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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 12:45
photo Armée de Terre / 6e BIMa

photo Armée de Terre / 6e BIMa


03.07.2015  237online.com
 

Assistance en personnel, aide à la formation, assistance matérielle. Trois domaines où excelle la coopération entre le Cameroun en matière de sécurité et de défense.


Le chef de l’Etat cite la France parmi les pays amis qui aident le Cameroun dans sa lutte contre Boko Haram. Il ne saurait en être autrement, s’agissant de deux armées qui se battent à travers le monde pour le maintien de la paix et contre le terrorisme. Et de deux pays dont l’histoire est étroitement liée depuis cent ans. Depuis précisément 1916 lorsque la France et la Grande-Bretagne, pendant la première Guerre mondiale, ont chassé l’Allemagne de son protectorat du Cameroun pour prendre sa place, via un mandat de la Société des nations, l’ancêtre de l’Onu. Les deux pays ont noué en 1960, au moment de l’accession à l’indépendance du Cameroun oriental, des accords de défense qui ont évolué avec le temps.

Contre Boko Haram, le soutien de la France s’opère surtout dans les domaines du renseignement et de la formation des personnels. Le renseignement constitue, depuis l’antiquité, une donnée fondamentale dans la guerre. Pour l’armée camerounaise, il est important d’apprendre, par exemple, que la secte terroriste tient une réunion d’état-major de l’autre côté de la frontière, pour saluer et saler la rencontre par une salve d’obus. La France qui a des troupes basées à N’Djamena au Tchad, et dont les drones survolent l’espace sous-régional, est en mesure de fournir des informations précieuses sur les mouvements de l’ennemi.
Dans le fond, l’accord régissant en ce moment le partenariat dans le domaine de la défense entre le Cameroun et la France, a été signé le 21mai 2009, lors de la visite au Cameroun de François Fillon, alors Premier ministre. Ce document a rénové les précédents accords conclus en 1974. Depuis sa ratification par le Cameroun en 2012, cet accord a donné lieu à un renforcement des capacités de nombreux officiers et militaires camerounais dans des domaines pointus et variés. Il a également ouvert la porte à l’arrivée de coopérants français permanents, à une aide logistique directe, le soutien aux écoles de formation telles l’Ecole supérieure internationale de guerre de Yaoundé (Esig), l’Ecole internationale des forces de sécurité (Eiforces), l’Ecole d’Etat-major (Eem). Ces acquis ont été mis en lumière, le 25 avril 2014 à Yaoundé, lors de la première session des travaux du Comité de suivi de l’accord de défense de mai 2009.
Traditionnellement, la coopération française au Cameroun dans les domaines de la défense et de la sécurité intervient dans trois domaines : assistance en personnel, aide à la formation, assistance matérielle.

A signaler parmi les grands moments du partenariat avec la France en matière de défense, la visite en mai dernier au Cameroun de Bernard Cazeneuve, ministre français de l’Intérieur. Il y a eu en 2006 la tenue au Cameroun des exercices du cycle de Renforcement des capacités de maintien de la Paix (Recamp). L’on pourrait aussi signaler la visite en fin novembre 2011 au Cameroun du général de Corps d’armée français, Bruno Clément Bollee, directeur de la Coopération de Sécurité et de Défense au ministère français des Affaires étrangères et européennes.

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6 avril 2014 7 06 /04 /avril /2014 11:45
FFG : DIT au profit des armées gabonaises et camerounaises.

 

05/04/2014 Sources : EMA

 

Du 17 au 28 mars 2014, les forces françaises au Gabon (FFG) ont conduit une formation au profit des forces armées gabonaises et camerounaises à travers l’engagement d’un détachement d’instruction technique (DIT). Ces formations sont proposées dans le cadre de la coopération militaire régionale exercée par les FFG.

 

L'un des rôles dévolus aux forces françaises pré positionnées en Afrique consiste à mettre en œuvre le volet opérationnel des accords de coopération conclus avec les pays partenaires. A ce titre elles réalisent des formations visant à répondre au plus juste aux besoins opérationnels des Etats concernés. L’objectif est qu’ils puissent exercer, par eux- mêmes, la sécurité sur leur territoire et participer aux missions de maintien de la paix en Afrique.  Cette coopération militaire est étroitement liée avec la mise en œuvre du renforcement des capacités africaines de maintien de la paix (concept RECAMP), qui, par ses actions dans le domaine de de la formation, de l’entraînement et de l’aide à l’engagement, entend favoriser la montée en puissance de la force africaine en attente.  Aux FFG les formations de ce type sont  nombreuses. Depuis le début d'année, il s'agit déjà de la 4ème session de stages. Ce sont autant d'occasions de parfaire la formation des militaires aux savoir-faire opérationnels et techniques.

 

Durant ces deux semaines de stages,  58 militaires des  deux nations ont été formés au sein de 12 DIT différents : maintenance d’armements petits calibres, gestion magasinier comptable, maintenance transmission, conducteurs d’engins du génie, aide moniteur de sport, électromécanicien frigoriste, servant groupe électrogène, magasinier munitionnaire, surveillant de travaux et transit aérien. Les stagiaires du DIT auto engin blindé continueront leur formation durant le début du mois d’avril.

 

Après les commissions d’examens respectives, les sessions ont été clôturées le 28 mars par une cérémonie de remise de diplômes sur la place de l’état-major interarmées du camp « de Gaulle », encadrée par les instructeurs des FFG ayant délivré les différentes formations.

 

Les FFG constituent l’une des quatre bases militaires permanentes prépositionnées en Afrique avec  Dakar, Djibouti et la Réunion. Elles constituent un réservoir de forces à dominante aéroterrestre projetables dans la sous-région dans le cadre des opérations conduites par les armées françaises. Si nécessaire, elles sont également en mesure d’assurer la sécurité des ressortissants français. Par ailleurs, dans le cadre des accords de partenariats rénovés conclus depuis 2008 avec huit de nos partenaires africains (Centrafrique, Cameroun,  Togo, Comores, Côte d’Ivoire, Djibouti, Gabon, Sénégal), les FFG contribuent aux coopérations opérationnelles bilatérales.

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 11:45
Forces francaises en Afrique 05.12.2013 Service infographie du Figaro

Forces francaises en Afrique 05.12.2013 Service infographie du Figaro

 

05/12/2013 Par Alain Barluet, Service infographie du Figaro

 

Née officiellement en 2010, la Force africaine (FA) doit encore devenir opérationnelle.

 

«Appropriation»: en matière de défense et de sécurité, ce terme résume les attentes françaises vis-à-vis de l'Afrique. François Hollande l'avait rappelé, à Dakar, en octobre 2012, avec des mots à peine différents de ceux de son prédécesseur: «Le futur de l'Afrique se bâtira par le renforcement de la capacité des Africains à gérer eux-mêmes les crises africaines.»

 

Le concept, au centre du sommet de Paris, vendredi et samedi, s'incarne dans un projet laborieux et relativement ancien: encourager les pays africains à se doter de forces armées communes, susceptibles, quand le besoin s'en fait sentir, d'assurer elles-mêmes la sécurité et d'éteindre les crises. La Centrafrique, après le Mali, deux théâtres où la France est en première ligne, montre qu'on en est encore loin. «Les Africains montrent pourtant une véritable volonté de se prendre en charge», corrige-t-on dans l'entourage du ministre de la Défense. Pour les pays africains, «le Mali a été une occasion manquée, ils ont mis du temps à réagir», commente un diplomate en expliquant qu'avec «la multiplication des crises sur le continent, la France commence sérieusement à tirer la langue financièrement». Pour cette raison aussi, Paris va encourager la mise en place d'une Force africaine en attente (FAA), née officiellement en 2010, mais qui doit encore devenir opérationnelle.

 

La concrétisation d'une force d'action rapide africaine prendra du temps

 

Les conclusions du sommet de Paris mentionneront également une Capacité africaine de réaction immédiate aux crises (Caric), créée par l'Union africaine (UA) lors de son dernier sommet, à Addis-Abeba, en juin dernier, et toujours dans les limbes. Des bases sont donc posées. Mais la concrétisation d'une force d'action rapide africaine prendra du temps. Parmi les facteurs d'inertie, des rivalités existent entre l'UA et les organisations régionales et sous-régionales (Cedeao, Ceeac, Cemac…) pour le contrôle de la «Force en attente» et de la «Capacité africaine». «L'enjeu, résume un diplomate, c'est le pilotage de cette force.»

 

Dans l'immédiat, la France va réorienter sa coopération pour pallier les lacunes les plus patentes de ses partenaires africains en matière de planification et de conduite des opérations militaires. Les efforts engagés dans le cadre d'un mécanisme déjà ancien - il remonte à 1998 -, le Renforcement des capacités africaines de maintien de la paix (ReCamp), vont céder la place à des moyens axés sur les communications et la logistique. Des conseillers vont être affectés à cette coopération militaire «à haute valeur ajoutée» et, dans le même esprit, les exercices d'état-major, sur table ou in situ, vont être développés. Tout un pan de la coopération va aussi s'attacher à la problématique majeure de la sécurité des frontières et à la lutte contre les trafics. Dans ce domaine aussi, le chemin sera ardu, le renforcement des capacités nationales devant précéder la coordination entre voisins. Dans le même temps, une réflexion a été engagée sur les forces françaises en Afrique, indique-t-on au ministère de la Défense. Mais ce travail n'étant pas achevé, assure-t-on, l'heure n'est pas aux annonces et «le dispositif des forces françaises prépositionnées devrait être stable».

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27 novembre 2013 3 27 /11 /novembre /2013 17:45
L'Opération BOALI

 

27/11/2013 Sources : EMA

 

En octobre 2002, l'opération BOALI a soutenu la mise en place de la première force multinationale africaine en Centrafrique, la FOMUC de la Communauté économique et monétaire d'Afrique centrale (CEMAC).

 

Dans le cadre du programme français de coopération RECAMP, qui vise à aider les armées africaines à assurer elles-mêmes la sécurité du continent africain, BOALI a assuré principalement le soutien, sur le plan administratif, technique et si besoin opérationnel, de la force de stabilisation africaine en Centrafrique, la FOMUC, puis la MICOPAX. Elle a également assuré l'instruction opérationnelle des unités des FACA, les forces armées centrafricaines, dans le cadre de la coopération bilatérale de défense entre la France et la République Centrafricaine.

 

Depuis la prise de pouvoir par la Séléka fin mars 2013, un renforcement du détachement BOALI à Bangui a été décidé afin de consolider le dispositif permettant de protéger les ressortissants français en Centrafrique : un état-major tactique et deux compagnies des forces françaises au Gabon ont été projetés entre le 22 et le 24 mars 2013 à Bangui en renfort du détachement Boali. Ce renfort a porté l’effectif total à Bangui à plus de 500 militaires.

 

Le détachement Boali ainsi que les éléments en renfort se sont alors concentrés sur les missions de sécurisation des ressortissants français et des points d’intérêt stratégiques français (emprises diplomatiques, points de regroupement des ressortissants français, lieux à haute valeur ajoutée pour la communauté française), sur le soutien logistique, administratif et technique de la force africaine de stabilisation en Centrafrique (MICOPAX, puis MISCA), et sur la sécurisation de l’aéroport de M’Poko.

 

Une partie de ce renfort a été désengagée début juin, descendant l’effectif militaire français à Bangui à plus de 400 hommes.

 

Actuellement, le dispositif et les missions des militaires français déployés à Bangui s’établit à plus de 400 militaires, dont 240 sont déployés au titre de l’opération Boali, le reste étant en renfort de ce détachement depuis fin mars 2013. La mission des militaires français à Bangui est majeure car elle permet de maintenir ouvert l’aéroport de M’Poko, seule voie d’accès internationale à la RCA.

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13 octobre 2013 7 13 /10 /octobre /2013 11:45
Corymbe : fin de mission pour le mandat 121

11/10/2013 Sources : EMA

 

Le 4 octobre 2013, la frégate de surveillance Germinal a achevé le 121e mandat de la mission Corymbe. Dorénavant, c’est l’aviso Premier-Maître L’Her qui patrouille dans le Golfe de Guinée.

 

Tout au long de son mandat, le Germinal a mené des missions de surveillance maritime et d’assistance en mer. Des informations ont été échangées avec les centres régionaux chargés de l’assistance à la sécurité et la sûreté de leur zone maritime de responsabilité.

 

Durant son déploiement, la frégate a mené des entraînements avec les forces françaises présentes dans la zone. A deux reprises, l’équipage du Germinal a mené des interactions avec  les Forces Françaises au Gabon (FFG) et les forces gabonaises, ainsi que des exercices d’appontages avec l’hélicoptère Puma du détachement ALAT et l’hélicoptère Fennec de l’armée de l’Air des FFG.

 

Plusieurs interactions ont également été menées avec les marines des pays de la côte Ouest de l’Afrique. Ces actions de coopération militaire avec les forces armées des pays riverains se sont déroulées dans le cadre du renforcement des capacités africaines de maintien de la paix (RECAMP), en soutien de l’Appui à la réforme de la sécurité maritime dans le Golfe de Guinée (ASECMAR) et de l’African partnership station (APS). Le Germinal s’est ainsi engagé aux côtés des marines du Gabon, du Cap-Vert, de Sao Tomé, du Togo, du Ghana et du Bénin.

 

Enfin, la frégate Germinal a participé à l’exercice « NEMO 2013 » (Navy’s exercise for maritime operations). Cet entraînement naval multinational a réuni les forces maritimes du Bénin, du Togo, des Pays-Bas et de la France au large des côtes béninoises. Dans le cadre de cet exercice, près de 700 marins ont, pour la première fois, participé à une série d’entraînements opérationnels avec, pour objectif commun, de mettre en œuvre la coopération maritime régionale et d’accompagner la montée en puissance des marines africaines riveraines du golfe de Guinée.

 

Corymbe est une mission de présence quasi permanente des forces armées françaises dans le golfe de Guinée, en place depuis 1990. Le dispositif est armé par un ou plusieurs bâtiments de la Marine nationale qui peuvent être renforcés par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués.

 

Le dispositif Corymbe complète le dispositif français prépositionné en Afrique occidentale, au Gabon et au Sénégal. Il peut soutenir toute opération en cours comme Licorne en Côte d’Ivoire, ou nouvelle comme des opérations d’aide aux populations, de sécurisation ou d’évacuation de ressortissants. Corymbe permet également la réalisation de missions de coopération bilatérale avec les pays de la région.

Corymbe : fin de mission pour le mandat 121Corymbe : fin de mission pour le mandat 121
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