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3 décembre 2012 1 03 /12 /décembre /2012 17:36

Rosoboronexport logo

 

MOSCOU, 1er décembre - RIA Novosti

 

Moscou ne voudrait pas que la disposition d'esprit des sénateurs américains nuise à la coopération "positive" entre les Etats-Unis et l'Agence russe d'exportation d'armements (Rosoboronexport), a déclaré samedi aux journalistes le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov.

 

"La coopération des structures américaines avec Rosoboronexport (…) a toujours été très positive, et nous ne voulons pas que l'orientation d'esprit irréfléchie et fondamentalement nuisible des sénateurs américains y porte atteinte", a déclaré le diplomate.

 

"La partie russe s'oppose à la politique de sanctions et de quasi-sanctions, quel que soient les motifs", a poursuivi le vice-ministre.

 

Le Sénat américain a approuvé vendredi l'amendement au budget de la défense interdisant au Pentagone toute transaction avec le russe Rosoboronexport.

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2 décembre 2012 7 02 /12 /décembre /2012 12:50

Project 855 Severodvinsk submarine

 

MOSCOU, 30 novembre - RIA Novosti

 

Le sous-marin nucléaire d'attaque russe Severodvinsk sera remis à l'armée russe en 2013 au lieu de 2012, a annoncé vendredi à Moscou le chef de département au ministère russe de la Défense Andreï Vernigora.

 

"Le sous-marin passe des essais d'usine, il se trouve actuellement en mer. Je pense qu'il ne sera pas livré à l'armée en 2012, mais en 2013. Le sous-marin doit encore subir des tests d'homologation en mer Blanche. Le maître d'œuvre des travaux est en retard sur le calendrier en raison des livraisons tardives d'équipements par ses partenaires. Cela a influé sur la date de la remise du sous-marin", a indiqué M.Vernigora à RIA Novosti.

 

Le chantier naval russe Sevmach de Severodvinsk (nord) a annoncé en août dernier qu'il comptait remettre le sous-marin Severodvinsk (projet 855 Iassen) à la Marine avant la fin de 2012.

 

Le sous-marin d'attaque polyvalent Severodvinsk, le premier des huit SNA du projet 855 Iassen, a été mis en cale en 1993. En septembre 2011, il a passé ses premiers essais en mer. Le sous-marin de 120 m de longueur et de 13 m de largeur a un déplacement lège armé de 9.700 tonnes et un déplacement en charge de plus de 13.500 tonnes. Il se distingue par une grande vitesse de marche (33 nœuds au maximum) et peut plonger à une profondeur de 600 m. L'équipage du sous-marin comprendra 90 hommes dont 32 officiers. Le Severodvinsk est doté de missiles de croisière Oniks et Kalibr de longue portée, de missiles antinavires, de torpilles et de mines.

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2 décembre 2012 7 02 /12 /décembre /2012 12:35

USA Russia START

 

WASHINGTON, 30 novembre - RIA Novosti

 

Les Etats-Unis disposent toujours de davantage d'ogives nucléaires frappées par le nouveau Traité russo-américain de réduction des armes stratégiques (START) que la Russie, a annoncé vendredi le département d'Etat américain.

 

"Les Etats-Unis disposent de 806 missiles balistiques basés au sol et en mer, ainsi que de bombardiers lourds, alors que la Russie en a 491. Ces missiles et bombardiers sont équipés de 1.722 ogives nucléaires aux Etats-Unis et de 1.499 ogives en Russie", lit-on dans un document publié par le département d'Etat à l'issue d'un nouvel échange d'inspections russo-américain.

 

Les Etats-Unis possèdent au total 1.034 installations de tir de missiles terrestres, navals et aériens et la Russie en compte 884.

 

Entré en vigueur le 5 février 2011 pour une période de 10 ans, le nouveau Traité de réduction des armes stratégiques offensives (START) prévoit un maximum de 1.550 ogives nucléaires déployées pour chacun des deux pays, soit une réduction de 30% par rapport au niveau établi par le Traité de désarmement nucléaire conclu le 24 mai 2002 à Moscou.

 

En application du traité, la Russie et les Etats-Unis échangent des données sur les quantités et sur le déploiement des forces nucléaires stratégiques le 1er mars et le 1er septembre de chaque année, et organisent des inspections réciproques des installations nucléaires depuis le 6 avril 2011.

 

Depuis l'entrée en vigueur du traité START, les deux pays ont échangé près de 2.200 fois des informations sur les déplacements des armements et des pas de tirs, et ont organisé 26 inspections réciproques.

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1 décembre 2012 6 01 /12 /décembre /2012 08:25

Project-22350-frigate.jpg

 

1er décembre 2012 Par Rédacteur en chef. PORTAIL DES SOUS-MARINS

 

La frégate Amiral Gorchkov (Projet 22350) devait être livrée au mois de novembre 2012 à la Marine russe, or, le bâtiment, qui est actuellement en cours de construction au chantier naval du Nord (Saint-Pétersbourg), n’est pas encore prêt pour les essais en mer.

 

Selon Izvestia, les retards ne seraient pas à imputer au chantier, mais aux équipementiers qui tardent à livrer les systèmes d’armements (canon A-192M de 130 mm avec système de contrôle de tir Puma).

 

Référence : RusNav Intelligence

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30 novembre 2012 5 30 /11 /novembre /2012 18:00

GLONASS source Ria Novisti

 

MOSCOU, 30 novembre - RIA Novosti

 

Depuis le début de l'année, 22 appareils spatiaux ont été lancés en Russie depuis les cosmodromes de Plessetsk (région d'Arkhanguelsk) et de Baïkonour (Kazakhstan), a annoncé vendredi aux journalistes le porte-parole du ministère russe de la Défense, le colonel Alexeï Zolotoukhine.

 

"En 2012, les Troupes aérospatiales ont réalisé 22 lancements d'appareils spatiaux dans l'intérêt du ministère de la Défense, ainsi que dans le cadre du programme fédéral spatial et du programme GLONASS, de programmes de coopération  internationale et de projets commerciaux", a indiqué le porte-parole.

 

Il a rappelé que les Troupes aérospatiales avaient également effectué plus de 70 manœuvres tactiques, dont sept avec des tirs réels de missiles sol-air S-400 Triumph, S-300 Favorit et Pantsir-S.

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29 novembre 2012 4 29 /11 /novembre /2012 18:40

Pantsyr short-range gun-missile air defense system

 

MOSCOU, 29 novembre - RIA Novosti

 

Les six systèmes de défense antiaérienne Pantsir-S, qui ont été remis vendredi dernier au district militaire de l'Est, seront en service opérationnel fin décembre, a annoncé jeudi à Moscou Alexandre Gordeïev, porte-parole du district militaire.

 

"Six nouveaux systèmes sol-air Pantsir-S seront mis en service opérationnel dans une unité de défense antiaérienne de la région militaire de l'Est fin décembre 2012", a annoncé le lieutenant-colonel Gordeïev.

 

La remise des six systèmes Pantsir-S à la région militaire de l'Est s'est déroulée le 23 novembre dernier sur le polygone d'Achoulouk, non loin d'Astrakhan.

 

Les militaires du district militaire de l'Est se sont déjà familiarisés avec les Pantsir-S lors de récents exercices à tir réel tenus sur le polygone d'Achoulouk, selon le porte-parole. "Les équipes des Pantsir-S ont effectué des tirs nocturnes en utilisant les canons de Pantsir-S. Ils ont montré de bons résultats", a-t-il noté.

 

Le système antiaérien de courte portée Pantsir-S est destiné à protéger les sites militaires et civils (centrales nucléaires, grandes usines, sites importants) ou à appuyer les systèmes sol-air de longue portée S-300 et S-400. Chaque véhicule doté du système Pantsir-S est capable de protéger un terrain dans un rayon de 20 km et à une altitude allant jusqu'à 15 km.

 

Pantsir-S tire des missiles et des obus d'artillerie. Les missiles, d'une portée de 20 kilomètres, se déplacent à la vitesse de 1.300 mètres par seconde et sont capables de neutraliser les cibles aériennes les plus modernes (surtout les armes de haute précision). Les obus, d'une portée de 4 kilomètres, détruisent les cibles navales, terrestres ou aériennes à une altitude allant de 0 à 3 kilomètres. Le Pantsir-S est en mesure de frapper quatre cibles simultanément.

 

Créé en 1994, le Pantsir a par la suite été modernisé. La Russie a présenté sa plus récente version lors du salon aérospatial international MAKS-2007 à Joukovski, dans la région de Moscou.

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29 novembre 2012 4 29 /11 /novembre /2012 14:16

EDAR bold-alligator-12 phot Armee de terre

 

29.11.2012 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

EDAR français.

 

La DGA a réceptionné le quatrième engin de débarquement amphibie rapide (EDA-R), le 26 novembre, à Toulon. Cet engin de 30 mètres de long et de 12 mètres de large, construit par les Constructions industrielles de la Méditerranée (CNIM), a une capacité d'emport nominale de 80 tonnes et une vitesse de 18 nœuds à pleine charge et jusqu’à 30 nœuds à vide en fonction de l'état de la mer. Un BPC peut emporter deux EDA-R.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/dga/1-materiels-divers/eda-r-livraison/le-quatrieme-catamaran-de-debarquement/2087933-1-fre-FR/le-quatrieme-catamaran-de-debarquement.jpg

 

Le chantier naval Socarenam, sous-traitant du maître d’œuvre CNIM, a fabriqué les coques sur son site de Saint-Malo et a finalisé les navires à Boulogne-sur-Mer. La charge de travail générée par la réalisation des quatre engins a représenté plus d’une centaine d’emplois directs durant les trois années de réalisation.

 

EDAR russes.

 

Si l'on en croit l'ambassadeur de Russie en France, Alexandre Orlov, la Russie va acheter "des petites embarcations françaises qui se trouveront à bord du BPC, ce sont des catamarans de débarquement".

 

BPC russe DCNS

 

Effectivement, on confirme à la CNIM que les Russes sont tentés par la batellerie française et que "les échanges sont avancées". Combien d'EDA-R en jeu? "Le nombre est très variable selon le Russe à qui vous avez affaire". 4 BPC au final; 2 EDA-R par navire= 8... Peut-être.

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29 novembre 2012 4 29 /11 /novembre /2012 12:10

949 big

 

29 novembre 2012 Par Rédacteur en chef. PORTAIL DES SOUS-MARINS

 

Le démantèlement du sous-marin nucléaire russe Krasnodar a commencé au chantier naval Nerpa, dans la région de Mourmansk. Cette opération est financée conjointement la compagnie nucléaire russe Rosatom et le groupement italien Sogin. L’Italie apporte plus de 5 millions € dans l’opération.

 

Le sous-marin nucléaire K-148 Krasnodar avait été construit au chantier naval Sevmash de Severodvinsk et livré à la marine soviétique en 1986.

 

Il s’agit d’un sous-marin nucléaire lanceur de missiles de croisière (SSGN), premier du projet 949A Antei (classe OTAN Oscar II).

 

Référence : RusNavy (Russie)

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29 novembre 2012 4 29 /11 /novembre /2012 12:05

Russia Weapon Maker

 

29 Novembre 2012 Par Pierre Lorrain - valeursactuelles.com

 

Moscou. Le limogeage du ministre de la Défense, Anatoli Serdioukov, révèle une lutte féroce au sommet. L’enjeu : le contrôle des 500 milliards d’euros du réarmement russe.

 

Le départ d’Anatoli Serdioukov, le 6 novembre, a surpris. Il semblait insubmersible depuis sa reconduction au poste de ministre de la Défense de Russie en mai. Beaucoup de ses collègues n’avaient pas retrouvé leurs fonctions lors du retour de Vladimir Poutine au Kremlin après les quatre ans de présidence de Dmitri Medvedev. Agé de 50 ans, Serdioukov a été contraint de démissionner à la suite d’un scandale de détournement de biens de l’armée sur fond de liaison extraconjugale. Vieux briscard de la politique russe, ancien ministre des Situations d’urgence pendant dix-huit ans, Sergueï Choïgou a pris sa place.

 

« En Russie, on ne vire pas des ministres parce qu’ils ont violé la loi, explique Ioulia Latynina, célèbre commentatrice politique russe. Au contraire, on a plutôt tendance à leur donner des promotions. » Pour elle, l’explication officielle selon laquelle le ministre s’est mis en retrait pour ne pas gêner l’enquête n’est qu’un prétexte. Sa mise à l’écart s’explique par la guerre sans merci que se livrent le ministère de la Défense et le complexe militaro-industriel (CMI) pour le contrôle des 23 000 milliards de roubles (plus de 500 milliards d’euros) que représente le programme de réarmement de l’armée russe, jusqu’en 2020. L’affaire commence comme un polar. Le 25 octobre, à 6 heures du matin, des enquêteurs du parquet général de Russie se présentent au domicile d’Evguenia Vassilieva, jolie blonde de 33 ans, cadre dirigeant d’Oboronservis, holding lié au ministère de la Défense. Ils agissent dans le cadre d’une instruction sur des détournements portant sur 3 milliards de roubles (74 millions d’euros). Sur place, ils découvrent le ministre Serdioukov. Même si la rumeur publique fait état de sa liaison avec Vassilieva, sa présence sur les lieux n’a, a priori, rien de scabreux : il habite l’immeuble.

 

Les enquêteurs soupçonnaient Vassilieva de s’être servi de son poste à Oboronservis pour vendre à des prix sous-estimés des immeubles et des terrains dont le ministère de la Défense voulait se débarrasser. Une agence immobilière tenue par des amis achetait les lots à prix bradé pour les revendre au prix du marché. Une partie du bénéfice serait revenu à la jeune femme (et selon la rumeur, à des proches de Serdioukov, sinon au ministre lui-même). Vassilieva a été mise en examen le 23 novembre.

 

Oboronservis n’est pas une officine douteuse mais une “corporation” d’État qui regroupe 9 entreprises chargées de toutes les activités de gestion et de service des forces armées, depuis la réfection des logements des militaires jusqu’à la réparation des armes et du matériel, en passant par l’approvisionnement des cantines. Sa création, en 2007, à l’arrivée de Serdioukov à la Défense, répondait à un problème récurrent depuis l’époque soviétique : les militaires géraient eux-mêmes ce qui touchait de près ou de loin à la maintenance de l’armée. Bon nombre d’officiers supérieurs profitaient de la situation pour détourner des fonds et la force de travail des conscrits pour construire ou embellir leur résidence, ou s’offrir des revenus complémentaires.

 

« Tout cet argent sera mieux employé à acheter les armes et le matériel dont l’armée a besoin », expliquait Serdioukov, alors que 90 % de l’équipement des troupes étaient jugés obsolètes. Cette décision suscita aussitôt la colère des généraux et des industriels de la défense, de mèche avec eux. Les contrats officiels étaient détournés au bénéfice de sociétés fictives qu’ils contrôlaient et qui facturaient des travaux effectués par leurs usines d’État. La rancune des généraux était d’autant plus forte que Serdioukov présentait à leurs yeux une tare congénitale : son statut de civil. Marchand de meubles dans sa jeunesse, il avait fait carrière au service des impôts, qu’il avait fini par diriger de 2004 à 2007.

 

Fort du soutien de Poutine, de Medvedev et, surtout, du premier ministre d’alors, Viktor Zoubkov, dont il a épousé la fille Ioulia, Serdioukov se croyait à l’abri des pressions pour mener tambour battant sa réforme de la défense, amorce du passage à l’armée de métier : réduction des effectifs à moins d’un million d’hommes, licenciement de presque la moitié des officiers, augmentation des soldes.

 

Serdioukov a aussi réformé en profondeur le système du gosoboronzakaz (les commandes d’État pour la Défense), pour obliger les industriels à fournir les équipements qui leur sont demandés et non ceux qui leur conviennent. L’usine Ijmach de Ijevsk, fabricant des célèbres kalachnikovs, s’est vu ainsi supprimer ses commandes d’État, l’armée disposant déjà de 17 millions de ces armes. Pourquoi augmenter davantage un stock suffisant pour au moins vingt ans ?

 

Le CMI russe ne s’était pas réellement modernisé depuis les années 1990. Il tarde encore à se remettre en question. Le bon niveau des ventes à l’étranger (13 milliards de dollars prévus cette année) fait toujours illusion, mais à l’exception de certains systèmes comme des missiles antiaériens très performants, l’essentiel du matériel vendu – avions, navires et blindés – naguère très compétitif, commence à dater. La Russie est d’ailleurs en train de perdre l’Inde, son principal client (notre encadré). Ce mouvement ne peut que s’amplifier en tou chant d’autres pays.

 

Le Kremlin était conscient du problème depuis 2010. Cela explique ce plan de réarmement sans précédent, doté de plus de 500 milliards d’euros sur la période 2011-2020. Le but est d’injecter suffisamment de fonds dans le CMI pour obtenir sa modernisation. Mais cela ne pourra se faire qu’à condition que l’argent soit réellement consacré à concevoir et à fabriquer des armes compétitives, et non de vieux rossignols, ou finir dans la poche des industriels. Ainsi, à la mi-novembre, le concepteur en chef de Glonass (le système russe de navigation par satellite) a été limogé sur fond de détournement de 6,5 milliards de roubles (160 millions d’euros).

 

Serdioukov a tenté d’obliger le CMI à s’engager dans la bonne direction en mettant les industriels “nationaux” en concurrence avec les fabricants étrangers. Il a ainsi acheté à la France les fameux bâtiments de projection et de commandement de classe Mistral et négocié l’achat de blindés italiens. Cette guerre ouverte contre les industriels a d’abord tourné en sa faveur.

 

Lors du remaniement de mai dernier, Igor Setchine, principal soutien politique du CMI, a été écarté. Ce proche de Poutine a dû quitter le gouvernement pour prendre la tête de Rosneft, la grande compagnie pétrolière d’Êtat. Même dans le système du pouvoir actuel, ce n’est pas une promotion.

 

Le triomphe de Serdioukov aura été de courte durée. Son protecteur, l’ancien premier ministre Zoubkov, toujours très influent, aurait pris ombrage de la trahison sentimentale de son gendre, engagé dans un adultère avec la belle Evguenia pratiquement sous le toit familial – leurs appartements étaient voisins.

 

Un ministre de cette importance n’a pas pu être sacrifié sans l’accord de Poutine. À l’époque stalinienne, l’une des méthodes de gestion des crises au sein de la direction communiste était le système du balancier : le maître du Kremlin s’alliait avec la droite du parti pour liquider la gauche puis soutenait les survivants, désormais hors de danger, pour détruire les droitistes. Ainsi naissaient les synthèses. Poutine semble s’inspirer de cette vieille tactique. Pour pacifier l’armée et les industriels du CMI, il fallait de nouvelles têtes au sommet de la Défense comme du CMI.

 

Le nouveau ministre, Sergueï Choïgou, et le premier vice-premier ministre chargé de l’Industrie de défense, Dmitri Rogozine, ont reçu l’ordre de s’entendre pour poursuivre la modernisation concomitante de l’armée et du CMI. Ils étaient réunis par la même détestation de Serdioukov ; ils héritent de son plan, qui doit bâtir le nouveau système de défense.

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29 novembre 2012 4 29 /11 /novembre /2012 08:50

BMP-3 amphibious tracked IFV

 

BELGRADE, 28 novembre - RIA Novosti

 

La Serbie assemblera des blindés à partir de pièces russes, a annoncé mercredi à Belgrade le vice-premier ministre et ministre serbe de la Défense Alexandre Vucic à l'issue d'une rencontre avec le vice-premier ministre russe Dmitri Rogozine.

 

"Nous comptons signer un contrat avec la Russie sur les livraisons de châssis et de carrosseries pour ces véhicules, alors nous fournirons d'autres éléments pour plusieurs versions des véhicules blindés de transport de troupes", a indiqué M.Vucic devant les journalistes.

 

Une usine destinée à assembler les blindés sera mise en exploitation à Velika Plana d'ici la fin de l'année, selon le ministre.

 

La Serbie envisage d'exporter les blindés fabriqués à partir de pièces russes au Bangladesh et au Kenya.

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28 novembre 2012 3 28 /11 /novembre /2012 13:45

Su-27 source RN

Su-27

 

MOSCOU, 28 novembre - RIA Novosti

 

Des exercices des forces de la défense antiaérienne des pays de la Communauté des Etats indépendants (CEI) ont débuté mercredi matin dans la région de Moscou, a annoncé à RIA Novosti le porte-parole des Troupes aérospatiales russes, le colonel Alexeï Zolotoukhine.

 

"Les équipages des avions mèneront des manœuvres conjointes (…) simulant la réaction face à une violation par un aéronef de la frontière d'Etat ou des normes aériennes, ainsi qu'en cas de détournement d'avion", a expliqué le porte-parole.

 

Les exercices impliquent des unités des forces aériennes et antiaériennes russes, arméniennes, biélorusses, kazakhes, kirghizes, tadjikes, ouzbèkes et ukrainiennes.

 

Au total, une centaine d'appareils prennent part aux manœuvres, dont des chasseurs Soukhoï Su-27, MiG-29, MiG-31, des bombardiers Soukhoï Su-24, des avions d'attaque Soukhoï Su-25, des long-courriers Toupolev Tu-22, Tu-160, Tu-95 ainsi que des hélicoptères Ka-27 et Mi-8, a précisé l'interlocuteur de l'agence.

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28 novembre 2012 3 28 /11 /novembre /2012 13:40

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/5/57/Kusnzov2.jpg/800px-Kusnzov2.jpg

 

27.11.2012, Andreï Smirnov - La Voix de la Russie

 

Les croiseurs porte-avions lourds à propulsion nucléaire seront l'élément clé de la sécurisation de la Russie en mer. Lundi, la Commission militaro-industrielle a annoncé qu'ils doteraient la Marine de guerre d’ici 2020. Il s'agira à la fois de navires de commandement et d'une force de frappe puissante

 

Les croiseurs porte-avions russes de l'avenir doivent être en avance sur leurs époque et hyperperformants, selon le gouvernement. Ils doivent être capables de porter des frappes dans les différents milieux : dans le ciel, sur terre et même dans l’espace grâce à la conjonction étroite avec le groupement spatial.

 

A présent, la Marine de guerre russe n’est dotée que d’un seul croiseur porte-avions, l'Admiral Kouznetsov, qui fait partie de la flotte du Nord. D’ici 2020 il sera réhabilité. La nécessité de créer de nouveaux groupes de bâtiments de guerre de ce type se fait sentir depuis longtemps, a confié à La Voix de la Russie Ivan Konovalov, directeur du Centre de conjoncture stratégique. « Il y avait des malentendus entre la société des chantiers navals et le ministère de la Défense à ce sujet. Mais les dirigeants du pays ont déclaré que nous avions besoin de groupes de porte-avions. Comme nous possédons quatre flottes, il y aura aussi quatre navires, d’où ce programme ».

 

Et le 23 novembre le commandant en chef de la Marine de guerre russe l’amiral Viktor Tchirkov a déclaré que les travaux sur les porte-avions devaient être terminés d’ici 2020. Les moyens financiers sont débloqués. Ces porte-avions doivent répondre aux exigences suivantes : autonomie presque illimitée (grâce aux réacteurs nucléaires), capacité opérationnelle tous temps et haute stabilité de combat.

 

Ces navire sont plurifonctionnels, précise le rédacteur en chef de la revue Export vooroujéniï (Exportation d’armements) Andreï Frolov.

 

« Ces navires sont plurifonctionnels, leurs fonctions étant à la fois symboliques et militaires. La fonction symbolique stipule que la Russie ambitionne d’être une puissance maritime de premier plan. Et ils soutiennent les groupements de navires : ils les protègent, aussi bien que les sous-marins, contre les frappes aériennes, et assurent les opérations des troupes d'infanterie de marine dans les régions éloignées ».

 

En dehors des porte-avions, le groupe comprend au minimum six bâtiments de guerre et 1-2 sous-marins. Leur tirant d’eau sera plus de 50 000 tonnes, plus que l’Admiral Kouznetsov, mais moins que ses homologues US. Ils pourront embarquer quelque 80 avions. Le projet est confié à plusieurs instituts navals. La construction débutera dès la fin des travaux prévue pour 2018.

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28 novembre 2012 3 28 /11 /novembre /2012 12:25

Project 11661 k Missile Ship Dagestan

La frégate lance-missiles Daghestan

 

MAKHATCHKALA, 28 novembre - RIA Novosti

 

La frégate lance-missiles dernier cri Daghestan a été livrée à la Flottille russe de la mer Caspienne, a annoncé mercredi à RIA Novosti un porte-parole du service de presse du chef de la république du Daghestan.

 

"Le Daghestan est le premier navire de la Marine russe équipé du nouveau système des missiles Calibre-NK, doté de plusieurs types de missiles à haute précision, dont des missiles de croisière. La frégate a été construite d'après les technologies furtives", a indiqué l'interlocuteur de l'agence.

 

Selon lui, les missiles de croisière tirés depuis le navire sont capables de frapper des cibles tant maritimes que terrestres à une distance de 300 kilomètres.

 

"La frégate a une autonomie de 5.000 milles marins (9.260 km) et est capable de naviguer pendant deux semaines sans se ravitailler en carburant et en provisions", a-t-il ajouté.

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28 novembre 2012 3 28 /11 /novembre /2012 08:50

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/c/cf/Evstafiev-spetsnaz-prepare-for-mission.jpg

 

27.11.2012 Konstantin Garibov, Rédaction en ligne - La Voix de la Russie

 

Le projet de création d’un groupe de commandos a été évoqué récemment par les chefs de l'état-major général et la Direction générale des renseignements (GRU), qui ont envoyé une requête au ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou. En octobre, ce projet a été rejeté par l'ancien ministre de la Défense Anatoli Serdioukov, sans explication.

 

Le groupe de commandos devait s’occuper de la mise en liberté des otages russes à l'étranger, de leur évacuation des zones des conflits et de la neutralisation des bandes armées. En cas de guerre, ils avaient pour mission de détruire les leaders militaires de l’ennemi et les cibles stratégiques sur le territoire ennemi.

 

En parlant du développement de cette structure, les généraux proposaient de prendre l’exemple sur la France, la Grande-Bretagne et l'Allemagne. Et pour la création des unités tactiques – d’utiliser l'expérience des Etats-Unis. Les auteurs du projet considèrent que c’est la division spéciale « Senej » qui devait principalement réaliser les missions. Aujourd'hui, cette unité est soumise directement au ministre de la Défense. Et la brigade de destination spéciale d'une des garnisons militaires et de l’aviation de transport devait se charger des fonctions de soutien en cas de conflit armé.

 

L’initiative des généraux russes pourrait être utile, estime le président de l'Association internationale des anciens combattants spécialisés dans la lutte contre le terrorisme « Alpha » Sergueï Gontcharov.

 

« L'idée – c’est d’intégrer le commandement et nos forces spéciales dans une unité commune. Ainsi, le FSB a créé des forces de destination spéciales qui luttent brillamment contre le terrorisme. Mais si nous considérons que nous avons besoin d'une force efficace pour intervenir dans les conflits locaux, cela pourrait être réalisé ».

 

Des forces spéciales comme « Senej » et « Alpha » agissent actuellement en Russie. Mais il est insuffisant de leur donner des pouvoirs plus importants, estime Sergueï Gontcharov.

 

« Pour une guerre locale, il faut mobiliser des dizaines de milliers de professionnels bien armés. Je ne vais pas divulguer le nombre exact de combattants des divisions « Alpha » et « Vympel », mais ils sont plusieurs dizaines de fois moins nombreux. Donc cela ne serait pas logique de considérer que la division « Alpha » soit capable de participer à une guerre régionale et résoudre les problèmes d'Etat. Il faut créer une grande unité spéciale ».

 

Une source du ministère de la Défense a déclaré que la mission de création d’un Commandement des opérations spéciales et des unités militaires a été posée il y a 5 ans. Ce projet est relancé à l’heure actuelle. Il vise avant tout à sauver les Russes pris en otage dans les zones de conflits, explique le directeur du Centre des recherches politiques et sociales Vladimir Evseev.

 

« La situation est extrêmement imprévisible, surtout au Moyen-Orient. Personne ne peut exclure des conflits longs. Cela s’accompagne d’un grand nombre de victimes, les participants au conflit sont très énervés, rien ne les freine. Dans de telles conditions, si l’on ne prend pas des mesures extraordinaires, les citoyens russes risquent de mourir. Je suis persuadé qu’il est impossible de les libérer par des voies officielles. Cela justifie l’initiative de créer une division des commandos ».

 

Selon les experts, le Commandement des opérations spéciales devrait être soumis directement au Chef des Forces Armées de la Fédération de Russie. Il s’agit du président russe Vladimir Poutine.

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28 novembre 2012 3 28 /11 /novembre /2012 08:05

http://www.lib.utexas.edu/maps/commonwealth/kyrgyzstan_rel96.jpg

 

November 27, 2012: Strategy Page

 

Russia has offered Kyrgyzstan $1.1 billion to upgrade their army. The Kyrgyz government has sort-of accepted and the first shipment of weapons will arrive in seven months. Kyrgyz troops will receive new rifles and machine-guns, armored vehicles, trucks, helicopters, communications gear and medical facilities. Some of this equipment is designed for use in mountains, which Kyrgyzstan has a lot of. What Kyrgyzstan does not have a lot of is soldiers. Its armed forces have shrunk since independence (in 1991, when the Soviet Union dissolved) to the point where the army only contains 15,000 troops. A quarter of those are draftees (who serve only 12 months), the rest are long-term volunteers. The only troops that can really be depended on are two thousand who received training from NATO. Russia is making this generous donation with the understanding that Kyrgyzstan will have less to do with the United States and NATO.

 

While Islamic radicalism has been declared the major threat by Central Asian governments, the real problem is corruption and bad government. These problems provide Islamic radicals with an opportunity (to promise clean government via a religious dictatorship.) Experience elsewhere (like Iran, Sudan and Afghanistan) has shown that this approach doesn't work. But Central Asians are desperate for some relief, and this gives the Islamic radicals some traction.

 

Kyrgyzstan recently changed to a parliamentary form of government, to eliminate the threat of a "president for life" problem so common in Central Asia. Elections were held two years ago, with the new government formed after much bickering.

 

The name of the country, Kyrgyzstan, means "Land of the 40 Clans." Democracy advocates, largely an urban minority, have not been able to get most people to away from a "clan first" mentality. Meanwhile, the drug gangs have reached key officials. The Drug Control Agency has been abolished, and that led to a 90 percent reduction in drug seizures. Government corruption, in general, is on the rise. Kyrgyzstan has long been considered one of the most corrupt nations on the planet and more democracy has not done much to change that.

 

Russia continues its energetic diplomatic, intelligence and police efforts to interrupt the flow of heroin from Afghanistan, through Tajikistan, then via Kyrgyzstan and Kazakhstan, into Russia. These drugs are killing at least 30,000 Russians a year, and are a major cause of the spread of AIDS there as well. Russia believes that a quarter of Afghan heroin production (90 percent of the world total) is sold in Russia. The Central Asian nations, and Russia, are concerned about plans by NATO forces to withdraw from Afghanistan in the next two years. The fear is that the drug gangs will take over, as they are the wealthiest force in the country, and cash is a mighty weapon. Despite this, Russia has had increasing success in Tajikistan, with local police and border guards catching more drugs headed for Russia, and halting more drug refining chemicals being smuggled into Afghanistan.

 

Kazakhstan, with the help of the United States, has completed the removal of 13 tons of weapons grade uranium and plutonium (enough to make nearly 800 nuclear bombs) to a secure storage site (and eventual conversion into fuel for nuclear power plants). Kyrgyzstan is apparently content with the new deal (negotiated two years ago) for the continued use of Manas air base by NATO forces. The U.S. has been operating there for over a decade now, despite constant Russian efforts to get the yanks out.

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27 novembre 2012 2 27 /11 /novembre /2012 18:26

АК-12 Kalashnikov rifle (video still from Channel 1 TV) s

 

27 November 2012 army-technology.com

 

Izhmash's newly developed AK-12 assault rifle has demonstrated technical faults during its preliminary trials, Russian central arms testing body, Tochmash's general director Dmitry Semizirov has revealed.

 

Semizirov was quoted by RIA Novosti as saying that there was a series of issues with the rifle, even though testing was currently only 80% complete.

 

Refusing to disclose the defects, Semizirov said it was 'the developer's confidential information'.

 

An undisclosed source told the news agency that the defects were fixable, with the trials expected to be complete by the end of this month as planned.

 

Izhmash general designer Dmitry Zlobin defended the rifle by saying that the weapon was mainly sent to initial trials in an effort to 'highlight all snags and weaknesses in the new development'.

 

The company will integrate any changes necessary for readying the weapon prior to state trials in the second half of 2013 after receiving Tochmash's observations, Zlobin added.

 

The AK-12 is an upgraded variant of the Russian Army's Soviet-era 5.45mm calibre AK-74 Kalashnikov series rifles, and is capable of firing foreign-standard barrel-mounted grenades in three different modes.

 

It retains almost all the AK-74's features and overall layout, with enhanced technology, and features a folding stock, height-adjustable heelpiece, as well as Picatinny rails to support attachment of optical and night-sights, grenade launchers, target indicators and other special equipment.

 

AK-12 is also designed to serve as a basic platform for development of AK-12U carbine, PPK-12 submachine gun, SVK-12 sniper rifle RPK-12 light machine gun and several other export versions.

 

Serial production of the rifle is scheduled to begin before the end of 2013.

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27 novembre 2012 2 27 /11 /novembre /2012 18:15

Project 855 Severodvinsk submarine

 

MOSCOW, November 26 (RIA Novosti)

 

Russia's newest attack submarine, the Project 855 Severodvinsk, successfully fired its first cruise missile at a land target during manufacturer's sea trials in the White Sea, a source in the United Shipbuilding Corporation told RIA Novosti on Monday.

 

The Severodvinsk, laid down in 1993, is one of eight Yasen-class boats being built for the Russian Navy.

 

"The multi-role nuclear-powered submarine Severodvinsk fired a supersonic cruise missile at a land target for the first time during sea trials in the White Sea. The target was successfully destroyed," the source said, without specifying what the weapon was.

 

"This is of course a big achievement for the shipyard and United Shipbuilding as a whole. Manufacturers' trials are drawing to a close and the boat will soon start state acceptance trials," he said.

 

The Severodvinsk has a submerged displacement of 13,800 tons, length of 119 meters, speed of 31 knots, and can dive to 600 meters. It has a crew of 90 including 32 officers.

 

Its main armament consists of 3M55 Oniks (SS-N-26) and 3M54 (SS-N-27) Kalibr cruise missiles and conventional torpedos, rocket-torpedos and mines.

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27 novembre 2012 2 27 /11 /novembre /2012 13:40

Pantsyr short-range gun-missile air defense system

 

27 November 2012 airforce-technology.com

 

The Russian eastern military district's air defence units have taken delivery of a second batch of six Pantsir-S short-range air defence systems, Russian Air Force air defence troops head major general Viktor Gumenny has revealed.

 

The delivery follows comprehensive night-time flight testing of the missiles against real-time cruise missile targets at Ashuluk firing range in Astrakhan region, Russia.

 

Gumenny was quoted by RIA Novosti as saying that all air and air defence forces commands of Russian Military are scheduled to be equipped with the new system.

 

''The 2013 state defense order for such systems will be implemented in full,'' Gumenny added.

 

A total of 100 Pantsir-S units have been ordered to date by the Russian Defence Ministry to help enhance the safety of the S-400 Triumf air defence systems at their deployment sites from enemy air and missile strikes.

 

The first batch, comprising more than ten units, was received by Russia's Aerospace Defense Forces in 2011, while the remaining batches are scheduled for delivery in the next few years.

 

Manufactured by KBP Instrument Design Bureau, the Pantsir is a short-to-medium range ground-based air defence system designed to safeguard national and military facilities against a wide range of low-flying targets, such as cruise missiles, aircraft, helicopters and unmanned aerial vehicles (UAVs).

 

The anti-aircraft artillery system is an advanced variant of the SA-19/SA-N-11 missile, and features a fire-control radar, electro-optical (EO) sensors, two 2A38M 30mm twin-barrel cannons, and 12 57E6 two-stage radio-command guided short-range missiles in sealed, ready-to-launch containers.

 

Using the missile and cannon, the system is capable of engaging targets up to 20km and 4km respectively, and is also operational with Algeria, Iran, Iraq, Jordan, Syria and UAE militaries.

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27 novembre 2012 2 27 /11 /novembre /2012 12:25

BPC russe DCNS

 

26/11/2012 Philippe Migault - Chercheur, spécialiste des relations franco-russes. - lenouveleconomiste.fr

 

Entre la France et la Russie, le malaise planait depuis l’élection de François Hollande

 

A Moscou on redoutait que la gauche, traditionnellement plus sensible aux slogans des associations de défense des Droits de l’Homme, ne rompe avec la politique de relations cordiales menée sous Nicolas Sarkozy et n’adopte une attitude hostile au Kremlin. La visite en juin dernier de Vladimir Poutine à Paris, marquée par une attitude plus que réservée du Président de la République français, a entretenu cette crainte.

 

Fort heureusement, les nuages semblent aujourd’hui se dissiper. Le gouvernement socialiste, confronté à une crise de très haute intensité, est bien conscient que l’heure n’est plus aux postures dogmatiques. Le timide début d’inflexion idéologique qu’il manifeste dans la conduite de l’économie française –compétitivité, politique de l’offre- en atteste. A l’heure du « redressement productif », tous les relais de croissance doivent être saisis. Or le marché russe est, sur de nombreux segments, le plus prometteur en Europe. Il faut résolument s’y engager. Cap à l’Est toute : C’est le mot d’ordre qu’a lancé Nicole Bricq, ministre française du commerce extérieur, lors de son récent voyage à Moscou. Louant les réformes engagées par le Kremlin, celle-ci a fait preuve d’un enthousiasme rafraîchissant : « Ils (les autorités russes) font des efforts extraordinaires. Ce n’est pas facile de modifier la législation. (…) Notre message (aux entreprises) c’est: venez en Russie. C’est un pays émergent de premier ordre et il est en Europe », a-t-elle déclaré. La bénédiction gouvernementale donnée, il faut maintenant que les entreprises françaises se lancent. Elles ont une vraie valeur ajoutée à faire valoir dans de nombreux secteurs.

 

« Industries de souverainetés »

 

C’est le cas, notamment, en matière d’industries de souveraineté. Défense, aéronautique, spatial, énergie nucléaire : Dans ces domaines l’expertise française suscite l’intérêt de nombreux acteurs russes. Les succès remportés le démontrent. Aujourd’hui mis en oeuvre depuis Kourou par Starsem, groupe franco-russe, le lanceur spatial Soyouz a un carnet de commandes qui ne désemplit pas. Thales a su tisser des liens étroits avec l’industrie de défense russe en matière d’électronique de défense. Safran, via ses filiales Sagem DS, Turbomeca, Snecma, Messier-Dowty, multiplie les contrats. La progression de son chiffre d’affaires sur le marché russe a atteint en 2011 un rythme à deux chiffres. DCNS, enfin, avec le contrat des BPC Mistral, a véritablement brisé le tabou en matière de coopération militaro-industrielle franco-russe. Emblématiques, ces réussites peuvent et doivent à présent en appeler d’autres. Il en va de la pérennité de l’industrie de défense française.

Celle-ci, victime des coupes budgétaires drastiques qui affectent le budget de la défense, est aujourd’hui confrontée à un marché domestique réduit à la portion congrue. Représentant 350 à 400 000 emplois directs et indirects, elle doit chercher son salut à l’export. Or sur ce segment, caractérisé par une montée en puissance des entreprises des Etats émergents, les opportunités ne sont pas nombreuses. Les deux plus vastes marchés du monde, Etats-Unis et Chine lui sont interdits par le protectionnisme d’une part, l’embargo de l’autre. Le marché latino-américain est prometteur mais financièrement limité. La zone asiatique –hormis sur quelques segments- est essentiellement une chasse gardée américaine. Quant au Moyen-Orient, il est le théâtre d’une compétition féroce avec les groupes américains et britanniques, duel permanent que les entreprises françaises perdent malheureusement plus fréquemment qu’elles ne le gagnent. Il ne reste dès lors que deux marché majeurs sur lesquels faire valoir nos atouts : L’Inde et la Russie. Sur le premier nous sommes présents. Sur le second tout reste à faire mais tout est possible.

 

D’une part parce que nous ne nous heurtons pas en Russie à la concurrence américaine et britannique, dogmatisme otanien oblige. D’autre part parce que les autorités russes sont à la recherche de partenaires susceptibles d’apporter une vraie valeur ajoutée, ce qui exclut les industries de défense des pays émergents, encore immatures du point de vue technologique. De surcroît le marché de l’armement russe présente des conditions idéales qui ne se représenteront certainement plus à moyen-terme.

 

Le Kremlin prévoit de consacrer 550 milliards d’euros sur les dix prochaines années au réarmement de ses forces. Cinquante-cinq milliards d’euros en moyenne annuelle : C’est presque quatre fois le montant du Titre V français de la loi de programmation militaire. Or l’industrie de défense russe ne pourra jamais honorer la multitude de contrats qui lui seront passés par Moscou. Car le complexe militaro-industriel est en pleine refonte. Sa modernisation sera encore longue, compliquée. Certes les laboratoires d’étude et les instituts de recherche sont au top niveau mondial sur le plan de la recherche fondamentale. Mais de nombreux centres de production, particulièrement chez les sous-traitants, ne sont pas à la hauteur. Minée par la corruption, victime du conservatisme de la vieille garde des grands ingénieurs de l’ère soviétique, puits de science mais tenants de méthodes de travail périmées, l’industrie russe peine à sortir de l’ornière. Bien entendu certains patrons tels Roman Trotsenko (groupe OSK), ou Mikhaïl Pogosyan (OAK), essaient d’insuffler une nouvelle culture d’entreprise. Mais l’inertie du complexe militaro-industriel est gigantesque.

 

C’est ce qui explique la valse des têtes engagée par le Kremlin au printemps dernier dans l’industrie et les forces armées. Exit le chef d’Etat-major de l’armée de l’air, le patron de la marine, le chef d’Etat-major des armées et le ministre de la défense : Au-delà de la lutte contre la corruption, il s’agit de briser les résistances entravant la modernisation des armées et de l’industrie. La fenêtre de tir qui s’ouvrait aux entreprises de défense française n’est donc nullement en train de se refermer comme l’ont assuré certains médias, annonçant un retour au dogme soviétique de l’autonomie stratégique. Bien au contraire : l’afflux de nouveaux acteurs étrangers sur le marché russe est un puissant aiguillon qui permettra d’accélérer la mutation des entreprises russes. Le Kremlin qui, de Reutern à Witte, connaît sur le bout des doigts son histoire économique, en est parfaitement conscient. Aux entreprises françaises de jouer.

 

Les règles du jeu

 

Dans ce cadre celles-ci doivent être conscientes d’un certain nombre de faits et de règles à suivre. Il n’existe pas en premier lieu de sociétés mieux taillées que d’autres pour la Russie. Le vivier des PMI-PME françaises, fréquemment détentrices de savoir-faire technologiques exceptionnels, ont toute leur place aux côtés de groupes tels Areva ou Alstom.

 

Si la corruption est endémique, elle varie d’une région à l’autre : nul n’est obligé de se faire racketter et de plus en plus de Kraï ou Oblasts comprennent qu’on ne peut attirer les investisseurs étrangers sans créer un environnement favorable. Le niveau de corruption, par ailleurs, est plutôt moins dramatique que celui qu’on constate quotidiennement sur ces eldorados chinois et indien qui font tant rêver les entrepreneurs français…

 

Enfin il convient de connaître les conditions de pénétration du marché. Recherchant des partenaires apportant une haute valeur ajoutée, les autorités russes ont clairement fixé les règles du jeu : Les acteurs désireux de se limiter à la vente de produits sur étagères sont vraisemblablement condamnés à des succès sans lendemains une fois le retard russe rattrapé. Pour s’implanter durablement les groupes français doivent en passer par la création de joint-ventures, accepter dans une certaine mesure le jeu du transfert de technologies…Autant de conditions qui bloquent bien des élans. « Si nous faisons cela, nous nous créons à terme un concurrent russe », estiment de nombreuses sociétés. Peut-être. Mais avons-nous tellement le choix ? Que ce soit en Inde, au Brésil ou en Russie, la véritable question est de savoir si l’apparition sur certains segments d’une base industrielle et technologique de défense commune, multidomestique, entre Etats politiquement compatibles, n’est pas inévitable.

 

Les Français, au demeurant, doivent agir vite. Car leurs rivaux Allemands et surtout Italiens, n’ont pas ces hésitations. Hélicoptères, blindés, sous-marins, avions de patrouille maritime…l’industrie italienne, elle aussi en grande difficulté, multiplie projets et accords en Russie. Il faut donc accélérer. L’Elysée, avec la nomination de Jean-Pierre Chevènement au poste de Représentant spécial pour la Russie, semble l’avoir bien compris. Représentant de cette gauche « industrielle », plus gaulliste qu’atlantiste sur le plan diplomatique, Chevènement est the right man at the right place. Aux entrepreneurs privés de rallier à présent sa bannière.

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27 novembre 2012 2 27 /11 /novembre /2012 12:00

INS Vikramaditya sea trials source Livefist

 

27/11/2012 Emmanuel Grynszpan, à Moscou – LaTribune.fr

 

Le projet de la marine russe de mettre en service en 2020 un porte-avion nucléaire apparaît de plus en plus compromis en raison de des graves lacunes technologiques constatées. Le bâtiment aurait déjà près de 40 ans de retard.

 

Le futur fleuron de la marine russe est-il déjà dépassé? C'est ce que laisse entendre une source au sein de l'Etat-major de la flotte militaire russe, qui a révélé au quotidien "Izvestia", que l'amirauté n'était pas satisfaite du projet de construction du futur porte-avion "basé sur les technologies des années 1980". Le projet est renvoyé à ses concepteurs, les bureaux d'étude CNII Krylov et PKB Nevsky. La Russie devait s'équiper d'un grand porte-avion nucléaire -son premier- de 60.000 tonnes de tirant d'eau... mais il s'avère qu'il est basé sur un vieux projet soviétique jamais réalisé (le Oulianovsk). Ce dernier était destiné à rivaliser avec les porte-avions américains de classe Nimitz (lancés en 1972).

 

Les Américains en sont déjà à la génération Gerald Ford, qui comporte une catapulte électromagnétique et peut accueillir un avion-radar. Des équipements que  l'Etat-major russe exige sur le futur porte-avion. Ce qui n'est pas le cas aujourd'hui dans le projet. Chez les concepteurs, ces critiques ont été accueillies avec stupeur ("la flotte se souvient enfin du projet") d'autant qu'ils se plaignent d'avoir reçu un cahier des charges trop imprécis en terme de gabarit et de capacités énergétiques.

 

La Russie sait-elle construire un porte-avions moderne

 

 Cette révélation survient avec l'arrivée d'un nouveau ministre de la Défense au début du mois de novembre. Moscou veut tripler sur budget de la défense pour moderniser ses forces mais les observateurs doutent des capacités du complexe militaro-industriel russe à rattraper son retard technologique ainsi que de la  volonté de lutter contre la corruption qui gangrène les contrats d'armement pour l'armée russe. Pour Konstantin Makienko, expert militaire au Centre d'Analyse Stratégiques et Technologiques, "non seulement la Russie n'a pas les technologies nécessaires, mais en plus elle n'a pas non plus les moyens de s'offrir un porte-avion digne de ce nom, complet avec une escadrille. Il s'agit d'un projet à 30 milliards d'euros. La Russie a besoin d'un porte-avions si elle veut être présente dans les océans, mais ce ne sera pas avant l'horion 2030".

 

Pour cet expert, le renvoi du projet est une information à prendre avec précaution : "de toute façon, ce projet n'en était qu'à ses balbutiements. La Russie utilise aujourd'hui un petit porte-avions, l'Amiral Kouznetsov, essentiellement pour conserver une compétence en terme d'appontage". Pour Pavel Felgenhauer, un autre expert militaire russe, tout aussi dubitatif, ce projet souffre surtout de lacunes technologiques : "la Russie n'a jamais été capable de construire un porte-avions digne de ce nom et la doctrine militaire a toujours concentré les efforts sur les sous-marins. Il n'existe aucun chantier naval russe, qui soit capable de concevoir ou de construire un porte-avions moderne.

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26 novembre 2012 1 26 /11 /novembre /2012 08:56

Su-35-en-vol

 

Nov. 25, 2012 - By WENDELL MINNICK  - Defense News

 

TAIPEI — Though not in the bag yet, defense industry analysts and sources in Moscow have confirmed that Beijing and Moscow are negotiating the first Russian export sale of the twin-engine Sukhoi Su-35 multi-role fighter.

 

If the deal goes forward, China’s fighter capabilities become much greater and the military challenge to regional powers increases. The Su-35s Saturn engines give it a unique supermaneuverability capability.

 

The principle hurdle has been overcome, said a U.S. defense analyst. Russia has just “caved-in” to demands by China to reduce the initial procurement from 48 fighters to 24 fighters.

 

“The negotiations on price and other conditions of this deal will take place the next year,” said Vasiliy Kashin, a researcher at the Moscow-based Centre for Analysis of Strategies and Technologies (CAST). “Such negotiations can also be quite difficult. The contract, I think, is not likely before 2014.”

 

During the 2012 Airshow China (Zhuhai Airshow) in mid-November, Russia’s RT media outlet quoted Mikhail Pogosyan, president of the United Aircraft Corporation, confirming China’s interest in the Su-35.

 

“The Chinese are showing interest in this jet. But we have agreements that we disclose information only upon reaching actual agreements. So, I am not going to comment on the pace of negotiations,” Pogosyan told RT. He also promised the Su-35 would be present at the next Zhuhai Airshow in 2014.

 

Russia’s new defense minister, Sergei Shoigu, visited China in mid-November and met with Hu Jintao, China’s outgoing president and chairman of the Central Military Commission (CMC). Whether a Russian deal with the current members of the Politburo and the CMC will survive the March turnover of leadership to a new crop of Chinese leaders remains to be seen.

 

There are fears China will only procure 24 fighters with the intention of reverse engineering and copying the fighter, as they did with the Su-27SK.

 

In 1995, China secured a production license to build 200 Su-27SKs, dubbed the J-11A, for $2.5 billion from the Shenyang Aircraft Corp. In 2006, Russia cancelled the deal after 95 aircraft when it discovered China had reverse engineered the aircraft and was secretly producing an indigenous copy, the J-11B, with Chinese-built avionics and weapons.

 

There are also suspicions China will only want the Su-35 engine for the twin-engine Chengdu J-20 stealth fighter. The engine in the Su-35 and the T-50 is the Saturn AL-117S, which is an upgraded variant of the AL-31FN. China already imports the AL-31FN from Russia for the single-engine Chengdu J-10 fighter.

 

“If they procure one spare for every four installed [on China’s Su-35], which you don’t really need, then that’s a warning sign,” said the U.S. source. “There is no fixed ratio for spare engines to installed engines [for the deal] at this time.”

 

Despite all the obvious bear traps stepped into during the J-11 disaster, the Russian aviation industry needs money and must keep its fighter production line moving. “If it stalls out and the T-50 fighter does not come online as scheduled, then the Russian air force will need them [Su-27/MiG-29],” he said.

 

The Sukhoi T-50 is the prototype for the PAK FA stealth fighter, intended to replace the Russian air force’s Su-27 and MiG-29 fighters. Delays and problems in the U.S. F-35 Joint Strike Fighter program are a nagging reminder that glitches can occur in fifth generation fighter programs.

 

The question of whether the Chinese procure more then just 24 Su-35s is “complicated,” Kashin said.

 

“The key question is if the Chinese can apply the Su-35 technology to their J-11B family aircraft. If the difference between these two types is big enough, than they cannot absorb that technology quickly and there is the possibility that they will evaluate the Su-35 and then buy additional number of them,” he said.

 

Kashin said the first batch of Chinese procured Su-27SK fighters in 1992 was for only 26 aircraft. “If they like it and if the J-11B project is not going smoothly, than they can buy more,” or buy the license to build the Su-35 in China.

 

“The J-11B program is in big trouble; the Chinese have lost a lot of aircraft in crashes,” said the U.S. source. “They have also reached a technological plateau and need help going to the next step beyond the Su-27/J-11.”

 

No country has procured the Su-35 before, though Brazil, India and South Korea have considered it. China has shown an interest in the Su-33 carrier-borne fighter and the Su-35 before, but previous problems with intellectual property rights infringement with the Su-27 burned Russian arms merchants — that is until now.

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26 novembre 2012 1 26 /11 /novembre /2012 08:10

http://m.defense.gouv.fr/images/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/terre/terre-images/albums-photo/entrainement-engagement-operationnel/bold-alligator-2012/bold-alligator-9/1544232-1-fre-FR/bold-alligator-9_large_mobile.jpg/745/760/JPEG

 

26/11/2012 Mer et Marine

 

Bonne nouvelle pour CNIM, et peut être DCNS dans le domaine de l'assistance à la conception de bases navales. La Russie a, en effet, l’intention d’acquérir des catamarans de débarquement français pour équiper ses futurs bâtiments de projection et de commandement du type Mistral, dont les deux premiers exemplaires sont actuellement en cours de construction aux chantiers STX France de Saint-Nazaire. « Nous achèterons des petites embarcations françaises qui se trouveront à bord des BPC, ce sont des catamarans de débarquement », a annoncé vendredi Alexandre Orlov, l’ambassadeur de Russie en France, cité par l’agence de presse RIA Novosti.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/marine/photos-des-breves/l-eda-r-et-le-bpc-dixmude/1682753-1-fre-FR/l-eda-r-et-le-bpc-dixmude.jpg

EDAR et BPC Dixmude

 

Les futurs engins de débarquement seront, comme les nouveaux EDAR de la Marine nationale équipant les BPC Mistral, Tonnerre et Dixmude, dérivés du concept L-CAT développé par CNIM. Il s’agit d’un catamaran en aluminium doté entre ses deux flotteurs d’une plateforme élévatrice. Lors des phases de transit, cette plateforme se trouve en position haute, permettant au bateau d’évoluer à grande vitesse. Puis, pour les phases de débarquement ou de transfert de matériel à la mer avec le radier du BPC, la plateforme s’abaisse afin de réduire le tirant d’eau de l’engin, alors configuré comme un chaland traditionnel.  

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/marine/photos-des-breves/copie-de-img_6887/1502014-1-fre-FR/copie-de-img_6887.jpg

photo Marine Nationale

 

Développés à partir du prototype de L-CAT réalisé sur fonds propres par CNIM, les EDAR français, dont quatre exemplaires ont été construits par le chantier boulonnais Socarenam, mesurent 30 mètres de long pour 12 mètres de large. Dotés de moteurs diesels et d’hydrojets, avec une puissance totale de 5360 kW, ces engins peuvent atteindre 25 nœuds à vide et 18 nœuds en charge, avec une capacité d’emport de 80 tonnes (chars, véhicules, matériels divers, soldats…) L’EDAR, dont le premier exemplaire a été livré en novembre 2011 par CNIM, a réalisé ses premiers déploiements cette année. Le quatrième de la série est arrivé en octobre à Toulon, en vue d’être testé et livré à la Direction Générale de l’Armement (DGA) puis la marine. Initialement, le contrat, signé en 2009 dans le cadre du plan de relance de l’économie, comportait deux tranches optionnelles pour la réalisation de quatre unités supplémentaires. Celles-ci n’ont, pour le moment, pas été notifiées.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/marine/photos-des-breves/debarquement-a-solenzara-depuis-un-edar-francais-d.moutault-armee-de-terreema/2046091-1-fre-FR/debarquement-a-solenzara-depuis-un-edar-francais-d.moutault-armee-de-terreema.jpg

 

Des BPC et une future base navale ?

 

Pour mémoire, chaque BPC peut embarquer deux EDAR. Alors que la construction d’un quatrième bâtiment de ce type est prévue pour la France d’ici la fin de la décennie, les BPC russes Sébastopol et Vladivostok seront livrés par DCNS (maître d’œuvre du programme, STX France intervenant en qualité de sous-traitant) en 2014 et 2015. Ces bâtiments sont assemblés à Saint-Nazaire, une partie des blocs provenant du chantier OSK de Saint-Pétersbourg. Le contrat comporte, en effet, un important volet consacré au transfert de technologie devant permettre de moderniser l’outil industriel russe. Une fois à niveau, celui-ci devrait réaliser à Saint-Pétersbourg deux BPC supplémentaires. 

 

Selon RIA Novosti, la France pourrait également aider la Russie à concevoir une nouvelle base navale, qui sera construite sur la côte Est du pays et accueillera notamment les futurs BPC.  « Ces navires sont destinés à la flotte russe du Pacifique. Nous construirons une base navale près de Vladivostok, en Extrême-Orient. Nous pouvons là aussi coopérer avec la France », a déclaré à l'agence de presse l'ambassadeur Orlov. Ce type de marché intéresse fortement DCNS, qui participe déjà à un programme de ce type au Brésil, où le groupe français a, en marge du contrat portant sur la construction des nouveaux sous-marins brésiliens, remporté avec son partenaire local Odebrecht (au travers de leur société commune ICN) un marché pour la conception et la réalisation d'un chantier et d'une base navale à Sepetiba, à 80 km à l'ouest de Rio de Janeiro.

 

BPC russe Vladivostok

Un futur BPC russe (© DCNS)

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25 novembre 2012 7 25 /11 /novembre /2012 12:40

Su-30SM Fighter source Ria Novisti

 

MOSCOU, 23 novembre - RIA Novosti

 

Les chasseurs polyvalents Sukhoï Su-30SM, dont les premiers exemplaires ont récemment été livrés aux troupes russes, permettront de remplir des missions inédites, a annoncé à RIA Novosti le chef de l'académie d'aviation Gagarine, le général Alexandre Khartchevski.

 

"Le Su-30SM possède une plus grande capacité de détection et de destruction des cibles, ce qui le rend en mesure de neutraliser plusieurs cibles simultanément. Le potentiel de cet avion est comparable à celui de deux avions de génération précédente. Ce n'est pas sans raison que les pilotes indiens volant à bord de Su-30MKI ont remporté des combats d'entraînement contre les pilotes américains", a affirmé le général.

 

Le groupe aéronautique Irkout a livré jeudi aux forces aériennes russes deux premiers chasseurs Su-30SM. Aux termes du contrat signé en mars 2012 avec le ministère de la Défense, le groupe fournira 30 chasseurs de ce type. Le commandement aérien espère utiliser ces appareils biplaces pour augmenter la puissance de frappe de l'aviation russe, mais aussi pour rendre les pilotes capables de se familiariser avec les chasseurs de cinquième génération.

 

Interrogé sur les avantages offerts par le SU-30SM en matière de manœuvrabilité, M. Khartchevski a déclaré: "Grâce à sa manœuvrabilité extraordinaire, cet avion inaugure une nouvelle ère dans le pilotage".

 

"Il est en mesure de supporter non seulement les facteurs de charge traditionnels - positif et négatif - mais aussi l'accélération latérale. Cela permet au pilote de concevoir sa manœuvre en trois dimensions, ce quoi est indispensable pour gagner un combat aérien. A son tour, l'apparition d'avions offrant une grande manœuvrabilité a fait naître une nouvelle tactique de combat",  a indiqué le général.

 

Selon lui, la livraison de ces nouveaux chasseurs est une étape très importante du réarmement des forces aériennes russes.

 

"Les possibilités de ces appareils permettent d'améliorer le potentiel de frappe de notre aviation. Les forces aériennes russes ne disposaient pas jusqu'à présent d'avions permettant de remplir les missions à un niveau tellement élevé", a fait savoir M. Khartchenko.

 

Et d'ajouter que ces chasseurs "ne seraient pas livrés en exemplaires limités, mais par escadrilles entières".

 

Son avis est particulièrement important, car il possède l'expérience de pilotage du Su-30MKI, avion qui a servi de base à la conception du nouveau chasseur russe.

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24 novembre 2012 6 24 /11 /novembre /2012 12:45

Il-76MD-90A

 

OULIANOVSK, 23 novembre - RIA Novosti

 

L'usine aéronautique Aviastar-SP d'Oulianovsk (Volga) produira 103 avions de transport militaire Iliouchine Il-76MD (modernisés, où Il-476) d'ici 2020, a annoncé vendredi à Oulianovsk Sergueï Dementiev, directeur général d'Aviastar-SP.

 

"Un contrat sur la production de 39 avions se trouve actuellement à l'étape de l'enregistrement officiel et des discussions sur le prix définitif (…). Mais nous pensons déjà à l'avenir, à l'horizon 2021, date d'expiration du programme public d'armement. L'Etat ne se limitera pas à acheter 39 avions, l'usine compte en produire 103", a indiqué M.Dementiev.

 

Le ministère russe de la Défense et le Consortium aéronautique unifié (OAK), dont fait partie Aviastar-SP, ont signé le contrat sur la production de 39 avions Il-76MD-90A pour 140 milliards de roubles (3,5 milliards d'euros) en octobre dernier.

 

Selon M.Dementiev, d'autres contrats portant sur la production des Il-76MD à Oulianovsk devraient être signé à la fin de 2013 ou au début de 2014.

 

Aviastar-SP a déjà commencé la production de trois premiers avions qui seront livrés au ministère de la Défense en 2014.

L'usine d'Oulianovsk envisage de produire 18 avions Il-76MD par an d'ici 2018, a conclu M.Dementiev.

 

L'avion de transport lourd Il-76MD est une version profondément modernisée de l'Il-76 qui était produit à Tachkent (Ouzbékistan) à l'époque de l'URSS. Il rappelle son prédécesseur, mais sa construction a beaucoup changé et l'avion est maintenant doté de nouveaux systèmes de commande et de navigation. Le nouvel appareil a une autonomie de vol de 5.000 km avec une charge utile de 52 tonnes (contre 4.000 km et une charge utile de 47 tonnes pour son prédécesseur). Son poids au décollage a augmenté de 190 tonnes à 210 tonnes.

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23 novembre 2012 5 23 /11 /novembre /2012 20:53

BPC russe Vladivostok

 

PARIS, 23 novembre - RIA Novosti

 

Moscou est prêt à inviter Paris à coopérer dans la création d'une base navale pour les bâtiments de projection et de commandement Mistral que la Russie achète à la France, a déclaré vendredi à Paris l'ambassadeur de Russie Alexandre Orlov.

 

"Ces navires sont destinés à la flotte russe du Pacifique. Nous construirons une base navale près de Vladivostok, en Extrême-Orient. Nous pouvons là aussi coopérer avec la France", a indiqué l'ambassadeur russe.

 

La Russie et la France ont signé en juin 2011 un contrat de 1,2 milliard d'euros prévoyant la construction de deux BPC de classe Mistral pour la Marine russe. Le premier navire baptisé "Sébastopol" sera construit par le groupe français DCNS aux chantiers navals STX de Saint-Nazaire en 2014 et le second, "Vladivostok", en 2015.

 

Les chantiers navals russes participent aussi à la fabrication de pièces pour ces deux navires. Une usine de Saint-Pétersbourg a procédé à la découpe de tôles dans le cadre de la construction du BPC "Vladivostok" le 1er août dernier. Elle commencera la découpe de tôles pour le "Sébastopol" en mai 2013. Les coques des troisième et quatrième navires de type Mistral achetés par Moscou seront construites en Russie.

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