MOSCOU, 18 mai - RIA Novosti

Les chantiers navals de la Baltique, à Saint-Pétersbourg, ont mis à l'eau vendredi un navire de débarquement de classe océanique, a annoncé le commandant en chef des forces navales russes, le vice-amiral Viktor Tchirkov.

Baptisé Ivan Gren, ce navire est conçu pour le débarquement de troupes et le transport de matériels de guerre.

"Le nouveau bâtiment intégrant des technologies inédites, on ne peut pas le considérer comme un simple navire de débarquement, car ses possibilités sont beaucoup plus larges. Il peut notamment se rendre très efficace lors d'opérations dans l'océan", a déclaré M. Tchirkov lors de la célébration du 309e anniversaire de la Flotte russe de la Baltique.

Selon le concepteur général du navire, Vladimir Masline, le nouveau bâtiment de guerre présente des avantages par rapport au porte-hélicoptère français Mistral, dont notamment sa capacité à accoster une rive non aménagée.

Après sa mise à l'eau, le navire subira différents types d'essais. Son entrée en service est prévue en 2013.

15 mai 2012 Par Rédacteur en chef. PORTAIL DES SOUS-MARINS

Le coût de la formation des équipages russes destinés à être embarqués sur les futurs Mistrals russes est inclu dans les contrats signés en 2011 par la France et la Russie.

Référence : RusNav Intelligence

Lanceur russe Soyouz-U. Archive

MOSCOU, 17 mai - RIA Novosti

Le tir du lanceur russe Soyouz-U, qui a été effectué jeudi depuis le cosmodrome de Plessetsk, dans la région d'Arkhangelsk, a été le dernier pour les lanceurs de ce type, a annoncé le porte-parole des Troupes de défense aérospatiale russes Alexeï Zolotoukhine.

"Le lancement de la fusée-porteuse de classe moyenne Soyouz-U réalisé le 17 mai depuis Plessetsk a été le dernier pour ces lanceurs", a indiqué le colonel Zolotoukhine.

Les Troupes aérospatiales mettent un terme à l'exploitation des Soyouz-U, qui décollent depuis le site de Plessetsk depuis presque 40 ans. Le premier tir d'un Soyouz-U a été effectué le 18 mai 1973. Au total, 434 Soyouz-U ont mis en orbite près de 430 satellites.

Les Soyouz-U seront remplacés par les lanceurs moyens Soyouz-2 et Angara-A3, selon le colonel.

Le nom d'Angara désigne une famille de lanceurs légers, moyens et lourds, dotés de moteurs à carburant écologique, un mélange de kérosène et d'oxygène. Les lanceurs Angara seront capables de placer des charges utiles sur toutes les orbites, y compris géostationnaire. Le premier tir d'un lanceur Angara sera effectué en 2013 depuis Plessetsk. Un pas de tir adaptés aux Angara est en chantier dans ce cosmodrome russe.

18 mai 2012 liberation.fr

Un incendie s'est déclaré vendredi dans un dépôt de munitions de l'armée russe, suivi de détonations d'obus, faisant deux blessés et nécessitant l'évacuation de 1.800 habitants, a indiqué le ministère russe des Situations d'urgence.

L'incendie s'est déclaré le matin dans un dépôt de l'armée russe situé à 280 kilomètres au nord-est de Vladivostok, faisant deux blessés parmi les soldats, a déclaré à l'AFP une porte-parole de l'antenne locale du ministère.

Les services de secours ont déjà évacué les habitants de deux localités voisines, mis en danger par les détonations d'obus, et ont entamé l'évacuation de ceux de deux autres localités situées à proximité du dépôt, a-t-elle précisé.

Les quatre localités comptent au total environ 1.800 habitants, selon la même source.

Les secouristes n'arrivent pas à maîtriser le feu dans le dépôt où se trouvaient 489 wagons remplis d'obus, selon le ministère de la Défense, car les explosions continuent toujours trois heures après le début de l'incendie.

La circulation sur cette portion de la ligne ferroviaire d'Extrême-Orient a été suspendue, a indiqué pour sa part la société des chemins de fer russes (RZD) dans un communiqué.

La gare ferroviaire du village voisin de Soungatch est situé à seulement 7 km du dépôt en flammes.

Des incendies et accidents sont fréquents dans les dépôts de l'armée russe, où des milliers de tonnes de munitions sont entreposées dans des conditions parfois rudimentaires.

Début mai, six soldats ont été tués par l'explosion de munitions dans la région de Nijni-Novgorod (440 km à l'est de Moscou).

En août 2011, une explosion avait également tué six soldats dans un dépôt dans la région d'Astrakhan (1.500 km au sud de Moscou).

En juin 2011, au moins 60 personnes avaient été blessées par l'incendie d'un dépôt de dizaines de milliers de tonnes de munitions en Oudmourtie, à l'ouest de l'Oural.

Un entrepôt contenant 100.000 tonnes de munitions avait aussi pris feu en mai 2011 au Bachkortostan (sud de l'Oural), nécessitant l'évacuation de milliers d'habitants.

14.05.2012 — Actualités - rusbiznews.com

RÉGION DE SVERDLOVSK. - Le Ministère de la Défense russe a signé un contrat de trois ans avec la SA "Corporation de recherche et de production "Uralvagonzavod" (UVZ) pour la fourniture d'équipement militaire. Comme l'a déclaré le Président russe Vladimir Poutine en visite dans l'entreprise, dans le cadre de ce contrat, UVZ recevra 6 milliards de roubles pour la modernisation de 360 unités d'équipements blindés, et la même somme pour le rééquipement technique de l'entreprise.

Le premier milliard de roubles sera versé en 2012. Il est prévu que la majeure partie des moyens financiers sera destinée à la modernisation du T-72 qui est actuellement utilisé par l'armée russe, le Ministère de la Défense russe n'ayant pas l'intention d'acheter de nouveaux chars d'ici 2015.

Les experts ont été étonnés par le montant du contrat : en février dernier, le Ministre de la Défense russe, Anatoly Serdioukov, avait fait part à V. Poutine de l'octroi de 6 milliards de roubles pour la modernisation de 170 chars d'assaut T-72. Deux semaines après, son premier adjoint, Alexandre Soukhoroukov avait promis d'ajouter 45 machines à ce chiffre, portant le volume du contrat pour 2012 à 215 unités. Cependant, les calculs montrent que le coût de la modernisation d'un seul T-72 s'éleverait à 34 millions de roubles (selon les données du Ministère de la Défense russe) : par conséquent, seuls 30 tanks pourraient être modernisés avec un milliard de roubles. La manière dont UVZ réussira, dans le cadre de son contrat, à moderniser 215 engins militaires en 2012 reste donc un mystère.

Le Ministère des sciences et de l'industrie de la région de Sverdlovsk a refusé de confirmer les propos des fonctionnaires fédéraux : "Celui qui a annoncé ces chiffres n'a qu'à en porter la responsabilité", - a déclaré à "RusBusinessNews" l'un des collaborateurs clefs du département.

L'Union des industriels de l'armement de la région de Sverdlovsk a souligné que 6 milliards de roubles sur trois ans constituait une somme risible pour Uralvagonzavod : même en 2009, en temps de crise, l'entreprise a dépensé 50 milliards de roubles pour sa production.

14.05.2012 Portail de l'I.E.

Des membres de l'Ecole de Guerre Economique ont réalisé une étude sur le système d'exportation d'armement russe et la place qu'il occupe dans le renouveau actuel de la Russie. L'étude se décline en trois parties qui ciblent sur le Complexe Militaro-Industriel russe, Rosoboronexport comme agence incontournable du système russe avec Rostekhnologii et sur la stratégie d'exportation sur les différentes zones géographiques.

La Fédération de Russie tente depuis quelques années de renouer avec la puissance perdue par Moscou à la chute de l’URSS. Elle ambitionne d’être un acteur diplomatique, économique et militaire majeur du monde multipolaire qui semble se dessiner. Pour ce faire, elle utilise deux leviers semblables quoique de natures différentes : les ventes de matières premières et les ventes d’armement.

Le complexe militaro-industriel russe est dépositaire de logiques et d’infrastructures anciennes, qui contribuent à expliquer ses atouts et ses défaillances actuels. Diversifiée et plutôt performante, l’industrie d’armement russe est concentrée entre une poignée de holdings et consortiums d’État. Un État qui investit chaque année des sommes toujours plus importantes pour maintenir à niveau un secteur qu’il a placé au cœur de sa stratégie de modernisation économique.

En surplomb de l’industrie de défense se trouve Rosoboronexport, agence publique à laquelle a été légalement confié le monopole de la négociation des contrats d’armement. La structure de cette organisation, son fonctionnement, ceux qui la composent et l’influencent, les acteurs qu’elle contrôle, les prérogatives qui lui sont accordées ainsi que les atouts et les failles de son business model sont ici analysés.

Rosoboronexport dispose de plusieurs stratégies de conquête de marchés qu’elle adapte en fonction de trois zones géographiques prioritaires pour ses dirigeants. Les marchés d’Amérique latine, du MoyenOrient/Afrique et d’Asie mêlent vieilles alliances et nouvelles clientèles, non sans gêner les intérêts des firmes américaines et européennes. L’étude éclaircit les logiques qui président à la capacité de pénétration du marché de l’armement russe : synergie avec les compagnies énergétiques, appui immodéré du pouvoir, soutiens civils, etc.

En conclusion, des scenarii d’évolution de Rosoboronexport sont envisagés, donnant lieu à des préconisations visant à l’exploitation des failles éventuelles de l’agence.

Vous trouverez l'intégralité de l'étude en cliquant ici

14/05/2012 Emmanuel Grynszpan – LaTribune.fr

Moscou teste actuellement deux blindés italiens Centauro dans la région de Moscou. Ce qui suscite de plus en plus l'agacement du complexe militaro-industriel, farouchement opposé aux importations d'armements étrangers.

Des navires, des drones et maintenant des chars lourds. La Russie n'entend pas s'en tenir qu'à l'acquisition des deux BPC (Bâtiment de projection et de commandement) français de type Mistral. Moscou envisage d'acheter au constructeur italien Oto Melara une licence pour produire des blindés lourds, Centauro. C'est ce qu'un représentant de la société italienne a déclaré samedi à l'agence RIA Novosti. Deux blindés Centauro ont été spécialement livrés pour être testés par l'armée russe dans la région de Moscou. Si les tests sont concluants, ce serait le deuxième accord de la sorte passé avec les italiens en quelques mois. La société d'Etat russe Oboronservis assemble depuis février dernier des blindés légers LMV (licenciés par Iveco) et rebaptisés « Lynx » par les Russes. Des Lynx ont déjà participé à la grande parade militaire annuelle du 9 mai sur la Place Rouge. Obronservis doit fabriquer 1.700 Lynx, dont 150 cette année

L'éventuelle acquisition du Centauro contribue à ulcérer les nombreux partisans du complexe militaro industriel russe, farouchement opposé aux importations d'armes étrangères. La Russie se faisait jusqu'au Mistral un honneur d'équiper son armée exclusivement auprès des industriels domestiques. Mais des voix critiques dans l'armée s'élèvent de plus en plus contre des fournisseurs russes accusés de gonfler indûment leurs tarifs (se sachant protégés de la concurrence étrangère), systématiquement en retard sur les délais de livraison et proposant des armes technologiquement dépassées. "Dans le cas des Mistral, l'Etat-Major s'est défendu en expliquant qu'il faudrait dix ans au complexe militaro-industriel pour atteindre la compétence technologique du fabricant français", expliquent les auteurs d'une étude sur Rosoboronexport publiée par l'Ecole de guerre économique.

Vers une modernisation de 70 % de ses matériels militaires

Dans le cas du Centauro, la production analogue russe n'offrirait pas une protection comparable de l'équipage contre les mines. Les opposants au Centauro affirment que le ministère de la défense russe n'a jamais exigé des constructeurs domestiques une capsule vitale comme celle qui équipe le Centauro. Et de subodorer un copinage entre officiels russes et italiens (référence aux liens d'amitiés entre Poutine et Berlusconi). Moscou serait aussi, selon le quotidien Vedomosti, intéressé par le tout nouveau blindé Boxer, qui a le désavantage d'être allemand et d'être ainsi soumis à des limites d'exportation beaucoup plus sévères que le Centauro.

Décidé à remplacer 70 % de son armement d'ici à 2020. Moscou est désormais le troisième acheteur mondial d'armes derrière les Etats-Unis et la Chine, avec 8 milliards de dollars en 2011.

MOSCOU, 12 mai - RIA Novosti

Les tests de chars italiens Centauro traduisent le désir des militaires russes de mieux connaître le matériel de guerre étranger, mais la fabrication de ces engins en Russie est peu probable, estiment des experts russes invités par RIA Novosti à commenter les informations selon lesquelles Moscou envisagerait de construire de ce type de blindés.

"Ces tests traduisent le désir du ministère de la Défense de mieux étudier l'expérience acquise à l'étranger dans la construction de matériel blindé. Bien qu'un peu obsolète, le char Centauro a toutefois fait ses preuves. L'armée russe ne dispose pas de véhicules de cette classe, même si leur développement a été entrepris à l'époque soviétique", a déclaré le colonel à la retraite Viktor Mourakhovski, expert en matière de matériel blindé.

Un représentant du constructeur du char, Oto Melara, a annoncé samedi à RIA Novosti que Moscou pourrait acheter à l'Italie une licence permettant de construire ces engins en Russie. Selon l'interlocuteur de l'agence deux véhicules sont actuellement testés sur un polygone dans les environs de Moscou.

D'après M. Mourakhovski, il ne peut pas y être question de produire des chars Centauro sous licence, même si leurs essais pourraient aider les ingénieurs russes à concevoir des blindés de cette classe.

Cet avis est partagé par Mikhaïl Barabanov, rédacteur en chef du magazine Moscow Defense Brief. Il est persuadé que les tests de véhicules italiens ont pour seul objectif de donner aux concepteurs russes la possibilité d'étudier les meilleurs modèles de chars à roues étrangers.

"Leur assemblage sous licence serait inconcevable sans la production de nombreuses composantes en Russie. Or, cette production s'avère pour le moment impossible", a constaté M. Barabanov.

"C'est pourquoi, les perspectives de ce projets sont nuls", a-t-il conclu.

Le char Centauro pèse 24 tonnes, a une vitesse maximale de 100km/h et une autonomie de 800 km. Il est équipé d'un canon et de deux mitrailleuses de 7,62 mm. L'équipage du blindé est de quatre personnes.

MOSCOW, May 12 (RIA Novosti)

The Russian government is to set out recommended profit margins and prices for domestically-produced armaments in a bid to reduce what it sees as their excessive cost, and speed up procurement.

The government has instructed the Federal Tariff Service and the Trade and Industry Ministry to prepare recommendations for initial prices for state defense order contracts, according to a government resolution published on Saturday.

The resolution says the Federal Tariff Service and relevant federal ministries and agencies must prepare a list of state defense spending, adjusted for inflation, within three months.

Profits from the sale of items in the state defense order cannot exceed 20 percent of the supplier’s costs for core production and 1 percent of the costs for the purchase of components and payment for sub-contractor work, according to the resolution.

The profit margin may be raised to 25 percent if the supplier can prove a need to channel part of the profits from the contract into production development, the resolution states.

The Defense Ministry has become increasingly frustrated with the high price of Russian weapons and has started ordering foreign-made ships, armored vehicles and other equipment for the first time since World War II.

Disputes over the price of military products between the Defense Ministry and the miltary-industrial complex drove the 2011 state defense order to the brink of collapse.

President Vladimir Putin has said the Defense Ministry has failed to place more than a third of state defense orders with contractors this year and demanded the ministry and the defense and industry commission submit a report on the causes of this failure.

Italy's Centauro wheeled tank Photo Jeffery Russell

MOSCOW, May 12 (RIA Novosti)

Russia is testing Italy's Centauro wheeled tank and considering building it under license, a representative of the Oto-Melara company which makes the tank said on Saturday.

"The first two machines with 105-mm and 125-mm guns are on trial at a Moscow Region proving ground," he said.

Two more Centauros with 120-mm and 30-mm guns will also join the trials in another six weeks. "The tanks will take part in laboratory, driving and firing trials," the Oto-Melara representative said.

When the trials are complete at the end of this year, Russia will consider creating a joint venture for production of the tank with an enterprise from the Russian military-industrial complex, he said.

Russian truck maker Kamaz in Naberezhny Chelny could be involved in the deal, according to a source in Russian arms sales holding Rosoboronexport.

Russia signed a deal with Italy in December for the semi-knocked down assembly of 60 Lynx light multirole armored vehicles (LMV) from Iveco, Deputy Defense Minister Alexander Sukhorukov said in January.

Oto-Melara, part of the Italian Finnmeccanica group, is part of the CIO joint venture with vehicle manufacturer Iveco to make military vehicles.

Italy already has 400 Centauros in service. The 24 ton tank has a four-man crew, top speed of 100 km/h (60 mph) and range of 800 km (500 miles). It has a main gun and two 7.62 mm machineguns.

Almaz Antei hopes to complete testing of its new Poliment-Redut ship-based air defense missile system by the end of this year

MOSCOW, May 12 (RIA Novosti)

Russian air defense systems manufacturer Almaz Antei hopes to complete testing of its new Poliment-Redut ship-based air defense missile system by the end of this year, the company’s General Director Vladislav Menshikov said on Saturday.

Previous Russian media reports have claimed the development of the system has been delayed.

Poliment-Redut is derived from the land-based Vityaz air defense system which uses the 9M96 medium-range air defense missile.

“Work on the system is at a preliminary test stage. But to complete testing we need a ship at sea,” Menshikov said. “This year, by all estimates, testing should be complete. The missiles are ready, we are waiting to go to sea,” Menshikov said in an interview with Vedomosti newspaper published on Saturday.

Almaz Antei is also working on new radars and missiles for its future land-based S-500 air defense system, he said.

Russia is continuing to develop its "promising" airborne defense laser program, Menshikov said.

“The Americans have not managed to achieve the planned results [in their airborne laser projects], although the technology… is still being used in other developments,” he said.

“Similar research work is under way in Russia, and we consider it quite promising,” he said.

The United States began developing airborne defense lasers designed to destroy enemy nuclear intercontinental ballistic missiles in the mid-1990s. In a successful February 2010 test, a multi-megawatt-class chemical oxygen iodine laser installed in a Boeing 747-400F aircraft destroyed a ballistic missile and other targets.

However, the project, which would eventually cost $5 billion, was reportedly shelved because of mounting costs and doubts about its actual practical value.

Nevertheless, Pentagon officials have said the technology would be used to develop other laser defense systems, to be mounted on high altitude drones. 

DUBNA, May 11 (RIA Novosti)

American research into hypersonic weapons, which the U.S. aims to complete by 2015, represents an especially serious threat to Russia, acting Deputy Prime Minister Dmitry Rogozin said on Friday.

"This breakthrough decision by the U.S. opens up for them the prospect of a transition from a demonstrator prototype to creation of a multirole hypersonic missile by 2015-2018," Rogozin said during a visit to the Raduga "Bereznyak" state-owned missile design bureau at Dubna in the Moscow Region.

Rogozin, who has responsibility in the Russian government for the military-industrial complex, picked out American development work in the X-51, Falcon, HiFire and HyFly programs as examples of the perspective threat posed by U.S. hypersonic development work.

"The undertaking of this work allows us to lay the basis for creation of a national competitor in hypersonic weapons," he said.

Development of such a weapon should be discussed at the highest levels of state, he said.

Earlier this year India announced a joint project with Russia's NPO Mashinostroeniye missile producer to build a hypersonic successor to its BrahMos supersonic cruise missile.

Raduga and NPO Mashinostroeniye both carried out research work in hypersonic weapons during the Soviet era but did not produce a working weapon.