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25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 11:20
Photo Jason Reed

Photo Jason Reed

25/07/2013 Par LEXPRESS.fr

 

La Chambre des représentants américaine vient de rejetter l'amendement Amash qui visait à restreindre le budget et la portée du programme de surveillance de la NSA.

 

La Chambre des représentants américaine a rejeté d'une courte majorité mercredi un amendement qui visait à mettre un terme au financement du programme de surveillance de la NSA aboutissant à la collecte de données téléphoniques de millions d'Américains. 

 

217 voix contre, 205 pour

Cet amendement, déposé après la révélation par Edward Snowden de l'ampleur des programmes de surveillance de l'Agence de sécurité nationale, était soutenu par une coalition hétéroclite d'élus allant des très conservateurs membres du mouvement Tea Party aux démocrates les plus à gauche. Il a été rejeté par 217 voix contre et 205 pour. 

L'ex-consultant américain, toujours en transit dans la zone internationale de l'aéroport de Moscou, avait notamment révélé début juin que la NSA collectait au nom de la lutte antiterroriste les métadonnées (numéro appelé, durée de l'appel) de communications de millions d'Américains avec l'autorisation d'une cour secrète. 

 

Ne surveiller que les personnes visées par une enquête judiciaire

Le texte rejeté mercredi avait été déposé par un jeune élu républicain du Michigan (nord), Justin Amash. "Le gouvernement collecte des données téléphoniques, sans que personne ne s'en doute, de tous les Américains aux Etats-Unis", a-t-il lancé au cours de débats tendus, peu avant le vote. Son objectif, a-t-il argué, était de faire en sorte que cette surveillance ne s'applique qu'aux Américains visés par une enquête spécifique. 

Le démocrate Jim Moran, qui a voté en faveur de l'amendement Amash, a jugé sur Twitter qu'il "n'était pas parfait, mais qu'il montrait clairement que la NSA avait besoin d'être réformée pour protéger l'intimité des Américains". 

Cet amendement était inclus dans un vaste projet de loi sur le budget du département de la Défense, actuellement à l'étude à la Chambre.

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24 juillet 2013 3 24 /07 /juillet /2013 11:30
L'Egypte et Israël déconseillés aux militaires russes habilités secret défense

MOSCOU, 23 juillet - RIA Novosti

 

Les militaires russes ayant accès aux documents top secret ne pourront plus se rendre en vacances en Egypte et en Israël, écrit le quotidien Izvestia du 23 juillet 2013.

 

Cette décision a été prise vu l'aggravation de l’instabilité politique dans ces deux pays, a-t-on expliqué à l'Etat-major des forces armées russes. "Le chef d'Etat-major général Valeri Guerassimov a approuvé la liste de pays où les militaires habilités secret défense peuvent passer les vacances. L'Egypte et Israël n'y figurent plus", déclare le porte-parole de l'Etat-major.

 

Il ajoute que la directive ordonne aux responsables, lors de la délivrance des autorisations au personnel, de "tenir compte de la situation militaro-politique et criminogène dans les pays d'accueil", ainsi que de ne pas laisser les officiers se rendre dans les pays inscrits sur la liste du ministère des Affaires étrangères (MAE) déconseillés aux Russes.

 

La liste en question comprend 39 pays où les officiers habilités secret-défense sont autorisés à se rendre : l'Abkhazie, l'Azerbaïdjan, Andorre, l'Autriche, l'Arménie, la Bulgarie, la Biélorussie, la Belgique, le Vietnam, la Hongrie, la Grèce, le Danemark, la République dominicaine, l'Inde, l'Indonésie, la Jordanie, l'Italie, Malte, le Maroc, la Moldavie, la Slovénie, la Slovaquie, la Pologne, l'Ukraine, la Norvège, Oman, les Emirats arabes unis, Cuba, Chypre, le Kazakhstan, la Thaïlande, la Turquie, la Tunisie, la Finlande, la France, la Croatie, le Monténégro, la République tchèque et la Suisse.

 

Un officier du renseignement ne pourra donc prendre ses congés que s’il indique l'un de ces pays dans la case "lieu". Il est à noter que les anciennes républiques soviétiques ne figurent pas toutes dans la liste : on note par exemple l'absence du Tadjikistan, du Kirghizstan, du Turkménistan, de l'Estonie, de la Lettonie, de la Lituanie et de la Géorgie, où les officiers ne seront pas autorisés à se rendre.

 

Konstantin Sivkov, premier vice-président de l'Académie des problèmes géopolitiques, pense que cette interdiction est justifiée.

 

"Les officiers habilités secret-défense pourraient être kidnappés par des combattants en arrivant dans une région instable et se voir soutirer des informations, d'autant qu'il existe aujourd'hui diverses méthodes psychotropes à cet effet. Par conséquent il est opportun et juste de prévenir le départ du personnel vers ces destinations", explique Konstantin Sivkov.

 

Selon lui les officiers russes ne doivent pas se rendre dans les pays où les positions des musulmans wahhabites sont fortes : l'Arabie saoudite, le Qatar, la Jordanie, la Syrie, la Libye, et même les USA. En revanche, les officiers n'ont rien à craindre dans les pays européens de l'Otan.

 

"Dans les pays de l'Otan les gens sont plus ou moins civilisés, contrairement aux Etats-Unis. L’alliance est très poreuse aujourd'hui, elle a été significativement affaiblie par les pays d'Europe de l'Est qui y ont adhéré", a fait remarquer l'expert.

 

Chypre fut le premier pays où les officiers du renseignement étaient autorisés à se rendre.

 

En 1996 le ministre de la Défense de l'époque Pavel Gratchev avait signé un ordre à cet effet. Les frais de voyage pour les officiers et les membres de leurs familles étaient pris en charge.

 

En 2006, le chef de l'Etat-major des forces armées russes Iouri Balouevski a approuvé une liste de 21 pays où les officiers habilités secret-défense pouvaient voyager : l'Arménie, l'Azerbaïdjan, Andorre, la Bulgarie, la Biélorussie, la Hongrie, l'Egypte, la Grèce, l'Espagne, l'Italie, Chypre, la Chine, la Slovaquie, l'Ukraine, la Lettonie, les Emirats arabes unis, la Croatie, la Turquie, la Tunisie, la Finlande et la République tchèque.

 

En 2009, l'ex-ministre de la Défense Anatoli Serdioukov avait décidé d'interdire la sortie du territoire russe des officiers habilités secret-défense et avait ordonné de préparer une directive à cet effet. Mais cette directive n'a pas été signée. En 2011 Serdioukov avait tout de même signé l'ordre 250 en conformité avec lequel seul le ministre de la Défense pouvait donner l'autorisation aux officiers de se rendre à l'étranger.

 

Le 24 décembre 2012, le ministre Sergueï Choïgou a délégué à ses adjoints et aux chefs de l'appareil du ministère de la Défense le droit d'autoriser les officiers du renseignement à partir à l'étranger, se réservant ainsi la possibilité d'analyser les demandes de congés du personnel ayant accès aux informations confidentielles.

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24 juillet 2013 3 24 /07 /juillet /2013 09:23
Ce que l'affaire Snowden révèle de la guerre économique : le décryptage de Bernard Carayon

24.07.2013 Bruno Racouchot - COMES COMMUNICATION
 

La montée en puissance de l'affaire Snowden début juillet n'aura surpris que ceux qui s'évertuent à nier la réalité des jeux de pouvoir à l'échelle planétaire. Oui, les Etats-Unis ont mis la planète sur écoute. Oui, ils surveillent leurs alliés, l'Europe au premier chef. Oui, leurs pôles d'intérêt dépassent de loin la guerre contre la drogue ou le terrorisme. Oui, ils se servent de leur puissance pour vaincre dans une guerre économique où tous les coups sont permis, pour faire gagner leurs entreprises. Mais cela n'est pas nouveau. Par angélisme ou par faiblesse, nous préférons ignorer ces réalités, résultat d'une combinaison subtile entre hard et soft power.

 

Dans l'entretien qu'il m'a accordé, Bernard Carayon dénonce notre aveuglement. Aujourd'hui avocat, maître de conférences à Sciences Po Paris et président de la Fondation Prometheus qui entend défendre les intérêts stratégiques des entreprises françaises, Bernard Carayon est connu pour avoir été un parlementaire extrêmement actif dans le domaine de l'intelligence économique. Depuis des années, il ne cesse de tirer le signal d'alarme. Finissons-en avec l'angélisme. Ouvrons les yeux. Soyons réalistes et déterminés. La France et l'Europe ont des atouts, nous pouvons gagner la bataille de la mondialisation. A condition toutefois de ne pas nous faire imposer les règles par d'autres et de bien maîtriser les techniques de l'influence.

 

Télécharger le document

 

Feuilleter sur Calaméo

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23 juillet 2013 2 23 /07 /juillet /2013 12:55
Après Prism, un petit Français veut protéger les échanges sur Internet

22/07/2013 de Guerric Poncet - Le Web en lignes / Le Point.fr

 

Gith propose un logiciel facile d'utilisation, pour chiffrer ses communications en un clic. Une révolution dans le monde imbuvable de la sécurité.

 

Alors que les révélations sur l'espionnage généralisé des internautes mis en oeuvre par les services secrets américains, mais aussi européens (France, Allemagne, etc.), font encore couler beaucoup d'encre, la société française Gith Security Systems est sur le point de proposer un logiciel très facile d'utilisation, pour le chiffrement des communications. Le but : permettre aux internautes "lambda" d'échanger gratuitement messages, documents et appels de manière protégée, en quelques clics au sein d'une même interface ergonomique. "Nous avons lancé le projet il y a un an, bien avant que ça devienne à la mode, et nous sommes donc parmi les premiers", explique le fondateur Benoît Girard, 32 ans, ingénieur et ancien des laboratoires de recherche du ministère de la Défense.

Si vous avez déjà essayé de chiffrer une communication, comme un courriel ou un document, vous savez à quel point c'est compliqué pour un profane. Pour un message, il faut en général installer un logiciel ou une extension, générer un jeu de clés et se procurer la clé publique du destinataire, avant de pouvoir envisager tout envoi. Pour les documents, il faut là encore installer un logiciel (différent du premier), choisir un algorithme en faisant semblant de comprendre la différence entre AES, Twofish ou encore Serpent, et enfin le stocker à un endroit où il ne sera pas accessible à tous les curieux. Le défi relevé par Gith est donc pertinent, et la version bêta publiée le 11 juillet a déjà séduit un millier d'utilisateurs.

 

Hébergement en France

L'installation de Gith, disponible pour Windows, Mac OS et bientôt Linux, prend quelques instants. L'utilisateur doit créer un profil, et la seule donnée qu'il est obligé de fournir est son nom d'utilisateur qui peut être un pseudonyme. Le logiciel génère automatiquement un jeu de clés de chiffrement et ajoute le compte à l'annuaire de Gith. Deux personnes voulant communiquer doivent d'abord s'approuver comme contacts, ce qui interdit tout courrier indésirable, mais oblige à passer par l'annuaire pour se "trouver".

Une fois lancé, Gith ouvre un bureau par-dessus l'interface du système d'exploitation. On y trouve un client de messagerie, une messagerie instantanée et un système de partage de documents, à la manière de DropBox ou SkyDrive. Les fichiers envoyés sur les serveurs de Gith sont hébergés en France exclusivement, chez OVH, un acteur à la réputation très sérieuse. Chaque document dispose d'un historique de modification et de transfert, qui permet à l'utilisateur de savoir exactement quand et où son fichier a été transmis. De quoi agacer les services de police qui utilisent au quotidien les données personnelles des internautes, mais cela n'effraie pas Benoît Girard. "Les tensions avec les autorités sont inéluctables, mais si on joue le jeu des gouvernements ce n'est plus de la sécurité !" juge-t-il.

 

Fermé, mais prometteur

Le logiciel est gratuit avec 100 méga-octets de stockage, ce qui n'est rien en comparaison avec les giga-octets offerts par Google, Microsoft ou Yahoo. Mais "le modèle n'est pas le même, ces géants piochent dans vos données !" explique Benoît Girard. Un forfait "intensif" permettra bientôt, pour 15 euros par an, de disposer d'un espace de stockage plus décent. La jeune start-up proposera aux entreprises des services payants, afin d'interfacer leurs serveurs mail avec ceux de Gith, par exemple, permettant ainsi d'envoyer des messages à des personnes non inscrites sur l'annuaire. Car c'est l'un des défauts du logiciel : il est fermé sur lui-même et il n'est possible de communiquer qu'avec les autres membres, via les outils fournis, un peu à la manière d'un réseau social.

Le modèle économique est fondé sur les services aux professionnels, et l'entreprise va demander sa certification auprès de l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (Anssi). Mais Benoît Girard espère en outre séduire des investisseurs. Il a notamment participé au concours de Marc Simoncini, Jacques-Antoine Granjon et Xavier Niel pour le financement de 101 entreprises. En attendant, Gith va devoir prouver que son concept est viable en recrutant un nombre conséquent d'utilisateurs, pour atteindre la masse critique qui rendra le service attractif.

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11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 14:20
Plainte contre les géants américains du net après l'affaire Prism

11 juillet 2013 Liberation.fr (AFP)

 

Deux ONG de défense des droits de l'homme accusent des groupes tels que Google, Facebook, Yahoo, Youtube, entre autres, d'avoir assisté le vaste programme d'espionnage des services de renseignement américains.

 

Deux associations des droits de l’homme vont déposer une plainte, ce jeudi à Paris, dans l’affaire d’espionnage des communications électroniques mondiales par l’agence de sécurité américaine NSA, visant des sociétés comme Google, Yahoo ou Apple, a appris l’AFP de source proche du dossier.

 

Cette plainte va être déposée par la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH) et la Ligue des droits de l’Homme. S’exprimant sur France Info, un des avocats de la FIDH et de la LDH, Me Emmanuel Daoud, a précisé que cette plainte contre X visait notamment à éclaircir le rôle joué dans le scandale Prism par Microsoft, Yahoo, Google, Paltak, Facebook, Youtube, Skype, AOL et Apple.

 

Selon lui, «à des périodes différentes», ces sociétés «sont susceptibles d’avoir mis à disposition du FBI et de la NSA leur serveur pour que ces agences de renseignement américaines les pénètrent et puissent s’installer à demeure pour collecter, siphonner toutes les données de tous les clients internautes utilisant les services de ces sociétés».

 

Il suggère qu’elles n’ont peut-être «pas dit toute la vérité» en affirmant qu’elles n’étaient pas au courant du programme Prism. Les filiales françaises de ces sociétés sont également susceptibles d’être l’objet des investigations, a ajouté Me Daoud. Sur France Info, l’avocat a précisé qu’étaient susceptibles d’être reprochés un «accès non autorisé sur un système de traitement de données, des collectes de données à caractère personnel, des atteintes volontaires à l’intimité de la vie privée, le fait de porter atteinte au secret des correspondances électroniques».

 

A la suite de révélations de son ancien consultant Edward Snowden, la NSA est accusée d’espionner les communications électroniques mondiales dans le cadre du programme Prism. Elle est également accusée d’avoir espionné des «cibles» institutionnelles dont l’Union européenne et des représentations diplomatiques alliées.

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11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 11:40
Les services secrets russes reviennent à la machine à écrire

11 juillet 2013 Liberation.fr (AFP)

 

Soucieux de se mettre à l'abri de l'espionnage électronique, le FSO, un des services de renseignement russe, a passé commande de vingt machines à écrire.

 

Après les révélations de l’informaticien américain Edward Snowden, l’un des services spéciaux russes a décidé d’acheter des machines à écrire pour taper des documents secrets, écrit jeudi le quotidien russe Izvestia. Le FSO, Service fédéral de protection, issu de l’ancien KGB, a lancé un appel d’offre pour l’achat de 20 machines à écrire.

 

Cette décision a été prise «après les scandales de WikiLeaks, les révélations de Snowden ainsi que les informations selon lesquelles le Premier ministre Dmitri Medvedev avait été écouté lors d’un sommet du G20 à Londres», explique au journal une source au sein du service.

 

«Il a été décidé d’utiliser davantage de documents papier», selon la même source. Interrogé par l’AFP, le service de presse du FSO s’est refusé à tout commentaire. Selon d’autres sources citées par le journal, les services spéciaux ainsi que le ministère de la Défense utilisent toujours des machines à écrire.

 

«De point de vue de la sécurité, toute sorte de télécommunication électronique est vulnérable. On peut capter n’importe quelle information depuis un ordinateur», selon le député et ex-directeur du FSB (ex-KGB) Nikolaï Kovalev. «Le moyen le plus primitif est à privilégier: la main humaine ou la machine à écrire», a-t-il ajouté, interrogé par Izvestia.

 

L’ex-consultant du renseignement américain Edward Snowden, bloqué dans la zone de transit d’un aéroport moscovite depuis près de trois semaines, a fait des révélations fracassantes sur un programme américain de surveillance des communications mondiales.

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11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 11:30
Un large spectre de missions pour le poste PSD des EAU

11/07/2013 DPSD

 

Les enjeux sont nombreux et l’activité est intense pour le personnel de la DPSD en poste aux Emirats Arabes Unis …

 

Les FFEAU (1) sont implantées à Abou Dhabi depuis mai 2009. Le poste PSD EAU est en place pour apporter son concours au commandement en matière de sécurité. Il a compétence sur l'ensemble des entités françaises des FFEAU, mais aussi sur les ressortissants et le personnel œuvrant au profit du ministère de la défense français sur tout le territoire des EAU. Le poste doit donc prendre en compte les unités des FFEAU, à travers leurs missions et leur entraînement (2), mais également les activités majeures à caractère « défense » comme les salons d’armement (3).

 

Le volet « protection du personnel et des installations » revêt quelques spécificités. Les différentes unités militaires (4)sont, pour certaines, distantes d’une soixantaine de kilomètres ; certaines emprises sont entièrement dédiées aux unités françaises alors que d’autres sont implantées à l’intérieur d’emprises émiriennes plus vastes. De plus, la communauté de défense des FFEAU est composée de 75% de militaires en mission de courte durée. Ce rapport s’accroît en période d’exercice ou à l’occasion des escales. Pour autant, tous ces militaires sont sensibilisés par un inspecteur dès leur arrivée.

 

L’importante population étrangère est probablement la caractéristique majeure de ce pays qui couvre une superficie équivalente à celle de la Guyane : il y a plus de quatre étrangers pour un Emirien. De nombreuses nationalités sont représentées tels que les Afghans, les Iraniens, les Syriens, les Libanais, les Pakistanais, les Chinois, ou les Russes.

Un large spectre de missions pour le poste PSD des EAU

Enfin, l’aspect « relations internationales »  revêt une dimension particulière du fait de l’importance de la zone de responsabilité du commandement des FFEAU et des spécificités régionales: il est à la fois nécessaire de maitriser l’anglais et l’arabe, mais aussi de connaître et de comprendre l’ensemble des enjeux sécuritaires.

 

 

(1) Forces Françaises aux EAU

(2) Exercices Golfe aux EAU et Gulf Falcon au Qatar ; escales à Abou Dhabi, Fujaïrah, Dubaï ou

Jebel Ali…

(3) Dubai Air Show; IDEX-NAVDEX…

(4) Echelon de commandement, état-major interarmées, base navale d’Abou Dhabi et groupement de soutien, base aérienne 104 d’Al-Dhafra, 13ème Demi Brigade de la Légion Etrangère (DBLE)

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11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 07:55
Le Bourget : couverture du plus grand salon aéronautique du monde

10/07/2013 DPSD

 

Du 12 au 23 juin 2013, s’est tenu le salon international de l’aéronautique et de l’espace (SIAé) de Paris Le Bourget. La DPSD était au coeur de l’action des services de l’Etat…

 

Le 50ème salon du Bourget a rassemblé plus de 2 000 exposants (soit une augmentation de 30 % par rapport aux précédentes éditions), dont 670 PME/PMI françaises, répartis sur 70 hectares et trois grands halls d’exposition. Comme à l’accoutumée, cette manifestation comportait des présentations de matériels en statique et des démonstrations en vol.

 

En outre, cette édition a vu le passage de nombreuses autorités gouvernementales, dont le Président de la République et le Premier ministre et de 30 000 visiteurs par jour, ainsi que la présence de près de 7 000 prestataires de service sur le site et de plus de 300 personnels des forces armées mis à disposition de la DGA.

 

Dans le cadre de sa mission de protection du PSTN(1), la DPSD était présente sur le site.

 

L’enjeu était de taille puisque cet évènement constitue pour les professionnels de l’aéronautique une occasion unique de rencontrer des spécialistes de divers horizons, français et étrangers, de mettre en valeur des savoir-faire parfois uniques, d’exposer leurs matériels les plus performants tout en s’assurant de leur protection (un tiers des menaces sont représentées au Bourget).

 

Le défi était donc pour les industriels, selon la formule consacrée, « d’exposer sans s’exposer » dans un environnement concurrentiel de plus en plus agressif.

 

Cependant, la contribution du Service ne se limite pas à la seule durée de l’évènement.

Le Bourget : couverture du plus grand salon aéronautique du monde

La préparation commence plus de six mois auparavant, par exemple avec la sensibilisation des officiers de sécurité des industries de défense, sachant que les salons d’armement représentent la 3ème source d’informations après Internet et la presse.

 

Enfin, le travail se poursuit au-delà puisque le Service identifie les grandes tendances du salon et établit un bilan. Le retour d’expérience a d’ailleurs montré que les sensibilisations ont porté leurs fruits.

 

 

(1) Potentiel scientifique et technique de la Nation

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11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 07:50
EU Parliament Civil Liberties Committee agree on surveillance inquiry's next steps

10/7/2013 EU source: European Parliament -  Ref: EP13-032EN

 

Summary: 10 July 2013, Brussels - The European Parliament inquiry into alleged spying by the US and EU countries will hold hearings with their authorities, legal and IT experts, NGOs, data protection authorities, national parliaments following this issue and private firms involved in data transfers, the Civil Liberties Committee decided on Wednesday. The first hearing takes place on 5 September.

 

The Civil Liberties Committee inquiry will gather information and evidence to investigate alleged surveillance activities by the US authorities and EU countries. It will then assess the impact of these activities on EU citizens' fundamental rights, in particular those to data protection and respect for private life, freedom of expression, the presumption of innocence and an effective remedy.

 

MEPs will also look into the best tools for redress should violations of these rights be confirmed, make recommendations to prevent further violations and advise on how to strengthen IT security in EU institutions, bodies and agencies.

 

Hearings

 

From September, the inquiry will hold public hearings of representatives of the US authorities, European Commission and Council, member states' representatives, participants in transatlantic experts groups, legal and IT experts, NGOs, data protection authorities, national parliaments and IT companies involved in transferring data to NSA or equivalent systems.

 

One of the first hearings is to be devoted to "the US PRISM programme and legal issues related to FISA" (the US Foreign Intelligence Surveillance Act). Possible speakers include the US Ambassador to the EU, US National Security Agency officials, legal experts and representatives of US organisations such as the Electronic Privacy Information Center (EPIC) and the American Civil Liberties Union (ACLU).

 

Studies

 

The Civil Liberties Committee will commission several expert studies. The first two will deal with surveillance programmes conducted by the US and EU countries and with the follow-up to recommendations made by the Echelon Committee.

 

Civil Liberties Committee delegation to Washington

 

Civil Liberties Committee MEPs could hold meetings related to this inquiry with US authorities and US Congress during a delegation visit to Washington already planned for the end of October. The Foreign Affairs Committee plans to pay a similar visit.

 

Next steps

 

MEPs' conclusions and recommendations will be set out in a report to be presented to Parliament as a whole by the end of the year. The political groups will have to agree swiftly on which MEP is to draft the report.

 

So far, twelve meetings have been scheduled to take place before the end of the year. The first will be held on 5 September in the afternoon.

 

In the chair: Juan Fernando López Aguilar (S&D, ES) and Sophie in 'T Veld (ALDE, NL)

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11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 07:50
NATO Steps Up Efforts To Ward Off Cyberattacks

Jul. 10, 2013 - By JULIAN HALE – Defense News

 

MONS, BELGIUM — NATO’s Communications and Information Agency will recruit six cyberdefense experts in the coming months to help deal with cyberattacks on NATO systems. This action is part of NATO’s effort to move toward what it calls full operational capability by the end of October, meaning improved protection of 55 NATO sites across the world.

 

A NATO official regretted the term “full operational capability,” as he argued that NATO’s cyberdefense policy has been modernized but that further improvements are still needed.

 

A big part of this effort is the Mons-based NATO Computer Incident Response Capability (NCIRC), which has come with a price tag of €58 million (US $74.5 million).

 

The NCIRC is housed in the NATO Information Assurance Operations Centre, whose task is to look after NATO-owned systems and not systems in NATO countries.

 

In comments to journalists during a visit to the NCIRC, Ian West, director of the NCIRC Technical Centre, said “the number and sophistication of attacks is growing. In a worst-case scenario, it [an attack] could lead to loss of life, e.g., if intelligence information regarding an ambush does not get through as a result of the attack.”

 

As many as nine out of 10 inbound emails to NATO are stopped because they are suspicious. Many are probes against NATO systems that are generally harmless but could be precursors to an attack.

 

In total, there are estimated to be around 147 million “suspicious events” per day against NATO systems. Technology systems whittle that down to a more manageable number of serious cases, which are then dealt with by the cyber experts.

 

In 2012, there were 2,500 confirmed serious cases (around 200-300 cases per month). Many attacks are automated.

 

The NCIRC operates on a 24/7 basis, which is important because an attack coming from the Far East, for example, might hit the NATO networks in Europe at 2 a.m. European time.

 

“The most important thing is to stop the attack,” said West. In addition, NATO may carry out forensic analysis of the malicious code but does not go after the attackers. If it needs law enforcement assistance, it calls on the host nation of the attacker.

 

A forensic analyst within the cyberdefense team can identify a specific group that is behind a malicious software (malware) attack through the signature left by the attackers. However, specific attribution, i.e. where attacks are launched from and by whom, is very hard. This forensic analysis information is shared with NATO allies so that they can update their defenses.

 

Computer systems at NATO sites but also those used to direct artillery fire or found in vehicles on NATO missions are protected. However, for equipment provided by a NATO country, ultimate responsibility lies with the NATO country in question as it owns the equipment.

 

In addition to monitoring and protecting NATO networks, staff in Mons can be called on to form rapid reaction teams. A team could be drawn from the 130 staff as it needs to have the flexibility to respond to a big range of attacks. These cyber experts may act online or visit NATO sites, depending on the type of support needed.

 

Asked if NATO carried out offensive cyberdefense activities, West said that “cyberdefense is purely defensive. NATO is not doing anything offensive or active defense. It is completely passive defense.”

 

Organized crime, cyber espionage and hacktivism are the three main aims behind the attacks.

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11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 07:50
NSA Photo Jason Reed

NSA Photo Jason Reed

BRUXELLES, 10 juillet - RIA Novosti

 

La commission des Libertés civiles du Parlement européen a décidé mercredi de créer un groupe d'enquête sur l'espionnage électronique pratiqué par les services secrets américains au sein des institutions de l'Union européenne.

 

"Nous instituons un groupe d'enquête au sein de la commission des Libertés civiles afin de découvrir quelles données sont collectées et à quelles fins. Il s'agit de clarifier des affaires entremêlées: à la fois la collecte massive de données des citoyens européens par les Etats-Unis, les présomptions d'espionnage économique, ainsi que l'espionnage des institutions européennes", a déclaré aux journalistes Véronique Mathieu Houillon, membre du Parti populaire européen, un des groupes les plus importants au sein du Parlement européen.

 

Selon un document secret révélé par Edward Snowden, l'Agence de sécurité nationale (NSA) des Etats-Unis a procédé à des écoutes dans les représentations de l'UE à Washington et à New York et a même accédé à ses réseaux informatiques. D'après le quotidien allemand Der Spiegel, cette révélation laisse supposer que la NSA a également pratiqué des écoutes téléphoniques aux sièges du Conseil européen et du Conseil des ministres de l'UE.

 

Le quotidien souligne en outre qu'aucun des pays de l'UE qui ont demandé des explications aux Etats-Unis n'a jusqu'à présent reçu de réponse.

 

Le quotidien britannique The Guardian a annoncé le 30 juin, citant un document fourni par Edward Snowden, que les Etats-Unis espionnaient 38 missions diplomatiques étrangères, dont des ambassades de leurs alliés, l'Italie et la France.

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11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 07:45
Britain had to rely on German military for first time since Waterloo

10 Jul 2013 By Tom Whitehead, Security Editor - telegraph.co.uk

 

Britain has had to rely on German military support in a war for the first time since the Battle of Waterloo.

 

During the Libyan conflict in 2011 British forces had to use maps supplied by German intelligence because of cut backs in the Ministry of Defence, it has emerged.

 

It was the first time the UK had to rely on Germany in such circumstances since 1815 when Gebhard von Blucher’s Prussian forces helped the Duke of Wellington defeat Napoleon.

 

The development was disclosed on the annual report of the parliamentary Intelligence and Security Committee which raised concerns over decreasing funding for defence intelligence.

 

The committee, which takes evidence from the security and intelligence agencies in private, warned that cutbacks meant resources had to be constantly shifted around and it risked “robbing Peter to pay Paul”.

 

The committee said the spy agencies and defence intelligence would have to increasingly rely on “burden sharing” and make use of allies in some parts of the world who may be better placed to provide intelligence.

 

It said: “We accept the need for this specialisation. It is not novel: for example we have been told that (by defence intelligence) ‘in Libya we went to war on German maps’”.

 

Sir Max Hastings, the military historian, said it would likely be the first time Britain relied on Germany like that since Waterloo.

 

”It is a fact of enormous frustration that it is now almost impossible to conduct any military operation without help,” he said.

 

The ISC report warned cuts to the defence budget will lead to the loss of 450 defence intelligence posts – the equivalent of 10 per cent.

 

It concluded: “The Committee has repeatedly warned of the risks of cutting resources – in particular to Defence Intelligence – to the UK’s ability to provide the necessary level of global coverage.

 

“Whilst we recognise that burden-sharing arrangements with allies may offset some of the impact, there must continue to be a critical mass that can respond to unexpected events without this being at the expense of coverage of other key areas.

 

“We are concerned that shifting resources in response to emerging events is ‘robbing Peter to pay Paul’: we must maintain the ability to respond to more than one crisis at a time.”

 

An MoD spokesman said: "It is important that we use Defence resources effectively and efficiently.

 

"It is increasingly common for us to burden-share activities with allies. In this particular case our operational planning for Libya was undertaken using current German mapping under long-established programmes of work sharing.

 

"Operations in Libya were a coalition effort and therefore it is only right that we make best use of the assets of our international partners.”

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4 juillet 2013 4 04 /07 /juillet /2013 12:55
Révélations sur le Big Brother français

04.07.2013 Par Le Monde.fr

 

La France dispose, comme les Etats-Unis avec le système Prism, d'un dispositif d'espionnage à grande échelle des télécommunications. Le Monde est en mesure de révéler que la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE, les services spéciaux) collecte systématiquement les signaux électromagnétiques émis par les ordinateurs ou les téléphones en France, tout comme les flux entre les Français et l'étranger : la totalité de nos communications sont espionnées. Les politiques le savent, mais le secret est la règle : ce Big Brother français est clandestin. Il échappe à tout contrôle.

 

Ce que cherchent les services de renseignement, ce sont les "métadonnées" : non pas le contenu des messages, mais leur contenant. Le but est de savoir qui parle à qui pour reconstituer les liens entre les cibles, identifier des "cellules". La DGSE collecte ainsi les relevés téléphoniques de millions d'abonnés, les mails, les SMS, les fax... Et toute l'activité Internet, qui passe par Google, Facebook, Microsoft, Apple, Yahoo... Le dispositif est précieux pour lutter contre le terrorisme. Mais il permet d'espionner n'importe qui, n'importe quand.

 

"AUTORISATION VIRTUELLE"

 

La DGSE collecte ainsi des milliards de milliards de données, compressées et stockées, à Paris, sur trois niveaux, boulevard Mortier, dans les sous-sols du siège de la DGSE. Le service de renseignement dispose d'un supercalculateur capable de gérer des dizaines de millions de gigaoctets.

Les autres services de renseignement français ont accès en toute discrétion à cette gigantesque base de données, sobrement baptisée "infrastructure de mutualisation". Certaines informations peuvent même être utilisées par la police judiciaire sous couvert de "renseignements anonymes".

Le dispositif est pourtant parfaitement illégal – "a-légal", corrige l'un des patrons d'une des agences de renseignement. "Le régime juridique des interceptions de sécurité interdit la mise en œuvre par les services de renseignement d'une procédure telle que Prism", assure la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL).

La loi n'a en rien prévu un stockage massif de données techniques par les services secrets. "Voilà des années que nous sommes dans l'autorisation virtuelle, confie l'un des anciens patrons des services. Et chaque agence s'en satisfait." Un parlementaire confirme "qu'une grande part des connexions électroniques en France est effectivement interceptée et stockée par la DGSE".

Mais officiellement, "l'infrastructure de mutualisation" n'existe pas.

Lire l'intégralité de notre enquête en zone Abonnés

Regarder nos explications en vidéo

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4 juillet 2013 4 04 /07 /juillet /2013 11:55
Le Rapport Urvoas : quel contrôle des services de renseignement ? Mercredi 10 Juillet 2013

Source HCFDC

 

 

Le Rapport Urvoas : quel contrôle des services de renseignement ? Mercredi 10 Juillet 2013
IMG10/07 Intervenant : Jean-Jacques URVOAS Député du Finistère, Président de la Commission des lois de l'Assemblée Nationale Clôture des inscriptions : 8 Juillet 2013 • Téléchargez le bulletin d'inscription • S'inscrire en ligne à ce petit-déjeuner • S'inscrire au cycle des petits-déjeuners

 

 

 

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4 juillet 2013 4 04 /07 /juillet /2013 11:50
NSA Photo Jason Reed

NSA Photo Jason Reed

3/7/2013 EU source: European Commission-  Ref: SP13-074EN

 

Summary: 3 July 2013, Strasbourg - Speech by Viviane Reding, Vice-President of the European Commission, EU Commissioner for Justice, on "U.S. and EU Member State surveillance programmes: National security does not mean that anything goes" at a Plenary Session of the European Parliament

 

MAIN MESSAGES

 

1/ On the NSA spying allegations:

 

It is a matter of mutual trust and good practices in relations between friends and allies. It is clear that for negotiations on the trade agreement with the US to succeed, there needs to be confidence, transparency and clarity among the negotiating partners. This excludes spying on EU institutions.

 

2/ On the US PRISM programme:

 

The purpose [of the transatlantic working group] is to establish the facts and for the Commission to be able to assess the proportionality of the programmes with regard to the data protection of EU citizens.

 

The US appears to take our concerns regarding PRISM seriously. Attorney General Eric Holder committed, in a letter to me yesterday, to set up the expert group. We spoke yesterday evening on the phone and we agreed that the group will have its first meeting this month, and a second one in Washington in September. The Commission will report about the findings of the group to Parliament and Council in October.

 

3/ On the UK's TEMPORA programme:

 

The message is clear: the fact that the programmes are said to relate to national security does not mean that anything goes. A balance needs to be struck between the policy objective pursued and the impact on fundamental rights, in particular the right to privacy. It is a question of proportionality.

 

As regards next steps, we will continue the discussion with the UK on the Tempora project.

 

4/ On the EU's data protection reform:

 

PRISM and Tempora are a wake-up call for us to advance on our data protection reform for both the private and the public sector. A strong framework for data protection is neither a constraint nor a luxury but a necessity.

 

Various elements of the reform are of particular relevance. It will clarify the territorial application of the law, including to companies operating in the EU. It will have a broad definition of personal data. It will clarify regime for international transfers. It will impose obligations and responsibilities on processors as well as controllers of data.

 

[I]t has become urgent to proceed on a solid piece of legislation. Any delay in the data protection reform only plays in the hands of those who do not share the objective of a high level of data protection.

 

SPEECH

 

The news over the past weeks and days has been deeply disturbing. Revelations, claims and counter-claims have been made at a dizzying speed. This debate is a useful opportunity to explain the different strands of the issue and to make sense of what the EU can do to address the situation.

 

I believe that we should carefully distinguish between two aspects to the problem. The first concerns international diplomatic relations. The second concerns the rights of EU citizens.

 

As regards the first matter of alleged spying on EU and EU Member States' diplomatic premises, the Commission has raised its serious concerns with the US. Yesterday, the President made a statement to this House in the context of the debate on the European Council Conclusions. The issue was also discussed by Vice-President Ashton directly with State Secretary Kerry. It is a matter of mutual trust and good practices in relations between friends and allies.

 

It is clear that for negotiations on the trade agreement with the US to succeed, there needs to be confidence, transparency and clarity among the negotiating partners. This excludes spying on EU institutions.

 

The second issue, related to the right of EU citizens, was debated here one month ago. I am happy to update you on latest developments.

 

In relation to the revelations on the PRISM programme and the Verizon case, I asked a series of questions in a letter to my US counterpart, Attorney-General Eric Holder, on 10 June. I have also spoken with him at the EU-US Justice Ministerial on 14 June in Dublin.

 

I raised our concerns regarding the impact of Verizon and PRISM on the fundamental rights of EU citizens. I asked for clarifications on the different levels of protection that apply to US and EU citizens. And I asked about the conflict companies can find themselves in when they are faced with competing obligations under US and EU law.

 

Some explanations for which I am awaiting written confirmation were given. But all questions have not been answered so far. This is why after the Ministerial I have written again, together with my colleague Cecilia Malmström, to our US counterpart asking for answers in particular on the volume of the data collected, the scope of the programmes and the judicial oversight for Europeans.

 

At the Ministerial in Dublin, we agreed with the US to set up a transatlantic group of experts to establish the facts surrounding these programmes. The purpose is to establish the facts and for the Commission to be able to assess the proportionality of the programmes with regard to the data protection of EU citizens.

 

The US appears to take our concerns regarding PRISM seriously. Attorney General Eric Holder committed, in a letter to me yesterday, to set up the expert group. We spoke yesterday evening on the phone and we agreed that the group will have its first meeting this month, and a second one in Washington in September. The Commission will report about the findings of the group to Parliament and Council in October.

 

At the EU-US Ministerial, I called once again for the conclusion of the negotiations for an EU-US Umbrella Agreement on data transfer for law enforcement purposes. An agreement that would guarantee equal treatment of EU and US citizens when their data is processed for law enforcement purposes. I urged my US counterpart to take the necessary steps to ensure real progress.

 

In response to media reports about the UK Tempora Programme, I have addressed a letter to Foreign Secretary William Hague and asked to clarify the scope of the programme, its proportionality and the extent of judicial oversight that applies.

 

The message is clear: the fact that the programmes are said to relate to national security does not mean that anything goes. A balance needs to be struck between the policy objective pursued and the impact on fundamental rights, in particular the right to privacy. It is a question of proportionality.

 

As many of you said in our last debate in June, programmes such as PRISM and Tempora are a wake-up call for us to advance on our data protection reform for both the private and the public sector.

 

A strong framework for data protection is neither a constraint nor a luxury but a necessity. It will help reverse the trend of falling trust in the way in which data is handled by companies to which it is entrusted.

 

That's why our proposed reform is an important part of the answer. It will maintain the current high level of data protection in the EU by updating citizens' rights, guaranteeing they know when their privacy has been violated and making sure that when their consent is required, the consent is real.

 

Various elements of the reform are of particular relevance. It will clarify the territorial application of the law, including to companies operating in the EU. It will have a broad definition of personal data. It will clarify regime for international transfers. It will impose obligations and responsibilities on processors as well as controllers of data.

 

Only a strong data protection regime can bring this trust both for EU citizens and for businesses and contribute to stability and growth of the digital economy. And trust is also the basis for EU-US cooperation in the field of law enforcement.

 

As many of you said in June, it has become urgent to proceed on a solid piece of legislation. Any delay in the data protection reform only plays in the hands of those who do not share the objective of a high level of data protection.

 

The whole world is watching us on this. And the debate on PRISM and similar programmes only reinforces that we have a chance to set a gold standard for data protection.

 

As regards next steps, we will continue the discussion with theUKon the Tempora project.

 

Together with the Presidency, we have started the discussion on the transatlantic expert group which will include experts from Member States. Based on the information gathered, the Commission will report back to the European Parliament and to the Council in October.

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4 juillet 2013 4 04 /07 /juillet /2013 06:20
Espionnage: Obama dit à Merkel prendre au sérieux les inquiétudes en Europe

04 juillet 2013 Romandie.com (AFP)

 

WASHINGTON - Le président américain Barack Obama a assuré mercredi à la chancelière allemande Angela Merkel que les Etats-Unis prenaient au sérieux les inquiétudes européennes qui ont suivi les révélations sur l'espionnage pratiqué par les Américains en Europe.

 

Des responsables des deux pays devraient se rencontrer pour évoquer ces questions plus en détail au cours des prochains jours, ont également convenu Barack Obama et Angela Merkel au cours d'un entretien téléphonique mercredi, a annoncé la Maison Blanche dans un communiqué.

 

Les deux dirigeants ont réaffirmé l'importance de la poursuite d'une étroite coopération entre nos services de renseignement respectifs dans la lutte contre le terrorisme et les autres menaces contre la sécurité des Etats-Unis, de l'Allemagne et de nos alliés, a précisé la Maison Blanche.

 

La Maison Blanche a par ailleurs confirmé qu'un groupe transatlantique d'experts allait se réunir dès le 8 juillet pour échanger des informations sur le programme américain de surveillance des communications Prism qui vise également les citoyens européens, selon les révélations de l'ancien consultant de l'Agence nationale de sécurité Edward Snowden.

 

Les deux dirigeants ont enfin fait part de leur important soutien à l'ouverture des négociations de libre-échange entre les Etats-Unis et l'Union européenne à partir de lundi, a précisé le communiqué.

 

Ce processus de négociations était remis en cause par plusieurs Etats européens, dont la France, après la révélation d'Edward Snowden d'un système d'espionnage américain d'institutions européennes.

 

Le président de la commission européenne José Manuel Barroso avait annoncé mercredi que le premier tour des négociations sur cet accord de libre-échange transatlantique démarrerait bien lundi mais qu'en parallèle des groupes de travail devaient clarifier l'ampleur de l'espionnage pratiqué par les Américains.

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3 juillet 2013 3 03 /07 /juillet /2013 18:30
Espionnage : La Turquie convoque le chargé d'affaires américain

03 juillet 2013 Romandie.com (AFP)

 

ANKARA - La Turquie a convoqué le chargé d'affaires de l'ambassade des Etats-Unis sur des allégations d'espionnage révélées par la presse européenne et réclamé des explications, a annoncé mercredi le ministère des Affaires étrangères.

 

Les allégations publiées dans la presse européenne (...) qui concernent 38 pays, dont la Turquie, sont inquiétantes, précise un communiqué, soulignant que la Turquie a demandé au diplomate américain des explications sur ces révélations d'écoutes et de surveillance des communications mondiales.

 

Le chef de la diplomatie turque, Ahmet Davutoglu, s'est entretenu mardi de cette question avec son homologue américain, John Kerry, en marge d'un sommet Asie-Pacifique au Brunei, note le document qui souligne les rapports d'alliance (au sein de l'Otan) entre la Turquie et les Etats-Unis remontant loin dans l'Histoire et bâtis sur la transparence, la confiance mutuelle et la coopération.

 

La Turquie évaluera cette question à la lumière des réponses qui seront obtenues de la part des autorités américaines, ajoute le communiqué.

 

L'hebdomadaire allemand, Der Spiegel a révélé dimanche que l'agence américaine NSA espionnait des bâtiments officiels de l'Union européenne aux États-Unis, mais aussi à Bruxelles, depuis de longues années.

 

Selon le quotidien britannique The Guardian, 38 pays ont été surveillés par l'agence américaine.

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3 juillet 2013 3 03 /07 /juillet /2013 15:55
photo Ministère de la Défense

photo Ministère de la Défense

03/07/2013 Vincent Lamigeon, grand reporter à Challenges - Supersonique

Tous fliqués par la NSA ? C’est bien l’impression qui prévaut après les révélations de l’informaticien Edward Snowden et les révélations du Guardian et du Spiegel sur les écoutes de l’UE, de la France et de l’Italie par les services américains. La France peut-elle lutter ? A cette échelle – la NSA aurait un budget de 10 milliards de dollars, la DGSE, malgré son rôle plus large, se contente de 650 millions d’euros – la réponse est clairement non. Ce qui n’empêche pas Paris de disposer d’un arsenal relativement complet de moyens d’écoutes.

De quoi parle-t-on ? Le renseignement d’origine électromagnétique (ROEM) consiste en l’exploitation de communications utilisant des ondes : téléphone, mail, échanges internet etc. Les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont été précurseurs en la matière, quand la France misait traditionnellement plus sur le renseignement d’origine humaine (ROU). La DGSE, convertie sur le tard dans les années 80, mais aussi la direction du renseignement militaire (DRM), tentent actuellement de rattraper leur retard sur les immenses capacités de la National Security Agency (NSA) américaine, ou du Government Communications Headquarters britannique (GCHQ). Voici les moyens français.

 

Les stations d’écoute françaises (DGSE, DRM, DCRI, armées)


Afficher Stations d'écoute françaises sur une carte plus grande

Impossible, par définition, de savoir leur nombre et la situation exacte de chacune d’entre elles. Mais en se basant sur des sources ouvertes, donc sujettes à caution, on peut avoir une idée du dispositif, résumé sur la Google Map ci-dessus, concoctée par votre serviteur : un grand centre à Domme, en Dordogne, auquel France 3 consacrait ce reportage il y a quelques années, et plusieurs autres sites en métropole, outre-mer (Kourou, Nouvelle-Calédonie, Mayotte…), et dans un certain nombre de bases françaises à l’étranger.

 

Le Transall Gabriel

 

snowden,espionnage,nsa,prism,echelon,dgse,frenchelon,satellites-espions,ceres,elisa,dupuy-de-lômeDeux avions de transports C-160 Transall ont été transformés à la fin des années 80 en avions destinés au renseignement d'origine électromagnétique (ROEM). Ces deux C-160G "Gabriel", rénovés en 2009 et 2011, permettent l'inteception, l'analyse et le décodage des signaux captés.

L'escadron électronique aéroporté "Dunkerque" est basé sur la base aérienne 105 d'Evreux depuis l'été 2011. Les missions des Transall Gabriel avaient longtemps été confiées aux Noratlas 2501.

 

Le Dupuy-de-Lôme, bâtiment collecteur de renseignement

 

dupuy-de-lome.jpgC’est l’un des fleurons de la Royale. Un bâtiment de plus de 100 mètres de long, tout blanc, équipés de deux impressionnants radômes et d’une énorme antenne d’écoute. Le Dupuy-de-Lôme, conçu par Thales, est le navire collecteur de renseignements des forces françaises, travaillant pour la Direction du renseignement militaire (DRM). Il a succédé au Bougainville, qui était un navire de transport modifié pour servir au renseignement. Le gros avantage de ce navire, c’est qu’il peut se poster à loisir dans les eaux internationales à proximité des zones surveillées. Le site Mer et Marine indiquait en 2005 que « l’ensemble des données recueillies [sont] traitées et analysées en salles d’opérations par 78 spécialistes civilset militaires, issus de l’armée de terre, de la marine et de l’armée de l’air, avec panachage des services suivant les missions. »

(photo Marine nationale)

 

De Cerise et Clémentine à CERES, les satellites-espions

 

P35489_HD.jpgLes deux satellites Cerise et Clémentine avaient ouvert la voie aux satellites d’écoute militaire dans les années 90. Près de vingt ans plus tard, la France dispose d’une grappe de quatre satellites d’environ 150kg, lancé fin 2011 par une fusée –russe…- Soyouz. Ce système dit Elisa, conçu par Astrium et Thales Sytèmes Aéroportés, sert de démonstrateur technologique pour le futur système satellitaire CERES, prévu d’ici à 2020, qui pourra « localiser et identifier des signaux émis par les systèmes adverses notamment pour cartographier les centres de télécommunications et les radars dans les zones de crise », et « déterminer l’architecture des réseaux de communication adverses », selon la Direction générale de l’armement (DGA). 

Avec cet équipement, dont le ministère de la défense a confirmé le caractère prioritaire dans la foulée du Livre blanc, la France rejoindrait le club très fermé des puissances dotées d’une capacité d’écoute spatiale, aux côtés des Etats-Unis et de la Russie, et peut-être de la Chine.

(photo © CNES/PHOTON/REGY Michel, 2009)

 

La surveillance d'internet par la DGSE

 

Le Monde l'évoquait le 12 juin : la DGSE « examine, chaque jour, le flux du trafic internet entre la France et l'étranger en dehors de tout cadre légal.» Le quotidien évoquait un service «doté de moyens techniques très puissants qui sont, notamment, hébergés dans le sous-sol du siège de la DGSE, boulevard Mortier à Paris ». L'ancien patron de la DGSE évoquait déjà ce système devant la commission de la défense de l'Assemblée nationale le 20 février : « A la suite des préconisations du Livre blanc de 2008, nous avons pu développer un important dispositif d'interception des flux internet », assurait-il sans fard.

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3 juillet 2013 3 03 /07 /juillet /2013 12:50
Photo: Archives/iStock

Photo: Archives/iStock

02/07/2013 par Nicolas Laffont – 45eNord.ca

 

Pour plusieurs experts du renseignement, il est clair que tout le monde espionne tout le monde et que les cris poussés par l’Union européenne ne sont qu’un «jeu» auquel les dirigeants européens semblent exceller en s’indignant de quelque chose qu’ils savaient déjà.

 

Alors qu’il se trouvait en Tanzanie, le président américain Barack Obama a rappelé – en étant le plus diplomate possible – que l’Europe a des pratiques similaires. Tout en tentant de calmer la «colère» des Européens en promettant de fournir toutes les informations sur les activités de la NSA à l’encontre de l’Union européenne le président a déclaré qu’il y avait «des gens intéressés [dans les capitales européennes], si ce n’est par ce que je mange au petit déjeuner, du moins par ce que seraient mes propos si je parlais à leurs dirigeants».

 

Un ancien responsable américain du renseignement a affirmé à l’AFP que «les Français nous espionnent comme ils espionnent l’Angleterre. [...] Les Israéliens, les Russes, les Britanniques, les États-Unis, les Chinois… tous les grands pays dotés de services de renseignement sérieux espionnent les gouvernements des autres pays», a-t-il dit sous couvert de l’anonymat.

 

Même constat pour l’ancien directeur de la NSA (de 1999 à 2005), le général Michael Hayden. Ce dernier oppose même une fin de non-recevoir aux critiques venues d’outre-Atlantique. «Tout Européen qui se lamente à propos de l’espionnage international ferait bien de d’abord regarder ce à quoi se livre son propre gouvernement», a-t-il conseillé dimanche sur les ondes de CBS.

 

L’expert en cybersécurité au Center for Strategic and International Studies (CSIS), James Lewis, pense qu’«une partie des protestations sonne un peu creux», car il est «évident que les grands pays européens ont des pratiques très similaires» à celles mises en place par les États-Unis.

 

Finalement, «l’hypocrisie fait partie du jeu», résume Michael Scheuer, professeur à l’université Georgetown de Washington après 22 ans passés à la CIA.

 

Même si les États-Unis et l’Union européenne sont des alliés, il n’existe pas vraiment d’interdits dans l’univers du renseignement, selon le chercheur.

 

Les seuls lignes rouges qui existent concernent les alliés anglo-saxons, les «five eyes» américain, britannique, australien, néo-zélandais et canadiens, liés par un traité et partenaires du réseau Échelon dénoncé à la fin des années 1990.

 

Parmi les alliés des États-Unis, c’est la France et Israël qui sont particulièrement soupçonnées de se se livrer au cyberespionnage à des fins économiques.

 

Dans un rapport classifié du début 2013 représentant le consensus de leur avis, les 16 agences de renseignement américaines les considèrent dans le peloton de tête avec la Russie, derrière la Chine, a révélé en février le Washington Post.

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3 juillet 2013 3 03 /07 /juillet /2013 12:20
NSA Photo Jason Reed

NSA Photo Jason Reed

June 28, 2013 Source: US Department of Defense

 

WASHINGTON --- Recent media leaks have caused “significant and irreversible damage” to U.S. security, the director of the National Security Agency said yesterday in Baltimore.

 

Public discussion of NSA's tradecraft or the tools that support its operations provides insights that the nation’s adversaries can and do use, Army Gen. Keith B. Alexander told an audience at the Armed Forces Communications and Electronics Association International Cyber Symposium.

 

“Those who wish us harm now know how we counter their actions,” Alexander said. “These leaks have caused significant and irreversible damage to our nation's security.

 

“The damage is real,” he continued. “I believe the irresponsible release of classified information about these programs will have a long-term detrimental impact on the intelligence community's ability to detect future attacks. These leaks have inflamed and sensationalized for ignoble purposes the work that the intelligence community does lawfully under strict oversight and compliance.”

 

Explaining the programs exposed by the leaks, the general said the 9/11 Commission found that the Sept. 11, 2001, terrorist attacks on the United States succeeded because “the intelligence community could not connect the dots, foreign and domestic.”

 

To address that failing, Alexander said, the intelligence community set up and Congress authorized two programs. The first, Section 215 of the PATRIOT Act of 2001, allows the government to collect telephone metadata for foreign intelligence and international terrorism investigations. The second, Section 702 of the Foreign Intelligence Surveillance Act, allows the targeting, for foreign intelligence purposes, of communications of foreign persons who are located abroad.

 

Each program is subject to strict oversight procedures by all three branches of the government, Alexander said.

 

“We understand and support the need to ensure we protect both civil liberties and national security. It's not one or the other. It must be both,” he said. “That's why we take oversight of these programs very seriously.”

 

According to a June 2012 report issued by the Senate Select Intelligence Committee, the general said, the committee did not find any cases of a government official willfully circumventing or violating the law while using the access granted under these authorities.

 

Under Section 215, telephone metadata is collected from service providers and placed into a “virtual lockbox,” the general explained. “The only way NSA can go into that lockbox is if we have what is called reasonable, articulable suspicion of a selector that is related to terrorism,” he said.

 

In 2012, NSA approved about 300 selectors, such as telephone numbers, to initiate queries into the virtual lockbox, Alexander said. For a request to be approved, he said, “there has to be a foreign nexus, an association with al-Qaida or other specified terrorist organizations.”

 

Alexander cited Operation High-Rise as an example of how this process works in practice.

 

The NSA used a Section 702 authorization to compel a service provider to turn over the emails of terrorists the agency was tracking in Pakistan, he said. Armed with that information, Alexander said, analysts found that an al-Qaida terrorist in Pakistan was emailing a person they believed to be in Colorado, and that information was then turned over to the FBI.

 

The man in Colorado turned out to be Najibullah Zazi, the general said. The FBI provided the NSA with Zazi’s phone number, which, combined with the email connection to the al-Qaida operative, provided reasonable, articulable suspicion for the NSA to access the virtual lockbox of telephone metadata, Alexander said.

 

“We looked in that lockbox, and we found that Zazi was talking to a guy in New York who had connections to other terrorist elements for another operation,” he said. The access allowed the NSA to connect Zazi to other potential terrorists as well, the general said.

 

“We got that information in early September 2009 for an attack that was supposed to take place in mid-September,” Alexander told the symposium audience. “It would have been the biggest al-Qaida attack on American soil since 9/11. We were privileged and honored to be a part of disrupting that plot. FAA 702 was the initial tip. That's how important these programs are.”

 

In 2010, Zazi pleaded guilty to planning to conduct one of three coordinated suicide bombings on the New York City subway system during rush hour.

 

America’s allies have benefitted from the surveillance programs, as well, Alexander said.

 

Last week, he said, the NSA provided to Congress 54 cases “in which these programs contributed to our understanding and, in many cases, helped enable the disruption of terrorist plots in the U.S. and in over 20 countries throughout the world.”

 

Of the 54 cases, 42 involved disrupted plots, the general said. Twelve cases involved material support to terrorism, and 50 of the 54 led to arrests or detentions.

 

Forty-one cases involved targets outside the United States.

 

“Twenty-five of these events occurred in Europe, 11 in Asia, and five in Africa,” Alexander said. “Thirteen events had a homeland nexus. In 12 of those events, Section 215 contributed to our overall understanding and help to the FBI, 12 of the 13. That's only where the business record FISA can play.”

 

In all but one of the cases the NSA provided to Congress, Section 702 data played a role or provided the initial tip, Alexander said. “A significant portion -- almost half of our counterterrorism reporting -- comes from Section 702,” he added.

 

The programs operate under a rigorous oversight framework, the general said. To target the content of a U.S. person's communications anywhere in the world, FISA’s provisions require a finding of probable cause under a specific court order, he told the audience.

 

“These capabilities translate into significant information on ongoing terrorist activities, with no willful violations of our law,” he said. “I think that's something to be proud of. We have defended the nation 54 times -- and our allies -- and we have ensured the protection of our civil liberties and privacy and oversight by … all three branches of our government. I think that's what the nation expects our government to do: disrupt terrorist activities [and] defend our civil liberties and privacy.”

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3 juillet 2013 3 03 /07 /juillet /2013 11:20
Obama laisse passer l'orage avec l'Europe

02/07/2013 Par Laure Mandeville – LeFigaro.fr

 

L'Administration américaine traite avec légèreté, voire condescendance, le scandale des écoutes de la NSA.

 

Tandis que la grogne monte en Europe à l'égard d'une Amérique qui a mis ses alliés sous haute surveil­lance, l'Administration américaine ne se presse guère d'apporter les explications que ses partenaires européens lui demandent au plus haut niveau. Jusqu'ici, la manière dont Barack Obama gère l'avis de tempête qui souffle sur les relations transatlantiques paraît au minimum désinvolte. Depuis l'Afrique, où il est en voyage, il a défendu la surveillance technologique de la NSA sur les communications des Européens et leurs ambassades, la présentant comme une pratique classique de renseignement. «Je peux vous garantir que dans les capitales européennes, il y a des gens qui sont intéressés non seulement par ce que je mange au petit déjeuner, mais par les points que je présente dans mes conversations avec les dirigeants d'Europe», a-t-il déclaré.

Les explications publiques du secrétaire d'État John Kerry - qui a pris la peine d'appeler le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius - n'ont pas été plus consistantes. «Tout pays qui est impliqué dans le domaine international mène beaucoup d'activités destinées à protéger sa sécurité», a-t-il dit. Des réactions «assez légères et qui ne nous satisfont pas, il va falloir que les Américains répondent sur le fond», notait mardi une source diplomatique européenne.

 

Logique bureaucratique

Jim Hoagland, éditorialiste au Washington Post, juge lui aussi l'approche américaine plutôt condescendante. «Le message semble: c'est à prendre ou à laisser, confie-t-il. Ce qui est inimagi­nable, c'est l'échelle de cette surveillance des plus proches alliés.» Il dénonce aussi «la stupidité d'avoir installé des micros dans la délégation de l'Union européenne à Washington ou à Bruxelles et dans une série d'ambassades. Les dommages politiques de la découverte de ces écoutes sont tellement supérieurs aux bénéfices potentiels!»

L'épisode rappelle à Hoagland une conversation qu'il avait eue, après la ­guerre froide avec un ex-officiel soviétique. «Quand je lui ai demandé pourquoi l'URSS avait installé des SS20 en Europe, suscitant une réaction qui allait coaliser tous les Européens contre elle, ce dernier m'a répondu ; parce qu'on pouvait! C'est la même logique bureaucratique qui ­semble avoir prévalu à la NSA!» dit-il.

Les Américains semblent parier sur un apaisement des tensions progressif, ­grâce à la seule force des intérêts de l'alliance. La Commission européenne a d'ailleurs estimé ce mardi que «le calendrier des négociations sur un traité transatlantique de ­libre-échange ne serait pas affecté» par les écoutes. Les États-Unis ne devraient toutefois pas sous-estimer la crise, mettent en garde les diplomates. Le correspondant du New York Timesà Paris, Steve Erlanger, parle «d'un risque grave de rupture de confiance». «Il a raison, renchérit une source diplomatique européenne. Nous ne nous inquiétons pas seulement de l'espionnage industriel, une vieille pratique américaine. Nous avons besoin de confidentialité et de confiance sur des dossiers où nos positions peuvent être différentes de celles des Américains, comme la Syrie, l'Iran ou le Mali.»

 

«Gare à l'isolement»

«Oui tout le monde espionne. Mais jusqu'à quel point, c'est la question», résume cette source. À l'époque soviétique, les Américains avaient hurlé au scandale en apprenant que leur ambassade à Moscou était truffée de micros. Pourquoi ces pratiques seraient-elles acceptables venant d'eux à l'égard de leurs plus proches alliés? «On parle du cœur de l'alliance occidentale», insiste le diplomate.

Pour l'instant, la crise transatlantique fait l'objet d'une couverture minimale sur les télévisions américaines. Signe révélateur de cette condescendance, le Washington Posta publié des éditoriaux extérieurs qui comparaient l'indignation des Européens à celle, totalement feinte, du colonel Renault, personnage fictif du film Casablanca, français et véreux - qui prétend fermer des tables de jeu mais joue lui-même au poker illégalement… Ceci conforte l'image d'une superpuissance peu pressée de se justifier, attitude qui collait à Bush mais s'applique aussi à Obama. «Gare à l'isolement», dit la source européenne, rappelant que Washington est déjà en crise avec Moscou et Pékin.

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3 juillet 2013 3 03 /07 /juillet /2013 10:50
Espionnage: réunion des ambassadeurs de l'UE jeudi

02 juillet 2013 Romandie.com (AFP)

 

BRUXELLES - Les ambassadeurs des pays de l'Union européenne se réuniront jeudi pour un échange d'informations sur les allégations d'espionnage des Américains contre l'UE, mais ils ne seront pas en mesure d'arrêter une position commune comme le réclame la France, ont confié à l'AFP plusieurs sources européennes et diplomatiques.

 

De son côté, la Commission européenne a estimé que cette affaire ne devait pas retarder le début des négociations pour un accord de libre-échange transatlantique qui doivent commencer la semaine prochaine à Washington.

 

La réunion des ambassadeurs jeudi permettra au secrétaire général exécutif du Service européen pour l'action extérieure (SEAE), Pierre Vimont, de faire un compte rendu de son entretien lundi avec l'ambassadeur des Etats-Unis auprès de l'UE, William Kennard, a expliqué une source européenne.

 

Mais arrêter une position commune, on n'en est pas là, a confié une source diplomatique, laissant entendre que l'UE était divisée sur l'attitude à adopter.

 

Le président français, François Hollande, presse pour une position coordonnée commune de l'Europe par rapport aux exigences que nous avons à formuler et aux explications que nous avons à demander aux Etats-Unis.

 

Mais le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, prône la retenue. Il faut avoir toutes les informations avant de lancer des accusations, a-t-il recommandé mardi devant le Parlement européen.

 

Si les faits s'avèrent exacts, alors il faudra agir, et j'utiliserai alors d'autres mots, a-t-il assuré.

 

Le chef de la diplomatie belge, Didier Reynders, a expliqué que si ces accusations sont avérées, une consultation au niveau des ministres de l'UE sera nécessaire. Dans un tel cas de figure, le gouvernement allemand réclame l'adoption d'une réaction européenne à l'unanimité.

 

Nombre d'Etats membres sont sur cette ligne attentiste, et certains sont convaincus que les Etats-Unis vont dissiper les préoccupations de leurs alliés européens.

 

Le gouvernement italien s'est ainsi déclaré confiant dans le fait que toutes les assurances nécessaires seront données dans l'esprit de collaboration et d'amitié qui caractérise le rapport entre nos deux pays.

 

La réunion jeudi sera surtout l'occasion de faire sortir du bois certains Etats, notamment la Grande-Bretagne, très silencieuse jusqu'à présent, a commenté une source européenne sous couvert de l'anonymat.

 

De leur côté, les Etats-Unis cherchent à savoir ce que les Européens savent exactement pour calibrer leur réponse, a expliqué une source européenne. Dans ce genre d'affaire, la règle du jeu, c'est pas vu pas pris, a ironisé un diplomate.

 

Il faut être un peu naïf pour s'étonner de ce que les Etats-Unis interceptent les conversations des diplomates de pays alliés, a souligné un autre diplomate en estimant que les Américains ne sont pas les seuls. Ni les Britanniques, ni les Français n'ont envie d'un grand déballage public, a-t-il ajouté.

 

Le président américain Barack Obama a promis de fournir à ses alliés toutes les informations qu'ils réclament, et le secrétaire d'Etat John Kerry s'est engagé à chercher à découvrir exactement de quoi il s'agit. C'est l'élément de langage donné pour l'instant aux ambassadeurs américains, a confié à l'AFP un représentant européen.

 

Au-delà des condamnations et des demandes d'explication, certains Européens veulent utiliser les négociations commerciales pour faire pression sur Washington.

 

On ne peut avoir de négociations ou de transactions sur tous les domaines qu'une fois obtenues ces garanties, a affirmé lundi M. Hollande.

 

On ne peut pas négocier sur un grand marché transatlantique s'il y a le moindre doute que nos partenaires ciblent des écoutes vers les bureaux des négociateurs européens, avait menacé dimanche la commissaire européenne chargée de la Justice, Viviane Reding.

 

Mais la Commission, qui a la responsabilité de négocier les accords commerciaux au nom des 28, a décidé de ne pas jouer cette carte, en estimant que le début des négociations commerciales entre l'UE et les Etats-Unis ne devrait pas être affecté.

 

Mais l'UE dira clairement que pour qu'une négociation aussi complète et ambitieuse réussisse, il faut la confiance, la transparence et la clarté entre les partenaires, a déclaré Pia Ahrenkilde Hansen, porte-parole de la Commission.

 

La réunion de jeudi sera consacrée également à la mise en place du groupe d'experts UE/USA décidé en juin après les premières révélations sur Prism, le programme américain de surveillance d'internet.

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3 juillet 2013 3 03 /07 /juillet /2013 09:50
photo RP Defense

photo RP Defense

03/07/2013 Par Jean-Jacques Mevel, Service infographie du Figaro

 

À l'intérieur de l'UE, tout le monde surveille tout le monde, en dépit des cris d'orfraies poussés dans les 28 capitales après les révélations du Spiegel et du Guardian sur les écoutes américaines.

Au-delà du scandale, l'Europe bruxelloise est partagée entre deux sentiments face aux écoutes de la NSA. Le premier, rassurant, est que la première force de renseignement au monde suit de très près ce qui se dit au quartier général de l'Union européenne (UE), malgré cinq ans de déchirements. Le second, plus gêné, est que les secrets sont aussi des plus mal protégés. Reste une certitude: la capitale de l'Europe, déjà connue comme un nid d'espions, est désormais le point focal des «grandes oreilles» de la planète.

À chacun sa spécialité. Les Russes continuent d'investir dans le renseignement «humain», voire «physique». Il y a quelque temps, la Commission mettait en garde ses fonctionnaires contre la tentation «des jolies stagiaires aux jambes longues et à la crinière blonde». Pour s'informer sur place, les Chinois semblent préférer des bataillons de correspondants de presse et, parfois, d'imbattables offres de service pour l'aménagement de missions diplomatiques. Au fil des «interférences» connues, il faut encore citer des pays aussi improbables que le Maroc, le Pakistan et la Colombie.

«Bruxelles est l'une des plus grandes, sinon la plus grande des capitales de l'espionnage», affirmait l'an dernier Alain Winants, secrétaire général de la Sûreté de l'État, le service de renseignement belge chargé de prêter main-forte. Et par l'intensité, ajoute-t-il, la ville continue de vivre «au rythme de la guerre froide». Au siège de l'Otan, installé en 1966, sont venus s'ajouter les QG des trois institutions de l'UE et d'innombrables agences internationales, comme SWIFT et l'Union de l'Europe occidentale (UEO). Avec 5 000 diplomates accrédités, 15 000 lobbyistes et à peu près 2 000 journalistes étrangers.

La collecte du renseignement est passée de l'artisanat au traitement industriel avec les écoutes électroniques et l'Internet. À l'intérieur de l'UE, tout le monde surveille tout le monde, en dépit des cris d'orfraies poussés dans les 28 capitales après les révélations du Spiegel et du Guardian. Hors des frontières, la Russie et la Chine sont des suspects quasi naturels. Mais cela fait des années que les spécialistes citent - contre toutes convenances diplomatiques - deux autres champions qui d'ailleurs s'épaulent: les États-Unis et Israël.

Javier Solana, ex-chef diplomate de l'UE réputé pour son franc-parler, avait brisé le tabou entre alliés dès 2009. «J'ai été espionné pendant des mois», lâchait-il au détour d'une interview à El Pais, en pointant du doigt les cyberespions d'outre-Atlantique. Les services israéliens, eux, ont été mis en cause dès 2003, avec l'affaire des micros télécommandés posés dans le saint des saints du pouvoir de l'UE: les bureaux de la France, de l'Allemagne, du Royaume-Uni, de l'Italie, de l'Espagne et de l'Autriche au bâtiment Justus-Lipsius, siège du Conseil européen et de sommets réguliers.

Les années passent, mais face au déferlement de la puissance informatique adverse, les protections ne sont pas plus fiables. À l'été 2011, en pleine crise de l'euro, des pirates n'ont eu besoin que de 14 minutes pour franchir toutes les défenses du Justus-Lipsius et lire les courriels du président du Conseil, Herman Van Rompuy. Ils furent finalement localisés «au sud-est de l'Asie».

Le Cortenberg, seul sécurisé

Des cinq lieux sensibles du pouvoir européen, deux semblent indéfendables parce que pratiquement ouverts à tous les vents: le Berlaymont, siège historique de la Commission, et le Parlement européen, qui lui-même se transporte chaque mois à Strasbourg avec 750 députés et 2 500 conteneurs de documents.

Au dire d'experts, un seul édifice est convenablement protégé. C'est aussi le moins connu: le Comité militaire de l'UE, ébauche d'état-major européen, désormais épaulé par une centrale de renseignement, l'IntCen. Il y a de bonnes raisons de mettre l'immeuble Cortenberg à l'abri: ni les militaires, ni les ministères de la Défense, ni les «services» nationaux, ni les alliés de l'Otan n'accepteront de partager quoi que ce soit avec ces nouveaux venus s'ils se révèlent incapables de garder leurs secrets.

La même rigueur devrait s'imposer au Service européen d'action extérieure (SEAE), esquisse de ministère des Affaires étrangères de l'UE. Mais le bâtiment, dénommé «le Capital», est dénué de périmètre de sécurité. Casse-tête supplémentaire pour l'intégrité physique et électronique, les diplomates partagent leurs bureaux avec un supermarché et deux restaurants ouverts au grand public… Faute de crédits, les diplomates y attendent encore des coffres-forts.

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2 juillet 2013 2 02 /07 /juillet /2013 12:55
Edward Snowden - The Guardian Glenn Greenwald Laura Poitras Handout

Edward Snowden - The Guardian Glenn Greenwald Laura Poitras Handout

2 juillet 2013 par Henri Weill - Ainsi va le monde !

 

Les Américains espionnent leurs amis. Il n'y a pas là une vraie information. Hormis les moyens mis en œuvre. Ce qui apparait en revanche très intéressant, est qu'un seul individu puisse faire vaciller le système. Un seul ! Malgré les règles de cloisonnement élémentaires qui doivent régir les services spécialisés, voilà qu'un trentenaire fort documenté nous livre quelques indigestes réalités. Et distille le suc de sa récolte, chapitre après chapitre. Le bougre semble avoir de la réserve sous le pied ; se jouant également pour l'heure, des agents américains qui aimeraient le récupérer. Encore une mauvaise nouvelle pour le renseignement US.

 

Dans ce nouvel épisode de l'affaire Prism, voilà qu'Edward Snowden demanderait l'asile politique à Moscou. Cadeau inespéré pour Vladimir Poutine ! Qui, avec cette affaire, est en train d'adopter une posture inhabituelle, celle du gentil. Faisant la morale au gamin, l'appelant à cesser "ses activités visant à faire du tort à nos partenaires américains". A ceux-ci, il annonce qu'il ne le livrerait pas. Pour la communication, les directeurs du FSB et du FBI sont chargés "de trouver une solution". Voilà pour l'affichage.

 

Le scénario pourrait donc être : un Snowden réfugié en Russie qui ne s'exprimera plus publiquement. On peut légitimement penser que ses nouveaux amis aimeront en apprendre plus. A l'abri des indiscrets.

 

Dans un tel cas, le président Poutine  évoluerait sur du velours. Il  trouverait, ainsi provisoirement, des "partenaires" américains particulièrement conciliants sur les dossiers internationaux. Comme sur la Syrie dans les prochaines semaines. Car Barack Obama, sur la défensive, va devoir piocher dans sa réserve de "trésors de diplomatie" pour désamorcer une bien sale affaire, tant aux USA que dans le reste du monde. Ne doutons pas que certains partenaires seront moins diplomates que d'autres !

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2 juillet 2013 2 02 /07 /juillet /2013 12:20
Portrait robot de la très secrète National security agency accusée d'espionner l'Europe

02/07/2013 Par LEXPRESS.fr (AFP)

 

Plus secrète encore que la CIA, la National security Agency ou NSA, l'agence américaine soupçonnée d'avoir intercepté les communications internes de l'Union européenne et des alliés européens, est chargée du renseignement électronique, un secteur dont le gigantisme ne cesse de croître.

 

Au sein des seize agences de renseignement placées sous l'autorité du Directeur national du renseignement ou DNI américain, la National security agency ou NSA, l'agence américaine soupçonnée d'avoir intercepté les communications internes de l'Union européenne et des alliés européens, est considérée comme la plus puissante. 

Avec le rôle toujours croissant d'internet et des technologies informatiques, les interceptions des communications et des données constituent en effet de loin le principal moyen de recueil de l'information. Or c'est précisément le travail de la NSA, qui est aussi la plus secrète de ces agences, plus secrète encore que la CIA, chargée des actions clandestines sur le terrain, mais fréquemment mise à l'honneur ou au piquet par Hollywood. 

En fait, le secret l'entourant est tel que son sigle est souvent détourné "No Such Agency" ("Une agence qui n'existe pas") ou en "Never Say Anything" ("Ne jamais rien dire"). 

Malgré le secret qui entoure la NSA, on peut néanmoins en faire un portrait robot à grandes lignes: 

Qui?

Outre ses analystes et traducteurs, le personnel de la NSA est essentiellement constituée de spécialistes des réseaux informatiques et de mathématiciens et ingénieurs travaillant dans des bureaux. 

Mais on ne sait pas combien ils sont. Le nombre de ses employés est situé "quelque part entre 37 000 et un milliard" s'est amusé en 2012 son directeur adjoint Jophn Inclis. Tout juste la NSA a-t-elle admis en 2011 qu'elle cherchait à recruter 1600 personnes pour cette année-là. Et c'est sans compter des milliers de consultants, comme Edward Snowden avant ses révélations, travaillant pour l'une des 484 entreprises recensées par Dana Priest et William Arkin, auteurs de "Top Secret America", une longue enquête sur la croissance du renseignement américain après 2001,. 

Quand?

L'agence basée à Fort Meade (Maryland) a été créée dans le plus grand secret par le président Harry Truman en 1952 et son existence reconnue seulement quelques années plus tard.  

 

Quoi?

Dès sa création, la NSA s'est spécialisée dans la cryptographie afin de protéger les codes américains et de percer ceux des autres pays, et le renseignement électronique. Elle est également chargée de lutter, y compris sur le plan offensif, contre les attaques informatiques. 

Son directeur depuis 2005, le général Keith Alexander, est par ailleurs patron du "Cybercommand", le commandement chargé des opérations de guerre informatique. 

Combien?

Classifié, son budget serait le plus important de toute la communauté américaine du renseignement, qui atteint 52,6 milliards de dollars pour 2013, soit l'équivalent de tout le budget français de la Défense, selon un comparatif international établi par l'International Institute for Strategic Studies de Londres (IISS). Et ce chiffre n'inclut pas les 21,5 milliards de dollars pour le renseignement militaire. 

Dans le cadre de son opération "Shamrock" ("Trèfle"), qui permettait jusqu'en 1975 de surveiller les communications passant sur les réseaux télégraphiques appartenant à des sociétés américaines, la NSA était capable d'intercepter 150.000 messages par mois. Aujourd'hui, "chaque jour, les systèmes de la NSA interceptent et stockent 1,7 milliard de courriels, de conversations téléphoniques et autres types de communication", affirment les auteurs de "Top Secret America". 

 

Où?

Pour stocker cette masse de données, elle devrait avoir terminé d'ici la fin de l'année la construction dans le désert de l'Utah d'un immense complexe de stockage pour un coût avoisinant deux milliards de dollars, rapporte dans le magazine spécialisé Wired James Banford, auteur de plusieurs ouvrages sur la NSA. 

Si les responsables européens font mine de découvrir qu'ils sont la cible de ses activités, plusieurs précédents ont montré qu'il n'y avait peu de limites à son action à l'étranger. En 2000, le Parlement européen s'était ainsi déjà offusqué après les révélations sur le fameux réseau Echelon, auquel collaborent les autres pays anglo-saxons. En mai 2012, c'est le site internet de la présidence française qui a été piraté et les ordinateurs de collaborateurs du chef de l'Etat visités. L'Express avait révélé que les soupçons remontaient vers les Etats-Unis.

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