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30 décembre 2015 3 30 /12 /décembre /2015 12:45
Le général Derrick Mbuyiselo Mgwebi, de l’Afrique du Sud. Photo ONU -Mario Rizzolio

Le général Derrick Mbuyiselo Mgwebi, de l’Afrique du Sud. Photo ONU -Mario Rizzolio

 

29 décembre 2015 – ONU

 

Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a annoncé mardi la nomination du général Derick Mbuyiselo Mgwebi, de l'Afrique du Sud, au poste de Commandant de la force de la Mission de l'ONU pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), selon un communiqué de presse de son porte-parole.

 

Le général Mgwebi succèdera au général Carlos Alberto dos Santos Cruz, du Brésil, dont le mandat a expiré le 2 décembre. Le Secrétaire général a exprimé sa reconnaissance au général Cruz pour sa contribution significative à la MONUSCO au cours des deux ans et demi qui viennent de s'écouler, a ajouté le porte-parole.

Né en 1956, le général Mgwebi possède plus de 35 ans d'expérience militaire aux niveaux national et international. En 1991, il avait été nommé Directeur des Forces spéciales au sein des Forces nationales de défense sud-africaines et en 1993, Directeur de la formation et des opérations. Il a occupé le poste de Secrétaire militaire au ministère sud-africain de la Défense (1995-1997) et il a été membre du Mpumalanga Command (1997-2002), après quoi il a été nommé Directeur de l'Infanterie au sein de l'Armée sud-africaine.

De 2004 à 2006, il a été Commandant de la force de l'Opération des Nations Unies au Burundi (ONUB). Puis, de 2007 à 2011, le général Mgwebi a été Chef des ressources humaines au sein des Forces nationales de défense sud-africaines. Il est actuellement le Chef des Opérations conjointes de ces Forces nationales de défense.

 

Le général Mgwebi est diplômé en Gestion de la défense et en administration des affaires de l'Université d'Afrique du Sud.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 13:45
Des Casques bleus de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO) ( Photo: Archives/Sylvain Liechti /ONU)

Des Casques bleus de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO) ( Photo: Archives/Sylvain Liechti /ONU)


12.11.2015 45eNord.ca (AFP)
 

L’ONU étudie la possibilité d’envoyer des Casques bleus au Burundi depuis la République démocratique du Congo voisine, si les violences s’amplifient et deviennent incontrôlables, ont rapporté mercredi des diplomates.

 

« Une option est de faire venir des soldats de la Monusco (la mission de l’ONU en RDC, NDLR) par la frontière avec le Burundi », a expliqué un diplomate du Conseil de sécurité qui s’exprimait sous couvert de l’anonymat.

Les 20.000 soldats de la Monusco en RDC sont soutenus par une force de réaction rapide constituée de soldats d’élite d’Afrique du Sud, du Malawi, et de Tanzanie, qui pourraient aussi être déployés au Burundi, a ajouté ce diplomate.

Dans un projet de résolution présenté lundi au Conseil de sécurité, la France a exhorté la communauté internationale à mettre fin aux violences qui s’intensifient au Burundi et réveillent le spectre d’un génocide, comme au Rwanda voisin en 1994.

Le texte, qui menace de sanctions les auteurs de ces troubles, pourrait être soumis au vote dès cette semaine.

Le projet de résolution demande notamment au secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon de présenter des mesures d’ici 15 jours visant au renforcement de la présence de l’ONU au Burundi.

Le déploiement de Casques bleus au Burundi nécessiterait toutefois l’approbation des autorités burundaises ou une décision du Conseil de sécurité dans le cadre du chapitre 7, qui permet à l’ONU d’utiliser la force.

L’ambassadeur du Royaume-uni à l’ONU, Matthew Rycroft, dont le pays préside le Conseil de sécurité en novembre, a affirmé mercredi à la presse que les négociations sur la résolution progressaient « très rapidement » et qu’un vote pourrait avoir lieu dans les prochains jours.

Car il reste à savoir si la Russie –qui a un droit de veto– soutiendra ces sanctions, puisqu’elle considère ces violences comme des problèmes internes au Burundi.

La communauté internationale craint des violences à grande échelle, certains durs du pouvoir ayant récemment multiplié les propos incendiaires aux connotations ethniques, dans un pays à l’histoire post-coloniale jalonnée de massacres entre Hutus et Tutsis.

Le Burundi est sorti il y a moins de dix ans d’une longue guerre civile qui a fait quelque 300.000 morts entre 1993 et 2006.

Au moins 240 personnes ont été tuées et plus de 200.000 personnes ont quitté le pays depuis que le président Pierre Nkurunziza a annoncé en avril qu’il briguait un troisième mandat, jugé anticonstitutionnel par l’opposition. M. Nkurunziza a été réélu en juillet.

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 13:45
photo Cne Guillaume - Armée de Terre

photo Cne Guillaume - Armée de Terre

 

03/11/2015 armée de Terre

 

Du 5 au 16 octobre 2015, un détachement du groupement de coopération opérationnelle – 6e bataillon d’infanterie de marine (GCO-6e BIMa) s’est rendu à Mbanza, en République Démocratique du Congo, pour conduire une remise à niveau des formateurs de l’École de formation et d’application des troupes blindées (EFATBL). Cette formation marquait la reprise des actions de coopération dans le domaine du combat blindé.

 

Une dizaine d’instructeurs ont conduit se détachement d’instruction opérationnelle (DIO) au profit de 28 cadres congolais qui recevront prochainement de nouveaux stagiaires et une nouvelle promotion d’officiers au sein de l’EFATBL.

 

Cette instruction intensive portait sur les connaissances des cadres dans les domaines de la pédagogie, du combat blindé, de l’instruction au tir sous tourelle et du secourisme au combat. De nouvelles aides pédagogiques ont été mises à leur disposition afin de les aider dans leur mission de formation.

 

Ce type de formation, qui a donné pleine satisfaction au forces armées congolaises, est appelé à se répéter. Le rendez-vous est d’ores et déjà pris avec l’EFATBL pour trois DIO courant 2016.

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28 juillet 2015 2 28 /07 /juillet /2015 16:45
photo MIL.be

photo MIL.be

 

20/07/2015 Sarah Delafortrie, Christophe Springael – MIL.be

 

Sur proposition du ministre de la Défense Steven Vandeput, le Conseil des ministres a marqué son accord sur le déploiement de trois instructeurs belges durant une période de trois mois à Kinshasa, dans le cadre de l'appui au redémarrage du Groupement des écoles supérieures militaires (GESM).

 

Dans ce cadre, et dans la continuité des efforts déjà fournis, de début août à fin octobre 2015, trois instructeurs belges seront à nouveau déployés à l'Ecole de Commandement et d'Etat-Major à Kinshasa. Leur mission évoluera progressivement d'une mission d'enseignement vers une mission de coaching, pour finir à terme par rendre le GESM autonome pour la dispense de la formation continuée des officiers supérieurs.

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24 juillet 2015 5 24 /07 /juillet /2015 11:45
A US soldier assists a DRC soldier rebuilt a truck engine. Africom photo

A US soldier assists a DRC soldier rebuilt a truck engine. Africom photo

 

23 July 2015 by Africom - defenceWeb

 

Recently, the Democratic Republic of Congo National Logistics School graduated its fourth class since 1983. U.S. Army Africa and several international organizations were involved in the curriculum and instruction at the school in Kinshasa, DRC.

 

More than 600 graduates from all corners of the DRC and branches of the military including Ministry of Defense and Ministry of Interior security forces participated in the six-month program.

 

The DRC Logistics School Initiative started with a shared vision between the leadership of the DRC, U.S. Department of State and the European Union. The combined effort for this program began in November 2014.

 

According to Don Brown, a senior U.S. Army contractor, the DRC, U.S. State Department, EU partner nations, U.S. Army Training and Doctrine Command and USARAF teams worked to design an institution that would form the foundation for a new generation of DRC logistical leaders and increase the DRC’s land forces readiness posture.

 

The DRC identified and consolidated talented individuals from all branches of the military to support the pilot program. EU participants contributed to the infrastructure, providing the facilities, building and furniture. The U.S. Department of State and its contracting representative, the Crisis Response Company, worked with the commandant and cadre of the logistics school to develop course curriculum.

 

USARAF’s Directorate of Logistics acted as the lead integrator, providing overall concept, planning, coordination, oversight and subject matter expertise focusing on designing a sustainable institution. Support for the school came from several organizations including the Army Logistics University, AFRICOM’s Regionally Aligned Force, 3rd Brigade 1st Armored Division, Fort Bliss, Texas. The RAF provided a six-person Institutional Logistics Assistance Team known as an ILAT.

 

The ILAT worked with the DRC National Logistics School to assist cadre, instructors and the commandant with every facet of the school’s development, management and execution. Maj. Carlos Morales, officer in charge of the ILAT, worked directly with the commandant of the logistics school to refine curriculum and develop the DRC’s version of a Senior Sustainment Leaders’ course.

 

Sgt. 1st Class Antonio Flores provided noncommissioned officer guidance at the tactical level with the school’s cadre and students. ILAT members also assisted DRC cadre by providing subject matter experts in food service, transportation, ammunition, maintenance, armament repair, fuel supply operations and supply management. Flores stressed the ‘train as you fight’ approach to training, constantly reminding Congolese soldiers “What you learn here are the foundations of your skills. Learn it, remember it and master it.”

 

Congolese cadre provided instruction through classroom lectures, hands-on and practical exercises dedicated to expanding students’ abilities to conduct various sustainment operations in austere environments. The ILAT also assisted with the refinement of course instruction, teaching techniques and developing enduring academic institutional policies.

 

After six months of intensive classroom and hands-on training, students held a graduation ceremony attended by representatives of the DRC’s National Congress and director of military operations, USARAF, the U.S. Department of State, EU and numerous senior military leaders. The event culminated with 612 graduates conducting a pass in review.

 

The DRC intends to conduct two iterations of the logistics school per year for the next several years in order to build continuity within its forces. The next iteration of the logistics school will start this month, with DRC cadre, U.S. Department of State, international partners and the USARAF ILAT continuing their collective efforts to develop a sustainable and enduring logistics institution.

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24 juillet 2015 5 24 /07 /juillet /2015 07:45
SAAF Oryx has nose wheel accident in DRC

SAAF Oryx has nose wheel accident in DRC

 

22 July 2015 by Dean Wingrin

 

No-one was injured when a South African Air Force (SAAF) Oryx helicopter suffered damaged to its' nose on Saturday July 18 while operating in the Democratic Republic of the Congo (DRC).

 

Unconfirmed reports state the helicopter, serial 1209 (UNO 827), was taxiing on the ground at Goma airport in the eastern DRC at 14h45 when the nose wheel hit a 5cm raised section of a resurfaced taxiway area. This caused the nose wheel to collapse, leaving the helicopter nose down on the apron.

 

The SAAF operates a number of Oryx medium-transport helicopters as part of an SANDF deployment in the DRC. South African elements are part of both the MONUSCO peacekeeping mission and the UN FIB (Force Intervention Brigade).

 

In May this year, another SAAF Oryx flying in the DRC was hit by small arms fire when flying the MONUSCO Force Commander on a routine visit to the Bunia area of operations when several shots from a small calibre weapon were fired at it from unidentified gunmen on the ground. One of the projectiles penetrated an internal fuel tank, causing a fuel leak. The aircraft commander took evasive action, flew out of the danger zone and diverted safely to Beni Mavivi Airport.

 

Picture via the Unofficial SAAF website

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27 mai 2015 3 27 /05 /mai /2015 16:45
photo EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

 

26/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 4 mai 2015, dans le cadre de l’opération Corymbe, le Commandant l’Herminier a effectué une première étape en Côte d’Ivoire. Puis, du 10 au 15 mai 2015, l’aviso a réalisé une série d’exercices avec les forces congolaises, placée sous le signe des relations internationales militaires.

 

Du 4 au 6 mai 2015, l’aviso Commandant l’Herminier a effectué une escale dans le port d’Abidjan, capitale économique de la Côte d’Ivoire. A cette occasion, un déjeuner officiel a notamment réuni des membres de l’état-major des FFCI et des autorités militaires ivoiriennes.

 

Si elle a permis d’entretenir les bons rapports franco-ivoiriens, cette rencontre conviviale a surtout été l’occasion de valider le projet d’un exercice commun qui se déroulera dans les prochaines semaines. Cet entraînement, centré sur la surveillance maritime, offrira un cadre unique aux forces aériennes et maritimes ivoiriennes pour exercer leurs capacités à coordonner une intervention multi-composantes.

 

Une fois les pleins en vivres et en carburant effectués, le Commandant l’Herminier a effectué une courte patrouille dans le golfe de Guinée avant de rejoindre Pointe-Noire, la capitale économique du Congo. Cette étape congolaise s’est déroulée au rythme intense des instructions et exercices au profit de la marine congolaise, en présence d’une mission parlementaire française présente pour l’occasion.

 

Parallèlement à ces instructions, le 10 mai 2015, l’aviso français a été le cadre d’une rencontre officielle réunissant autour d

 

e l’ambassadeur de France au Congo des autorités politiques et militaires de Pointe-Noire : le député-maire, le préfet, ainsi que le chef d’état-major de la marine congolaise et le général commandant la zone de défense.

 

Enfin, le 13 mai 2015, les députés Gwendal Rouillard et Olivier Audibert-Troin, membres de la commission de la Défense de l’Assemblée nationale, ont embarqué à bord de l’aviso pour assister à des manœuvres effectuées avec deux unités de marine congolaise. A cette occasion et pour la première fois, un patrouilleur congolais a pu réaliser une série de tirs. Avant de quitter le bord et après une nuit passée en mer, les parlementaires ont exprimé la confiance qu’ils portaient aux forces armées et leur joie d’avoir pu partager le quotidien des marins du Commandant l’Herminier en mission Corymbe.

 

En place depuis 1990, la mission Corymbe est un déploiement naval quasi-permanent, en mesure de soutenir les forces armées françaises dans le golfe de Guinée, zone d’intérêt stratégique pour la France. Le dispositif est armé par un bâtiment de la Marine nationale, ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués, et peut soutenir à tout moment tout type d’opérations dans la région. De plus, cette présence quasi-permanente permet de coopérer avec les marines régionales amies, et ainsi de participer à leur montée en puissance et au développement de capacités africaines autonomes.

photo EMA / Marine Nationalephoto EMA / Marine Nationale
photo EMA / Marine Nationale
photo EMA / Marine Nationalephoto EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

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27 mai 2015 3 27 /05 /mai /2015 16:45
Légionnaires du 2ème REP ratissant les environs de Kolwezi

Légionnaires du 2ème REP ratissant les environs de Kolwezi

 

20 mai, 2015 Pierre Brassart (FOB)

 

Il y a 37 ans débutait l’une des plus fameuses opérations menées par l’armée française et la Légion étrangère. L’opération Bonite (ou Léopard) a conduit le 2ème Régiment étranger de parachutistes à sauter sur la cité minière zaïroise de Kolwezi (en actuelle République démocratique du Congo) pour sauver la population expatriée (majoritairement belge et française) qui s’y trouvait, menacée par des rebelles opposés au dirigeant zaïrois Mobutu.

 

La crise de Kolwezi, qui a débuté le 13 mai avec la déroute des forces zaïroises et la prise de la ville par les rebelles) a duré 9 jours, entre la prise de la ville et l’évacuation du dernier civil occidental de Kolwezi. Les gouvernements occidentaux (belge et français) hésitent à intervenir dans un premier temps, les Belges ne souhaitant pas montrer un soutien trop fort à Mobutu et les Français qui, bien que ne voulant pas trop empiéter sur les plates-bandes belges (le Zaïre étant une ancienne colonie belge) espèrent gagner des points auprès de Mobutu et étendre leur influence dans le plus grand pays francophone d’Afrique et l’un des plus riches du continent.

 

L’année précédente, la France avait déjà soutenu le Zaïre lors d’une première incursion rebelle dans la région de Kolwezi, qui avait duré plusieurs mois et avait nécessité un important renfort marocain pour reprendre le contrôle du territoire.

 

Lorsque les gouvernements européens concernés se rendent compte que la situation à Kolwezi se dégrade et que des civils commencent à être assassiner, ils se décident à intervenir. Cependant, les différences de points de vue politiques à propos du zaïre et de son dirigeant et les divergences sur le caractère de la mission à entreprendre empêchent qu’une opération commune soit mise en place.

 

Au lieu de cela, la France décide de lancer le 2ème REP de Calvi dans une opération qui a pour but de reprendre la ville et de la sécuriser pour écarter toutes menaces. La Belgique, elle, charge également son Régiment Para-Commando de reprendre la ville mais son objectif premier est l’évacuation de la population. Toute personne désirant quitter la ville, soit vers une autre ville zaïroise soit vers l’Europe (via Kinshasa et des vols affrétés par des compagnies occidentales) devra en avoir la possibilité.

 

De par cette différence dans les ordres donnés aux unités, les effectifs et les moyens engagés sont bien différents. La France estime que les quelques centaines d’hommes du 2ème REP seront suffisants pour reprendre la ville des mains des rebelles (dont le nombre est estimé entre 3 et 4000 hommes). Les légionnaires sont transférés à Kinshasa via des appareils commerciaux, sans une partie de leur matériel (notamment leurs parachutes et leur antenne médicale). Le gouvernement belge, lui, souhaite pouvoir mener son opération d’évacuation quoi qu’il arrive et donc ne veut pas compter sur les moyens zaïrois. Ce sont donc 8 C-130 (la quasi-totalité des moyens de transport tactique de la Force aérienne belge) qui sont envoyés au Zaïre emportant avec eux deux bataillons de para-commando, une compagnie anti-char, un escadron de reconnaissance et une antenne médicale parachutiste, soit un total d’un peu plus de 1100 hommes (le gros de la troupe partira par long-courriers commerciaux). Une vingtaine de véhicules est également chargée dans les appareils.

 

Grâce aux relations diplomatiques spéciales que la France entretient avec l’Algérie, les avions transportant les légionnaires peuvent traverser l’Afrique par la voie la plus rapide, alors que les Belges doivent contourner en passant par l’ouest. Ce détour pour les Belges permet aux Français d’être les premiers sur place.

 

De Kinshasa, la France lance directement son opération, le 19 mai, sans attendre les Belges. Ceux-ci atterrissent à Kamina (une base zaïroise située à deux pas de Kolwezi) lorsque les premiers légionnaires sautent sur Kolwezi. Ces derniers ont été équipés de parachutes américains, ce qui a impliqué un certain bricolage pour adapter les gaines de saut des légionnaires. Malgré un saut tardif (la nuit tombe vite) et le manque d’avions zaïrois (empêchant le 2ème REP de sauter avec l’ensemble de son effectif), les légionnaires prennent position et commencent à sécuriser la zone.

 

Le lendemain à l’aube, le 20 mai, les Belges effectuent un poser d’assaut sur l’aéroport de Kolwezi. Une fois celui-ci sécurisé, les bataillons para-commandos se mettent en route vers la ville. Plusieurs altercations ont lieu entre les parachutistes belges et français, mais une solution est vite trouvée après une discussion entre officiers légionnaires et para-commandos. Les zones d’habitation expatriée sont confiées aux Belges alors que les cités ouvrières où se concentrent les rebelles restant (la majorité d’entre eux ayant quitté la ville) reviennent aux légionnaires.

 

Les para-commandos commencent alors à ratisser la ville à la recherche des civils occidentaux, soulagés de voir enfin les secours après une semaine infernale. Les premiers convois arrivent à l’aéroport et un ballet incessant de C-130 commence afin d’évacuer tous les civils (car tous veulent partir) de Kolwezi. Il faudra deux jours pour évacuer plus de 2000 personnes. Une fois l’évacuation terminée, les para-commandos se replient sur Kamina tandis que les Français continuent à pourchasser les rebelles dans la région. Au final, 5 légionnaires et 1 para-commando mourront durant l’opération. Plusieurs légionnaires doivent la vie à l’antenne médicale avancée déployée par les Belges sur l’aéroport de Kolwezi.

 

Cette opération demeure le dernier grand saut mené par l’armée française. Ces dernières années, le 2ème REP a de nouveau fait parler de lui en effectuant plusieurs opérations aéroportées au Mali et dans la région sahélienne.

Civils expatriés attendant leur évacuation à bord de C-130 sur la piste de Kolwezi

Civils expatriés attendant leur évacuation à bord de C-130 sur la piste de Kolwezi

Para-commandos belges patrouillant dans Kolwezi à la recherche des expatriés

Para-commandos belges patrouillant dans Kolwezi à la recherche des expatriés

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26 mai 2015 2 26 /05 /mai /2015 07:45
photo EMA

photo EMA

 

22/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 7 au 17 avril 2015, le 6ème BIMa (bataillon d’infanterie de Marine) a mené un détachement d’instruction opérationnelle (DIO) dans le domaine aéroporté au profit du groupement de parachutistes commandos (GPC) de Brazzaville.

 

Unité d’élite de l’armée congolaise, bénéficiant d’un recrutement privilégié et disposant d’une unité de type « forces spéciales », le GPC possède une réelle capacité à conduire de manière autonome des actions aéroportées.

 

Ce stage s’inscrit dans la continuité de l’appui au GPC dans sa montée en puissance dans le domaine des troupes aéroportées (TAP). Il participe au renforcement du partenariat des Eléments français au Gabon (EFG) avec les forces armées congolaises, et s’inscrit également dans une logique de SOUTEX (soutien des actions commerciales à l’exportation), suite aux dernières acquisitions en matériel TAP.

 

Les moniteurs français ont ainsi formé neuf chefs de groupe de saut, dans le domaine de l’inspection des parachutistes et de leur rôle à bord d’un aéronef. Un appui a été fourni aux moniteurs congolais pour la formation de 44 jeunes parachutistes. Le détachement comprenait également une formation au profit de quatre plieurs. Quatre chuteurs ont ainsi obtenu le premier niveau de maitrise de la chute ainsi que celui de la mise en œuvre du système d’ouverture Hand-Deploy.

 

En deux semaines, 95 sauts en chute et 350 sauts en ouverture automatique ont été réalisés depuis les hélicoptères MI-8 congolais sur la zone de saut de Bilolo, située au nord de Brazzaville.

 

Le stage a été clôturé par une cérémonie de remise de diplômes au cours de laquelle des cadres du GCO (groupement de coopération opérationnelle) du 6èmeBIMa se sont vu remettre le brevet de parachutisme militaire congolais, en présence de nombreuses hautes autorités, issues des rangs du groupement.

 

Cette formation s’inscrit pleinement dans le cadre de la nouvelle mission des EFG : la coopération opérationnelle régionale et la préparation des armées de la sous-région dans leurs engagements. Il a permis de renforcer les liens étroits de coopération qui existent déjà entre la France et le Congo en permettant, au cours d’un même DIO, de déployer l’ensemble des compétences TAP présentent aux EFG. Ces compétences couvrent un large spectre allant de l’appui à la formation initiale jusqu’à la formation de chuteurs opérationnels. Ces formations répondent à une demande toujours plus forte des partenaires de la France au sein de la CEEAC (communauté économique des Etats de l’Afrique) pour l’acquisition de compétences dans les domaines aéroportés et actions spécialisées.

 

Depuis le 1erseptembre les EFG sont devenus un pôle de coopération opérationnelle à vocation régionale. Tout en restant un point d’appui opérationnel et logistique, les EFG portent désormais leur effort sur les actions de coopération régionale. Elles visent plus particulièrement à accompagner les États africains dans le renforcement de leur sécurité collective et, ainsi, à contribuer à la stabilité régionale.

photo EMAphoto EMA
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3 avril 2015 5 03 /04 /avril /2015 07:45
South African continental peacekeeping deployments extended for another year

 

01 April 2015 by Kim Helfrich - defenceWeb

 

President Jacob Zuma wearing his SA National Defence Force (SANDF) commander-in-chief hat has committed South Africa to more than R1,4 billion in expenditure over the next 12 months on three separate out-of-country military deployments.

 

None of the three – to the Democratic Republic of Congo (DRC), Sudan and in the Mozambique Channel – are new. All three see South African airmen, medics, sailors and soldiers stand alongside uniformed counterparts from Africa and other parts on the world in either peace support or peacekeeping missions (DRC and Sudan) and keeping territorial waters safe from pirates (Mozambique).

 

Zuma yesterday (March 31) informed Parliament of the “extended employment of troops” according to a statement issued by the Presidency.

 

A total of 1,388 SANDF members will find themselves in the DRC between now and March 31 next year serving “in fulfilment of international obligations of the Republic of South Africa towards the United Nations”. The Presidential statement indicates all will be part of the Force Intervention Brigade (FIB), operating under the MONUSCO umbrella in the strife-torn central African country. According to the UN there are currently 1,322 uniformed South Africans in the overall MONUSCO mission.

 

The cost of the DRC deployment is R909,687,562.

 

The SANDF will between now and March 31 next year ensure 850 SANDF members find themselves in Darfur, Sudan, as part of the hybrid AU/UN UNAMID force. This deployment is also “in fulfilment of international obligations” and will cost R369,079,895 for the 12 months.

 

South Africa’s third and final military commitment outside own borders is the Southern African Development community (SADC) counter-piracy tasking Operation Copper.

 

“Two hundred and 20 members of the SANDF were employed to monitor and deter piracy and other related illegal maritime activities along the Southern African coast of the Indian Ocean. They were employed for the period for the period April 1, 2014 to March 31, 2015 and the employment has now been extended to March 31, 2016,” the statement said.

 

South Africa is the lead country in this deployment supplying a naval platform as well as aerial support and the associated manpower. The next 12 months of Operation Copper cost R 127,027,773.

 

The UN mission in the DRC – MONUSCO - is the largest of its 16 peacekeeping missions internationally with troop, police and military expert contributions coming from 55 countries. There are currently 21,067 of these in the DRC at present according to the latest UN statistics. Countries are literally an A (Algeria) to Z (Zambia).

 

In Sudan, South Africans find themselves alongside soldiers, police and military experts from 43 other countries in a total combined AU/UN force of 15,863. UN statistics indicate there are currently 783 South African soldiers in the country.

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27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 12:45
ONU : effectifs réduits en RDC

Territoire de Kalehe, Sud-Kivu : Le pont Luzira vient d’être remis officiellement le lundi 16 février 2015 au gouvernement provincial, après sa réhabilitation par la MONUSCO/Sud-Kivu. Photo MONUSCO/Tahina Andriamamonjitianasoa

 

26.03.2015 par BBC Afrique

 

Le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté une résolution pour réduire d’ici quelques semaines la taille de la mission de l'ONU en RDC, la plus grande du monde, de 2000 soldats.

 

En effet, le Ministre congolais des Affaires Etrangères avait déclaré la semaine dernière que la RDC était prête à prendre la pleine charge de sa propre sécurité.

Pourtant, le chef de la mission de l’ONU au Congo l’a contré en affirmant qu’il y avait encore à faire pour réduire la menace des groupes armés contre les civils, et que tout retrait de la mission devait être progressif. Des groupes de la société civile ont quant à eux demandé à ce que la mission de l'ONU augmente ses troupes en RDC d’ici l'élection présidentielle prévue l'année prochaine.

 

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22 mars 2015 7 22 /03 /mars /2015 20:45
photo AAR Airlift

photo AAR Airlift

 

22.03.2015 par Philippe Chapleau – Lignes de Défense

 

La société américaine AAR Airlift a été choisie par l'Onu pour assurer des prestations de transport aérien en RDC. AAR Airlift transportera des personnels et du fret au profit de la Monusco, la mission de maintien de la paix onusienne au Congo Kinshasa.

 

La valeur de ce contrat, d'une durée maximale de trois ans (avec les options), est estimée à 19 millions de dollars.

 

AAR déploiera à compter de juillet prochain des hélicoptères pour assurer ces prestations. La société assurera aussi la maintenance de ces appareils et le soutien logistique.

 

AAR est déjà présent en Afrique mais ce contrat, avec l'Onu, constitue une première. En septembre dernier, AAR avait décroché un contrat SAR et CASEVAC à partir de Niamey pour le compte du Naval Supply Systems Command ; un peu plus tôt en 2014, un autre contrat concernant les pays suivants: Ouganda, RCA, RDC et Soudan du Sud, lui avait été attribué par l'US Transportation Command.

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26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 12:45
Technology boost essential for UN peacekeepers

 

24 February 2015 by defenceWeb/UN

 

Put high-tech to use for UN peacekeepingFrom the Democratic Republic of the Congo (DRC) to the Central African Republic (CAR), United Nations’ peacekeeping missions must make greater use of technological advances in order to better confront the dynamic challenges of the 21st century, according to a group of UN experts.

 

The findings of the five-member Expert Panel on Technology and Innovation, led by peace and security expert Jane Holl Lute and published in a report released earlier this month, include practical recommendations that call on the UN Departments of Peacekeeping Operations and Field Support to keep pace with innovation and take full advantage of readily available and existing technologies essential to success in the field.

 

“Every peacekeeping mission in the field ought to have at least the same level of technology Member State militaries and polices now consider operationally imperative – whether it’s command and control, communications, mobility, shelter, the provisioning of essential supplies,” Lute said.

 

“All of these things which are now standard in the operation of many organisations around the world need to be brought to peacekeeping.”

 

Scattered across vast countries and forbidding territories, UN peacekeeping missions frequently encounter challenges in executing their mandates. Over the past year, however, the UN has ramped up its use of technology in the field in order to assist its missions with monitoring efforts.

 

In the DRC, where unwieldy terrain, dense forests and vast distances can debilitate response time to an emergency, the introduction of unmanned aerial vehicles (UAVs) had an immediate impact. In one instance last year, a UAV detected a ferry accident in Lake Kivu, in the country’s east, instantly prompting the UN peacekeeping mission in the country to dispatch its speedboats and helicopters to the scene. The blue helmets quick response led to the rescue of 15 people.

 

UAVs are “a good example of one technology of which a lot of organisations around the world are making increasing use. We think this is a capability missions ought to be able to take greater advantage of.”

 

“The ability to visualise your operating area of responsibility from the air is an essential capability for every mission, really with only a few exceptions,” she added.

 

The panel’s findings were based on several field visits and interviews with Member States, partner organisations and partner organisations with similar field operations.

 

Along with the critical upgrade of field technology, UN blue helmets are also aiming to “go green” through the responsible use of limited resources, in a bid to leave mission areas in better shape than when they arrived. Among other steps, GIS data is being used to help find water sources for missions so as not to compete with the local water supply.

 

Missions are also including waste water treatment plants designed to drastically reduce the need for water and generation of disposable waste, as well as exploring alternative sources of energy such as solar panels.

 

Nonetheless, while technology moves quickly, the UN’s procurement systems may sometimes cause unexpected and unwanted delays for the introduction of critical technologies into the field.

 

“The UN needs to construct the kinds of support systems necessary to facilitate greater use of technology so we need procurement systems that can identify and acquire capabilities in not more than 18 months because longer than that technology has already changed and moved on,” Lute said.

 

In a separate note to UN correspondents the lead expert admitted that as UN peacekeeping missions continue to face down “rapidly evolving and complex environments,” the Organisation’s blue helmets would be increasingly pressured to transition to a culture that values innovation.

 

“UN peacekeeping must be ready to respond to a vast array of challenges. No advantage should be withheld from those working for peace,” she said.

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24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 17:45
RDC: l’armée lance son offensive contre les rebelles hutu rwandais dans l’est

Huit membres des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont péri, ce mercredi, dans des affrontements avec les rebelles (Photo: Archives/Ph. John Bompengo, Radio-Okapi)

 

24 février 2015 45eNord.ca (AFP)

 

L’armée congolaise a lancé mardi des opérations contre des rebelles hutus rwandais présents dans l’est de la République démocratique du Congo, presque un mois après l’annonce d’une offensive contre ces combattants, a-t-on appris de source militaire.

 

Les opérations contre les FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda) ont commencé au Sud-Kivu tôt ce matin et vont durer aussi longtemps que ces gens vont résister, a déclaré à l’AFP un officier des Forces armées de la RDC (FARDC) sous le couvert de l’anonymat.

 

Un haut responsable du Sud-Kivu a précisé que les opérations se déroulent dans le territoire d’Uvira, dans le sud de la province, soulignant que l’armée agissait sans les Casques bleus de l’importante mission de l’ONU en RDC.

 

L’officier de l’armée a confirmé qu’il s’agissait d’opérations unilatérales menées par les seules FARDC et qu’elles étaient commandées par le général de brigade Espera Masudi dans le secteur de Mulenge, dans les moyens plateaux d’Uvira.

 

Selon lui, tous les autres groupes armés réfractaires à se rendre risquent également de se voir attaqués.

 

Cette offensive est la première à se concrétiser depuis que l’armée congolaise a annoncé, le 29 janvier, qu’elle allait cibler les FDLR, dont des membres sont accusés de participation au génocide des Tutsi en 1994 au Rwanda, qui a fait quelque 800.000 morts, d’après l’ONU.

 

La Mission de l’ONU (Monusco) avait promis un soutien logistique, stratégique et opérationnel mais elle l’a finalement retiré parce que Kinshasa a refusé de remplacer deux généraux, Bruno Mandevu et Sikabwe Fall, chargés de piloter des attaques alors qu’ils sont, selon l’ONU, accusés de graves exactions.

 

Les FDLR compteraient entre 1.500 et 2.000 combattants. Elles sont principalement disséminées dans les provinces riches des Nord- et Sud-Kivu, instables depuis 20 ans et où des soldats ont commis de graves violations de droits de l’homme (meurtres, viols, enrôlements d’enfants, pillages…)

 

La communauté internationale avait laissé aux FDLR six mois, jusqu’au 2 janvier, pour déposer les armes et faire reddition, mais à peine 300 combattants s’étaient rendus, dont aucun des chefs recherchés par la justice rwandaise et internationale.

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 16:45
BelgianDefense photo Sedeyn Ritchie

BelgianDefense photo Sedeyn Ritchie

 

9/05/14 - 7sur7.be (Belga)

 

L'armée belge a dépêché deux petits groupes d'instructeurs en République démocratique du Congo (RDC) où ils doivent poursuivre l'encadrement de la formation d'unités de l'armée gouvernementale, ragaillardie par sa victoire l'an dernier sur la rébellion du Mouvement du 23 mars (M23), a annoncé vendredi le ministère de la Défense.

 

Quatorze instructeurs sont ainsi arrivés fin avril à Kananga (Kasaï occidental, centre), le siège de l'académie militaire des Forces armées de la RDC. Ils doivent y assurer durant quatre semaines la formation d'instructeurs congolais qui dispenseront à leur tour des cours aux soldats des FARDC selon le modèle "Train the Trainers" (TTT), a indiqué un porte-parole de la Défense au cours de son point de presse hebdomadaire.

 

Suivra une période de "coaching" des instructeurs (CTT) de cinq semaines, dispensée en juin par un plus petit nombre de militaires belges (neuf), a-t-il ajouté.

 

Deux autres militaires - un officier et un sous-officier - sont également présents à Kananga, mais sur une plus longue période, comme conseillers du commandant de l'académie formant les futurs officiers congolais.

 

Dans la province du Katanga (sud-est), huit autres instructeurs sont arrivés le 30 avril à Likasi, à 120 km au nord-est de Lubumbashi, le chef-lieu de la province, pour une mission de formation au profit de l'école de génie des FARDC. Elle doit durer deux mois, selon le porte-parole.

 

Une poignée de militaires belges se trouve enfin toujours à Kindu, le chef-lieu de la province du Maniema (est), où la Belgique a formé trois bataillons commando (les 321ème, 322ème et 323ème), considérés comme des unités d'élite et qui ont été engagés contre plusieurs rébellions.

 

Après la formation de ces trois bataillons, entre 2008 et 2013, l'armée belge a assuré jusque fin mars celle d'un état-major devant les chapeauter.

 

L'armée belge s'est aussi attelée à encadrer la formation d'un état-major de brigade qui doit "coiffer" trois bataillons URR.

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29 avril 2014 2 29 /04 /avril /2014 11:55
Fusée Ariane: une rentrée atmosphérique à risque sous surveillance



18/04/2014 CDAOA - Armée de l'air

 

Vendredi 11 avril 2014 à 10h27, la rentrée atmosphérique à risque (RAR) n° 26039 a entamé sa percée dans l’atmosphère, au-dessus de la République Démocratique du Congo. Ce type d’événement fait toujours l’objet d’un suivi très précis des services français spécialisés pour estimer date, heure et lieu de retombée. Mais son orbite équatoriale a nécessité une coopération internationale.

 

Depuis l’annonce de la RAR n°26039, la division surveillance de l’espace (DSE) du commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA) et le centre national des études spatiales (CNES) ont été mis en alerte. Ce débris spatial qui les préoccupe provient du 3èmeétage de la fusée ARIANE 44L R/B lancée le 22 décembre 1999, depuis le centre spatial guyanais de Kourou. À l’époque ce lanceur avait mis en orbite le satellite américain de télécommunication GALAXY 11. Après un séjour de 15 années dans l’espace, le 3ème étage de la fusée pèse moins de 100 kg et ne représente pas de danger pour les zones d’intérêts français. Mais la France reste néanmoins responsable en tant qu’État lanceur.

 

Seul problème, les moyens de détections françaises GRAVES et SATAM ne peuvent couvrir la zone de retombée et assurer son suivi. En effet, la rotondité de la Terre sert de masque naturel pour cette orbite équatoriale. La France a donc fait appel à l’homologue américain du CNES, le Joint Space Operations Center (JSpOC), qui a la capacité technique de suivre les trajectoires des orbites équatoriales. Au final, la RAR n° 26039 s’est entièrement consumée avant son arrivée sur Terre.

 

Chaque année, environ 400 débris spatiaux rentrent dans l’atmosphère. La plupart se désintègrent entièrement sans toucher la surface de notre planète.

 

À lire aussi : " Cosmos 1220 : une rentrée atmosphérique à risque"

 

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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 15:55
Les gorgones en action

Les gorgones en action photo Bch Jérôme Bardenet / SIRPA Terre Image-CPIT de Saint Maixent

 

02/04/2014 J. SEVERIN - Armée de Terre

 

C’est dans le Tarn-et-Garonne que 400 membres des forces spéciales ont été déployés pour l’exercice GORGONES 2014.

 

Dépose et récupération de commandos, actions de renseignement et d’aéromobilité, autant d’entraînements destinés au perfectionnement des soldats d’élite. Trois semaines de cas concrets durant lesquelles les forces spéciales ont pu travailler ensemble et éprouver, une nouvelle fois, leurs compétences.

 

Le prochain exercice aura lieu, fin 2014, en milieu désertique.

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22 mars 2014 6 22 /03 /mars /2014 12:45
Protéger les civils : mission impossible ?

 

Alerts - No11 - 13 February 2014 par Thierry Tardy

 

Les rapports de plusieurs ONG présentes en République centrafricaine ont récemment fait état d’exactions, de crimes et de purification ethnique à l’encontre de populations civiles que les opérations déployées ont du mal à contenir. Sur d’autres terrains, de la République démocratique du Congo (RDC) au Darfour ou plus récemment au Sud Soudan, les mêmes questionnements ou critiques ont été formulés à l’endroit d’opérations pourtant mandatées pour assurer la protection des civils.

Celle-ci s’impose en effet à tout acteur externe, avant tout pour des raisons d’ordre éthique. Vingt ans après les drames du Rwanda et de Srebrenica, quelle serait la légitimité d’une opération qui ne serait pas explicitement mandatée pour protéger les populations les plus vulnérables ? Pour autant, de tels objectifs sont-ils réalistes ? Sur le terrain, les obstacles à la protection des civils sont nombreux, et le risque est grand que les attentes créées par des mandats ambitieux soient en pratique souvent déçues.

 

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13 mars 2014 4 13 /03 /mars /2014 17:45
U.N. and Congolese troops attack Rwandan Hutu rebels

United Nations peacekeepers in the Democratic Republic of Congo

 

13 March 2014 defenceWeb (Reuters)

 

U .N. peacekeepers in Democratic Republic of Congo and government forces have attacked Rwandan Hutu rebels based in eastern borderlands, U.N. and Congolese officials said on Wednesday.

 

The Democratic Forces for the Liberation of Rwanda (FDLR) rebels have been involved in nearly two decades of conflict that spilled into eastern Congo after neighboring Rwanda's 1994 genocide.

 

Government troops, backed by a United Nations brigade with a robust mandate to eradicate Congo's myriad eastern armed groups, won a rare victory last year against M23, a Congolese Tutsi rebel force that had been the FDLR's principal enemy.

 

Colonel Felix Basse, military spokesman for the Congo mission, known as MONUSCO, said U.N. troops had deployed in the Virunga National Park in North Kivu province and were backing a Congolese offensive against the FDLR.

 

"Since Sunday, we have deployed our men and we have had contact with FDLR in that zone," Basse told a news conference in North Kivu's provincial capital Goma. He said two rebels had been killed in the fighting so far.

 

Basse said the 3,000-strong U.N. Intervention Brigade, made up of troops from South Africa, Tanzania and Malawi, was taking part in the joint offensive. "These operations will continue. We have a mandate to protect the population and restore the authority of the state," he said.

 

The FDLR is made up in part of former Rwandan soldiers and Hutu militia who fled to Congo after taking part in the killing of 800,000 Rwandan Tutsis and moderate Hutus 20 years ago. They are accused of civilian killings and rapes by rights groups.

 

While their numbers have dwindled to a few thousand in recent years, previous attempts to disarm the rebels have failed. They are considered one of the principal obstacles to durable peace in the mineral-rich zone.

 

"So far the FDLR have refused to disarm, which is why we have attacked. We will not stop until they lay down their arms," Congolese government spokesman Lambert Mende said.

 

"We alone, or with the support of our partners in MONUSCO, must put an end to this threat against our populations."

 

Rwanda twice invaded Congo in the late 1990s to try to wipe out Hutu fighters, helping ignite two regional wars and countless smaller conflicts that killed millions of people.

 

Kigali has been accused of backing armed groups in eastern Congo, most recently by a panel of U.N. experts who say Rwanda armed and organized M23. Rwanda has denied this and says Congo's army is collaborating with the FDLR.

 

At the height of its 20-month rebellion M23 took control of Goma - eastern Congo's largest city - in the most serious threat to President Joseph Kabila's regime to date.

 

A U.N. experts' report in January said there were credible reports that the M23 continued to recruit fighters in Rwanda.

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12 mars 2014 3 12 /03 /mars /2014 21:45
South African expertise and equipment again adds value to UN DRC operations

 

12 March 2014 defenceWeb

 

The South African contingent of the MONUSCO Force Intervention Brigade (FIB) has again proven its worth in the DRC with Rooivalk combat support helicopters and infantry soldiers pivotal in an encounter with APCLS (Alliance of Patriots for a Free and Sovereign Congo) rebels.

 

One of the three 16 Squadron Rooivalks that are now part of the FIB’s aviation unit provided air support for a South African infantry battalion in an attack on an APCLS stronghold at the weekend, Afrikaans daily Beeld reported.

 

“No South Africans were injured in the encounter and at least 11 rebels were killed,” Captain (SAN) Jaco Theunissen, SA National Defence Force (SANDF) Joint Operations spokesman told the paper.

 

The South Africans were, as in previous engagements with rebel groups including M23, deployed in support of FARDC, the Armed Forces of the DRC.

 

The weekend engagement took place in the Nyabiondo/Lukweti area of North Kivu, north-west of Goma.

 

APCLS rebels had taken up position on a mountain top and were using 12.7mm and 14.5 mm machine guns to keep the FIB/FARDC ground troops at bay. Efforts to dislodge the rebels using mortars proved unsuccessful and saw the Rooivalk called in to provide air support.

 

“The target was neutralised by Rooivalk by mid-Sunday afternoon and the rebel group deserted their position and ran away according to reports from soldiers on the ground,” Theunissen said adding the full extent of the damage suffered by the rebels was unknown, with 11 still to be confirmed kills.

 

A source told Beeld this was “just about the end” of APCLS.

 

“The FIB has taken back a number of towns previously controlled by APCLS,” he said.

 

According to Institute for Strategic Studies (ISS) DRC specialist Stephanie Wolters, APCLS is one of the smaller rebel groups operating in eastern DRC but it has been a factor in the overall destabilisation of the country.

 

Since being deployed to DRC last year as part of the FIB, the first ever UN peacekeeping mission to be given an offensive mandate, the South African contingent has been active in ensuring M23’s retreat into Uganda.

 

The South African developed and built Rooivalk has been in the forefront of a number of FARDC/FIB sorties against various rebel groups including the ADF (Allied Democratic Forces).

 

The combat support helicopter has earned high praise from Martin Kobler, MONUSCO head.

 

“Its accuracy enables us to achieve our clear objectives, including protection of civilians.”

 

The 16 Squadron rotary-winged aircraft were airlifted to the DRC last October and, in addition to several attacks on rebel forces and positions, have also flown reconnaissance and escort missions in the strife-torn country.

 

A number of SA Air Force (SAAF) Oryx helicopters are also in DRC as part of the MONUSCO peacekeeping mission.

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10 mars 2014 1 10 /03 /mars /2014 20:45
RDC: la Monusco va agir contre les FDLR

 

10 mars, 2014 - BBC Afrique

 
 
L’armée congolaise et les Casques bleus de l’ONU préparent une offensive à l’encontre des rebelles hutu rwandais présents dans l’est de la RDC.
 

« Nous aménageons notre dispositif » et « nous ajustons nos effectifs sur le terrain » en vue de traquer les rebelles hutu des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) a avoué à l’AFP le lieutenant-colonel Félix-Prosper Basse, porte-parole militaire de la Mission de l'ONU pour la stabilisation en RDC (Monusco).

Le nombre de combattants au sein des FDLR est estimé entre 1 500 et 2 000. Ils sont disséminés dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu.

« Nous continuons à mettre la pression afin de les forcer à déposer les armes », a indiqué le colonel Basse qui préfère voir les FDLR « se désarmer et intégrer le processus de démobilisation ».

Si cette mission première venait à échouer, la Monusco se garde le droit de neutraliser ces rebelles.

 

Les FDLR affaiblies

 

Les miliciens des FDLR perdent actuellement du terrain dans la région du Luofu.

Les FDLR sont issues de Hutu rwandais réfugiés au Congo après le génocide de 1994 contre les Tutsi au Rwanda et sont accusées de compter encore dans leurs rangs des génocidaires.

Accusé d'atrocités à grande échelle contre des civils, le mouvement est d'abord une menace pour la population locale congolaise. Le président rwandais Paul Kagame continue néanmoins de le considérer comme un danger existentiel.

L'est de la RDC est déchiré par les conflits depuis vingt ans. Les milices y prospèrent, trouvant dans le contrôle de l'exploitation de ressources minières ou forestières une source importante de revenus.

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16 janvier 2014 4 16 /01 /janvier /2014 17:45
UN Force Intervention Brigade ready for robust action

 

 

14 January 2014 defenceWeb (Reuters)

 

Amid talk of M23 rebels regrouping, the United Nations has warned that its Force Intervention Brigade (FIB) in the DRC is ready to take “robust action at any time”.

 

Briefing the UN Security Council this week, UN mission in the Democratic Republic of Congo (MONUSCO) head Martin Kobler said the review of UN military deployment across eastern DRC would be finalised in the coming weeks.

 

“We will then have a more flexible force. We need it to be more agile, ready to deploy when needed and where civilians are threatened to take on the threat.

 

“With the FIB and our unmanned aerial vehicles, all armed groups are aware we have the will and the means to take robust action at any time,” he said.

 

South Africa, one of three troop contributing countries to the FIB under the command of Tanzanian Brigadier James Mwakibolwa, has actively contributed to the withdrawal of the M23 from eastern DRC. This was, among others, via Rooivalk combat support helicopters and the skills of SA National Defence Force (SANDF) snipers deployed to the FIB, the first UN peacekeeping force ever to have an offensive mandate.

 

The M23 appears to be regrouping only two months after the Tutsi-led insurgency was defeated by Congolese troops and UN peacekeepers, Kobler told Reuters.

 

“There are credible reports to emerging M23 activities in Ituri in north-eastern Congo,” he said, adding the Congolese government has been asked to speed up disarmament, demobilisation and re-integration of ex-M23 fighters who ended a 20 month revolt in November.

 

“I am also calling on the governments of Uganda and Rwanda to do everything possible to prevent M23 elements from sheltering or training troops on their territory. We should tolerate no military re-emergence of M23.”

 

U.N. experts - who monitor violations of UN sanctions on Congo - have long accused neighbouring Rwanda and Uganda of backing the M23, claims both governments have rejected.

 

In a report to the Security Council's Congo sanctions committee in December, the experts said they had credible information blacklisted M23 leaders were moving freely in Uganda and the group was still recruiting fighters in Rwanda.

 

M23 is one of dozens of rebel groups in eastern Congo. Millions of people have died from violence, disease and hunger since the 1990s as armed groups fight for control of the area's deposits of gold, diamonds, copper, cobalt and uranium.

 

Regional Peace Deal

 

Mary Robinson, UN special envoy to the Great Lakes charged with implementing a regional peace deal, told the 15-member Security Council that the DRC and neighbouring countries needed to take some confidence-building steps.

 

These included showing “none is harbouring individuals responsible for grave human rights violations, none is giving any kind of support or assistance to armed groups and none is interfering in the affairs of a neighbouring country”.

 

“There is worrying evidence these commitments are not yet being fully implemented by Rwanda and Uganda,” she said.

 

Kobler said following the defeat of M23, Congolese troops and UN peacekeepers had turned their attention to tackling the FDLR (Democratic Forces for the Liberation of Rwanda).

 

“First operations against FDLR saw some positions cleared,” he said adding only joint operations would be successful.

 

“I encourage Congolese forces to do more and intensify joint planning and execution of operations against FDLR.”

 

He also said military action could be expected soon against the Islamist Allied Democratic Forces (ADF), a group that “continues to spread terror and horror” in the Ituri region of Congo's north-eastern Orientale province.

 

He supported this by saying: “On December 13, in an ADF controlled areas, 21 bodies, including eight babies, very young children and pregnant woman, were found dead and mutilated with some beheaded. Three of the children were reportedly raped before they were murdered”.

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 08:45
RDC: l’ONU s’inquiète d’infiltrations d’hommes armés venus de Centrafrique

 

9 janvier 2014 45eNord.ca (AFP)

 

Les Nations unies ont indiqué mercredi s’inquiéter de l’infiltration dans le nord de la République démocratique du Congo d’éléments armés venus de Centrafrique, craignant un effet déstabilisateur.

 

«Dans la province de l’Équateur (nord-ouest), il y a des infiltrations d’éléments armés, des ex-FACA [Forces armées de la Centrafrique, NDLR], qui sont en train de traverser, qui sont déjà en RDC», a déclaré Abdallah Wafi, le représentant spécial adjoint de l’ONU au Congo, lors d’une conférence de presse à Kinshasa.

La FACA était le nom de l’armée centrafricaine jusqu’au renversement du président François Bozizé par la coalition rebelle Séléka en mars 2013.

«Dans la Province-Orientale (nord-est), des éléments de la Séléka [...] sont déjà sur le territoire congolais, leur présence a été signalée dans certaines localités et des populations commencent à fuir ces zones-là», a encore affirmé M. Wafi, sans donner de précisions sur le nombre de ces combattants ni sur l’ampleur des déplacements de population.

En mars 2013, aux premières heures de la prise de Bangui par la Séléka, des ex-soldats de la FACA s’étaient enfuis avec armes et bagages pour se réfugier de l’autre côté du fleuve Oubangui qui marque la frontière, dans la province de l’Equateur, a rappelé le responsable onusien.

M. Wafi a dit partager la préoccupation d’un journaliste congolais qui lui demandait s’il ne fallait pas craindre que l’afflux, dans le Nord du pays, de réfugiés et d’éléments armés venus de Centrafrique n’ait à long terme les mêmes effets que les mouvements de population et de guerriers en provenance du Rwanda à la suite du génocide de 1994. Leur venue est en grande partie à l’origine des maux de l’Est de la RDC, déchiré par les conflits depuis près de vingt ans.

Il faut prendre toutes les dispositions pour que ce qui s’est passé dans l’Est de la RDC ne se reproduise pas aujourd’hui dans l’Équateur ou la Province-Orientale, a-t-il ajouté.

Ce qui nous préoccupe, a-t-il précisé cependant, c’est l’ensemble de la situation en RDC, surtout après le coup de force apparent du 30 décembre qui a vu des insurgés lancer plusieurs attaques à Kinshasa, ainsi qu’à Lubumbashi (Sud-Est), deuxième ville du pays, et à Kindu (Est), réprimées dans le sang par les autorités.

Depuis le renversement en mars de M. Bozizé par la Séléka, coalition hétéroclite à dominante musulmane, la Centrafrique a été emportée dans une spirale de violences intercommunautaires et religieuses.

Interrogée par l’AFP, Céline Schmitt, porte-parole du Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) à Kinshasa, a indiqué que la barre des 50.000 réfugiés centrafricains en RDC avait été franchie en décembre.

Mme Schmitt a indiqué également que plus de 3.000 citoyens congolais de Bangui étaient rentrés en RDC depuis le 31 décembre. Le HCR, a-t-elle ajouté, a construit des structures d’urgence pour les héberger à Zongo, la ville qui fait face à la capitale centrafricaine sur la rive gauche de l’Oubangui.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 19:45
RDC: violents combats entre l'armée et des miliciens près de Lubumbashi

 

07 janvier 2014 Romandie.com (AFP)

 

LUBUMBASHI (RD Congo) - De violents affrontements ont opposé l'armée congolaise à des rebelles armés dans la nuit de lundi à mardi près de Lubumbashi, deuxième ville de la République démocratique du Congo, a-t-on appris de source officielle, un témoin indiquant avoir vu plusieurs militaires blessés.

 

Il y a eu de vifs combats entre les Forces armées de la RDC (FARDC) et des maï-maï Bakata Katanga cette nuit à la frontière entre la commune et le territoire de Kipushi, dans le village de Kiziba, a déclaré à l'AFP Kahozi Bin Malisawa, un élu local.

 

Kiziba est situé à une trentaine de kilomètres au sud-est de cette ville, capitale du Katanga, riche province minière et instable.

 

Selon M. Bin Malisawa, les affrontements ont duré de 22h00 (20h00 GMT) jusqu'à l'aube.

 

Joint par l'AFP, un porte-parole militaire a confirmé qu'il y avait eu des combats mais a refusé de communiquer le moindre élément d'information complémentaire.

 

J'ai vu deux jeeps des FARDC transporter des blessés ce matin vers l'hôpital militaire de Ruashi, à Lubumbashi, a indiqué un témoin à l'AFP, sans être en mesure de donner une estimation précise du nombre de victimes ainsi convoyées. Le même témoin a ajouté qu'il y avait déjà eu des combats non loin de chez lui le 4 janvier.

 

Plusieurs témoins ont fait état d'une forte présence militaire dans la périphérie de Lubumbashi à proximité de la zone des combats de la nuit. Des habitants de ma commune ont été empêchés de se rendre aux champs pour des raisons de sécurité, de même que des mineurs, a indiqué M. Bin Malisawa.

 

Le Katanga est la région la plus riche du pays mais ses ressources sont inégalement réparties entre le Sud riche en cuivre et en cobalt, et le Nord très déshérité.

 

Originaires du nord de la province et sécessionnistes, les Bakata Katanga attaquent régulièrement des objectifs militaires. En mars et en novembre, ils ont été à l'origine de combats ayant fait plusieurs dizaines de morts en plein centre de Lubumbashi, ville où les accrochages armés sont fréquents.

 

Le 30 décembre, Lubumbashi a été avec Kinshasa, la capitale, et la ville de Kindu, dans l'est de la RDC, l'un des théâtres de l'apparent coup de force contre le pouvoir au cours duquel 95 assaillants et huit éléments des FARDC avaient été tués par les forces de l'ordre, selon le décompte officiel.

 

A Lubumbashi, comme à Kinshasa, des assaillants se sont réclamés du pasteur Joseph Mukungubila Mutombo (opposant au président congolais Joseph Kabila et originaire comme lui du Katanga).

 

Le gouvernement de la province du Katanga a annoncé lundi que soixante adeptes du pasteur Mukungubila, hommes et femmes, arrêtés sur les lieux des attaques et lors d'opérations des forces de l'ordre après leur répression, avaient été transférés à la prison d'un tribunal militaire dans l'attente d'un jugement.

 

Depuis le 31 décembre, les activités de la secte sont suspendues jusqu'à nouvel ordre au Katanga.

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 10:45
RCA: la MISCA renforcée par 850 soldats de RDC

 

22.12.2013 par Philippe Chapleau – Lignes de Défense

 

La République démocratique du Congo a décidé d’envoyer huit cent cinquante militaires en République centrafricaine dans le cadre de la MISCA, selon le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende. Ces soldats de l’armée congolaise se rendront en Centrafrique "dans quinze jours au maximum". Ils participeront à la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca). Cette projection constitue une première pour l’armée congolaise qui n’a jamais participé à une mission internationale de maintien de paix.

 

Ces soldats de RDC vont opérer aux côtés de leurs 500 camarades congolais (Brazzaville) du Groupement de paras commandos déjà déployés en RCA et qui ont perdu un soldat le 5 décembre, à Bossangoa. A noter que la MISCA est commandée par le Congolais Jean-Marie Michel Mokoko.

 

Les effectifs de la MISCA:

- Cameroun: 500

- Gabon: 500

- RDC: 85O à venir

- Burundi: 850

- Rwanda: effectifs non communiqués

- Congo Brazzaville: 500

- Tchad: 850

- Guinée équatoriale: 200

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