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14 octobre 2015 3 14 /10 /octobre /2015 07:30
Attentats en Turquie: Erdogan admet de probables fautes du pouvoir, pointe du doigt la Syrie

 

13 octobre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Ankara - Le Président islamo-conservateur turc Recep Tayyip Erdogan a admis mardi de probables fautes du pouvoir dans l'attentat qui a coûté la vie à 97 personnes samedi à Ankara, affirmant que cette attaque, la plus meurtrière de l'histoire de la Turquie, trouvait ses origines en Syrie.

 

Il a dû sans conteste y avoir une faute, une défaillance à un certain moment. De quelle importance ? Ce sera clair après l'enquête, a dit M. Erdogan devant la presse, trois jours après l'attentat le plus meurtrier de l'histoire de la Turquie.

 

Dans ce contexte il a déclaré avoir ordonné une enquête spéciale sur d'éventuels dysfonctionnements au sein de l'Etat.

 

Pour apporter une perspective différente (...) j'ai ordonné une enquête sur cette attaque du Conseil d'inspection de l'Etat (DDK), a déclaré M. Erdogan lors d'un point de presse avec son homologue finlandais, Sauli Niinisto, en visite en Turquie.

 

Une défaillance des forces de l'ordre encadrant les participants d'une marche pour la paix, qui devait débuter devant la gare de la capitale turque où deux kamikazes se sont fait exploser, est évoquée depuis le drame.

 

En outre le parti pro-kurde HDP (parti de la démocratie des peuples), ennemi juré de M. Erdogan, avait accusé l'Etat turc d'être derrière l'attaque.

 

L'homme fort de Turquie a pointé du doigt la Syrie où cette attaque pourrait avoir été planifiée.

 

D'après les renseignements reçus (par la Turquie), cette attaque terroriste trouve ses origines en Syrie, a-t-il souligné tout en indiquant que toutes les options étaient étudiées, évoquant notamment la piste de la rébellion kurde du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).

 

Lundi, le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu avait désigné le groupe de l'Etat islamique (EI) comme le principal suspect.

 

La Turquie fait part de la coalition internationale menée par les Etats-Unis pour lutter contre l'EI en Syrie.

 

M. Erdogan qui est sorti de son silence après cet attentat à l'occasion de ce point de presse, a de nouveau condamné un attentat terroriste lâche, exhortant le peuple turc à l'unité.

 

Les responsables seront poursuivis en justice, a assuré le chef de l'Etat turc, estimant que le drame constituait une épreuve que la Turquie devait traverser.

 

M. Erdogan qui dirige la Turquie depuis 2002, d'abord comme Premier ministre et ensuite chef de l'Etat depuis 2014, est accusé par ses détracteurs d'autoritarisme croissant.

 

Il a été interrogé sur ce point par un journaliste finlandais qui lui a demandé s'il était un dictateur.

 

Sèchement il lui a répondu: Si j'avais été un dictateur, vous n'auriez pas pu me poser cette question.

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 15:30
Turquie: l'armée envisage une zone-tampon à la frontière avec l'Irak et la Syrie

 

16 septembre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Ankara - L'armée turque envisage d'établir une zone tampon le long de la frontière de la Turquie avec l'Irak et la Syrie pour faire face à la menace posée par les combattants jihadistes, a rapporté le président Recep Tayyip Erdogan cité mardi par la presse.

 

Les forces armées turques (TSK) travaillent (sur des plans). Ils nous les communiqueront et nous prendrons une décision le cas échéant, a déclaré M. Erdogan aux journalistes qui l'accompagnaient lors de son retour lundi soir en avion du Qatar, où il a effectué une visite officielle.

 

Interrogé par l'AFP, une source gouvernementale turque a confirmé ce projet.

 

L'état-major est en train de mener des inspections pour déterminer si une zone-tampon pourrait être mise en place mais rien n'est encore concrétisé, a-t-elle indiqué, précisant qu'elle ne serait motivée que par des motifs strictement humanitaires.

 

Notre principale préoccupation, c'est l'arrivée d'une nouvelle vague importante de réfugiés. Nous accueillons déjà près de 1,5 million de Syriens et nous pourrons pas en absorber une nouvelle vague de cette ampleur, a-t-elle plaidé.

 

Membre de l'Otan, la Turquie a publiquement annoncé qu'elle ne participerait pas aux opérations militaires souhaitées par les Etats-Unis contre les combattants de l'Etat islamique (EI) et a également interdit l'utilisation de sa base aérienne d'Incirlik (sud) pour la conduite de telles actions.

 

Ankara a justifié la semaine dernière ce refus au secrétaire d'Etat américain John Kerry par la nécessité de ne pas compromettre la sécurité de ses 49 ressortissants enlevés en juin par l'EI au consulat de Turquie à Mossoul (Irak) et toujours retenus en otage.

 

Nos mains sont liées à cause de nos citoyens retenus en Irak, a récemment admis le ministre turc de la Défense, Ismet Yilmaz.

 

M. Erdogan a indiqué lundi aux journalistes qui l'accompagnaient au Qatar que des contacts étaient toujours en cours pour obtenir la libération des otages.

 

Nos services de renseignements travaillent depuis trois mois pour ça, a-t-il dit, ajoutant que son pays apporterait tout le soutien humanitaire nécessaire à la coalition en cours de constitution contre l'Etat islamique.

 

Ankara est critiqué par ses alliés occidentaux pour avoir fourni aux militants radicaux, y compris ceux de l'EI, armes et équipements dans les villes proches de la frontière avec la Syrie. La Turquie, qui a toujours nié cette assistance, espérait ainsi accélérer la chute du régime du président syrien Bachar al-Assad.

 

La Turquie est également critiquée pour ne pas suffisamment réprimer le flot de jihadistes qui passent par son territoire pour gagner l'Irak et la Syrie.

 

Notre pays combat toutes les activités terroristes dans la région parce que nous avons nous-mêmes souffert du terrorisme, a répété lundi soir M. Erdogan, en faisant allusion aux activités des rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).

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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 18:30
Critical Turk Procurement Meeting Put Off Amid Political Scandal

 

 

Feb. 25, 2014 - By BURAK EGE BEKDIL – Defense news

 

ANKARA — A critical Turkish meeting planned for today in which the government would discuss billions of dollars worth of programs and contracts has been put off amid new allegations of corruption against the government, officials said.

 

The meeting of the Defense Industry Executive Committee, Turkey’s ultimate decision-making body in procurement, has been postponed to an unknown date.

 

“We will have to wait for the prime minister’s word as to when a meeting should gather,” a procurement official said.

 

The committee is chaired by Prime Minister Recep Tayyip Erdogan. Its other members are Defense Minister Ismet Yilmaz; Gen. Necdet Ozel, chief of the military General Staff; and the country’s top procurement officer, Murad Bayar.

 

Topics would have included whether to proceed with Turkey’s indigenous fighter jet program, and a highly controversial decision to select a Chinese bidder for construction of the country’s first long-range air and anti-missile defense system.

 

Other agenda items were a possible joint venture with Japan’s Mitsubishi Heavy Industries to develop an engine for what will become Turkey’s indigenous new-generation tank, a new logistical support ship and assault boats for the Navy.

 

Erdogan, who has been facing a slew of corruption allegations since December, got a fresh blow late on Feb. 24 when unidentified sources revealed wiretap recordings incriminating him on fresh charges. In a speech on Feb. 25, Erdogan denied the authenticity of those recordings.

 

The wiretap leaked into the Internet Feb. 24 and contained four phone conversations between Erdogan and his son dating back to Dec. 17, the day when massive graft raids were conducted by the police. In these recordings Erdogan is heard ordering his son to move all the cash stocks at his home to other locations.

 

The voice recordings have sent shockwaves through Turkish politics, prompting the Prime Minister’s Office to issue a statement denouncing a “manipulation” and calls from the opposition for resignation.

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