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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 12:45
Centrafrique- Service infographie du Figaro

Centrafrique- Service infographie du Figaro

 

27 novembre 2013 Par Nicolas Champeaux - RFI

 

La France s'apprête à déployer plus de 1 000 soldats en République centrafricaine. La plupart sont déjà en route. Ils interviendront après l'adoption d'une résolution des Nations unies, en principe la semaine prochaine, pour mettre fin aux violations des droits de l'homme et rétablir l'ordre dans ce pays. Paris est-il de nouveau le gendarme de l'Afrique ? Eléments de réponse avec le député français François Loncle. Ce membre de la commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale et spécialiste des questions de défense et de l'Afrique répond aux questions de Nicolas Champeaux.

 

RFI : Neuf mois après le Mali, la France s’apprête à intervenir en République centrafricaine. La France de François Hollande apparaît plus que jamais comme le gendarme de l’Afrique en 2013 ?

 

François Loncle : Non, on ne peut pas dire ça. D’abord, l’intervention éventuelle programmée ne ressemble en aucune façon à celle du Mali. Et moi je suis très attaché au droit international, et pour la Centrafrique, il s’agit de répondre à une résolution qui est en cours d’élaboration et de vote aux Nations unies et il faudra que l’intervention française soit conforme à cette résolution. A partir de là, il n’y a pas d’expression de type gendarme de l’Afrique. Il y a des situations d’urgence, celle de la Centrafrique en est une, et donc je ne vois pas pourquoi à partir du moment où nous aurions le feu vert du Conseil de sécurité de l’ONU, nous n’agirions pas parce que nous en avons, c’est vrai, les capacités militaires.

 

Au niveau du fond cette opération vous semble nécessaire ?

Je pense que la France et beaucoup d’autres ont considéré que l’état actuel de la Centrafrique était extrêmement préoccupant. Il y a toute une série d’exactions qui se sont déroulées depuis des semaines, depuis le départ du président Bozizé et l’installation d’un pouvoir de transition, qui manifestement ne parvient pas à juguler le désordre qui s’est installé dans ce pays, qui est d’ailleurs fort ancien, mais qui s’est aggravé au point que certains ont pu qualifier la situation de menace pré-génocidaire. Je n’aurais pas employé ce terme personnellement, mais je comprends qu’il s’agisse d’alerter la communauté internationale, qui me paraît bien passive sur ces domaines.

 

→ A (RE)LIRE : Centrafrique: cartographie des zones à risques

 

Plusieurs chancelleries ont fait part de leur préoccupation, dressant le même constat, mais personne à part la France ne souhaite y aller.

C’est une forme de lâcheté avouée de la part de ces chancelleries. Quand on entend les Britanniques dire : « nous on est en Somalie et on ne peut rien faire d’autre », ce n’est pas encourageant sur le plan du droit international et du devoir des grandes puissances. La France n’a pas à en supporter les conséquences financières. Si la France agit militairement et fait son devoir, elle doit être accompagnée d’une aide internationale venant de l’Union européenne ou d’autres pays. C’est là-dessus qu’on doit mobiliser les uns et les autres sans égoïsme.

 

Quels sont les objectifs stratégiques de cette intervention ?

C’est assez simple. Il s’agit de sécuriser un pays qui est en proie à des désordres inouïs. Un pays où l’Etat s’est effondré, qui certes a une structure provisoire de gouvernance, avec un président, un Premier ministre et un gouvernement, mais qui visiblement n’ont pas les moyens de faire face à ce désordre et à cette menace qui plane.

 

Mais sécuriser l’ensemble d’un pays en proie à de nombreux groupes rebelles depuis plusieurs années c’est tout de même très ambitieux ?

Il faut faire les choses les unes après les autres. Commencer par remettre de l’ordre dans la capitale, à Bangui, faire en sorte ensuite que d’autres pays se sentent concernés : on sait que le Gabon, le Cameroun, le Tchad et le Congo-Brazzaville sont mobilisés, y compris sous forme militaire pour accompagner les objectifs de sécurisation. Là encore, il ne s’agira pas de la France seule. Il s’agit d’une initiative française qui est basée sur la nécessité de répondre à une situation catastrophique, il s’agit de mobiliser les partenaires et de faire en sorte que les Africains eux-mêmes prennent conscience de la situation. Ce qui a été fait au niveau des quatre pays que j’ai cités.

 

→ A (RE)LIRE : Centrafrique: l'armée française attendue pour ouvrir la voie à la force africaine

 

On l’a vu au Mali, le déploiement, la constitution de forces africaines mettent du temps à se mettre en place. La Misca, la force africaine, est en cours de construction. Donc finalement, les forces françaises seront au premier plan ?

Probablement au début. Mais c’est une façon aussi, de prendre conscience à la nécessité d’un relais rapide. C’est d’ailleurs ce qui s’est passé au Mali, bien que la comparaison ne soit pas évidemment très pertinente. Mais on a vu que sans l’intervention française, la mobilisation de la Minusma ne serait pas intervenue.

 

Donc pour vous l’intervention française est un accélérateur de la constitution de forces africaines coordonnées ?

Je le crois. En tout cas il faut absolument que ça se passe comme ça. Encore une fois, la France n’a pas vocation à intervenir seule dans ce type de situation. Elle joue un rôle d’alerte et de mobilisation qui me semble très utile, qui me semble correspondre aux valeurs de notre pays. Mais encore une fois, à condition qu’il y ait le label des Nations unies sous forme d’une résolution.

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, prévoit une intervention assez courte. Elle portera selon lui, sur six mois. Est-ce que cela vous semble réaliste ?

Je souhaite vivement que ce ne soit pas plus long. Cela voudra dire qu’il faut que nous soyons accompagnés, que les pays africains concernés prennent leur responsabilité le plus vite possible.

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 13:45
République centrafricaine : la collecte du renseignement avant l’intervention

 

24 novembre 2013 Par Olivier Fourt

 

La France se prépare vraisemblablement à intervenir en République centrafricaine (RCA). Le président François Hollande promet des renforts, mais avant de lancer une opération sur le territoire de la RCA, il appartient aux militaires de collecter le maximum de renseignement.

République centrafricaine : la collecte du renseignement avant l’intervention
(02:23)
 
 
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8 novembre 2013 5 08 /11 /novembre /2013 17:45
République centrafricaine : défis humanitaires, politiques et sécuritaires

Briefs - No37 - 25 October 2013 par Cristina Barrios

 

 

« La République Centrafricaine (RCA) est en ­risque de somalisation », ont remarqué la Commissaire européenne chargée de la Coopération internationale, de l’aide humanitaire et de la réaction aux crises, Kristalina Georgieva, et le président français, François Hollande lors de réunions à l’ONU en septembre dernier.

 

En effet, ce qui restait de l’autorité du président François Bozizé, des Forces armées centrafricaines (FACA), et des services publics minimaux s’est effondré suite au coup d’Etat de mars 2013, lorsque la rébellion Séléka (une coalition amorphe composée de quatre factions principales regroupant environ 20 000 hommes armés, dont beaucoup sont originaires du Tchad et du Soudan) a porté Michel Djotodia au pouvoir et a laissé le pays à la merci des bandits et des groupes armés.

 

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17 octobre 2013 4 17 /10 /octobre /2013 07:45
RCA : le ministre des affaires étrangères à M’Poko

16/10/2013 Sources : EMA

 

Le 13 octobre 2013, à l’occasion d’un voyage officiel en République Centrafricaine, le ministre des Affaires étrangères, Monsieur Laurent Fabius, a rencontré les militaires français engagé au sein de l’opération Boali, sur le camp militaire de M’Poko.

 

Lors d’une brève allocution il a transmis un message de satisfaction aux soldats qui ont servi et qui servent au sein de l’opération Boali et plus largement aux militaires français qui font « honneur à la France » dans toutes les opérations où ils sont engagés.

 

Les militaires français déployé en République Centrafricaine assurent la sécurisation de l’aéroport M’Poko de Bangui, la surveillance des points d’intérêts français et la sécurité des ressortissants français.

 

La France est présente dans le cadre de l’opération Boali en RCA depuis 2003. Cette opération vise à apporter un soutien logistique, administratif, technique et si besoin opérationnel à la Mission de consolidation de la paix en République Centrafricaine (MICOPAX), mission qui s’est transformée en Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA) depuis le 1er août. Parallèlement, si la situation l’exige, la force est également en mesure d’assurer la protection des ressortissants français.

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11 octobre 2013 5 11 /10 /octobre /2013 16:45
U.N. Security Council asks for Central African peacekeeping options

11 October 2013 defenceWeb (Reuters)

 

The Security Council unanimously adopted a resolution on Thursday urging the United Nations to consider establishing a full-fledged peacekeeping force in virtually lawless Central African Republic.

 

The landlocked, mineral-rich Central African Republic, or CAR, has slipped into chaos since northern Seleka rebels seized the capital, Bangui, and ousted President Francois Bozize in March. U.N. officials and rights groups say both sides may have committed war crimes.

 

"Your vote provides a glimmer of hope for the 4.6 million men, women and children in the CAR," CAR's U.N. Ambassador Charles Armel Doubane told the council after the vote.

 

Last month French Foreign Minister Laurent Fabius warned that CAR risked becoming a new Somalia if it did not get immediate support.

 

The resolution adopted by the 15-member council calls on U.N. Secretary-General Ban Ki-moon to submit a report within 30 days that would outline possible international support to a planned African Union peacekeeping mission to CAR known as MISCA.

 

The resolution says Ban's report should include "detailed options for international support to MISCA, including the possible option of a transformation of MISCA into a United Nations peacekeeping operation, subject to appropriate conditions on the ground."

 

"Obviously the challenges are well beyond their means," French U.N. Ambassador Gerard Araud told reporters. "So the idea is the African force will be to provide robust support to the efforts of the central government to re-establish the authority of the state."

 

The council voiced serious concern at "violations of international humanitarian law and the widespread human rights violations and abuses, notably by Seleka elements," and demanded "that the Seleka elements and all other armed groups lay down their arms immediately."

 

France, which intervened this year to oust Islamist rebels from another of its former colonies, Mali, has been reluctant to get directly involved in the crisis. It has urged African nations and the African Union to do their utmost to resolve the crisis among themselves.

 

But while the African Union plans to deploy the 3,600-strong MISCA peacekeeping mission in the country, incorporating a regional force of 1,100 soldiers already on the ground, it is unlikely to be operational before 2014.

 

OVERSHADOWED BY SYRIA

 

A report by Human Rights Watch in New York describes what it says was Seleka's deliberate killing of civilians, including women and children, between March and June of this year and its deliberate destruction of more than 1,000 homes.

 

Some Western diplomats say the situation in CAR is too fragile to permit the deployment of a U.N. peacekeeping force in the foreseeable future.

 

U.N. officials and diplomats say the crisis in CAR has failed to generate much international interest, having been overshadowed by other conflicts such as the Syrian civil war.

 

The African Union had asked for financial, logistical and technical support from the United Nations, and senior U.N. officials have recommended that the Security Council approve this request.

 

The council resolution also called for increased support for the U.N. Integrated Peacebuilding Office, or BINUCA, allowing it to go beyond Bangui and providing it with rights observers to investigate and report on human rights violations, including sexual violence against women and children.

 

It suggests the possibility of taking "appropriate measures" - diplomatic code for sanctions - against those who undermine stability and security in the country.

 

France has a small force in Bangui securing the airport and its local interests. French diplomatic sources have said Paris would be ready to provide logistical support and increase its troop numbers to between 700 and 750 if needed.

 

French Foreign Minister Fabius will travel to Bangui on Sunday to assess the situation, a French diplomatic source said on Tuesday.

 

Michel Djotodia, who swept to power at the head of CAR's rebellion, was officially sworn in as the country's president this year. But he has failed to contain waves of looting and killing by gunmen.

 

CAR is rich in gold, diamonds and uranium, but decades of instability and the spillover from conflicts in its larger neighbors have left the country's 4.5 million people mired in cycles of crises.

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28 juin 2013 5 28 /06 /juin /2013 07:45
République Centrafricaine: transfert d’autorité du détachement BOALI

27/06/2013 Sources : EMA

 

Le 25 juin 2013, au cours d’une cérémonie présidée par le général de brigade Jean-Jacques Toutous, commandant les forces françaises au Gabon (FFG), le colonel Yvan Gouriou, chef de corps du 27e bataillon de chasseurs alpins (27e BCA), a pris le commandement du détachement BOALI. Il succède au colonel Bruno Paravisini, chef de corps du 6e bataillon d’infanterie de marine (6e BIMa).

 

Le mandat BOALI 32 a été marqué fin mars par une dégradation de la situation sécuritaire dans la ville de Bangui ayant abouti à un renfort des moyens militaires sur place. Armé initialement par le 1er régiment d’infanterie (1er RI), il a reçu entre le 22 et le 24 mars, à partir du Gabon, le renfort de deux compagnies et de l’état-major tactique (EMT) du 6e BIMa en provenance des FFG, portant ses effectifs de 240 à 550 militaires.

République Centrafricaine: transfert d’autorité du détachement BOALI

Pendant cette période instable, les militaires français ont contrôlé et sécurisé l’aéroport et les points d’intérêt français. Parallèlement et conformément à la mission qu’ils assurent depuis 2003, au déclenchement de l’opération BOALI, le soutien de la Force Multinationale d’Afrique Centrale (FOMAC) s’est poursuivi.

République Centrafricaine: transfert d’autorité du détachement BOALI

Le 6 juin, compte tenu de l’évolution de la situation sécuritaire dans le pays, le dispositif militaire français a été adapté avec le désengagement de l’une des deux compagnies déployées en renfort, la compagnie parachutiste du 8e régiment de parachutistes d’infanterie de Marine (8e RPIMa) qui est retournée à Libreville tandis que la seconde, la compagnie motorisée (COMOTO) , armée par le 3e régiment d’infanterie de marine (3e RIMa), a été relevée à Bangui par une unité élémentaire du 16e bataillon de chasseurs (16e BC). Depuis cette date, le détachement BOALI compte près de 400 militaires qui assurent toujours la mission de protection des ressortissants et des intérêts français. A ce titre, le contrôle de l’aéroport et des sites d’intérêts se poursuit.

République Centrafricaine: transfert d’autorité du détachement BOALI

Le colonel Yvan Gouriou est accompagné d'un état-major tactique, d’une compagnie de combat d’infanterie de son régiment, ainsi que de militaires issus de divers entités, principalement du domaine soutien. Avec ses hommes, il a débuté la relève des éléments du 1er régiment d’infanterie qui devrait s’achever début juillet.

République Centrafricaine: transfert d’autorité du détachement BOALI

La France est présente dans le cadre de l’opération Boali en RCA depuis 2003. Cette opération vise à apporter un soutien logistique, administratif, technique et si besoin opérationnel à la Mission de consolidation de la paix en République Centrafricaine (MICOPAX). Si la situation l’exige, la force est en mesure d’assurer la protection des ressortissants français.

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9 juin 2013 7 09 /06 /juin /2013 11:45
République Centrafricaine : réarticulation du dispositif

07/06/2013 Sources : EMA

 

Depuis le 6 juin, compte tenu de l’évolution de la situation en République de Centrafrique (RCA), le dispositif militaire a été réarticulé avec le désengagement de la compagnie parachutiste du 8e RPIMa vers Libreville, d’où elle reste toutefois en alerte.

République Centrafricaine : réarticulation du dispositif

Entre le 22 et le 24 mars, 300 militaires en provenance de Libreville (une compagnie du 8eRPIMa et une compagnie du 3eRIMa, en mission de courte durée au Gabon (FFG)) avaient été déployés à Bangui en renfort des 250 militaires du détachement Boali, afin d’être en mesure d’assurer la sécurité des ressortissants français si la situation l’éxigeait.

 

La compagnie du 8eRPIMa est retournée au Gabon le 6 juin. 400 militaires français restent actuellement déployés en RCA.

 

Par ailleurs, dans le cadre classique des relèves, la compagnie motorisée du 3eRIMa a été relevée le 6 juin par le 16eBC de Bitche à Bangui. La compagnie parachutiste du 8eRPIMa sera quant à elle relevée à Libreville dans les prochaines semaines par le 1erRCP de Pamiers.

 

La France est présente dans le cadre de l’opération Boali en RCA depuis 2002. Cette opération vise à apporter un soutien logistique, administratif, technique et si besoin opérationnel à la MICOPAX (Mission de consolidation de la paix en République Centrafricaine). Les militaires français restent en mesure d’assurer la sécurité des ressortissants français si la situation l’exige.

République Centrafricaine : réarticulation du dispositif
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