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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 17:55
Drones Reaper : les premiers équipages français sont formés

 

29/11/2013 Par Véronique Guillermard  - LeFigaro.fr

 

Les premiers équipages français qui mettront en œuvre les drones américains Reaper ont achevé leur formation aux États-Unis.

La mise en service d'avions sans pilote (drones) de surveillance américains Reaper au sein de l'armée de l'air française franchit une nouvelle étape. Mardi 26 novembre, les trois premiers équipages français ont reçu de leurs instructeurs américains un diplôme de fin formation à leur mise en œuvre. Chaque équipage est formé de deux militaires: un pilote, spécialiste de l'appareil et un «opérateur capteurs» qui met en œuvre les équipements notamment la caméra optique en temps réel afin d'assurer les missions de surveillance. La cérémonie a eu lieu sur la base de l'US Air Force d'Holloman au Nouveau-Mexique. Ce diplôme sanctionne quatre mois de formation, 100 heures de cours académiques, 10 vols en condition réelle et 15 séances en simulateurs.

«Nous organisons un flux continu de formation d'équipage mais aussi de mécaniciens et de personnels de renseignements afin d'être prêt à mettre en œuvre deux systèmes de drones c'est-à-dire six appareils et quatre cockpits d'ici à 2017 et deux autres systèmes d'ici à 2019», explique le Lieutenant-Colonel Christophe Fontaine, commandant de l'escadron de drones 1-33 «Belfort». Pour le moment la centaine d'aviateurs de l'escadron disposent de quatre drones Harfang, un appareil israélien adapté par EADS. Mais ces drones d'ancienne génération, sont à bout de souffle.

 

«Marauder au-dessus de la Centrafrique»

Afin de répondre à «l'urgence capacitaire», Jean-Yves Le Drian, le ministre de la défense, a décidé d'acheter sur étagère 12 drones américains fabriqués par General Atomics. Les deux premiers seront livrés entre fin décembre 2013 et début 2014 afin d'être positionnés au-dessus de la zone sahélo-saharienne. Mais ils pourront mener des missions là où sont les forces françaises grâce à leurs liaisons satellites. Ils pourraient être employés pour «marauder» au-dessus de la Centrafrique où l'armée française s'apprête à intervenir. Ces deux premiers drones seront opérés depuis la base française de Niamey, capitale du Niger. Non armés, ils seront utilisés en complément des vieux Harfang jusqu'en 2017. Ces derniers seront ensuite retirés du service.

«Il nous manquait des capacités de surveillance car nos Harfang sont déclinants», souligne le Lieutenant-Colonel Fontaine. «Avec le Reaper, nous changeons de dimension: il vole plus vite et plus loin que le Harfang». Un Reaper vole en moyenne à 350 km/heure contre 170 km/heure pour un Harfang. Surtout, le temps de transport pour arriver au-dessus d'une cible va être réduit: «Entre 40 et 50 % du temps de vol étaient consacrés au trajet sur cible. Ce ne sera que 25 % avec le Reaper», ajoute le commandant de l'escadron de drones.

Quant aux 10 autres engins, ils font l'objet d'une négociation avec les Américains. Ces derniers doivent accepter de laisser à l'armée française l'accès à la «boîte noire» des drones en vue de les reprogrammer afin qu'ils puissent voler dans l'espace aérien européen. A défaut d'un feu vert, Jean-Yves Le Drian a déjà prévenu qu'il avait un plan: acheter des drones de nouvelle génération israéliens. Le ministre de la défense veut d'ailleurs profiter du conseil européen de défense, en décembre, pour former un «club européen des utilisateurs de Reaper» qui soit aussi une force de négociation avec les États-Unis.

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29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 12:37
Les premiers pilotes français de Reaper sont opérationnels

 

29.11.2013 Helen Chachaty - journal-aviation.com

 

L’armée de l’air l’a annoncé ce 29 novembre : les trois premiers équipages français de drone Reaper - soit six personnes - de l'escadron de drones 1/33 "Belfort" ont reçu leur brevet de pilote le 26 novembre dernier et sont donc déclarés opérationnels sur le drone de General Atomics.

 

Leur formation avait débuté en août dernier sur la base aérienne d’Holloman, aux États-Unis. Elle s’est notamment composée de 100 heures de cours théoriques, 16 séances sur simulateur et 4 vols aux commandes du MQ-9.

 

Cette nouvelle vient confirmer une information recueillie la semaine dernière par le Journal de l’Aviation, selon laquelle les pilotes seraient déployés « fin décembre, début janvier », soit dès la réception des drones par la France, s’ils sont livrés en temps et en heure.

 

Les drones seront déployés au-dessus du Sahel pour des missions ISR. Les pilotes seront eux basés à Niamey, au Niger.

Les premiers pilotes français de Reaper sont opérationnelsLes premiers pilotes français de Reaper sont opérationnels
Les premiers pilotes français de Reaper sont opérationnels
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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 21:50
démonstrateur nEUROn, photo Dassault aviation

démonstrateur nEUROn, photo Dassault aviation

 

19.11.2013 Par Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, bureau européen) et Nathalie Guibert - Le Monde.fr

 

Sept pays européens - France, Allemagne, Grèce, Espagne, Italie, Pays-Bas et Pologne - ont lancé à Bruxelles, mardi 19 novembre, un "club des utilisateurs de drones" à l'occasion d'une réunion des ministres de la défense.

 

Déjà détenteurs, ou futurs détenteurs de drones, ces Etats s'engagent à développer, à l'horizon 2020, un appareil européen de moyenne altitude et de longue endurance (MALE) de nouvelle génération. Les pays concernés, via l'Agence européenne de défense (AED), promettent d'échanger leurs expériences et d'"identifier les opportunités de coopération" dans divers domaines : entraînement, logistique, maintenance, développement. Un autre groupe - Royaume-Uni, Autriche, Belgique, République tchèque - rassemble des nations qui se déclarent prêtes à investir dans le projet et à examiner ses implications technologiques mais sans, pour l'instant, vouloir envisager dans une éventuelle production commune.

Avec cette initiative, confirmée peu avant la tenue mi-décembre d'un Conseil des chefs d'Etat et de gouvernement européens consacré exceptionnellement à la défense, l'espoir est de relancer des coopérations. Elles sont depuis plusieurs années gelées par un manque de volonté politique et la réduction généralisée des budgets de défense. Les ministres ne veulent pas ouvrir le Conseil les mains vides.

 

Lire aussi : L'armée peau de chagrin (édition abonnés)

 

Le but du "club" est de ne pas rater un équipement jugé crucial par les armées et aux implications industrielles sont majeures. Il s'agit d'éviter une dépendance définitive des Européens dans un marché dominé par les Etats-Unis et Israël.

L'AED entend identifier les domaines où les investissements favoriseront la compétitivité de l'industrie européenne. L'aéronautique de défense mise sur les drones pour maintenir ses bureaux d'étude : à l'horizon 2030, c'est un engin non piloté de combat, propre à succéder aux avions de chasse, qui doit être élaboré.

 

INTERMINABLE FEUILLETON POLITICO-INDUSTRIEL

 

Le dossier, sur lequel la France affiche sa volonté de réunir les entreprises européennes, relève depuis vingt ans d'un interminable feuilleton politico-industriel. Aucune filière européenne n'a pu aboutir jusqu'à présent. Les luttes entre les entreprises nationales sont âpres.

Dans le cadre du traité de Lancaster House, Paris et Londres ont scellé des coopérations en la matière, en se basant sur le tandem Dassault-BAE pour les appareils du futur. Mais le ministère de la défense a aussi décidé d'acheter 12 Reaper de l'américain General Atomics, pour combler à court terme le manque de drones MALE de l'armée française, et en attendant la solution européenne.

L'armée de l'air vient de former ses équipages aux Etats-Unis sur deux premiers appareils. Livrés en décembre, ils seront basés à Niamey au Niger pour les opérations de contre-terrorisme au Sahel. Ces appareils américains n'ont pas de certification pour voler dans le ciel européen.

Cette décision d'achat américain "sur étagères" a ulcéré les industriels. Mi-octobre, Dassault, EADS et Finmeccanica ont réagi en ressuscitant le projet franco-allemand du drone Talarion, auquel Dassault s'était opposé quelques années plus tôt et qui avait été enterré.

 

Lire aussi : Dassault, EADS et Finmeccanica veulent un drone de surveillance européen

 

Le ministre français Jean-Yves Le Drian a également promu dans ce cadre l'idée d'un "club Reaper" pour que les Européens utilisateurs de ce drone, Allemands, Britanniques, Italiens et Français, puissent l'adapter : l'enjeu est de pouvoir y placer leurs propres capteurs, mais aussi de s'assurer de liaisons sécurisées autonomes. Ce sujet fait l'objet de négociations difficiles avec le Pentagone. Washington refuse de donner les codes des appareils afin de les modifier.

 

Sept pays s'associent pour développer un drone européen

Ce club Reaper semble encore plus difficile à réunir que le premier. Les armées des uns et des autres n'ont pas exprimé de besoin commun. Les industriels nationaux doivent encore s'entendre sur la répartition des tâches. Au final, les questions de souveraineté pourraient être malmenées par le manque d'argent : compte tenu de la baisse des budgets, le meilleur prix emportera les décisions assurent tous les acteurs du dossier.

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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 08:20
MQ-9 Reaper photo 174th Attack Wing

MQ-9 Reaper photo 174th Attack Wing

 

 

November 13, 2013 defense-update.com

 

Officials at the 174th Attack Wing suspended all Reaper drone flights in Central New York yesterday after one of the MQ-9 unmanned aircraft crashed into Lake Ontario about 12 miles from the eastern shore, during a routine training flight. The 174th, the only attack wing in the total Air Force, began flying the MQ-9 remotely piloted vehicle in 2009. The last two F-16s flown by the wing left Syracuse in 2010. The Reaper that crashed Tuesday was unarmed and had been in the air about three hours when it went down in the lake. It was one of two drones that took off from Fort Drum, outside Watertown, during a training exercise. The other drone returned safely.

 

The drone crashed into the lake about 20 miles northeast of the Port of Oswego, and about 12 miles from the eastern shore. No decision has been made yet on when Reaper training flights will resume. the Syracuse.com reported.

 

The 174th Attack Wing flies the Reapers unarmed, across a wide swath of Upstate New York, from west of Rochester eastward to near Blue Mountain Lake, and from Syracuse north to the Massena area. The drones fly at 18,000 feet in airspace that is off limits to commercial aircraft. When the drones carry missiles, they are restricted to military air space in Northern New York.

 

The unit also flies MQ-9s in the skies above Afghanistan from an operations center at Hancock Field Air National Guard Base. The next step in the 174th’s transition to full-up MQ-9 operations is to fly the aircraft directly from Hancock Field. That should occur next summer, said Col. Greg Semmel, the 174th Attack Wing commander. The Federal Aviation Administration is reviewing a request to fly Reapers out of Hancock Field north of Syracuse, but thus far has not granted it.

 

The 174th Attack Wing has been operating the MQ-9 at Fort Drum since 2009 and has been using hangar space belonging to the 10th Mountain Division‘s 10th Combat Aviation Brigade. This space did not allow enough hangar space to shelter all aircraft needed for flying operations and conduct routine maintenance on the aircraft.

 

The Wing has recently established a new base for its MQ-9 “Reaper” operations at Fort Drum’s Wheeler Sack Army Airfield. where the wing now operates a Launch and Recovery Element hangar. This hangar provides space to house and maintain two of the four MQ-9 aircraft the wing bases at Wheeler Sack. The new hangar took nine months to build and uses green technology to keep heating costs down in northern New York’s harsh winters.

 

The 174th trains MQ-9 maintainers at its Field Training Detachment at Hancock Field Air National Guard Base in Syracuse and uses Wheeler Sack Army Airfield to train MQ-9 pilots and sensor operators at its Formal Training Unit. The MQ-9 crews practice takeoff and landings from the airfield and drop live and inert munitions at the air-ground range the wing operates at Fort Drum.

 

The new hangar is the first step in a series of Air National Guard building projects planned for Wheeler Sack Army Airfield. The 174th Attack Wing plans to build a second hangar in the coming year to support launch and recovery operations which will allow MQ-9 operations to move completely out of the Army facilities.

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30 octobre 2013 3 30 /10 /octobre /2013 08:20
MQ-1 Predator armed with an AGM-114 Hellfire missile

MQ-1 Predator armed with an AGM-114 Hellfire missile

25/10/2013 Helen Chachaty - journal-aviation.com

 

L’US Air Force a dévoilé que ses flottes de drones MQ-1 Predator et MQ-9 Reaper avaient accumulé deux millions d’heures de vol depuis leurs débuts au milieu des années 90. « Il a fallu seize ans pour atteindre le million d’heures de vol et deux ans et demi pour les doubler » a indiqué l’USAF.

 

Le Predator a effectué son premier vol en 1994, le Reaper en 2001.

MQ-9 Reaper

MQ-9 Reaper

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 15:55
Escadron Belfort en formation sur Reaper sur la base de Holloman

Escadron Belfort en formation sur Reaper sur la base de Holloman

 

15/10/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Alors que le contrat pour la vente de deux drones MQ-9 Reaper vient d'être notifié à General Atomics par le Pentagone, le Délégué général pour l'armement, Laurent Collet-Billon, a révélé que les Etats-Unis n'avaient pas encore donné leur accord à la "francisation" de ces drones.

 

C'est parti pour les drones américains MQ-9 Reaper dans l'armée de l'air française. Et la France doit maintenant régler l'addition. Car le Pentagone a notifié le 30 septembre une partie du contrat à General Atomics Aeronautical Systems pour un montant de près de 50 millions de dollars (49,8 millions de dollars). Ce qui correspond aux premiers équipements pour l'achat via le programme FMS (Foreign Military Sales) - une vente d'Etat à Etat - de deux drones et d'une station sol par le ministère de la Défense français. Au total, la France devra débourser pour un système de deux drones MQ-9 Reaper un montant maximum de 149 millions de dollars.

 

"Nous avons passé un contrat FMS unique avec les américains d'un montant maximum de 149 millions de dollars", explique-t-on à La Tribune. Dans sa notification, le Pentagone évoque une demande urgente de la France d'acquérir deux drones. Le programme sera exécuté chez General Atomics à Poway en Californie et devra être achevé "avant le 15 juillet 2015". Pourtant, le délégué général pour l'armement (DGA), Laurent Collet-Billon, a expliqué début octobre aux députés de la commission de la Défense que la France avait "acheté deux drones sur étagère, qui seront déployés avant la fin de l'année au Sahel".

 

La francisation des Reaper pas encore acceptée par les Etats-Unis

 

La France a acheté deux drones MQ-9 Reaper mais elle n'est pas encore sure de pourvoir les faire voler en Europe. "Nous avons demandé aux Américains la certification aéronautique permettant aux appareils de fonctionner dans l'espace aérien européen - ce qui les surprend toujours, car l'espace aérien est si étendu aux États-Unis que ses parties civile et militaire peuvent être séparées", a expliqué Laurent Collet-Billon.

 

Mais surtout, la France n'est pas sure encore de pouvoir "franciser" les drones Reaper, comme elle le souhaite. C'est ce que dit le DGA dans son audition : "nous souhaitons qu'une étude soit conduite sur la francisation ou l'européanisation de capteurs, de moyens de transmission et d'outils de sécurisation des communications ; cette proposition n'a pas encore été acceptée". Pourtant, on avait expliqué à "La Tribune" à très haut niveau au sein de l'armée que cet achat  était conditionné à l'opération de "francisation" des douze drones que la France souhaite acheter. Pour des questions d'autonomie stratégique et ne pas dépendre des Etats-Unis, la France souhaite avoir accès aux "codes sources", les codes informatiques des drones soumis à de strictes règles d'exportation, afin de les modifier.

 

Vers un club d'utilisateurs formés de pays européens pour le Reaper

 

La loi de programmation militaire (LPM ) prévoit l'acquisition de douze drones MALE (pour moyenne altitude, longue endurance, soit 24 heures de vol) d'ici à 2019. Le coût total de cet achat - soit le prix d'achat et le coût de leur "francisation" - , est évalué par les services du ministère de la Défense à 670 millions d'euros. Le ministre de la Défense français "devrait prochainement annoncer la création d'un club des utilisateurs de Reaper en Europe, réunissant les Britanniques, les Italiens et peut-être les Allemands", a révélé le DGA..

 

Au-delà de cette opération, trois industriels - Dassault Aviation, l'italien Finmeccanica et EADS Cassidian - ont déclaré être disposés à s'unir pour élaborer un drone MALE européen à plus longue échéance de façon à pouvoir créer une filière industrielle européenne sur ce marché. "Je dois rencontrer leurs représentants dans le courant du mois d'octobre, a précisé Laurent Collet-Billon. Nous nous sommes également entretenus la semaine dernière (la semaine du 23 septembre, ndlr) de ce sujet avec M. Beemelmans, secrétaire d'État au ministère allemand de la Défense, chargé de l'équipement. La question que nous devons résoudre réside dans l'articulation entre ce que l'on veut intégrer du drone américain et ce que l'on veut développer dans un drone européen : la dimension financière la tranchera".

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9 octobre 2013 3 09 /10 /octobre /2013 15:55
Photos à l'appui! Les pilotes du Belfort à Holloman AFB...

09.10.2013 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

L'armée de l'Air vient de diffuser trois clichés des six pilotes de l'escadron Belfort en formation sur Reaper sur la base de Holloman. Après une photo de Reaper prise en Afghanistan, voici donc un échantillon photographique pour illustrer l'avancement du dossier RPA ("remotely piloted aircraft").

Pour lire les deux derniers posts à ce sujet, cliquer ici et ici.

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2 octobre 2013 3 02 /10 /octobre /2013 16:55
Des Reaper pour la France: il faut commencer à mettre la main au portefeuille

01.10.2013 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Lu dans la livraison quotidienne des avis d'attribution du Pentagone (avec le shutdown désormais effectif, je ne sais pas si le Pentagone va continuer à passer des commandes...?), un avis concernant la vente de Reaper à la France (voir ci-dessous). Le contrat FA8620-10-G-3038 n'est pas spécifique au contrat avec la France; c'est un contrat beaucoup plus large de construction aéronautique qui englobe l'achat français de deux Reaper.

 

Le marché attribué frôle les 50 millions de dollars mais sa nature n'est pas spécifiée. En tout cas, c'est la preuve qu'il faut commencer à payer...

 

Je rappelle que les équipages français sont en formation aux USA (cliquer ici pour lire mon post à ce sujet) et qu'un Reaper sera livré d'ici à la fin de l'année et un second début 2014.

General Atomics Aeronautical Systems, Inc., Poway, Calif., has been awarded a not-to-exceed $49,813,377 undefinitized contract action (DO 0112) under a previously existing cost-plus-fixed-fee contract (FA8620-10-G-3038) for France's MQ-9 Reaper urgent request program. Work will be performed in Poway, Calif., and is expected to be completed by July 15, 2015. This award is the result of a sole-source acquisition. This contract action is 100 percent foreign military sales for France. Air Force Life Cycle Management Center/WIIK, Medium Altitude Unmanned Aircraft Systems, Wright-Patterson Air Force Base, Ohio is the contracting activity.

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2 octobre 2013 3 02 /10 /octobre /2013 15:55
Premier paiement pour les Reaper français

01.10.2013 Helen Chachaty journal-aviation.com

 

Un avis d’attribution du Pentagone du 30 septembre fait état d’un premier contrat de 49,8 millions de dollars pour la fourniture des drones MQ-9 Reaper destinés à la France. La nature du contrat n’est pas spécifiée mais le délai d’achèvement est fixé au 15 juillet 2015.

 

Les deux premiers Reaper de General Atomics devraient arriver dans les forces françaises fin 2013-début 2014, sans plus de précisions de la part du ministère de la Défense pour le moment. Les drones sortiront en « configuration US Air Force » de la chaîne d’assemblage, non-armés. Des études sont actuellement en cours sur la francisation des appareils suivants.

 

Le 26 septembre dernier, l’armée de l’air annonçait que le premier équipage français, constitué de personnels du 1/33 « Belfort », avait effectué le premier « vol de familiarisation » d’un MQ-9 sur la BA de Holloman, au Nouveau-Mexique, le 24 septembre.

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27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 11:55
L'escadron de drones 1/33 Belfort fait voler des Reaper aux Etats-Unis

26.09.2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord. Défense globale

 

Un premier équipage de l'escadron de drones 1/33 Belfort de la base aérienne 709 de Cognac, sur les trois actuellement en formation sur la base de l'US Air Force d'Holloman au Nouveau-Mexique, a fait voler durant deux heures un drone MQ-9 Reaper, modèle acquis par la France (photo armée de l'Air).

 

Après cinq semaines de formation et cinq heures de vol sur simulateur, ce premier vol a été opéré par un équipage constitué de deux pilotes opérateurs, ayant déjà une expérience sur les systèmes de drones français (Harfang), précise le communiqué de l'Armée de l'Air.

 

Rappelons que l'escadron de drones 1/33 Belfort est installé à la BA 709 de Cognac depuis 2009 et regroupe 80 personnels, des opérateurs Harfang jusqu'aux techniciens de maintenance.

 

Si le Livre blanc préconise l'acquisition de douze drones de surveillance, la France s'apprête donc à en acheter deux avant la fin de l'année. Les Harfang ont joué leur rôle lors de l'opération Serval mais leur technologie est dépassée. Les Etats-Unis ont donné leur accord pour extraire de la ligne de production du fabricant General Atomics deux exemplaires de MQ-9 Reaper dans une version de surveillance non armée (environ 40 millions d'euros pièce à part accord particulier).

 

Car ce drone, de 11 m de long et de 20 m d'envergure, qui vole 27 heures jusqu'à 15 000 m d'altitude, peut transporter et tirer des missiles sol-air (voire deux missiles air-air ou deux bombes). L'US Air Force a largement utilisé sa puissance de feu en Afghanistan voire au Pakistan.

 

Le Reaper, qui signifie moissonneur (ou faucheur), ne sera donc pas utilisé au maximum par l'armée française. Et de toute façon pas sur le sol national ou même européen. Ce produit intégralement américain n'est a priori pas habilité à survoler nos contrées.

 

L'armée américaine compte 104 Reaper et l'US Air Force compte en acheter douze supplémentaires d'ici 2014. Jusqu'ici, seuls les armées britanniques et turques possèdent des MQ-9 Reaper.

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26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 10:21
Aviateurs français et américains autour d'un drone Reaper

Aviateurs français et américains autour d'un drone Reaper

 

26/09/2013 Armée de l'air

 

Le 1er vol de familiarisation d’équipage de l'armée de l'air française aux commandes d’un drone MQ-9 Reaper s’est déroulé, mardi 24 septembre 2013, sur la base aérienne de l’US Air Force de Holloman (état du Nouveau-Mexique – États-Unis)

 

Le vol, d’une durée deux heures, avait pour objectif la prise en main du vecteur, et de son capteur, par un équipage constitué de deux pilotes opérateurs, ayant déjà une expérience sur les systèmes drones français.

 

Ce premier vol vient parachever une formation théorique et pratique d’une durée de cinq semaines, ainsi que 5 heures de vol sur simulateur.

 

Le Livre blanc a défini quatre principes pour notre futur modèle d’armée qui sont au fondement des choix d’équipement présentés par la loi de programmation militaire. Le premier de ces principes est l’autonomie stratégique qui vise à permettre à la France de disposer de sa liberté de décision et d’action. Pour satisfaire à cette exigence, la loi prévoit de renforcer les capacités permettant la prise d’initiative dans des opérations simples et probables, notamment en développant le renseignement (par exemple, livraison de drones moyenne altitude longue endurance - MALE).

 

C’est pourquoi le projet de loi de programmation prévoit, un effort inédit dans les domaines du renseignement en visant, entre autres, l’acquisition de 12 drones MALE de type Reaper.

 

La livraison des 2 premiers vecteurs et d’une station-sol est prévue à compter de la fin de l’année. Afin que l'armée de l'air soit en mesure de les mettre en œuvre, le plus tôt possible, 3 équipages de l’escadron de drones 1/33 «Belfort»  de la base aérienne 709 de Cognac sont actuellement en formation à Holloman Air Force Base.

 

Les autres équipages doivent réaliser leur premier vol rapidement.

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10 septembre 2013 2 10 /09 /septembre /2013 06:50
Huge Surge In RAF Reaper UAV Weapons Launches

RAF Reaper UAV - Photo: Corporal Steve Follows RAF UK MoD

 

09/09/2013 by Paul Fiddian - Armed Forces International's Lead Reporter

 

Royal Air Force Reaper UAV weapons launches over Afghanistan have increased sevenfold since 2008, according to newly-published data

 

Published in early September 2013, the data confirms that, last year, the RAF's Reaper fleet was involved in 892 flights over Afghanistan. During 92 of these sorties, missiles were fired, meaning such events occurred during over 10 per cent of the flights total.

 

In contrast, a total of 296 RAF Reaper MALE (medium altitude long endurance) UAV missions were staged during 2008, of which circa five per cent involved weapons being fired.

 

Deployed against suspected militant forces located in Afghanistan, the RAF's Reapers can be equipped with AGM-114 Hellfire air-to-surface missiles: a capability first revealed in June 2008. Under the United States' control, UAVs operating in Afghan skies have proved highly controversial. While having successfully engaged with intended targets, the same unmanned platforms have reportedly also killed dozens of innocent civilians.

 

RAF Reaper Weapons Launches

 

According to officials, five different UK Armed Forces UAVs are presently deployed in Afghanistan. Of these, the RAF's Reapers are the only UAVs able to carry and launch weapons.

 

The type, said one RAF representative, has: "played a vital role supporting military operations [and]...saved countless UK and allied forces lives by providing essential intelligence, surveillance and reconnaissance and precision weapons in support of coalition forces on group operations."

 

Previously known as the Predator B, the General Atomics MQ-9 Reaper made its first flight in February 2001 and entered service on 1 May 2007. To date, 57 examples have been produced, each one costing in the region of $16.9 million.

 

RAF Reaper UAVs

 

Reaper MALE UAVs currently equip three nations - Italy, the US and the UK. The Royal Air Force's Reapers UAVs serve two squadrons: No. 39 Squadron and No. 13 Squadron.

 

Powered by a single Honeywell TPE331-10 turboprop engine generating 900 horsepower, the Reaper has a top speed of 300 miles per hour, a range of 1,150 miles and an endurance of 14 hours in its heaviest configuration. Reapers can fly at up to 50,000 feet but typically operate at around 25,000 feet and, equipped with seven weapons hardpoints, they can carry up to AGM-114 Hellfire air-to-surface missiles.

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27 août 2013 2 27 /08 /août /2013 07:55
photo General Atomics Aeronautical Systems

photo General Atomics Aeronautical Systems

Aug 26, 2013 By Dave Majumdar – FG

 

Washington DC - France has concluded a deal with the Pentagon to purchase 16 General Atomics Aeronautical Systems MQ-9 Reaper unmanned aircraft and eight ground control stations, the US Department of Defense (DOD) confirms.

 

"The Letters of Offer and Acceptance have been signed for the Reapers as well as for the associated training case," says the Pentagon. "French operators are currently in training."

 

The sale is being handled via the DOD's foreign military sales vehicle, which covers the aircraft, control stations, support equipment and training, among other items. General Atomics, which builds the hardware, directed all enquires to the US Air Force but would not deny that two Reapers would be delivered to the French air force ahead of the remaining aircraft to support operations in Africa.

 

The Pentagon had issued a notification to Congress of the $1.5 billion sale on 27 June.

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26 août 2013 1 26 /08 /août /2013 10:55
Deux Reaper pour l'armée de l'air: ce n'est plus "imminent", c'est fait... (23.08.2013)

23.08.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Hier, c'était "imminent (voir mon post mis en ligne ce matin). Ce vendredi, c'est fait!

La France a bien acquis un premier système de deux drones Reaper fabriqués par la société américaine General Atomics. "La procédure d'acquisition du premier système de deux drones MQ-9 Reaper a été notifiée. Il est commandé", a indiqué à l'AFP un porte-parole de la Défense.

L'achat de Reaper avait été annoncé en mai, mais plus de trois mois de discussions ont été nécessaires pour boucler l'opération. Ce premier système - les deux vecteurs aériens "non armés" et leur dispositif de guidage au sol - sera livré "à compter de fin 2013".

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23 août 2013 5 23 /08 /août /2013 11:55
Italian air force Lt. Col. Filippo Grosoli, 29th Attack Squadron MQ-9 Reaper pilot, and Italian air force Chief Master Sgt. Francesco Bitondi, 29th ATKS MQ-9 sensor operator, stand in front of an MQ-9 at Holloman Air Force Base, N.M., May 29. Grosoli and Bitondi are part of an exchange program between United States and Italy. (U.S. Air Force photo by Senior Airman Kasey Close/Released)

Italian air force Lt. Col. Filippo Grosoli, 29th Attack Squadron MQ-9 Reaper pilot, and Italian air force Chief Master Sgt. Francesco Bitondi, 29th ATKS MQ-9 sensor operator, stand in front of an MQ-9 at Holloman Air Force Base, N.M., May 29. Grosoli and Bitondi are part of an exchange program between United States and Italy. (U.S. Air Force photo by Senior Airman Kasey Close/Released)

23.08.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Selon le ministère français de la Défense, la conclusion de l'achat par la DGA de drones Reaper est "imminente" suite au feu vert du Congrès pour une FMS (Foreign military sales) à la France. Voir ici un document US du 27 juin confirmant cette FMS.

 

Air et Cosmos annonce pour sa part que "la Direction générale de l'armement (DGA) aurait attribué au cours des derniers jours un contrat d'un montant encore indéterminé à la société américaine General Atomics pour la fourniture "en urgence" d'un système de drones MQ-9 Reaper composé d'un "cockpit" et de deux vecteurs aériens".

 

Formation. C'est sur la base d'Holloman que les pilotes de l'escadron Belfort vont s'initier au pilotage du drone Reaper. Cette base de l'US Air Force accueille déjà leurs collègues italiens qui s'entraînent depuis 2003 (cliquer ici pour lire un article sur ce sujet) sur MQ-1 et MQ-9.

 

Holloman AFB, à 90 minutes d'El Paso (Texas) abrite le 29 Attack Squadron (49e escadre). Cet escadron forme depuis 2009 les pilotes de drone Reaper (voir les deux photos ci-dessous). C'est aussi sur cette base que CAE USA va bientôt commencer à former les pilotes de drones de l'Air Force (cliquer ici pour lire le communiqué de presse).

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23 août 2013 5 23 /08 /août /2013 08:55
Drones : la France commande deux Reaper aux Etats-Unis

 22/08/2013 Par Guillaume Steuer – Air & Cosmos

 

Enfin ! Après des mois d'attente, la Direction générale de l'armement (DGA) aurait attribué au cours des derniers jours un contrat d'un montant encore indéterminé à la société américaine General Atomics pour la fourniture "en urgence" d'un système de drones MQ-9 Reaper composé d'un "cockpit" et de deux vecteurs aériens. Ces engins devraient être déployés dès la fin de l'année sur la base de Niamey, au Niger, afin de renforcer les capacités de drones moyenne altitude longue endurance (Male) de l'armée de l'Air qui y déploie déjà trois de ses Harfang.

 

Contactées, l'armée de l'Air et la DGA n'ont pas souhaité commenter cette information.

 

Suite de l’article

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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 19:20
Official: US Reaper Crashed in Mali in April

Jul. 12, 2013 – Defense News (AFP) 

 

WASHINGTON — A US military Reaper drone crashed in Mali in April as it was carrying out a surveillance flight over the troubled west African nation, a US defense official said Friday.

 

The robotic, unmanned aircraft went down due to “mechanical failure,” the official, who spoke on condition of anonymity, told AFP.

 

Since February, the United States has stationed two drones at an air base in Niamey to provide intelligence for French forces in Mali.

 

An initial deployment of a Predator drone was replaced by two MQ-9 Reapers, which can fly faster and have a longer range than the older Predator planes.

 

Apart from sharing intelligence with the French, the drones along with more than 100 US Air Force troops are also there to help stem the flow of insurgents from neighboring Mali into Niger, where authorities are increasingly concerned over the presence of regional militant groups.

 

The French military also has two Harfang surveillance drones based at the same air field in Niamey to help track militants in Mali.

 

But France wants to replace the less advanced Harfangs with American MQ-9 Reapers, announcing plans in June to purchase a dozen of the planes with the first two aircraft due to be delivered by the end of the year.

 

The Pentagon informed Congress on June 27 of a possible sale of up to 16 Reapers to France at a cost of $1.5 billion. The planes are manufactured by General Atomics.

 

French forces deployed to Mali in January to push back Islamist militants in the north.

 

About 3,200 French troops in Mali are drawing down to some 1,000 soldiers, who will back up a new UN peacekeeping mission set up July 1 comprised of 6,300 African troops.

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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 18:45
Les Etats-Unis ont perdu un drone au Mali en avril

12.07.2013 maliactu.net

 

Un drone américain Reaper opérant depuis le Niger s’est écrasé lors d’une mission de surveillance dans le nord du Mali le 9 avril, a affirmé vendredi un responsable américain de la Défense. L’accident a été provoqué par une « panne mécanique », a précisé à l’AFP ce responsable sous couvert d’anonymat, confirmant une information du New York Times.

 

Les Etats-Unis stationnent depuis le mois de février des drones sur la base de Niamey, notamment pour fournir un soutien en renseignements aux forces françaises, engagées depuis le 11 janvier au Mali. Un Predator dépêché dans un premier temps avait ensuite été remplacé par deux Reapers, plus endurants. L’appareil accidenté a depuis été remplacé, selon cette source. Outre le soutien à l’opération française, ce déploiement de drones et d’une centaine d’hommes de l’US Air Force à Niamey permet également, selon les autorités nigériennes, de « sécuriser les frontières » contre des infiltrations de groupes jihadistes venant du nord du Mali voisin.

 

C’est sur cette même base de Niamey que l’armée française stationne deux drones de reconnaissance Harfang pour ses opérations au Mali. En bout de course et dépassés technologiquement, les drones Harfang doivent être remplacés dans les prochaines années par un achat de drones américains MQ-9 Reaper.

 

Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a ainsi annoncé le 11 juin son intention d’acheter 12 Reaper aux Etats-Unis, une acquisition évaluée au total par ses services à 670 millions d’euros.

 

La DSCA, l’agence du Pentagone chargée des ventes d’armes, a notifié le Congrès le 27 juin du projet de fourniture à la France de « 16 MQ-9 appareils pilotés à distance Reaper, d’équipements associés, de pièces de rechange, d’entraînement et de soutien logistique pour un coût estimé de 1,5 milliard de dollars » (environ 1,15 milliard d’euros). Le chiffre de drones avancé par la DSCA, supérieur aux annonces françaises, n’est pas une pratique inhabituelle, car elle permet de ne pas avoir à retourner devant le Congrès si le client décide d’acheter plus de matériels qu’envisagé a priori. Si le Congrès ne s’oppose pas à la vente, les deux premiers Reaper, actuellement en cours de production et initialement destinés à l’US Air Force, devraient être livrés d’ici la fin 2013.

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11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 15:50
Drones : la France à contre temps !

09 Juillet 2013 Security Defense Business Review  N° 87

 

Il est consternant de voir à quel point les politiques, sous influence d’entourages courtisans et lobbyistes, peuvent se révéler souvent à contretemps de l’Histoire et de toute vision industrielle. Après avoir tergiversé pendant 10 ans, de façon tout à fait stérile, pour savoir s’il fallait vraiment équiper les régiments de renseignement avec des drones Male, armés ou non, l’Etat français et la DGA viennent de jeter le masque en demandant poliment au Congrès américain de bien vouloir leur vendre 16 drones MQ9 Reaper, fabriqués par General Atomics, pour au moins 2 milliards ! Après avoir expliqué aux français qu’il fallait en urgence 2 drones, puis 12 drones, nous en sommes donc maintenant à l’aveu d’une commande de 16, avec les stations sol et les systèmes qui vont avec. Il faut tout de même savoir que, depuis des années, des généraux français en retraite, lobbyistes pour le compte de sociétés étrangères, font jouer leurs réseaux au sein du MINDEF pour arriver à cette option. Il faut être conscient, pour ne pas le regretter plus tard, que la conséquence directe en sera l’abandon par la France de sa filière drone, présente chez Thales, Dassault, Cassidian et Sagem, au profit d’une intégration totale aux catalogues de l’OTAN, bien évidemment fournis par les entreprises américaines, ce qui ne manque pas de sel au moment où on fait mine de s’étonner que l’Amérique des « démocrates » soit  plus que jamais à l’écoute de nos secrets industriels et commerciaux. A d’autres époques, des parlementaires se seraient enflammés pour moins que cela et auraient qualifié ces choix « d’intelligence avec l’ennemi ». Heureusement, depuis  60 ans, chacun sait que les américains sont nos amis…AE

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10 juillet 2013 3 10 /07 /juillet /2013 22:45
Un drone US s'est crashé le 9 avril dans le nord du Mali selon le NYT

10.07.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Lu dans le New York Times du 10 juillet:

 

Un des drones US basés à Niamey  (probablement un Reaper) a été perdu lors d'une mission dans le nord du Mali, le 9 avril. Le drone effectuait une mission au profit des forces de l'ops Serval.

 

L'extrait:

"The American missions have not been without incident. On April 9, one of the drones crashed in a remote part of northern Mali, presumably because of a mechanical failure. “It was a total loss,” one Air Force officer said of the wreckage."

Irrécupérable, le Reaper. Le NYT ne dit pas si l'engin a été remplacé.

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2 juillet 2013 2 02 /07 /juillet /2013 16:55
MQ-9 Reaper in Afghanistan photo Staff Sgt. Brian Ferguson US Air Force

MQ-9 Reaper in Afghanistan photo Staff Sgt. Brian Ferguson US Air Force

2 juillet 2013 Liberation.fr (AFP)

 

Les révélations sur l'espionnage de la France - entre autres - par les Etats-Unis remet en cause la participation de Paris au commandement intégré de l'Otan, estime Jacques Myard.

 

Le député UMP Jacques Myard a jugé mardi «urgent» que le gouvernement «reconsidère» l’achat de drones américains compte tenu des soupçons d’espionnage américain visant l’UE et la France. «Il est urgent que le Gouvernement reconsidère cet achat pour la maîtrise de notre capacité de renseignement qui doit rester coûte que coûte indépendante et pour l’avenir de notre industrie», écrit Myard dans un communiqué.

 

«Il est évident que les Américains pourront obtenir, compte tenu du fait qu’il s’agit de leur matériel, tous les renseignements récoltés par ces drones et que l’achat de ces drones va largement hypothéquer les capacités française et européenne à en fabriquer, faute de crédits», ajoute-t-il.

 

Lundi, le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, également sénateur de Paris, avait estimé qu’en matière de défense nationale, le gouvernement avait «le devoir de tirer toutes les conséquences de cet acte d’agression». «La participation de la France au commandement militaire intégré de l’OTAN est directement remise en cause», avait-il dit. Il avait également demandé que «les négociations sur l’achat de drones MALE aux Etats-Unis (soient) arrêtées sine die».

 

Le ministère de la Défense envisage d’acquérir 12 drones de surveillance, Reaper, pour 670 millions d’euros durant la période couverte par la prochaine Loi de programmation militaire (2014-2019).

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1 juillet 2013 1 01 /07 /juillet /2013 15:20
MQ-9 Reaper flies above Creech AFB - photo USAF

MQ-9 Reaper flies above Creech AFB - photo USAF

1er juillet 2013 Aerobuzz.fr

 

En ces temps d’austérité budgétaire pour les militaires, La France, qui a tiré les leçons de la guerre au Mali met le paquet sur les moyens de renseignement. Grand-gagnant de cette affaire : l’américain Général Atomics qui s’attend à recevoir une commande, de la France, de 16 drones MQ9 Reaper pour un montant de 1,5 Md$.

 

Après des années d’errance politico industrielles, et malgré les réticences de Bercy, le gouvernement français s’apprête à renforcer ses moyens de renseignement sans pilotes. La commande d’un montant potentiel de 1,5 Md$ porte sur 16 drones MQ9 Reapers et des équipements associés. Et en la matière la liste est longue. Il y a huit stations de contrôle sol mobiles, 24 stations de liaison par satellite, 40 stations de transmission de données en bande KU, 40 radars à ouverture synthétique Lynx (dans leur version exportable …), 40 boules optroniques TV/Infrarouge pour voir de jour comme de nuit, 40 stations de réception de données, et des émetteurs récepteurs ARC 210 et des moyens d’identification ami/ennemi IFF.

 

Pour faire bonne mesure, cette commande est assortie de la livraison de 48 turbopropulseurs Honeywell TPE 331-10T (16 installées et 32 en réserve). Le tout sans oublier le soutien logistique, les indispensables documentations techniques et la formation des servants de ces moyens de nouvelle génération.

 

Ainsi équipée l’armée de l’air française aura les moyens d’assurer en permanence la couverture d’un ou plusieurs théâtres d’opérations et ce, de jour comme de nuit. En effet, dernier rejeton de la famille du Predator apparu dans les années 90, le MQ9 Reaper est un drone de surveillance de 20 mètres d’envergure pour une masse de 4,5 tonnes en ordre de marche. Il est capable d’effectuer des missions à plus de 2.000 km de sa base pendant plus de 30 heures.

 

Ses charges utiles comprennent principalement un radar à ouverture de synthèse (SAR) destiné à surveiller le sol tout en restant au dessus de la couche nuageuse. Ce radar est particulièrement utile pour démasquer les véhicules et structures camouflées ou identifier des véhicules armés par exemple. La tourelle optronique est munie de capteurs TV et infrarouges afin de voir de jour comme de nuit ce qui se passe au sol tout en restant perché entre 5 et 7.500 mètres d’altitude. Les données du drone sont retransmises au sol soit par liaison de données UHF ou par liaison satellite. Les opérateurs, véritables pilotes d’engin à distance, sont eux confortablement installés dans une station de guidage située en France ou à quelques centaines de kilomètres de la zone à surveiller.

 

On le voit bien, ainsi équipée l’armée française entre enfin dans la cour des grands en matière de surveillance tactique. Ce drone, à la fois rustique et performant, a remporté un vif succès aux USA ou il est décliné en plusieurs versions, mais aussi en Italie, en Turquie et au Royaume Uni. L’acquisition de ce système de drones a, évidemment, des avantages et des inconvénients…

 

L’achat de ce drone, qui va remplacer nos moyens obsolètes, augmentera en même temps notre interopérabilité avec les forces américaines, britanniques, italiennes et turques équipées du même matériel. En outre l’acquisition de ces systèmes de drones pérennisera la culture « rens » de l’armée de l’air. Une culture mise à mal faute de matériels adaptés depuis la fin de la guerre froide. Enfin, ce genre de moyens, capables de voir « partout tout le temps » permettra de compenser la déflation des moyens de frappe pour cause d’économie. Ainsi les Rafale et autres Mirage 2000 ne décolleront que pour frapper à coup sûr un adversaire clairement identifié.

 

Il est à cet égard curieux de constater que le Reaper en service aux USA est la version armée du « Predator » avec des missiles Hellfire, des bombes guidées et même des missiles air-air légers. Or cette capacité de frappe n’est pas mentionnée pour la France… Simple oubli ou refus d’exportation de cette capacité envers un pays ami dont on se méfie ?

 

Reste que ce drone à tout faire conçu pour faire la guerre aux « terroristes et insurgés de tout poil  » n’est pas une la solution optimale pour tous. Certains préfèrent y voir un bouche trou capacitaire, le temps que les industriels et politiques du vieux contient s’accordent pour développer des systèmes au moins équivalents… les boites noires « USA Eyes only » en moins.

 

Car l’achat de Reaper signifie acquisition de capacité militaire et non technologique. A l’instar de notre dépendant du grand frère américain pour l’évolution des avions de surveillance aérienne »Awacs » nous restons dépendant du grand frère américain pour les évolutions et les pièces de rechange du système. En outre qu’est ce qui garantit que les données des drones français ne transiteront pas par Washington et ses toutes puissantes agences CIA et NSA ? La question est posée…

 

A ce la s’ajoute l’épineuse question des de la législation. En effet le vieux contient ne sait toujours pas vraiment comment intégrer les drones dans l’espace aérien contrôlé… Une vide juridique qui a entrainé l’annulation de commande du drone RQ4 Eurohawk par l’Allemagne, ce gaspillage de près de deux milliards a entrainé outre-Rhin un scandale politico financier sans précédent.

 

Enfin il ne faut pas oublier que la commande des drones, gage d’une crédibilité de l’engagement de nos forces, ne vaut rien sans derrière une chaine performante du traitement de l’information. C’est à dire des personnels spécialistes qualifiés et en nombre suffisant. Une gageure en ces temps de disette budgétaire.

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29 juin 2013 6 29 /06 /juin /2013 21:55
photo Staff Sgt. Brian Ferguson US Air Force

photo Staff Sgt. Brian Ferguson US Air Force

28/06/2013 Par Véronique Guillermard  - LeFigaro.fr

 

Le Pentagone demande toutefois au Congrès son feu vert pour vendre un maximum de 16 avions de surveillance.

 

Un mois après sa décision d'acheter des drones de surveillance (MALE) américains, la France franchit une nouvelle étape en vue d'obtenir le feu vert du Congrès aux États-Unis. C'est lui qui autorise ou non l'exportation de matériels militaires. Vendredi 28  juin, l'Agence de coopération de sécurité et de défense, qui dépend du Pentagone, a publié un avis dans lequel elle annonce avoir notifié au Congrès la demande de Paris. Elle porte sur l'acquisition de 16 drones Reaper (le MQ9, une version qui peut être armée), pour 1,1 milliard d'euros. Selon ce document, on est au-dessus du besoin exprimé dans le livre blanc de la défense publié fin avril, qui le chiffrait à 12 appareils. Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, avait précisé que le budget alloué tournait autour de 670 millions d'euros, «francisation» de 10 des 12 drones incluses.

 

L'achat doit en effet se réaliser en deux temps. À court terme, la France veut «traiter l'urgence capacitaire» en déployant d'ici à la fin 2013 deux Reaper au-dessus du Mali pour surveiller la vaste région sahélienne. Ces deux appareils doivent être prélevés sur le quota de l'US Air Force produit par General Atomics. Ensuite, la France a conditionné l'achat de 10 autres Reaper à l'accès de leurs «codes sources» afin de pouvoir les reprogrammer. Objectif: les faire certifier et voler dans l'espace aérien européen.

 

Vive émotion

 

D'où vient l'écart entre la demande transmise au Congrès et le besoin exprimé par Jean-Yves Le Drian? De la procédure américaine, appelée «Foreign Military Sales» (FMS). Ces demandes d'exportation de matériels militaires sont traditionnellement présentées a maxima par le Pentagone afin d'éviter de «repasser» devant le Congrès. «C'est classique. Tout est maximisé, que ce soit le besoin capacitaire, les équipements annexes tels que les capteurs, la maintenance ou le prix. Or, dans la demande transmise au Congrès, il y a des composants et prestations que nous n'achèterons pas», explique-t-on au ministère de la Défense. D'où l'écart de prix. Paris n'a aucune intention d'acheter plus de 12 drones Reaper. «Notre carnet de chèque, c'est la prochaine loi de programmation militaire 2014-2019. On n'ira pas au-delà de notre enveloppe de 670 millions d'euros», ajoute-t-on. La décision française a suscité une très vive émotion parmi les industriels de l'armement tels qu'EADS ou Dassault Aviation (*) qui travaillent sur des drones de surveillance depuis plus de dix ans. Le 16 juin, ces deux groupes, rejoints par l'italien Finmeccanica, ont affirmé leur volonté de coopérer et appelé les politiques à lancer un programme afin que l'Europe ne rate pas le virage des drones de surveillance de nouvelle génération.

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28 juin 2013 5 28 /06 /juin /2013 08:55
photo Staff Sgt. Brian Ferguson US Air Force

photo Staff Sgt. Brian Ferguson US Air Force

28.06.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense
 

C'est une facture de 1,5 milliard de dollars (1,15 milliard d'euros) que les Etats-Unis présenteront à la France si le Congrès donne son feu vert à l'achat de drones Reaper. Dans un communiqué de presse, la Defense Security Cooperation Agency a précisé la (longue) liste des équipements demandés par Paris:

france reaper.jpg

Pour lire le communiqué, cliquer ici.

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24 juin 2013 1 24 /06 /juin /2013 15:20
MQ-9 Reaper flies above Creech AFB - photo USAF

MQ-9 Reaper flies above Creech AFB - photo USAF

21 juin 2013 Liberation (AFP)

 

En envisageant de se doter de drones de combat, la France s’engage dans une nouvelle façon de faire la guerre, mais l’acquisition de ces appareils sans pilotes, déjà utilisés massivement par les Américains au Pakistan ou en Afghanistan, soulève des questions stratégiques, éthiques et juridiques.

 

A court terme, la France a décidé d’acquérir douze drones d’observation, dont deux premiers Reaper américains pour conduire ses opérations au Mali.

 

«Enfin, il y a le plus long terme, avec le champ des drones de combat qui, à l’horizon 2030, viendront compléter, voire remplacer nos flottes d’avions de chasse», a déclaré le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, dans une tribune parue dans le quotidien Les Echos. «Ce rendez-vous, nous ne le manquerons pas», martèle le ministre de la Défense.

 

Pendant longtemps, les drones n’ont pas été la priorité des militaires, ni même des industriels français qui ont raté le marché des aéronefs d’observation. Mais avec les drones armés, l’armée française se prépare à une nouvelle forme de guerre, désincarnée, avec une technologie et une capacité de frappe très puissantes.

 

«Vers 2025/2030, on sait qu’on en aura», mais «aucun pays n’a une idée extrêmement claire de l’emploi des drones de combat», soulignait mercredi le chef d’état-major de l’armée de l’Air française, le général Denis Mercier, lors d’une rencontre avec la presse au Salon du Bourget.

 

Pour le patron de l’armée de l’Air, les drones ne remplaceront pas les avions de chasse - du type Rafale, qui ont encore de belles décennies devant eux -, ils viendront au contraire s’ajouter : «On gèrera la présence ensemble d’avions de chasse et de drones de combats».

 

En France, la réflexion porte désormais sur «l’introduction de lois humaines» et le maintien de l’homme au coeur du processus d’utilisation des drones. Prudence donc. Aux Etats-Unis, le recours massif aux drones de combat pour lutter contre le terrorisme a en effet provoqué la colère des organisations de défense des droits de l’Homme contre une façon jugée déloyale, inhumaine, de faire la guerre.

 

Historiquement, la guerre est jugée légitime quand les deux parties en conflit exposent la vie de leurs combattants. A défaut, on sort du registre du combat. Un principe largement écorné avec l’usage des avions de chasse qui peuvent frapper leurs cibles à des km de distance, avec un niveau de risque extrêmement limité pour les pilotes.

 

Avec les drones armés, on passe pourtant dans une autre dimension. Les Predator américains sont pilotés depuis une base du Nevada, située à des milliers de km de leurs cibles. Surtout, si les frappes américaines ont fait, selon les sources, autour de 4.000 morts depuis 2004, elles ont causé la mort de plusieurs centaines de civils.

 

Des «dégâts collatéraux» contraires aux lois de la guerre qui interdisent de cibler les populations civiles. Et qui exposent les responsables des frappes à des poursuites judiciaires. La légalité des opérations américaines, notamment sur ce point, a provoqué un vif débat aux Etats-Unis où Barack Obama a annoncé fin mai que le recours aux drones contre les talibans serait dorénavant mieux encadré.

 

En France, le débat reste pour l’instant circonscrit aux cercles de défense. «La victoire est d’autant plus grande qu’elle est acquise au moindre coût humain pour celui qui l’obtient. Qu’en revanche, la technologie soit employée pour s’abstraire du champ de bataille, pour éliminer les risques encourus par les hommes qui acceptent le combat, c’est une chose à laquelle il faut s’opposer», écrit l’historien Eric Juillot dans le dernier numéro de la «Revue Défense Nationale».

 

«Une machine n’agit qu’en fonction des programmes installés par l’homme. Celui-ci tient les rênes, fixe les limites, dresse les garde-fous», objecte Philippe Migault, chercheur à l’Iris, dans la revue «Défense». L’essentiel est de rester maître de la machine.

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