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26 janvier 2015 1 26 /01 /janvier /2015 12:55
2015, le vrai retour des Meetings de l’Air

 

24 janvier 2015 par Philippe Chetail – Aerobuzz.fr

 

Après une interruption de deux années, un retour timide sur la scène des meetings en 2014 et après avoir été blanchie par la Cour des Comptes, la Fondation des Œuvres Sociales de l’Air (FOSA) organise cette année, à Solenzara, Tours et Luxeuil, trois nouveaux Meetings de l’Air.

 

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24 janvier 2015 6 24 /01 /janvier /2015 12:30
Chammal : dans la peau d’un caporal-chef du Groupement aérien d’appui aux opérations

 

23/01/2015 Sources : État-major des armées

 

Depuis le mois de novembre 2014, le caporal-chef Grégory, 28 ans, est en mission au sein d’une équipe du GAAO (Groupement aérien d’appui aux opérations) en Jordanie pour l’opération Chammal.

 

Le caporal-chef Grégory s’est engagé il y a 8 ans dans l’armée de l’Air en tant que militaire du rang et a directement intégré le Groupement aérien d’appui aux opérations. Dès son enfance, il a été attiré par les métiers de l’armée, il explique d’ailleurs : « quand j’étais petit dans le village de mon père, il y a eu une inondation et les premiers sur le terrain étaient les militaires du coin, du 8ème RPIMA de Castres, qui aidaient à déblayer les arbres. Les voir au travail m’avait vraiment motivé ». Plombier-chauffagiste de spécialité, il pousse un jour la porte d’un CIRFA et est recruté très rapidement dans l’armée de l’Air, en recherche de profils comme le sien. Il effectue actuellement sa 8ème opération extérieure (OPEX). Il part environ une fois par an pour des durées variant de 3 à 4 mois.

 

Actuellement en mission en Jordanie pour une durée d’environ 3 mois et demi, le caporal-chef Grégory fait partie d’une équipe d’environ vingt personnes. Les journées passent sur la base mais ne se ressemblent pas. Polyvalent, il passe d’une mission à une autre pour réaliser les différents chantiers du site. « Le matin, notre chef de détachement nous explique dans quelle équipe nous serons pour la journée et quelle mission nous devrons exécuter. Ça peut très bien être le coulage d’une dalle de béton, construire des escaliers pour les postes de combat, poser de la clôture, monter des structures métallo-textiles, monter des tentes, faire du terrassement… » et la liste continue.

 

Les délais sont souvent très courts pour réaliser les différents chantiers et les tâches sont données par rapport au potentiel de chacun. « Il y a des domaines où on est plus ou moins à l’aise. On a quelques collègues qui sont plus minutieux que physiques et il ne s’agit pas de se blesser avec les masses. » Les militaires du GAAO travaillent dans toutes les conditions explique le caporal-chef « on subit les intempéries, le froid, les tempêtes de sable, ainsi que le rythme de travail ».

 

Le caporal-chef Grégory a participé à l’opération Sangaris de mars à juin 2014 où il a entre autres, œuvré au montage d’abris métallo-textiles. En Jordanie, il a justement mis à profit cette connaissance. Il explique : « mon petit plus, c’est le laçage. J’ai appris quelques petites techniques en Centrafrique qui ont vraiment servi ici et j’essaie de partager mon expérience avec mes camarades ». C’est ainsi que la polyvalence s’acquiert au sein du GAAO.

 

En métropole, le caporal-chef Grégory part sur les chantiers du lundi au vendredi. Il souligne qu’en opération extérieure, la mission est différente et l’ambiance change aussi. « Le mode de vie n’est pas du tout identique qu’en France, où chaque soir chacun rejoint sa chambre. Ici, on est tous ensemble, la mentalité sur le chantier n’est pas la même, malgré les conditions très dures, le côté cohésion ressort beaucoup plus ».

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de neuf avions Rafale, six avions Mirage 2000D, un ravitailleur C-135 FR, un avion de patrouille maritime Atlantique 2 et la frégate anti-aérienne Jean Bart, intégrée dans le groupe aéronaval américain constitué autour du porte-avions USS Carl Vinson.

Chammal : dans la peau d’un caporal-chef du Groupement aérien d’appui aux opérationsChammal : dans la peau d’un caporal-chef du Groupement aérien d’appui aux opérationsChammal : dans la peau d’un caporal-chef du Groupement aérien d’appui aux opérations
Chammal : dans la peau d’un caporal-chef du Groupement aérien d’appui aux opérations
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23 janvier 2015 5 23 /01 /janvier /2015 12:30
CHAMMAL : point de situation du 22 janvier 2015

 

22/01/2015 Sources : État-major des armées  

 

Cette semaine, la force Chammal a réalisé 22 missions aériennes au-dessus du sol irakien.

 

Dans la nuit du 21 au 22 janvier, les avions français ont contribué à un raid de la coalition dans le nord du pays, dans la région de Sinjar.

 

En fin de soirée, une patrouille a décollé pour un raid aérien planifié visant à détruire des positions de combat de Daech. Une dizaine d’objectifs a été détruit par les chasseurs français au moyen de bombes AASM1.

 

Cette opération aérienne combinée (COMAO) a été précédée, le 20 janvier, d’une mission d’Intelligence, surveillance et reconnaissance (ISR) effectuée par un Atlantique 2de la Marine nationale. Cette mission « pré-strike », qui a mobilisé l’Atlantique 2durant plus de sept heures sur zone, a permis de rafraichir et confirmer les objectifs quelques heures avant leur neutralisation.

 

Hormis ce raid, les Rafale et Mirage 2000D de l’armée de l’Air ont conduit quotidiennement des vols de reconnaissance armée, contribuant de façon complémentaire au recueil du renseignement sur le groupe terroriste Daech, en étroite coordination avec nos alliés présents dans la région.

 

Sur le volet maritime, la frégate anti-aérienne Jean Bart poursuit sa mission d’escorte du porte-avions USS Carl Vinson et de contrôle de l’espace aérien irakien au sein de la Task Force 50.

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif est structuré autour de neuf avions Rafale, six avions Mirage 2000D, un ravitailleur C-135 FR, un avion de patrouille maritime Atlantique 2 et la frégate anti-aérienne Jean Bart, intégrée dans le groupe aéronaval américain constitué autour du porte-avions USS Carl Vinson.

 

(1)L’AASM (Armement Air-Sol Modulaire) est une famille d’armements guidés air-sol intelligents de nouvelle génération. Tiré à distance de sécurité et autonome, l’AASM atteint une cible fixe ou mobile avec une très haute précision, de jour comme de nuit et par tous les temps.

CHAMMAL : point de situation du 22 janvier 2015
CHAMMAL : point de situation du 22 janvier 2015
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21 janvier 2015 3 21 /01 /janvier /2015 08:30
Egypt interested in purchasing Rafale fighters, FREMM frigates

 

20 January 2015 by defenceWeb

 

Egypt is interested in procuring 20 Rafale fighter jets as well as two FREMM frigates from France in a potential deal worth nearly six billion euros.

 

French newspaper La Tribune reported that France has offered two DCNS FREMM multi-mission frigates worth 1.8 billion euros and 20 Dassault Rafales worth 3.6 billion euros, with representatives from the companies visiting Egypt this week to promote the deal.

 

La Tribune quotes ‘reliable sources’ as saying the deals could be finalised soon, with contracts signed in the coming weeks. MBDA would supply missiles for both the ships and aircraft.

 

Egypt apparently expressed interest in up to 24 Rafales in September last year during a visit by French defence minister Jean-Yves Le Drian. The country had originally shown interest in the Rafale in 2011 during the Arab Spring.

 

The Egyptian military has fairly close ties with France, and operates French equipment such as vehicles and around 18 Mirage 2000 fighters. The country recently ordered four Gowind 2500 corvettes from France, which will deliver one and build the remaining three in Egypt.

 

As a result of the US suspension of some of its $1.3 billion in annual military aid following the ouster of President Mohamed Mursi by the military in July 2013, Egypt has looked elsewhere to meet its military needs, notably Russia. In September, Alexander Fomin, Russia’s chief of Federal Service for Military-Technical Cooperation, said Egypt had agreed to a $3.5 billion arms deal that includes fighter jets, surface-to-air missiles, submarines and other equipment.

 

Russian defence industry official Sergei Chemezov earlier told RIA Novosti that arms exports to Egypt would include deliveries of small arms, air defence systems and artillery. Russia earlier expressed interest in MiG-29/35 fighters, Mi-35 attack helicopters and other hardware.

 

Presumably part of the deal, Egypt is buying S-300VM air defence systems from Almaz Antey for around $500 million. This is according to Russian daily Vedomosti. The Fontanka newspaper earlier this month reported that a factory in St Petersburg was building 22 tracked vehicles used with the S-300VM for an unidentified foreign customer.

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16 janvier 2015 5 16 /01 /janvier /2015 14:30
Rafale et frégates FREMM : l'Egypte et la France proches d'un accord

L'Egypte pourrait prochainement s'offrir des Rafale et des frégates FREMM (Crédits : DCNS)

 

16/01/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Les deux pays seraient proches d'un accord pour la vente d'une vingtaine de Rafale et de deux frégates multi-missions FREMM. Des contrats estimés entre 5 et 6 milliards d'euros.

 

Ce serait la très bonne nouvelle de ce début d'année pour les industriels de l'armement français. La France et l'Égypte seraient proches d'un accord pour la vente de deux frégates multimissions FREMM et d'une vingtaine d'avions de combat Rafale à l'armée égyptienne armés de missiles de MBDA. Selon des sources concordantes, une délégation du Trésor s'est rendue en début de semaine au Caire pour évaluer la garantie de l'Égypte en cas d'un accord avec les industriels français. Et visiblement les Égyptiens ont répondu positivement aux questions et surtout aux attentes de la délégation française. D'autant que la France a demandé de son côté à la Coface de faire un nouvel effort pour faciliter le contrat.

Dans la foulée de la visite du Trésor, les PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, de DCNS, Hervé Guillou, et du missilier MBDA, Antoine Bouvier, étaient jeudi au Caire pour faire avancer un accord avec l'Égypte, voire finaliser les négociations, selon des sources concordantes. Des contrats pourraient être signés rapidement si tout se déroulait conformément. Certains observateurs visaient une signature d'ici à la fin du mois tandis que d'autres plus prudents dans quelques semaines.

 

Une visite égyptienne de haut niveau à Paris

Après le départ le 19 décembre d'une délégation égyptienne de très haut niveau présente à Paris pendant dix jours, il existait pourtant un sentiment très mitigé sur le résultat de cette visite. Certains industriels s'interrogeaient même sur un mauvais remake du Maroc quand la France avait perdu un contrat Rafale imperdable. Car la délégation égyptienne est repartie sans un accord formel sur le financement qu'elle était pourtant venue chercher à Paris pour 23 Rafale et deux frégates multimissions FREMM. Soit une opération évaluée entre 5 et 6 milliards d'euros. En arrivant en France, la délégation avait pourtant pour objectif de conclure. C'était en tout cas le vœu du président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, qui était venu en visite officielle en Paris fin novembre.

Si l'Égypte devenait le premier client du Rafale, elle coifferait sur le poteau d'arrivée le Qatar et l'Inde, où des problèmes de garantie des appareils demeurent. Même s'il faut rester dans ce type de négociations prudent, très prudent. C'est indéniable le Rafale est à la mode actuellement mais il reste encore à Dassault Aviation à signer ce fameux premier contrat tant attendu. Une chose est sure Le Caire est diablement intéressé par le Rafale (entre 23 et 26 avions de combat, selon les sources interrogées). Un contrat évalué à 3,6 milliards d'euros environ

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16 janvier 2015 5 16 /01 /janvier /2015 13:55
L'Egypte proche d'un accord pour l'achat d'une vingtaine d'avions Rafale (presse)

 

Paris, 16 jan 2015 Marine & Océans (AFP)

 

L'Egypte est proche d'un accord avec la France sur l'achat d'une vingtaine d'avions de combat Rafale et de deux frégates FREMM pour 5 à 6 milliards d'euros, affirme vendredi le site d'informations financières La Tribune, citant des sources concordantes.

 

Après la venue en décembre à Paris d'une délégation de militaires égyptiens, des responsables du Trésor français se sont rendus en début de semaine au Caire pour évaluer la garantie de l'Egypte "et visiblement les Egyptiens ont répondu positivement aux questions et surtout aux attentes de la délégation française", indique la Tribune.

 

Les PDG de Dassault Aviation Eric Trappier, des chantiers navals DCNS qui construisent les frégates, Hervé Guillou, et du missilier MBDA qui arme les avions Rafale, Antoine Bouvier, se sont ensuite rendus jeudi dans la capitale égyptienne.

 

Selon le site, une signature pourrait intervenir d'ici à la fin du mois ou dans quelques semaines. Mais il souligne qu'il faut encore rester prudent sur l'issue des négociations.

 

Le montant du contrat pour les avions Rafale, fabriqués par Dassault Aviation, serait de 3,6 milliards d'euros. Même si des négociations sont en cours avec l'Inde et le Qatar, cet avion de combat n'a jamais été vendu à l'exportation.

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15 janvier 2015 4 15 /01 /janvier /2015 15:30
CHAMMAL : point de situation du 15 janvier 2015

 

 

15/01/2015 Sources : État-major des armées

 

Cette semaine, la force Chammal a réalisé 21 missions aériennes aux cours desquelles une quinzaine de patrouilles de reconnaissance armée a permis la destruction d’objectifs au sol. A l’issue d’une escale technique planifiée, la frégate anti-aérienne Jean Bart a repris la mer et poursuit sa mission dans le golfe Arabo-Persique.

 

Le vendredi 9 janvier, opérant dans des conditions météorologiques difficiles, une patrouille de reconnaissance armée a détruit deux positions de combat de Daech dans la région de Mossoul, au Nord de l’Irak.

 

 Lors d’une mission de reconnaissance armée le dimanche 11 janvier 2015, deux avions de chasse français sont intervenus contre Daech, guidés par un drone tactique qui suivait des combats au sol. Leur action a permis la neutralisation de combattants dans une zone de combat située au nord de Falloujah.

 

 Le lundi 12 janvier, les chasseurs français sont de nouveau intervenus dans la région de Mossoul afin de neutraliser un poste de combat depuis lequel les combattants de Daech opéraient des tirs de mortier.

 

 Sur le volet maritime, la frégate anti-aérienne Jean Bart a appareillé samedi 10 janvier après une escale de maintenance. Elle poursuit sa mission d’escorte du porte-avions Carl Vinson et de contrôle de l’espace aérien irakien au sein de la Task Force 50.

 

 Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif est structuré autour de neuf avions Rafale, six avions Mirage 2000D, un ravitailleur C-135 FR, un avion de patrouille maritime Atlantique 2 et la frégate anti-aérienne Jean Bart, intégrée dans le groupe aéronaval américain constitué autour du porte-avions USS Carl Vinson.

CHAMMAL : point de situation du 15 janvier 2015
CHAMMAL : point de situation du 15 janvier 2015
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13 janvier 2015 2 13 /01 /janvier /2015 16:56
Rafale : délégation indienne de haut rang à Paris

Dassault Aviation ne veut pas prendre l’entière responsabilité de la fabrication par HAL de 108 des 126 exemplaires de l’avion de combat qui seraient produits sur place par celui-ci.

 

13/01 Alain Ruello – LesEchos.fr

 

Radha Krishna Mathur, le secrétaire à la défense, va rencontrer Jean-Yves Le Drian ce mardi. La négociation bloque sur la responsabilité industrielle des 108 Rafale qui seraient construits en Inde.

 

Une délégation indienne de haut rang est en ce moment à Paris pour tenter de rapprocher les positions des deux parties dans la négociation portant sur la vente par Dassault de 126 Rafale. Arrivée lundi pour deux jours, cette délégation est composée du secrétaire à la défense, Radha Krishna Mathur, un personnage très puissant au sein du ministère éponyme et qui supervise le dossier. Il est accompagné d’un haut responsable de HAL, l’industriel indien étatique, partenaire désigné de Dassault pour la construction des avions.

La venue de cette délégation est conforme aux déclarations faites en décembre par le ministre de la défense, Manohar Parrikar, à l’issue d’une rencontre avec son homologue Jean-Yves Le Drian. Les deux hommes s’étaient mis d’accord pour accélérer le processus qui court depuis début 2012 , quand Dassault est sorti vainqueur de l’appel d’offres baptisé MMRCA (pour « medium multi-role combat aircraft »). Dans l’entourage du ministre français, on laissait même entendre alors que la négociation était « sur le point d’aboutir », même si François Hollande avait aussitôt appelé à la prudence.

 

Qui garantit quoi et à quel prix

 

Sur les 126 avions en jeu, l’appel d’offres a imposé que les 18 premiers soient fabriqués en France, et les 108 suivants en Inde par HAL. Et c’est là que çà coince car New Delhi insiste pour que Dassault prenne la responsabilité de la fabrication de ces 108 exemplaires, ce que l’avionneur français a du mal à accepter, n’ayant pas l’assurance que son partenaire local ait toutes les compétences pour réaliser le travail en temps et en heure. « On ne peut pas accepter d’être responsable du calendrier de livraison d’une entreprise publique contrôlée par l’Etat client, sauf à ce qu’un certain nombre de conditions soient remplies », expliquait aux « Echos » récemment une source proche du dossier.

« Les termes de l’appel d’offres doivent être respectés (...) ils ne peuvent pas être amoindris », a déclaré Manohar Parrikar à une télévision locale, tout en écartant la possibilité pour l’un des prétendants éliminés de pouvoir revenir dans la course. « Comment un autre avion pourrait-il être pris en compte quand celui qui est sorti le moins cher a été désigné ?»,a t-t-il ajouté.

 

Campagne d’hiver de Soukhoï

 

Exit donc les chances de l’Eurofighter, arrivé second dans l’appel d’offres, d’être rattrapé sur le tapis vert. Sentant le bon coup, les Russes ont lancé une campagne d’hiver à coup de fuites dans la presse. C’est de bonne guerre car si la négociation avec Dassault échoue, le seul « plan B » pour l’armée de l’air indienne serait de commander des Soukhoï 30 supplémentaires, même si l’appareil ne lui donne pas entière satisfaction.

Selon le « Times of India », New Delhi veut trancher le sort du projet MMRCA d’ici à avril, période de la visite en France du premier ministre Narendra Modi

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13 janvier 2015 2 13 /01 /janvier /2015 15:55
Arromanches : nouveau déploiement du groupe aéronaval

 

13/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le groupe aéronaval a appareillé ce matin de Toulon pour rejoindre l’océan Indien où il sera déployé en opérations durant plusieurs mois.

 

Pour ce déploiement, le groupe aéronaval (GAN) est constitué :

    du porte-avions Charles de Gaulle ;

    d’un état-major embarqué ;

    du groupe aérien embarqué (GAé) comprenant douze Rafale marine, neuf Super étendards modernisés, un avion de guet aérien Hawkeye et quatre hélicoptères ;

    de la frégate de défense aérienne Chevalier Paul et de son hélicoptère Caïman Marine ;

    du pétrolier ravitailleur Meuse ;

    d’un sous-marin nucléaire d’attaque employé en élément précurseur.

 

La frégate anti-sous-marine britannique HMS Kent rejoindra le GAN en mer Rouge.

 

Planifié depuis plusieurs mois, le déploiement du GAN dans le nord de l’océan Indien vise à assurer une mission de présence opérationnelle et de pré-positionnement dans cette zone stratégique pour la France. Il permettra également de développer et d’entretenir nos relations et nos échanges avec les différents pays partenaires présents et leurs forces armées. En particulier, il participera à l’exercice aéromaritime franco-indien Varuna, au large de l’Inde.

 

Outil militaire stratégique, le GAN est à tout moment en mesure d’adapter et modifier son programme en fonction des évolutions de la crise au Levant et des besoins de la coalition pour répondre rapidement aux décisions des autorités politiques.

 

Comme en 2014, durant son dernier déploiement effectué en océan Indien, le GAN sera amené à opérer sous contrôle opérationnel américain afin d’éprouver et renforcer notre niveau d’interopérabilité et de coopération et ainsi entretenir notre capacité à conduire ensemble des opérations de haute intensité.

 

De même, la frégate britannique HMS Kent, qui participera à la protection anti-sous-marine du porte-avions, sera totalement intégrée au GAN, illustrant la confiance qui unit les marines britannique et française et leur haut niveau d’interopérabilité.

 

En 2014, le déploiement du GAN avait pour nom Bois Belleau, en référence au centenaire de la Première Guerre Mondiale et à la coopération avec nos alliés américains, fil rouge de ce déploiement.

 

Cette année, la mission que s’apprête à effectuer le GAN et ses quelque 2 600 marins porte le nom Arromanches, commune du Calvados où fut construit un port artificiel durant le débarquement des Alliés en juin 1944. En souvenir du premier porte-avions français de l’après-guerre et 70 ans après la fin de la Seconde Guerre Mondiale, la mission Arromanches mettra à l’honneur la coopération avec nos alliés américains et britanniques.

 

Le groupe aéronaval français offre à notre pays et à ses décideurs militaires et politiques un atout stratégique et un outil militaire de premier plan. Affirmant la présence et la puissance de la France, il peut contribuer simultanément à la maîtrise des espaces aéromaritimes, à l’entretien de notre capacité autonome d’appréciation de situation et à la projection de puissance. Il offre une capacité d’action polyvalente, graduée et adaptée aux besoins des autorités politiques.

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12 janvier 2015 1 12 /01 /janvier /2015 20:35
Rafale: l'Inde demande à la France de définir sa position d'ici avril

 

Moscou, 12 Janvier 2015 - Ria Novisti

 

Le ministre indien de la Défense Manohar Parrikar a demandé au gouvernement français de préciser sa position concernant la livraison de chasseurs Rafale à l'Inde, a annoncé lundi une source ministérielle à la radio Sputnik.

Les autorités militaires de l'Inde ont demandé à leurs homologues français de régler cette question avant la visite du premier ministre Narendra Modi à Paris. Cette visite doit avoir lieu en avril prochain.

La source a également confirmé que les militaires indiens pourraient accorder leur préférence aux chasseurs russes Su-30MKI.

"Le ministère de la Défense n'a pas encore pris de décision définitive à ce sujet. Cependant, en cas d'échec de la transaction [avec la France], New Delhi pourrait opter en faveur des Su-30", a souligné l'interlocuteur de Sputnik.

 

Le quotidien indien The New Economic Times a auparavant annoncé que le ministère indien de la Défense pourrait renoncer à acheter les Rafale au profit des Su-30MKI. Parmi les raisons susceptibles de motiver cette décision, le journal cite le coût trop élevé du contrat, ainsi que le refus de Paris de livrer les technologies à la partie indienne.

La décision de la France de suspendre la livraison des porte-hélicoptères de classe Mistral à la Russie pourrait constituer pour l'Inde une raison de plus pour renoncer à l'achat des Rafale.

Le premier de ces bâtiments de guerre devait être remis à la Russie le 14 novembre, mais le président François Hollande a gelé sa livraison sine die en raison de la position de Moscou sur la crise en Ukraine.

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8 janvier 2015 4 08 /01 /janvier /2015 20:30
Chammal : point de situation du 8 janvier 2015

 

08/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Durant les deux dernières semaines, la force Chammal a réalisé 45 missions aériennes aux cours desquelles 8 frappes ont permis la neutralisation d’une dizaine d’objectifs au sol.

 

Le 18 décembre, deux avions de chasse sont intervenus dans la région du Mont Sinjar. Une trentaine de combattants de Daech prenait à partie des combattants kurdes et posait des engins explosifs improvisés. Le 20 décembre, deux avions de combat sont intervenus dans la région de Baïji, dans le nord de l’Irak, en appui des forces de sécurité intérieures là encore prises à partie par des combattants de Daech. Le 24 décembre, une frappe d’opportunité a été réalisée dans la région de Kirkouk sur un bâtiment abritant des combattants de Daech. Le 26 décembre, la force Chammal a été appelée en renfort dans la région de Falloujah, où elle a traqué des terroristes qui tentaient de repositionner leur pick-up sous abri, avant de neutraliser le véhicule. Le même jour, la France a participé à un raid aérien de la coalition dans la région de Kirkouk, visant à détruire un complexe logistique de Daech. Les chasseurs de la force Chammal ont détruit trois bâtiments au moyen de leurs bombes AASM. Enfin, le 2 janvier, deux aéronefs sont de nouveau intervenus dans la région de Kirkouk, en neutralisant des combattants de Daech ainsi qu’un poste de combat.

 

La frégate Jean Bart, qui était en escale de maintenance à Abu Dhabi, va quant à elle reprendre sous peu sa mission de contrôle aérien aux côtés du CVN Carl Vinson, dans les rôles de SADC (Sector Air Defense Commander), AMDC (Air & Missile Defense Commander) et HRU (Horzon Reference Unit).

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif est structuré autour de neuf avions Rafale, six avions Mirage 2000D, un ravitailleur C-135 FR, un avion de patrouille maritime Atlantique 2 et la frégate anti-aérienne Jean Bart, intégrée dans le groupe aéronaval américain constitué autour du porte-avions USS Carl Vinson.

 

Chammal : point de situation du 8 janvier 2015
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7 janvier 2015 3 07 /01 /janvier /2015 12:35
photo Livefist

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07.01.2015 by Claude Arpi - claudearpi.blogspot.in

 

Very few in India know the meaning of the French word ‘Rafale’, which is now associated with the supply of 126 Medium Multi-Role Combat Aircraft (MMRCA) to the Indian Air Force (IAF); ‘rafale' means a 'gust of wind'.
When the 'rafales' prevailed in the MMRCA competition, many thought that the Big Deal would soon be signed; three years later, it is still going through tough procedural ‘gusts of wind’. The reasons are not the qualities of the combat aircraft, but other complications.

 

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7 janvier 2015 3 07 /01 /janvier /2015 08:50
L'entretien du F-35 risque de torpiller le budget de la Défense

 

5 Janvier 2015 sudinfo.be (Belga)

 

L’entretien du chasseur F-35, en lice en Belgique pour succéder aux F-16 vieillissants, est excessivement coûteux. La maintenance d’une quarantaine d’entre eux coûterait plus de 283 millions d’euros par an. C’est la moitié du budget de la Défense, rapporte lundi De Morgen.

 

La Défense espère obtenir, en 2018, du gouvernement l’autorisation d’acquérir 40 nouveaux avions de combat entre 2023 et 2028. Le F-35 est en lice face au F/A-18E/F Super Hornet de Boeing, au Rafale F3R de l’avionneur français Dassault, au JAS-39E Gripen de Saab et à l’Eurofighter d’Airbus Group. Mais il est notoire que l’armée de l’air a une préférence pour les F-35, du groupe américain Lockheed Martin.

 

Le coût de l’entretien de ces appareils est cependant très élevé, selon De Morgen, qui cite des chiffres néerlandais. Les Pays-Bas, qui doivent également remplacer leurs avions de combat, ont opté pour l’achat de 37 F-35. Dans une lettre adressée au Parlement, la ministre néerlandaise de la Défense, Jeanine Hennis-Plasschaert, avance un montant de 283 millions d’euros pour la maintenance du chasseur américain.

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5 janvier 2015 1 05 /01 /janvier /2015 07:30
Chammal: point de situation du 26 décembre 2014

 

27/12/2014 Sources : Etat-major des armées

 

Trois mois après l’engagement des forces armées françaises décidé par le président de la République, les militaires engagés dans l’opération Chammal poursuivent leurs missions d’appui aérien au-dessus du territoire irakien. Ces missions quotidiennes visent à apporter un appui aérien aux forces de sécurité irakiennes engagées dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Cette semaine encore, les avions de chasse français intégrés à la coalition ont participé à une opération d’envergure au Nord-Ouest de l’Irak visant à venir en aide aux populations réfugiées au Mont Sinjar, assiégé par les djihadistes de Daech.

 

Le 18 décembre, au cours d’une mission de reconnaissance armée au profit des forces de sécurité irakiennes, deux avions de chasse français sont intervenus dans la région du Mont Sinjar. Une trentaine de combattants de Daech prenait à partie des Peshmergas, combattants kurdes. « Equipés de jumelles à vision nocturne, nous avons constaté des tirs de balles traçantes ainsi qu’un groupe posant des engins explosifs improvisés, explique le pilote. En coordination avec les alliés présents dans la zone, la patrouille a neutralisé ces combattants de Daech grâce à deux frappes.

 

Deux jours plus tard, à la demande des forces de sécurité irakiennes prises à partie au sol par des combattants de Daech, deux avions de combat sont à nouveau intervenus dans la région de Baïji, dans le Nord de l’Irak. Les équipages ont tout de suite identifié les combattants de Daech faisant feu sur les forces de sécurité irakiennes. La patrouille a poursuivi sa surveillance et informé la chaîne de commandement en temps réel. Après accord du CAOC (Coordination Air Operation Center), un des deux appareils a fait feu sur un poste de combat terroriste afin de neutraliser la menace.

 

Arrivé le 23 décembre en Jordanie, le général d’armée aérienne Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air a passé le réveillon de Noël en compagnie des hommes et des femmes engagés dans l’opération Chammal en Jordanie.

 

Le même jour, la frégate anti-aérienne Jean Bart a accosté dans le Golfe arabo-persique afin de procéder à une maintenance technique planifiée. Cette escale a pour objectif de régénérer le potentiel des moteurs de propulsion, de permettre la maintenance des systèmes d’armes et également de reconditionner le bâtiment et le personnel avant de reprendre la mer pour la quatrième phase de son intégration au sein de la Task Force 50.

 

Le 24 décembre, deux chasseurs appelés en renfort au-dessus de la ville de Kirkouk dans le nord de l’Irak, ont porté assistance aux Peshmergas pris à partie au sol par des combattants de Daesh. Après accord du CAOC (Coordination Air Operation Center), l’un des chasseurs a fait feu sur le bâtiment neutralisant ainsi les terroristes ce qui a mis fin à l’attaque.

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif est structuré autour de neuf avions Rafale, six avions Mirage 2000D, un ravitailleur C-135 FR, un avion de patrouille maritime Atlantique 2et la frégate anti-aérienne Jean Bart, intégrée dans le groupe aéronaval américain constitué autour du porte-avions USS Carl Vinson.

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23 décembre 2014 2 23 /12 /décembre /2014 13:55
Atterrissage du Rafale B n°304

Atterrissage du Rafale B n°304

 

22/12/2014 CEAM - Armée de l'air

 

Le 22 décembre 2004, après de nombreux reports de calendrier, le Rafale B n°304 se pose à Mont-de-Marsan. C’est le premier Rafale livré à l’armée de l’air. Il sera suivi du B n°305 et du B n°303, livrés respectivement les 28 et 29 décembre. Pour le centre d’expériences aériennes militaires (CEAM), c’est le début d’une longue et passionnante aventure.

 

Premiers objectifs: livrer aux forces un avion opérationnellement apte début 2006, après avoir formé les utilisateurs du futur escadron de chasse 1/7 «Provence» de Saint-Dizier. Les challenges seront nombreux. Les tâches d’expérimentation et de formation seront menées de front.

 

Spécialement pour le CEAM, le général Thierry Duquenoÿ, général adjoint aux opérations du commandant de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA), alors officier-programme Rafale et pilote du B304, revient sur cette mission… très spéciale…

 

Equipage aux commandes du Rafale Air

Equipage aux commandes du Rafale Air

 

”Ce 22 décembre 2004 n’a évidemment pas été un jour comme les autres ! La livraison du premier Rafale de série de l’armée de l’air constituait un tournant dans l’histoire de ce programme, plus de 20 ans après les premières expressions de besoin. Il s’agissait, en quelque sorte, de la transition entre la phase de conception et de réalisation et celle d’expérimentation et de mise en service opérationnel. C’est ce que concrétisait l’équipage constitué de l’officier de programme et du chef de l’équipe de marque, le premier passant le relai au second.

 

Le tout jeune Rafale B304, avec sa peinture immaculée et son odeur de neuf, a été intercepté puis escorté par ses aînés. Un Mirage F1, un Mirage 2000-5 et un Mirage 2000D étaient venus à sa rencontre, comme pour lui montrer le chemin, chacun dans son domaine, sous le regard d’un Alphajet, immortalisant l’évènement. Cela aurait pu être l’arrivée d’un tout jeune PIM (pilote à l’instruction), qui, tout seul, allait devoir succéder à tous, progressivement.

 

Après l’atterrissage, c’est la base aérienne toute entière qui est là pour accueillir “son” avion. Celui qu’elle attend depuis de si nombreuses années. Derrière les grillages, sur les merlons, aux fenêtres, le long du taxiway, sur le parking enfin, tous veulent le voir, le saluer, s’en approcher, puis le toucher, comme pour être sûrs qu’il est bien là. La base aérienne, cette petite armée de l’air, curieuse, recueillie, fascinée, joue son rôle de pionnière au nom de la grande.

 

Conscient du privilège – tout en enviant, malgré tout, l’aventure qu’allaient vivre les expérimentateurs dans les mois à venir – il m’a semblé nécessaire de faire part à mes cinq prédécesseurs officiers-programme, du bon déroulement de cette mission, en la resituant comme l’héritage “extra-ordinaire” qu’eux et leurs équipes m’avaient légué. Au-delà de ces quelques-uns, c’était bien sûr l’œuvre d’une multitude qui venait d’atterrir à Mont-de-Marsan.

 

C’était donc une étape clé pour le programme Rafale, pour la communauté des aviateurs montois et pour l’armée de l’air tout entière. Ce fut une journée forte par ses symboles et par ses promesses.

 

Depuis, grâce aux multiples savoir-faire opérationnels et techniques, développés, transmis et entretenus, les espoirs sont devenus réalités sur chacun des théâtres d’opérations où l’armée de l’air a été engagée. Ce 22 décembre 2004 n’a vraiment pas été un jour comme les autres!“

 

Les mécaniciens se pressent à l'arrivée du premier Rafale Air sur la base aérienne de Mont-de-Marsan

Les mécaniciens se pressent à l'arrivée du premier Rafale Air sur la base aérienne de Mont-de-Marsan

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20 décembre 2014 6 20 /12 /décembre /2014 13:55
Les stars fêtent les 15 ans du porte-avions Charles de Gaulle

 

19.12.2014 Marine Nationale

 

Pour célébrer les 15 années opérationnelles du porte avions Charles de Gaulle, Michel Drucker et le capitaine de Vaisseau PierreVandier accueille à bord des nombreuses stars venues chanter et partager le quotidien des marins pour certaines d'entre elles.

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19 décembre 2014 5 19 /12 /décembre /2014 17:31
Chammal : Rafale et Mirage 2000D unissent leurs forces dans la lutte contre Daech

 

19/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Avec l’arrivée de trois Mirage 2000D supplémentaires en Jordanie, la force Chammal poursuit son intervention et appuie quotidiennement les forces armées irakiennes dans leur lutte contre l’organisation terroriste auto-proclamée Daech.

 

Le 12 décembre, les aéronefs ont porté trois frappes au Nord de l’Irak, dans la région Ouest et Nord-Est de Mossoul, permettant la destruction de caches de munitions ainsi que de groupes de combattants de Daech. Le 15 décembre, une patrouille a été sollicitée afin de détruire une cible d’opportunité sur les contreforts du Mont Sinjar dans le Nord-Ouest de l’Irak, où les combattants irakiens, kurdes et yézidis s’unissent pour défendre la zone convoitée par les terroristes du groupe Daech. Enfin, le 16 décembre, une patrouille a de nouveau été sollicitée par le CAOC afin de détruire un objectif dans la région de Mossoul.

 

Le 17 décembre, deux chasseurs ont participé à un raid de la coalition dans la région du Mont Sinjar. Ce raid aérien, planifié, regroupait 17 avions de la coalition et visait la destruction d’une ligne de défense de Daech avec la neutralisation de près d’une soixantaine d’objectifs. Au cours de ce vol d’environ 3h20, les deux chasseurs ont porté leurs frappes sur les objectifs qui leur étaient assignés.

 

Trois Mirage2000D de la 3e Escadre de chasse de Nancy ont atterrit le 17 décembre en Jordanie pour compléter le détachement Air français engagé dans l’opération Chammal. Les équipages de l’armée de l’air ont réalisé un vol de convoyage, d’une durée de 5 heures, pour rallier leur base d’accueil en Jordanie. Avec l'arrivée de ces trois nouveaux appareils, le dispositif militaire français en Jordanie compte désormais six chasseurs.

 

Depuis le 28 novembre, les Rafale engagés dans l’opération Chammal sont renforcés par les Mirages2000Dafin de réaliser quotidiennement des missions d'appui aérien au profit des forces armées irakiennes engagées au combat.

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est dorénavant structuré autour de neuf avions Rafale, six avions Mirage 2000D, un ravitailleur C-135 FR, un avion de patrouille maritime Atlantique 2et la frégate anti-aérienne Jean Bart, intégrée dans le groupe aéronaval américain constitué autour du porte-avions USS Carl Vinson.

Chammal : Rafale et Mirage 2000D unissent leurs forces dans la lutte contre Daech
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17 décembre 2014 3 17 /12 /décembre /2014 17:20
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

11 Dec 2014 By: Dan Parsons - FG

 

A new Canadian government report suggests other fighter jets are just as capable as the Lockheed Martin F-35A at fulfilling the nation’s most likely mission needs, potentially opening the door to a competitive acquisition process to replace a fleet of 77 Boeing CF-18s.

 

Four aircraft – the F-35, the Boeing F/A-18E/F Super Hornet, Dassault Rafale and Eurofighter Typhoon – were compared in the report, called the Evaluation of Options for the Replacement of the CF-18 Fighter Fleet.

 

Each was assessed on its ability to carry out six mission sets including defence of Canadian airspace, responding to an “international event”, such as the Olympics, in Canada or a terrorist attack, peace enforcement, humanitarian disaster relief and state-on-state war fighting.

 

All aircraft were deemed low-risk candidates to perform each of the missions up to 2030 and beyond, except in fighting another peer nation. In that category, all the aircraft were deemed a higher risk platform beyond 2030 and none distinguished itself.

 

Canada does not intend to fight state-on-state wars and rated that contingency as highly unlikely. In the state-on-state war fighting mission, the range was from low to significant in the first timeframe and medium to high in the second timeframe “largely due to the higher level of potential threat confronting fighter aircraft in that mission and the evolution of those threats”, the report says.

 

“The mission needs analysis undertaken as part of the evaluation of options makes clear that Canadian engagement in future state-on-state conflicts will be highly unlikely,” the report says.

 

It is more likely that Canada will join in on coalition military actions not “clearly defined state-on-state warfare or explicitly humanitarian assistance missions but rather, as in the case of Libya or Kosovo, something in between,” the report says.

 

For now, the Harper Administration in Canada still intends to buy 65 F-35s beginning in 2020. Its third annual report on the cost of potentially replacing its fleet of CF-18s with the jet assumes an average per-unit cost of $88.9 million over the period of acquisition. That tallies up to a total $45.8 billion over the life cycle of the fleet, a $141 million increase over the estimate in the 2013 report.

 

The analysis assumes that Canada will lose 11 F-35As over the fleet’s expected 30-year service life due to normal attrition. "The cost to replace these lost aircraft could be in the order of $1 billion," the report says.

 

At present, the Canadian government has only $76 million set aside for programme contingencies, far short of the $1 billion estimate for replacement aircraft. The report says that contingency budget is “low for a project of this scope and size”.

 

That could force Canada to lower the number of F-35s it purchases, the report suggests. That could affect the overall programme cost. Lockheed has promised to bring the per-aircraft cost for the conventional takeoff and landing variant of the jet below $100 million by 2019, but that will require a dramatic ramp in production after 2016 that relies heavily on non-US purchases.

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11 décembre 2014 4 11 /12 /décembre /2014 08:30
Des Rafale et des frégates FREMM pour l'Egypte avant Noël ?

Deux frégates FREMM de DCNS pourraient accoster en Egypte - photo DCNS

 

11/12/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Une délégation de très haut niveau d'une quinzaine de militaires égyptiens de l'armée de l'air et de la marine est arrivée mercredi à Paris pour discuter gros contrats avec les industriels français, notamment Dassault Aviation et du groupe naval DCNS.

 

Comme les fêtes de fin d'année arrivent, les industriels de l'armement ont aussi les yeux qui brillent. Et pour cause. Quinze jours environ après la visite à Paris du président Abdel Fattah al-Sissi, une délégation de très haut niveau d'une quinzaine de militaires égyptiens de l'armée de l'air et de la marine, est arrivée mercredi en France en vue de discuter gros contrats avec les industriels français, notamment Dassault Aviation et du groupe naval DCNS, selon des sources concordantes. Si tout se passe bien, la délégation égyptienne pourrait rester une dizaine de jours en France avec comme objectif de conclure avant de rentrer au Caire. A voir...

Et si l'Egypte était le premier client du Rafale, coiffant ainsi le Qatar et l'Inde sur le poteau. Pas impossible même s'il faut rester dans ce type de négociations prudent, très prudent. C'est indéniable le Rafale est à la mode mais il reste encore à Dassault Aviation à signer ce fameux premier contrat tant attendu. Une chose est sure Le Caire est diablement intéressé par le Rafale (entre 23 et 26 avions de combat, selon les sources interrogées). Pour signer ce contrat évalué à 3,6 milliards d'euros environ, les Égyptiens demanderaient à la France un crédit Coface pour tout ou partie du financement des avions de combat. Et certains évoquent un crédit Coface pour la moitié du contrat, l'un moitié serait prise en charge par les banques, qui il y a encore peu de temps étaient très réservées.

 

Le Caire veut deux frégates FREMM

Dans le domaine naval, l'Egypte ne veut pas une frégate multimissions FREMM fabriquées par DCNS mais deux, dont une anti-sous-marine très rapidement pour l'inauguration de l'élargissement du canal de Suez en 2015. La France est prête à fournir au Caire la frégate Normandie, la deuxième FREMM de lutte anti-sous-marine pourtant destinée à la Marine nationale et qui est en train d'effectuer les dernières mises au point de son système de combat. D'un montant d'environ 1,8 milliard d'euros hors armement, ces deux frégates seraient en quelque sorte les navires amiraux de la flotte égyptienne. Après le Maroc (1 exemplaire bradé), ce serait au tour de l'Égypte de s'offrir ce bijou technologique français.

Et les deux dernières corvettes Gowind (2.400 tonnes) que DCNS souhaite vendre au Caire pour 500 millions d'euros après un contrat de quatre corvettes signés cet été ? Les négociations sont un peu éclipsées par celles sur les FREMM. Toutefois, le groupe naval

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10 décembre 2014 3 10 /12 /décembre /2014 14:30
Survol du porte-avions Charles de Gaulle - photo Maliseau / Marine nationale

Survol du porte-avions Charles de Gaulle - photo Maliseau / Marine nationale

 

10 décembre par Jean-Dominique Merchet

 

Le groupe aéronaval, autour du porte-avions Charles-de-Gaulle, quittera Toulon vers la mi-janvier pour se rendre dans le Golfe, où ses avions participeront aux frappes en Irak. Le départ est prévu juste après que le président de la République y eu présenter ces voeux aux armées, lors d'une cérémonie à bord. Le Charles-de-Gaulle devrait rester plusieurs mois «sur zone» et ses Rafales prendront la relève de ceux de l'armée de l'air, basés aux Emirats.

 

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10 décembre 2014 3 10 /12 /décembre /2014 13:55
Pourquoi le Rafale va s'exporter

Au Qatar, c'est brûlant. Après trois semaines de négociations entre Dassault Aviation et le Qatar en France, l'avionneur est vraiment très proche d'un premier contrat export pour le Rafale (36 appareils). - Photo  JL. Brunet  Armée de l'air

 

05/12/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

L'alignement des planètes semble favorable à une vente prochaine du Rafale. Une petite dizaine de pays s'intéresse à l'avion de combat français.

 

Qatar, Inde, Émirats Arabes Unis, Égypte, Malaisie, Indonésie, Belgique et pourquoi pas la Finlande... Ce ne sont pas les principales destinations des tour-opérateurs en 2015 mais la possibilité de voir un jour le Rafale atterrir dans un ou plusieurs de ces pays soucieux d'acquérir un avion de combat certifié "combat proven". Des pays qui souhaitent également disposer d'un outil militaire de puissance capable de se projeter sur un théâtre d'opérations complexe. Et pas seulement pour les parades militaires ou pour la police du ciel pour les sommets du G20.

Car en dépit du "french bashing" récurrent à propos de cet avion de combat, l'alignement des planètes pourrait enfin sourire à ce bijou technologique français. Et dire qu'aux États-Unis, il est très respecté... mais aussi combattu avec force. Tous les moyens sont bons pour le battre sur tous les appels d'offre internationaux. En Corée du Sud, où le Rafale avait surclassé le F-15 à l'issue des évaluations, il a fallu que George Bush décroche son téléphone pour appeler Séoul à la raison... et lui rappeler la forte présence militaire américaine. Avec succès malheureusement pour Paris.

 

Les opex, une vitrine pour le rafale

Pourquoi reparle-t-on du Rafale à l'export maintenant ? Car l'appareil développé et mis au point par Dassault Aviation et ses partenaires au sein du GIE Rafale (Thales et Safran) a atteint un degré de maturité opérationnel de très haut niveau. Ses nombreuses interventions en Libye, où il est entré en premier dans l'espace aérien libyen, en Afghanistan, au Mali et aujourd'hui en Irak, ont été suivies avec beaucoup d'attention par la plupart des armées de l'air du monde entier. Et cela compte. Car rien de plus facile pour le chef d'état-major de l'armée de l'air, le général Denis Mercier, de captiver lors de rencontres bilatérales ou à plusieurs ses homologues en racontant les missions du Rafale dans le ciel libyen, afghan, malien et irakien. Alors que d'autres ne peuvent raconter que des scénarios de missions...

C'est évidemment une vitrine commerciale pour le Rafale. « La capacité de la France à intervenir en premier, avec des matériels capables de traiter les cibles de manière précise - bien plus qu'en envoyant une centaine de Tomahawk dans la nature -, et d'y effectuer des missions longues - directement entre Saint-Dizier et le Mali - a été appréciée, avait estimé en 2013 le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier. Non seulement elle l'a été sur le plan politique - car n'importe quel pays n'a pas une telle capacité d'intervention -, mais elle l'a été aussi sur le plan des moyens matériels et de la faculté à opérer parfaitement les manœuvres. Cela s'est vu un peu partout dans le monde. L'opération au Mali a donc eu une influence positive sur l'image du Rafale, comme avant celle effectuée en Libye ».

 

Un armement de haut niveau

En outre, le Rafale est également un avion de combat, qui bénéficie de missiles extrêmement performants pouvant séduire les pays intéressés. Grâce notamment à MBDA et à un degré moindre Safran avec la bombe guidée de précision AASM Hammer. C'est d'ailleurs pour cela que Dassault Aviation empêche souvent avec succès à MBDA et Safran de fournir d'autres avions de combat concurrents. "Le Rafale est le seul chasseur au monde capable de porter 1,5 fois sa propre masse", grâce à ses capacités de 14 points d'emport, assure Dassault Aviation. Et de préciser que "deux Rafale représentent un potentiel équivalent à six avions de la classe Mirage 2000".

Le Rafale a été conçu pour accomplir toutes les missions de l'aviation de combat : interception et combat air-air avec canon de 30 mm, missiles Mica IR/EM et missiles Meteor (à partir de 2018) ; appui au sol avec canon de 30 mm, bombes guidées laser GBU-12/24, bombes guidées GPS AASM (utilisés en Afghanistan, en Libye et au Mali) ; frappes dans la profondeur avec missiles de croisière Scalp-Storm Shadow (utilisés en Libye) ; attaque à la mer avec missile Exocet AM39 Block 2 ; reconnaissance tactique et stratégique en temps réel avec nacelle Areos (utilisée en Afghanistan, en Libye et au Mali) ; ravitaillement en vol d'un Rafale à un autre ("buddy-buddy") et enfin dissuasion nucléaire avec missile ASMP-A.

 

Des pays intéressés par le Rafale

Une petite dizaine de pays restent intéressés par le Rafale à des degrés divers. Cela peut surprendre mais c'est bien le cas. Tout simplement parce que leurs armées de l'air ont besoin de renouveler actuellement leur flotte d'avions de combat. Et surtout ces pays souhaitent diversifier leur approvisionnement pour ne pas rester dans les mains d'une seule puissance capable d'exporter ce type de matériel comme les États-Unis et la Russie. C'est donc une vraie chance pour le Rafale qui peut bénéficier de cette posture stratégique. Par exemple sans les Mirage 2000-9 la chasse émiratie n'aurait jamais pu intervenir aussi rapidement en Libye contre des positions islamistes cet été. Pas sûr que les États-Unis auraient donné non seulement leur accord et mais aussi dans les temps pour une opération engageant des F-16, fussent-il propriétés des Émirats Arabes Unis.

Alors pourquoi tant d'échecs auparavant ? Pour des raisons surtout liées au poids des États-Unis en Corée du Sud et Pays-Bas en 2002 et à Singapour en 2005. Mais aussi par la faute de la France qui a mené des campagnes politico-commerciales prometteuses mais gâchées au final par des maladresses incroyables. Notamment au Maroc (2007), en Suisse (2011) et au Brésil (2013). Au Maroc pourtant prêt à s'offrir l'avion de combat français, la France n'a pas su répondre à temps à une demande de financement pourtant récurrente du royaume pour l'achat de 18 Rafale (2,1 milliards d'euros). Et les États-Unis s'engouffreront dans la brèche faisant une proposition moins chère que celle des Français dépassés. Avec succès.

En Suisse, alors que Dassault Aviation croit dur comme fer à un premier succès export, Nicolas Sarkozy douche tous les espoirs de l'avionneur en accusant Berne d'être toujours un paradis fiscal, lors du G20 à Nice en novembre 2011. Furieuse la Suisse, pourtant elle aussi intéressée par le Rafale, lui préfère fin 2011 le Gripen, pourtant classé bon dernier lors des évaluations de l'armée de l'air suisse. Enfin, au Brésil, la relation entre le président brésilien Lula et Nicolas Sarkozy est excellente jusqu'en 2010. Mais mi-2010, Paris ne soutient pas Brasilia, qui attendait pourtant l'aide de la France, sur le dossier du nucléaire en Iran. Lula, qui était deux doigts d'acheter 36 Rafale en 2009, en prend ombrage. D'autres raisons occultes seraient également avancées.

 

Le Qatar premier pays export?

Au Qatar, c'est brûlant. Après trois semaines de négociations entre Dassault Aviation et le Qatar en France, l'avionneur est vraiment très proche d'un premier contrat export pour le Rafale (36 appareils). Elles sont très avancées, à tel point que les négociateurs en seraient à parler des modalités de paiement et de garanties bancaires. En tout cas le cheikh Tamin ben Hamad Al-Thani souhaite conclure avant la fin de l'année.

En Inde, les négociations avec l'Inde sur un contrat d'environ 15 milliards de dollars (12 milliards d'euros) portant sur 126 Rafale sont "sur le point d'aboutir", a-t-on dit mardi dans l'entourage du ministre français de la Défense. "Nous pouvons dire que les négociations sont sur le point d'aboutir", explique-t-on dit dans l'entourage de Jean-Yves Le Drian, qui était en Inde en début de semaine. Il n'est pas impossible que New Delhi notifie un contrat avant la fin de l'exercice budgétaire fin mars.

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8 décembre 2014 1 08 /12 /décembre /2014 08:56
Au cœur d'une mission des forces aériennes stratégiques


5 déc. 2014 Armée de l'Air

 

Jeudi 20 novembre 2014, l’armée de l’air et le commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives ont organisé un colloque intitulé « 50 ans de dissuasion nucléaire : exigences et pertinence au 21ème siècle ».
Lors de ce colloque une vidéo fut projetée illustrant les différentes phases de la mission des Forces aériennes stratégiques (FAS).

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5 décembre 2014 5 05 /12 /décembre /2014 17:30
Chammal : participation à un raid de la coalition

 

05/12/2014 Sources : Etat-major des armées

 

Le 5 décembre 2014, la force Chammal a de nouveau participé à un raid aérien planifié de la coalition, dans le Nord-Est de l’Irak, visant à détruire des positions de combat de l’organisation terroriste autoproclamée Daech.

 

Tôt ce matin (7h00, heure de Paris), une patrouille de deux Rafale équipés de missiles AASM s’est jointe à une opération aérienne interalliée regroupant une quinzaine d’avions de sept pays de la coalition. Elle visait à neutraliser une vingtaine d’objectifs constitués de points d’appui, de postes de tir, de bunkers et de postes de commandement utilisés par Daech à environ 20 kilomètres au Nord-Est de Mossoul.

 

Au cours d’un vol de près de six heures, les Rafale français ont attaqué les trois objectifs qui leur étaient assignés appuyant ainsi directement les unités irakiennes engagées au combat au sol contre Daech.

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération interarmées Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech.

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5 décembre 2014 5 05 /12 /décembre /2014 12:35
Le Rafale dans les médias indiens

 

05.12.2014 Par Pierre Memheld * - affaires-strategiques.info

 

Dassault Aviation est entré en discussion exclusive avec le ministère de la Défense indien pour conclure la vente de Rafales en janvier 2012. Depuis, les négociations se poursuivent pas à pas vers la conclusion d’un contrat définitif, désormais annoncé par les médias pour mars 2015 - sans tenir compte d’un éventuel report de la décision, cette date ayant déjà été plusieurs fois décalée [1] . Les médias indiens suivent de près cette affaire car il s’agit d’un contrat clé, non seulement pour l’avionneur français, mais également pour la Défense indienne dans son ensemble.

 

 Le gouvernement indien doit en effet résoudre la difficile équation de réussir à moderniser ses équipements militaires, tout en développant son industrie de défense et en maitrisant son budget [2]. Les partenariats industriels, signés avec certains fournisseurs, permettent non seulement de transférer des savoirs faire et des technologies mais également de créer des liens diplomatiques au vu des enjeux géopolitiques auxquels l’Inde doit faire face. L’acquisition d’avions de chasse multi-rôles, de sous-marins diesels ou de canons d’artillerie est aujourd’hui une nécessité.
 

Si l’objectif de l’Inde est en partie de rationaliser ses équipements, et de développer son économie, son but ultime est bien de devenir indépendante de ses principaux fournisseurs (Russie, Etats-Unis, Israël, France). De leur côté, ces pays cherchent à trouver des débouchés pour leurs produits et à faire de l’Inde un relais de leur diplomatie dans l’Océan indien. Mais le gouvernement de Narendra Modi, et son nouveau ministre de la défense Manohar Parrikar [3], ont clairement précisé leurs objectifs.Il s’agit de développer des industries de défense « indigènes », publiques ou privées, et de « contenir » la Chine en se rapprochant de pays comme l’Australie, le Vietnam ou Singapour. Sans que cela ne concerne directement le contrat Rafale, les contraintes budgétaires indiennes expliquent le report voire l’annulation de plusieurs appels d’offres ou de contrats d’armement. L’Inde, enfin, fait jouer la concurrence entre ses différents fournisseurs pour obtenir les meilleures conditions contractuelles et « politiques ».
 

Dans un tel environnement concurrentiel, il est intéressant de constater que le Rafale, Dassault ou même la France, sont critiqués voire attaqués dans la presse indienne au gré des aléas de l’appel d’offre « MMRCA » [4], et d’autant plus depuis le début des négociations exclusives. Si la presse indienne est aux premières loges des luttes d’influence des concurrents du Rafale, continuant à croire en leurs chances, d’autres médias se font l’écho de « difficultés » à conclure ce contrat symbolique.
 

Pour les uns, le Rafale serait « une grosse erreur » pour l’armée de l’Air indienne [5] -alors même qu’elle a mené de multiples études et tests pour confirmer ce choix-. Pour les autres, les contraintes budgétaires, ainsi que la priorité donnée aux réformes sociales par le gouvernement Modi pourraient reporter le contrat, d’autant que son coût « a augmenté de 10 à 20 milliards de dollars » [6]. Enfin, relayé par des médias spécialisés, l’ambassadeur russe à Delhi a déclaré que les « Sukhoi-27 construits en Chine écraseraient les Rafales comme des moustiques » [7].
 

Si l’on peut rattacher cette déclaration à la problématique actuelle des bâtiments de projection et de commandement Mistral, il n’en reste pas moins que ces tentatives d’influence au niveau médiatique sont l’expression d’une concurrence féroce entre les principaux fournisseurs. D’autres arguments, évoquant le coût d’exploitation du Rafale, ou la difficulté pour le partenaire de Dassault (Hindustan Aeronautics) à assurer la production des 108 appareils, sont également avancés. Enfin, le Rafale est « opposé » à des appareils de « 5ème génération », comme le F-35 américain, considérés comme plus « modernes ».
 

Ces questions sont le plus souvent décrites comme des informations obtenues par les journalistes auprès d’officiers supérieurs ou de décideurs politiques « proches du dossier ». Là où les déclarations officielles du ministère de la Défense ou de l’Etat-major de l’armée de l’Air indien mettent en avant l’avancée constante des négociations, ces « fuites » sont présentées comme validant les arguments contre le Rafale et notamment le risque de choisir un constructeur étranger lourdement dépendant de ce seul contrat [8].
 

Il faut également se rappeler que ce contrat est en discussion depuis plus d’une dizaine d’années. Or, durant cette période, l’Inde a connu plusieurs gouvernements du « Indian National Congress » (INC) et désormais un gouvernement du « Indian People’s Party » (BJP) [9]. Sans parler de leurs idées politiques spécifiques, ces deux grands partis s’affrontent à coups de révélations sur les implications des uns et des autres avec tel ou tel industriel ou puissance étrangère. Cette opposition politique interne pourrait impacter le contrat du Rafale.
 

Si les négociations n’ont pas été remises en question à la suite du retour du BJP au pouvoir, un des membres du parti a clairement sous-entendu que le contrat avait été signé lors de « conversations privées » entre Sonia Gandhi, président de l’INC, et Nicolas Sarkozy, par l’intermédiaire de leurs liens familiaux respectifs en Italie[10]. Cette évocation des connexions de Sonia Gandhi rappelle le fait qu’elle a déjà été impliquée dans un contrat d’armement, annulé pour des soupçons de corruption.
 

On peut ainsi voir, à la lecture de quelques articles de presse seulement, que ce contrat est au centre de l’attention des médias indiens ou russes et à la croisée d’intérêts économiques et diplomatiques russes et américains. Certains articles évoquent des aspects discrets des négociations, d’autres attaquent frontalement le Rafale, Dassault ou la France en évoquant de loin le lien entre ce contrat et sa crédibilité en tant que pays exportateur d’armements alors même que les contextes indiens et russes ne peuvent pas être comparés.
 

Tout comme l’Inde cherche une profondeur stratégique dans l’Océan éponyme, il ne serait pas inutile que la France réaffirme sa présence militaire, et ses intérêts économique, dans cette zone stratégique pour plusieurs pays. De plus, en offrant à l’Inde les équipements et le soutien dont elle a besoin pour réaffirmer sa position de puissance régionale, la France ne pourra que renforcer le lien existant -depuis bien plus longtemps que ce seul contrat, tant du point de vue économique qu’historique.
 

(1) Ainsi : "MMRCA deal : Rafale negotiations expected to be wrapped up in 3 months", Rajat Pandit, The Times of India, 3 Juin 2014
(2) "L’Inde : puissance militaire ?", Pierre Memheld, Revue Défense Nationale N°774 Novembre 2014
(3) Narendra Modi a assuré le poste de ministre de la défense, en plus de celui de Premier ministre, depuis son élection en Mai 2014 jusqu’en Novembre 2014 et la nomination de l’ancien « chief minister » de Goa, Manohar Parrikar.
(4) Medium Multi-Role Combat Aircraft
(5) "Why Rafale is a Big Mistake", Bharat Karnad, The New Indian Express, 14 Août 2014
(6) "No Softlanding in sight for $20-bn Rafale deal", Huma Siddiqui, The Financial Express, 26 Octobre 2014
(7) "Why India needs to rethink the Rafale deal", Rakesh Krishnan Simha, Russia & India Report, 26 Octobre 2014
(8) "MMRCA : a do or die contract for Dassault’s military business", Huma Siddiqui, the Indian Express, 12 Mai 2013
(9) Bharatiya Janata Party = Indian People’s Party
(10) "The Rafale deal should be scrapped and renegotiated", interview de Subramanian Swamy, Pranay Sharma, Outlook, 18 Août 2014

 

* Pierre Memheld est consultant en stratégie des marchés internationaux, enseignant en IE à l’Institut de Traducteurs, d’Interprètes et de Relations Internationales

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3 décembre 2014 3 03 /12 /décembre /2014 15:35
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

Dec 02, 2014 Spacewar.com

 

New Delhi - The French and Indian defence ministers agreed to press ahead with negotiations on the sale of 126 Rafale fighter jets to India, both sides said Tuesday, after slow progress cast doubt on the estimated $12 billion deal.

 

Successive deadlines to complete one of the world's biggest airline contracts have slipped by, leading to reports that Britain's Eurofighter could try to re-enter the race.

 

French Defence Minister Jean-Yves Le Drian said negotiations were "proceeding well" after he met his newly appointed Indian counterpart Manohar Parrikar in New Delhi on Monday.

 

"For a project of this scale and such complexity... the pace is comparable to that of other negotiations," he said in an interview with Indian daily The Pioneer Tuesday.

 

"Both our governments share the will to conclude it (Rafale deal) and this is, of course, essential."

 

The pair discussed "all issues including Rafale", an Indian defence ministry spokesman told AFP.

 

"It was decided that whatever differences still existed would be resolved in a fast-track manner."

 

French company Dassault Aviation won the right in 2012 to enter exclusive negotiations with India to supply 126 fighters after lodging a lower bid than rival firm Eurofighter.

 

The deal would see Dassault supply 18 Rafales -- twin-engine multi-role fighters -- by 2015.

 

India, the world's top weapons importer, is in the midst of a $100-billion defence upgrade programme and experts say it urgently needs the jet fighters to maintain a combat edge over nuclear rival Pakistan.

 

The remaining 108 would be made by state-run Hindustan Aeronautics Ltd under technology transfer agreements with India, which is keen to boost homemade defence manufacturing.

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