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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 20:40
photo ukrainebusiness.com.ua

photo ukrainebusiness.com.ua

 

20 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

SIMFEROPOL - Un groupe d'hommes armés s'est emparé jeudi de la corvette ukrainienne Ternopil, à l'ancre à Sébastopol, a annoncé le porte-parole du ministère ukrainien de la Défense en Crimée Vladislav Seleznev.

 

Des grenades assourdissantes ont été utilisées lors de l'attaque et on a entendu des rafales d'armes automatiques, a-t-il dit à l'AFP, ajoutant qu'il ignorait le sort de l'équipage, n'ayant pas de liaison avec lui.

 

Sur Facebook, M. Seleznev avait expliqué que des miliciens pro-russes et des soldats russes avaient bloqué l'accès à la zone, tandis qu'un bateau avec des hommes armées s'approchait du Ternopil pour le prendre d'assaut.

 

Il n'a pas précisé si les forces russes s'étaient également emparées du Slavoutitch, une autre corvette ukrainienne stationnant à côté du Ternopil.

 

L'AFP a tenté sans succès de joindre au téléphone un officier à bord du Slavoutitch.

 

Un peu plus tôt dans la journée de jeudi, le commandant de la flotte russe en mer Noire, Alexandre Vitko, était monté à bord du Slavoutitch dans l'intention de négocier une reddition.

 

Les deux corvettes étaient bloquées ces derniers jours dans le port de Sébastopol par la marine russe et s'étaient éloignées l'une et l'autre du quai dans le but d'éviter une attaque.

 

Les forces russes et pro-russes en Crimée cherchent depuis deux jours à s'emparer des bases des forces ukrainiennes dans la péninsule, rattachée de facto à la Russie malgré les protestations de Kiev et de l'Occident. Deux bases, dont le QG de la marine ukrainienne à Sébastopol, ont été occupées mercredi.

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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 18:40
Russian Navy’s first Project 11356 frigate floated out

 

17 March 2014 naval-technology.com

 

The Russian Navy's first Project 11356 frigate, Admiral Grigorovich, has been floated out by the Yantar shipyard in Russia's Baltic exclave of Kaliningrad.

 

RIA Novosti cited Russian Navy deputy commander rear admiral Viktor Bursuk as saying that the Project 11356 vessels are ideal for conducting missions in the Black Sea or Mediterranean, where Russia maintains a permanent naval task force.

 

The vessels could also be deployed for anti-piracy missions in the Gulf of Aden, between Somalia and Yemen, Bursuk added.

 

Under two contracts with the Russian defence ministry, a total of six frigates are scheduled to be delivered to Russia's Black Sea Fleet between 2014 and 2017.

 

The Admiral Grigorovich was laid down in December 2010. Four more vessels of the same class are in various stages of construction at the shipyard.

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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 17:40
La Géorgie demande la protection de l'Otan contre la Russie

 

 

MOSCOU, 20 mars – RIA Novosti

 

Les autorités géorgiennes préparent une requête pour accélérer l'adhésion du pays à l'Otan. Les autorités sont préoccupées par le scénario qui se déroule aujourd’hui dans la région ukrainienne de Crimée et tente de minimiser les risques, écrit jeudi 20 mars le quotidien Nezavissimaïa gazeta.

 

Tbilissi peut compter sur le soutien traditionnel des États-Unis, de la Pologne et des pays baltes mais rien n'indique encore que les principaux opposants à cette adhésion - la France et l'Allemagne – vont changer d'avis.

 

La Géorgie peut espérer obtenir un plan d'action pour l'adhésion à l'Otan (MAP) au sommet des Etats membres de l'Alliance début septembre au Pays de Galles – la dernière étape avant l'adhésion du pays candidat. Mais Tbilissi est extrêmement préoccupé par les événements en Ukraine et cherche à persuader ses partenaires occidentaux de la nécessité d'adhérer à l'Otan dès maintenant.

 

Le ministre pour l'Intégration européenne et euro-atlantique Alexi Petriachvili pense que la direction de l'Alliance, qui apprécie réellement le niveau accru des risques, devrait aller dans le sens de la Géorgie.

 

Cependant, ces espoirs entrent en dissonance avec l'appréciation de la situation par l'ambassadeur des Etats-Unis en Géorgie Richard Norland. "Je sais que la Géorgie craint que l'histoire se répète. Il est important de travailler ensemble afin de l'éviter… La communauté internationale travaille conjointement à ce sujet. La Géorgie fait partie de la communauté internationale et nous avons des objectifs communs", a-t-il déclaré aux journalistes géorgiens.

 

Sans garanties occidentales de sécurité en cas d'actions de forces de la Russie, la partie pro-occidentale de la population géorgienne est vraiment préoccupée. L'ex-ministre des Affaires étrangères Grigol Vachadze a même écrit sur sa page Facebook un commentaire sarcastique :

"Je présente à l'Occident mes condoléances suite au décès du droit international. Il nous manquera énormément ! Il était faible… très souvent il n'obtenait de réponses, mais il était tout de même nécessaire et apportait par sa présence l'apaisement dans ce monde de folie". En même temps, Vachadze a "félicité" les autorités géorgiennes pour la "nouvelle doctrine de politique étrangère de la Russie qui s'intitule "sur la souveraineté limitée des pays postsoviétiques".

 

Sur un autre ton, il affirme également qu’il "faut tout faire pour l'adhésion immédiate à l'Otan et ne pas se réjouir d'une éventuelle obtention d'un MAP".

 

Les avis et les commentaires des personnalités publiques sur Facebook semblent plus radicaux. On y exige des autorités de mettre des points sur les i dans les relations avec l'Otan : la question de savoir ce que la Russie peut faire avec la Géorgie, après avoir reconnu la souveraineté de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud, suite aux événements en Ukraine a perdu son sens : la Russie, dont l'armée n'est qu'à quelques dizaines de kilomètres de Tbilissi, fera tout ce qu'elle souhaitera. Et si en présence de la menace actuelle les partenaires occidentaux n'ont pas l'intention d'assurer la protection de la Géorgie et de l'accepter au sein de l'Otan, qu'ils cessent de faire des promesses inutiles – la Géorgie devra chercher elle-même une solution et les soldats géorgiens cesseront de mourir pour des idéaux occidentaux en Afghanistan. Une telle perception de la réalité semble commencer à prévaloir au sein de la société géorgienne.

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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 17:40
Representatives from Germany visiting KAMAZ

 

March 20, 2014 by Rostec

 

Representatives of the German Mahr GmbH company, a global manufacturer of the metrology equipment, have arrived at KAMAZ enterprises on a working visit.

Ulrich Kaspar, CEO of Mahr GmbH and Nadeem Suwanee, chief sales officer of Mahr GmbH, have come to Naberezhnye Chelny along with their Russian service partner Alexander Loktev, CEO of the Technopolis Group.

The guests are scheduled to visit the engine and automobile plants of KAMAZ, where the Mahr equipment and measuring instruments are installed.
After this, negotiations will be held in the KAMAZ general directorate on further cooperation between the two companies.

The German Mahr GmbH company is a world leader in the production of metrology equipment. Its instruments are specifically designed for use in industrial workshops, as well as for research and development.

Mahr GmbH supplies equipment to both world-famous and domestic industrial enterprises, including KAMAZ, AVTOVAZ, Airbus, Bosch and others.

KAMAZ, a division of the state corporation Rostec, is a Russia’s largest trucks manufacturer. KAMAZ includes more than 150 organizations located in Russia, the CIS, and other foreign countries, including 12 major automobile manufacturing plants and assembly facilities in Vietnam, Iran, India, Kazakhstan, and Pakistan.

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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 13:55
BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

 

MOSCOU, 20 mars 2014 marine-oceans.com (AFP)

 

La Russie "fera valoir ses droits jusqu'au bout" en cas de rupture par la France du contrat de livraison de deux navires militaires de type Mistral en raison de la crise ukrainienne, a déclaré jeudi le vice-ministre russe de la Défense Iouri Borissov.

 

"En cas de rupture du contrat sur les Mistral, la partie russe fera valoir ses droits jusqu'au bout en vertu des accords passés, et exigera notamment la compensation de tous les préjudices qu'elle pourrait subir", a déclaré le vice-ministre, cité par les agences russes.

 

M. Borissov a rappelé que des pénalités étaient prévues dans le contrat passé en 2011 en cas de rupture du contrat. Il n'en a cependant pas cité le montant.

 

"Je pense qu'il est prématuré de les rendre publiques. Nous n'en sommes pas arrivés là. J'espère que la partie française va tout de même peser le pour et le contre, et prendre la bonne décision", a-t-il poursuivi.

 

Il a estimé que la rupture du contrat porterait atteinte à la réputation de la France "face à la communauté internationale".

 

Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a déclaré jeudi que l'éventuelle suspension de la vente par la France à la Russie de ces deux puissants navires porte-hélicoptères de commandement et de projection (BPC), serait décidée le cas échéant en octobre au moment de la livraison du premier exemplaire.

 

Lundi, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius avait affirmé que la France pourrait "annuler ces ventes" si la Russie ne changeait pas de politique à l'égard de l'Ukraine et de la Crimée, la péninsule dont elle a soutenu le rattachement à son territoire malgré les protestations de la communauté internationale.

 

Cette annonce a suscité l'inquiétude des salariés des chantiers navals français de Saint-Nazaire (ouest).

 

Le contrat, conclu en juin 2011 sous la présidence de Nicolas Sarkozy, porte sur un montant de 1,2 milliard d'euros pour deux navires construit en France. La construction de deux exemplaires supplémentaires en Russie avait été envisagée.

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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 12:40
KRET to double its income


March 19, 2014, Rostec
 

KRET has embraced a program of action for 2014-2016. The concern plans to increase sales proceeds up to 146 billion in two years and to move on from the production of separate components to the supply of integrated electronic complexes for  military and civil purposes.

 

The 2020 development strategy was embraced by the KRET last year. The concern has set an ambitious goal – to become the leader in the Russian and CIS market of airborne electronic avionics.

“The three-year action program is a sort of a «road map», which makes more specific the tasks and describes the actions of all divisions and services of the concern. Its realization is to allow us to increase the sale proceeds in 2016 by almost two times compared to 2013 and ensure the growth of KRET’s profitability from 6.3 to 11.7 billion rubles during the same time period”, said Nikolay Kolesov, CEO of the KRET.

One of the key KRET’s development areas is to become a transfer from supplying of separate components and systems to sales of the integrated airborne avionics complexes (AA). According to the concern’s plans a share of the complex decisions up to 2016 must exceed 30% of all AA supplies.

KRET plans to continue its cooperations with the leading Russian civil and military aerotechnics manufacturers - United Aircraft and Russian Helicopters. In August 2013, at the International Aviation and Space Show in Zhukovski, the concern has signed new agreements for partnerships with these companies. According to these agreements, KRET has taken responsibility for the whole life cycle of the available United Aircraft equipment, starting from the development of the visual and up to the post-sales service of the end products. Furthermore, KRET is conducting a development of new AA prototypes for the perspective helicopters in terms of agreement with Russian Helicopters.

As a result of the program’s implementation, the sale proceeds of KRET are to grow from 99.7 to 146 billion rubles with a net income of 11.7 billion rubles for the same period.

The  Radioelectronic Technologies group (KRET), a largest Russian holding of the radioelectronic sector, was founded in 2009. It specializes in production of the radioelectronic warfare and complexes, struggle, aircraft equipment for the air vessels, and metering instruments. The group’s enterprises produce also household and medical equipment, control systems and equipment for the FEC, transportation, and machine industry. KRET is a division of the Rostec  state corporations.

Source: Press Release

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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 12:40
La France renvoie à octobre la décision d'une éventuelle suspension de la vente de Mistral à la Russie

 

20 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - L'éventuelle suspension de la vente par la France à la Russie de deux navires de guerre Mistral, une menace brandie cette semaine par Paris sur fond de crise ukrainienne, sera décidée en octobre au moment de la livraison, a affirmé jeudi le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian.

 

La livraison du premier bâtiment a lieu au mois d'octobre, donc la question de la suspension se posera au mois d'octobre, a souligné M. Le Drian sur RMC et BFMTV. A condition que ce soit dans un ensemble de mesures qui pourraient être prises notamment au niveau européen, a ajouté le ministre.

 

Lundi, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius avait affirmé que la France pourrait envisager d'annuler ces ventes si Poutine continue ce qu'il fait en Ukraine. Une annonce qui avait suscité l'inquiétude des salariés des chantiers navals français de Saint-Nazaire (ouest) qui avaient mis en garde contre les conséquences pour l'emploi d'une annulation de contrat.

 

Laurent Fabius a bien fait d'agiter cette menace, a néanmoins assuré le ministre de la Défense.

 

Mercredi, l'Allemagne a de son côté suspendu un vaste projet d'équipements conclu entre le groupe de défense Rheinmetall et la Russie, jugeant indéfendable le commerce d'armes avec Moscou dans la situation actuelle.

 

M. Le Drian a précisé que les deux navires Mistral commandés sont des bateaux qui ne sont pas armés, qui seront des bateaux militaires quand ils arriveront en Russie, ajoutant qu'une partie de leurs coques a été fabriquée en Russie.

 

Les bâtiments de type Mistral sont des navires de guerre polyvalents pouvant transporter des hélicoptères et des chars. La vente à la Russie de deux de ces bâtiments de projection et de commandement (BPC) a été conclue en juin 2011 pour un montant évalué à environ 1,2 milliard d'euros.

 

Qualifiant la situation en Crimée d'inacceptable, M. Le Drian a estimé que l'heure est aujourd'hui à la diplomatie ferme pour éviter toute escalade. L'hypothèse d'une intervention militaire me paraît exclue à ce jour parce que je fais confiance à la diplomatie qui est en oeuvre, a-t-il ajouté.

 

M. Le Drian a par ailleurs indiqué qu'il rencontrera vendredi à la demande du président de la République les ministres de la Défense de Pologne et des Etats baltes pour leur dire notre solidarité active et voir avec eux comment on peut accompagner leurs efforts de sécurité.

 

Il a enfin jugé vraisemblable l'annulation du sommet Russie-Union européenne qui doit se tenir en juin à Sotchi, en Russie.

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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 12:40
Quand Poutine souffle sur les braises nationalistes


20.03.2014 par Laurent Marchand - Tout un monde
 

L’image était hier saisissante, mardi, au Kremlin. Orchestrée, mais néanmoins troublante. Devant son gouvernement, devant son Parlement, Vladimir Poutine a reçu une vibrante ovation, à de nombreuses reprises. Dès qu’il évoquait les droits des Russes, la solidarité russe, la permanence de la Crimée russe au-delà des aléas de l’histoire récente, la salle était debout. La mise en scène du pouvoir du Kremlin était évidente, mais il y avait comme un supplément de pathos. Comme si la Russie, en annexant de facto et de jure la Crimée, célébrait d'abord le retour de sa propre grandeur. Ce discours, pourtant, comportait, comme plusieurs déclarations récentes, un germe préoccupant. Poutine a, certes, affirmé explicitement ne pas vouloir dépecer l'Ukraine, la couper en morceaux et pousser plus loin l'action menée en Crimée. Dans le même temps, il a aussi exprimé, une nouvelle fois, une logique dangereuse : la solidarité russe. Comme si les vraies frontières de la Russie s'arrêtaient là où il y a une communauté russe. Rallumer ainsi le feu nationaliste peut être encore plus préoccupant que la symbolique de restauration de l'ère soviétique. Car sous le calme apparent du continent européen, les braises nationalistes ne se sont jamais vraiment éteintes. 

 

Les contradictions de l'Occident ne sont pas minces. Poutine en use. En rappelant le Kosovo. On peut aussi évoquer bien sûr les doutes qui pèsent sur le respect du droit international que les opérations menées en Irak, en Libye. Par ailleurs, il ne fait aucun doute qu'historiquement, culturellement, linguistiquement, la Crimée ait des liens substantiels avec Moscou. Et que la volonté de ses habitants de retrouver la Russie est réelle.

Toutefois, on ne peut mettre sur un même pied l'opération masquée des troupes spéciales russes et le débat sur l'autonomie, voire l'indépendance d'une communauté nationale. Cette arme est toujours à double tranchant. Moscou n'a pas fait dans le détail lorsqu'il s'agissait des demandes d'autonomie des Tchétchènes.

Peut-on réduire l'exhibition de Poutine au Kremlin à l'expression d'un simple patriotisme ? Les voisins de la Grande Russie, en Lettonie, en Lituanie, en Estonie, ne peuvent évidemment pas le croire. D'autant moins, que la propagande de la télévision russe réactive, en diffusant des documentaires sur la collaboration des baltes avec les Nazis, un clivage historique fonctionnel à ses visées d'aujourd'hui. Dans ses discours, Poutine ne cesse de brouiller les frontières de l’appartenance russe. Qualifiant de patriotes les russophones d’autres Etats. Estimant que le retour de la Crimée n’est qu’une réunification. Que Moscou défendra les Russes où qu’ils se trouvent. Ce qui, naturellement, crée la panique dans les pays baltes, rescapés encore meurtris de l’ère soviétique.

La corde nationaliste russe est devenue, sous Poutine, la clef de voute de la politique russe. Un point d’équilibre intérieur. Même Navalny, son principal opposant, en use. Même Gorbatchev applaudit. Et la crise ukrainienne sonne l’heure de la revanche. Poutine, depuis des mois, ressort toute une symbolique très prégnante en Europe orientale. L’antifascisme, l’antinazisme. La fierté russe d’avoir fait barrage. Cette fibre rassure les Russes, mais elle effraye, et on le comprend, à Riga, Lviv, ou Varsovie.

L’Europe, qui n’a pas su se doter d’une politique russe, va devoir tenir compte de ce regain nationaliste. Durablement. Et éviter la contagion sur un continent où, derrière l'étiquette de populisme collée à certains mouvements, se cache en fait une résurgence du nationalisme, comme l'illustre la solidarité de nombreuses formations d'extrême droite, y compris en France, avec les pratiques mises en acte par Poutine. En outre, n'assiste-t-on pas, dans le débat hongrois de ces dernières années où la nostalgie de la Grande Hongrie est portée par les forces les plus extrémistes, à un discours similaire?

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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 12:35
 photo US Army

photo US Army

 

20.03.2014 journal-aviation.com (Reuters)

 

Cinq élus américains de la Chambre des représentants ont adressé mercredi une lettre au secrétaire à la Défense Chuck Hagel pour le prier d'annuler des contrats d'armement conclus avec la Russie.

 

"Etant donnés les actes récents de la Russie qui violent la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Ukraine, notamment son soutien au référendum illégal sur la sécession de la Crimée, nous vous invitons vivement à renoncer à ces contrats", y disent les députés des deux bords, qui représentent pour la plupart des circonscriptions où les principaux fournisseurs de l'armée américaine sont implantés.

 

Le Pentagone a commandé en juin 30 hélicoptères russes Mi-17 pour équiper les forces afghanes, ce qui représente un investissement de 572 millions de dollars. Sous la pression du Congrès, il a renoncé en novembre à en acheter d'autres, sans remettre en cause les commandes antérieures. (Warren Strobel, Jean-Philippe Lefief pour le service français)

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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 09:40
L'armée russe prend deux bases ukrainiennes en Crimée

 

20.03.2014 Romandie.com (ats )

 

Les forces russes ont accru leur mainmise sur la Crimée. Des soldats appuyés par des miliciens ont pris le contrôle d'une base de la marine ukrainienne à Sébastopol puis d'une autre, à 30 km de Simféropol, capitale de Crimée.

 

Après la prise du quartier général de la flotte ukrainienne à Sébastopol, également le port d'attache de la flotte russe en mer Noire, l'amiral ukrainien Serhiy Haïdouk a été emmené par les forces spéciales russes, a dit un porte-parole de l'armée ukrainienne.

 

Le président ukrainien par intérim Olexandre Tourtchinov "a donné au pouvoir autoproclamé de la Crimée trois heures pour libérer tous les otages", dont M. Haïdouk, en menaçant de prendre des "mesures adéquates" de représailles. Le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou a ensuite appelé dans la soirée les dirigeants de Crimée à relâcher l'amiral, selon son ministère, cité par Interfax.

 

Compte tenu du rattachement de la Crimée à la Russie scellé mardi, la libération du chef de la marine ukrainienne devrait survenir rapidement. Une agence locale, Kryminform, reprise par plusieurs médias russes, a affirmé que le chef de la marine avait été conduit au siège du parquet "pour interrogatoire" sur l'ordre transmis de Kiev autorisant les soldats ukrainiens à utiliser leurs armes.

 

Pas d'intervention américaine

 

Sur le plan diplomatique, les Etats-Unis et l'Europe examinent toujours les moyens de faire pression sur le Kremlin, notamment par de nouvelles sanctions. Un Conseil européen se tiendra jeudi et vendredi à Bruxelles. Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, rencontrera M. Poutine jeudi à Moscou avant de se rendre vendredi à Kiev.

 

Barack Obama a exclu toute intervention de l'armée américaine pour empêcher le rattachement de la Crimée à la Fédération de Russie. "Nous n'allons pas nous impliquer dans une aventure militaire en Ukraine", a déclaré le président des Etats-Unis dans le cadre d'un entretien accordé à la chaîne de télévision de San Diego KNSD.

 

Kiev a pour sa part décidé d'introduire les visas pour les Russes et de sortir de la Communauté des Etats indépendants (CEI) regroupant onze ex-républiques soviétiques. Parallèlement, elle prépare un plan d'évacuation des militaires et leurs familles, selon le secrétaire du Conseil de sécurité nationale et de défense, Andriï Paroubiï.

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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 08:50
Crimée: la «plus grave» menace en Europe depuis la Guerre froide, selon l’OTAN

 

20 mars 2014 45eNord.ca (AFP)

 

Le rattachement de la Crimée à la Russie constitue la «plus grave» menace pour la stabilité de l’Europe depuis la Guerre froide, a affirmé mercredi le secrétaire général de l’OTAN Anders Fogh Rasmussen, qui redoute une intervention de Moscou dans l’est de l’Ukraine.

 

«Cela constitue un signal d’alarme pour la communauté euro-atlantique, pour l’Otan et pour tous ceux qui sont engagés dans la défense d’une Europe entière, libre et en paix», a-t-il déclaré devant l’institut Brookings, un centre de réflexion de Washington.

«Nous avons connu d’autres crises en Europe ces dernières années: les Balkans dans les années 90, la Géorgie en 2008. Mais il s’agit là de la plus grave menace à la sécurité et à la stabilité de l’Europe depuis la fin de la Guerre froide», a-t-il estimé, soulignant que cela s’était passé à «la frontière même de l’OTAN.»

Le secrétaire général de l’Alliance a une nouvelle fois fustigé la Russie dont «l’agression militaire» a violé la souveraineté ukrainienne que Moscou avait pourtant promis de respecter en 1994.

Moscou, Washington et Londres signaient le 5 décembre 1994 avec l’Ukraine un accord prévoyant que les trois pays se portent garants de l’intégrité territoriale de l’ancienne république soviétique, en échange du renoncement de celle-ci à l’arme nucléaire.

Comme la veille, il a averti que l’Alliance ne reconnaîtrait pas l’«annexion illégale et illégitime» de la Crimée par la Russie après le référendum de dimanche.

Mais pour M. Rasmussen, l’intervention en Crimée participe d’une stratégie globale de la Russie. Moscou, a-t-il asséné, a à coeur de «maintenir l’instabilité dans la région pour empêcher les pays de la région de chercher à intégrer la communauté euro-atlantique».

De même, le patron de l’OTAN a dit craindre que le président russe Vladimir Poutine n’aille «au-delà de la Crimée» et n’intervienne dans les régions orientales de l’Ukraine.

«Il n’y a pas de moyens rapides et aisés pour tenir tête aux tyrans du monde», a-t-il encore dit. «Parce que nos démocraties débattent, délibèrent et pèsent les choix avant de prendre des décisions. Parce que la transparence nous est chère et que nous poursuivons des choix légitimes et parce que nous utilisons la force non en priorité mais en dernier ressort».

M. Rasmussen s’exprimait alors que des responsables du Pentagone ont affirmé que l’armée américaine cherchait à étendre la coopération militaire avec les alliés de l’Otan le long de la frontière russe.

L’OTAN a décidé début mars de renforcer sa coopération avec l’Ukraine et de réexaminer celle avec la Russie.

On ne sait plus si la Russie est un partenaire ou un «adversaire», s’est encore interrogé M. Rasmussen, précisant que les prochaines réunions de l’OTAN devaient «se pencher sur les conséquences à long-terme de l’agression russe sur notre propre sécurité».

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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 08:40
L'Ukraine renforce sa frontière avec la Russie

 

 

KIEV, 20 mars - RIA Novosti

 

L'Ukraine déploie des troupes supplémentaires le long de sa frontière avec la Russie, a déclaré mercredi soir le secrétaire du Conseil ukrainien de sécurité nationale et de défense, Andreï Paroubiï.

Toujours selon lui, les ministères de l'Intérieur et de la Défense ont été chargés de mettre en œuvre la décision précédente du Conseil sur une mobilisation partielle des forces armées du pays.

Le 16 mars, près de 97% des habitants de la péninsule ukrainienne de Crimée se sont prononcés en faveur de l'adhésion au sein de la Fédération de Russie au terme d'un référendum dont Kiev conteste la légitimité. Mardi 18 mars, la Russie et la Crimée ont signé à Moscou un accord sur l'entrée de cette république autonome et de la ville de Sébastopol dans la Fédération de Russie.

Au lendemain du référendum criméen, la Rada suprême (parlement ukrainien) a adopté la loi sur une mobilisation partielle des forces armées, signée auparavant par le président par intérim Alexandre Tourtchinov.

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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 08:40
Ukraine: Obama exclut une ingérence militaire américaine

 

MOSCOU, 20 mars - RIA Novosti

 

Le président américain Barack Obama a exclu une intervention militaire de Washington dans la situation en Ukraine, rapporte jeudi la chaîne de télévision NBC.

 

"Nous n'envisageons pas de nous impliquer dans un scénario militaire en Ukraine (…). Il y a une autre voie, et j'estime que même les Ukrainiens reconnaissent que notre conflit militaire avec la Russie serait inapproprié et ne profiterait aucunement à l'Ukraine elle-même", a déclaré le chef de la Maison Blanche.

 

"Nous avons l'intention de mobiliser tous nos moyens diplomatiques  afin d'être sûr que nous avons une coalition internationale forte qui lance un signal clair: l'Ukraine doit décider par elle-même de son avenir", a indiqué le dirigeant américain.

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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 08:40
Rheinmetall_Defence

Rheinmetall_Defence

 

BERLIN, 20 mars - RIA Novosti

 

Le gouvernement allemand a suspendu la coopération du groupe d'armement Rheinmetall AG avec la Russie en raison de la situation autour de la Crimée, a rapporté dans la nuit de mercredi à jeudi la chaîne de télévision n24, se référant au ministère allemand de l'économie. 

Le groupe allemand en question et le ministère russe de la Défense construisent conjointement un centre d'entraînement au combat des troupes terrestres à Moulino, près de Nijni-Novgorod. Le chantier doit battre son plein cette année. Il est prévu que le centre forme annuellement 30.000 soldats. Le contrat est évalué à 100 millions d'euros. 
Le ministère allemand de l'Economie souligne que dans les circonstances actuelles, la poursuite d'une telle coopération s'avère impossible. 

La veille de cette annonce, un représentant de la société Rheinmetall avait déclaré au journal Neue Osnabruecker Zeitung que le groupe honorerait les accords avec la Russie en dépit de la réaction de l'Occident sur le rattachement de la Crimée à la Russie. 

Le groupe Rheinmetall AG est un des plus importants producteurs d'armes et de matériel militaire en Europe. 

Un changement de pouvoir s'est opéré le 22 février à Kiev. La Rada suprême (parlement ukrainien) a démis le président Viktor Ianoukovitch de ses fonctions et réformé la Constitution. Se proclamant toujours président légitime, M.Ianoukovitch a qualifié ces événements de "coup d'Etat". Moscou a aussi mis en doute la légitimité des récentes décisions de la Rada suprême ukrainienne.   

Plusieurs régions de l'Est et du Sud de l'Ukraine et la république autonome ukrainienne de Crimée ne reconnaissent pas les nouvelles autorités de Kiev. La Crimée a décidé de tenir un référendum sur son statut politique le 16 mars. Selon le bilan définitif, 96,77 % des personnes ayant pris part au vote se sont prononcées en faveur du rattachement de la région à la Russie en tant que sujet fédéral.     

Le président russe Vladimir Poutine a reconnu lundi l'indépendance de la république de Crimée et l'accord de l'entrée de cette presqu'île au sein de la Fédération de Russie a été signé mardi, provoquant une vive réaction des Occidentaux.

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 19:32
Les forces russes ont occupé une deuxième base ukrainienne en Crimée

 

19 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

NOVOOZERNE - Les forces russes, qui ont occupé mercredi matin le quartier général de la marine ukrainienne à Sébastopol, ont pris ensuite le contrôle de la base ukrainienne à Novoozerne, dans l'ouest de la Crimée, ont constaté des journalistes de l'AFP.

 

Quelque cinquante militaires ukrainiens ont quitté la base, sous la surveillance de soldats russes, tandis que des miliciens pro-russes hissaient le drapeau russe.

 

Le commandant adjoint de la base a déclaré à l'AFP par téléphone que les hommes des milices pro-russes sont entrés les premiers, précédés par un groupe de femmes et d'enfants.

 

Les soldats russes sont arrivés derrière eux.

 

Les soldats ukrainiens, bien qu'armés, n'ont pas opposé de résistance, a-t-il ajouté, et personne n'a souffert.

 

Des militaires ukrainiens sont restés sur le terrain de la base et certains d'entre eux, en collaboration avec des soldats russes, gardent maintenant le dépôt d'armes de l'unité, a encore indiqué l'officier.

 

En occupant plus tôt le quartier général des forces navales ukrainiennes à Sébastopol, les milices pro-russes se sont saisies du chef de la marine, Serguiï Gaïdouk.

 

Une agence locale, Kryminform, reprise par plusieurs médias russes, a affirmé qu'il avait été conduit au siège du parquet pour interrogatoire sur l'ordre transmis de Kiev autorisant les soldats ukrainiens à utiliser leurs armes.

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 19:29
Kiev donne trois heures à la Crimée "pour libérer tous les otages"

 

19.03.2014 Romandie.com (ats)

 

Kiev a donné mercredi trois heures aux autorités pro-russes de Crimée "pour libérer tous les otages", dont le chef de sa marine. L'ultimatum a été prononcé par le président ukrainien Olexandre Tourtchinov, selon un communiqué.

 

M. Tourtchinov a menacé "le pouvoir autoproclamé de la Crimée" de prendre des "mesures adéquates" de représailles. Les otages sont "militaires et civils", indique-t-il, sans préciser leur nombre ou leur identité.

 

Peu après, Washington a appelé Moscou à parler à Kiev concernant les bases en Crimée où les otages sont détenus.

 

L'officier Serguiï Gaïdouk a été capturé dans la matinée par les forces pro-russes lors de l'occupation du quartier général des forces navales à Sébastopol. Les bases militaires ukrainiennes en Crimée sont encerclées depuis plusieurs semaines par les forces russes et pro-russes.

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 17:40
photo Rostec

photo Rostec

 

19.03.2014 Boris Pavlichtchev - La Voix de la Russie

 

L’armée russe sera bientôt dotée d'une tenue individuelle de combat sous le nom de Ratnik.

 

Il s'agit d'une tenue à armements et liaisons intégrés, si bien que chaque combattant se transforme en « soldat du futur » dans toute l’acception du terme, et est capable d’exécuter seul des missions. Cette tenue accroît de façon spectaculaire l’efficacité des unités engagées dans les zones de conflits locaux ou les opérations anti-terroristes.

 

La tenue de combat Ratnik comporte une quarantaine d’éléments et pèse 20 kilos, mais on peut s’en débarrasser en quelques secondes. Selon Igor Korotchenko, rédacteur en chef de la revue Défense nationale, la nouvelle tenue est parfaitement adaptée aux besoins de l’armée russe :

 

« Elle n’équipera que les unités composés de soldats de métier qui sont les plus aptes au combat. Les liaisons et communications se font via le système russe de positionnement par satellite GLONASS et les postes émetteurs-récepteurs sont de fabrication russe. Il en va de même des armes, des appareils de vision nocturne et de l’uniforme. »

 

 

« Ratnik » ou le soldat russe du futur

Cinquante entreprises russes ont pris part à la conception de Ratnik, qui est en fait une combinaison en fibres synthétiques respirantes et qu’on peut porter sans l'enlever pendant deux jours d’affilée. Le tissu protège du feu et des petits éclats, et rend le soldat invisible aux rayons infrarouges captés par les appareils de vision nocturne.

 

Le gilet pare-balles n’est plus en titane mais en plaques céramiques armées de kevlar, que même un fusil à lunette ne peut pas percer. Sa version pour les marins tient lieu de gilet de sauvetage. Le combattant a également besoin d'un casque, mais le cas échéant, ce dernier, fait en matériaux composites, est équipé d’une caméra vidéo pour enregistrer le déroulement du combat ainsi que d’un petit écran jumelé avec le viseur, ce qui permet de viser dans n’importe quelle position. La décision concernant le type d’arme principale, un fusil d’assaut, n’a pas encore été prise.

 

C’est lors du prochain conseil d’experts de la Commission militaro-industriel, qui doit se réunir au mois de mai, que sera décidé le sort de Ratnik.  

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 16:40
Des inspecteurs ukrainiens arrivent en Russie

 

MOSCOU, 19 mars - RIA Novosti

 

Des inspecteurs ukrainiens sont arrivés mercredi à Belgorod pour vérifier si la Russie ne mène pas d'activités militaires "non déclarées" dans le cadre de l'accord de Vienne de 2011, a annoncé le directeur du Centre national de diminution de la menace nucléaire Sergueï Ryjkov.

 

"Un groupe de quatre inspecteurs ukrainiens est arrivé à Belgorod pour contrôler cette région dans le cadre de l'accord de Vienne de 2011. Cette inspection est appelée à vérifier l'absence d'activités militaires d'envergure", a indiqué M.Ryjkov.

 

"La Fédération de Russie assumera les frais de l'inspection", a ajouté M.Ryjkov.

 

Les inspecteurs ukrainiens se déplaceront en véhicule et à bord d'un hélicoptère dans les régions de Belgorod et de Koursk, frontalières de l'Ukraine, pendant deux jours. Ils doivent s'assurer que les militaires russes ne font rien qui menacerait l'Ukraine, malgré des informations à ce sujet diffusées en masse par les médias ukrainiens et occidentaux.

 

L'Ukraine a demandé à la Russie d'accueillir ses observateurs par le biais de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).

 

Il s'agit de la dernière mission d'inspection prévue en Russie en 2014 dans le cadre de l'accord de Vienne, puisque "les Etats membres de l'OSCE ont épuisé tous les quotas", a précisé le responsable russe.

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 16:40
Les Mistrals arriveront-ils jusqu'en Russie ?

 

MOSCOU, 19 mars - RIA Novosti


 

Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a menacé la Russie de rompre le contrat pour la construction de deux porte-hélicoptères Mistral. La France désapprouve la politique du Kremlin vis-à-vis de l'Ukraine et pourrait prendre ces mesures dans le cadre d’une troisième phase de sanctions contre la Russie, écrit mercredi le quotidien Rossiïskaïa gazeta.

Apparemment les politiciens français ont déjà séparé la pression sur la Russie en étapes. Il faut croire que la première était l'annulation de la visite à Moscou de Laurent Fabius et du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian. Ils devaient rencontrer hier leurs homologues russes Sergueï Lavrov et Sergueï Choïgou en format 2+2 - une bonne opportunité d'évoquer la situation en Ukraine et de réfléchir ensemble à ce que les diplomates et les militaires des deux pays peuvent faire pour la normaliser. Cependant, Paris en a décidé autrement. La visite en Russie a été annulée et Fabius a annoncé à la télévision sa menace concernant les Mistrals. Il n'a même pas caché l'impact douloureux de cette décision pour les constructeurs maritimes français.

Plus d’un milliard d'euros : telle est la perte que subirait le constructeur du Mistral en cas de rupture du contrat selon les experts. Cet argent devait être versé au moment où le contrat serait rempli. De plus, les Français devront rembourser à la Russie toutes les avances, voire payer une pénalité dont le montant sera fixé par la Cour internationale d'arbitrage à Genève - il est évident que cette pénalité s'élèverait à plusieurs centaines de millions d'euros. L'annulation de la transaction étant initiée par Paris, tout ce fardeau financier et le règlement des litiges avec des milliers d'ouvriers français mis sur la touche reposeraient sur le trésor français. On se demande si Paris est prêt à un tel scénario. Début mars le président François Hollande disait que la France poursuivrait le contrat sur les porte-hélicoptères et espérait éviter sa rupture.

 

Et quelles seraient les conséquences de cet abandon pour la Russie et sa marine ? Rappelons que le navire baptisé Vladivostok devrait arriver dans la flotte du Pacifique d'ici la fin de l'année.

Il procède actuellement aux essais à Saint-Nazaire. C'est également à Saint-Nazaire qu'on fabrique la proue du second porte-hélicoptère Sébastopol, attendu pour 2015. Le premier pilotis du futur emplacement de ces bâtiments a été posé mi-février dans la baie d'Ulysse de Vladivostok. Il serait facile d'arrêter ce chantier si besoin. Le ministère de la Défense n'a pas encore investi beaucoup d'argent. Toutefois, en cas de rupture de ce contrat il serait nécessaire de revoir les plans des constructeurs maritimes russes participant à la construction de l'arcasse du Sébastopol. Ce ne serait pas non plus un problème car les commandes militaires des constructeurs russes sont si nombreuses qu'ils pourraient facilement passer d'un projet à l'autre, très probablement sans accrocs.

Du point de vue de l'état opérationnel de la marine, aucun cas de force majeure n'est à prévoir. L'achat des Mistrals à la France a été initié par l'ex-ministre de la Défense Anatoli Serdioukov et le chef d'état-major général Nikolaï Makarov. Beaucoup de lances ont été rompues sur cette transaction. Le besoin de tels bâtiments pour la marine russe avait été contesté par plusieurs amiraux. La nouvelle direction du ministère de la Défense n'est pas non plus unanime concernant l'exploitation de ces porte-hélicoptères. Etant donné que cette transaction était déjà lancée, l'équipe de Choïgou a dû s'occuper de près de ce problème. Si la Russie recevait ces bâtiments, elle leur trouverait une place dans la flotte. Sinon, l'argent alloué pour les Mistrals pourrait être utilisé pour acheter un autre arsenal pour la marine – de nouveaux navires, sous-marins et bâtiments logistiques. Sachant que cette fois, ce sont les constructeurs russes qui s'en occuperaient pour un coût abordable.

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 16:40
Crimée: l'Otan ne reconnaît pas l'adhésion (Rasmussen)

 

BRUXELLES, 19 mars - RIA Novosti

 

L'Otan ne reconnaît pas le rattachement de la république autonome de Crimée à la Russie, a déclaré mardi à Bruxelles le secrétaire général de l'Alliance Anders Fogh Rasmussen.  

"La Russie a ignoré tous les appels à revenir à des positions conformes au droit international et elle continue de progresser sur une voie dangereuse. L'adhésion de la Crimée est illégale et illicite et les alliés au sein de l'Alliance ne la reconnaissent pas", a fait savoir M.Rasmussen.  

"Il est indispensable que toutes les parties fassent preuve de retenue et adoptent toutes les démarches nécessaires pour éviter la poursuite de l'escalade", a ajouté le secrétaire général.  

Un changement de pouvoir s'est opéré le 22 février à Kiev. La Rada suprême (parlement ukrainien) a démis le président Viktor Ianoukovitch de ses fonctions et réformé la Constitution. Se proclamant toujours président légitime, M.Ianoukovitch a qualifié ces événements de "coup d'Etat". Moscou a aussi mis en doute la légitimité des récentes décisions de la Rada suprême ukrainienne.     

Plusieurs régions de l'Est et du Sud de l'Ukraine et la république autonome ukrainienne de Crimée ne reconnaissent pas les nouvelles autorités de Kiev.   

La Crimée a décidé de tenir un référendum sur son statut politique le 16 mars. Selon le bilan définitif, 96,77 % des personnes ayant pris part au vote se sont prononcées en faveur du rattachement de la région à la Russie en tant que sujet fédéral.  

Le président russe Vladimir Poutine a reconnu lundi l'indépendance de la république de Crimée.  Mardi, la Russie et la Crimée ont signé un accord sur l'entrée de la république autonome et de la ville de Sébastopol dans la Fédération de Russie.

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 16:40
200 miliciens pro-russes occupent le siège de la marine ukrainienne à Sébastopol

 

 

19 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

SEBASTOPOL (Ukraine) - Des miliciens pro-russes ont occupé mercredi matin le siège de la marine ukrainienne à Sébastopol, en Crimée, sans qu'un coup de feu ait été tiré, a indiqué à l'AFP Serguiï Bogdanov, le porte-parole de la marine ukrainienne.

 

Ils sont environ 200, certains sont cagoulés. Ils ne sont pas armés et aucun coup de feu n'a été tiré de notre côté, a-t-il expliqué.

 

Les officiers se sont barricadés à l'intérieur du bâtiment et des négociations sont en cours, a poursuivi M. Bogdanov.

 

Même si nous avons l'autorisation d'utiliser nos armes pour nous défendre, nous ne le faisons pas et nous ne le ferons pas, a-t-il précisé.

 

Selon l'agence de presse officielle russe Itar-Tass, les militants ont hissé un drapeau russe sur le siège de la marine ukrainienne.

 

Ils ont d'abord protesté à l'extérieur du bâtiment et y ont ensuite fait irruption en découpant une grille, selon cette même source.

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 16:35
La crise ukrainienne vue de Corée

 

 

19-03-2014 par Frédéric Ojardias - RFI

 

La presse sud-coréenne s’inquiète ce mercredi matin des conséquences du conflit en Crimée sur le programme nucléaire nord-coréen. Selon plusieurs commentateurs, le conflit entre la Russie et l’Ukraine est suivi de très près par le régime nord-coréen, qui se voit conforté dans son intention de ne pas renoncer à son programme nucléaire.

Il faut rappeler que l’Ukraine, ancienne république soviétique, possédait le troisième stock d’armements atomiques au monde quand elle appartenait à l’URSS. Kiev a accepté d’y renoncer en 1994, après son indépendance, en échange de garanties de sécurité de la part des cinq puissances nucléaires officielles, dont les Etats-Unis et la Russie… Puissances qui ont alors promis de respecter son intégrité territoriale.

 

Dénucléarisation de l'Ukraine

Mais ces promesses n’ont pas été tenues. Et Kiev se retrouve impuissante face à l’annexion de sa province de Crimée par la Russie. Selon plusieurs analystes sud-coréens, cette annexion n’aurait pas eu lieu si l’Ukraine possédait toujours l’arme atomique et c’est très certainement ce même raisonnement que tiennent les cercles dirigeants en Corée du Nord en ce moment.

Le « dirigeant suprême » Kim Jong-un, se voit ainsi conforté dans ses ambitions de développer les armes atomiques.

Le quotidien Korea Herald rappelle que la dénucléarisation ukrainienne était même autrefois citée en exemple dans la recherche d’une solution pacifique au problème nucléaire nord-coréen. « La Corée du Nord doit être en train d’observer la crise ukrainienne avec un sourire de satisfaction », conclut un éditorialiste du journal Joogang Ilbo.

 

Le programme nucléaire nord-coréen, synonyme de lourdes sanctions

Un rapport des Nations unies, publié la semaine dernière, affirme que le régime a mis au point diverses solutions pour contourner l’embargo et continuer à acheter à l’étranger les composants nécessaires pour ses programmes nucléaires et balistiques.

Pyongyang estime que la bombe est à la fois cruciale pour assurer la survie de ses dirigeants et qu’elle est aussi très utile comme carte de négociation pour obtenir des concessions financières.

Une professeur sud-coréenne, Kim Hyo-jin, souligne que l’Ukraine a récemment reçu des offres importantes d’assistance de la part de la Russie et de l’Occident, qui tentent de s’attirer ses faveurs… Selon elle, plutôt que de s’ouvrir, « le régime va conclure que renforcer sa répression interne et accroître la valeur [géostratégique] de son arsenal nucléaire est la meilleure voie possible ».

 

Conséquences sur les relations entre Moscou et Séoul

La Corée du Sud se trouve en position difficile : elle est un allié des Etats-Unis et va donc se voir obligée de rejoindre les sanctions décidées par Washington contre Moscou alors que la présidente sud-coréenne Park Geun-hye cherchait au contraire à renforcer ses liens avec la Russie. Notamment pour mieux faire pression sur l’adversaire nord-coréeen.

Park Geun-hye avait même lancé un grand projet de rapprochement avec la Chine et la Russie dans le but de promouvoir la stabilité sur la péninsule. Des ambitions mises à mal par les récentes actions russes en Crimée.

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 13:40
BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

le Vladivostok, le premier des deux BPC commandés en novembre 2011 par la marine russe pour 950 millions d'euros

 

18/03/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr (avec AFP)

 

Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius envisage d'annuler la vente de navires militaires - deux Bâtiments de projection et de commandement - à la Russie.

 

La France "pourra envisager" d'annuler la vente de navires militaires français Mistral à la Russie "si Poutine continue ce qu'il fait" en Ukraine, a déclaré lundi soir le chef de la diplomatie Laurent Fabius, tout en soulignant que les autres pays européens devraient aussi prendre des sanctions. "Ca fait partie du troisième niveau des sanctions. Pour l'instant nous sommes au deuxième niveau", a précisé Laurent Fabius sur TF1.

"Si Poutine continue ce qu'il fait, nous pouvons envisager d'annuler ces ventes mais nous demanderons à d'autres, je pense notamment aux Britanniques, de faire l'équivalent avec les avoirs russes des oligarques à Londres. Les sanctions doivent toucher tout le monde", a-t-il déclaré, soulignant que l'annulation du contrat Mistral serait aussi "négatif pour les Français". En 2011, la France a signé avec Moscou la vente de deux Bâtiments de projection et de commandement (BPC) de type Mistral.

Les ministres de la Défense, Jean-Yves Le Drian, et des Affaires étrangères ont d'ailleurs reporté leur déplacement à Moscou initialement prévu ce mardi au lendemain d'un référendum en Crimée qui a attisé les tensions entre la Russie et l'Occident. Le Kremlin avait annoncé la semaine dernière que Jean-Yves Le Drian et Laurent Fabius se rendraient le 18 mars dans la capitale russe pour prolonger la discussion téléphonique sur l'Ukraine entamée le 12 mars entre François Hollande et son homologue russe Vladimir Poutine.

 

Vers un isolement de la Russie

L'Union européenne et les Etats-Unis ont sanctionné lundi de hauts responsables russes ou pro-russes ukrainiens pour riposter à Moscou après la décision sans précédent de la Crimée de se jeter dans les bras de la Russie. A Bruxelles, les ministres européens des Affaires étrangères ont décidé des sanctions - restrictions de visas et gels d'avoirs - contre 21 responsables ukrainiens et russes, tandis que Washington a sanctionné onze personnes, responsables russes ou pro-russes. De telles sanctions sont inédites dans l'histoire des relations UE-Russie depuis l'effondrement de l'Union soviétique en 1991.

L'option militaire exclue, les Occidentaux comptent sur l'impact d'un isolement international croissant de la Russie. Ils se réservent la possibilité d'imposer des sanctions économiques et commerciales (le niveau 3 évoqué par M. Fabius) susceptibles d'avoir des conséquences bien supérieures car les Etats-Unis et l'UE comptent parmi les trois principaux partenaires de Moscou.

 

Mise à l'eau du Vladivostok en octobre dernier

En octobre dernier déjà, c'était presque en catimini que les industriels (DCNS - maître d'œuvre - et STX France) ont mis à flot à Saint-Nazaire, le Vladivostok, le premier des deux BPC commandés en novembre 2011 par la marine russe pour 950 millions d'euros, l'un des très rares gros contrats signés lors de la présidence de Nicolas Sarkozy. Les BPC sont des bâtiments longs de près de 200 mètres environ. Le Vladivostok dont la construction a débuté en février 2012, devrait être remis fin 2014 à la marine russe à l'issue des essais en mer.

Le chantier russe de Saint-Pétersbourg OSK a participé à la construction du Vladivostok en tant que sous-traitant de STX France. Il a notamment assemblé la partie arrière du BPC avant qu'elle ne soit acheminée vers Saint-Nazaire. Lancé en 2000, le programme BPC est un peu aujourd'hui le "couteau suisse" de la marine française, qui en a reçu trois exemplaires (Mistral, Tonnerre et Dixmude). Il peut aussi bien servir de porte-hélicoptères (6.400 mètres carrés de pont d'envol), de transport de matériels (jusqu'à 59 blindés, dont 13 chars Leclerc), de bateau de commandement grâce à son système de communication (Thales), de navire hôpital ainsi que d'évacuation de personnes. Lors de l'opération Baliste lors du conflit entre le Liban et Israël en 2006, 4.753 personnes avaient pu être ainsi évacuées.

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 08:40
Mali: les rebelles touaregs du MNLA à Moscou

 

18-03-2014 par RFI

 

La sécession de la Crimée pourrait donner des idées à bien des mouvements indépendantistes et ce, jusqu’en Afrique. Vendredi, les rebelles touaregs du MNLA, habitués aux confins désertiques du nord du Mali, sont allés jusqu’à Moscou rencontrer le représentant spécial du président Poutine pour l’Afrique. Une visite qui n’a pas plu aux autorités maliennes. Lundi, l’ambassadeur de Russie au Mali a été convoqué par le ministre malien des Affaires étrangères.

 

« On a trouvé que ce n’était pas amical, car la Russie ne nous avait même pas prévenu », explique le ministre malien des Affaires étrangères, Zahabi Ould Sidi Mohamed. L’ambassadeur russe a donc été sommé de s’expliquer, dans un entretien à l’issue duquel le ministre malien s’est dit « rassuré » par un discours « sans ambiguïté ». L’ambassadeur russe n’a pas souhaité s’exprimer sur cet entretien, mais, dans un communiqué, Moscou a en effet affirmé son attachement à « l’intégrité territoriale du Mali » et sa disponibilité pour faciliter les discussions entre le gouvernement national et les rebelles touaregs.

 

→ A (RE)LIRE : À Moscou, le MNLA tente de faire entendre sa voix

 

Vendredi dernier, une délégation du MNLA s’était rendue à Moscou. Le secrétaire général du mouvement, Bilal Ag Acherif, y avait « porté le message du peuple de l’Azawad », évoqué sa « souffrance » et présenté les causes du conflit qui l’opposent à l’Etat malien. Contrairement à la Crimée, l’Azawad n’est donc pas près d’être reconnue par Moscou comme un Etat indépendant, et encore moins de rejoindre la Fédération de Russie...

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 08:40
Numéro deux mondial de l’armement, la Russie a augmenté ses parts de marché

 

17/03 Par Alain Ruello

 

L’ex-Union soviétique reste le deuxième exportateur mondial d’armements, même si la Chine a gagné en autonomie.

 

Malgré les coups terribles que la chute de l’Union soviétique a portés à son industrie, la Russie exporte toujours autant d’armements : selon le Sipri, le pays s’est maintenu à la deuxième place mondiale depuis 2004, bien qu’il peine à contrer les Occidentaux sur les grandes campagnes à l’export. « Ce n’était pas gagné il y a dix ans », commente Louis-Marie Clouet, responsable de recherche.

Mieux, Moscou s’est payé le luxe d’augmenter sa part de marché, passée de 24 % à 27 % entre les périodes 2004-2008 et 2009-2013. Au point, selon le Sipri, de talonner les Etats-Unis, ce qui en surprendra plus d’un.

Cette performance, la Russie la doit principalement à son aéronautique militaire, et au Soukhoï 30 en particulier. L’avion de combat s’est vendu à quelques grands pays, comme l’Inde ou la Chine, mais aussi à certains, qui n’auraient pas les moyens d'acheter occidental, comme l’Ouganda.

Les autres armements à succès portent sur les hélicoptères de combat, les véhicules terrestres ou encore la défense anti-aérienne. Seul bémol : le naval « made in Russia » est à la peine, comme en témoignent les retards de la livraison d’un porte-avions à New Delhi. « Cela s’explique aussi par le fait que Moscou n’a rien commandé à ses chantiers navals depuis vingt ans », selon Louis-marie Clouet. Les exportations militaires russes ont profité de la réorganisation industrielle drastique initiée par Vladimir Poutine et qui a mis fin aux situations de concurrence sauvage russo-russes. Moscou a aussi réussi à compenser la forte décrue des ventes à la Chine.

Jusqu’en 2005, et parce que ses industriels avaient un gros besoin d’argent, la Russie a beaucoup vendu à Pékin, des avions de combat notamment. Après avoir désossé tous ces matériels, les ingénieurs chinois peuvent désormais se passer de leur voisin, sauf pour certains équipements qu’ils ne maîtrisent pas (encore), comme les moteurs. Du coup, l’Inde fait plus que jamais figure de partenaire militaire clef pour le Kremlin.

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