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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 21:40
Crimée: les Russes se sont emparés du dernier navire ukrainien (porte-parole Défense)

 

 

25 mars 2014 marine-oceans.com (AFP)

 

SIMFEROPOL - Les forces russes ont pris le contrôle mardi soir du dernier navire battant encore pavillon ukrainien en Crimée, a annoncé un porte-parole du ministère ukrainien de la Défense, Vladislav Seleznev.

 

Une demi-heure après le début de l'assaut, ponctué par des bruits d'explosions, probablement celles de grenades assourdissantes, le dragueur de mines Tcherkassi était remorqué par le remorqueur Kovel vers le débarcadère de la garnison n°5, sur la rive du lac Donouzlav, ont indiqué les sources sur place citées par M. Seleznev.

 

Les membres d'équipage ont indiqué qu'il n'y avait pas de blessés parmi eux, a ajouté le porte-parole.

 

Quand les assaillants étaient montés à bord du Tcherkassi, l'équipage s'est barricadé à l'intérieur du navire, a-t-il indiqué sur sa page Facebook.

 

Selon un marin ukrainien à bord entré en contact avec le journal en ligne Ukraïnska Pravda, les assaillants sont arrivés à bord de deux vedettes rapides, tandis que des hélicoptères survolaient le lac.

 

Les forces russes qui s'étaient emparées lundi du grand navire de débarquement Kostiantyn Olchanski, avaient essayé également en même temps de prendre contrôle du Tcherkassi, mais le navire a manoeuvré habilement, sans s'arrêter, pour ne pas se laisser aborder, selon ce marin, Olexandre Goutnik.

 

Les navires ukrainiens étaient bloqués sur le lac Donouzlav, la flotte russe ayant coulé deux de ses propres bateaux dans le passage conduisant vers la mer Noire.

 

Après s'être emparés par la force lundi à l'aube d'une base d'infanterie de marine à Feodossia, les Russes ont quasiment achevé la prise de contrôle de la Crimée.

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 17:50
Otan/élargissement: aucune décision concrète (secrétaire général)

 

BRUXELLES, 25 mars - RIA Novosti

 

L'Otan n'a adopté aucune décision concrète concernant l'adhésion de nouveaux membres, a indiqué mardi à Bruxelles le secrétaire général de l'Alliance Anders Fogh Rasmussen.

 

"La porte de l'Otan reste ouverte. En vertu du Traité de l'Atlantique nord, l'Alliance peut inviter des démocraties européennes qui se conforment aux critères requis pour l'adhésion à l'Otan. La décision d'élargir ou non notre Alliance, c'est une décision que l'Otan prendra sans ingérence de pays tiers. Si un pays candidat remplit les critères requis et que les 28 alliés sont d'accord, nous pourrons alors décider de nous élargir. Ni la Russie, ni aucun autre pays tiers n'y peuvent rien", a déclaré M.Rasmussen lors d'une conférence de presse conjointe avec le premier ministre monténégrin Milo Djukanovic.

 

Et de préciser que pour le moment, l'Alliance n'avait adopté aucune décision.

 

"A l'heure actuelle, nous nous préparons au sommet de l'Otan qui aura lieu au pays de Galles. Nous sommes en consultations avec les pays postulants (à l'adhésion à l'Alliance, ndlr). Quant à notre politique des portes ouvertes, il en sera question plus tard", a souligné le secrétaire général.

 

Le délégué permanent russe auprès de l'Otan Alexandre Grouchko a déclaré le 21 mars dernier que l'élargissement de l'Alliance à l'est pourrait créer des clivages à l'intérieur des pays candidats. Par ailleurs, il a souligné que la Russie se réservait le droit de prendre n'importe quelle décision afin de protéger ses intérêts légitimes en matière de sécurité.

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 17:40
Russian Navy hoists flag on Ukraine’s sole submarine

 

24 March 2014 naval-technology.com

 

The Russian Navy has raised its St Andrew's flag on the Ukraine Navy's only submarine, Zaporizhzhia, based in Sevastopol, Crimea, on Saturday.

 

Commissioned in 1970, Zaporizhzhia will be relocated to Yuzhnaya Bay to join the Russian Black Sea Fleet's three submarines.

 

Black Sea Fleet submarine flotilla commander captain 1st Rank Anatoly Varochkin said that half of the crew of the Zaporizhzhia, including the captain, declined to serve the Russian Navy and left the vessel.

"Putin signed a decree to make Simferopol the capital of Russia's new federal district of Crimea."

 

"Half of the submarine's crew is ready to serve [Russia] and fulfill their tasks. They know their vessel and will continue service."

 

Russian flags were raised on approximately 190 military units in Crimea, while units also applied to join the Russian armed forces.

 

Meanwhile, a decree to ratify the treaty was signed by the Russian President Vladimir Putin on Friday, providing for the reconsolidation of the Crimean Peninsula with Russia.

 

Putin signed a decree to make Simferopol the capital of Russia's new federal district of Crimea.

 

Ukrainian Prime Minister Arseniy Yatsenyuk said that the government has decided to fund an additional UAH6.8bn ($697m) for defence spending to mobilise troops, modernise weapons and improve the operational capacities of the country's armed forces.

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 17:40
Otan: pas de confrontation avec la Russie (officiel de l'Alliance)

 

25.03.2014 Ria Novisti

 

L'Otan ne cherche pas la confrontation avec la Russie, a déclaré mardi le directeur du bureau d'information de l'Alliance atlantique à Moscou, Robert Pszczel, sur les ondes de la radio Echo de Moscou.

"Je tiens à répéter encore une fois que nous n'avons aucune intention de nous lancer dans une confrontation avec la Russie", a indiqué M. Pszczel.

Il a rappelé que les pays membres de l'Otan ne faisaient qu'exprimer leur préoccupation au sujet de la situation en Ukraine.

"Nous n'invitons la Russie qu'à emprunter la voie de la désescalade", a déclaré le représentant de l'Otan à Moscou. Selon lui, il est indispensable d'engager à cet effet un "dialogue politique normal" entre les pays concernés.

Le premier devoir de l'Otan est "d'assurer la sécurité de ses membres", a affirmé le diplomate.

Selon lui, "les alliés ont adopté des mesures logiques en décidant notamment de patrouiller l'espace aérien au-dessus du territoire de certains pays membres". 

"Bien entendu, cette mesure ne peut pas constituer une menace pour d'autres pays", a conclu M. Pszczel.

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 17:40
Mi-35M military transport helicopter

Mi-35M military transport helicopter

 

25.03.2014 by Rostec

 

The company will present multirole Mi-35M military transport helicopter

 

Russian Helicopters, a subsidiary of Oboronprom, part of State Corporation Rostec, will showcase new models including the Mi-171A2 and Ka-32A11BC at the 18th International Air and Space Fair (FIDAE 2014) on 25-30 March in the Chilean capital Santiago. The company’s display can be found at stand D70. In collaboration with Rosoboronexport, Russian Helicopters will also present the multirole Mi-35M military transport helicopter.

 

“Latin America is a strategically important market for Rostec, and for Russian Helicopters in particular,” said Sergei Goreslavsky, head of Rostec’s department for international cooperation. “Today over 400 Soviet- and Russian-built helicopters operate in the region, and there are also service centres providing after-sales care for our machines. Many countries have a long tradition of purchasing Russian products. We are interested in promoting not only military helicopters but also Russian Helicopters’ commercial offering – in recent years we have achieved significant success on this front.”

Latin America is a high-growth market where Russian Helicopters has for many years sold a wide range of commercial and military helicopters. The new Mi-171A2 has been developed based on the world-famous Mi-8/17 series and drawing on its extensive operational history in various regions and climates. The helicopter makes use of the latest technologies and solutions, and also factors in feedback from potential clients and operators of Mi-8/17 series helicopters. The Mi-171A2 will be fitted with the latest power plant, a new rotor system and modern “glass cockpit” avionics suite.

The coaxial Ka-32A11BC is already well known to helicopter operators in the region. The helicopter received EASA certification in 2009, and meets FAR29 and AP-29 standards. The Ka-32A11BC can fly a range of missions and is a particularly valuable tool for fire-fighting, with more than 40 different options for fire-fighting equipment. In early 2013 the helicopter was chosen as the symbol of the Global Helicopter Firefighting Initiative (GHFI), and later that year in summer was actively deployed in Borneo to combat some of the worst wildfires in Indonesia’s history.

Russian Helicopters will also hold meetings with operators regarding the status of the Ka-62 programme and opportunities for deployment of the new helicopter, which has been created with extensive international collaboration. The helicopter is fitted with modern Ardiden 3G engines by Turbomeca, which meat the highest environmental and fuel-efficiency standards.

In its more than 35-year history, FIDAE has developed a reputation as the most important aerospace and defence exhibition in South America. Every year it brings together leading companies from commercial aviation, the defence sector and aircraft service industries, aerospace developers and the space industry.

 

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 11:50
La Russie revient dans le viseur de l’Otan

 

MOSCOU, 25 mars - RIA Novosti

 

La crise ukrainienne pourrait bien donner un second souffle à l'Otan. L’Alliance semble en effet avoir défini sa nouvelle stratégie après son retrait d'Afghanistan : les Etats-Unis et leurs alliés européens se préparent à relancer la dissuasion de la Russie. Moscou estime pour sa part que l'Otan se fait simplement "de la pub" en instrumentalisant les problèmes politiques intérieurs ukrainiens, écrit mardi le quotidien Kommersant.

 

Avant la crise ukrainienne les militaires, les politiciens et les experts des pays membres de l'Otan avaient du mal à trouver une occupation à l'Alliance après son retrait d'Afghanistan en 2014. Il avait finalement été décidé que la lutte contre le terrorisme et la cybercriminalité serait le thème central du sommet de l'Otan en septembre au Pays de Galles. Les membres de l'Alliance, notamment en UE, en avaient déduit que l'époque de l'Otan touchait à sa fin. Avaient suivi des appels à réduire les dépenses militaires et le potentiel de l'Alliance "au minimum nécessaire".

 

Tout a changé ces dernières semaines. Désormais le sommet de l'Otan devrait porter sur la sécurité collective des pays de l'Otan, notamment des membres d'Europe de l'est. Selon l'experte de la Fondation Carnegie Judy Dempsey, "après l'Afghanistan l'Alliance pourrait à nouveau s'occuper de l'Europe : le Kremlin, sans le vouloir, a offert une nouvelle vie à l'Otan".

 

Le sous-secrétaire de l'Otan Alexander Vershbow a expliqué que les prochaines démarches de l'Alliance dépendraient des actions de la Russie. Selon lui, l'Otan pourrait même revoir toute sa stratégie et la "défense collective pourrait devenir plus prioritaire que certaines missions prises en charge par l'Alliance après la Guerre froide".

 

L'Otan renforce déjà son flanc est. Le budget de la mission aérienne de patrouille des pays baltes a augmenté, des forces supplémentaires ont été employées pour les vols de reconnaissance en Pologne et en Roumanie, et des manœuvres militaires d'envergure sont en préparation.

 

Les experts occidentaux n'écartent pas la possibilité d’un déploiement par les Etats-Unis de forces armées conséquentes en Europe de l'est (entre 10 000 et 20 000 hommes, selon l'interprétation de Washington), en dépit des accords tacites avec la Russie. Qui plus est, l'Alliance pourrait également revoir la position des Etats-Unis vis-à-vis des armes nucléaires tactiques, déployées selon certaines informations en Allemagne, aux Pays-Bas, en Belgique, en Italie et en Turquie. Avant la crise ukrainienne, les habitants de ces pays appelaient à mettre un terme à cet anachronisme en supprimant les armes nucléaires américaines en Europe. Il n'en est plus question désormais.

 

Le secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen a récemment déclaré que les actes de la Russie en Crimée influeraient directement sur la politique de l'Otan en matière d'armes nucléaires. Rasmussen est persuadé que les événements en Ukraine pousseront les pays membres de l'Alliance à accroître leurs investissements dans la défense. "Nous ne pouvons pas poursuivre le désarmement tandis que le reste du monde accumule des armes, et que certains les brandissent même sur nos frontières, a-t-il souligné. L'engagement prioritaire de l'Otan est de protéger et défendre notre population et nos territoires. Pour ce faire, nous devons disposer de tous les outils de dissuasion et de protection." Il considère l'intégration de la Crimée comme "faisant partie de la stratégie globale de la Russie" et craint une "invasion militaire" des régions orientales de l'Ukraine et de la Transnistrie. "Nous vivons désormais dans un monde différent de celui qui existait il y a quelques mois. Aujourd'hui, nous voyons une Russie qui parle et agit plutôt comme une ennemie de l'Otan que comme sa partenaire", a-t-il conclu.

 

Les ministres des Affaires étrangères de l'Alliance se réuniront à Bruxelles les 1er et 2 avril pour discuter des mesures à venir en ce qui concerne la Russie. L'Otan a déjà suspendu presque tous les projets de coopération pratique en cours avec Moscou, faisant une exception pour les projets cruciaux pour l'Alliance tels que le transit de marchandises en provenance d'Afghanistan par le Réseau de distribution nord via la Russie.

 

"A l'époque de la création du Conseil Otan-Russie, nos partenaires occidentaux pensaient qu'il serait à l'épreuve du mauvais temps, mais c'était une illusion", déplore une source du ministère russe des Affaires étrangères (MAE). Les politiciens russes sont convaincus que l'Otan est responsable de l'escalade des tensions. "Si l'Alliance souhaite revenir à sa vocation de la Guerre froide, ce n'est pas notre choix", a déclaré l'ambassadeur russe à l'Otan Alexandre Grouchko. Nikolaï Bordiouja, secrétaire général de l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC), bloc militaro-politique supervisé par Moscou dans l'espace postsoviétique, a été encore plus direct : "La tentative d'utiliser l'Otan pour faire pression sur la Russie n'est rien d'autre que la volonté de se faire "de la pub" en instrumentalisant les problèmes politiques intérieurs ukrainiens".

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 11:40
BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

 

22/03/2014 Jean Guisnel Défense ouverte - Le Point.fr

 

La polémique monte sur la vente de deux porte-hélicoptères Mistral à la Russie. Pendant ce temps, le gouvernement français joue la montre. Interview.


 

Etienne de Durand est chercheur en sciences politiques, spécialiste des relations internationales, directeur du Centre des études de sécurité de l'Institut français des relations internationales (IFRI). C'est un expert reconnu par le gouvernement, largement consulté par les ministères de la Défense et des Affaires étrangères. À titre personnel, il anime le blog Ultima Ratio. Dans la crise née de l'annexion de fait de la Crimée par la Russie, il milite pour une remise en question de la vente des porte-hélicoptères Mistral à la Russie. Jouant très clairement la montre, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian estime que rien ne presse. Il a déclaré le 20 mars que "la livraison du premier bâtiment (aura) lieu au mois d'octobre, donc la question de la suspension se posera au mois d'octobre".

 

Le Point.fr : La Russie a acheté en France deux bâtiments de projection et de commandement (BPC) de type Mistral, baptisés respectivement Vladivostok, livrable en octobre prochain, et Sébastopol, livrable un an plus tard. Serait-il judicieux, selon vous, de les frapper d'un embargo ?

Etienne de Durand : Oui ! Si vous évoquez une suspension de la livraison jusqu'à plus ample informé, effectivement. Si on veut frapper la Russie, très intégrée économiquement avec l'Europe, il est difficile de lui faire mal. On va donc en rester à du symbolique, sans aucune efficacité. Ce qui peut toucher les Russes, c'est le gel de la coopération militaire. Les Allemands ont engagé cette démarche en suspendant la vente d'un simulateur de combat, et les Britanniques ont fait de même en prenant d'autres mesures. Si la France n'agissait pas, elle s'isolerait. En agissant, elle serait gênée, mais dans une moindre proportion : l'économie française dépend moins de la Russie que l'économie allemande. Il y a moins d'argent russe à Paris qu'à Londres. Et notre dépendance énergétique est beaucoup plus faible que celle des pays est-européens. En revanche, il est vrai que nous sommes exposés sur les Mistral.

 

Mais je n'ai pas souvenir que vous ayez protesté contre la vente de ces navires ! Or Poutine n'a pas commencé aujourd'hui à prendre des libertés avec le droit international... La nature du régime russe n'a pas changé avec l'annexion de la Crimée.

Mais je sais parfaitement que la nature du régime n'a pas changé ! Mon point de vue n'est pas moral, mais stratégique. Pour ne prendre que cet exemple, en 2008, le statut de l'Ossétie du Sud a été conforté par Moscou après une guerre engagée par la Géorgie. Mais ce pays, la Géorgie, ne fait stratégiquement pas partie de l'Europe. Nous n'avons pas de frontière commune avec lui. En sens inverse, la Crimée fait partie de l'Ukraine. Laquelle, pour le coup, se trouve en Europe, avec des frontières communes avec des pays membres de l'Union européenne et de l'Otan (Pologne, Slovaquie, Hongrie, Roumanie). Les enjeux ne sont pas les mêmes. L'action russe touche nos intérêts et ceux de nos plus proches alliés. Sans parler des Pays baltes. Les pays nordiques qui connaissent la Russie bien mieux que nous ne s'y trompent pas : ils sont tous inquiets. Nous, Anglais, Allemands, Français, ne pouvons pas regarder ailleurs comme si de rien n'était ! Il nous faut, dans le jargon de l'Otan, prendre des mesures de "réassurance" à leur égard.

 

Croyez-vous que Vladimir Poutine a d'autres ambitions, au-delà de la Crimée ?

Écoutez bien le discours russe, car il a changé. M. Poutine évoquait naguère les intérêts de la Russie dans son étranger proche, l'ex-URSS. Désormais, il parle du "monde russe", là où il y a des Russes. Or, regardez une carte d'Europe : ils sont très présents, y compris dans des pays européens membres de l'Otan. Aujourd'hui, la Russie fait un coup de force et modifie les frontières européennes, alors même que leur respect a toujours été un principe cardinal de la Russie, comme naguère de l'URSS. Poutine joue un jeu dangereux, car l'argument pourrait se retourner contre lui. Il évoque les droits historiques de la Russie sur la Crimée, "russe depuis 1783", très bien ! Mais que dirait-il si nous évoquions ceux de l'Allemagne sur la Prusse orientale, qui sont bien plus anciens - même si Staline a veillé à ce qu'il n'y ait plus aucun Allemand dans la région ?

 

La France pourrait appliquer une autre politique, mais elle vend des armes à des États souverains, lesquels conduisent une politique militaire dont le vendeur n'est pas partie. Est-il réaliste de vendre des armes, puis de dire "j'ai des états d'âme" quand le contrat est signé ?

Depuis 20 ans, tous les dirigeants européens ont considéré que la guerre froide était finie. Que plus jamais la Russie ne serait une menace. C'est précisément l'argument que Nicolas Sarkozy avait avancé lors de la vente des Mistral en 2010. Mais à l'inverse, nous devrions méditer les propos récents de M. Poutine, affirmant que la désintégration de l'URSS est la plus grande catastrophe géopolitique du XXe siècle. Les partisans de cette vente estimaient alors que la Russie était un partenaire difficile, mais pas menaçant, et qu'il convenait de les intégrer progressivement dans la sphère occidentale. À la lumière des événements actuels, je crois que ce fut à l'époque une erreur de vendre ces navires à la Russie. Si nous devions procéder à la suspension, voire à la résiliation de ce contrat, ce serait naturellement une mesure exceptionnelle. Mais contrairement aux pays à qui nous vendons des systèmes d'armes majeurs, la Russie est susceptible de les utiliser contre nos alliés directs. C'est bien pour cette raison que la Chine est frappée d'embargo par l'Union européenne ! Tout le monde peut le comprendre et c'est ce qu'il faudrait expliquer aux autres clients de la France. La fiabilité commerciale est un argument qui doit être mis en balance avec la fiabilité politique et la fiabilité stratégique.

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 11:40
L'Ukraine évacue ses militaires et civils de Crimée

 

25.03.2014 Muriel Pomponne correspondante à Moscou - RFI
 

L'Ukraine a décidé de retirer ses troupes de Crimée où l'essentiel de ses bases est tombé en trois semaines d'occupation sous le contrôle de la Russie. Le ministre de la Défense Sergueï Choïgou a d'ailleurs été ce lundi le premier responsable du gouvernement russe à se rendre en Crimée.

 

Le ministre de la Défense russe, Sergueï Choïgou, n'a même pas attendu que toutes les bases ukrainiennes soient tombées dans l'escarcelle russe, pour se rendre en Crimée, et visiter les installations militaires russes.

A cette occasion, il a nommé le contre amiral Berezovski commandant en second de la flotte russe de la mer noire. Ce marin avait prêté allégeance à la Russsie, le 2 mars dernier, alors qu'il venait d'être nommé à la tête de la marine ukrainienne à Sebastopol.

 

Ultimatum russe

Sergueï Choïgu a précisé que les militaires ukrainiens de Crimée devaient désormais choisir, soit d'entrer dans l'armée russe, soit de quitter la Crimée. Et justement d'après l'Etat major ukrainien, environ la moitié du personnel militaire de Crimée aurait choisi de servir la Russie. Le retrait des autres militaires ukrainiens est en cours et devrait s'achever rapidement.

 

→ A (RE) LIRE : Crimée : les forces pro-russes accusées de tortures

 

Les civils aussi évacués

Ceux qui continuent à se déclarer Ukrainiens subissent les désagréables. Les familles des militaires ukrainiens sont particulièrement exposées. Alors, le président ukrainien par intérim, Oleksander Tourtchinov, a annoncé leur évacuation de la Crimée.

Depuis l’annexion de la Crimée par la Russie, les militaires ukrainiens sur place subissent quotidiennement des humiliations et des agressions de la part de forces russes. Les autorités centrales s’inquiètent donc sérieusement du sort de leurs familles et jugent leur situation dangereuse.

 

La prise en charge des évacuations

Le président ukrainien par intérim, Oleksander Tourtchinov a déclaré : « Le Conseil de sécurité et de Défense nationale a demandé au Conseil des ministres de procéder à l’évacuation de familles des militaires exposées au réel danger pour leur vie ou pour leur santé. Le Conseil des ministres a été chargé d’assurer le déplacement de familles des militaires, ainsi que de tous ceux qui seraient obligés de quitter leurs domiciles à cause des pressions et de l’agression des troupes d’occupation de l'armée russe. »

Les Russes exigeant le départ de tous les officiers ukrainiens de Crimée vers l’Ukraine continentale, il serait de toute façon difficile à leurs familles de rester sur place. Le drame d’un pays commence à apporter son lot de tragédies simplement humaines.

 

En Ukraine, la mobilisation se poursuit

Elle a été lancée par un décret présidentiel le 17 mars dernier et doit durer 45 jours. Il s'agit notamment d'étoffer les rangs de la garde nationale, destinée à épauler l'armée dans la défense du territoire. L'Ukraine dit aussi percevoir des signes inquiétants du côté d'Odessa et affirme avoir envoyé des renforts sur ses frontières sud, est et nord.

 

→ A (RE) ECOUTER : L'émission décryptage : La crise en Crimée

 

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 08:50
Sécurité nucléaire: Moscou met en garde contre une transparence excessive

 

LA HAYE, 24 mars - RIA Novosti

 

Une transparence excessive en matière de protection physique des installations et des matières nucléaires pourrait avoir des conséquences dangereuses, a indiqué lundi le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov lors du 3e Sommet sur la sécurité nucléaire de La Haye.

 

"Nous attachons une importance particulière au renforcement de la sécurité de l'information concernant la protection des matériaux et des installations nucléaires. Il est nécessaire de renforcer la protection des systèmes automatisés répondant de la sécurité des installations d'utilisation de l'énergie nucléaire", a déclaré le ministre.

 

Et de rappeler que le terrorisme nucléaire figurait toujours parmi les menaces les plus graves pour la sécurité internationale.

 

"Je tiens à réaffirmer notre disposition à renforcer la coopération en matière de protection physique des matières et installations nucléaires, constituant l'ordre du jour de notre sommet", a conclu M.Lavrov.

 

Les 24 et 25 mars, la ville de La Haye accueille le troisième Sommet sur la sécurité nucléaire (SSN). 53 chefs d'Etats et 4 représentants d'organisations internationales se sont réunis dans la capitale administrative néerlandaise.

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 08:40
Russie-Ukraine: entretiens des ministres des AE à La Haye

 

LA HAYE, 24 mars - RIA Novosti

 

Une rencontre du chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov avec le ministre ukrainien des Affaires étrangères par intérim, Andreï Dechtchitsa, a commencé lundi soir à La Haye, aux Pays-Bas, a appris RIA Novosti d'une source au sein de la délégation russe.

Il s'agit des premiers entretiens entre Moscou et les représentants des nouvelles autorités de Kiev après le changement du pouvoir du 22 février.

Un changement de pouvoir ayant toutes les caractéristiques d'un coup d'Etat s'est produit en Ukraine le 22 février dernier. La Rada suprême (parlement) a destitué le président Viktor Ianoukovitch, réformé la constitution et fixé l'élection présidentielle au 25 mai. Viktor Ianoukovitch a déclaré qu'il avait quitté le pays sous la menace de persécutions, mais qu'il restait le président légitime de l'Ukraine. Moscou conteste la légitimité des nouvelles autorités du pays.

Peuplée en majorité de russophones, la république autonome ukrainienne de Crimée a refusé de reconnaître les nouvelles autorités de Kiev et proclamé son indépendance et la réunification avec la Russie au terme d'un référendum du 16 mars. La Russie et la Crimée ont signé le traité sur le rattachement de la république de Crimée et de la ville de Sébastopol à la Fédération de Russie le 18 mars. Kiev a protesté, en le qualifiant d'"annexion" de la Crimée par la Russie, soit de rattachement forcé de la péninsule.

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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 19:40
LST Kostiantyn Olshansky

LST Kostiantyn Olshansky

 

24 mars 2014 17h24 Romandie.com (AFP)

 

NOVOOZERNE - Une vedette russe s'est lancée lundi à l'assaut du navire de débarquement ukrainien Konstiantyn Olchanski stationnant sur le lac Donouzlav, dans l'ouest de la Crimée, ont constaté des reporters de l'AFP.

 

A l'approche de l'embarcation russe, des tirs ont été entendus et un grand nuage de fumée s'est élevé devant le navire ukrainien, selon les journalistes. D'après un porte-parole ukrainien, il s'agit d'un rideau de fumée lancé par l'équipage.

 

Selon ce porte-parole, représentant du ministère ukrainien de la Défense en Crimée Vladislav Seleznev, les assaillants sont ensuite montés à bord de l'Olchanski alors que l'équipage s'est enfermé à l'intérieur du navire.

 

Les journalistes de l'AFP ont vu, quelques heures avant l'assaut, une vingtaine de marins en rang sur le pont. Pendant l'assaut, ils ont entonné l'hymne ukrainien sous le drapeau de leur pays.

 

Selon les médias locaux, le reste de l'équipage avait décidé de passer du côté russe.

 

Le Kostiantyn Olchanski avait participé en 2011 à l'évacuation des étrangers quittant la Libye. Il peut transporter jusqu'à 500 personnes.

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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 17:40
source Vladislav Seleznev

source Vladislav Seleznev

 

 

24 mars 2014 07h54 Romandie.com (AFP)

 

KIEV - Les forces russes ont pris d'assaut lundi à l'aube une base militaire ukrainienne à Féodossia en Crimée, a indiqué sur sa page Facebook le porte-parole des forces ukrainiennes en Crimée Vladislav Seleznev.

 

L'opération a été menée avec des blindés légers et des hélicoptères, des coups de feu ont été entendus, selon la même source. Trois camions transportant les soldats ukrainiens les mains liées ont quitté la base deux heures plus tard, a ajouté le porte-parole.

 

Aucune information n'a été donnée quant à une éventuelle résistance armée de l'unité d'infanterie de marine des forces ukrainiennes attaquée par les forces russes à Feodossia.

 

Les forces russes et pro-russes ont occupé ces derniers jours sans combats plusieurs bases ukrainiennes en Crimée et saisi plusieurs bateaux de la flotte ukrainienne, dont l'essentiel est basée dans les ports de la péninsule désormais rattachée à la Russie malgré les protestations de Kiev et de l'Occident.

 

La situation en Crimée est complexe. Ces derniers jours des navires ont été bloqués puis saisis (par les Russes), en dépit du fait que tous les commandants avaient l'ordre d'utiliser les armes, a reconnu dimanche le ministre ukrainien de la Défense Igor Tenioukh.

 

Les forces russes en Crimée cherchent depuis quatre jours à s'emparer des dernières bases encore tenues par les forces ukrainiennes.

 

Deux bases ont été saisies samedi par les forces russes, à Novofedorivka et à Belbek.

 

Des tirs ont été entendus lors de l'opération contre la base de Belbek, et le ministère ukrainien de la Défense, confirmant l'évacuation de la base par ses hommes, a fait état de deux blessés, un journaliste et un soldat ukrainien.

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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 17:40
La Crimée se vide de ses militaires ukrainiens

 

24-03-2014 à 13:28 par RFI

 

Conséquence directe de l’annexion de la Crimée par la Russie la semaine dernière, les forces russes cherchent depuis quatre jours à s’emparer des dernières bases encore tenues par l’armée ukrainienne. Dernier épisode en date : la prise d’assaut ce lundi 24 mars au matin d’une base militaire ukrainienne à Feodossia. Mais les coups de force seront désormais inutiles en Crimée, Kiev venant de décider le retrait de ses forces.

Selon le communiqué du ministère ukrainien de la Défense, le commandant de la base à Feodossia et son adjoint ont été jetés à terre et ont reçu des coups de pied au visage. Un hélicoptère les a ensuite emmenés dans une direction inconnue. Plusieurs soldats ukrainiens auraient été blessés et entre soixante et quatre-vingts capturés.

L’attaque a été menée avec des blindés légers et des hélicoptères. Des tirs de mitrailleuses ont été entendus. Selon les autorités ukrainiennes, les Russes auraient posé comme condition de la libération des militaires retenus, « le départ des officiers ukrainiens de Crimée vers l’Ukraine continentale ».

 

Retrait

Un vœu exaucé de fait, puisqu’à Kiev, le président par intérim, Oleksandre Tourtchinov, a indiqué ce même jour que les forces ukrainiennes encore en Crimée allaient se retirer. Un véritable changement de ton : les autorités ukrainiennes avaient autorisé jusque-là l’usage de la force pour défendre ses bases. Une consigne sans effets puisque la décision appartient au commandant du complexe investi.

Ainsi les forces russes ont occupé ces derniers jours pratiquement sans combat plusieurs bases ukrainiennes en Crimée et ont saisi plusieurs bateaux de la flotte ukrainienne. Les humiliations subies par les militaires en Crimée sont de plus en plus mal vécues par l’opinion publique ukrainienne, qui commence à demander des explications au gouvernement.

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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 17:40
Kiev décide de transférer ses troupes de Crimée vers l'Ukraine continentale

 

24 mars 2014 10h48 Romandie.com (AFP)

 

KIEV - L'Ukraine a décidé lundi de retirer ses troupes de Crimée, a indiqué le président par intérim Olexandre Tourtchinov, alors que l'essentiel des bases ukrainiennes sur la péninsule sont passées sous le contrôle de la Russie.

 

Le Conseil de sécurité nationale et de défense a ordonné au ministère de la Défense de redéployer les unités militaires qui se trouvent en Crimée, a déclaré M. Tourtchinov devant les chefs de groupes parlementaires.

 

La péninsule a été rattachée à la Russie vendredi dernier, malgré les sanctions et les protestations occidentales.

 

L'annonce de M. Tourtchinov marque un changement de position des autorités ukrainiennes qui avaient auparavant autorisé les militaires à tirer pour défendre leurs bases en Crimée occupée depuis plus de trois semaines par les troupes russes.

 

Mais la décision finale appartenait aux commandants sur le terrain et les bases sont tombées pratiquement sans combat aux mains des Russes.

 

Les forces russes et pro-russes ont également saisi ces derniers jours plusieurs bateaux de la flotte ukrainienne, dont l'essentiel est basé dans les ports de la péninsule.

 

Les forces russes ont pris d'assaut lundi à l'aube une base militaire ukrainienne à Feodossia en Crimée, une opération au cours de laquelle plusieurs fusiliers marins ukrainiens ont été blessés et entre 60 et 80 capturés, selon le ministère ukrainien de la Défense.

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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 13:50
Russian army - Ukraine source APA

Russian army - Ukraine source APA

 

24/03/2014 Le Point.fr (AFP)

 

L'heure est désormais aux sanctions contre Moscou, après son intervention en Ukraine. La Russie pourrait être exclue du G8 par les sept autres membres du groupe.


 

Le président Barack Obama a affirmé lundi que les États-Unis et l'Europe étaient "unis" pour faire payer un "coût" à la Russie après son intervention en Ukraine, au début d'une visite de deux jours aux Pays-Bas.

"L'Europe et les États-Unis sont unis pour soutenir le gouvernement ukrainien et les Ukrainiens, nous sommes unis pour faire payer un coût à la Russie pour les actions qu'elle a entreprises jusqu'ici", a déclaré Barack Obama aux journalistes à l'issue d'une rencontre avec le Premier ministre néerlandais Mark Rutte à Amsterdam. Barack Obama a entamé lundi matin par les Pays-Bas une tournée de six jours qui le mènera également à Bruxelles, à Rome et à Riyad. "Nos alliés de l'Otan sont nos partenaires les plus proches sur la scène internationale. L'Europe est la pierre d'angle des relations entre les États-Unis et le monde", a-t-il assuré. De son côté, Mark Rutte a indiqué : "Nous considérons tous deux la tentative de la Russie de prendre le contrôle de la Crimée comme une violation évidente du droit international et nous condamnons ces actes dans les termes les plus forts."

 

Moscou, exclu du G8 ?

Après Amsterdam, Barack Obama doit se déplacer à La Haye pour participer à un sommet prévu de longue date sur la sécurité nucléaire (NSS) et réunissant 53 pays au total, mais l'intervention de la Russie en Crimée et le rattachement de ce territoire arraché par Moscou à l'Ukraine a bouleversé les priorités du président. L'heure est en effet désormais aux sanctions contre Moscou, qui pourrait être exclu du G8 par les sept autres membres du groupe, dont les dirigeants doivent se réunir lundi soir en marge du NSS.

Malgré les assurances de Barack Obama, l'incertitude règne sur l'alignement entre Washington et ses partenaires européens vis-à-vis de sanctions contre Moscou.
Après des punitions ciblées des États-Unis et de l'Union européenne contre des proches du président russe Vladimir Poutine, Barack Obama a évoqué jeudi l'idée de s'en prendre à des "secteurs-clés" de l'économie russe, mais l'UE a bien plus à perdre que Washington d'un cycle de représailles avec Moscou, en particulier dans le domaine énergétique. Barack Obama et Mark Rutte s'exprimaient dans le somptueux Rijksmuseum d'Amsterdam, avec le tableau de renommée mondiale de Rembrandt La ronde de nuit en arrière-plan.

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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 13:40
Ukraine : "Nous sommes au bord de la Troisième Guerre mondiale"

 

23/03/2014 Romain Gubert envoyé spécial à Kiev - Le Point.fr

 

L'ancien colonel du KGB et ancien patron des services secrets ukrainiens Igor Smeshko estime que l'Ukraine doit répondre militairement à l'agression russe.



Ancien patron du SBU, les services secrets ukrainiens, et ancien colonel du KGB lorsque l'Ukraine appartenait encore à l'Union soviétique, Igor Smeshko connaît tous les secrets militaires des deux pays. Et c'est un homme en colère. Contre Poutine bien sûr. "Il fait prendre à l'Europe le risque de la Troisième Guerre mondiale", dit-il. Mais aussi contre l'actuel gouvernement ukrainien au pouvoir depuis la chute de Viktor Ianoukovitch qui, selon lui, n'a rien fait pour éviter l'annexion de la Crimée par la Russie et pour montrer à Poutine que l'Ukraine était en mesure de se défendre. Un étonnant coup de colère dans un pays où le gouvernement de coalition tente justement de montrer que le pays est soudé.

Aujourd'hui à la retraite, l'ex-officier porte le costume civil. Mais sa démarche et sa posture un peu raide ne trompent personne. Il est resté un homme proche des services. "Je ne comprends pas que l'on ne soit pas allé plus loin et plus vite dans l'enquête sur le drame de Maïdan. C'est le père qui parle : mes fils étaient dans la foule. Mais c'est aussi le spécialiste : il est très facile de retracer qui a donné les ordres, qui a tiré sur des civils, etc."

 

Va-t-en-guerre

Celui qui tente depuis quelques années une percée politique affirme que les militaires et la population ukrainienne sont prêts à donner la réplique à Moscou grâce aux 700 000 réservistes que compte le pays. Ces jours-ci, il cite fréquemment de Gaulle, Churchill, mais aussi les grands auteurs russes qui ont bercé sa jeunesse, pour prouver qu'il aime "le peuple russe, mais pas son dirigeant". Il joue la carte du stratège, voire du recours... Et multiplie les interviews et les conférences de presse avec un discours va-t-en-guerre pour demander à "la vieille Europe" de "se réveiller avant le bain de sang". "Faute de crédits financiers et de modernisations - nos forces qui n'ont pas été modernisées depuis longtemps -, nous ne pouvons pas lancer une contre-offensive sur le territoire russe. Mais nous sommes en mesure de défendre chaque morceau de terre ukrainienne."

L'ancien colonel du KGB a gardé de nombreux liens avec les officiers russes des renseignements. Il met en garde ses anciens camarades. "Il y a des centaines d'officiers de renseignements russes sur le sol ukrainien. Nous savons très bien qui et où ils sont, car jusqu'à une date récente, ils se cachaient à peine. Il suffirait d'en arrêter quelques-uns pour montrer à Vladimir Poutine que l'Ukraine n'est pas aussi affaiblie qu'il le pense. D'autant que Poutine n'a pas compris une chose importante : la Russie reste puissante grâce à son arme nucléaire. Mais ses forces conventionnelles ne sont pas prêtes à un conflit majeur avec une armée de résistance comme la nôtre. Ce qui s'est passé dans le Caucase le prouve. Il était peut-être facile pour lui de faire la guerre à la petite Géorgie. Mais l'Ukraine compte 40 millions d'habitants, et les mères russes ne laisseront pas partir leurs fils pour une guerre qui n'est pas juste et qui sera douloureuse en pertes humaines."

En 2000, jusque-là homme de l'ombre très discret, Smeshko s'était retrouvé en pleine lumière. En proie à d'innombrables scandales financiers et surtout à des affaires très embarrassantes, Leonid Koutchma, le président ukrainien, l'avait nommé à la tête des services secrets en tentant d'en faire une sorte de "Monsieur Propre". Smeshko avait été maintenu à son poste après la "révolution Orange" de 2004. Mais le successeur de Leonid Koutchma, Viktor Iouchtchenko, élu président en 2005, avait limogé l'espion un an plus tard.

 

Poutine a perdu le sens commun

Smeshko a lancé il y a quelques années un petit parti politique qui se veut un relais de la société civile qui "en a assez de la corruption". Il est extrêmement critique sur les ripostes du gouvernement intérimaire au pouvoir depuis la chute de Viktor Ianoukovitch, il y a un mois. "J'ai eu plusieurs de mes amis généraux ukrainiens au téléphone ces derniers jours. Ils m'ont raconté que s'ils en avaient reçu l'ordre, ils auraient pu déployer leurs troupes pour éviter que les forces russes ne prennent d'assaut la Crimée. Ou en tout cas pour protéger les biens militaires ukrainiens dans la péninsule. Au lieu de ça, nous avons tout perdu et nos soldats ont été désarmés parce que Kiev ne leur a donné aucun ordre. Nous avons montré que nous étions faibles et indécis."

L'ancien officier déplore aussi que la flotte navale ukrainienne n'ait pas été autorisée rapidement à quitter les eaux territoriales ukrainiennes lors des premières menaces russes. "Il suffisait d'envoyer nos navires dans les eaux internationales. Les Russes n'auraient pas osé tirer sur nos marins et nous aurions gardé le contrôle de notre flotte en Crimée. Au lieu de cela, nous avons montré que nous étions faibles. Et Poutine va en profiter." Avant, affirme l'ancien colonel du KGB, "de tout perdre". "Poutine ne fait ça que parce qu'il a eu peur de Maïdan. Il veut éviter la même chose en Russie. Mais ce qu'il a fait en Crimée va se retourner contre lui. Il perdra le pouvoir à cause de ce qu'il a fait en Crimée, parce que tout le monde comprend maintenant qu'il a perdu le sens commun."

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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 13:40
Russie : nouveau complexe aéronautique pour résoudre les problèmes de la défense antimissile

 

23.03.2014 Par La Voix de la Russie

 

Un complexe aéronautique qui sera utilisé pour résoudre des problèmes de la défense antimissile et aérienne sera créé en Russie sur la base du dirigeable Atlant, a déclaré une source au sein du complexe militaro-industriel.

 

« Du point de vue de contrôle de l'espace cosmique et de l'espace aérien, le nouveau complexe devrait prendre une niche entre l’ensemble d’engins orbital et le réseau de stations et de complexes radar au sol », précise la source.

 

Le nouveau complexe sera utilisé pour créer un champ de radar unique, qui est très important pour faire face aux diverses cibles, notamment hypersoniques.

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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 13:40
Les programmes militaro-industriels de l’Ukraine et la Russie en question

An-124-100 Russian, quadriréacteur lourd emblématique du constructeur ukrainien Antonov

 

23 mars Aerobuzz.fr

 

La crise qui agite l’Ukraine et la Russie risque de porter atteinte à la coopération industrielle entre les deux pays. En effet, les complexes militaro industriels sont depuis les années 50 étroitement imbriqués.

Les hélicoptères MI-8 et MI-17, par exemple, véritables best-sellers mondiaux et assemblés en Russie, sont dotés de moteurs ukrainiens TV3-117. Idem pour certains composants clé des missiles, des blindés, sans parler des avions de transport « Antonov » largement déployés en Russie.

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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 13:40
Le ministre russe de la Défense inspecte la Crimée

 

24 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

MOSCOU - Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, est en Crimée lundi pour y inspecter notamment les installations militaires, ont indiqué les médias.

 

Le ministre est le premier haut responsable du pouvoir russe à se rendre dans la péninsule ukrainienne depuis son rattachement à la Russie.

 

Ces derniers jours, les forces russes ont pris sans combat le contrôle de pratiquement toutes les bases ukrainiennes de la péninsule.

 

M. Choïgou a rencontré des officiers ukrainiens ralliés à la Russie, et leur a garanti qu'ils pourraient bénéficier de tous les avantages sociaux des militaires russes et servir dans toute région du pays, selon l'agence Ria Novosti.

 

Il a également demandé aux responsables militaires russes sur place de prendre soin de récupérer et de de faire l'inventaire de toutes les armes disponibles dans les unités ukrainiennes, selon un reportage télévisé.

 

Le ministre, qui a déjà rencontré les responsables des autorités locales pro-russes, doit encore inspecter dans la journée les installations de la Flotte russe de la mer Noire, basée à Sébastopol, selon la chaîne la chaîne publique Pervy Kanal.

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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 12:40
Russie: pas d'activité militaire non déclarée (Défense)

 

 

MOSCOU, 23 mars - RIA Novosti

 

Les inspections menées par une série de pays européens n'ont révélé aucune activité militaire non déclarée russe menaçant la sécurité des Etats voisins, a déclaré dimanche aux journalistes le vice-ministre russe de la Défense Anatoli Antonov.

 

D'après le responsable militaire, au cours du mois passé le territoire russe a été visité par huit groupes d'inspection. "Deux fois, nos sites et régions de déploiement des troupes situés le long de la frontière russo-ukrainienne ont été inspectés par des militaires ukrainiens", a précisé M.Antonov.

 

"Nous avons en outre reçu sur notre sol des inspecteurs américains, canadiens, allemands, français, suisses, polonais, lettons, estoniens et finlandais", a poursuivi le vice-ministre avant d'ajouter que ce sont les régions limitrophes avec l'Ukraine qui intéressaient le plus les inspecteurs étrangers. 

 

"Les conclusions tirées par nos partenaires étrangers (…) revenait au même: les Forces armées de Russie ne menaient aucune activité militaire non déclarée susceptible de représenter un danger pour les Etats voisins", a conclu M.Antonov.

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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 12:40
Défense: Moscou honorera ses engagements de coopération militaire avec Paris

 

MOSCOU, 23 mars - RIA Novosti

 

Le ministère russe de la Défense envisage d'honorer strictement le programme de coopération avec ses collègues français, si Paris est intéressé, a annoncé à RIA Novosti le vice-ministre russe de la Défense Anatoli Antonov. 

"En ce qui concerne la coopération russo-française, au cours de ces dernières années nous avons déployé des efforts considérables pour former un nouveau niveau de confiance et de coopération dans le contexte contemporain. Pour cela, nous envisageons cette année d'honorer strictement le programme de coopération, si nos collègues français sont intéressés", a indiqué le vice-ministre. 

Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian avait plus tôt annoncé que suite à la situation entourant l'Ukraine, la France envisageait de suspendre la coopération militaire avec la Russie, notamment la tenue des exercices militaires conjoints.  

De son côté, le ministère français des Affaires étrangères a menacé de suspendre voire annuler la vente des Mistral à la Russie.

Commentant ces propos, M.Antonov a expliqué que c'est la "solidarité atlantique" qui avait poussé Paris et d'autres pays européens, dont l'Allemagne" à faire ce genre de déclarations.  

Un changement de pouvoir ayant toutes les caractéristiques d'un coup d'Etat s'est produit en Ukraine le 22 février dernier. La Rada suprême (parlement) a destitué le président Viktor Ianoukovitch, réformé la constitution et fixé l'élection présidentielle au 25 mai. Viktor Ianoukovitch a déclaré qu'il avait quitté le pays sous la menace de persécutions, mais qu'il restait le président légitime de l'Ukraine. Moscou conteste la légitimité des nouvelles autorités du pays.

Plusieurs régions de l'Est et du Sud de l'Ukraine et la république autonome ukrainienne de Crimée ne reconnaissent pas les nouvelles autorités de Kiev. La Crimée a décidé de tenir un référendum sur son statut politique le 16 mars. Selon le décompte définitif, 96,77 % des personnes ayant pris part au vote se sont prononcées en faveur du rattachement de la région à la Russie en tant que sujet fédéral.       

Le président russe Vladimir Poutine a reconnu lundi l'indépendance de la république de Crimée et l'accord de l'entrée de cette presqu'île au sein de la Fédération de Russie a été signé mardi, provoquant une vive réaction des Occidentaux.

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22 mars 2014 6 22 /03 /mars /2014 12:40
BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

 

19/03/2014 Jean Guisnel Défense ouverte - Le Point.fr

 

On ne fait pas du commerce avec de grands sentiments. Vendus 1,2 milliard d'euros par la France, le Vladivostok et le Sébastopol seront livrés.

 

Selon Laurent Fabius, qui l'a dit lundi soir sur TF1, la vente à la Russie des deux porte-hélicoptères de type Mistral pourrait être compromise. Le ministre des Affaires étrangères s'est toutefois montré très prudent, assortissant sa déclaration de conditions qui ne relèvent pas de décisions prises à Paris : "Si Poutine continue ce qu'il fait, nous pouvons envisager d'annuler ces ventes, mais nous demanderons à d'autres, je pense notamment aux Britanniques, de faire l'équivalent avec les avoirs russes des oligarques à Londres. Les sanctions doivent toucher tout le monde." En demandant aux Britanniques le gel bien peu probable d'avoirs d'oligarques, le risque pris par les autorités françaises est fort limité.

On peut remarquer au passage qu'une telle décision de sanction ne reviendrait pas au ministre des Affaires étrangères, mais bien au Premier ministre, qui préside la structure administrative ad hoc, la Commission interministérielle pour l'étude des exportations de matériels de guerre (CIEEMG). Selon un principe français immuable, toutes les ventes d'armes sont interdites : chacune doit faire l'objet de multiples autorisations. Une annulation des ventes à la Russie est-elle possible ? En payant des dédommagements contractuels, bien sûr. Serait-elle opportune ? Certainement pas... Que ferait donc la France de ces navires ? Les affecterait-elle à la marine nationale qui en possède déjà trois et n'en demande pas d'autres ? C'est une possibilité. Les mettre "sous cocon" en attendant une revente hypothétique ? C'en est une autre. Mais qui paierait dans ce cas ? Là, la réponse est facile : la Défense, bien sûr ! À moins que le Quai d'Orsay ? On rigole...

 

Quatrième rang

Les Français sont de gros vendeurs d'armes. Ils occupent le quatrième rang dans le monde. Les prises de commandes de l'année 2013 se sont élevées à 6,3 milliards d'euros tandis que les fabrications de ces matériels assurent bon an mal an le maintien en France de 100 000 emplois non délocalisables. La seule vente des deux Mistral, baptisés par les Russes Vladivostok et Sébastopol, a rapporté 1,2 milliard d'euros aux industriels concernés - entre autres DCNS, Thales et STX -, et quatre cents marins russes sont attendus dans les prochaines semaines à Saint-Nazaire.

Lorsque les négociations sur la vente de ces navires ont été annoncées, en 2008, la situation politique n'était guère différente de celle qui prévaut après le référendum de sécession de la Crimée de l'Ukraine : la Russie venait de gagner une guerre-éclair contre la Géorgie et de consolider militairement dans la foulée l'"indépendance" de deux de ses régions : l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie. Après beaucoup d'hésitations et aussi quelques magouilles politico-financières avec des intérêts russes, le gouvernement français avait finalement conclu cette vente. Les BPC ne sont pas des navires "offensifs", mais de gros cargos construits aux normes civiles, et ceux vendus à la Russie comportent certes des équipements sophistiqués de navigation, de commandement et de contrôle, mais ni systèmes de combat dernier cri ni armements français. Hypocrisie ? peut-être... Mais si la France ne vendait des armes qu'aux États intégralement respectueux des droits de l'homme, de leurs engagements internationaux ou de la morale publique, elle ne vendrait ni aux monarchies du Golfe, de l'Arabie saoudite au Qatar, ni à l'Inde. Singapour, client exceptionnel qui applique la peine de mort, serait-elle sur la liste ?

 

Un marché ultra-concurrentiel

Le fait d'annuler une vente à un État solvable, désireux de surcroît d'acheter de nouveaux navires du même type, voire de nouveaux matériels dans d'autres catégories, aurait un effet absolument déplorable sur les autres clients potentiels. Le marché de l'armement est hautement concurrentiel et les Français ne disposent d'aucun matériel que d'autres pays ne proposeraient pas. Les ventes des Mistral à la Russie avaient été conclues de haute lutte contre des chantiers néerlandais, sud-coréens et espagnols proposant d'excellents matériels. Renoncer à les livrer, sous le coup de l'émotion, impliquerait de changer de pied et de cesser de proposer de vendre des armes à l'étranger. C'est évidemment possible, mais c'est un choix qu'il faut pouvoir assumer. Le gouvernement français y est-il prêt ? C'est peu probable.

Plus prosaïquement, il se contentera sans doute de marques diplomatiques de mauvaise humeur, comme l'annulation d'un voyage à Moscou de Jean-Yves Le Drian et de Laurent Fabius, prévu de longue date. Il pourrait également confirmer l'annulation de manoeuvres navales annuelles avec la Royal Navy et la marine russe. Les Britanniques s'en sont déjà retirés... On ne saurait oublier enfin que le marché des armes étant surtout pragmatique, la tradition veut que pour gêner un client de ses propres armements, on engage son adversaire à se fournir lui aussi en France. La France a gagné des milliards à ce jeu avec Israël et les pays arabes, avec l'Inde et le Pakistan, la Grèce et la Turquie, etc. Si la logique était respectée, Paris ne cesserait pas de fournir des armes à la Russie, mais tenterait d'agir de même avec l'Ukraine.

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22 mars 2014 6 22 /03 /mars /2014 12:40
KRET to invest RUB 58 billion in development

 

21.03.2014 by Rostec

 

In the next two years the Concern's companies will implement 192 new projects

 

Between 2014-2016 KRET enterprises will implement 192 new projects. This allows to raise the output of innovative products by more than 75% during three years.

 

Under this program of action in 2014 KRET will invest a total of RUB 20.9 billion in the modernization of the Concern's enterprises as well as into research and development. In 2015 another RUB 16.8 billion will be invested and in 2016 - RUB 20.3 billion.

According to Concern’s CEO Nikolay Kolesov, KRET's program of action for 2014-2016 is oriented at the large-scale renovation of production facilities. Nikolay Kolesov reported, "We will implement innovations not only at the production stage, but also in the new product development stage.  This will allow us to offer systems and equipment to our partners that are able to compete effectively with foreign counterparts."

According to him, this will help to boost sales and increase market share in priority market segments on both the domestic Russian market and abroad.

The Concern will earmark most investments for the development of avionics and related electronics for military and civil aviation applications as well as for the development and production of radio-electronic warfare systems. More than 75% of all the Concern's investments will be allocated to the development of these product lines.

A total of RUB 27.3 billion is planned to be invested in research and development over three years. During this period the Concern will offer the Russian army a number of new developments in Identification Fried or Foe (IFF) systems, electronic warfare systems, as well as promising avionics equipment prototypes for military and transport aircraft.

The Concern's companies will continue to actively participate in federal target programs for the development of companies in the actual sector. Total investments under the FTP will be RUB 8.5 billion in 2014, and they will be increased to RUB 17.7 billion in 2016.

The implementation of the investment program will allow the Concern to preserve its leading position as the main Russian developer and producer of avionics and related electronics, IFF transponders, electronic warfare equipment and airborne radar as well as to increase its sales proceeds from RUB 99.7 billion in 2014 to RUB 146 billion in 2016.

KRET also plans to increase the number of innovative products of its own manufacturing by more than 75%, from RUB 28.9 billion in 2014 to RUB 48.2 billion in 2016.

It also plans to increase the number of civilian products that it produces. KRET companies produce a wide range of products, from complex systems for metering electricity and controlling the operation of various systems for hydroelectric power stations to high-tech medical devices, instrumentation and modern household appliances.

 

THE RADIO-ELECTRONIC TECHNOLOGY GROUP (KRET)   was founded by Rostec in 2009. It is the largest Russian holding in the radio-electronics industry. KRET unites 97 research institutes, design bureaus and production plants that are located in 28 federal entities across Russia. More than 66,000 people work at the Concern's
enterprises.

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21 mars 2014 5 21 /03 /mars /2014 17:40
Russie : pourquoi une annulation du contrat Mistral serait préjudiciable à la France

Le Vladivostok un contrat de 1,1 milliard d'euros : 660 millions pour STX, 430 millions pour DCNS et 30 millions pour Navco (DCI)

 

20/03/2014 Michel Cabirol avec agences – LaTribune.fr

 

Le ton monte entre la Russie et la France sur le contrat des deux Bâtiments de projection et de commandement. Paris a plus à perdre qu'à y gagner à annuler cette commande.

 

La Russie a averti jeudi la France qu'elle "fera valoir ses droits jusqu'au bout" en cas de rupture du contrat de livraison de deux navires militaires de type Mistral pour 1,1 milliard d'euros, en raison de la crise ukrainienne. Le vice-ministre russe de la Défense, Iouri Borissov, a lancé cette mise en garde au moment même où Paris reportait de plusieurs mois cette décision difficile, envisagée en raison du rattachement de la péninsule ukrainienne de Crimée à la Russie, que les Occidentaux qualifient d'"annexion".

"En cas de rupture du contrat sur les Mistral, la partie russe fera valoir ses droits jusqu'au bout en vertu des accords passés, et exigera notamment la compensation de tous les préjudices qu'elle pourrait subir", a indiqué le vice-ministre. Il a rappelé que des pénalités étaient prévues dans le contrat passé en 2011 en cas de rupture du contrat. Il n'en a cependant pas cité le montant. "Nous n'en sommes pas là. J'espère que la partie française va tout de même peser le pour et le contre, et prendre la bonne décision", a-t-il poursuivi.

 

Pourquoi la France a plus à y perdre qu'à y gagner

Iouri Borissov a estimé que la rupture du contrat porterait atteinte à la réputation de la France "face à la communauté internationale". Alors que la France devenue une puissance moyenne peine de plus en plus à exporter ses armements pourtant très performants pour des raisons géostratégique, que vont penser les pays clients de l'industrie d'armement français en voyant la France rompre son engagement avec la Russie ? "La crédibilité internationale est de la France est en jeu", estime un observateur français à l'étranger.

Signé en 2011, le contrat de deux BPC (Bâtiment de projection et de commandement) à la marine russe est un enjeu important pour DCNS (430 millions d'euros), mais c'est surtout pour STX France (660 millions d'euros) à Saint-Nazaire, qui est basé dans la circonscription électorale du Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, que l'annulation risque d'être durement ressentie. L'annonce d'une possible annulation du contrat a suscité la vive inquiétude des salariés des chantiers navals de Saint-Nazaire. Même si l'armateur italo-suisse MSC Croisières vient de choisir les chantiers Saint-Nazaire pour construire ses deux prochains paquebots, un investissement de 1,5 milliard d'euros, avec une option pour deux paquebots supplémentaires.

 

La Russie, une immense marché naval civil et militaire

Une annulation barrerait définitivement la route de l'immense réarmement naval (civil et militaire) actuel de la Russie (estimé à plus de 50 milliards de dollars) à la France au grand profit des Sud-Coréens très implantés notamment pour l'offshore pétrolier ou des Italiens de Fincantieri dans le militaire.

Par ailleurs, la France est en train de jouer la carte de la Géorgie en proposant des armements à Tbilissi... qui n'a pas de budget et où la concurrence américaine et israélienne est très forte. Enfin, la Pologne, autre enjeu décisif pour l'industrie d'armement française, semble quant à elle curieusement délaissée aux Américains, qui ont envoyé 12 F-16 et 300 hommes. C'est pourtant à Varsovie que les inquiétudes les plus fortes se sont exprimées. C'était l'occasion pour la France de faire valoir sa différence vis-à-vis de Berlin (sur les sous-marins par exemple). Car la tiédeur de l'Allemagne qui dépend à plus d'un tiers de la Russie pour son gaz, a déçu la Pologne.

 

Une suspension décidée en octobre

Entre annulation et suspension, la France est aujourd'hui dans l'embarras. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a déclaré ce jeudi que l'éventuelle suspension de la vente de ces deux porte-hélicoptères serait décidée en octobre, au moment de la livraison du premier exemplaire, le Vladivostok. "La livraison du premier bâtiment a lieu au mois d'octobre, donc la question de la suspension se posera au mois d'octobre", a-t-il souligné. "A condition que ce soit dans un ensemble de mesures" qui pourraient être prises notamment au niveau européen, a ajouté le ministre. Lundi, le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, avait affirmé que la France pourrait "annuler ces ventes" si la Russie ne changeait pas de politique à l'égard de l'Ukraine et de la Crimée.

Le Vladivostok, destiné à la Flotte russe du Pacifique, est déjà construit et a commencé en mars ses essais en mer. Le deuxième exemplaire, le Sébastopol, dont la livraison était prévue fin 2016, est précisément destiné à la Flotte russe de la mer Noire basée dans le port de Crimée dont il porte le nom.

 

Moscou a versé la moitié du montant

"Soit vous remplissez vos obligations contractuelles et vous livrez les navires dans les délais prévus, soit vous rendez l'argent et la poupe des navires", construite en Russie, a réagi mercredi le vice-Premier ministre russe chargé du complexe militaro-industriel, Dmitri Rogozine. La Russie a déjà versé plus de la moitié du montant de 1,2 milliards d'euros prévu pour les deux navires construits en France, selon des médias russes.

Des sources au sein des chantiers navals russes citées jeudi par le quotidien pro-Kremlin Izvestia ont d'ores et déjà affirmé que la Russie construirait elle-même ces navires si nécessaires. "Nous avons reçu (de la partie française) l'essentiel des plans du Mistral", a affirmé une de ces sources. "Si les Français refusent et d'exécuter le contrat, et de rendre l'argent, alors ils perdent les droits sur ces documents", a-t-elle affirmé. "Si la marine russe le souhaite encore, nous les construirons nous-mêmes", a ajouté cette source.

 

Un navire simple à faire

"Il n'y a rien de compliqué dans le Mistral, c'est une barge avec un moteur et un pont pour les hélicoptères et les chars", a encore déclaré cette source citée par Izvestia. Une autre source au sein des chantiers navals de la Baltique a affirmé que les transferts de technologie escomptés par la Russie étaient de toutes façons dérisoires. "Le Mistral est un navire construit selon des normes civiles, c'est un banal ferry pour le transport d'automobiles", a déclaré cette source. "Obtenir de nouvelles technologies dans la construction de tels navires pour un pays qui produit des sous-marins nucléaires, ce n'est pas sérieux", a ajouté cette source.

Le contrat, conclu en juin 2011 sous la présidence de Nicolas Sarkozy, constituait une première pour de tels armements entre un pays de l'Otan et Moscou. La construction de deux exemplaires supplémentaires en Russie avait été envisagée.

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21 mars 2014 5 21 /03 /mars /2014 17:35
Mi-17V-5 photo US Navy

Mi-17V-5 photo US Navy

 

 

MOSCOU, 21 mars - RIA Novosti

 

La Russie poursuivra sa coopération avec l'OTAN dans la réparation d'hélicoptères pour l'Afghanistan malgré l'adoption de sanctions américaines et européennes contre Moscou, a déclaré vendredi le président russe Vladimir Poutine.

 

"Il faut poursuivre la réalisation de ce projet, bien que nos partenaires de l'OTAN aient l'intention de geler la coopération", a indiqué M.Poutine lors d'une réunion du Conseil de sécurité russe.

 

La Russie et les pays occidentaux financent conjointement les travaux de réparation d'hélicoptères de fabrication russe et soviétique pour l'Afghanistan et la formation de personnel technique et de pilotes pour ces hélicoptères.

 

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a rappelé pendant la réunion que la première étape de ce projet avait été un succès et que les participants au projet avaient noté son utilité.

 

Washington a adopté des sanctions à l'encontre de hauts responsables et hommes d'affaires russes suite à l'adhésion à la Russie de la république de Crimée, jusque-là appartenant à l'Ukraine. Les chefs de diplomatie des pays membres de l'UE ont aussi convenu de lancer des sanctions contre les officiels russes et ukrainiens, coupables, selon eux, de "miner l'intégrité territoriale de l'Ukraine".

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