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16 novembre 2015 1 16 /11 /novembre /2015 12:30
Ankara affirme avoir averti la France deux fois au sujet d'un des kamikazes de Paris

 

16 novembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Antalya (Turquie) - La Turquie a mis en garde à deux reprises en un an la France au sujet d'un des militants jihadistes qui s'est fait exploser vendredi soir lors des attentats de Paris, mais assure n'avoir reçu aucune réponse, a déclaré à l'AFP un responsable gouvernemental turc.

 

La police turque a informé la police française deux fois, en décembre 2014 et juin 2015 au sujet d'Omar Ismaïl Mostefaï, un des assaillants de la salle de concert parisienne du Bataclan, a précisé ce responsable sous couvert de l'anonymat.

 

Nous n'avons toutefois jamais eu de retour de la France sur cette question, a-t-il poursuivi.

 

En octobre 2014, la Turquie a reçu une demande d'information de la France au sujet de quatre jihadistes présumés qui ne comprenait pas le nom du kamikaze présumé de Paris, selon cette source. La Turquie avait toutefois enquêté à son sujet car il était lié au groupe visé par les services français, a-t-elle ajouté.

 

Né dans la banlieue parisienne, Omar Ismaïl Mostefaï a participé à la prise d'otages sanglante du Bataclan avant de se faire exploser. Il a été identifié par son empreinte retrouvée sur un doigt sectionné.

 

Selon le procureur de Paris François Molins, il avait été condamné à plusieurs reprises pour des délits de droit commun et fiché pour sa radicalisation islamiste depuis 2010 mais n'avait jamais été impliqué dans un dossier terroriste.

 

Le responsable turc a indiqué que ce suspect était entré sur le territoire turc en 2013 par la province d'Edirne (nord-ouest), aux confins des frontières bulgare et grecque. Nous n'avons aucune trace de son départ du pays, a-t-il également indiqué.

 

Selon la même source, les autorités turques n'ont été sollicitées par la France sur le cas d'Omar Ismaïl Mostefaï qu'après la vague d'attaques, revendiquées par le groupe Etat islamique (EI), qui a fait au moins 129 morts vendredi soir à Paris.

 

Ce n'est qu'après les attaques de Paris que les autorités turques ont reçu une demande d'information de la France au sujet de Omar Ismaïl Mostefaï, a-t-il assuré.

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16 novembre 2015 1 16 /11 /novembre /2015 09:50
7 attentats évités sur les six derniers mois au Royaume-Uni

 

16 novembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Londres - Le Premier ministre britannique, David Cameron, a jugé lundi que les attaques perpétrées vendredi à Paris auraient pu avoir lieu au Royaume-Uni, sept attentats ayant été évités au cours des six derniers mois dans le pays.

 

Nos services de sécurité et de renseignements ont empêché quelque chose comme sept attaques sur les six derniers mois, même si ces attaques étaient d'une moindre envergure, a déclaré le Premier ministre à la BBC Radio 4, ajoutant en parlant des attentats de Paris: Cela aurait pu avoir lieu ici.

 

Nous étions au courant qu'il y avait des cellules en Syrie qui radicalisent des gens dans nos propres pays et qui sont susceptibles de renvoyer des gens pour perpétrer des attaques, a également dit David Cameron qui s'exprimait d'Antalya, en Turquie, où il participe à un sommet du G20.

 

Nous pouvons renforcer nos services de sécurité et nous allons le faire, nous pouvons prendre des mesures pour que l'aviation soit plus sûre et mettre de l'argent dans ce domaine, ce que nous allons faire, a-t-il dit.

 

La presse britannique a annoncé lundi que le Royaume-Uni allait renforcer ses services de renseignement et de sécurité avec 1.900 personnes, ce qui devrait augmenter les effectifs des services de sécurité intérieure (MI5), extérieure (MI6) et de surveillance (GCHQ) de près de 15%, selon le Guardian et le Financial Times.

 

Les attentats de vendredi à Paris ont fait 129 morts et plus de 350 blessés.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 16:55
Espionnage allemand à l'égard de Fabius: Hollande veut toutes les informations

 

12 novembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

La Valette - Le président français François Hollande a demandé jeudi que toutes les informations soient communiquées à la France, après des révélations dans la presse affirmant que les services allemands avaient écouté le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius.

 

Nous demandons que toutes les informations nous soient communiquées, a déclaré le président français devant des journalistes à La Valette, où il assistait à un sommet entre pays africains et européens.

 

Il ne peut pas y avoir ce type de pratiques entre amis, a-t-il ajouté.

 

Je sais que la chancelière fera tout pour nous dire exactement les circonstances qui auraient conduit à écouter un ministre de la République française, a dit M. Hollande.

 

Le chef de l'Etat français a ajouté qu'il lui avait été dit que ces pratiques avaient totalement cessé. Mais je veux en avoir là encore la vérification, a-t-il assuré.

 

Un peu plus tôt également en marge du sommet de La Valette, M. Fabius, avait demandé à en savoir plus. J'ai demandé à l'ambassadeur d'Allemagne de se renseigner plus précisément parce que, sous une forme ou sous une autre, c'est assez désagréable d'être écouté, a affirmé le ministre interrogé par la presse, indiquant en avoir parlé avec la chancelière, présente également à Malte.

 

Mme Merkel m'en a parlé et à sa connaissance c'était quelque chose d'indirect c'est-à-dire (qu'elles visaient) des personnes qui étaient écoutées et qui auraient pu s'adresser à moi.

 

L'entourage de M. Hollande a ensuite précisé que cette affaire remontait vraisemblablement à avant 2013 faisant probablement partie de l'affaire Snowden.

 

L'informaticien américain Edward Snowden, ancien consultant de la NSA, avait en 2013 révélé les détails de plusieurs programmes de surveillance de masse américains. Il avait notamment fait état de l'écoute d'un téléphone portable de la chancelière Merkel par les Américains.

 

L'information sur les écoutes qui auraient visé M. Fabius a été donnée par la radio publique allemande Berlin-Brandebourg, qui apporte de nouveaux détails dans une affaire d'espionnage qui embarrasse depuis plusieurs mois la chancellerie allemande.

 

D'autres médias allemands ont en effet déjà révélé ces derniers mois que les services de renseignement extérieurs allemands avaient espionné des pays alliés pour le compte de la NSA, son équivalent américain, ainsi que pour son propre compte.

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11 novembre 2015 3 11 /11 /novembre /2015 15:50
photo BND

photo BND

 

11 novembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Berlin - Les services secrets allemands ont espionné le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius, affirme mercredi la radio publique allemande Berlin-Brandebourg (rbb), qui apporte de nouveaux détails dans l'affaire d'espionnage qui embarrasse depuis plusieurs mois la chancellerie allemande.

 

Laurent Fabius a été mis sur écoute par le BND, les services de renseignement extérieurs allemands, souligne la radio sans préciser ses sources. Elle cite également parmi les cibles des écoutes allemandes la Cour internationale de justice de la Haye, l'Unicef, l'organisation mondiale de la santé (OMS), le FBI, la radio financée par les Etats-Unis Voice of America ou encore de nombreuses d'entreprises européennes et américaines, dont l'entreprise d'armement Lockheed aux Etats-Unis.

 

D'autres médias allemands avaient déjà révélé ces derniers mois que les services de renseignement extérieurs allemands avaient espionné des pays alliés pour le compte de son équivalent aux Etats-Unis, la NSA, ainsi que pour son propre compte.

 

Le BND avait notamment été accusé d'avoir écouté pour le compte de l'agence de renseignement américaine NSA des responsables du ministère français des Affaires étrangères, de la présidence française et de la Commission européenne.

 

La radio berlinoise évoque une liste de 900 pages de sélecteurs (numéros de téléphone, emails, adresses IP) utilisés par le BND et à laquelle ont eu accès des députés allemands membres de la commission d'enquête chargée de faire la lumière sur les opérations de surveillance.

 

L'examen des sélecteurs du BND va encore durer des mois afin de clarifier pourquoi, quand et combien de temps étaient branchés les sélecteurs et qui a été dans le détail mis sur écoute, précise le média allemand.

 

A l'automne 2013, des informations sur la mise sur écoute d'un téléphone portable de la chancelière Angela Merkel avaient notamment provoqué de fortes tensions entre Berlin et Washington. L'espionnage entre amis, cela ne va pas du tout, avait alors déclaré Mme Merkel.

 

La chancellerie en Allemagne est chargée de contrôler les activités des services secrets, ce qui la place dans une position particulièrement inconfortable.

 

Le gouvernement allemand a promis fin octobre un contrôle renforcé de ses services de renseignement et de la coopération entre le BND et la NSA.

 

Il se refuse cependant systématiquement à communiquer sur les révélations de la presse en la matière, réservant ses réponses à une commission parlementaire créée à cet effet. La porte-parole du gouvernement Christiane Wurz a néanmoins promis qu'une enquête aurait lieu étant donné que l'espionnage de pays partenaires ne faisait pas partie des attributions du BND.

 

Martin Schaefer, porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères, a indiqué lors d'un point presse régulier à Berlin mercredi qu'il ne croyait pas que ces révélations puissent porter un coup à la relation entre Laurent Fabius et son homologue allemand Frank-Walter Steinmeier.

 

Les deux ministres, qui doivent se rencontrer vendredi à Paris se salueront très amicalement et aborderont ensemble, comme toujours, les défis du moment tels que la Syrie ou l'Ukraine, a-t-il précisé.

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10 novembre 2015 2 10 /11 /novembre /2015 23:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

10 novembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Paris - Un homme qui a reconnu avoir voulu attaquer des militaires français à Toulon (sud-est) au nom du jihad a été arrêté fin octobre, mis en examen pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste et écroué, a-t-on appris mardi de sources policière et judiciaire.

 

Grand port sur la Méditerranée, Toulon abrite la principale base navale française.

 

Âgé de 25 ans, le suspect était depuis plusieurs mois dans le viseur des services de renseignement français, ont précisé des sources policière et proche du dossier, confirmant une information de la chaîne Canal+.

 

Alors qu'il était surveillé, il s'est fait livrer un colis par la Poste, qui a éveillé des soupçons car il était éventré. A l'intérieur de ce colis, un couteau de combat et au moins une cagoule, ont rapporté ces sources.

 

Il est alors interpellé, le 29 octobre.

 

En garde à vue, il a reconnu avoir été en contact avec un Français parti pour la Syrie dans les rangs du groupe jihadiste Etat islamique qui, par internet, l'a incité à passer à l'acte, selon une des sources proches du dossier. C'est ce jihadiste français qui lui conseille d'acheter une arme, a précisé une autre de ces sources.

 

Il a fini par admettre un projet d'attaque contre des marins de la base navale de Toulon. Selon une source policière, il n'avait pas encore de plan très précis.

 

Les attentats islamistes de janvier contre l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo et un supermarché casher à Paris, qui avaient fait 17 morts, ont été suivis de plusieurs autres attaques ou tentatives sur le territoire français.

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9 novembre 2015 1 09 /11 /novembre /2015 17:50
Le service du renseignement militaire inaugure son exposition

 

9 nov. 2015 MIL.be

 

A l’occasion du centième anniversaire du Renseignement et de la Sûreté Militaire, le Service Général du Renseignement et de la Sécurité (SGRS) organise une exposition du 6 novembre au 6 décembre  2015 à l’Institut National des Vétérans et des Invalides de guerre à Bruxelles.

Cette exposition met en lumière le passé, le présent et le futur du Service. Le visiteur fait la connaissance de thèmes comme le rôle des femmes dans le renseignement, l’affaire de l’espion Guy Binet et le réseau stay behind SDRA 8.

L’exposition est ouverte au public dès le 7 novembre jusqu’au  6 décembre 2015.  L ‘entrée est gratuite

 

 

Le service du renseignement militaire inaugure son exposition

Le Service Général du Renseignement et de la Sécurité (SGRS) existe depuis un siècle. Le 6 novembre, et afin de célébrer cet anniversaire, ses membres inauguraient l’exposition CLASSIFIED, the history of the Belgian military intelligence and security service. Le lieutenant général Eddy Testelmans, chef du SGRS, présentait également le livre du même nom.

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8 novembre 2015 7 08 /11 /novembre /2015 12:30
Black Cube (Israël), cabinet israélien d'intelligence économique, à Paris.

 

06.11.2015 IsraelValley Desk

 

L’un des expert israélien de l’intelligence économique offensive s’installe en France. Selon le site Intelligence on line : “Black Cube s’installe à Paris. Peu de temps après Arcanum Global, le discret cabinet israélien d’intelligence économique Black Cube s’est doté d’une antenne à Paris”.

 

 

ISRAELVALLEY PLUS. Selon le magazine israélien Globes:  "Black Cube is a registered trademark (in Israel, the UK, and the US), which is owned by BC Strategy Ltd., which was founded in 2011 by Dan Zorella and his partner Yanus, who are both in their 30s. The main shareholder in the company is Zorella, a veteran of IDF Military Intelligence, whom an associate calls a “brilliant guy with a quick grasp and sharp analytical ability.”

Yanus’s affidavit states that Black Cube “is based on a select group of veterans of the Israeli intelligence community, legal and financial experts.” The company has more than 50 investigators, including lawyers, economists, and financial experts, with extensive professional experience and who speak several languages.

Black Cube’s main business is litigation support, where it brings to legal hearings intelligence which helps its clients and aid in tracing assets, evidence collection, analysis of conflicts of interest, and knowledge of the legal systems in other countries.

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7 novembre 2015 6 07 /11 /novembre /2015 20:50
Bad Aibling Station (22. Juli 2006)  photo Dr. Johannes W. Dietrich

Bad Aibling Station (22. Juli 2006) photo Dr. Johannes W. Dietrich

The BND's listening station in Bad Aibling, Bavaria: In addition to spying on friends, German intelligence also monitored Oxfam, Care International and the Red Cross.

 

November 07, 2015 Spiegel.de

 

Efforts to spy on friends and allies by Germany's foreign intelligence agency, the BND, were more extensive than previously reported. SPIEGEL has learned the agency monitored European and American government ministries and the Vatican.

 

Three weeks ago, news emerged that Germany's foreign intelligence service, the Bundesnachrichtendienst (BND), had systematically spied on friends and allies around the world. In many of those instances, the BND had been doing so of its own accord and not at the request of the NSA. The BND came under heavy criticism earlier this year after news emerged that it had assisted the NSA in spying on European institutions, companies and even Germans using dubious selector data.

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5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 08:50
Overview of the dataflow for the NSA-BND cooperation at Bad Aibling source electrospaces

Overview of the dataflow for the NSA-BND cooperation at Bad Aibling source electrospaces

 

November 4, 2015 electrospaces.blogspot.fr

 

Since last Spring, the German parliamentary commission investigating NSA spying is trying to find out whether the Americans secretly tried to spy on German and European targets. During the hearings it became clear that the German foreign intelligence service BND wasn't able to fully prevent that selectors, like e-mail addresses and phone numbers, provided by the NSA, were fed into the collection system. A special investigator was allowed access to the lists of rejected selectors and he reported about his findings last week. Here follows the background of this affair and the most important and interesting details from the investigation report.

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 19:20
Credits: Zerodium

Credits: Zerodium

 

03/11/2015 Par Jules Darmanin – LeFigaro.fr

 

Zerodium, une start-up de sécurité informatique, récompense une équipe de hackers qui est parvenue à casser à distance les protections du smartphone Apple. Cette faille pourra être revendue à des fins d'espionnage.

 

C'est une somme record. Zerodium, start-up spécialisée dans la sécurité informatique, avait promis un million de dollars à ceux ou celles qui parviendraient à casser les protections («jailbreak») d'un appareil sous iOS 9.1, la dernière version du système d'exploitation mobile d'Apple. Le logiciel qui équipe les iPhone et iPad est réputé difficile à pirater. Il n'a pas résisté à une équipe de hackers qui est parvenue, grâce à une ou plusieurs failles informatiques, à développer une technique de piratage d'iOS 9.1 et se partagera donc le pactole promis.

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 17:50
Le gouvernement Cameron présente un projet de loi sur le renseignement

 

03.11.2015 45eNord.ca (AFP)

 

Le gouvernement britannique présente mercredi un projet de loi sur le renseignement destiné à actualiser les techniques d’interception des communications, déjà rebaptisé « Charte des fouineurs » par ses détracteurs.

 

Ce texte devrait à terme octroyer de nouveaux pouvoirs aux agences de renseignement britanniques pour obtenir les données personnelles d’internautes, et notamment celles provenant de plateformes populaires comme Facebook ou WhatsApp.

« Il s’agira d’un des plus importants textes de loi de cette législature, parce qu’il va résolument au coeur du devoir du gouvernement de protéger les Britanniques », a déclaré mardi le Premier ministre David Cameron.

Ce nouveau dispositif intervient dans un contexte d’inquiétude au Royaume-Uni face à la menace d’attaques de groupes comme l’organisation Etat islamique (EI), qui utilisent massivement internet et les réseaux sociaux, notamment pour tenter de recruter des jihadistes.

Baptisé « Loi sur les pouvoirs d’enquête », le texte permettrait au renseignement britannique d’intercepter les communications, de voir qui a échangé avec qui et quand, mais sans avoir toutefois accès dans un premier temps au contenu.

Les opérateurs internet devraient conserver les échanges ainsi que l’activité sur les réseaux sociaux pendant un an, et les autorités pourraient se voir contraintes d’obtenir un mandat d’un juge pour accéder à ces données dans le détail et lire les messages. Actuellement, ces mandats sont délivrés par le ministère de l’Intérieur.

Selon les médias britanniques, le gouvernement pourrait aussi interdire les techniques de chiffrement impénétrables.

Avant même la présentation du projet de loi, les organisations de défense des libertés individuelles ont exprimé leur préoccupation quant aux éventuels abus que pourraient entraîner ces nouvelles prérogatives.

Ainsi pour l’organisation Liberty, le débat parlementaire à venir et les garde-fous qui seront, ou non, instaurés seront « cruciaux pour le respect de la vie privée » des Britanniques.

Face aux critiques, l’exécutif s’est engagé à mettre en place une série de mesures pour « prévenir un usage abusif », avec, entre autres, la création d’une « nouvelle infraction » en cas d’excès de la part des autorités publiques.

« Les informations sur les communications constituent parfois la seule manière d’identifier des criminels », a souligné un responsable du gouvernement.

« Mais il est important que les gens comprennent que ces informations sont utilisées seulement d’une manière nécessaire, proportionnée et en rendant des comptes. C’est pourquoi le projet de loi comporte des garde-fous renforcés », a-t-il assuré.

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 17:30
Airbus A321 (EI-ETJ) – MetroJet photo by Pedro Aragão (2013)

Airbus A321 (EI-ETJ) – MetroJet photo by Pedro Aragão (2013)

 

03/11/2015 Par latribune.fr (AFP, Reuters)

 

Le renseignement américain a exclu que l'avion a été abattu par un missile, mais le flash de chaleur observé par le satellite "suggère qu'un événement catastrophique - y compris peut-être une bombe - s'est produit en vol", indique la chaîne de télé CNN.

 

Un satellite militaire américain a détecté samedi un flash de chaleur venant de l'Airbus russe de Metrojet qui s'est écrasé peu après dans le désert du Sinaï en Egypte, affirme la chaîne de télévision CNN.

La chaîne américaine, qui cite un responsable américain anonyme, ne donne pas d'autre détail sur ce qui a été observé par les instruments du satellite. Les enquêteurs ont commencé mardi 3 novembre à analyser le contenu des boîtes noires de l'Airbus, qui pourrait permettre de déterminer la cause du crash qui a fait 224 victime

     | Lire Crash en Egypte : grande confusion autour de l'origine de l'accident

 

Le tir de missile exclu

Le renseignement américain a exclu que l'avion a été abattu par un missile mais le flash de chaleur observé par le satellite "suggère qu'un événement catastrophique -y compris peut-être une bombe- s'est produit en vol", indique CNN, tout en soulignant que les experts examinent d'autres possibilités.

Pour l'heure aucune explication officielle étayée par les analyses de l'épave et des enregistreurs de bord n'a été avancée. Le groupe Etat islamique a affirmé samedi, dans un communiqué, avoir "fait tomber" l'Airbus A321 en représailles aux bombardements russes en Syrie. Une revendication qualifiée de propagande par le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi.

 

Aucune preuve que l'avion s'est disloqué en vol

Pour l'heure, rien ne permet, d'après le ministère égyptien de l'Aviation civile, d'affirmer que l'avion de ligne russe s'est disloqué en vol, comme l'ont avancé des responsables russes.

Le porte-parole du ministère, Mohamed Rahmi, a toutefois confirmé que l'équipage n'avait pas lancé d'appel de détresse avant que l'Airbus A321 ne s'écrase.

"Aucune communication des pilotes n'a été enregistrée par les centres de contrôle aérien à quelque sujet que ce soit", a-t-il déclaré.

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 17:20
photo UK Gov

photo UK Gov

 

03.11.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Depuis deux mois, un officier supérieur britannique, l'Air Vice Marshal Sean Corbett, officie au sein de la DIA (Defense Intelligence Agency) en tant que "deputy director for Commonwealth Integration".

A lui de seconder le lieutenant general Vincent Stewart sur les questions de renseignements concernant les "Five Eyes" (USA, GB, Canada, Australie et Nouvelle-Zélande). Mais selon certaines sources US, ce poste est celui d'un "senior liaison officer")

Quoi qu'il en soit, c'est la première fois qu'un poste de ce niveau est confié à un ressortissant étranger.

Je rappelle le Danemark, la France, les Pays-Bas et la Norvège font eux partie des "Nine Eyes".

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 12:55
Crédits DGSE

Crédits DGSE

 

02.11.2015 Par David Revault d'Allonnes LE MONDE

 

C’est une note que le président reçoit chaque semaine sur son bureau, en général le vendredi. Rédigée par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), elle est d’abord adressée aux directeurs des cabinets de l’Elysée, de Matignon, de l’intérieur et de la défense. L’équipe de François Hollande lui en transmet ensuite un résumé détaillé, lequel leur revient quelques heures plus tard, en général modérément annoté. Si des remarques y figurent, elles sont le plus souvent laconiques : « Faire attention »,« Surveiller » ou, « Intéressant ». Voire, quand est évoquée une menace sur un individu : « Bien s’assurer de sa sécurité. » (…)

Chaque semaine, le président consulte donc avec intérêt l’inquiétant tableau brossé par la DGSI sur les départs de Français en Syrie. Il peut y lire la liste exhaustive des noms de ressortissants français présumés décédés dans le pays, laquelle s’allonge inexorablement, jusqu’à atteindre 132 en septembre 2015. Il y suit la progression exponentielle du nombre d’individus formellement identifiés, soit 1 738, pour leur implication dans le djihad syrien, en hausse de 48 % depuis le début de 2015. (…)

À quel point fallait-il, dans ce contexte anxiogène, communiquer sur les résultats des services, susceptibles de rassurer l’opinion quant à leur efficacité, mais tout autant de l’alarmer au vu de la gravité des dossiers traités ? (…) Dans un premier temps, la place Beauvau et le gouvernement décident de communiquer sur le chiffre global des départs en Syrie. Après les attentats de janvier, ils vont plus largement rendre publics, non seulement les tentatives d’attentat, mais également les attaques déjouées et les démantèlements d’équipes terroristes. (…)

De bonne guerre médiatique, les services ouvrent donc leurs dossiers à l’opinion. « Beaucoup plus que le GIA des années 1990, les extrémistes palestiniens ou iraniens, les djihadistes d’aujourd’hui utilisent la communication comme une arme, insiste-t-on place Beauvau. Ils font ça pour faire peur. Et notre réponse, c’est qu’on n’a pas peur. La guerre contre le terrorisme est aussi une guerre de communication. » Hollande assume : « Ne pas communiquer, c’est ne pas saluer le travail du renseignement. C’est un doute qu’on ne peut laisser transpirer. Si on pense que notre système de renseignement n’est pas efficace, c’est grave. Et s’il est efficace, il faut le montrer. »

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30 octobre 2015 5 30 /10 /octobre /2015 08:50
Defence Secretary Michael Fallon visits home of the Joint Forces Intelligence Group

 

29 October 2015 Ministry of Defence and The Rt Hon Michael Fallon MP

 

Defence Secretary Michael Fallon today visited RAF Wyton, home to the Joint Forces Intelligence Group, which is part of Defence Intelligence.

 

The Defence Secretary met some of the 1,000 individuals who work at RAF Wyton, where intelligence, surveillance and reconnaissance from across Defence and a wide range of public sources is coordinated and analysed. The work carried out by these individuals towards the identification of current and emerging threats is crucial in enabling Government to develop the appropriate responses to protect the UK and its allies.

Defence Intelligence, which operates from a number of sites around the UK, is also tasked to tackle the online threats that the UK faces. These threats can be found in cyberspace and on social media, and this visit follows last month’s Cyber Symposium in Paris where Defence Secretary Michael Fallon stressed that the dangers of activity occurring in cyberspace are only likely to grow, citing the Russian use of cyber in order to gain military advantage and Isil’s efforts to radicalise individuals and spread misinformation.

Defence Secretary Michael Fallon said:

There is no escaping the fact that the scale, diversity and complexity of the challenges all nations, governments and industries face with Cyber is getting bigger.

As I have said before, much of the 2010 SDSR analysis holds good. We were right to identify cyber as key areas for investment.

Next month’s SDSR will review where Cyber sits in the overall prioritisation of security threats and responses. However we are clear that we must continue to invest in our cyber defence capabilities.

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30 octobre 2015 5 30 /10 /octobre /2015 08:30
Intelligence: What Really Makes Armed UAVs Special

 

October 22, 2015: Strategy Page

 

In Syria the U.S. Air Force came face-to-face with differences between targeting (selecting what to hit) from the air (using aerial and satellite surveillance) and using that supplemented with information gathered on the ground. The air force depended on aerial surveillance to find and approve targets to hit in Syria. The CIA, meanwhile, had its own “air force” of armed UAVs that concentrated on key Islamic terrorist personnel. Air force analysts with high enough security clearances could not help but note that the CIA effort was more successful. The key CIA advantage was the network of spies, informants and other specialists they had on the ground. Many of these “assets” were not even Americans and the CIA was able to make deals with foreign nations for valuable target information.

 

Much of these CIA advantages were relatively new. The post September 11, 2001 world dramatically altered the way that U.S. national intelligence services did business. After the 1970s, U.S. intelligence operatives became rare and competent ones even more so. Until 2001 this did not bother the CIA or the U.S. government all that much. But it is a problem when there is an emergency. So, since September 11, 2001, the U.S. has been forced to rely more on contractors for the more personal and tradition forms of espionage.

 

The decline of American spy craft is an aftereffect of the Church Committee. This was an investigative operation sponsored by Congress in the late 1970s that sought to reform and punish the CIA. The reforms were mainly about eliminating CIA spying inside the United States, or doing stuff for the president that Congress did not approve of. There was also a desire to avoid any CIA connection with foreign unpleasantness (like using unsavory people as spies or informants, paying foreign politicians for information, or using contractors to run informant networks). This led to a growing list of restrictions on what the CIA could do overseas and at home. Congress was out to make sure no future president (the CIA works for the president) could use the CIA, as had been done during the Vietnam War and before.

 

The CIA interpreted all this as "no more James Bond stuff." After the 1970s, the CIA relied more on spy satellites and other electronic monitoring for their reports on what was going on in the world. The Church Committee insured that the CIA became a much less interesting place to work for practitioners of traditional (on the ground, up close and personal) espionage. A lot of the most capable people got out over the next two decades. Recruiting competent replacements became difficult. But after September 11, 2001, the CIA was tossed a huge pile of money and told to staff up and get going and save us all from the Islamic terrorists. The Church Committee restrictions were largely, if not completely, ignored. But long lists of things-you-couldn't-do were still on the books. After a decade of doing whatever it took, the rules are being enforced again.

 

One of the more successful operations hurt by this temporary retro thinking was the use of contractors to run Pakistan intel operation. Things were not done by the book, but results were demanded, especially efforts to find Osama bin Laden. Everyone looked the other way while the deed was done. Now Congress is again calling for investigations and “rogue operators” to punish. This sort of thing makes it very difficult to recruit and keep competent spies, even as contractors.

 

But it's not just paper bullets intelligence operatives have to worry about these days. The post-9/11 world dramatically altered the way that national intelligence services do business. For one, the craft of espionage and military intelligence has become inherently more dangerous for case officers and agents in an age of terrorism and insurgency than it was during the Cold War.

 

This is a complete turnaround from the way business was done during the Cold War in the '60s, '70s, and '80s. Many case officers on all sides, whether CIA or KGB, served out their entire 20 or 30 year careers as professional spies without ever having touched a firearm after their initial tradecraft courses. After all, getting into gun battles was not their job. Collecting information was. Furthermore, the case officers themselves, often operating under official diplomatic cover, didn't really have anything to fear if they were caught or their covers blown, except a tarnished career and expulsion from whatever country they operated in. The ones in real danger were always the informants, or "assets", that the case officers recruited, who were liable to face execution if they were found out. Simply put, spying really wasn't that dangerous for the case officers during and immediately after the Cold War.

 

After the War on Terrorism began, the Cold War rules began to rapidly disappear. For one thing, Afghanistan, Pakistan, and Iraq, along with most places that CIA officers operate today, are actual war zones with nothing "cold" about them. During traditional peacetime case officers don't really have to worry about their own safety, just that of their informants. Once you get involved with terrorists or an actual shooting war starts, all of that changes, and intelligence officers (whether CIA, or Army Intelligence) become major high-value targets for terrorist and insurgents. Since 2001, over a dozen (the exact number is classified) CIA officers have been killed in the line of duty. In short, the espionage business has gotten far more dangerous in a very short period of time.

 

This has necessitated a number of dramatic changes in the way the Americans, British, and other professional intelligence services do business where they are needed most (in war zones). For one, the spooks are getting strapped. Case officers working in places like Pakistan, Afghanistan, and even Egypt routinely carry handguns everywhere they go to defend themselves should the need arise. During the Cold War this was unnecessary and generally considered a stupid liability since being caught with a weapon would probably get you booted out of the country you operated in. Not anymore.

 

Besides carrying guns, agencies and case officers are paying extra attention to things like counter-surveillance, disguises, and evasive driving. Carrying a sidearm is necessary for a case officer working in a city like Baghdad, Karachi or Kabul, the truth remains that getting into a gunfight is still the last resort and should be avoided at all costs. Case officers know that the most effective way to avoided being a terrorist target is to avoid following the same routines every day, varying routes to and from work/meetings, never sleeping in the same safe house for too long, and generally making one's life as varied and unpredictable as possible. Experienced spies know that if you can't be found, you can't be a target. The best game plan is to be as invisible as possible. Using contractors to run your informant networks is the best cover of all, unless Congress is looking for someone to prosecute.

 

Russia is different, as the Russians always had the best spies. This was because of superior recruiting, training, and management. A lot of those spies were cut loose after the Soviet Union dissolved in 1991, and some of them offered to talk (if the price was right). What these guys revealed was chilling for Western intel agencies, a decades long tale of successful old-school espionage operations. The KGB was so good that most of these ops were not even suspected. But the new information enabled the U.S. to roll up a number of well-placed Russian agents and moles and provide evidence supporting calls for a return to traditional espionage. Congress was still hostile to that and the September 11, 2001 attacks were one result. The current comedy of errors in Russia is another. There will be more.

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30 octobre 2015 5 30 /10 /octobre /2015 08:20
MC-12 Liberty taking off from Beale AFB, 25 January 2013 photo USAF

MC-12 Liberty taking off from Beale AFB, 25 January 2013 photo USAF

 

October 25, 2015: Strategy Page

 

The U.S. Air Force is giving away its 41 RC-12W electronic reconnaissance aircraft. These were acquired by the air force starting in 2008 to deal with the shortage of Predator UAVs in Iraq and Afghanistan. Now eleven RC-12Ws are going to the army, 26 to SOCOM and four to another (not named) agency. The air force does not usually give fixed wing aircraft to the army, which is one reason most of the RC-12Ws went to SOCOM. But there was still demand for the RC-12W and the air force is trying to cut expenses.

 

The MC-12s were quite useful and could stay in the air for up to eight hours per sortie. Not quite what the Predator can do (over 20 hours per sortie) but good enough to help meet the demand. The MC-12 has advantages over UAVs. It can carry over a ton of sensors, several times what a Predator can haul. The MC-12 can fly higher (11 kilometers/35,000 feet) and is faster (over 500 kilometers an hour, versus 215 for the Predator). The MC-12s cost about $20 million each, more than twice what a Predator goes for. The MC-12's crew consists of two pilots and two equipment operators. Since 2009 the air force MC-12Ws flew 79,000 combat sorties averaging about five hours each. The sensors and operators enabled ground troops to kill or capture over 8,000 Islamic terrorists along with hundreds of terrorist hideouts, bomb workshops or storage sites. 

 

The MC-12 was based on one of the most widely used, but largely unknown, military transport aircraft; the King Air twin-turboprop. There are nearly 300 in military service and it’s not surprising that most people think of the King Air as a civilian aircraft because most of the 6,000 built since the 1960s have been for commercial not military use. Yet over the decades more than a thousand King Airs have been bought, often second-hand by the military because the price was right and the King Air could get the job done.

 

The U.S. military has often used the King Air for ISTAR (Intelligence, Surveillance, Target Acquisition, and Reconnaissance) work as the MC-12 or as transports (the C-12 Huron) and electronic warfare (RC-12) aircraft. There are so many King Airs out there that the military often buys used ones because they are so much cheaper and still get the job done.

 

The RC-12W electronic warfare version is crammed with vidcams, electronic sensors, jammers, and radios. This aircraft (Ceasar, for Communications Electronic Attack with Surveillance And Reconnaissance) can spend hours circling an Afghan battleground, keeping troops on the ground aware of enemy walkie-talkie and cell phone use, including location of these devices and translations of what is being discussed. The enemy is vaguely aware of what this militarized King Air can do but have no better way to communicate. Thus the few Caesar equipped aircraft sent to Afghanistan have proved very useful for the American and British troops that use them.

 

Military use of the King Air arose in the United States (where manufacturer Beechcraft is located) in the early 1970s, when the U.S. Army adopted the King Air as the RC-12 and then used it for a wide variety of intelligence missions ever since.

 

The current King Air 350 is a 5.6 ton, twin engine aircraft that evolved from the first King Airs that showed up in the 1960s as a 5.3 ton aircraft that could carry 13 passengers. In the 1960s a much improved 5.6 ton version called, until the 1990s, the Super King Air was introduced. The Super King Air is simply a slightly larger and more capable version of the original King Air.

 

The military and civilian users both admired the simplicity and sturdiness of the design. The only other civilian aircraft on the top ten list of military transports is the single engine Cessna 208. Beechcraft and Cessna are now combined into the same light aircraft division of Textron and individual models like the King Air and Cessna 208 will continue to be built and sold under the same names.

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28 octobre 2015 3 28 /10 /octobre /2015 19:55
Le secret de l’État (exposition aux Archives nationales)

 

21/10/2015 par DGSE

 

Les Archives nationales, avec le soutien de la DGSE, consacrent une exposition dédiée au secret : «le secret de l’État, surveiller, protéger, informer, XVIIe – XXe siècle».

 

Cette exposition se tient aux Archives nationales du 4 novembre 2015 au 28 février 2016 – Hôtel de Soubise – 60 rue des Francs-Bourgeois – 75003 Paris

- Du lundi au vendredi de 10h00 à 17h30

- Samedi et dimanche de 14h00 à 17h30

- Fermée le mardi et jours fériés

 

« Du chevalier d’Eon aux agents secrets des Présidents de la Vème République, l’exposition « le Secret de l’Etat » bouscule les lieux communs en explorant l’histoire des différentes organisations, des lieux de pouvoir et des techniques singulières du renseignement, de la fin de l’Ancien Régime au XXème siècle.

A travers cette exposition, la première sur un tel sujet, les Archives nationales lèvent le voile sur un monde souvent fantasmé en ouvrant des fonds d’archives méconnus et en présentant des objets exceptionnels, en partenariat avec les services des ministères de la Défense et de l’Intérieur.

L’élaboration d’une véritable politique du renseignement intérieur et extérieur depuis la fin de l’Ancien Régime marque la volonté de l’Etat en France de s’affirmer sur la scène internationale et de protéger l’information. Pour ce faire, un ensemble de documents secrets, de témoignages sonores et audiovisuels inédits et une galerie de machines mystérieuses donnent la parole aux acteurs du secret.

 

Symbole ultime du secret, l’intérieur du PC du sous-marin Le Redoutable, incarnation de la dissuasion nucléaire, est donné à voir grâce à une immersion visuelle saisissante. »

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28 octobre 2015 3 28 /10 /octobre /2015 10:55
Le Sénat adopte le projet de loi sur la surveillance des communications internationales

 

28.10.2015 Le Monde.fr

 

Les sénateurs français ont adopté, mardi 27 octobre, en première lecture, la proposition de loi « relative aux mesures de surveillance des communications électroniques internationales ». Le texte prévoit principalement de légaliser la surveillance des communications électroniques à l’étranger par les services de renseignement français. Ces dispositions étaient à l’origine prévues dans le projet de loi sur le renseignement, adopté en 2014, mais avaient été rejetées par le Conseil constitutionnel, qui avait noté que les modalités de ces surveillances étaient « trop floues ». Le texte était en effet très vague sur les modalités de contrôle ou encore la durée de conservation des données collectées.

Suite de l’article

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28 octobre 2015 3 28 /10 /octobre /2015 08:20
Le directeur de la CIA, John Brennan (Council on Foreign Relatiions)

Le directeur de la CIA, John Brennan (Council on Foreign Relatiions)


26.10.2015 45e Nord.ca (AFP)
 

Le directeur de la CIA John Brennan s’est dit mardi « scandalisé » et « préoccupé » par le piratage des ses emails personnels et a nié avoir violé ses obligations de sécurité.

 

La publication de certains emails personnels a pu laisser penser « que j’avais fait quelque chose de mal ou d’inapproprié » en terme de sécurité mais « ce n’était certainement pas le cas », a-t-il déclaré lors d’une conférence sur le renseignement à Washington.

L’organisation WikiLeaks a publié la semaine dernière plusieurs documents provenant du compte email personnel de John Brennan datés d’entre 2007 et 2009, avant sa prise de fonction au sommet de l’agence américaine du renseignement.

Mardi, le directeur de la CIA n’a donné aucun détails sur la manière dont des pirates avaient eu accès à ses emails personnels.

Il s’est borné à expliquer que bien qu’étant « un responsable gouvernemental », il avait « aussi une famille, des amis, des factures à payer, des choses à faire dans la vie quotidienne ».

Et « la manière de communiquer aujourd’hui se fait par Internet », a-t-il souligné.

Il a jugé disproportionné le traitement médiatique de l’affaire.

« Parfois il y a cette soif de rendre les choses plus sexy qu’elles ne le sont et de les faire gonfler hors de proportion », a-t-il dit.

« C’est faire la publicité d’une activité criminelle et disséminer des informations qui je pense sont inappropriées », a-t-il dit.

WikiLeaks avait notamment mis en ligne un court mémo sur l’Iran, accompagné de recommandations, adressé à l’époque au président-élu devant prendre ses fonctions en janvier 2009.

On trouve également sur son site deux documents datés de 2008 parlant de la torture, notamment une copie de loi examinée au Sénat et listant les pratiques interdites, comme la simulation de noyade (waterboarding) ou les fausses exécutions.

WikiLeaks a mis en outre en ligne une copie d’un document d’une cinquantaine de pages censé avoir été rempli par John Brennan en 2008, contenant de nombreuses informations personnelles, lors du processus de vérification de ses antécédents pour être autorisé à accéder aux informations sensibles.

John Brennan est directeur de la CIA depuis 2013.

La publication de ses e-mails était survenue quelques jours après qu’un pirate informatique se présentant comme un adolescent américain avait affirmé au tabloïd New York Post être entré dans la boîte email du directeur de la CIA et s’être emparé d’informations personnelles.

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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 15:55
ITW du GCA (2S)* Michel MASSON, ancien directeur du renseignement militaire (2005-2008) - SDBR

 

20/10/2015 par Alain Establier - SECURITY DEFENSE Business Review n°136

 

SDBR : L’organisation actuelle du renseignement en France vous parait-elle adaptée aux défis qui se posent ?

MM : Je crois sincèrement qu’elle est adaptée, au vu de notre histoire et de notre culture du renseignement et de la sécurité. La majeure partie des Etats disposant d’une communauté du renseignement crédible ont une structure assez similaire. Toutefois, le rôle, les prérogatives et les moyens du Coordonnateur doivent être revus. Il faut aller vers plus de mutualisation du domaine du renseignement technique (nécessité rappelée par les Livres blancs de 2008 et 2013), les services eux-mêmes en étant convaincus. La maturité des esprits, au sein des services, pour aller plus loin est bien présente: il faut exploiter, de manière intensive, toutes les marges de progrès disponibles dans le respect des missions et des identités de chacun. Il faut ensuite passer d’une gouvernance centrée sur les ministères à une gouvernance centrée sur les services de renseignement. Dès la mise en place du poste de Coordonnateur, en 2008, les ministres de tutelle des différents services n’ont jamais accepté de se départir de leurs prérogatives organiques. Il y aurait en particulier des changements à opérer en matière budgétaire, dans l’esprit de la LOLF, pour gagner en clarté. La Délégation parlementaire au Renseignement, avec les pouvoirs renforcés que lui donne la LPM 2014-2019 (à condition toutefois que les parlementaires eux-mêmes s’y intéressent et s’investissent), devrait se pencher sur ce sujet. Pour pouvoir efficacement combiner mutualisation et gouvernance accrues, le rôle du Coordonateur doit être renforcé. Aujourd’hui, il joue au sein de la communauté nationale du renseignement un rôle d’animation et de secrétariat, mais ni de stimulation ni d’impulsion, ce dont la communauté a besoin. Sa lettre de mission ne lui donne pas suffisamment de prérogatives et il ne dispose pas dans son entourage du minimum de compétences opérationnelles et techniques pour pouvoir agir.

 

L’intégration du renseignement militaire dans le continuum défense et sécurité de la nation est-il souhaitable ?

Ce continuum existe déjà. Aujourd’hui, dans le domaine du terrorisme, les individus dangereux sont passés par les terres de djihad. Qui, au premier chef, est présent sur ces théâtres si ce ne sont les forces armées. Le ministre Le Drian a dit à Strasbourg le 15 septembre dernier : « On ne peut pas désactiver des cellules en France si on ne va pas là où ils sont entrainés ». Très juste mais, avant d’y aller, il faut être renseigné. Repérer, identifier et évaluer ces groupes et leurs sites d’entraînement, c’est dans les cordes du RIM  (Renseignement d’Intérêt Militaire). Le RIM a été très actif dans les Balkans, dans la décennie 90 et ensuite, pour la recherche des caches d’armes qui alimentent le grand banditisme sévissant sur le territoire national. Nous étions, à mon époque, très proches des autres services (y compris de l’ex-DST, pourtant service intérieur) sur différents sujets. Lors du colloque sur le GEOINT à Paris le 11 septembre dernier, l’actuel DRM, le général Gomart, a précisé que nous n’ignorions rien des flux de migrants depuis la rive sud de la Méditerranée. Il voulait dire que nos moyens (pas uniquement l’imagerie) nous permettent d’avoir une bonne idée des organisations maffieuses et peut-être terroristes (les deux sont liées) qui se cachent derrière ce drame humain. Dans ce cas encore, le RIM assure le continuum avec la sécurité de la Nation assurée par d’autres services de l’Etat, comme il le fait en permanence pour la surveillance de l’espace aérien (la sûreté aérienne) ou l’action de l’Etat en mer. La difficulté est en fait dans la coordination des efforts et des échanges d’informations, qui dépendent en grande partie de capacités techniques, lesquelles se mettent en place mais pas assez vite. La coordination est du ressort du Coordonnateur comme je l’ai déjà dit : il n’a pas assez de pouvoirs, pas assez de moyens, il n’est pas assez proche du P.R.** et  il faudrait que ce soit un homme du métier, un ancien directeur de service, par exemple. Pour s’imposer dans ce milieu, il faut en connaître les rouages et les codes. Cela n’a jamais été le cas jusqu’ici et le précédent a jeté l’éponge: c’est révélateur.

 

Comment utiliser le renseignement militaire sur le territoire national (Sentinelle) ? Est-ce souhaitable ?

D’abord, il faut poser comme postulat que le renseignement militaire n’opère pas sur le territoire national, hormis pour les missions régaliennes (interministérielles) citées plus haut. Au milieu des années 2000, l’Etat-major des armées avait élaboré un principe dit de «sauvegarde générale» qui prenait en compte une telle implication, mais en restant assez flou sur l’implication des moyens militaires de  «renseignement». Pourquoi ? Parce que la culture des militaires français a longtemps été nulle à propos de cette fonction (aujourd’hui «stratégique») et qu’ils ne savaient pas par quel bout la prendre, si je puis dire. Ensuite, cela avait aussi et surtout des relents de Troisième République, ce qui n’est aujourd’hui pas politiquement correct en interne. Les militaires sont profondément républicains. L’intervention, sous une forme ou une autre, des armées dans la sécurité intérieure n’est pas bien vue de l’Etat-major et on reste toujours très prudent sur le sujet. En mars 2015, Jean-Marie Faugère (ancien inspecteur général des armées - terre) a montré que l’opération «Sentinelle» était anticonstitutionnelle, puisque déployée en dehors de tout état d’exception (état de siège, état d’urgence, défense opérationnelle du territoire), les armées ayant été réquisitionnées par l’autorité publique sans pour autant être  considérées comme des forces dites de 3ème catégorie, destinées au maintien de l’ordre. C’est pour cette raison que le dispositif «Sentinelle» gêne beaucoup les militaires. Pour répondre à votre question, je ne pense pas que ce soit souhaitable. Il appartient aux autorités politiques, eu égard à l’évolution du contexte sécuritaire et pas uniquement à la suite d’élans émotionnels, de savoir s’il faut envisager une modification juridique du rôle des forces armées sur le territoire,  y compris en matière de renseignement. A ce stade, nous n’avons aucune idée de ce qu’apporterait réellement le renseignement d’intérêt militaire sur le territoire national.

 

En 2013, la Commission nationale d’examen des programmes de R&D de la communauté du Renseignement américain a produit un rapport émettant un certain nombre de recommandations. Qu’en tirez-vous comme analyse ?

Les Américains y font le constat amer qu’ils font maintenant partie du «vieux monde» et que certains risques, non directement perceptibles, émanent de puissances dites émergentes et plus généralement de celles qui veulent se faire rapidement une place dans le panorama stratégique. Ils contemplent avec amertume leurs capacités passées en matière de recherche et d’innovation (programme Corona) et se disent qu’ils sont en voie d’être dépassés. Donc il y a péril ! Pour ce qui la concerne, l’USIC - la communauté américaine du renseignement - doit prendre sa part de ce constat et donc s’alarmer de ses déficiences, à la fois dans la préparation de l’avenir comme dans l’intérêt qu’elle doit porter aux développements de la R&D chez les adversaires potentiels. Elle doit aussi mieux préparer, coordonner et gérer sa propre R&D. Ceci nous interpelle directement: que faisons-nous en ce sens en France? Réponse: pas assez et surtout de façon dispersée. De fait, la DGSE a pris «le lead» et les autres doivent suivre. Ce n’est pas la même méthode. Je suis favorable à la synergie, au sein d’une même instance, des différents services techniques de la communauté nationale du renseignement, au travers d’un statut lui donnant une certaine autonomie de gouvernance stratégique et budgétaire en matière de R&D, présidée par le Coordonnateur. Une «agence» si vous voulez, dans le genre de ce qu’on a pu faire (toutes proportions gardées) dans d’autres domaines de pointe avec l’ONERA et avec l’ANSSI. Les services ont des besoins communs, des visions très proches et surtout des défis et menaces communs qui ne sont plus compartimentés. Il y a, là aussi, un «continuum» et il faut y faire face ensemble !

 

Est-ce que ce rapport permet de mieux comprendre l’action des services de renseignement US dans le domaine du renseignement économique ?

Les Américains ont tendance à paniquer lorsqu’ils pressentent qu’ils ne seront plus les n°1. En conséquence, ils s’alarment, font en interne du «buzz», créent éventuellement une nouvelle structure, avec un nouveau vocabulaire et surtout beaucoup d’argent. Dans les années 90, avec la fin de la Guerre Froide, il fallait rentabiliser les investissements technologiques faits, en particulier en termes de renseignement. Avec les réflexions d’Alvin Toffler, la naissance de la Révolution dans les Affaires Militaires (RMA), accompagnée de son avatar l’ «information dominance», les esprits étaient mûrs pour espionner tout et tout le monde, au prétexte de se prémunir contre la montée en puissance d’un «peer competitor »: la Chine. Ce rapport fait comprendre que tous les coups sont permis pour rester n°1, que les services de renseignement doivent être à la pointe de ce combat et qu’il n’y a pas d’amis ou d’ennemis dans cette optique. Si nous étions à leur place et disposions des mêmes moyens, n’en ferions-nous pas autant?

 

La France a-t-elle fait ce type d’analyse ?

La France ne pouvait faire une telle analyse, parce qu’on ne joue pas «dans la même cour» et que nous n’avions pas la même stratégie. En avions-nous même une? Songez qu’entre 1972 et 1994, il n’y a pas eu de Livre Blanc et celui de 1972 était presqu’entièrement consacré à la dissuasion nucléaire. Nos services étaient très mal orientés par l’autorité politique. L’ex-CIR (Conseil Interministériel du Renseignement), même revitalisé temporairement en 1989 par Michel Rocard alors Premier Ministre, était au mieux inefficace car chacun sait que, sous la V° République, rien ne se fait dans les domaines «régaliens» sans une impulsion et la haute autorité de l’Elysée. Or les différents P.R. qui se sont succédés depuis 1958 n’avaient que peu d’appétence pour le Renseignement, quand ce n’était pas de la méfiance voire du dédain. En conséquence, dans la compétition mondiale post-guerre froide, on n’a pas orienté nos services au bénéfice de la nouvelle guerre, la guerre économique. Ou trop peu! Je ne connais qu’une prise de conscience sérieuse et réaliste sur le sujet: le rapport de la DPR pour l’année 2014. Le constat est édifiant et attristant. Espérons que nos autorités y aient réagi positivement.

 

Le renseignement français a-t-il fait sa révolution numérique? Avec des fournisseurs de confiance?

Oui, le renseignement national a «fait sa révolution numérique» depuis plusieurs années déjà. Mais de façon non homogène entre les services: en particulier pour des raisons budgétaires, moins pour des raisons culturelles. En fait, l’arrivée de jeunes ingénieurs au sein des services a contribué aux changements portés par la numérisation. C’est surtout la DGSE qui a été pionnière, grâce à l’impulsion donnée en 1983 par Henri Serres et reprise plus tard durant sept années consécutives par Bernard Barbier son DT. Pour le renseignement militaire, la jeunesse de l’institution DRM (créée en 1992) et le manque d’autonomie de cette direction interarmées ont mis cette maison sous la dépendance du couple état-major des armées-DGA. Or pour ces deux maisons, le renseignement n’a commencé à véritablement trouver de la considération qu’avec le Livre Blanc de 2008. Non pas par prise de conscience soudaine, mais parce que tout à coup le politique s’est mis de la partie (Nicolas Sarkozy: «sans le renseignement, on est dans la main des autres». Janvier 2008). Quant à l’ex-DST, devenue DCRI, elle n’avait même pas de véritable direction technique. Ce passé explique qu’aujourd’hui la DGSE ait pris la direction des opérations dans le cadre des mutualisations en cours. Mais une fois encore, la supervision de cette évolution et de son avenir devrait revenir en toute logique au Coordonnateur. Ce qui n’est pas le cas. C’était pourtant noir sur blanc dans la lettre de mission de Bernard Bajolet quand il inaugura le poste… Les services sont devenus étroitement dépendants des moyens numérisés: pour la recherche, l’exploitation, le stockage et la diffusion/échange/partage des données. Pour se défendre aussi. Mais les produits informatiques du marché sont intrinsèquement vulnérables, sans correctif réaliste possible. On comprendra aisément que les services ne peuvent se permettre d’être vulnérables. De plus, ils ont des spécifications bien particulières sur lesquelles je ne m’étendrai pas, qui, sans être vraiment révolutionnaires pour les chercheurs et les industriels en pointe dans ces secteurs, deviennent tout de même hors du commun quand on les associe toutes ensembles. Sans compter que, contrairement à ce qui est préconisé en la matière, pour favoriser l’innovation, le mode de relation contractuelle doit intégrer une grande souplesse dans l’appréciation de la qualité des travaux réalisés par le fournisseur et ne pas voir le donneur d’ordres imposer des obligations de résultats qui brideraient fortement les prises de risques. Or c’est bien ce qu’imposent les services, que ce soit dans l’étude amont, puis dans le développement et enfin dans la production. Un peu la quadrature du cercle. En conséquence, on comprendra que dans ce domaine la «confiance» n’est pas immédiate entre un service et un fournisseur. D’autant que celui-ci n’aura jamais de vision globale du sujet (c’est intentionnel) et il ne sera jamais propriétaire de quoi que ce soit. Donc fournisseurs de confiance, oui, mais choisis par les services (et non l’administration), sur des créneaux très cadrés, triés sur le volet et, s’ils sont performants, fidélisés. Sachant que leur collaboration avec les services n’aura pas d’«effet marché» à la clef !

 

* GCA (2°s) : Général de Corps Aérien en 2ème section

**P.R. Président de la République

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15 octobre 2015 4 15 /10 /octobre /2015 13:50
Angela Merkel source johnbrownnotesandessays

Angela Merkel source johnbrownnotesandessays

 

15 octobre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Berlin - Les services secrets allemands, déjà soupçonnés d'avoir espionné pour le compte de Washington, auraient aussi espionné de leur propre chef plusieurs autres pays alliés, comme la France et les Etats-Unis, affirment jeudi des médias allemands.

 

Les services de renseignement extérieurs allemands, le BND, avaient déjà été accusés d'avoir écouté pour le compte de l'agence de renseignement américaine NSA des responsables du ministère français des Affaires étrangères, de la présidence française et de la Commission européenne.

 

Jeudi, la radio publique RBB et l'édition en ligne de l'hebdomadaire Der Spiegel affirment que le BND auraient également espionné, cette fois de son propre chef, plusieurs ambassades et administrations de pays européens et alliés, notamment la France et les Etats-Unis, sans que cela ne figure dans ses attributions.

 

Le BND, qui aurait utilisé des sélecteurs (mots clés, noms, numéros de téléphone ou de cartes de crédit...) qui lui avaient été fournis par la NSA, aurait également employé ses propres sélecteurs, affirment les deux médias.

 

La pratique aurait duré plusieurs années, avant de prendre fin à l'automne 2013.

 

Le ministre allemand de la Justice, Heiko Maas, a plaidé jeudi pour que le BND soit soumis à des règles plus strictes. Nous devons aussi nous assurer que ces règles soient appliquées, a-t-il déclaré au quotidien Rheinische Post à paraître vendredi.

 

L'Etat de droit et les droits fondamentaux ne s'arrêtent pas aux frontières allemandes, a encore ajouté le ministre.

 

Informé de cette affaire mercredi soir, l'organe de contrôle parlementaire, chargé de faire la lumière sur les pratiques d'espionnage révélées ces dernières années le pays, devrait entendre la semaine prochaine des agents du BND, indiquent Der Spiegel et RBB.

 

A l'automne 2013, des informations sur la mise sur écoute d'un téléphone portable de la chancelière Angela Merkel avaient provoqué de fortes tensions entre Berlin et Washington. L'espionnage entre amis, cela ne va pas du tout, avait alors déclaré Mme Merkel.

 

L'enquête ouverte par la justice allemande avait finalement été classée en juin dernier.

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14 octobre 2015 3 14 /10 /octobre /2015 07:20
photo MI SG Dicom A.Lejeune

photo MI SG Dicom A.Lejeune

 

13 octobre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Paris - Les juges français ont sollicité les autorités judiciaires américaines pour identifier une personne qui semble avoir donné par mail des instructions à Amédy Coulibaly, l'un des auteurs des attentats de Paris en janvier, a appris mardi l'AFP de source proche du dossier.

 

Des courriels avaient été découverts dans l'ordinateur retrouvé le 9 janvier au supermarché Hyper Cacher, en périphérie de Paris, où Amédy Coulibaly a assassiné quatre hommes juifs avant d'être tué dans l'assaut des forces de l'ordre.

 

Si possible trouver et travailler avec zigotos biens, recommande le mystérieux interlocuteur d'Amédy Coulibaly, selon le contenu d'un de ses mails du 8 janvier, détaillé mardi par la chaîne BFMTV et dont l'AFP a eu connaissance.

 

Ces échanges sont connus des enquêteurs depuis janvier et ont permis d'écarter rapidement la thèse du loup solitaire au profit de celle de possibles commanditaires à l'étranger. Leur teneur avait été partiellement révélée au début des investigations.

 

Le tueur et son interlocuteur échangeaient via le service de messagerie netcourrier, créant quatre adresses le 1er janvier, a précisé la source proche du dossier.

 

Chacun disposant des codes, les messages n'étaient pas envoyés, chacun consultant les brouillons avant de les écraser, selon le système de la boîte morte.

 

Le 8 janvier à 17H21, soit au lendemain de la tuerie au siège du journal satirique Charlie Hebdo commise par les frères Kouachi et quelques heures après le meurtre par Amédy Coulibaly d'une policière municipale en banlieue de Paris, un message est rédigé.

 

Il sera mis à la poubelle deux heures plus tard par Coulibaly, détaille à l'AFP la source proche du dossier qui évoque un message très opérationnel.

 

Pas possible amis, travailler tout seul, préférence au premier truc prévu, écrit l'interlocuteur. Aller au plus facile et plus sûr et plus nombre pour recommencer plusieurs fois, poursuit-il, ajoutant la possibilité d'agir en grande ceinture si problème au centre.

 

Il recommande d'expliquer dans vidéo que toi donner à zigoto les outils. Dans une vidéo de revendication diffusée après sa mort, Amédy Coulibaly expliquera avoir fourni des armes aux deux frères.

 

L'auteur du message semble être à l'étranger, puisqu'il lui demande si possible de parler de ce qui se passe ici en particulier. Coulibaly a évoqué dans sa vidéo la situation en Syrie.

 

L'interlocuteur de Coulibaly donne enfin la marche à suivre pour utiliser une nouvelle adresse mail, celle d'une messagerie éditée par une société située en Pennsylvanie, dans l'est des Etats-Unis, précise la source proche du dossier.

 

C'est pour cette nouvelle adresse que les enquêteurs français ont demandé dès le 29 janvier l'aide des Américains, selon cette source.

 

Ils leur ont demandé le 25 juin de leur transmettre l'ensemble des informations utiles sur ce compte, ouvertures de session, carnet d'adresses, contenu des boîtes... Une requête dont ils ont souligné l'urgence, selon la source qui précise que l'interlocuteur de Coulibaly n'a pour l'heure pas été identifié.

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13 octobre 2015 2 13 /10 /octobre /2015 16:20
Defense Intelligence Agency Awards Leidos Prime Contract

 

RESTON, Va., Oct. 6, 2015 /PRNewswire

 

Leidos (NYSE: LDOS), a national security, health and engineering solutions company, was awarded a prime contract by the U.S. Defense Intelligence Agency (DIA) to provide enhanced solutions for information technology (IT) requirements. The multiple-award indefinite-delivery/indefinite-quantity has a one-year base period of performance, four one-year options, and a total contract value of $6 billion for all awardees, if all options are exercised. Leidos is one of 25 large businesses eligible to compete for task orders under the contract. Work will be performed in Springfield, Va. and at DIA locations worldwide.

The DIA provides military intelligence to warfighters, defense policymakers and force planners in the Department of Defense and the Intelligence Community in support of U.S. military planning, operations and weapon systems acquisition.  Under the contract, Leidos will provide worldwide coverage for IT requirements and technical services supporting the government through system design, development, fielding and sustainment of global intelligence and command and control (C2) assets vital to the security of the United States. Leidos will focus on improving integration, information sharing, gaining efficiencies and information safeguarding through a common IT approach.

"This E-Site contract will build upon our successful SITE contract performance.  We look forward to maintaining our current worldwide coverage of IT requirements and technical support services for the government by continuing to provide innovative, adaptive and secure services and capabilities in support of the DIA and the intelligence community," said Leidos Group President, Sam Gordy.

 

About Leidos

Leidos is a science and technology solutions leader working to address some of the world's toughest challenges in national security, health and engineering. The Company's 19,000 employees support vital missions for government and the commercial sector, develop innovative solutions to drive better outcomes and defend our digital and physical infrastructure from 'new world' threats. Headquartered in Reston, Virginia, Leidos reported annual revenues of approximately $5.06 billion for its fiscal year ended January 30, 2015. For more information, visit www.Leidos.com

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12 octobre 2015 1 12 /10 /octobre /2015 14:50
GB/Assange: la police arrête la surveillance physique 24h/24 de l'ambassade équatorienne

 

12 octobre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Londres - La police britannique a annoncé lundi l'arrêt de la surveillance physique 24h/24 de l'ambassade équatorienne à Londres, où est réfugié le fondateur de Wikileaks Julian Assange, pour la remplacer par un certain nombre de mesures, visibles et masquées.

 

Il est disproportionné d'avoir la présence permanente d'officiers à l'ambassade de l'Équateur à Londres, a indiqué la police britannique dans un communiqué, alors que cette surveillance était critiquée pour son coût.

 

Toutefois l'opération pour arrêter Julian Assange continue et s'il devait quitter l'ambassade, la police britannique mettrait tout en oeuvre pour l'arrêter, précise Scotland Yard.

 

Même si aucune mesure ne peut garantir le succès de l'opération si Julian Assange quitte l'ambassade, la Metropolitan Police va déployer un certain nombre de mesures visibles et masquées pour l'arrêter, précise le communiqué.

 

Le fondateur de Wikileaks, accusé de viol par une Suédoise depuis 2010, vit reclus depuis juin 2012 dans l'ambassade équatorienne de Londres, dans le quartier chic de Knightsbridge, près de Hyde Park.

 

Visé par un mandat d'arrêt européen, il refuse de se rendre en Suède de peur d'être extradé vers les États-Unis, où il pourrait se voir reprocher la publication par Wikileaks en 2010 de 500.000 documents classés secret défense sur l'Irak et l'Afghanistan et 250.000 communications diplomatiques.

 

L'Australien de 44 ans était jusqu'à la mi-août également accusé d'agression sexuelle mais cette accusation est entre temps tombée sous le coup de la prescription cinq ans après les faits.

 

Wikileaks, qui a créé un site internet pour dénoncer le gaspillage gouvernemental (govwaste.co.uk) représenté par la surveillance policière britannique de l'ambassade, affirme que le coût total s'élève à 12,59 millions de livres (16,96 millions d'euros) pour les contribuables britanniques.

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