 /02 /février /2015 22:35
State Of Play: Three Years Since India Chose Rafale

 

January 31, 2015 by Livefist

 

There are few things like defence procurement that make the passage of time seem nothing. So it shouldn't shake anyone up that its been three years today that the Indian government chose the Dassault Aviation Rafale in the final downselect of the medium multirole combat aircraft (M-MRCA) competition. The M-MRCA competition has acquired mythological status now. It has its own folklore, its own (sometimes apocryphal) anecdotes of the twists and turns. The years have almost completely transformed the programme and how it is perceived. The wisdom of years usually provides insight. The galling thing about the M-MRCA is that it has lost none of its capacity to enthral, mystify, perplex. I've already told you what currently stalls negotiations between India and, well, France. So, as we head into air show month and mark three years since the M-MRCA downselect, here's 5 developments that, in their own way, tell you where things are:
 

  1. Three Rafales return to Aero India 2015 this year. Dassault clearly hopes this is the last time they'll need to fly them in and show them off. Thing is: that was the sentiment right before the last show two years ago too.

  2. The public statement from India's new defence minister Manohar Parrikar earlier this month on upgraded (and additional) Su-30 MKIs could be a viable alternative to 126+ Rafales only confirmed what I'd reported here -- that the negotiations stall was bad enough for high-level messages from the political leadership to begin flying. Incidentally, the message was loud and clear.

  3. Delegations outside the contract negotiations committee (CNC) have been formed to meet and hammer out final hurdles. No specific results reported just yet but they're expected given that the French delegation is empowered to make decisions.

  4. Indian PM Narendra Modi travels to France (and Germany) in April this year. Every effort is currently being made by the French government to facilitate at least a preliminary announcement, or at the very least a positive message, on the deal when PM Modi is in Paris. The PM himself hasn't made known his view, if any, on the programme. The French government on its part made it a point to underscore the inherent 'Make in India' component of the M-MRCA, even if it is facets of precisely this that has a deal hanging fire.

  5. The empirical dynamics of the IAF's requirements have shifted per force -- they're shifting even as we speak with a fresh cloud over the IAF's upgraded MiG-27 that populates a handful of squadrons. The bean count of squadron strength (approximately 32 squadrons currently) set off against sanctioned fleet strength (42) has shifted too. On average, the IAF manages to lose a squadron's worth of fighter planes every two years. Force accretion won't, in any combination, make up for the numbers required to meet sanctioned figures. In fact, it could be just the opposite.

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3 février 2015 2 03 /02 /février /2015 15:30
Les avions de chasse français dans l'opération Chammal


2 févr. 2015 Armée de l'Air

 

[Opération Chammal] L'action de l'armée de l'air française engagée depuis septembre 2014 dans les opérations aériennes de la coalition internationale contre Daesh.

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2 février 2015 1 02 /02 /février /2015 12:30
Arromanches: décollages et appontages à bord du Charles de Gaulle


1 févr. 2015 Crédits : Etat-major des armées / Marine nationale

 

Avant de franchir le 26 janvier 2015 le canal de Suez pour rejoindre l'océan Indien, le groupe aéronaval Arromanches, articulé autour du porte-avions Charles de Gaulle, a effectué des opérations et des exercices avec les forces alliées présentes en Méditerranée durant une dizaine de jours.

 

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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 17:30
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

29/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Cette semaine, la force Chammal a réalisé 17 missions aériennes au-dessus du sol irakien.

 

Deux d’entre elles ont abouti sur des frappes contre des objectifs de Daech, les 24 et 25 janvier, permettant notamment la neutralisation d’une vingtaine de combattants terroristes. La première frappe a eu lieu dans la région de Mossoul, au sud-est de cette ville. La deuxième frappe a été effectuée dans la vallée de l’Euphrate, à l’est de Ramadi.

 

Le 26 janvier, le général de Villiers, chef d’état-major des armées, était en Jordanie dans le cadre d’une inspection de théâtre. Il s’est rendu auprès des équipages, mécaniciens et commandos de l’air déployés dans le cadre de l’opération Chammal. En deux mois, les équipages de Mirage 2000D ont effectué plus de 600 heures de vol pour des missions de reconnaissance armée.

 

Sur le volet maritime, la frégate anti-aérienne Jean Bart a achevé le 28 janvier sa mission au sein du groupe aéronaval américain Carl Vinson, débutée le 21 octobre dernier. Durant ces trois mois, la frégate a assuré une mission d’escorte du porte-avions américain et de contrôle de l’espace aérien irakien au sein de la Task Force 50.

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de neuf avions Rafale, six avions Mirage 2000D, un ravitailleur C-135 FRet un avion de patrouille maritime Atlantique 2.

photos Armée de l'Airphotos Armée de l'Air
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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 09:30
Chammal : relève de trois Rafale


 29/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 24 janvier 2015, 3 avions Rafale ont quitté la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan pour rejoindre le golfe arabo-persique.

 

Accompagnés par un avion ravitailleur C135 FR du groupe de ravitaillement en vol 02.091 « Bretagne » en provenance de la base aérienne 125 d’Istres, les 3 Rafale ont effectué un vol de 6 heures sans escale. Ils sont arrivés dans le golfe arabo-persique après avoir été chacun ravitaillés à trois reprises.

Ces trois avions de chasse dont deux appartiennent au régiment de chasse 2/30 « Normandie-Niemen » et un à l’escadron de chasse 1/7 « Provence », viennent relever le renfort de trois Rafale mis en place le 5 octobre 2014. Ces avions avaient été projetés après la décision du président de la République de renforcer le dispositif Chammal, le 1er octobre 2014.

Dans quelques jours, après une très rapide mise en condition opérationnelle, ils participeront à la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daechen Irak.

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de neuf avions Rafale, six avions Mirage 2000D, un ravitailleur C-135 FR, un avion de patrouille maritime Atlantique 2 et la frégate anti-aérienne Jean Bart, intégrée dans le groupe aéronaval américain constitué autour du porte-avions USS Carl Vinson.

Chammal : relève de trois Rafale
Chammal : relève de trois RafaleChammal : relève de trois Rafale
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27 janvier 2015 2 27 /01 /janvier /2015 12:56
Crash du F-16: deux Alphajet et deux 2000D détruits, deux Rafale endommagés

 

27.01.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Le ministre de la Défense et le général Mercier seront à Albacete cet après-midi pour y rencontrer les personnels français présents sur la base, rencontrer des blessés et se recueillir devant les dépouilles des 9 aviateurs qui ont péri lors du crash du F-16 grec.

Trois capitaines, un lieutenant et cinq sous-officiers sont au nombre des morts français. Un navigatrice figurerait parmi les victimes.

Le crash de l'avion grec, probablement victime d'une avarie de réacteur et peut-être de commandes, a provoqué la destruction de deux Alphajet et de deux Mirage 2000D. Deux Rafale ont aussi été endommagés (voir ci-dessous).

 

Crash du F-16: deux Alphajet et deux 2000D détruits, deux Rafale endommagés

L'accident a eu lieu lors d'un entraînement organisé par l'Otan, le Tactical leadership Programme (TLP).

 

Des précédents:
- Décembre 2003: crash d'un Casa 235 sur le pic du Pioulou, en Ariège. 7 tués.
- Mai 2007: huit occupants d'un Twin Otter périssent dans l'accident de l'appareil, au Sinaï.
- Janvier 2009: huit militaires de l'armée de terre (l'équipage et cinq des six hommes du 13e RDP) meurent dans le crash de leur hélicoptère Cougar, au large Gabon.

Pour retrouver des circonstances assez similaires à celles de l’accident de lundi, il faut remonter au 28 mai 1954. Lors d’une répétition d’une présentation de voltige, un avion de chasse s’était écrasé à Oran, sur le parking de l’escadron où stationnaient de nombreux avions. Le pilote et deux mécaniciens sont tués; trois avions sont détruits et 14 sont endommagés.

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