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12 mars 2014 3 12 /03 /mars /2014 19:40
La Russie permet à l'Ukraine un survol de son territoire (Défense)

 

 

MOSCOU, 12 mars - RIA Novosti

 

L'Ukraine a été autorisée à effectuer un survol d'observation du territoire de Russie pour que Kiev puisse constater l'absence d'activités représentant une menace pour la sécurité de l'Ukraine, a annoncé mercredi le vice-ministre russe de la Défense Anatoli Antnov.

 

"L'Ukraine nous a demandé l'autorisation pour un extraordinaire survol d'observation du territoire de Russie. Bien que nous n'ayons aucune obligation de recevoir un avion ukrainien, nous avons décidé de permettre à un groupe d'observation de réaliser un tel vol", a déclaré le général devant les journalistes à Moscou.

 

Et d'ajouter que Moscou espérait que Kiev se persuaderait de l'absence de toute activité militaire qui pourrait représenter une menace pour la sécurité de l'Ukraine.

 

Le ministère russe de la Défense a pris note de la déclaration faite mardi 11 mars par le ministre ukrainien de la Défense par intérim Igor Tenioukh, selon lequel les Forces armées de la Russie menaient des manœuvres près des frontières est de l'Ukraine et en Crimée.

 

Le général Antonov a rappelé qu'un exercice militaire surprise de grande envergure s'était achevé le 3 mars dernier dans l'ouest et le centre de la Russie, et que le 7 mars toutes les unités impliquées avaient regagné leurs bases permanentes.

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12 mars 2014 3 12 /03 /mars /2014 19:40
L'armée russe dotée de vedettes pilotées au moyen d'un joystick d'ici 2015

 

NIJNI NOVGOROD, 12 mars - RIA Novosti

 

L'armée russe sera dotée de vedettes du projet 23040 pilotées au moyen d'un joystick en 2014 et 2015, a annoncé mercredi l'usine Nijegorodski Teplokhod de Nijni Novgorod chargée de construire les vedettes.

 

"Notre calendrier de travail pour 2014 prévoit la construction de six vedettes pour la flottille russe de la Caspienne (Astrakhan) et de trois autres pour la flotte de la Baltique (Kronstadt). En 2015, nous construirons cinq autres vedettes pour la flotte de la Baltique", a indiqué l'usine dans un communiqué.

 

Deux vedettes sont déjà prêtes et seront mises à l'eau après le début de la navigation, deux autres vedettes sont en chantier.

 

A la différence des vedettes russes Flamingo (projet 1415) et leurs dérivés, les vedettes du projet 23040 sont dotées de moteurs plus puissants et sont mieux adaptées pour naviguer dans les glaces. Cela leur permet d'effectuer des missions à 50 milles de la côte. La vedette du projet 23040 peut servir de plateforme pour plongeurs, participer aux missions de recherche et de sauvetage, d'extinction d'incendies en mer, de renflouement de bateaux et aux opérations hydrotechniques à l'état de mer 3.

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12 mars 2014 3 12 /03 /mars /2014 17:40
Un réveil russe pour l'Otan ?

 

12.03.2014 par Laurent Marchand - Tout un monde
 

L'aggravation de la crise ukrainienne, depuis quelques semaines, a ravivé les tensions entre la Russie et l'Occident. En guise de riposte à l'intervention russe en Crimée, les Etats-Unis et l'Europe ont jusqu'ici évoqué essentiellement des rétorsions de type politique ou économique. Retrait des travaux préparatoires du G8 de Sotchi, exclusion de la Russie de ce même G8, sanctions économiques et financières ciblées. Or, l'Occident ne peut plus feindre d'ignorer les répercussions stratégiques de la crise ukrainienne. S'il est impropre de parler d'une nouvelle guerre froide, l'Otan n'en est pas moins interpelée dans sa raison d'être : la protection de ses membres. Lundi, des avions de reconnaissance ont été déployés en Pologne et en Roumanie.  Mardi 11 mars, les Etats-Unis ont entamé des exercices militaires à proximité de l'Ukraine en compagnie d'autres pays de l'Otan, et notamment de la Pologne, voisin occidental de la Biélorussie.  Mercredi, des manœuvres  entre les forces navales américaines, bulgares et roumaines ont commencé en mer Noire. Ces manoeuvres  étaient prévues avant la crise en Ukraine. Elles soulignent désormais le soutien apporté aux pays de l'Otan proches de la Russie. Simple signal destiné à rassurer les alliés et montrer les muscles de l’Alliance à Moscou, ou faut-il y voir un réveil ? Et si Poutine était en train de redonner à l’Otan sa raison d’être… De réveiller une Alliance qui ne savait plus exactement à quoi elle servait... Extraits

 

Sur le site de l’Alliance Atlantique, une page est consacrée aux relations entre l’Otan et l’Ukraine.  Il y est rappelé que ces relations sont régies par une charte de partenariat spécifique, qui date de 1997. Que le 27 février, les ministres de la défense de l’Otant ont affirmé suivre "de très près" la situation en Ukraine :  « Une Ukraine souveraine, indépendante et stable, fermement attachée à la démocratie et à l'état de droit, est essentielle à la sécurité euro-atlantique. » Cette déclaration fait écho à un point clé de la Charte de 1997. Les ministres de la Défense ont ajouté que « les Alliés continueront d'apporter leur soutien à la souveraineté et à l'indépendance de l'Ukraine, à son intégrité territoriale, à son évolution démocratique et au principe de l'inviolabilité des frontières, facteurs clés de la stabilité et de la sécurité en Europe centrale et orientale et sur l'ensemble du continent »

 

Dans un article paru hier dans le quotidien américain Wall Street Journal   (qui n'est pas un journal connu pour sa sympathie pour les colombes), Jim Thomas, vice-président du Center for Strategic and Budgetary Assessments à Washington, estime que l'Otan a désormais les coudées franches pour installer, dans les pays membres frontaliers de la Russie, des forces nucléaires non stratégiques. En somme, l'invasion de la Crimée autorise selon lui l'Otan à revenir sur ses engagements de 1997 vis-à-vis de Moscou. A rompre aussi avec la faiblesse de ses réactions après l'invasion russe de la Géorgie, en 2008.

 

1° Selon Jim Thomas, une première étape pourrait être de rendre les F16 polonais à même de transporter aussi bien des armes conventionnelles que des armes nucléaires.

2°, l'Otan devrait renforcer selon lui les allies frontaliers de la Russie, en prenant en considération le stationnement permanent de forces en Pologne, en Roumanie comme dans les États baltes. Cela afin de renforcer le système de défense et de dissuader Moscou de céder à la tentation d'empiéter sur leur souveraineté  au nom de "la protection des minorités russes".

3°, l'Otan devrait sérieusement considérer l'hypothèse d'une assistance militaire indirecte de l'Ukraine (à sa demande) si la Russie attise la crise dans les régions orientales du pays 

4°, les Etats-Unis et leurs alliés au sein de l'Alliance devraient selon l'auteur revoir leur refus de fournir des armes de combat aux groupes modérés de l'opposition syrienne.

5° enfin, la crise ukrainienne devrait amener l'administration Obama a revoir sa ligne stratégique sur le "leading from behind", sur la remise des compteurs à zéro avec Moscou et l'élimination de toutes les armes nucléaires dans le monde. 

 

Jim Thomas de conclure : "Les dirigeants à Washington et en Europe ont laissé les défenses de l'Otan se détériorer à tel point que M. Poutine semble penser pouvoir agir en toute impunité. Il est plus que temps de reconstituer ces défenses, et les manoeuvres ukrainiennes de Poutine doivent en être le catalyseur."

 

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→   Lire également ce papier de la Fondation Schuman sur les relations Otan-Ukraine depuis 1991

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12 mars 2014 3 12 /03 /mars /2014 17:40
Russia will use large landing force in military exercise


 

MOSCOW, March 11. /ITAR-TASS

 

More than 3,000 paratroopers will be air-dropped in a Russian military exercise for the first time in the past two decades, a spokesman said on Tuesday.

The command and staff exercise involving the Ivanovo paratroopers formation began on Tuesday, March 11.

"Some 4,000 paratroopers, 36 military transport and army aviation planes will be involved in the drill," Defense Ministry spokesman Lieutenant-Colonel Evgeni Meshkov told Itar-Tass. "One of the key objectives of the exercise is to show how effective tactical landing force can be in different latitudes and conditions."

At present, the alerted airborne troops have advanced to the area of the exercise. The military headquarters have initiated troop control in a simulated anti-terrorist operation," the spokesman said.

The drill is led by commander of Russian paratroopers Colonel-General Vladimir Shamanov. He ordered the servicemen to actively use modern automated means of control and communications in simulated combat.

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12 mars 2014 3 12 /03 /mars /2014 16:40
L'Otan se renforce près des frontières de Biélorussie, Minsk promet de réagir

 

MINSK, 12 mars - RIA Novosti

 

Minsk réagira de manière adéquate à la concentration de forces de l'Otan près des frontières de Biélorussie, en proposant entre autres à la Russie de déployer sur le territoire du pays 15 avions supplémentaires, a déclaré mercredi le président biélorusse Alexandre Loukachenko.

 

"La Biélorussie va réagir de manière adéquate au renforcement de l'Otan près de ses frontières (…) et proposera à la Russie de déployer sur son sol 15 avions supplémentaires en raison d'activités accrues de l'Alliance", a promis le chef de l'Etat lors d'une réunion du Conseil de sécurité biélorusse.

 

Les Etats-Unis, qui assurent la surveillance de l'espace aérien balte, ont décidé d'envoyer six avions de chasse F-15 supplémentaires et un avion KC-135 de ravitaillement pour renforcer la patrouille. Depuis janvier, les forces aériennes américaines patrouillent dans le ciel faisant frontière au sud et à l'est avec la Russie et la Biélorussie, à l'aide de quatre appareils F-15 déjà déployés à la base de Zoknai.

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12 mars 2014 3 12 /03 /mars /2014 16:40
Une patrouille de reconnaissance russe interceptée en Ukraine

 

 

12/03/14 – 7sur7.be (Belga)

 

Les services spéciaux ukrainiens ont affirmé mercredi avoir arrêté dans la région de Kherson (sud) une "patrouille de reconnaissance de l'armée russe" venue de Crimée pour chercher des renseignements sur des unités ukrainiennes présentes dans la zone. De leur côté, une centaine d'artistes russes ont signé mercredi une lettre de soutien à Vladimir Poutine dans son offensive en Ukraine et en Crimée.

 

Cette annonce des services spéciaux (SBU) survient alors que la tension monte entre Kiev et Moscou et que les responsables ukrainiens craignent de voir la Russie chercher, après le rattachement de la Crimée, à contrôler d'autres régions ukrainiennes voisines sur les rives de la mer Noire, dont celle, proche, de Kherson.

 

Le groupe de reconnaissance, affirme le SBU dans un communiqué, a pénétré dans la région en contournant les points de contrôle à la frontière administrative entre la Crimée et le reste de l'Ukraine.

 

Ses membres, dont le nombre n'est pas précisé, devaient chercher à établir le degré de préparation au combat de trois unités, un bataillon et une brigade d'artillerie et de missiles et une brigade automobile.

 

Mardi, les autorités ukrainiennes avaient déclaré avoir arrêté à Donetsk, dans l'est russophone, un "saboteur" russe qui y formait des groupes armés et préparait, selon elles, des attentats à l'explosif.

 

Dans leur lettre de soutien à Vladimir Poutine dans son offensive en Ukraine et en Crimée, les artistes disent ne pas pouvoir rester "des observateurs indifférents et au coeur froid". "Nous soutenons fermement la position du président russe pour l'Ukraine et la Crimée", écrivent-ils.

 

Parmi les signataires figurent le directeur du théâtre Mariinski de Saint-Pétersbourg, Valéri Guergiev, et celui du Bolchoï de Moscou, Vladimir Ourine, les conservatrices des musées moscovites du Kremlin Elena Gagarina, fille du premier cosmonaute soviétique Iouri Gagarine, et du musée Pouchkine Irina Antonova.

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12 mars 2014 3 12 /03 /mars /2014 12:40
Les parachutistes russes lancent les plus grandes manoeuvres depuis deux décennies

 

 

2014-03-11 xinhua

 

Les troupes aéroportées russes ont entamé une de leurs plus grandes manoeuvres en 20 ans, a annoncé mardi le ministère de la Défense.

 

Environ 3.500 parachutistes sauteront de 36 avions pendant cette manoeuvre, a fait savoir aux journalistes le porte-parole des troupes, Yevgeny Meshkov.

 

Il a refusé de spécifier l'endroit où les troupes atterriront, expliquant que cette information ne pouvait être révélée maintenant.

 

Les manoeuvres, qui dureront jusqu'au 14 mars, sont supervisées par le colonel général Vladimir Shamanov, commandant des guerres en Tchétchénie.

 

Le 4 mars, les troupes russes ont achevé des manoeuvres dans le district militaire occidental.

 

Le ministère russe des Affaires étrangères a réfuté les allégations de l'OTAN selon lesquelles Moscou considérerait envahir militairement la péninsule ukrainienne de Crimée, qui est une région à majorité russophone.

 

La république autonome de Crimée, qui organisera un référendum dimanche sur son statut, a adopté une déclaration d'indépendance de l'Ukraine mardi.

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12 mars 2014 3 12 /03 /mars /2014 12:40
Ministre ukrainien de la Défense: « La Russie a déployé 220 milliers de soldats aux frontières du sud-est de l'Ukraine et en Crimée »

 

 

11 Mars 2014 APA

 

Bakou –. « La Russie a déployé 220 milliers de soldats aux frontières du sud-est de l'Ukraine et en Crimée » a annoncé le ministre ukrainien par intérim de la Défense Igor Tenioukh à la Rada suprême.

 

Comme rapporte l’APA citant « korrespondent.net », le ministre par intérim a dit que la Russie effectue des exercices militaires autour de la frontière orientale de l'Ukraine et en Crimée. Les militaires russes disposent 1800 chars, plus de 400 hélicoptères, 150 avions et 60 navires de guerre.

 

Dans son discours, le premier ministre de l'Ukraine Arseni Iatseniouk a déclaré que la Rada suprême doit faire appel aux Etats-Unis et Royaume-Uni qui se portaient garants de l'intégrité territoriale de l’Ukraine dans le cadre du Mémorandum de Budapest et les encourager à protéger l’Ukraine contre l’agression russe : « Nous lançons un appel au Parlement de députés à voter en faveur du renvoi aux participants du Mémorandum de Budapest à honorer leurs engagements ».

 

Iatseniouk a également noté que l'Ukraine qui a renoncé à son statut de puissance nucléaire, selon le Mémorandum de Budapest, maintenant laissé sans protection devant un Etat armé jusqu'aux dents: « Si vous ne suivez pas vos garanties, alors expliquer comment vous persuader l'Iran ou Corée du Nord d'abandonner ses armes nucléaires?.. »

 

Le président du Parlement, président par intérim Alexandre Tourtchinov a également souligné que l'Ukraine fera appel à des pays qui se portaient garants de l'intégrité territoriale de l’Ukraine pour une assistance technique et militaire: « Ils doivent s'acquitter de leurs obligations. Nous avons apporté des forces armées du pays en état d'alerte, effectué des exercices et clairement voir dans quel état ils sont. Nous commençons à rétablir l'armée » a-t-il conclu.

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12 mars 2014 3 12 /03 /mars /2014 08:40
Russie-Ukraine : la crise en six questions

 

11 Mars 2014 Par Pierre-Alexandre Bouclay – V.A.

 

Etat des lieux. Moscou a pris un gage en Crimée pour négocier au mieux ses intérêts, menacés par la révolution de Kiev. L’Occident a peu d’options. Seule l’Allemagne peut tirer son épingle du jeu.

 

Pressions russes, menaces américaines, flottements ukrainiens, médiation allemande, absence française, glissements boursiers… La chute du président Viktor Ianoukovitch, le 22février, chassé par la contestation née en novembre dernier sur la place Maïdan de Kiev, a déclenché une crise internationale inattendue. L’attention s’est focalisée sur la Crimée, une province autonome ukrainienne mais peuplée en majorité de Russes, entrée en quasi-sécession avec l’aide de Moscou qui en fait un gage dans l’inévitable négociation qui va commencer.

 

Le 27 février, selon un scénario bien préparé à Moscou, des groupes de gens armés favorables à la sécession bloquaient le Parlement et hissaient le drapeau russe. Le premier ministre était destitué. Son remplaçant, Sergueï Aksenov, le chef du parti Unité russe (4 % aux dernières législatives), appelait les forces ukrainiennes de la région à passer sous ses ordres. Il demandait à Moscou d’intervenir, au nom de la sécurité des citoyens russes.

 

Le 1er mars, le Sénat russe votait à l’unanimité l’autorisation d’une intervention militaire. Les routes menant sur la presqu’île de Crimée et les deux aéroports principaux étaient bloqués par des groupes de militaires non identifiés, appartenant aux forces spéciales russes. Les casernes ukrainiennes de Crimée restées fidèles au pouvoir central étaient encerclées. L’armée russe exigeait leur désarmement, “pour leur sécurité”. Après un pic d’inquiétude, marqué par le minikrach de la Bourse à Moscou, la pression pouvait commencer à retomber. Les problèmes restaient pourtant en l’état, comme le montre notre point de situation.

 

Suite de l’article

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12 mars 2014 3 12 /03 /mars /2014 08:40
Ciel ouvert: vol d'inspection italo-américain en Russie

 

MOSCOU, 11 mars - RIA Novosti

 

Des inspecteurs italiens et américains survoleront mardi le territoire russe dans le cadre du traité Ciel ouvert, a annoncé le directeur du Centre national de diminution de la menace nucléaire Sergueï Ryjkov.

 

"Du 11 au 15 mars, dans le cadre de l'application du Traité international Ciel ouvert, une mission conjointe italo-américaine réalisera un vol d'inspection au-dessus du territoire russe à bord d'un avion américain Boeing OC-135B Open Skies", a indiqué le responsable.

 

Lors de ce vol, des spécialistes américains contrôleront l'utilisation des moyens techniques de surveillance conformément aux accords conclus.

Le premier vol d'inspection au-dessus de la Russie en 2014 a eu lieu le 10 février.

 

Signé le 24 mars 1992 à Helsinki, le Traité Ciel ouvert est appliqué depuis le 1er janvier 2002. Le document vise à accroître la transparence et la confiance entre les Etats signataires dans le domaine des activités militaires et du contrôle des armements. La Russie a adhéré au Traité le 26 mai 2001.

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11 mars 2014 2 11 /03 /mars /2014 20:40
La Crimée déclare l'indépendance, Russes et Américains discutent chacune de leurs propositions

 

11 mars 2014 19h41 Romandie.com (AFP)

 

SIMFEROPOL (Ukraine) - Les autorités séparatistes de Crimée ont fait un pas de plus vers le rattachement à la Russie en adoptant mardi une déclaration d'indépendance, alors que Russes et Américains discutent de leurs propositions concurrentes pour sortir de la crise.

 

Parallèlement, les Européens, Britanniques et Français en tête, ont évoqué de nouvelles sanctions. Et la chancelière allemande, Angela Merkel, a parlé devant des parlementaires allemands d'annexion de la Crimée, dérobée par la Russie.

 

Au Parlement régional de la Crimée, la presqu'île à majorité russophone où Moscou a envoyé des milliers d'hommes, 78 des 81 députés ont adopté une déclaration d'indépendance visant à préparer le rattachement à la Russie.

 

Les parlementaires ont notamment évoqué le précédent de l'indépendance du Kosovo, reconnue par l'ONU, pour justifier leur démarche.

 

La République de Crimée sera un État démocratique, laïc et multinational, qui s'engagera à maintenir la paix et l'entente inter-ethnique et interconfessionnelle sur son territoire, indique la déclaration.

 

Un référendum est prévu dimanche sur le rattachement à la Russie. Ensuite, la Crimée s'adressera à la Fédération de Russie pour y être admise sur la base d'un accord intergouvernemental idoine en tant que nouveau sujet de la Fédération.

 

La Russie a immédiatement adoubé la déclaration d'indépendance de la Crimée, la qualifiant d'absolument légale.

 

Moscou en a profité pour retourner l'exemple de l'indépendance du Kosovo contre les Occidentaux en rappelant que la Cour internationale de justice avait considéré à l'époque qu'une déclaration unilatérale d'indépendance d'une partie d'un Etat ne violait aucune norme du droit international.

 

Le vote des parlementaires intervient alors que les forces russes contrôlent désormais les points stratégiques de la péninsule ukrainienne. Tout est en place pour une sécession rapide de la péninsule: le Premier ministre, Serguiï Axionov, s'est autoproclamé chef des armées et les 2 millions de Criméens, majoritairement russophones, ont vu les chaînes russes remplacer les chaînes ukrainiennes sur leur poste de télévision.

 

Des hommes en treillis fouillent tout voyageur arrivant à Simféropol en provenance du nord et seuls les vols en provenance de Moscou peuvent y atterrir.

 

La région est de facto interdite aux responsables et observateurs internationaux. Mardi, l'ONU a annoncé que son émissaire en Ukraine, Ivan Simonovic, avait renoncé pour le moment à s'y rendre.

 

- Propositions russes et américaines concurrentes -

 

A la veille d'un déplacement à Washington du Premier ministre ukrainien, Arseni Iatseniouk, qui va chercher l'aide du président américain, Barack Obama, à cinq jours du référendum en Crimée, l'incompréhension est totale entre Russes et Occidentaux.

 

Le Premier ministre britannique, David Cameron, a averti qu'il y aurait des sanctions dures si Moscou ne change pas de cap. Le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, a agité la menace de nouvelles sanctions dès cette semaine.

 

Mais, globalement, le dialogue de sourds qui a succédé à l'intense activité diplomatique de la semaine dernière ne laisse pas présager d'une possible sortie de crise.

 

Washington et Moscou campent sur leurs positions et sur leurs idées concurrentes de sortie de crise. Les Etats-Unis ont accusé le Kremlin de ne pas tenir compte des propositions sur la table après que Moscou eut avancé ses contre-propositions.

 

Signe de détente, cependant: Moscou a indiqué mardi que les chefs de la diplomatie des deux pays, Sergueï Lavrov et John Kerry, avaient discuté de leurs propositions concrètes visant à assurer la paix en Ukraine.

 

Ils ont échangé leurs avis sur les propositions concrètes de la Russie et des Etats-Unis pour assurer la paix civile et la concorde dans ce pays, a indiqué le ministère dans un communiqué, sans donner de détails.

 

- Ianoukovitch espère rentrer à Kiev -

 

Le président déchu, Viktor Ianoukovitch, réfugié en Russie depuis qu'il a été renversé en février après trois mois de contestation pro-occidentale, qui a fait une centaine de morts à Kiev, a réaffirmé être le président légitime de l'Ukraine.

 

L'ancien président est apparu devant les caméras pour la deuxième fois depuis sa chute. Se posant en seul président légitime de l'Ukraine, il a toutefois semblé en désaccord avec le Kremlin en disant regretter que la Crimée se détache de l'Ukraine.

 

Dès que le permettront les circonstances -- je suis certain qu'il ne faudra pas attendre longtemps -- je reviendrai forcément à Kiev, a-t-il assuré, appelant la communauté internationale à cesser de soutenir un coup d'État perpétré par une clique composée d'ultra-nationalistes et de néo-fascistes.

 

Le pays va se ressaisir et retrouver son unité, a-t-il encore déclaré, alors que la direction russe a semblé appuyer la perspective d'une partition du pays et a estimé que M. Ianoukovitch n'avait plus d'avenir politique.

 

Pour sa part Vladimir Poutine voit sa stratégie saluée par les Russes, selon les instituts de sondage, qui donnent au président russe un record de popularité depuis sa réélection en 2012. Plus de deux tiers des Russes approuvent sa politique.

 

- Manoeuvres militaires -

 

Dans ce contexte tendu, le ministre ukrainien de la Défense, Igor Tenioukh, a annoncé des manoeuvres militaires. Les Ukrainiens sont prêts à défendre leur État, a-t-il dit.

 

Sur le plan économique, la Banque mondiale (BM) a déclaré être prête à apporter jusqu'à 3 milliards de dollars d'aide à l'Ukraine cette année pour lui permettre de faire face à ses graves difficultés financières.

 

Et la Commission européenne a proposé de fortes réductions des tarifs douaniers, pour un montant évalué à quelque 500 millions d'euros par an. Cette facilité douanière s'ajoute au plan d'aide massif d'un montant d'au moins 11 milliards d'euros, sous forme de prêts, de dons et d'avantages commerciaux.

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11 mars 2014 2 11 /03 /mars /2014 13:55
BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

 

10.03.2014 par Philippe Chapleau – Lignes de Défense

 

Les essais à la mer du BPC Vladivostok (qui se sont terminés samedi) ont été l'occasion d'une bi-navigation inédite. En effet, le BPC Vladivostok et la Fremm Normandie (armée par un équipage militaire mais à disposition de l'équipementier) accompagnait le BPC lors de son escapade derrière Belle-Ile.

 

Or les deux navires sont toujours armés par un opérateur civil, l'industriel DCNS. C'était donc un petite Task Force privée qui croisait au large des côtes françaises.

 

Pour infos, la Fremm poursuit ses essais commencés en octobre. Elle sera livrée à la Marine en cours d'année.

FREMM Normandie photo Marine Nationale

FREMM Normandie photo Marine Nationale

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10 mars 2014 1 10 /03 /mars /2014 17:50
Crimée: visite d'observateurs militaires de l'OSCE relève du pouvoir local

 

 

MOSCOU, 10 mars - RIA Novosti

 

Il est inutile d'appeler la Russie à contribuer à une visite en Crimée d'observateurs militaires de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), cette question relevant des autorités légitimes de la presqu'île, indique lundi le ministère russe des Affaires étrangères.

 

"Moscou a pris note des propos tenus le 7 mars dernier par l'ambassadeur des Etats-Unis auprès de l'OSCE Daniel Baer lors d'une réunion spéciale du Conseil permanent de l'Organisation. Le diplomate américain a appelé les autorités russes à aider à une visite de la Crimée par les observateurs militaires de certains pays membres de l'OSCE", lit-on dans le communiqué.

 

 Selon la diplomatie russe, cet appel est pour le moins étonnant et se trompe manifestement d'adresse.

 

"Tout activité de suivi de l'OSCE en Crimée doit être concertée avec les autorités légitimes de Crimée", stipule le document.

 

Un groupe d'observateurs militaires et civils envoyé par l'OSCE à la demande du nouveau gouvernement ukrainien a été obligé de rebrousser chemin sans pouvoir entrer en Crimée. Un groupe de 40 militaires sans armes de 21 pays a été envoyé en Ukraine par l'Organisation conformément au chapitre III du Document de Vienne 2011 (Réduction des risques). Le groupe n'a pas été autorisé à entrer sur le territoire de la Crimée.

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10 mars 2014 1 10 /03 /mars /2014 17:40
Ukraine : tirs russes en Crimée à quelques heures d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU de l'ONU

 

 

10.03.2014 Le Monde.fr (AFP)


 

Des soldats russes ont ouvert le feu à l'arme automatique, lundi 10 mars, lors de la prise de contrôle d'un site militaire ukrainien en Crimée à la mi-journée. Ces tirs n'ont fait aucun blessé, a déclaré le commandant ukrainien de la base navale de Bakhtchissaraï, cité par l'agence de presse Interfax.

 

Lire : Face aux tensions, l'Ukraine veut accélérer son rapprochement avec l'Europe

Cet incident survient alors que le Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies doit se réunir une nouvelle fois à huis clos, lundi après-midi, sur la crise ukrainienne, ont indiqué des diplomates. Cette rencontre informelle, qui commencera à 15 heures (20 heures à Paris), a été demandée par l'Ukraine, dont le représentant à l'ONU assistera aux discussions.

Il s'agit de la cinquième réunion du Conseil sur ce dossier en dix jours. « La semaine va être très tendue à l'approche du référendum de dimanche », a commenté un diplomate du Conseil. Le Parlement, prorusse, de Crimée a convoqué le scrutin pour décider d'un rattachement éventuel de la péninsule à la Russie. Une initiative jugée illégale par Kiev et les Occidentaux.

 

Voir notre reportage en Crimée : Vu de Crimée : « C'est un gang qui tient le pouvoir à Kiev »

 

PROPOSITIONS RUSSES

 

Le Conseil de sécurité n'a pour l'instant pas réussi à adopter une position commune sur la crise ukrainienne. Moscou, membre permanent du Conseil, dispose d'un droit de veto et à ce titre peut bloquer toute prise de position de cette instance.

 

Lire : Ukraine : intense activité diplomatique pour infléchir la position russe

 

Toutefois, le ministre des affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, a annoncé lundi que la Russie ferait ses propres propositions aux Occidentaux afin de « ramener la situation dans le cadre du droit international en tenant compte des intérêts de tous les Ukrainiens sans exception ».

Déclarant que des propositions transmises par le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, n'avaient pas satisfait Moscou, M. Lavrov a semblé écarter le principe d'un groupe de contact, auquel avaient appelé la chancelière allemande, Angela Merkel, et le président américain, Barack Obama. Dans les propositions transmises à Moscou, « nous avons trouvé une conception qui, semble-t-il, ne nous convient pas vraiment, parce que tout y était formulé dans le sens d'un prétendu conflit entre la Russie et l'Ukraine et dans celui de la reconnaissance du fait accompli », a déclaré M. Lavrov, selon l'agence presse ITAR-TASS.

 

Voir notre chronologie des événements en Ukraine :  Ukraine : des premières manifestations à la crise internationale

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10 mars 2014 1 10 /03 /mars /2014 17:40
La Russie va faire des propositions pour un règlement en Ukraine

 

10 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

MOSCOU - La Russie va faire des propositions aux Occidentaux pour un règlement de la crise en Ukraine, a déclaré lundi le ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, cité par l'agence Itar-Tass.

 

Nous avons préparé (..) nos propres propositions. Elles visent à ramener la situation dans le cadre du droit international en tenant compte des intérêts de tous les Ukrainiens sans exception, a déclaré M. Lavrov, qui rencontrait lundi le président Vladimir Poutine, selon l'agence.

 

Indiquant que des propositions transmises par le secrétaire d'Etat américain John Kerry n'avaient pas satisfait Moscou, Sergueï Lavrov a semblé écarter le principe d'un groupe de contact auquel avaient appelé la chancelière allemande Angela Merkel et le président américain Barack Obama.

 

Dans les propositions transmises à Moscou, nous avons trouvé une conception qui semble-t-il ne nous convient pas vraiment, parce que tout y était formulé dans le sens d'un prétendu conflit entre la Russie et l'Ukraine et dans celui de la reconnaissance du fait accompli, a déclaré M. Lavrov, selon Itar-Tass.

 

Les Occidentaux, Etats-Unis et Allemagne en tête, ont appelé ces derniers jours le président russe Vladimir Poutine à accepter la création d'un groupe de contact pour régler la crise ukrainienne.

 

La présidence américaine a précisé vendredi qu'il s'agissait d'un groupe de contact qui mènera le dialogue entre l'Ukraine et la Russie pour une désescalade de la situation et pour la restauration de l'intégrité territoriale de l'Ukraine.

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10 mars 2014 1 10 /03 /mars /2014 13:40
La Russie organise des JO d’été pour les blindés !

 

28 février, 2014 Guillaume Belan



La réussite des jeux olympiques d’hiver, qui viennent de s’achever à Sotchi, semble faire des émules chez les militaires russes ! Car c’est très sérieusement que les autorités militaires russes vont organiser du 26 juillet au 9 août prochain, des Jeux Olympiques pour véhicules blindés !

 

Baptisée Tank Biathlon, l’épreuve se déroulera sur le polygone d’Alabino, près de Moscou. Il s’agit de la seconde édition de ces biathlons pour blindés, qui avaient mobilisé quatre pays (Russie ; Kazakhstan ; Biélorussie et Arménie) l’année précédente. Cette année, c’est pas moins de 20 pays qui sont attendus et 5000 spectateurs ! Sont attendus bon nombre d ’équipages de blindés provenant des anciennes républiques de l’URSS (Tadjikistan,  T-72 modernisés tchèques…) mais également des équipages occidentaux : une délégations allemande sur Léopard 2A7, des américains sur chars Abrams M1A2 SE, des grecs, des chinois sur chars Type 99 ou encore des italiens sur Ariete C1. Malheureusement, pas de précision sur une éventuelle participation de l’armée de terre avec ses Leclerc…

 

Carte des épreuves du Tank Biathlon (crédits: Izvestia)

Carte des épreuves du Tank Biathlon
(crédits: Izvestia)

 

Pour cette édition 2014, vu la forte augmentation des participants, Moscou n’a pas hésité à dépenser plus de 20 millions d’euros pour moderniser et élargir les infrastructures du polygone d’Alabino. Les règles s’assouplissent pour accepter la participation des BMP avec des parcours dédiés; les pistes et obstacles sont améliorés, élargis et allongés, avec pour cette édition, du tir sur cible mobiles radiocommandées terrestres et aériennes. Mais également franchissements d’obstacles, parcours amphibie, une grande place pour la remise des médailles aux équipages et leurs montures, une partie exposition statique, des emplacements pour du tirs en mouvement, un PC modernisé et une tribune de 5000 places. Rien que ça! Les autorités militaires russes précisent néanmoins que ces parcours serviront également durant l’année à l’instruction des équipages de blindés russes. A vos pronostics!

 

Pour les curieux, à voir ce petit film Youtube sur le Tank Biathlon de l’année dernière, qui ne comptait la participation que de T-72

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10 mars 2014 1 10 /03 /mars /2014 13:40
Pékin cite trois priorités dans ses relations avec Moscou

 

 

PEKIN, 8 mars - RIA Novosti

 

Les trois missions prioritaires que Pékin et Moscou doivent remplir en 2014 consistent à porter les relations économiques sino-russes à un niveau plus élevé, à promouvoir les échanges entre les jeunes des deux pays et à défendre les résultats de la Seconde Guerre mondiale, a annoncé samedi le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi.

 

"Premièrement, il est indispensable de passer à un niveau plus élevé de coopération économique et, en premier lieu, de réaliser une nouvelle percée dans la mise en œuvre de grands projets conjoints", a déclaré le ministre lors d'une conférence de presse tenue en marge de la session annuelle de l'Assemblé nationale populaire (parlement chinois).

 

Une autre tâche prioritaire consiste à "organiser une série de manifestations dans le cadre de l'Année des échanges amicaux entre les jeunes et à renforcer la base sociale des relations sino-russes", a indiqué le chef de la diplomatie chinois.

 

Enfin, la troisième priorité dans les relations entre les deux pays consiste, selon Wang Yi, à "défendre conjointement la victoire dans la Seconde Guerre mondiale et l'organisation du monde d'après-guerre".

 

Afin de réaliser ces trois objectifs, la Russie et la Chine doivent "renforcer leur confiance politique" réciproque et "approfondir leur coopération stratégique", a souligné le ministre chinois.

 

D'après lui, les relations sino-russes traversent actuellement "la meilleure étape de leur histoire".

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10 mars 2014 1 10 /03 /mars /2014 13:40
source voxthunae

source voxthunae

 

10 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

VARSOVIE - La dépendance de l'Allemagne vis-à-vis du gaz russe constitue une menace pour la souveraineté de l'Europe, a affirmé lundi le Premier ministre polonais Donald Tusk.

 

La dépendance de l'Allemagne au gaz russe peut limiter réellement la souveraineté de l'Europe. J'en suis convaincu, a déclaré M. Tusk devant la presse, à deux jours d'une visite de la chancelière allemande Angela Merkel à Varsovie.

 

Pour moi, la question de l'Ukraine, c'est une question de l'avenir et de la sécurité de l'Union européenne, a déclaré le Premier ministre polonais en visitant une base militaire dans le nord de la Pologne.

 

Il s'est prononcé pour une certaine révision de la politique énergétique de l'UE.

 

J'en discuterai très ouvertement avec Mme Merkel, faisant valoir que les conceptions actuelles concernant la politique climatique et gazière risquent de constituer une menace pour la sécurité et la souveraineté de l'Europe toute entière, a-t-il insisté.

 

Je formulerai sans équivoque nos opinions au sujet des menaces politiques liées à la dépendance au gaz et à l'argent russes. Ceci, bien sûr, ne concerne pas que l'Allemagne, mais l'Allemagne constitue un fort exemple de ce phénomène, ces dernières années, a déclaré M. Tusk.

 

Il a annoncé qu'il aborderait avec Mme Merkel la question de savoir comment les Allemands pourraient rectifier certaines décisions économiques, pour éviter une paralysie de l'Europe au moment ou elle doit agir rapidement et adopter une position claire.

 

Le géant public russe Gazprom a menacé vendredi l'Ukraine d'interrompre ses exportations de gaz en raison d'impayés de 1,89 milliard de dollars, comme ce fut le cas en 2009, quand des coupures avaient perturbé l'approvisionnement de pays européens.

 

L'exposition des différents pays européens au gaz russe reste très contrastée.

 

Les pays de l'Ouest de l'Europe (Belgique, Pays-Bas, Espagne, France, Royaume-Uni, Italie) tirent entre zéro et le quart seulement de leur consommation de gaz de la Russie, selon une note de Morgan Stanley.

 

D'autres pays sont plus dépendants (Allemagne, Autriche, Pologne) voire très ou entièrement dépendants (Finlande, pays baltes).

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10 mars 2014 1 10 /03 /mars /2014 12:50
Ukraine: the charge of the diplomatic brigade

 

 

6th March 2014  – by Sven Biscop* - europeangeostrategy.org

 

Rather than its adroitness, the Ukrainian crisis highlights the failure of Russian strategy.

 

Russian long-term strategy failed, for the model of society and the type of relationship on offer were evidently not appealing at all to the mass of demonstrators who forced Yanukovich to come to terms. By contrast, the social model associated with the European Union (EU) – though in austerity times it is in fact not always applied within the Union – clearly appeals much more to many Ukrainians. They feel that European governments protect and provide for their citizens and expect their government to do the same.

 

Once Yanukovich fled the country, immediately after three EU Member States had brokered an agreement, Russian short-term strategy failed as well. Either Yanukovich decided to leave the scene without giving prior warning to Moscow, which means Russia lost control, or his great escape was part of the Russian plan, in which case it was faulty, for the resulting vacuum was immediately filled by the opposition.

 

Subsequent Russian military action in the Crimea is an over-reaction attempting to mask the weakness of Moscow’s position. That does not render it less of a crisis, which does threaten the peace in Europe. But it does mean that a solution can be found, as long as the Russian government is permitted to save face.

 

Not all of its objectives are necessarily unreasonable. But having built its domestic power base on the image of external power, it cannot allow that image to be pierced. Especially not in what it persists in presenting to its own public as its sphere of influence. To that end it prefers to grab what actually it could receive by asking politely.

 

Europe and the United States (US) have their own concerns with their image and legitimacy though, so they too want to appear resolute in the face of the crisis. Targeted sanctions such as travel restrictions and freezing of assets can serve that purpose, signaling at the same time resolve in addressing the crisis and prudence in wishing to avoid escalation. Energy need not now come into play. Moscow and Brussels know that they are so dependent upon each other that both would be unduly hurt by a freezing of energy deliveries. Europe more in the short term, but Russia more in the long term, for Europe represents a far greater share of its exports than Russia of Europe’s imports.

 

A military solution there certainly is not. Too much posturing through NATO can only be counter-productive, making it more difficult for Russia to back out. Precisely because Russia must maintain the image – or mirage – of its sphere of influence, NATO is not the right conduit to manage the crisis in Ukraine (as it was not in Georgia in 2008).

 

Crisis diplomacy at the highest level by the EU, unequivocally backed by the most relevant Member States, and the US, is the only option to broker a deal. An agreement certainly seems possible. Russia’s lease on the naval base in Sevastopol can be guaranteed by the Ukrainian interim government. Elections in Ukraine as a whole and a referendum on independence or increased autonomy in the Crimea can both be pushed back and held on the same day, under international observation. The Organisation for Security and Cooperation in Europe (OSCE), where Russia, the EU and the US are all represented, could organise this. Future governments can enact strong guarantees of minority rights (another area in which the OSCE has great expertise).

 

In this ‘Crimean war’, the only brigade that has to charge therefore is the diplomatic brigade.

 

 

* Prof. Sven Biscop is a Senior Editor of European Geostrategy. He is also Director of the ‘Europe in the World Programme’ at Egmont – Royal Institute for International Relations in Brussels. He writes here in a personal capacity.

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10 mars 2014 1 10 /03 /mars /2014 12:50
Ukraine: "Si l'UE veut peser, il faut une réelle défense européenne"

 

9 mars 2014    Ju. Vl – RTBF.be

 

    Alors que la crise ukrainienne bat son plein, Didier Reynders (MR), ministre des Affaires étrangères, et Isabelle Durant (Ecolo), vice-Présidente du Parlement européen, ont débattu de la réaction à adopter vis-à-vis de la Russie et des nouvelles autorités ukrainiennes.

 

    Les Russes ont récemment déclaré être prêts à entamer un "dialogue d’égal à égal" avec les "partenaires internationaux" sur le dossier ukrainien. Une porte ouverte au dialogue qui ne change pas le fait que l’heure soit plutôt à l’escalade qu’au refroidissement entre occidentaux et Russes sur ce dossier.

 

    "Cette escalade, c’est une phase qui vise à renouer le dialogue", a cependant tempéré Didier Reynders sur le plateau de Mise au Point ce dimanche.

 

    Le ministre fédéral, invite également l’Europe à renforcer ses capacités à peser dans le concert international. "Si l’Europe veut pouvoir peser sur les discussions à venir, elle doit renforcer à la fois sa capacité à développer une politique étrangère", a déclaré l’élu libéral.

 

    La question de la défense européenne relancée

 

    L’UE se doit également de dialoguer avec la Russie afin de trouver un modus vivendi, estime Didier Reynders. Pour cela, le dossier ukrainien constitue un test important. "Dans les prochains mois et les prochaines années pour l’UE -ce n’est pas seulement de créer sa défense et une politique étrangère plus intégrée-, c’est le débat avec ses partenaires. Et la Russie doit être un partenaire. On ne peut pas se dire qu’on va gérer l’Europe avec quelqu’un à l’est avec qui on ne veut pas parler. Et ce dialogue il devra passer par une solution acceptable pour tous les Ukrainiens".

 

    Isabelle Durant s’inscrit dans le même constat. "Il faut arriver à une défense commune à l’échelle de l’UE et à une politique étrangère plus unie. Nos réactions individuelles n’ont aucun sens, nous ne pèserons que si nous réagissons ensemble", a déclaré l’eurodéputée.

 

    Cette dernière estime qu’il est indispensable que l’Europe s’engage dans le dossier ukrainien, détourner le regard n’est pas une option. "Parfois on a le sentiment que l’Ukraine c’est loin, qu’on se demande ce que l’on va faire là-bas et pourquoi on irait leur prêter de l’argent alors qu’on a déjà du mal avec notre économie?", déplore-t-elle. Or, selon l’ancienne ministre, "ce qui se passe en Ukraine, ce nécessaire dialogue avec la Russie, c’est la garantie de notre sécurité et d’un monde plus juste. Quand les Ukrainiens se tournent vers nous pour une question de droits de l’homme, on en peut pas leur répondre que les droits de l’homme ce n’est bon que pour nous".

 

    Didier Reynders enfonce le clou de la nécessité de mettre sur pied une réelle Défense européenne. "Comment fait-on pour, au départ de l’UE, s’exprimer fortement par rapport aux grands acteurs mondiaux: Chine, Etats-Unis, Russie? Cela nécessite une politique étrangère forte mais aussi une Défense. Or, je crains fort qu'aujourd'hui en Europe, beaucoup dans les jeunes générations ont le sentiment que 'finalement une défense cela sert à quoi quand on vit en paix depuis si longtemps' ", .

 

    Mais ce qui se passe à nos frontières immédiates peut peut-être faire changer un peu la réflexion. Une défense européenne, cela ne veut pas dire dépenser plus, cela peut peut-être même vouloir dire dépenser moins mais ensemble avec un objectif commun. Cela signifie surtout avoir une capacité de discussion d’égal à égal avec les autres grandes puissances.

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8 mars 2014 6 08 /03 /mars /2014 12:40
En cas de guerre économique avec la Russie, il y aurait surtout des perdants

source voxthunae

 

08 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - Des Européens sans gaz ou presque, et des Russes privés d'investissements et de capitaux dont ils ont bien besoin: en cas d'escalade de la crise en Ukraine et de sanctions économiques réciproques, il n'y aurait que des perdants, soulignent les économistes, qui ne croient pas à une telle escalade.

 

Il n'y aura que des perdants si la Russie et les Occidentaux prennent des mesures de rétorsion économique, ce qu'il ne croit pas, assure à l'AFP Arnaud Dubien, président de l'Observatoire franco-russe, centre de recherche dépendant de la Chambre de commerce franco-russe.

 

Vendredi, l'association des entrepreneurs européens actifs en Russie, l'AEB, s'est fendue d'un communiqué pour demander un dialogue constructif et rappeler la forte interdépendance économique.

 

Christian Schulz, de la banque Berenberg, juge que des sanctions feraient un peu de mal à l'Europe mais que c'est surtout la Russie (qui) se nuirait à elle-même, dans un contexte de croissance poussive (1,3% en 2013) et de fuite déjà conséquente de capitaux privés (17 milliards de dollars depuis le début de l'année).

 

L'institut de recherches Oxford Economics a simulé les conséquences d'une escalade du conflit en Ukraine, avec de nouvelles intrusions militaires russes débouchant sur une interruption des livraisons de gaz russe via l'Ukraine, et quelques représailles financières contre la Russie.

 

Selon ses conclusions, le prix du gaz sur le marché en Europe augmenterait de 15% et celui du pétrole de 10%, la zone euro subirait un recul de 1,5% du Produit intérieur brut (PIB) d'ici 2015 par rapport au scénario de base (hors escalade militaire), s'aggravant à -3% pour certains pays de l'Est. Etats-Unis et Asie connaîtraient un impact plus limité.

 

- La Russie grande perdante -

 

Mais, assure Oxford Economics, le plus grand perdant serait la Russie: le rouble déclinerait fortement, l'inflation flamberait et le PIB russe baisserait de 2% en 2014 puis 4,5% en 2015 par rapport au scénario de base. L'Ukraine serait elle en faillite.

 

Lundi déjà, en un seul jour, la banque centrale russe a dû dépenser 11 milliards de dollars pour défendre sa devise. C'est cinq fois plus qu'elle n'avait jamais dépensé pour une intervention sur les marchés.

 

En cas de sanctions commerciales majeures, par exemple d'embargo sur 80% des ventes russes de gaz et de pétrole, les prévisions d'Oxford Economics sont encore plus sombres, avec un PIB russe en recul de 10% d'ici fin 2015 par rapport au scénario de base.

 

Christian Schulz rappelle que le gaz russe pèse environ un tiers de l'approvisionnement européen. Mais selon lui, dans un contexte de reprise européenne et avec la venue du printemps, la Russie a besoin de ses revenus énergétiques plus que l'Europe n'a besoin de son gaz.

 

Les exportations russes l'an dernier hors CEI (ex-URSS sans les pays baltes et la Géorgie) étaient composées à 74,5% d'hydrocarbures, et représentaient l'équivalent d'entre 15 et 20% du Produit intérieur brut.

 

M. Schulz rappelle aussi que la relation commerciale est très déséquilibrée: les exportations européennes vers la Russie pesaient 1% du PIB européen en 2012, mais les exportations russes vers l'Union européenne pesaient elles 15% du PIB russe.

 

Pour lui, la Russie risque de faire fuir les investissements dont elle a besoin pour se moderniser et de décrocher pour de bon des autres grands émergents, le Brésil, l'Inde et la Chine qui eux réforment leurs économies.

 

- La France laisserait des plumes -

 

Un constat que M. Dubien tient à nuancer, affirmant que les Européens et en particulier les Français laisseraient aussi des plumes en cas de guerre économique.

 

37 des entreprises du CAC 40, l'indice boursier vedette en France, sont présentes en Chine et y enregistrent des succès, dont elles ne se vantent pas trop en raison de l'ambiance de +Russian bashing+, assure ce promoteur du développement des relations économiques avec la Russie.

 

Il indique que la Russie est pour la France le troisième marché à l'exportation hors Europe, et ce dans un contexte où chaque million de notre balance commerciale (très déficitaire) compte.

 

Par ailleurs, la Russie n'est pas désarmée notamment face à des attaques contre sa monnaie. Elle possède de gigantesques réserves de devises, qui se montaient à 493,4 milliards de dollars le 21 février dernier.

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 12:50
Three scenarios for Ukraine

Alerts - No16 - 07 March 2014 Nicu Popescu

In the last two weeks Ukraine has experienced two major shocks. The Ukrainian revolution was one of the most violent transitions to date, and not just in the post-Soviet space. And the Russian military intervention in Crimea arguably constitutes the biggest European security crisis since the Balkan wars of the 1990s.

These events will continue to be accompanied by competing narratives and conflicting propaganda from both inside and outside Ukraine. But what matters now is how to manage the political fall-out from the crisis and draw the right lessons to prevent a recurrence of similar events in the future. A useful way to consider future policy responses is to organise them around possible scenarios. For Ukraine, there may be at least three: a return to the status quo ante, a ‘Transnistrisation’ of Crimea, and a future with more military interventions.

 

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 20:40
L'Otan renforce sa coopération avec l'Ukraine et la réexamine avec la Russie

 

05 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

BRUXELLES - L'Otan a décidé mercredi de renforcer sa coopération avec l'Ukraine et de réexaminer celle avec la Russie, avec la suspension de certaines initiatives communes Otan-Russie, a déclaré son secrétaire général, Anders Fogh Rasmussen.

 

Nous avons placé l'ensemble de la coopération Otan-Russie sous examen et mis fin aux réunions communes au niveau des employés de l'Otan, a affirmé M. Rasmussen à l'issue d'une réunion Otan-Russie au niveau des ambassadeurs au siège de l'Alliance atlantique à Bruxelles.

 

Ces mesures envoient un message très clair à la Russie selon lequel elle doit conrtribuer à la désescalade de la situation en Ukraine, a-t-il estimé.

 

La plus immédiate est la suspension de la préparation de la première mission commune Otan-Russie, à savoir l'escorte conmmune pour le navire américain transportant des armes chimiques syriennes devant être détruites.

 

Cela ne va pas affecter la destruction des armes chimiques, mais la Russie ne sera pas partie prenante à partir de maintenant, a précisé M. Rasmussen.

 

Dans le même temps, nous voulons laisser la porte ouverte au dialogue en étant prêts à maintenir les réunions du Conseil Otan-Russie au niveau des ambassadeurs, a-t-il assuré.

 

L'Otan ne va ainsi pas aussi loin que les Etats-Unis, qui ont suspendu lundi leur coopération militaire avec Moscou.

 

Parallèlement, nous avons décidé de renforcer notre partenariat avec l'Ukraine et notre coopération pour soutenir les réformes démocratiques, a indiqué le secrétaire général de l'Otan.

 

Cela passera par un soutien plus appuyé aux structures militaires et civiles de l'Ukraine, un pays qui coopère depuis des années avec l'Otan et participe déjà à plusieurs de ses missions, notamment en Afghanistan.

 

M. Rasmussen recevra jeudi le nouveau Premier ministre ukrainien, Arseni Iatseniouk, au cours de sa visite à Bruxelles.

 

Le Conseil Otan-Russie (COR) a été créé en 2002 pour favoriser la coopération entre les deux partenaires sur les enjeux sécuritaires et dans toute une série de domaines d'intérêt commun, comme la gestion des crises ou la lutte contre le terrorisme et la piraterie.

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 20:20
Ukraine: l'envoyé spécial de l'ONU en Crimée met fin à sa mission après avoir été menacé

 

05 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

SIMFEROPOL (Ukraine) - L'envoyé spécial de l'ONU en Crimée, Robert Serry, a décidé de mettre fin à sa mission dans la péninsule ukrainienne russophone après avoir été retenu brièvement mercredi par des hommes armés à Simféropol.

 

Il va bien. Il veut prendre un avion pour Kiev, a indiqué un source accompagnant le diplomate néerlandais, arrivé mardi à Simféropol.

 

Selon le vice-secrétaire général de l'ONU Jan Eliasson, M. Serry se trouvait devant le siège des forces navales à Simferopol lorsqu'il a été menacé par des hommes armés.

 

Il a été pris à partie par des hommes non identifiés et armés qui lui ont intimé l'ordre de se rendre à l'aéroport et de quitter la Crimée, a précisé M. Eliasson, qui s'exprimait par vidéo-conférence depuis Kiev, où il se trouve en mission lui aussi.

 

M. Serry a tenté de reprendre sa voiture mais celle-ci étant bloquée, il a dû repartir à pied vers son hôtel et il a téléphoné en chemin depuis un café pour raconter sa mésaventure.

 

M. Serry, qui était accompagné d'un collègue de l'ONU, n'a pas été kidnappé, a souligné M. Eliasson. Il est en bonne santé physiquement mais il se sent menacé.

 

M. Eliasson a dit ne pas savoir quelle langue les hommes armés qui ont menacé M. Serry parlaient. Il a précisé que l'ONU avait laissé le soin aux autorités ukrainiennes d'assurer la sécurité de M. Serry.

 

La source dans l'entourage de M. Serry jointe par téléphone par l'AFP a expliqué que sa sécurité avait été garantie par les forces d'autodéfense de Simféropol. Il espère pouvoir quitter la Crimée, a-t-elle indiqué.

 

A l'aéroport, une assistante du diplomate a indiqué à l'AFP qu'il se trouvait en salle d'attente en vue d'un embarquement.

 

Le ministère ukrainien des Affaires étrangères avait annoncé que M. Serry avait été retenu par des hommes armés en uniforme à Simféropol.

 

Son véhicule a été bloqué à Simféropol par des inconnus armés, avait déclaré à l'AFP un porte-parole du ministère, Evguen Perebyinis. Ils ont d'abord essayé de l'emmener par la force à l'aéroport mais il a refusé, a-t-il ajouté.

 

Un journaliste de la chaîne de télévision britannique ITV, James Mates, qui accompagnait M. Serry, a expliqué sur son compte Twitter que M. Serry avait été bloqué par des hommes armés alors qu'il visitait les locaux de la Marine.

 

Refusant de les suivre, il est sorti à pied sous leur escorte et est rentré dans un café voisin. Puis M. Serry a accepté de se rendre directement à l'aéroport et de mettre fin à sa mission en Crimée, a rapporté le journaliste. A sa sortie du café, la foule chante +Russie, Russie+, selon le journaliste.

 

A Kiev, mercredi après-midi, M. Eliasson avait annoncé une autre mission de l'ONU à partir du week-end prochain en Crimée, menée cette fois par le secrétaire général-adjoint de l'ONU aux Droits de l'homme, Ivan Simonovic.

 

Il avait lors d'une conférence de presse mis en garde contre la tentation de revenir aux réflexes de la Guerre froide, et appelé Russes et Ukrainiens au dialogue pour trouver une issue pacifique à la crise.

 

De son côté, le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon avait appelé toutes les parties de la crise ukrainienne à réduire les tensions et à entamer un dialogue constructif, dans une déclaration depuis Freetown, où il est en visite

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 18:55
Premier essai en mer pour le navire "Mistral" destiné aux Russes à Saint-Nazaire

 

 

SAINT-NAZAIRE, 05 mars 2014 marine-oceans.com (AFP)

 

L'un des deux navires militaires de type "Mistral" vendus aux Russes par la France en 2011, le "Vladivostok", doit faire ses premiers essais en mer mercredi alors que la question de son avenir a été posée ces derniers jours du fait de la crise ukrainienne.

 

Et dépit du regain de tension entre les pays de l'Otan et la Russie avec la crise ukrainienne, le ministre des affaires étrangères Laurent Fabius a estimé lundi que la question de la suspension des contrats de livraison d'armes françaises à la Russie était prématurée.

 

"Nous n'en sommes pas là", a dit le ministre, interrogé sur une éventuelle suspension par Paris de la vente des deux bâtiments de projection et de commandement (BPC) de type "Mistral" à Moscou par la DCNS, qui en a sous-traité la construction aux chantiers STX de Saint-Nazaire.

 

Le "Vladivostok", baptisé en présence de l'état-major de la marine russe le 15 octobre 2013 lors de sa mise à flot, était en attente mercredi après-midi dans une immense écluse en bord de mer, où plusieurs dizaines de curieux venaient le voir, a constaté l'AFP.

 

Selon la direction du port de Saint-Nazaire, sa première sortie en mer pour des essais techniques doit démarrer peu après 18H00.

 

En dépit du nom "Vladivostok" écrit en caractères cyrilliques sur la coque, le navire n'a pas encore changé de pavillon: un drapeau français et un autre au nom de STX France sont les seuls à flotter au milieu de ses tourelles.

 

La moitié arrière du Vladivostok a été construite par les chantiers russes OSK de Saint-Petersbourg (Russie), tandis que STX France construisait l'avant pour DCNS. Les deux parties ont été assemblées à Saint-Nazaire en juillet 2013.

 

La livraison du "Vladivostok" est prévue fin 2014 et celle de son sistership le "Sebastopol", du nom de la ville de Crimée au coeur de la crise ukrainienne, fin 2016.

 

Aux termes du contrat entre la marine russe et DCNS, les deux futurs équipages de ces navires, soit 400 marins russes au total, sont attendus fin mai ou début juin à Saint-Nazaire pour y apprendre pendant six mois à manoeuvrer les BPC, avaient indiqué les deux partenaires en octobre 2013.

 

Trois premiers BPC, navires de 199 mètres et 22.000 tonnes pouvant se déplacer à une vitesse supérieure à 18 noeuds, le Mistral, le Tonnerre et le Dixmude, ont été livrés à la marine française entre 2006 et 2009.

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