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17 juillet 2017 1 17 /07 /juillet /2017 15:55
Premier défilé sur les Champs-Elysées pour le futur véhicule blindé connecté de l’armée de Terre

 

Versailles, le 17 juillet 2017 – source Thales

 

Les sociétés Nexter, RENAULT TRUCKS Defense et Thales sont fières d’avoir contribué au succès du défilé du 14 juillet sur les Champs-Elysées avec la présence d’un Véhicule Blindé MultiRôles (VBMR) en démonstration dynamique devant la tribune présidentielle.

Le VBMR succèdera aux VAB, fabriqués dans les années 70 et 80 et utilisés intensivement par l’armée de Terre sur tous les théâtres d’opération depuis plus de trente ans. Le VBMR sera un véhicule infovalorisé et interconnecté en temps réel avec les autres véhicules apportant ainsi une nouvelle capacité opérationnelle, le combat collaboratif.

Cette première démonstration dynamique du VBMR, dont le marché de développement, de fabrication et de soutien des véhicules a été attribué par la Direction générale de l’armement (DGA) en décembre 2014, reflète les avancées concrètes du programme Scorpion. Elle démontre un respect des plannings de développement et d’industrialisation par l’équipe France, avec l’objectif des premières livraisons d’engins fin 2018. Elle est aussi le résultat d’une collaboration fructueuse et efficace entre Nexter, RENAULT TRUCKS Defense et Thales, constitués en GME (Groupement Momentané d’Entreprises), leurs prestataires et partenaires, sous le pilotage de la DGA pour le compte de l’armée de Terre.

Ce programme, structurant pour Nexter, RENAULT TRUCKS Defense et Thales ainsi que pour tout le tissu industriel français irrigué par les commandes de sous-traitance du GME, donne une impulsion significative à notre industrie de défense terrestre.

 

A propos de Nexter

Nexter, société du groupe KNDS, est le leader français de la défense terrestre, et également le 3ème munitionnaire européen. Le Groupe a pour vocation de répondre aux besoins des armées de Terre française et étrangères. Son domaine d’activité s’étend à la fourniture de systèmes et de munitions pour les forces aériennes et navales. Nexter apporte également des systèmes et des solutions de protection dans le domaine de la sécurité. La société poursuit sa politique de développement à l’international avec 60% de prises de commandes à l’export en 2016. En France, Nexter est pleinement mobilisé pour répondre aux objectifs du programme SCORPION, à travers la rénovation du char Leclerc et le développement au sein d’un GME (Nexter, Renault Trucks Defense, Thales) des futurs engins VBMR et EBRC. Le chiffre d'affaires de Nexter s'est établi pour 2016 à 866 millions d’euros, dont 19% sont alloués aux activités de Recherche & Développement. La gamme de produits du groupe est composée des véhicules blindés ARAVIS®, TITUS® et VBCI, des systèmes d’artillerie CAESAR®, TRAJAN® et 105LG1, de munitions intelligentes (BONUS), ainsi que de services clients, soutien et revalorisation.

 

A propos de RENAULT TRUCKS Defense

RENAULT TRUCKS Defense développe et fabrique une gamme complète de véhicules blindés, tactiques et logistiques de 7,9 à 42 t. Fournisseur historique des forces armées françaises avec quasiment tous les camions en service et de nombreux véhicules blindés, l’entreprise fournit également la chaîne cinématique (« driveline ») complète 8x8 des 630 Véhicules Blindés de Combat d’Infanterie VBCI de l’armée de Terre française, ainsi que le châssis spécial de l’automoteur d’artillerie à roues de 155 mm Caesar® de Nexter. RENAULT TRUCKS Defense compte des clients dans plus de 65 pays à travers le monde. A ce jour, 5000 Véhicules de l’Avant Blindé VAB Mk1 de transport de troupes ont été vendus à l’international, tandis que des nouveaux modèles comme le véhicule tactique Sherpa Light 4x4 ont déjà remporté leurs premiers contrats à l’export.

 

 

A propos de Thales

Thales est un leader mondial des hautes technologies pour les marchés de l’Aérospatial, du Transport, de la Défense et de la Sécurité. Fort de 64 000 collaborateurs dans 56 pays, Thales a réalisé en 2016 un chiffre d’affaires de 14,9 milliards d’euros. Avec plus de 25 000 ingénieurs et chercheurs, Thales offre une capacité unique pour créer et déployer des équipements, des systèmes et des services pour répondre aux besoins de sécurité les plus complexes. Son implantation internationale exceptionnelle lui permet d’agir au plus près de ses clients partout dans le monde.

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31 octobre 2015 6 31 /10 /octobre /2015 12:55
Le VAB Ultima Génie, chaînon manquant entre le VAB originel et le futur VBMR, est maintenant qualifié par la DGA

Le VAB Ultima Génie, chaînon manquant entre le VAB originel et le futur VBMR, est maintenant qualifié par la DGA

 

 

30 octobre, 2015 Nathan Gain (FOB)

 

La version « génie » du VAB est désormais qualifiée au standard ULTIMA, a officiellement annoncé ce matin la Direction Générale de l’Armement. Forte de ces transformations techniques, la bête de somme de l’armée française est donc parée pour son dernier baroud d’honneur, qui aboutira en 2019 à son remplacement par le VBMR Griffon (Véhicule Blindé Multi-Rôles).

 

Fruit d’un partenariat fructueux entre la DGA, la STAT et Renault Trucks Defense, le standard Ultima permet d’adapter la plateforme VAB aux nouvelles contraintes imposées par l’évolution de la menace en OPEX. À ce titre, l’accent aura donc été mis sur l’amélioration de la protection, la motorisation, l’armement et l’adaptation au système Félin.

 

À l’instar de la version infanterie, les VAB Ultima Génie, reconstruits au sein du Centre de Production des Véhicules Militaire de RTD situé à Limoges, bénéficient des dernières avancées technologiques en terme de protection balistique, de protection contre les mines et EEI et de localisation des tirs adverses ; cette dernière fonction étant dévolue au fameux système SLATE, fabriqué par Metravib (qui a d’ailleurs récemment intégré le programme Scorpion). Le standard ULTIMA bénéficie de l’installation du même tourelleau téléopéré Kongsberg Protector M151 que le VAB TOP (déployé en Afghanistan), équipée d’une mitrailleuse de 12,7 mm et permettant dés lors au servant de rester à l’abri tout en assurant la conduite du tir. Ce « chaînon manquant » de l’infanterie blindée soutiendra efficacement les fantassins équipés du système Félin grâce au système de radiocommunications et d’information RIF-NG mis au point par Sagem. Livré dés 2013, le système RIF-NG est destiné à équiper tout soldat ou véhicule blindé de l’infanterie et est conçu pour assurer la continuité des communications entre véhicule et personnel débarqué.

 

Plus spécifiquement, le VAB Ultima Génie « permettra aux sapeurs de remplir tous les types de missions grâce à sa capacité d’emport du lot de base et d’un des 6 lots spécifiques (appui en zone urbaine, appui à la mobilité, appui au déploiement d’urgence, déminage et dépollution, contre-mobilité, EOD), » précisait RTD lors de la présentation du véhicule en mars dernier. Outre l’emport de matériels dédiés aux missions de génie, cette ultime mouture du VAB est équipée d’un treuil monté sur l’arrière.

 

En tout, ce ne sont pas moins de 290 VAB Ultima, dont 60 destinés au Génie, qui assureront la jonction entre les VAB classiques et le futur VBMR. Suite au contrat notifié le 27 juin 2014, la phase de production de cette ultime tranche de VAB de « génie » a démarré en février 2015 et se prolongera jusqu’au premier semestre 2016. Les livraisons, entamées cet été, ont déjà abouti à la livraison d’une trentaine de véhicules.

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30 octobre 2015 5 30 /10 /octobre /2015 12:55
La dernière version du VAB Ultima

La dernière version du VAB Ultima

 

30/10/2015 par DGA

 

La direction générale de l’armement (DGA) a prononcé, début octobre 2015, la qualification de la version « génie » du Véhicule de l’avant blindé (VAB) au standard Ultima.

 

Cette qualification marque la fin d’un cycle de transformations techniques conduites en vue de permettre au VAB de continuer à remplir la totalité de ses missions jusqu’à son remplacement progressif, à compter de 2019, par le véhicule blindé Griffon en cours de développement dans le cadre du programme Scorpion. Les derniers VAB seront retirés du service à l’horizon 2030.

 

Le parc français de VAB comprend environ 3 000 véhicules, principalement en service dans l’armée de terre. Le VAB a été décliné en une trentaine de versions opérationnelles, du transport de troupes pour l’infanterie au porteur de systèmes d’armes les plus divers. Afin d’adapter le VAB à l’évolution de la menace sur les théâtres d’opérations extérieures, la DGA a commandé ces dernières années à son fabricant Renault Trucks Defense (RTD) de nombreuses améliorations.  Elles ont concerné principalement la protection, la motorisation, l’armement et l’adaptation au système Félin.

 

Le standard Ultima du VAB inclut des protections et équipements contre les engins explosifs improvisés, un tourelleau téléopéré de 12,7 mm permettant au servant de rester protégé à l’intérieur du véhicule, ainsi qu’un système de localisation acoustique des tireurs adverses. Le VAB Ultima a la capacité de soutenir des combattants équipés du système Félin et est équipé du  réseau d’interphonie de nouvelle génération RIF NG. Le VAB Ultima est actuellement déployé en opérations extérieures.

 

Le standard est déclinée en deux versions, les VAB Ultima infanterie (230 engins commandés et livrés) et les VAB Ultima génie (60 engins commandés, 30 livrés).  La version « génie » dispose de spécificités du fait de l’emport de matériels spécifiques à cette arme, et l’ajout d’un treuil monté sur l’arrière. La livraison des derniers VAB Ultima  « génie » est prévue au premier semestre 2016.

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27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 17:55
VBMR Griffon et EBMR Jaguar (Crédit Nexter/Renault Trucks Defense/Thales)

VBMR Griffon et EBMR Jaguar (Crédit Nexter/Renault Trucks Defense/Thales)

 

27/10 Anne Bauer, Les Echos

 

Depuis l’annonce du programme Scorpion, Nexter , Thales et Renault Trucks Defense s’organisent pour livrer au plus vite.

 

Il y a près d’un an, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, donnait le coup d’envoi au programme Scorpion de modernisation de l’armée de terre. Le but ? Remplacer des blindés de transport et de combat de 40 ans d’âge qui, malgré leur solidité, s’épuisent désormais à grande vitesse. Il s’agit surtout d’offrir aux groupements techniques interarmes, le plus petit groupement autonome de combat à terre, un système d’interconnexion digne du XXIe siècle. « Une entrée dans l’ère du numérique », s’enthousiasme Jean-Pascal Laporte, en charge du programme chez Thales. « Si ça marche en 2018, on sera bien en avance sur les Américains, qui tardent à mettre au point leur futur “combat systems” ».

Depuis le lancement de Scorpion, dont le coût est évalué à 8 milliards d’euros, peu de nouvelles ont filtré. « Nous sommes dans les temps et dans les budgets pour la sortie des prototypes en 2016, les tests en 2017 et les premières livraisons en 2018 des nouveaux blindés multirôles, les Griffon, et en 2020 des futurs blindés de reconnaissance et de combat, les Jaguar », assure Jean-François Pellarin, directeur des blindés multirôles chez Nexter. Après avoir dépensé 200 millions d’euros en frais d’études, le gouvernement a inscrit 950 millions pour aller au lancement de la production.

 

Problèmes de maintenance

A Satory, non loin du siège de Nexter, trois entreprises – Nexter, Thales, et Renault Truck Defense – se sont regroupées et mènent les dernières mises au point dans un bâtiment qui ne paie pas de mine. Ensemble, les ingénieurs des trois sociétés peaufinent un système global et structurant, quasi 100 % made in France. A l’instigation de la Direction générale de l’armement (DGA), les entreprises ont mis de côté leur rivalité pour mettre en commun leur savoir-faire et définir un nouveau système de combat collaboratif, où les militaires, qu’ils soient à pied, dans un blindé de transport ou de combat, connaissent en permanence les positions de leur groupement.

Un système qui oublie aussi les références à la guerre froide, même si le char Leclerc est maintenu et même rénové, pour s’adapter au combat de mouvement, y compris en milieu urbain. Un système qui prend aussi en compte dès son lancement deux dimensions essentielles des armées : la maintenance du matériel et la formation des soldats.

Alors que la moitié quasiment des blindés français sont hors service, le plus souvent pour des problèmes de maintenance, et que le coût d’entretien d’un blindé représente plusieurs fois son prix d’acquisition, la DGA a inscrit dans son contrat avec le trio d’industriels un objectif de disponibilité au kilomètre parcouru. Si le véhicule tourne moins que prévu, Nexter, Thales, et Renault subiront des pénalités. A l’inverse, ils auront des bonus. « Ce système, qui couvrira une quinzaine d’années, est une grande innovation contractuelle », souligne Jean-François Pellarin, même si les montants des bonus et malus sont encore âprement négociés avec la DGA.

Cette dernière a aussi exigé de faciliter la formation des soldats. Alors que les armées ont un très grand turnover, avec des besoins de formation de 100 jours par homme et par an en moyenne, il est demandé d’utiliser au maximum la simulation embarquée, la réalité augmentée et l’intelligence artificielle pour entraîner les militaires dans des cabines embarquées plutôt que lors de coûteuses manœuvres sur le terrain. De 2018 à 2033, le groupement d’entreprises devra livrer 1.668 Griffon et 248 Jaguar. Chacun ayant défini ses points forts (Nexter sur les systèmes d’armes et les véhicules, Renault Trucks Defense sur les moteurs et les roues, Thales sur l’électronique), les trois entreprises sont engagées dans une course de vitesse, car plus vite les prototypes seront là, plus grandes seront les chances d’exporter. Une nécessité pour Nexter, dont le carnet de commandes connaît un passage à vide.

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19 juillet 2015 7 19 /07 /juillet /2015 12:20
photo Renault Trucks Defense

photo Renault Trucks Defense


17.07.2015 ccfa.fr (ECHOS 17/7/15)
 

Renault Trucks a décroché un contrat historique auprès de l’armée canadienne. Le constructeur, qui fait partie du groupe Volvo, a été retenu pour la fourniture de plus de 1 500 camions, 300 remorques et 150 cabines blindées (de quoi équiper une force expéditionnaire), le tout assorti d’une prestation de maintenance de cinq ans. Valeur totale des contrats : 725 millions de dollars canadiens, soit plus d’un demi-milliard d’euros.

 

Si ce contrat est remarquable, c’est d’abord par le nombre de véhicules, sans doute un record pour Renault Trucks Defense. C’est ensuite parce que le marché des camions militaires - de l’armement terrestre dans son ensemble - est très concurrentiel. Face à Renault-Volvo, l’appel d’offres canadien opposait les allemands Mercedes et Rheinmetall, ou encore l’américain Oshkosh. Qui plus est, c’est sans doute la première fois depuis très longtemps, voire la toute première, que du matériel roulant français va équiper une armée nord-américaine : le contrat a été signé par Mack, la marque de Volvo, mais les camions - des Kerax en version 8 × 8 qui peuvent peser jusqu’à 35 tonnes - seront bien fabriqués à Bourg-en-Bresse, près de Lyon.

Pour cette usine, qui avait été frappée par un plan social en 2014, la commande est plus que bienvenue – d’autant que le contrat prévoirait une option de 650 exemplaires supplémentaires - même si la production se fait à effectif constant. Le contrat intervient aussi à un moment particulier pour Renault Trucks. En avril, le constructeur a annoncé un plan de suppression de 591 postes sur ses sites de Lyon, qui a soulevé des interrogations sur son ancrage français. En 2014, Renault Trucks Defense n’a produit que 26 500 camions dans l’Hexagone, dont les trois quarts dans son usine de Bourg-en-Bresse. Avant la crise, en 2008, il en avait assemblé plus du double (55 400). Quant aux effectifs, ils sont passés de près de 10 000 salariés en 2008 à 8 350 à fin mars 2015, soit une chute de 16,5 % en six ans.

Une fois construits à Bourg-en-Bresse, les Kerax prendront le bateau en direction du Québec pour être équipés de leurs grues, cabines et autres postes radio. La livraison doit démarrer mi-2017 et s’étaler sur un an et demi.

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30 mai 2015 6 30 /05 /mai /2015 10:55
Les attentats font les affaires du Sherpa

Dammartin-en-Goële (Seine-et-Marne), le 9 janvier. Le Sherpa «échelle» de Renault Trucks Défense comporte une rampe d’accès permettant de projeter un groupe d’assaut dans un Airbus A380 en cas de prise d’otages. Son utilisation par le GIGN face aux frères Kouachi a été remarquée. Photo Gendarmerie

 

29 Mai 2015 Jean-Marc Ducos – LeParisien.fr

 

Ce véhicule fabriqué par Renault Trucks Defense, utilisé par le GIGN lors des attentats en janvier, voit ses ventes dopées.

 

C'est une conséquence inattendue de l'assaut du groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) le 9 janvier face aux frères Kouachi retranchés dans une imprimerie à Dammartin-en-Goële (Seine-et-Marne). Les gendarmes ont utilisé ce jour-là leur tout nouvel engin tactique, le Sherpa « échelle » fabriqué par Renault Trucks Defense (RTD) en collaboration avec le GIGN.

 

Un véhicule blindé, sorte de Hummer à la française, spécialement conçu avec les techniciens du GIGN pour monter à bord d'un Airbus A 380 en cas de prise d'otages avec une rampe d'accès permettant de projeter un groupe d'assaut dans l'avion.

 

Ces images des gendarmes d'élite positionnés sur le Sherpa pour délivrer l'otage caché à l'étage ont fait le tour du monde. « Cela contribuera inévitablement à élever le niveau des ventes. Mais ce n'est pas notre genre de faire de la publicité. L'effet Dammartin nous fait du bien et cela contribue à la bonne réputation de cette famille de véhicules », avoue un porte-parole de Renault Trucks Defense, branche du groupe Renault Trucks qui appartient à Volvo. Si le groupe concède bien avoir vendu des « Sherpa avec échelle d'assaut à l'émirat du Qatar, mais aussi à d'autres pays au Moyen-Orient et en Amérique du Sud qui ne peuvent être cités », les ventes des autres versions dites Scout, Wagon et transport de troupes ne se portent pas mal.

 

Suite de l’article

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22 mars 2015 7 22 /03 /mars /2015 12:55
Renault Trucks Defense delivered several trucks to the French Armed Forces

 

 

03/19/2015 By VMSB – Defesa Global

 

Renault Trucks Defense (Volvo Group Governmental Sales) revealed it has delivered several trucks to the French Armed Forces including 25 C380 6×4 trucks to partially replace the G290 VTL truck with further 20 soon to be delivered. The company also supplied 9 K430P 6×6 water tank trucks and 4 K460P trucks. All the vehicles were purchased by the French public procurement grouping UGAP (Union des Groupements d’Achats Publics).

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21 mars 2015 6 21 /03 /mars /2015 11:55
Crédits: Armée de Terre

Crédits: Armée de Terre

 

20 Mars 2015 enderi.fr

 

Héritage des nouvelles conflictualités post-guerre froide, le Véhicule blindé de combat d’infanterie (VBCI) de Nexter Systems est emblématique des changements stratégiques opérés depuis le début des années 1990, date des débuts de sa conception. Véritable rupture technologique et tactique pour une armée de terre initialement attachée à ses chenilles, le VBCI s’est imposé auprès des opérationnels comme le cheval de bataille par excellence des conflits modernes.

 

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12 mars 2015 4 12 /03 /mars /2015 17:30
photo Nexter Systems

photo Nexter Systems

 

11 mars, 2015 Pierre Brassart (FOB)

 

Le salon IDEX (International Defence Exhibition & Conference) est le plus grand salon d’armement du Moyen-Orient et probablement un des plus grands (si ce n’est LE plus grand) hors d’Europe. Par ce fait et par le partenariat stratégique qui unit la France et les Émirats Arabes Unis, la présence française était, on peut le dire, considérable. Le pavillon français était le deuxième plus grand pavillon européen (juste derrière l’Allemagne mais devant l’Italie et le Royaume-Uni).

 

La France a mis les petits plats dans les grands lors de cette édition. En présentation statique, on pouvait observer un Leclerc, deux VBCI (tourelle T-40 et VPC), un Caesar, un VAB Mk III, un Titus, un ARAVIS, un PVP, etc…  Dans les allées des différents halls, ainsi que sur le stand de l’armée française, des légionnaires du 2ème REP présentaient leur équipement Félin et connaissaient un certain succès auprès des visiteurs. Dans la zone navale du salon, le chasseur de mine Andromède ouvrait ses écoutilles aux intéressés. Le Ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a bien évidemment fait le déplacement (le 9ème aux Émirats !) et en a profité  pour rencontrer le Prince héritier Cheikh Mohamed bin Zayed et d’autres homologues étrangers.

 

Jusqu’ici, peu de succès ont été obtenu pour les industriels français, si ce n’est Thales qui a signé un accord avec Abu Dhabi Ship Building pour assurer la maintenance de plusieurs forces navales de la région. Un officiel émirien a également annoncé que les EAU seraient toujours en discussion, entre autres avec Dassault en vue de l’achat d’avions de combat.

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11 mars 2015 3 11 /03 /mars /2015 08:35
MRAP HIGUARD - Renault Trucks Defense

MRAP HIGUARD - Renault Trucks Defense

Le MRAP HIGUARD de Renault Trucks Defense pourrait-il être vendu à Singapour?

 

10 mars, 2015 Pierre Brassart (FOB)

 

La France est, depuis plus de vingt ans, un important fournisseur d’armes pour la république de Singapour. Que ce soit pour les hélicoptères (Cougar, Fennec,…), les blindés (AMX-10P), les missiles (Milan, Mistral, Aster), les frégates (classe Formidable, dérivée des La Fayette), la France est toujours présente. Et, qui sait, peut-être qu’une nouvelle vente se profile à l’horizon…

 

Le ministère de la défense singapourien a publié début mars un document concernant le futur de son armée, tant en ce qui concerne la marine que l’aviation ou l’armée de terre.  On y parle notamment, pour le volet terrestre, du remplacement de véhicules blindés V200 dans le cadre du programme PRV (Protected Response Vehicle). Or, sur plusieurs sites internet spécialisés, ainsi que sur le site du journal singapourien Today, une photo montrant un véhicule de Renault Trucks Defense, le MRAP Higuard, est apparue.

 

La République de Singapour pourrait-elle être le deuxième client export pour le Higuard après le Qatar ?

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9 mars 2015 1 09 /03 /mars /2015 08:55
Les Ultimes VAB du génie

 

6 mars, 2015 par Pierre Brassart (FOB)

 

En février 2015, Renault Trucks Defense a entamé la production de la version destinée au génie du VAB Ultima. 60 véhicules devraient être produits entre l’été 2015 et le printemps 2016. Il s’agit de la dernière tranche de VAB Ultima devant être construite.

 

Plus besoin n’est de présenter le VAB. Le Véhicule de l’Avant Blindé est la monture blindé principale de l’armée française depuis près de de 40 ans. Ce taxi du champ de bataille, équivalent  français au M-113, est une véritable bête de somme, décliné  en près de 30 versions et exporté dans une dizaine de pays. Le VAB a servi sous toutes les latitudes, partout où l’armée française s’est déployé ses dernières décennies.

 

Le remplacement des VAB ayant pris du retard et les besoins opérationnels (Afghanistan et felinisation) se faisant sentir, un modèle de transition se devait d’être trouvé. L’Ultima version du  vénérable VAB doit permettre de faire tenir les unités déployés jusqu’à l’entrée en service du VBMR Griffon. En fin de processus, 290 VAB Ultima devraient avoir été livré à l’armée française.  Jusqu’à présent, le génie ne disposait pas de ses propres VAB Ultima, adaptés à ses besoins. C’est désormais le cas.

 

Le VAB Ultima Génie bénéficie des dernières avancées technologiques concernant la protection balistique, la protection contre les mines et les Engins Explosifs Improvisés (EEI) et enfin la localisation des tirs agressifs permettant des ripostes rapides et efficaces. Cet engin est produit par RENAULT TRUCKS Defense au Centre de Production des Véhicules Militaires (CPVM) de Limoges, à partir de VAB classiques. Ces derniers sont entièrement reconstruits lors d’un processus industriel pouvant impliquer plusieurs marchés.

 

Les Ultimes VAB du génie

Il a été conçu en lien avec la DGA et la STAT pour donner aux unités du Génie de premier échelon des capacités d’appui identiques à celles de l’infanterie avec laquelle elles coopèrent étroitement. Il procurera aux équipages les moyens désormais requis pour les nouvelles opérations à haut risque que connaît l’armée de Terre. Il permettra aux sapeurs de remplir tous les types de missions grâce à sa capacité d’emport du lot de base et d’un des 6 lots spécifiques (appui en zone urbaine, appui à la mobilité, appui au déploiement d’urgence, déminage et dépollution, contre mobilité, EOD).

 

Ces VAB Ultima permettront aux unités du génie, de plus en plus indispensable aux opérations, de tenir le coup jusqu’à l’arrivée des VBMR Griffon génie, qui ne seront probablement pas les premiers à être livrés.

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8 mars 2015 7 08 /03 /mars /2015 17:55
60 VAB Ultima Génie en production chez Renault Trucks Defense

 

07.03.2015 par Philippe Chapleau – Lignes de Défense

 

Après le VAB Ultima Infanterie, voici le VAB Ultima Génie. Sur les 290 exemplaires de ce blindé destiné à faire la transition entre le VAB classique (voire "vintage") et le futur VBMR, que Renault Trucks Défense aura fourni à l'armée de terre, le Génie en aura perçu 60.

 

Le VAB Ultima Génie bénéficie, selon RTD, des dernières avancées technologiques concernant la protection balistique, la protection contre les mines et les Engins Explosifs Improvisés (EEI) et enfin la localisation des tirs agressifs permettant des ripostes rapides et efficaces.

 

_ECO8493.jpgLeur production (il s'agit en réalité d'une reconstruction) au centre de production des véhicules militaires de Limoges, fait suite à un contrat notifié le 27 juin 2014; elle a démarré en février et les premières livraisons auront lieu à l'été prochain (les derniers exemplaires étant livrés au printemps 2016).

 

La validation des six lots Génie (appui en zone urbaine, appui à la mobilité, appui au déploiement d’urgence, déminage et dépollution, contre mobilité, EOD) a été réalisée à Angers (à la Stat) et une présentation du VAB a eu lieu à l'Ecole du Génie d'Angers (photo ci-dessus).

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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 16:55
La DGA passe à l’hybride!

Recette du VAB ELECTER par la DGA -  Le responsable technique projet du PEA ELECTER au sein de la DGA : Nicolas Pham Dang Le responsable technique évaluation du PEA ELECTER au sein de la DGA : Xavier Perdriau Advanced Engineering RENAULT TRUCKS Defence : François Deloumeau

 

16 février, 2015 Pierre Brassart (FOB)

 

Le 13 janvier 2015, la DGA (Direction Générale de l’Armement) a pris réception, sur son site d’Angers, du démonstrateur ELECTER, développé par Renault Trucks Defense. Cet engin, concu sur la base d’un VAB MK III, doit servir à démontrer les capacités d’une propulsion hybride parallèle. Cette livraison est prévue dans le cadre d’un Plan d’Études Amont (PEA).

 

Le groupe Volvo, dont fait partie l’entité Renault Trucks Defense, a acquis une expertise certaine dans la conception de véhicules civils dotés d’une propulsion hybride parallèle, c’est-à-dire combinant une machien électrique et un moteur diesel. Les militaires pourraient bientôt bénéficier des qualités de ce mode de propulsion (réduction de la polution et de la consommation).

 

Grâce à son apport électrique, la propulsion hybride peut servir de « booster », délivrant instantanément plus de 170 kW (230 chevaux) additionnels, améliorant l’accélération et réduisant le temps du « bond en avant » tactique du blindé.

 

La discrétion est la deuxième grande bénéficiaire de la propulsion hybride. En effet, le moteur électrique, alimenté par ses batteries à hautes performances, peut être utilisé indépendamment du diesel, permettant au véhicule d’effectuer un trajet de 10 km de façon totalement silencieuse, améliorant du coup la surviviabilité des unités avancées.

 

Un tel mode de propulsion permet également de subvenir aux besoins électriques, présents et futurs, sans cesse croissant des véhicules militaires, sans avoir recours à des alternateurs qui viendraient se greffer à des engins déjà fort chargés.

 

Le VAB MK III livré à la DGA peut également servir de groupe électrogène, fournissant 70 kW d’électricité et permettant de se passer d’une groupe électrogène tracté, encombrant et vulnérable. L’énergie offerte par la propulsion hybride est particulièrement la bienvenue en ce qui concerne les véhicules spécialisés, comme les véhicules de commandement  ou d’observation longue durée, plus « gourmands » que les véhicules classiques qui nécessitent eux-mêmes davantages de puissances.

 

Durant 18 mois, Renault Trucks Defense et la DGA vont tester ce démonstrateur ELECTER afin de valider le transfert de la technologie de la propulsion hybride à un usage militaire et doivent permettre à la DGA de mieux prendre en compte les capacités opérationnelles offertes par cette nouvelle technologie dans le cadre du développement des futures plates-formes de combat.

 

Peut-être verra-t-on une telle propulsion sur  les futurs Griffons et Jaguars…

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 08:30
Volvo Group Government Sales (VGGS) at IDEX 2015


11.02.2015 Defesa Global
 

Volvo Group Government Sales (VGGS), through its operations Renault Trucks Defense, ACMAT Defense, Pangard Defense, Volvo Defense and Mack Defense), will display several vehicles at IDEX 2015 exhibition and conference event to be held in Abu Dhabi, UAE 22-26 February.

 

The display will comprise Renault Trucks Defense VAB MK III 6×6 infantry fighting vehicle; ACMAT Defense Bastion PATSAS HM 4×4 special forces vehicle; Panhard Defense VBL Mk II 4×4 reconnaissance vehicle; ACMAT Defense Dagger APC (also known as PVP) command and liaison vehicle; Renault Trucks Defense Sherpa APC XL: 4×4 armored fighting vehicle; Renault Trucks Defense Higuard Police 6×6 medium armored fighting vehicle; Mack Defense Hawkeye Sherpa Carrier 4×4 vehicle with a Mandus Group Hawkeye 105mm mobile mortar system; and Volvo Defense FMX truck.

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18 janvier 2015 7 18 /01 /janvier /2015 08:55
La nouvelle bête d'assaut du GIGN

16.01.2015 par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord - Défense Globale

 

Vous avez été nombreux à nous demander quel était le véhicule blindé impressionnant utilisé par le GIGN (Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale) pour donner l'assaut contre les frères assassins Kouachi à Dammartin-en-Goële, vendredi 9 janvier.

Eh bien, il s'agit d'une adaptation tout à fait spécifique du Sherpa Light de Renault Trucks Defense...

 

 

Suite de l'article

 

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17 décembre 2014 3 17 /12 /décembre /2014 17:55
Photographié en sortie de chaine, le 1000ème ALTV produit par Renault Trucks Defense.

Photographié en sortie de chaine, le 1000ème ALTV produit par Renault Trucks Defense.

 

17 décembre, 2014 Frédéric Lert (FOB)

 

Renault Trucks Defense annonce la sortie de chaîne du 1000ème ALTV. Le 4×4 sera livré en fin d’année à un client qui n’est pas cité, mais dont on peut raisonnablement penser, camouflage aidant, qu’il se situe au sud du Cercle polaire. ALTV pour Acmat Light Tactical Vehicle, est commercialisé depuis 2009 par le groupe Renault Trucks Defense. L’ALTV est un véhicule tactique qui occupe un créneau intéressant, à mi chemin entre le pick up du commerce et le véhicule militaire spécialisé. La modularité du véhicule permet de décliner de très nombreuses variantes, à simple ou double cabine, avec un plateau ouvert ou fermé, avec ou sans protection balistique et anti mine. Sa base roulante renforcée peut recevoir une charge utile de 1,4 tonnes et son moteur de 190 cv le propulse à 160 km/h. Son autonomie, 1400 kilomètres sur route, en fait une monture de choix pour les grands espaces… RTD annonce avoir vendu ce véhicule dans une vingtaine de pays à ce jour.

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14 octobre 2014 2 14 /10 /octobre /2014 16:50
Au premier plan, un hélicoptère Fennec et au second, un Cougar. photo R. Senoussi DICoD

Au premier plan, un hélicoptère Fennec et au second, un Cougar. photo R. Senoussi DICoD

 

10/10/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Selon plusieurs sources concordantes, Berlin travaille sur un éventuel blocage de livraisons d'hélicoptères d'Airbus Helicopters vers l'Ouzbékistan. L'Allemagne a déjà bloqué deux contrats signés par le missilier MBDA et par Renault Trucks Défense.

 

Un nouveau contrat d'armement français est dans le collimateur de Berlin, selon plusieurs sources concordantes. L'Allemagne est actuellement en train de réfléchir pour savoir si elle bloque la livraison d'hélicoptères fabriqués par Airbus Helicopters à l'Ouzbékistan. Berlin "se tâte", explique un proche du dossier. "Les Allemands vont vraisemblablement le faire", explique une autre source. Le constructeur de Marignane avait conclu un contrat avec Tashkent portant sur l'acquisition de 10 Fennec et 6 Cougar pour un montant d'environ 180 millions d'euros. Contacté par "La Tribune", Airbus Helicopters n'a pas souhaité faire de commentaire.

Ce n'est pas la première fois que Berlin bloque des contrats en cours de livraison. Ce qui agace fortement Paris et les industriels, y compris Tom Enders. "Alors qu'on parle sans cesse de davantage de coopération et de consolidation du secteur de la défense en Europe, on s'attaque à des décennies de coopération franco-allemande", avait critiqué le président exécutif d'Airbus Group. L'Allemagne, qui pratique une politique de plus en plus restrictive en matière d'exportation sous l'impulsion du ministre de l'Economie allemand SPD Sigmar Gabriel, bloque déjà un contrat de MBDA en cours d'exécution et la finalisation d'une commande de Renault Trucks Defense (RTD).

 

Des livraisons bloquées au Qatar et au Liban

Le missilier est empêché par l'Allemagne de livrer depuis le début de l'année des missiles antichars Milan ER (un programme en coopération) vers un pays du Golfe. Berlin bloquerait les postes de tir fabriqués en Allemagne. Le groupe français Renault Trucks Défense, détenu par le suédois Volvo AB, est également bloqué dans la finalisation d'un contrat avec le Liban pour une commande de VAB Mark3.

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20 septembre 2014 6 20 /09 /septembre /2014 08:55
Armement : le contrat Scorpion bientôt signé

 

18/09/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Les industriels et le ministère de la Défense ont bouclé les négociations. Le contrat sera notifié en décembre.

 

Dernière ligne droite pour Scorpion. Selon des sources concordantes, les industriels de la filière terrestre (Nexter, Renault Trucks Défense, Thales...) et la direction générale de l'armement (DGA) ont bouclé à 99 % les négociations de ce programme très important pour l'armée de terre, qui doit absolument renouveler ses équipements. Le contrat pourrait être signé en octobre, puis notifié en décembre par le ministère de la Défense.

En juin dernier, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian avait prononcé à l'occasion de l'ouverture du salon de l'armement terrestre Eurosatory ces mots magiques, qui avait rassuré les industriels de l'armement terrestre, très inquiets : "Fort des engagements du président de la République en faveur du budget de la Défense, je m'apprête à lancer le programme Scorpion", qui avait été menacé au printemps par les nouvelles restrictions budgétaires exigées par Bercy.

 

Un programme crucial pour la filière industrielle

Le programme Scorpion, qui a pour objectif de renouveler et moderniser les moyens des Groupements tactiques interarmes (GTIA) de l'armée de terre, est crucial pour Nexter ainsi que la filière de l'armement terrestre (5 milliards sur une dizaine d'année, dont 1 milliard dans l'actuelle loi de programmation militaire). Avec ce programme, Nexter devrait empocher environ la moitié des 5 milliards d'euros, selon le ministère, pour le développement et la fabrication de 2.080 véhicules blindés multirôles (VBMR), un véhicule 6x6 de 18-19 tonnes, et de 248 Engins blindés de reconnaissance et de combat (EBRC).

Cette commande permettra de rééquilibrer le carnet de commandes de Nexter (aujourd'hui de 2 milliards d'euros) par rapport à celui de Krauss-Maffei Wegmann (4 milliards) dans le cadre de leur rapprochement.

 

Scorpion, un programme dédié à l'armée de terre

Le cœur du programme Scorpion permettra l'intégration de tous les systèmes d'information existant actuellement en un seul. Il deviendra à terme le système des systèmes d'information permettant à tous les éléments du GTIA de dialoguer selon un même langage et une même procédure. Mais c'est aussi une nouvelle génération de systèmes d'armements comme le successeur des antiques VAB (Véhicule de l'avant blindé), "le chameau" de l'armée de Terre vieux de 40 ans en 2016.

Ainsi, le Véhicule blindé multirôles (VBMR), un véhicule 6x6 de 18-19 tonnes, vaudra grand maximum 1 million d'euros l'unité. L'armée de terre doit acquérir 92 VBMR au cours de la période de la loi de programmation militaire (LPM) pour un objectif de 2.080. Ils seront livrés à compter de 2018. En novembre 2011, Nexter Systems et Renault Trucks Defense avaient conclu un accord de coopération en vue d'apporter une solution unique lors de la consultation pour le programme VBMR, destiné à assurer le rééquipement des forces françaises en véhicules blindés multi-rôles de classe moyenne.

Elle doit également disposer des EBRC, qui sera équipé, avait précisé en juin dernier le ministre de la Défense, "du nouveau missile moyenne portée (...), le MMP et du canon de 40 mm télescopé", pour renouveler l'actuel parc de véhicules blindés AMX 10RC, ERC 90 et VAB Hot. L'objectif à terme est fixé à 248 pièces. Scorpion prévoit également la modernisation de 200 chars Leclerc avant 2025. Car, selon Jean-Yves Le Drian, Scorpion "permettra de maintenir la capacité du char Leclerc jusqu'en 2040, en l'intégrant à la manœuvre des GTIA". Enfin, les premiers missiles MMP, fabriqués par MBDA, devraient être livrés en 2017 de façon à éviter une rupture capacitaire dans le domaine des missiles tactiques du combat débarqué.

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11 septembre 2014 4 11 /09 /septembre /2014 13:50
Armement : quand Berlin trahit l'esprit de la coopération franco-allemande

Défense L'exécution d'un contrat portant sur la livraison de missiles Milan ER de MBDA est bloqué par l'Allemagne (Crédits : MBDA)

 

11/09/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Berlin bloque l'exécution d'un contrat pourtant déjà signé par MBDA vers un pays du Moyen-Orient et la finalisation d'un contrat de Renault Trucks Défense vers un pays du Proche Orient. Le rapprochement entre Nexter et Krauss-Maffei dans l'armement terrestre pourrait être menacé.

 

Qui se souvenait de l'accord Debré-Schmidt, signé les 7 décembre 1971 et 7 février 1972 par les ministres de la Défense d'alors, Helmut Schmidt et Michel Debré ? Un petit cercle d'initiés peut-être. Ce n'est plus tout à fait le cas aujourd'hui. Car l'Allemagne semble depuis le début de l'année remettre en cause les principes de cet accord qui définit les relations entre la France et l'Allemagne s'agissant des exportations dans le domaine de l'armement.

Que dit cet accord ? L'article 2 stipule qu'"aucun des deux gouvernements n'empêchera l'autre gouvernement d'exporter ou de laisser exporter dans des pays tiers des matériels d'armement issus de développement ou de production menés en coopération". Pour chaque matériel, une partie des composants provient d'un pays, et une autre partie de l'autre. Sur ce point le deuxième alinéa de l'article 2 poursuit : "chacun des deux gouvernements s'engage à délivrer sans retard et selon les procédures prévues par les lois nationales les autorisations d'exportation nécessaires pour la fourniture de ces composants au pays exportateur".

 

Des refus possibles

Des refus sont possibles. Ils doivent cependant rester exceptionnels. C'est le sens de l'alinéa 3 de l'article 2 : "il ne pourra être fait usage qu'exceptionnellement de la possibilité de refuser l'autorisation d'exporter les composants d'un projet commun". Dans ce cas, aux termes de l'article 4, "l'industriel du pays exportateur serait autorisé à rechercher, pour une partie ou pour l'ensemble des fournitures considérées, le concours d'autres sous-traitants".

A la connaissance de La Tribune, l'Allemagne, qui a une politique de plus en plus restrictive en matière d'exportation sous l'impulsion du ministre de l'Economie allemand SPD Sigmar Gabriel, bloque aujourd'hui un contrat de MBDA en cours d'exécution et la finalisation d'une commande de Renault Trucks Defense (RTD). Selon nos informations, le missilier serait actuellement empêché par l'Allemagne de livrer depuis le début de l'année des missiles antichars Milan ER (un programme en coopération) vers un pays du Golfe. Berlin bloquerait les postes de tir fabriqués en Allemagne.

 

Renault Trucks Defense également bloqué

Le groupe français Renault Trucks Défense, détenu par le suédois Volvo AB, est également bloqué dans la finalisation d'un contrat avec un pays du Proche Orient pour une commande de VAB Mark3. Un contrat qui serait la première référence à l'export de ce matériel. Comme le stipule l'article 4 de l'accord Debré-Schmidt, il pourrait être amené à rechercher, le concours d'autres sous-traitants que des sociétés allemandes.

En 2012, Berlin avait déjà refusé, comme l'avait révélé Les Echos, à Mercedes le droit de vendre des châssis à Nexter et à Lohr. Les contrats avaient été signés avec la Garde nationale saoudienne et portaient sur la vente de près de 350 blindés : 264 Aravis fabriqués par Nexter, auxquels s'ajoutent 15 ambulances et 68 véhicules MPCV à roues de défense antiaérienne de Lohr, destinés à recevoir une tourelle Mistral de MBDA.

 

Cette politique met-elle en danger l'opération Nexter/Krauss Maffei

Le rapprochement entre Nexter et le groupe allemand Krauss-Maffei Wegman (KMW) pourrait-il être menacé ? D'autant que l'une des raisons majeures de ce rapprochement,  côté français, est les nombreux succès à l'exportation de KMW notamment des chars Leopard. Non, estime-t-on au ministère de la Défense français, interrogé par La Tribune. Les deux dossiers ne sont pas liés, estime-t-on au ministère. Et de faire remarquer que cette politique restrictive favorise même Nexter lors du processus de valorisations des deux sociétés.

Pour autant, la famille Bode-Wegmann, actionnaire privé de KMW et qui a voté à l'unanimité en faveur de cette opération, pourrait être contrainte de suspendre cette opération si Sigmar Gabriel continuait à empêcher d'exporter KMW. Ce qui dégraderait la valeur de la société. Pas sûr que la famille veuille brader ses intérêts. D'autant que Sigmar Gabriel favorable à un rapprochement entre KMW et Rheinmetall pourrait utiliser ce levier pour tordre le bras à la famille... A suivre.

 

Berlin a annulé des contrats

Déjà certaines ventes à l'exportation de Krauss-Maffei Wegmann, notamment celle au Qatar (62 Leopard + 24 PzH 2000 pour 1,9 milliard d'euros), sont en grand danger. Elles sont suspendues par le nouveau ministre de l'Economie allemand qui se montre très réticent sur ces ventes. Déjà, une vente de 200 Leopard A7 en Arabie Saoudite a été bloquée par Berlin. Dans le magazine allemand "Stern", il avait notamment déclaré en début d'année que l'Allemagne allait renforcer le contrôle des exportations d'armes.

"Je suis d'accord avec Helmut Schmidt : c'est une honte que l'Allemagne soit parmi les plus importants exportateurs d'armes du monde, avait-il alors expliqué. En particulier, les armes légères deviennent simplement les armes de la guerre civile. Alors les choses doivent changer. C'est pourquoi, je suis en faveur d'une politique restrictive en ce qui concerne les exportations d'armes".

"Si les armes sont livrées dans les mauvaises régions, cela peut s'avérer un commerce meurtrier", avait estimé Sigmar Gabriel, tout en comprenant l'argument qui dit qu'un cadre plus strict pour les exportations d'armes pourrait coûter des emplois. "Pas d'armes dans les pays où une guerre civile est financée. Par ailleurs, nul ne devrait vendre d'armes à des régimes iniques", avait-il rappelé. Si elles étaient confirmée par le ministre, ces mesures risqueraient d'amoindrir la force de frappe de KMW à l'exportation.

 

Une ligne dure

Le ministre allemand de l'Economie a confirmé en août à l'issue d'une rencontre avec une vingtaine de représentants du personnel d'entreprises de la défense, son intention d'encadrer très strictement les exportations d'armes même au détriment de l'emploi. "Les considérations sur l'emploi ne doivent pas jouer un rôle déterminant" dans les décisions prises par le gouvernement, et spécifiquement par son ministère, d'autoriser ou d'interdire au cas par cas les exportations d'armes, a affirmé le ministre social-démocrate, lors d'un point de presse.

Sigmar Gabriel ne veut "pas de nouveau débat, pas de nouvelles directives, pas de tables rondes ou de clarification" sur ce sujet, mais simplement un respect à la lettre des dispositions en vigueur. Celles-ci, très restrictives, datent de 2000, mais son parti SPD accuse le gouvernement précédent d'Angela Merkel, dont il n'était pas membre, d'en avoir fait un usage trop laxiste. Il souhaiterait notamment que l'Allemagne cesse d'exporter vers les pays de la péninsule arabique, en particulier l'Arabie Saoudite, un gros client. La loi allemande interdit les exportations d'armes vers les pays dits tiers, c'est-à-dire hors Union européenne, partenaires de l'Otan et pays assimilés, mais ouvre des possibilités d'exemption au cas par cas.

 

5,8 milliards d'exportation en 2013

En 2013, le gouvernement précédent de Mme Merkel a autorisé 5,8 milliards d'euros d'exportations d'armement, dont 62 % dans des pays hors de l'Otan, notamment vers l'Algérie, le Qatar et l'Arabie-Saoudite. "Les perspectives (de l'industrie allemande de la défense) ne dépendent pas seulement de l'export, et certainement pas de l'export vers la péninsule arabique", a déclaré le ministre en réponse aux inquiétudes.

Pour compenser un éventuel manque à gagner, il a appelé le secteur à "faire ce qu'il aurait dû faire depuis 15 ans", à savoir se consolider et renforcer son intégration européenne, et se pencher plus avant sur les potentiels de conversion, c'est-à-dire de migration de sa production vers le domaine civil. La position de Sigmar Gabriel est loin de faire l'unanimité au sein de la coalition au pouvoir entre SPD et conservateurs de Mme Merkel.

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8 septembre 2014 1 08 /09 /septembre /2014 11:56
photo Volvo Group

photo Volvo Group

 

08.09.2014 - par Alain Establier- SECURITY DEFENSE Business Review (n°111 - 9 sept 14)

 

SDBR : Renault Trucks Defense (RTD)* a successivement racheté Acmat puis Panhard ? S’agit-il d’une juxtaposition de filiales ou bien d’une intégration au groupe RTD, avec les économies d’échelle qui peuvent en résulter ?

 

SC : Il ne s’agit nullement d’une juxtaposition mais bien comme vous l’évoquez d’une intégration. Nous avons acheté Panhard dans le but de compléter notre gamme. Comme vous le savez, il s’agit d’un traditionnel leader mondial en matière de blindés légers et d’engins de reconnaissance en particulier. C’est un segment qui complète parfaitement la gamme de véhicules blindés légers et médians de RTD, grâce au savoir-faire mondialement reconnu de Panhard. En effet il peut en résulter des économies d’échelle, puisque Panhard peut désormais s’appuyer sur le Groupe Volvo en termes de R&D comme de composants, car la plupart des composants sont sur étagère au sein du Groupe. Enfin, les fonctions Corporate (Achats, RH, R&D) ont fusionné avec celles de RTD/ACMAT.

 

Etes-vous satisfaits de ces acquisitions et êtes-vous toujours en ligne avec les perspectives d’origine concernant ces deux entités ?

 

Bien sûr, nous assumons pleinement cette acquisition et en sommes contents. Il reste que le marché mondial est toujours extrêmement volatile et la concurrence impitoyable, en matière de défense comme dans la plupart des secteurs. Il s’agit donc d’un défi à relever et c’est le carnet de commandes qui nous donnera raison ou tort. Nous comptons sur les savoir-faire et la créativité des entités du Groupe, dont Panhard est justement un fleuron, pour remporter le challenge de la rentabilité.

 

Y a-t-il une spécialisation des sites industriels entre défense et sécurité ?

 

Il y a une histoire qui détermine logiquement des préférences. Par exemple, le VAB est traditionnellement un produit de Limoges. Limoges reste donc un acteur incontournable si l’on parle VAB et ce sont les lignes de production de Limoges qui ont fabriqué les cinq premiers exemplaires du  VAB MK3**, dont une première série pourrait sortir demain. De même, Fourchambault est un site historiquement dédié au maintien en condition opérationnelle, capable d’en assumer tous les savoir-faire depuis la réparation jusqu’à la reconstruction et même jusqu’au démantèlement. C’est le cas actuellement de la reconstruction de 80 VAB de l’Armée de Terre par an. Ceci étant, il y a au contraire la volonté de rendre tous les sites les plus interchangeables et complémentaires possibles pour assurer d’une part souplesse et flexibilité dans la production, mais aussi pour garantir la stabilité des ressources humaines à travers le transfert de certaines des charges. Actuellement la réalisation de programmes comme le MIDS***, qui est un produit d’origine RTD, est répartie entre Fourchambault et Marolles-en-Hurepoix, car ces partages de charge permettent de faire face à une période particulièrement difficile pour l’industrie de défense.

 

L’activité des matériels terrestres militaires est hautement concurrentielle. Comment pensez-vous garder vos parts de marché ?

 

Garder ses parts de marché est quelque chose d’illusoire. La vie économique est telle qu’il a toujours fallu justifier la confiance que nous faisaient les Etats auxquels nous nous adressions. Aujourd’hui c’est encore plus vrai. Nous devrons nous adapter à la demande export qui est notre planche de salut, compte tenu de la difficulté liée en particulier aux difficultés budgétaires de notre pays. Pour cela, nous avons développé des produits comme par exemple le VAB MK3 qui, compte tenu de leur rapport prix/performances, doivent intéresser de nouveaux acquéreurs. Un 6X6 apte à tous les contextes d’emploi à 50% du prix d’un 8X8 est une vraie alternative. Nous avons aussi des propositions en termes de MCO qui doivent nous donner l’avantage dans un certain nombre de cas, à l’exemple de ce que nous faisons avec les VAB et les VBL pour l’Armée de Terre française, permettant de prolonger la vie des équipements par un concept d’entretien pour toute la durée de vie de ce matériel, à coût maîtrisé.

 

La fin des espoirs sur Nexter et l’interdiction de votre maison-mère (Volvo) de faire des alliances avec des sociétés russes ne signent-ils pas de facto le début d’un désengagement prévisible des activités de défense ?

 

En aucun cas. Les activités de défense ont certes tendance à se stabiliser dans les pays occidentaux, pour des raisons que tous connaissent. Mais elles ont clairement tendance à la hausse dans les autres régions du Monde, aujourd’hui. Il n’est donc pas question d’oublier notre cœur de métier qui reste la Défense. En revanche, et c’est peut-être le sens de votre question, le domaine de la sécurité est une opportunité de développement qu’il convient de saisir, car il est très proche de nos activités traditionnelles. La sécurité a de beaux jours devant elle avec le changement de centre de gravité, dans beaucoup de pays, des dépenses de Défense en direction des dépenses de Sécurité. Au gré de l’évolution politique de nombreux pays vers la démocratie, les effectifs et les missions des forces armées ont tendance à baisser, au profit des effectifs et des missions des forces de sécurité. La consolidation des budgets de ces forces doit donc être mise à profit pour gagner des parts de marché dans ce «nouveau» domaine.

 

Envisagez-vous des diversifications en dehors de vos activités traditionnelles ?

 

La diversification réclame beaucoup de moyens financiers et humains, et personne ne nous attend sur d’autres secteurs d’activités…

 

Comment se portent donc vos marchés à l’export ?

 

Ils ont vocation à s’accroître ! Nous faisons face à une concurrence serrée, en particulier de la part des pays émergents dont le coût du travail est nettement inférieur au nôtre, avec la cohorte de questions que cela pose en termes de droit du travail ou de respect des droits de l’homme. Donc nous n’avons d’autre choix que de travailler dans les directions suivantes : innovation et rationalisation des coûts, montée en gamme et haut niveau d’intégration système. C’est ce que nous faisons lorsque, comme cette année, nous nous obligeons à des restructurations drastiques et à des coupes claires dans les budgets. La géopolitique ne nous est pas toujours favorable, comme vous l’avez suggéré dans une de vos questions précédentes, en raison de crises difficilement prévisibles. Néanmoins, de très nombreux prospects et de très nombreux projets sont en cours de traitement, et je reste optimiste dans la tourmente actuelle.

 

Vous venez d’être élu à la Présidence du GICAT. C’est un honneur que vous rendent les acteurs du marché avec cette nomination. Quelles sont vos ambitions pour le GICAT dans les deux ans ?

 

C’est en effet un grand honneur pour moi que ce choix de mes pairs pour présider le GICAT. Je vois deux actions majeures à conduire pour répondre à la situation actuelle. D’une part je veux trouver tous les moyens possibles pour que les entreprises du secteur de la Défense terrestre, notamment les PME, puissent trouver à l’export les débouchés qu’ils ne trouvent plus sur le marché français de la Défense, dont les budgets sont en diminution. D’autre part il faut que nous trouvions un équilibre entre Défense et Sécurité, autant dans les structures de gouvernance interne du GICAT que pour les actions vers les instances décisionnelles nationales et internationales. Nous devons nous positionner aujourd’hui en tirant parti du succès croissant d’Eurosatory, qui reste le premier salon de Défense terrestre du monde.

 

* RTD : http://www.renault-trucks-defense.com

** VAB Mk3: basé sur le concept du VAB,  c’est un modèle de 20 tonnes blindé en version 6x6, comme ses prédécesseurs, avec des capacités améliorées en matière de vitesse, de mobilité, de protection, d’habitabilité.

***MIDS : véhicule de maintien de l’ordre http://www.renault-trucks-defense.com/Securite/MIDS

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7 juillet 2014 1 07 /07 /juillet /2014 13:55
Stefano Chmielewski élu président du GICAT

 

07.07.2014 GICAT

 

Lors de l’Assemblée Générale qui s’est tenue le mercredi 2 juillet à l’Ecole Militaire, Stefano Chmielewski, Président de Renault Trucks Défense (RTD), a été élu président du Groupement des Industries Françaises de Défense et de Sécurité Terrestres et Aéroterrestres (GICAT).

 

Stefano Chmielewski a rappelé que le Groupement doit maintenir son activité sur trois axes : la défense des intérêts du secteur terrestre, le développement des services pour ses membres, en particulier les PME, et le soutien à l’export pour les entreprises françaises, aussi bien dans la Défense que la Sécurité.

 

Sur proposition de Stefano Chmielewski, le conseil d’administration a décidé de nommer Christian Mons, son prédécesseur, président d’honneur du GICAT.

 

A propos de Stefano Chmielewski

 

Le Président Stefano CHMIELEWSKI est ingénieur diplômé de l’Ecole Polytechnique de Turin.

 

Après avoir été ingénieur commercial chez Fibronit et Coral France, il entre chez IVECO où, comme Directeur Export de 1986 à 1997, il est en poste en Algérie, en Egypte, en Italie, en Belgique et en Hollande avant de prendre la Direction Commerciale du Groupe.

 

Après avoir occupé de 1997 à 2001 les postes de Directeur Export puis de Directeur des Ventes chez Volkswagen, il occupe chez Renault Véhicules Industriels les postes de Vice-Président Marketing et Stratégie, avant de devenir Président et Directeur Général de Renault-Trucks de 2003 à 2012.

 

C’est grâce à cette carrière internationale qu’il maîtrise plusieurs langues (l’italien, le français, l’anglais, l’allemand, le hollandais et l’arabe).

 

Il est aujourd’hui Président de Renault Trucks Defense et de Panhard.

 

A propos du GICAT

 

Le GICAT (Groupement des Industries Françaises de Défense et de Sécurité Terrestres et Aéroterrestres) est un groupement professionnel créé en 1978 qui compte 185 adhérents représentant près de 260 membres, grands groupes, entreprises de taille intermédiaire (ETI), petites et moyennes entreprises (PME) qui couvrent un large spectre d’activités industrielles, de recherche, de services et de conseil au profit des forces militaires et civiles nationales et internationales impliquées dans la sécurité ou la défense terrestres ou aéroterrestres. Le rayonnement international du GICAT s’appuie sur le salon international EUROSATORY, organisé par sa filiale le COGES, ainsi que sur un certain nombre de salons de défense et/ou de sécurité à l’étranger.

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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 15:55
Coming out du BMX01 chez Renault Trucks Defense

Le BMX01, démonstrateur du VBMR de Renault Trucks Defense

 

16 juin, 2014 Frédéric Lert (FOB)

 

A stand immense, véhicule imposant : Renault Trucks Defense accueille le chaland sur son stand avec son BMX01, imposant démonstrateur du programme VBMR (Véhicule Blindé MultiRole). Depuis un an et demi, le 6×6 a accumulé plusieurs milliers de kilomètres sur une grande variété de surfaces. Après l’intermède du salon, les essais de mobilité reprendront sous les auspices de la DGA.

 

Le BMX 01 dispose d’une chaine cinématique pouvant faire face à une masse maximale de 24 tonnes. La motorisation est assurée par un moteur diesel « maison » de 400 cv relié à une boite de vitesse automatique. Avec un volume intérieur de 14,7m3, le véhicule peut accueillir un total de 11 hommes, soit un groupe de combat félinisé  et un équipage de trois hommes, sous un blindage offrant une protection de niveau 4. Le BMX01 est équipé d’un détecteur acoustique de tir et d’une mitrailleuse de 12,7mm sur une tourelle téléopérée montée sur le toit.

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 12:55
Le BMX01, démonstrateur de mobilité/protection du VBMR

 

 

Hors-série n°36, juin-juillet 2014 DSI

 

Démonstrateur de mobilité et de protection du futur Véhicule Blindé Multi-Rôles (VBMR) de l’armée de Terre française, le BMX01 (photo RTD) est le fruit d’un financement partagé entre la DGA et RTD et d’un contrat signé en juin 2010. Présenté pour la première fois sur le salon, le véhicule a accumulé plusieurs milliers de kilomètres sur tous types de terrains en France (routes, boues à Fontevraud, sable à Biscarosse) et sa caisse de tir a subi avec succès les essais de tenue balistique.

 

Le futur VBMR conservera l’architecture générale du BMX01. Sa configuration sera adaptée aux versions que l’armée française retiendra en finale et parmi lesquelles se trouvera en priorité une version de transport de troupes FELIN. Le VAB de RTD a été décliné en 43 versions et le VBMR, son successeur, est également appelé à être dérivé en de nombreuses versions.

 

Dans le cadre du programme EBMR dont le VBMR est la composante destinée prioritairement à l’infanterie, au génie et à l’artillerie (véhicule d’observation de l’artillerie), RTD fournira toutes les solutions de mobilité. Ces solutions de mobilité font massivement appel à des technologies duales issues des camions de grande série qui réduisent les coûts de développement et de soutien, auxquelles sont associées des technologies spécifiques destinées à l’obtention des hautes performances de mobilité tactique.

 

Avec une masse maximale de 24 tonnes (dont 4,7 pour la charge utile dans un volume de 14,7 m3), le 6×6 est doté d’un diesel de 400 ch, de suspensions à roues indépendantes (et d’un système de gonflage centralisé des pneus) et peut accueillir 11 personnes. Sa protection peut aller jusqu’au niveau 4 et il peut être doté d’un tourelleau téléopérée, d’un détecteur acoustique de tirs, d’un système de caméras surveillant les approches du véhicule, de systèmes de communication et de gestion du combat et d’une vétronique intégrée Battlenet Inside.

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 10:55
photo RTD

photo RTD

 

Eurosatory 2014, Paris-Nord Villepinte, Ie 16 juin 2014 Sagem

 

Le nouveau navigateur terrestre Epsilon10 de Sagem (Safran) vient d’être retenu par Renault Trucks Défense (RTD) pour équiper sa chaine d’électronique de véhicules « Battlenet Inside TM » destinée à la numérisation des véhicules de combat.

Lancé à l’occasion d’Eurosatory 2014, ce nouveau navigateur Sagem a été développé avec le soutien de RTD qui apporte son expertise en matière de véhicules de combat et son soutien aux essais terrain.

Epsilon10 est un navigateur tactique terrestre de dernière génération reposant sur la technologie brevetée Sagem des gyroscopes vibrants. Il a été optimisé pour offrir le meilleur rapport entre son coût de possession et ses caractéristiques (taille, poids, consommation et performance). Ne recourant à aucune pièce mobile, son capteur inertiel se caractérise par une robustesse et une fiabilité inégalée.

Epsilon10 fournit au véhicule des informations de cap et de positionnement en cas d’absence prolongée de réception du signal GPS. Il répond aux besoins des véhicules blindés opérant dans les environnements numérisés, notamment pour sa capacité à alimenter un système de commandement et de contrôle garantissant ainsi la géo-localisation de cibles et des positions amies (Blue Force Tracking).

A Eurosatory 2014, l’Epsilon10 de Sagem est intégré au blindé VAB Mk3 et au véhicule Sherpa Light version « forces spéciales » exposés sur le stand de RTD.

Sagem est l’unique société au monde à pouvoir proposer une gamme complète de systèmes de navigation couvrant l’ensemble du spectre des applications de navigation terrestres. Leader européen des systèmes de navigation embarqués, Sagem maîtrise l’ensemble des technologies inertielles (mécanique, laser, fibre optique, vibrant). La société affiche plus de 60 ans de savoir-faire dans les systèmes de navigation civils et militaires en France et à l’international.

A Eurosatory, Epsilon10 est présent sur le stand de Safran (Hall 6, stand F80).

* * *

 

Sagem, société de haute technologie de Safran, est un leader mondial de solutions et de services en optronique, avionique, électronique et logiciels critiques, pour les marchés civils et de défense. N°1 européen et n°3 mondial des systèmes de navigation inertielle pour les applications aéronautiques, marines et terrestres, Sagem est également n°1 mondial des commandes de vol pour hélicoptères et n°1 européen des systèmes optroniques et des systèmes de drones tactiques. Présents sur tous les continents via le réseau international de Safran, Sagem et ses filiales emploient 7 500 personnes en Europe, en Asie du Sud-est et Amérique du Nord. Sagem est le nom

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 09:50
"Renault Trucks Défense ne cherche plus de rapprochement avec Nexter", selon Stefano Chmielewski

 

16.06.2014 par Hassan Meddah - Usine Nouvelle


Développement dans la maintenance du matériel militaire, diversification dans les véhicules de sécurité, rapprochement abandoné avec Nexter…Stefano Chmielewski, président de Volvo Government Sales et patron de Renault Trucks Defense précise ses objectifs alors que s'ouvre le salon international de la Défense, Eurosatory, ce lundi 16 juin.

 

L'Usine Nouvelle - Comment la baisse des budgets de défense a-t-elle un impact sur Renault Trucks Défense ?

 

Stefano Chmielewski - Renault Trucks Défense ne communique pas sur son chiffre d’affaires. Cependant nous avons révisé de manière pragmatique nos plans de croissance. Le groupe ne peut pas croître de 30% par an comme c’était le cas jusqu’en 2012. En 2013, notre production qui a augmenté de 35% sera écoulée entre 2013 et 2014. L’objectif est de consolider notre présence en France et augmenter notre présence en Afrique d'au moins 10% par an sur les prochaines années.

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian devrait annoncer le programme Scorpion de modernisation de l’armée de Terre d’ici juillet. Qu’en attendez-vous ?

L’armée française reconnait notre expertise aussi bien dans le domaine de la chaine cinématique que dans le service de révision et de réparation. Nous sommes comme tous les autres industriels maintenant : nous attendons les commandes. C’est d’autant plus stratégique que la référence française reste clé pour réussir à l’export. La première question que nous posent les armées étrangères c’est : "est ce que l'armée française utilise votre produit ?".

Cela ne nous empêche pas d’innover par ailleurs et de renforcer notre gamme de produits. Nous avons développé le Sherpa 3 (véhicule tactique et blindés légers 4x4, ndlr) sur fonds propres, sans aucun financement étatique. Le nouveau VAB Mk3 est un cousin proche du fameux VAB largement déployé par l’armée française mais grandement amélioré en termes de protections et d’architecture électronique. Une dizaine de pays se sont déjà montrés intéressés.

 

Après les acquisitions des fabricants Panhard et Acmat, souhaitez-vous toujours un rapprochement avec Nexter ?

Nous avons essayé par le passé de nous rapprocher de Nexter plusieurs fois. Sans succès de toute évidence. Sincèrement je ne suis plus intéressé pour une telle opération. Nous n’avons pas l’expertise dans les armes et les munitions qui serait nécessaire pour faire un partage industriel équilibré avec Nexter.

Nous avions vu dans la consolidation de l’industrie de l’armement terrestre une bonne opportunité pour être l’acteur de la première étape d’une consolidation européenne. Mais les obstacles sont nombreux, comme la privatisation au préalable de Nexter. L’alternative pour nous est de nous développer au-delà de la chaine cinématique et notamment dans les protections, le blindage et les véhicules légers non chenillés.

 

Suite de l'entretien

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