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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 16:55
photo Alexandre Paringaux

photo Alexandre Paringaux


18.12.2013 Sagem DS
 

Grâce à la complémentarité de ses différentes expertises technologiques, Sagem (Safran) propose une large gamme de solutions optroniques haut de gamme à ses clients. Explications de Jean-Christophe Mugler, directeur commercial et marketing de Sagem, Division Optronics & Defense.

 

Comment expliquez-vous le leadership de Sagem sur le marché de l’optronique ?


Rappelons d’abord ce qu’est l’optronique : il s’agit de la synthèse de l’optique et de tout ce qui relève de la détection, du traitement des images et de leur stabilisation. Sagem dispose aujourd’hui d’une maîtrise des capteurs optiques couvrant l’ensemble des différentes bandes spectrales, du visible jusqu’à l’infrarouge. En parallèle, Sagem a développé un savoir-faire en matière de traitement et de stabilisation des images. Cette double expertise nous permet de concevoir des applications optroniques destinées à des industries de pointe, comme le spatial, l’aéronautique, la défense, la sécurité…
Notre appartenance à Safran représente également un atout de taille. Lors du salon Milipol 2013, où était présentée notre gamme d’équipements optroniques portables, nous avons pu valoriser les synergies entre Sagem et Morpho (Safran). Dans le domaine commercial, puisque nous avons des clients communs dans les forces de police et les forces spéciales, mais aussi technologique, comme le traitement d’images où nos deux sociétés possèdent des expertises complémentaires. Les compétences de Morpho en reconnaissance faciale se combinent en effet très bien avec celles que nous avons développées sur la fusion de bandes spectrales*.

 

Quelle est votre stratégie sur ce marché ?


Les acteurs y sont nombreux, mais très peu sont positionnés sur le haut de gamme. Notre stratégie consiste à proposer des produits à haute valeur ajoutée, mais dans des volumes de production qui permettent de garder des coûts attractifs. Nous avons aussi réussi à tirer le meilleur parti de la combinaison de l’optronique avec la stabilisation par capteurs inertiels, autre expertise de Sagem, ce qui représente un atout concurrentiel précieux. Enfin, nous intégrons nos solutions optroniques à des offres de service plus vastes : des systèmes de fantassins modernisés, de drones ou d’aéro-surveillance…
Et si nos clients exigent bien sûr des produits performants, ils attendent également un soutien, un accompagnement à long terme. Cette proximité repose sur les partenariats noués avec des industriels locaux, capables d’apporter des solutions de maintenance et de service au plus près des besoins de nos clients.

Les boules gyrostabilisées pour hélicoptères sont produites dans l’usine Sagem de Dijon | © Daniel Linares

 

Quel est le profil de vos clients ?


Sur le marché de l’optronique, nous comptons environ 500 clients dont l’armée américaine, les ministères de la Défense allemand, britannique... Nous vendons ainsi, chaque année, plusieurs milliers de caméras thermiques pour véhicules blindés, mais aussi des boules gyrostabilisées pour hélicoptères, des jumelles infrarouges destinées à équiper les fantassins des forces spéciales, ou encore des équipements de veille marine, notamment des périscopes de sous-marins. À noter enfin que l’export représente 75 % de notre activité !


* Opération qui consiste à fusionner plusieurs images issues de différentes bandes spectrales.

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28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 06:45
Sagem Défense investit au Maroc

26 octobre 2013 Hamid Dades - lereporter.ma

 

Sagem Défense Sécurité, filiale du groupe Safran, va implanter une nouvelle usine, sa 1ère au Maroc, à Nouaceur.

 

D'une surface de 4.000 m², l'usine doit employer environ 150 salariés à l'horizon 2015.

 

L'investissement prévu est de 5 millions d'euros (56 millions de dirhams) sur la période 2013-2014.

 

À noter que Sagem Maroc s'est implantée depuis début octobre 2013 sur un site provisoire qu'elle occupera pendant la durée des travaux, le site définitif devant être opérationnel en septembre 2014.

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2 octobre 2013 3 02 /10 /octobre /2013 12:45
Sagem Défense Sécurité va investir 5 millions d’euros dans une nouvelle usine au Maroc

02 octobre 2013 Par PIERRE-OLIVIER ROUAUD - Usinenouvelle.com

 

La filiale de Safran, Sagem Défense Sécurité s’implante au Maroc près de Casablanca pour y produire des composants pour actionneurs et équipements d'avionique. Avec 150 emplois à la clé.

 

L’annonce en a été faite lors de l’inauguration par le roi Mohammed VI de la zone franche Midparc à Nouaceur, près de l’aéroport de Casablanca.

 

Sagem Défense Sécurité, filiale du groupe Safran va implanter une nouvelle usine, sa première au Maroc, à Nouaceur.

 

Celle-ci ne devrait toutefois pas se situer sur la nouvelle zone franche mais sur la zone industrielle Aeropôle toute proche.

 

Ce projet a fait l’objet d’une convention avec l’État marocain ce qui lui ouvre droit aux aides à l’investissement du Fonds Hassan II qui prendra en charge une part non précisée de l’investissement.

 

D’une surface de 4 000 m², l'usine doit employer environ 150 salariés à l’horizon 2015. L’investissement prévu est de 5 millions d’euros (56 millions de dirhams) sur la période 2013-2014.

 

Selon un communiqué du groupe "Sagem Maroc sera implantée début octobre 2013 sur un site provisoire pendant la durée des travaux. (…) Le site définitif sera opérationnel en septembre 2014".

 

Sagem est la marque commerciale de la société Sagem Défense Sécurité, spécialisée dans l'optronique, l'avionique, l'électronique et les logiciels pour les marchés civils et de défense. La société emploie 7 500 salariés en Europe, Asie du Sud-est et Amérique du Nord.

 

"vecteur de compétitivité"

 

La société Sagem Maroc, filiale à 100 % de Sagem, sera spécialisée dans le montage d’équipements mécaniques et électriques aéronautiques et inclura des activités de montage aujourd’hui sous-traités.

 

Ce projet assure Sagem est un "vecteur de compétitivité" et participe "à la modernisation de l’outil industriel de Sagem qui prévoit également une nouvelle usine en France à Buchelay, près de Mantes (Yvelines, NDLR)".

 

Selon le groupe, ce développement industriel vise à "pérenniser en France l’activité de pièces mécaniques critiques tout en dotant Sagem d’outils de production au plus haut niveau destinés à mieux répondre aux exigences de compétitivité du marché mondial de l’aéronautique civile".

 

En clair il s'agit là de l'application du concept de "co-localisation" cher aux pouvoirs publics marocains.

 

En tout cas, cette future usine va conforter un peu plus la montée progressive de l'industrie aéronautique au Maroc dont Safran fut un des groupes pionniers. Celle-ci a vu son activité bondir de 17% en 2012 selon le GIMAS (Groupement des industries marocaines de l'aéronautique et du spatial) pour atteindre un volume d'exportation d'environ 570 millions d'euros (6,6 milliards de dirhams).

 

 

 

Une présence renforcée

Safran s’est fortement développé au Maroc ces dernières années. Ses opérations y comptent : Labinal (cables) àTemera, Aircelle (nacelles) et Matis (JV Boeing / Labinal) à Nouaceur, Morpho (sécurité) et Safran Engineering Services (bureau d’étude) à Casablanca. Hamid Benbrahim El Andaloussi, délégué général de Safran au Maroc est par ailleurs président du GIMAS. Sagem se présente comme le n°1 européen et n°3 mondial des systèmes de navigation inertielle pour les applications aéronautiques, marines et terrestres, ainsi que le n° 1 mondial des commandes de vol pour hélicoptères et n° 1 européen des systèmes optroniques et des systèmes de drones tactiques.

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1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 11:54
30.09.2013 A400M Séville Orléans photo C. Guilloteau

30.09.2013 A400M Séville Orléans photo C. Guilloteau

01.10.2013 Safran

 

Le premier A400M, l’avion de transport militaire développé par Airbus Military, a été livré à l’Armée française, une livraison célébrée par une cérémonie officielle qui s’est déroulée le 30 septembre à Séville et Orléans. Cet avion polyvalent est équipé de quatre turbopropulseurs auxquels Snecma (Safran) a apporté une contribution majeure. Explications avec Pierre-Yves Bourquin, directeur du programme chez Snecma.

 

Snecma est l’un des quatre motoristes du consortium européen EuroProp International* (EPI) qui a spécifiquement conçu le TP400 pour l’A400M. Quelle a été la contribution de Snecma à ce programme ?

Avec 32 % du programme, Snecma est le principal partenaire du consortium EPI. Sur le plan technique, Snecma est responsable des parties chaudes du moteur, c’est-à-dire la chambre de combustion et la turbine haute pression. Ce sont les zones les plus sensibles et les plus complexes à développer, exigeant le plus haut niveau de technicité. Nous sommes également chargés de l’intégration d’éléments critiques, comme le système de régulation du moteur (incluant le système carburant et le calculateur FADEC**), l’AGB (accessory gearbox) fournie par Hispano-Suiza (Safran), qui permet d’alimenter l’avion en énergie, ainsi que d’autres équipements. Mais notre contribution va au-delà de la technique : notre longue expérience de motoriste a également été profitable au programme, et nous a permis de résoudre à plusieurs reprises des problèmes complexes. Par ailleurs, Safran a mis à disposition ses bancs d’essai moteur installés à Istres et à Liers, en Belgique, chez Techspace Aero (Safran).

 

Quelles sont les particularités qui font du TP400 un moteur exceptionnel ?

Avec 11 000 CV, le TP400 est le plus puissant turbopropulseur (moteur à hélice) jamais construit dans le monde occidental. Sa deuxième caractéristique remarquable est un fort taux de dilution***. C’est un paramètre clé du moteur qui conditionne son efficacité énergétique, et donc sa consommation. Pour un tel avion, moins de consommation signifie un rayon d’action plus long ou davantage de charge utile. Autre particularité : le calculateur FADEC pilote à la fois le moteur et l’hélice, pour en optimiser la performance. Enfin, il s’agit du premier turbopropulseur à bénéficier d’une double certification civile et militaire, élevant le niveau d’exigence en termes de sécurité des vols au standard mondial civil et ouvrant à l’avion d’éventuels débouchés dans ce secteur.

 

L’expérience acquise par Snecma au sein d’EPI pourra-t-elle bénéficier à d’autres projets ?

Ce partenariat sur dix ans avec plusieurs motoristes européens a été très enrichissant pour nos équipes. Il nous a permis par exemple de renforcer nos relations, notamment avec Rolls-Royce et MTU Aero Engines. L’équipementier allemand et Sagem (Safran) ont créé une entreprise commune spécialisée dans le domaine des logiciels et équipements critiques pour les applications militaires et civiles, qui a développé le logiciel du système de contrôle du TP400.

 

* Le consortium européen EuroProp International regroupe les motoristes Industria de Turbo Propulsores (ITP - Espagne), MTU Aero Engines (Allemagne), Rolls-Royce (Grande-Bretagne) et Snecma (France).

 

** FADEC : « Full Authority Digital Electronic Control », système (calculateur) qui assure électroniquement la régulation du moteur.

 

*** Taux de dilution : ce ratio désigne le rapport entre le débit d’air brassé par les hélices et le débit qui traverse les parties chaudes.

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 17:55
Turbomeca élargit sa gamme de moteurs

25.09.2013 Safran

 

Safran a finalisé le 2 septembre dernier l’acquisition de la participation de Rolls-Royce dans leur programme commun de turbines d’hélicoptère RTM322. Turbomeca (Safran) complète ainsi sa gamme avec cette turbine de forte puissance. Explications avec Olivier Andriès, président-directeur général de Turbomeca.

 

Qu’est-ce qui a motivé le rachat de la participation de Rolls-Royce dans votre JV commune RRTM ?

 

Destiné au marché des hélicoptères lourds (8 à 13 tonnes), le moteur RTM322 est un élément clé pour renforcer notre présence sur ce créneau en pleine expansion. Cette acquisition n’est pas seulement commerciale, elle est aussi stratégique : alors que le programme était partagé en deux parties égales entre Rolls-Royce et Turbomeca, nous avons désormais toute latitude pour pousser plus loin la conception et l’intégration de nouvelles technologies sur ce moteur. Cela nous permettra de développer une nouvelle famille de moteurs d’une puissance allant de 2 500 shp* à plus de 3 000, un secteur sur lequel nous étions jusque-là absents. Dans les quinze prochaines années, nous prévoyons une demande s’élevant à 3 500 unités pour les hélicoptères lourds et très lourds. Le RTM322, combiné à nos efforts en matière de R&T, vient ainsi compléter notre gamme de moteurs qui s’étage maintenant de 500 à 3 000 shp.

Nous sommes maintenant à même d’offrir des turbomoteurs intégrant l’état de l’art de notre industrie aux hélicoptéristes qui ont lancé, ou s’apprêtent à lancer, de nouveaux programmes, comme Eurocopter et son futur hélicoptère lourd X6.

 

Quel impact cette opération aura-t-elle sur les activités de votre société ?

 

Désormais, Turbomeca sera intégralement responsable de la conception, de la production, ainsi que du support des produits et services (pièces de rechange, maintenance, réparation et révision) pour le moteur RTM322. De son côté, Rolls-Royce s’est engagé à accompagner Turbomeca dans cette phase de transition progressive. Avec un rythme de production de 60 à 90 unités par an, pour un carnet de commande de 260 unités à fin 2012 et 300 commandes supplémentaires potentielles, nous avons encore plusieurs années d’activité garantie devant nous. Nous tablons sur un chiffre d’affaires complémentaire de plus de 80 M€ par an en moyenne. A plus court terme, une des principales conséquences de cet accord est la reprise du support de la flotte du ministère de la défense britannique (UK MoD) par Turbomeca au travers du contrat à l’heure de vol récemment signé (environ 425 M€ sur 6 ans).

 

Quel bilan peut-on faire pour les RTM322 déjà en service ?

 

Ce turbomoteur équipe aujourd’hui les hélicoptères Apache, et il a été retenu par 90 % des clients du NH90** et par plus de 60 % de ceux du EH101, hélicoptère militaire produit par AgustaWestland. Dans ses différentes versions, le RTM322 répond aux besoins opérationnels des armées européennes : transport tactique de troupes, recherche et sauvetage en zone de combat, escorte et lutte anti-sous-marine. Les 550 moteurs équipant les EH101 et les Apache anglais et japonais cumulent 75 000 heures de vol chaque année, dans des environnements hostiles. Il faut noter aussi que la Marine française a salué la qualité et l’efficacité du service de maintenance assuré par Turbomeca pour les moteurs de ses NH90.

 

 

* chevaux

** Hélicoptère de transport militaire produit par NHIndustries, une coentreprise qui comprend Eurocopter, Agusta et Fokker.

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 07:56
Assemblée Nationale : Audition de JP Herteman, président de Safran, sur le projet de loi de programmation militaire

24.09.2013 Assemblée nationale


Compte rendu n° 92 - mardi 17 septembre 2013 - séance de 17 heures 15

- Audition, ouverte à la presse, de M. Jean-Paul Herteman, président de Safran, sur le projet de loi de programmation militaire
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24 septembre 2013 2 24 /09 /septembre /2013 11:50
Two Cougar helicopters in a mountainous area - source defensie NL

Two Cougar helicopters in a mountainous area - source defensie NL

Londres, le 24 septembre Turbomeca (Safran)

 

Turbomeca (Safran) a signé un contrat d’une valeur de 25 millions d’euros avec les Forces aériennes royales néerlandaises, portant sur la réparation, la révision et l’inspection de leurs moteurs Makila.

 

Ce contrat couvre les moteurs Makila 1A2, équipant actuellement les 17 hélicoptères AS532 Cougar des Forces aériennes royales néerlandaises. Ces hélicoptères ont notamment démontré toute leur capacité lors de missions en Afghanistan, de missions anti-pirates au large de la Corne africaine et de missions de luttes anti-incendie.

 

Comparé au Makila 1A1, le Makila 1A2 offre de meilleures performances et un taux de puissance continu grâce au calculateur électronique de régulation, l’EECU (Electronic Engine Control Unit).

* * * * *

 

Turbomeca (Safran) est le motoriste leader pour hélicoptères, avec la plus large gamme de moteurs au monde et 70 000 turbines de sa conception produites depuis l’origine de la société. Pour 2 500 clients répartis dans 155 pays, Turbomeca assure un service de proximité grâce à 16 établissements, 30 centres de maintenance certifiés et 18 centres de réparation & révision, et 90 représentants commerciaux et techniques. Le siège social est basé à Bordes (Pyrénées-Atlantiques). Microturbo, la filiale de Turbomeca, est leader européen des turboréacteurs pour missiles, engins-cibles et groupes auxiliaires de puissance.

Plus d’informations sur www.turbomeca.fr et www.safran-group.com

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8 septembre 2013 7 08 /09 /septembre /2013 14:20
"L'industrie de défense, un atout pour l'économie française qu'il faut préserver"

07.09.2013 Le Monde.fr

 

Par Eric Trappier (Président directeur général Dassault), Patrick Boissier (Président directeur général DCNS), Marwan Lahoud (Président EADS France), Antoine Bouvier (Président directeur général MBDA), Philippe Burtin (Directeur général NEXTER Systems), Jean-Paul Herteman (Président directeur général SAFRAN) et Jean-Bernard Lévy (Président directeur général THALES)

 

A l'occasion de l'Université de la Défense qui se tiendra les 9 et 10 septembre prochains à Pau, et au moment où s'ouvrent les discussions sur le budget alloué à la Défense française, nous souhaitions nous exprimer, tous ensemble, sur les enjeux industriels de la prochaine programmation militaire.   

L'entretien et le perfectionnement du système militaire de premier rang qui est le nôtre est une condition sine qua non de notre capacité à intervenir sur la scène internationale. Ces dernières années, nos armées ont été fortement sollicitées et l'actualité nous montre, chaque jour un peu plus, que le niveau d'équipement de nos forces est un outil indispensable à notre autonomie stratégique.

En soi suffisant, l'argument de la souveraineté n'est pourtant pas le seul à prendre en considération. Les investissements de défense dynamisent une économie et une industrie qui représentent 165 000 emplois industriels à forte valeur ajoutée et peu délocalisables, un réseau riche de plus de 4 000 PME qui irrigue l'économie des territoires, véritable locomotive technologique pour toute l'industrie française. À l'exportation, nos entreprises affichent un solde très largement excédentaire. Elles portent haut le label France synonyme de performance et d'innovation. Le budget de la défense doit, plus que jamais, être appréhendé comme un levier de croissance et d'industrialisation, comme un élément de la solution et non du problème.

Le ministre de la défense et les présidents des commissions de la défense de l'Assemblée nationale et des affaires étrangères et de la défense du Sénat, qui ont fait de l'emploi industriel une priorité, ont eux aussi porté ces arguments. Le président de la République a su les entendre et s'est engagé, malgré la crise et les résistances, sur un volume de crédits qui pourrait permettre de préserver cet acquis industriel et technologique. Mais la mise en œuvre de la prochaine loi de programmation militaire sera déterminante et deux facteurs conditionneront très fortement sa réussite.

Tout d'abord aucune mandature n'a vu l'exécution dans sa totalité d'une loi de programmation militaire. Ces glissements sont responsables des contraintes qui pèsent aujourd'hui sur le budget de la défense, réduisant ses marges de manœuvre. Face au risque réel de décrochage, qui menace nos armées, nos outils industriels, nos emplois et le maintien de compétences souveraines, le défi est immense pour la prochaine programmation, puisqu'elle devra ni plus ni moins être la première à être intégralement exécutée. Elle devra recréer une relation de confiance avec l'industrie qui passera par le respect des engagements pris et par une sincérité budgétaire, corollaire d'une visibilité à moyen et long terme indispensable à la survie de nos outils de production, et des emplois qui y sont associés. Ce défi sera très difficile à relever, mais nous avons la conviction que si nous réussissons, cela se traduira directement par des emplois et de la croissance pour l'économie française.

Le second facteur concerne la France de demain. Certes, la Défense doit participer à l'effort collectif d'économie, ce qu'elle fait depuis de nombreuses années, mais sans pour autant compromettre l'avenir de manière irrémédiable. Or, elle est désormais à un tournant décisif : certaines compétences critiques, indispensables à notre recherche et à nos bureaux d'étude, sont directement menacées ; elles ont besoin d'être nourries par des projets structurants pour assurer leur pérennité. Nous évoluons dans un milieu compétitif de très haute technologie, dans le cadre de programmes qui s'étalent parfois sur plusieurs décennies, un domaine dans lequel les retards ne se rattrapent pas. Aussi, les choix qui seront fait durant la prochaine programmation conditionneront la survie de pans entiers de nos industries, et notre capacité à rester des acteurs majeurs en Europe.

L'industrie de Défense est un pilier de notre économie qui emploie et forme des personnels hautement qualifiés, crée de la valeur en France, innove et exporte. Elle est une richesse collective de la Nation, conséquence de soixante ans de capitalisation de savoirs et de compétences. Mais elle est aujourd'hui confrontée à un impérieux besoin de visibilité et de perspectives d'avenir.

La situation deviendrait délicate si les engagements pris n'étaient pas tenus, provoquant un décrochage irréversible. Nous voulons croire que la France sera capable de relever ce défi.

 

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2 septembre 2013 1 02 /09 /septembre /2013 07:50
Safran finalise le rachat de la participation de Rolls-Royce dans le programme commun de turbines d’hélicoptère RTM322

Paris, le 2 septembre 2013 - Safran

 

Safran (NYSE Euronext Paris : SAF) annonce avoir finalisé l’acquisition à Rolls-Royce de la participation de 50 % de cette dernière dans leur programme commun de turbines d’hélicoptère RTM322. Le montant en numéraire de la transaction s’élève à 293 millions d’euros.

 

Désormais, Turbomeca (filiale de Safran leader dans les turbines d’hélicoptère) assumera la totalité de la responsabilité de la conception, de la production, du support des produits et des services (pièces de rechange et maintenance, réparation et révision) pour le moteur RTM322. Ce modèle équipe les hélicoptères Apache, EH101 et NH90. Rolls-Royce s’engage à accompagner pleinement Turbomeca dans la phase de transition au cours de laquelle les activités de Rolls-Royce liées à ce programme feront l’objet d’un transfert progressif.

 

Le programme RTM322 est une priorité pour Turbomeca, qui a la volonté d’en poursuivre le développement technique et commercial et envisage notamment une amélioration de ses performances, ainsi que des investissements afin de répondre sur le long terme aux besoins du segment stratégique du marché des turbines d’hélicoptères les plus puissantes (3 000 shp et au-delà).

 

Les objectifs et aspects financiers de la transaction ont été communiqués lors de l’annonce de sa signature le 23 avril 2013.

****

 

Calendrier :

 

    Chiffre d’affaires T3 2013 : 24 octobre 2013

    Résultats annuels 2013 : 20 février 2014

 

Safran est un groupe international de haute technologie, équipementier de premier rang dans les domaines Aérospatial (propulsion, équipements), Défense et Sécurité. Implanté sur tous les continents, le Groupe emploie 62 500 personnes pour un chiffre d’affaires de 13,6 milliards d’euros en 2012. Composé de nombreuses sociétés, le groupe Safran occupe, seul ou en partenariat, des positions de premier plan mondial ou européen sur ses marchés. Pour répondre à l’évolution des marchés, le Groupe s’engage dans des programmes de recherche et développement qui ont représenté en 2012 des dépenses de 1,6 milliard d’euros. Safran est une société cotée sur NYSE Euronext Paris et fait partie de l’indice CAC 40.

Pour plus d’informations, www.safran-group.com / Suivez @SAFRAN sur Twitter

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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 11:55
NPO Vysokotochnie Komplexy et Safran signent un accord dans le domaine des caméras thermiques

Salon MAKS, Aéroport de Joukovsky (région de Moscou), le 28 août 2013. Safran

 

A l’occasion du salon MAKS, Vysokotochnie Komplexy (High Precision Systems), société de la corporation d’Etat Rostechnologies et Safran viennent de signer ce jour un accord de coopération.

 

Cet accord a été signé par Mr. Jean-Paul Herteman, président directeur général de Safran et par Mr. Alexander Denisov, président directeur général de Vysokotochnye Kompleksy.

 

Confirmant la confiance de NPO Vysokotochnie Komplexy dans les capteurs thermiques à hautes performances de Sagem, cet accord prévoit la commande de caméras thermiques pour cet automne.

 

Ce partenariat entre Safran et NPO Vysokotochnie Komplexy est le fruit d’une coopération de plus de dix ans fondée sur la complémentarité des savoir-faire et de l’excellence des technologies de leurs deux sociétés : Sagem et Instrument Design Bureau (KBP). Le haut degré de compétitivité des solutions proposées par KBP et Sagem a permis de remporter en Russie, comme à l’international, de nombreux succès commerciaux, et de créer plusieurs opportunités attestant du potentiel de leur coopération.

* * * *

 

Sagem (Safran), société de haute technologie, est un leader mondial de solutions et de services en optronique, avionique, électronique et logiciels critiques, pour les marchés civils et de défense. N°1 européen et n°3 mondial des systèmes de navigation inertielle pour les applications aéronautiques, marines et terrestres, Sagem est également n°1 mondial des commandes de vol pour hélicoptères et n°1 européen des systèmes optroniques et des systèmes de drones tactiques. Présents sur tous les continents via le réseau international de Safran, Sagem et ses filiales emploient 7 500 personnes en Europe, en Asie-Pacifique, en Amérique du Nord et en Amérique du Sud. Sagem est le nom commercial de la société Sagem Défense Sécurité.

 

Pour plus d’informations : www.sagem-ds.com

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26 juillet 2013 5 26 /07 /juillet /2013 10:55
70ème lancement d’Ariane 5, Safran à tous les étages

Paris, le 26 juillet 2013 Safran

 

Une fusée Ariane 5 ECA a décollé hier avec succès du Centre spatial guyanais de Kourou et a mis en orbite de transfert géostationnaire le satellite de télécommunications Alphasat, le premier utilisant la plate-forme de nouvelle génération Alphabus développée par Astrium Satellites et Thales Alenia Space avec le soutien de l’Agence spatiale européenne (ESA) et du Centre National des Etudes Spatiales (CNES). Une réussite technologique pour l’Europe spatiale mais aussi pour Safran, présent à tous les étages du lanceur.

La plateforme Alphabus dédiée aux charges utiles de forte puissance utilise des technologies clés de Safran qui a fourni :

  • 4 moteurs plasmiques Snecma PPS®1350 pour assurer le maintien Nord-Sud en orbite géostationnaire. Le PPS®1350 délivre une poussée de 9 grammes pour une puissance électrique de 1500W. Cette technologie de propulsion plasmique apporte, par rapport à la propulsion chimique traditionnelle, une plus grande souplesse et un gain considérable en masse au lancement (jusqu’à 25 %) en réduisant la consommation d’ergols.
  • Une centrale inertielle Sagem à base de GRH* pour le contrôle d’attitude en orbite, seule technologie capable de garantir plusieurs dizaines d’années de fonctionnement en continu et sans panne, comme l’impose l’environnement spatial (vide, rayonnement de particules ionisées lourdes et en rafales).
  • les filtres ergols et hélium.

En outre, Safran a fourni pour ce 70ème lancement de nombreux équipements habituellement présents sur les tirs d’Ariane 5 : les boosters (ou étages d’accélération à propergol solide, qui fournissent l’essentiel de la poussée au décollage) via Europropulsion, co-entreprise 50/50 entre Safran et Avio, le moteur cryotechnique Vulcain®2 de l’étage principal, le moteur HM7 de l’étage supérieur, les capteurs de pression nécessaires au guidage des lanceurs et des satellites, le câblage et les pyromécanismes utilisés pour la séparation des étages et le désacouplage des satellites et du lanceur (voir schéma ci-dessous).

* GRH : Gyroscope Résonnant Hémisphérique

 

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Safran est un groupe international de haute technologie, équipementier de premier rang dans les domaines de l’Aéronautique et de l’Espace (propulsion, équipements), de la Défense et de la Sécurité. Implanté sur tous les continents, le Groupe emploie 62 500 personnes pour un chiffre d’affaires de 13,6 milliards d’euros en 2012. Composé de nombreuses sociétés, Safran occupe, seul ou en partenariat, des positions de premier plan mondial ou européen sur ses marchés. Pour répondre à l’évolution des marchés, le Groupe s’engage dans des programmes de recherche et développement qui ont représenté en 2012 des dépenses de 1,6 milliard d’euros. Safran est une société cotée sur NYSE Euronext Paris et fait partie de l’indice CAC 40.

Pour plus d’informations, www.safran-group.com / Suivez @SAFRAN sur Twitter

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En savoir plus
Découvrez la vidéo résumant en images la contribution de Safran au succès d’Ariane 5.
Consultez l’article de Safran Magazine n°13 (pages 28 à 31).

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10 juillet 2013 3 10 /07 /juillet /2013 17:55
Complexe mondial INTERPOL pour l’innovation (CMII)

Complexe mondial INTERPOL pour l’innovation (CMII)

LYON (France) – Le 10 juillet 2013 safran-group.com

 

L’accord signé entre Morpho (Safran) et INTERPOL prévoit la fourniture par Morpho de diverses solutions biométriques innovantes et l’assistance technique permettant de renforcer la sécurité globale. Le partenariat porte sur la fourniture à INTERPOL de systèmes d’identification biométrique automatisés, la mise à disposition de solutions de sécurité ultrasophistiquées destinées au futur Complexe mondial INTERPOL pour l’innovation (CMII), ainsi qu’une collaboration dans le domaine de la sécurité aux frontières.

 

Ce partenariat, d’une durée de cinq ans, prévoit également que Morpho équipe INTERPOL de sa technologie de reconnaissance faciale de pointe, un outil d’identification criminelle supplémentaire.

 

Les deux organisations, ainsi que d’autres partenaires clés, travailleront également ensemble afin de développer des standards et de bonnes pratiques au plan international. Cette collaboration aura pour but de renforcer l’efficacité et la sécurité aux frontières, grâce à l’utilisation de la biométrie, et de faire face aux défis liés au nombre croissant de voyageurs et aux menaces associées.

 

Ronald K. Noble, le Secrétaire Général d’INTERPOL, a expliqué que face à l’évolution constante et rapide de la technologie biométrique, il était indispensable de s’appuyer sur l’expertise et le soutien du secteur privé en mettant en place des partenariats tels que celui initié avec Morpho.

 

« Les criminels utilisent des moyens de plus en plus sophistiqués pour éviter d’être détectés. La police judiciaire doit donc également bénéficier des dernières avancées technologiques, en particulier en matière de biométrie, pour pouvoir lutter plus efficacement contre la criminalité transnationale sous toutes ses formes », a déclaré M. Noble.

 

« C’est tout particulièrement le cas pour les frontières où les agents n’ont que quelques instants pour décider de laisser entrer ou non une personne dans le pays. Il est indispensable pour eux de disposer de tous les outils nécessaires afin de vérifier si une personne est recherchée au niveau international ou a tenté de dissimuler son identité » a-t-il ajouté.

 

« Ce partenariat entre INTERPOL et Morpho rassemble ces éléments essentiels pour aider nos pays membres à mieux protéger leurs frontières et leurs citoyens, et à traduire en justice les malfaiteurs en fuite », conclut le Responsable d’INTERPOL.

 

Philippe Petitcolin, le Président-directeur général de Morpho, a indiqué : « Ce nouveau partenariat s’inscrit dans la continuité des efforts que nous déployons depuis 10 ans pour soutenir INTERPOL dans sa lutte contre la criminalité transfrontalière avec la fourniture de solutions biométriques avancées. »

 

« Grâce à notre leadership technologique et à notre expérience, nous sommes bien placés pour apporter à INTERPOL, ainsi qu’à ses états membres, une aide précieuse dans le domaine de la sécurité aux frontières », a ajouté M. Petitcolin.

 

Depuis 1999, INTERPOL utilise le Système d’identification biométrique automatique (AFIS) de Morpho, permettant aux policiers des pays membres d’effectuer des vérifications et d’identifier les personnes recherchées au niveau international via le réseau mondial d’INTERPOL. Dans le cadre du partenariat, ce système sera remplacé par l’AFIS dernière génération de Morpho, dont les fonctionnalités ont été améliorées et qui permettra des recherches encore plus rapides.

 

* Le CMII ouvrira ses portes en 2014 à Singapour.

****

 

À propos de Morpho

Morpho (Safran) est une société de haute technologie, acteur majeur de l’identification, de la détection et des documents électroniques dans le monde. Morpho est spécialisée dans les applications de gestion des droits des personnes ou de flux utilisant notamment la biométrie (n°1 mondial), les terminaux sécurisés et la carte à puce. Ses équipements et systèmes intégrés contribuent, dans le monde entier, à la sûreté des transports, à la sécurisation des données, à la sécurité du citoyen et au maintien au plus haut niveau de la sûreté des États.

Pour en savoir plus : www.morpho.com - www.safran-group.com - Suivez @MORPHO_NEWS sur Twitter

 

À propos d’INTERPOL

INTERPOL est l’organisation internationale de police la plus importante au monde, avec 190 pays membres. Le rôle d’INTERPOL est de permettre aux polices du monde entier de travailler ensemble pour rendre le monde plus sûr. L’infrastructure de pointe d’INTERPOL apporte un appui technique et opérationnel et aide à relever les défis – de plus en plus nombreux – de la lutte contre la criminalité au 21ème siècle.

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5 juillet 2013 5 05 /07 /juillet /2013 07:55
Jacques Desclaux named Chief Executive Officer of Roxel

03/07/2013 MBDA

 

Jacques Desclaux was named Chief Executive Officer of Roxel at the Board of Directors meeting held yesterday. He replaces David Quancard, who is moving to a new position within Safran.

 

Jacques Desclaux, 57, graduated from the Ecole Centrale de Paris engineering school.

 

He started his career with Alsthom-Atlantique, working on industrial turbomachinery, then joined Snecma in 1984, taking part in the development of the Vulcain cryogenic engine (which powers the main stage of Ariane 5) at the Vernon plant west of Paris. In 1993 he moved to Snecma Propulsion Solide in Bordeaux, where he was first head of the MPS program (solid rocket booster for Ariane 5), then head of the M51 program (solid propulsion systems for France's strategic ballistic missile). In 1999 he was named Vice President, Production and Engineering at G2P (joint venture between Snecma and SNPE).

 

Jacques Desclaux moved to Snecma's Military Engine division in 2000 as director of operations for the M88, powerplant of the Dassault Aviation Rafale multirole fighter, leading to the engine's qualification. He joined Europrop International (EPI)* in October 2003 as Vice president, Programs and Operations, and was then named Executive Vice President, a position he held until the certification of the TP400.

 

From February 2011 until this latest appointment, he was Chairman and CEO of PowerJet, the joint venture between Snecma (Safran, France) and NPO Saturn (Russia) in charge of the production and marketing of the SaM146 regional jet engine.

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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 19:55
Les données de vol peuvent être désormais consultées sur tablette numérique - photo Sagem

Les données de vol peuvent être désormais consultées sur tablette numérique - photo Sagem

12.06.2013 Safran

 

Ergonomiques, tactiles, fonctionnelles : les tablettes séduisent de plus en plus le grand public. Elles rendent également de nouveaux services au monde de l’industrie aéronautique et de défense. Démonstration avec deux offres de Sagem (Safran).

 

Sécurité des vols, gestion des risques, optimisation des coûts d’exploitation ou encore assistance à la maintenance des aéronefs… Commercialisée par Sagem, l’offre Cassiopée propose aux compagnies aériennes ainsi qu’aux opérateurs d’aviation d’affaires et d’hélicoptères une large palette de services. Des prestations qui s’appuient sur les informations enregistrées par un boitier d’acquisition, l’ACMS* (Aircraft Condition Monitoring System). Régulièrement, ces informations sont récupérées pour être traitées par Sagem. « La valeur ajoutée du service Cassiopée « Flight data monitoring » porte surtout sur l’interprétation des données de vol qui permet d’avoir une vision juste sur le fonctionnement des aéronefs en opération, souligne Caroline Arlotto, responsable marketing de l’offre Cassiopée. Les analyses, réalisées dès la réception des données sont livrées via un service web sécurisé disponible 24h / 24 et 7 jours / 7. » Les pilotes comme les responsables de la maintenance ou de la sécurité peuvent ainsi disposer d’un ensemble de rapports statistiques et de tendances basés sur les données de vol.

 

Gagner en réactivité

 

Désormais, ces données peuvent être consultées simultanément sur tablette numérique. « Si nous avons choisi de développer une application iPad, c’est avant tout dans un souci de réactivité, souligne Carole Arlotto. Nous avons en effet constaté que les différents utilisateurs n’avaient pas forcément un accès immédiat à un ordinateur. L’application est utilisable très simplement dans un atelier ou sur le tarmac. S’il faut, par exemple, faire des investigations supplémentaires suite à un problème survenu en vol, le responsable de la maintenance en sera informé plus rapidement. Il pourra ainsi éviter une éventuelle et coûteuse immobilisation d’un appareil en programmant les réparations en amont. » L’application est tout aussi utile aux pilotes qui peuvent accéder à une simulation en 3D de leur vol, en vue d’affiner, par exemple, leurs manœuvres d’approche. Pour gagner encore en réactivité, Sagem développe actuellement un ACMS sans fil qui permettra de récupérer les données quotidiennement.

Disposer d’informations en temps réel en situation de mobilité photo Sagem

Disposer d’informations en temps réel en situation de mobilité photo Sagem

Complémentarité drone-tablette

 

Disposer d’informations en temps réel en situation de mobilité : c’est également ce qui a incité Patrick Durieux, directeur commercial de l’activité Drones chez Sagem, à développer plusieurs applications pour tablettes. « Sagem travaille actuellement sur un drone de longue endurance, le Patroller, explique Patrick Durieux. Ce drone, capable de voler trente heures d’affilée, peut embarquer une grande variété de capteurs : optroniques, dont une caméra infrarouge, radar, ainsi que des moyens de transmission de données sécurisés. Les informations du capteur sont transmises en temps réel dans la station-sol qui gère la mission. Grâce à la tablette tactile, d’autres utilisateurs peuvent désormais accéder en direct au flux vidéo généré par la caméra du drone, à sa position ou encore au plan de vol. » Mais l’application possède d’autres atouts. Utilisée sur le terrain par un groupe d’intervention, elle permettrait de contrôler la caméra du drone, par exemple pour observer plus en détail un objectif. D’autant que sa compacité et sa qualité d’affichage la rendent particulièrement adaptée à ce type d’opérations.

Tablettes tactiles : l’atout mobilité de Sagem

« Gestion de la maintenance de la flotte, accès et reporting d’informations suite à un vol, simulation de pannes pour la formation des opérateurs… Le champ d’application des tablettes pour nos drones est immense. Nous avons de nombreux projets à mettre en œuvre », confie Patrick Durieux. Si le pilotage du drone Patroller via une tablette tactile n’est pas envisagé, une réflexion est déjà en cours chez Sagem pour le développement de projets de mini-drones, moins complexes, et pouvant être manœuvrés via une tablette.

 

*Les systèmes d’aide à la maintenance (ACMS - Aircraft Condition Monitoring Systems) enregistrent les données et informations en provenance des systèmes de l’avion : paramètres au décollage, vitesse de vol, température des moteurs, etc.

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11 juin 2013 2 11 /06 /juin /2013 16:55
Turbomeca et HeliDax célèbrent les 50 000 heures de vol de l’Arrius 2F

Dax, 22 mai 2013 turbomeca.com

 

A l’occasion d’une cérémonie organisée par HeliDax, Turbomeca (Safran) annonce que ses moteurs Arrius 2F ont atteint 50 000 heures de vol sur les 36 hélicoptères monomoteurs EC120 exploités par HeliDax. Mis à disposition de l’EALAT (Ecole d’Application de l’Aviation Légère de l’Armée de Terre), ces appareils sont destinés à la formation initiale des futurs pilotes des hélicoptères (Tigre, Caracal, NH90 et Cougar rénovés) des trois armées (Terre, Marine, Air) et de la Gendarmerie.

 

« HeliDax a atteint un nouvel objectif en réalisant 50 000 heures de vol en moins de trois ans d’exploitation, » déclare Jean-Louis Rotrubin, Président d’HeliDax. « Ce résultat a été possible grâce à une très grande disponibilité de nos appareils et a une relation étroite avec Turbomeca pour la fourniture des moteurs. »

 

Les moteurs Arrius 2F, sont sous contrat à l’heure vol SBH® (Support by the Hour), contribuant à la disponibilité de la flotte EC120 et assurant la performance de la prestation de Turbomeca dans le support de ses moteurs.

 

L’Arrius 2F est silencieux et de conception opérationnelle. Moteur à consommation réduite et donc moins polluant, l’Arrius 2F possède un potentiel entre deux révisions (Time Between Overhaul, TBO) de 3 000 heures. Depuis 1981, plus de 2 700 moteurs Arrius ont été fabriqués par Turbomeca, totalisant plus de six millions d’heures de vol chez 430 clients dans 60 pays.

 

. * * * * *

 

HeliDax est, depuis janvier 2008, le premier contrat de partenariat lancé par le ministère français de la Défense (PPP : Partenariat Public-Privé). La société est basée au sein de l’Ecole de l’Aviation Légère de l’Armée de terre (EALAT) à Dax, au sud-ouest de la France. HeliDax est né de l’association d’INAER Helicopter France et de DCI, toutes les deux actionnaires d’HeliDax à 50 %.Le but de cette externalisation est la fourniture à l’EALAT (école de formation de pilotes d’hélicoptères à vocation interarmées et internationale) des heures de vol requises pour la formation de base des pilotes des Armées (terre, mer, air), de la Gendarmerie Nationale, entre autres bénéficiaires. Le contrat prévoit la mise à disposition d’appareils modernes et les services de maintenance qui y sont associés. Signé pour une durée de 22 ans, ce PPP permet l’exploitation de 36 hélicoptères EC120B modifiés en configuration NHE (Nouvel Hélicoptère Ecole) baptisé CALLIOPE. Chaque année, une moyenne de 20 000 heures de vol est réalisée à bord de la flotte des NHE.

 

Turbomeca (Safran) est le motoriste leader pour hélicoptères, avec la plus large gamme de moteurs au monde et 70 000 turbines de sa conception produites depuis l’origine de la société. Pour 2 500 clients répartis dans 155 pays, Turbomeca assure un service de proximité grâce à 17 établissements, 28 centres de maintenance certifiés et 18 centres de réparation & révision, et 90 représentants commerciaux et techniques. Le siège social est basé à Bordes (Pyrénées-Atlantiques). Microturbo, la filiale de Turbomeca, est leader européen des turboréacteurs pour missiles, engins-cibles et groupes auxiliaires de puissance. Plus d’informations sur www.turbomeca.fr et www.safran-group.com Contacts Presse :

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10 juin 2013 1 10 /06 /juin /2013 16:50
The Vega launcher in French Guiana - ESA-CNES-ARIANESPACE

The Vega launcher in French Guiana - ESA-CNES-ARIANESPACE

10/06 Par Les Echos

 

ESPACE : Safran, Thales, EADS et deux autres groupes, l'un allemand et l'autre américain, soumettront d'ici à fin juin des offres préliminaires sur , le spécialiste italien de la propulsion spatiale, selon « Il Sole 24 ». Avio Spazio, détenu à 81 % par Cinven et à 14,3 % par Finmeccanica, est estimé entre 300 et 400 millions d'euros. Fin 2012, Cinven et Finmeccanica ont vendu les activités aéronautiques d'Avio à General Electric pour 3,3 milliards d'euros.

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27 mai 2013 1 27 /05 /mai /2013 07:56
François Hollande favorable à des alliances industrielles européennes

24 mai 2013 Par Hassan Meddah - Usinenouvelle.com

 

ANALYSE  Le président de la République veut faire évoluer les participations de l’Etat dans les groupes de défense français et favoriser des regroupements à l’échelle européenne.

 

A l’occasion de son discours à l’Institut des hautes études de Défense nationale, François Hollande chef des armées, a tenu à rassurer la communauté militaro-industrielle sans cacher toutefois sa volonté d’impulser de grands changements. D’une part, le chef de l’état s’est dit en effet bien décidé à "préserver notre industrie de Défense". Pour cela, le pays maintiendra le niveau du budget de la Défense à 31,4 milliards d’euros en 2014 comme en 2012 et 2013 et également celui de l’effort en recherche et développement. Il a également affirmé qu’"aucun grand programme (Rafale, hélicoptère d’attaque Tigre et de transport NH90, sous-marins Barracuda et système Félin d’équipement du fantassin, ndlr) ne serait arrêté". Les industriels craignent toutefois une réduction du volume des commandes ou leur étalement dans le temps.

 

"Des champions européens"

 

D’autre part, le chef de l’Etat n’a pas caché son objectif de restructurer en profondeur le tissu industriel français. "Les participations de l’Etat doivent évoluer. Des alliances industrielles doivent être conclues à l’échelle européenne. (…) C’est un enjeu de compétitivité. (…) Il faut être capable sur les principaux domaines de l’industrie de défense d’avoir des champions européens. C’est déterminant", a-t-il insisté sans préciser de calendrier. A la fois actionnaire stratégique (direct ou indirect) et premier client des groupes de Défense (Dassault Aviation, DCNS, EADS, MBDA, Nexter, Safran, Thales…), l’Etat veut désormais enclencher une restructuration industrielle d’ampleur. L’exécution de cet objectif ne sera pas simple toutefois. En avril dernier, la Cour des comptes avait critiqué son action en tant qu’actionnaire des principaux groupes de défense hexagonaux. En 2010, dans un souci de rationalisation, l’Etat avait alors été incapable d’imposer un rapprochement majeur entre Thales et Safran, deux entreprises pourtant sous son contrôle. Les alliances européennes qui nécessiteront l’accord des autres Etats s’annoncent encore plus complexes à mettre en œuvre.

 

"Chacun veut prendre la place principale"

 

L’échec retentissant de la fusion entre EADS et le britannique BAE, en octobre 2012, qui aurait donné naissance au premier groupe mondial de défense et d’aéronautique, a été dû en partie au véto de la chancelière Angela Merkel qui craignait des restructurations trop brutales en Allemagne. François Hollande est bien conscient des écueils qui l’attendent, déjà dans le domaine de la coopération au niveau des Etats eux même : "Chacun veut prendre la place principale, ce qui rend difficile la solution". Toutefois, il tient à ouvrir une nouvelle étape de l’Europe de la Défense. Le contexte économique de récession pourrait être son premier atout : contraints d’optimiser leur budget de Défense, les pays européens risquent le décrochage par rapport aux autres puissances étrangères. Ainsi les dépenses militaires de la région Asie-Pacifique viennent de dépasser celles du vieux continent.

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22 mai 2013 3 22 /05 /mai /2013 11:55
Nominations Safran

Paris, le 22 mai 2013 safran-group.com

 

A compter du 1er juillet 2013, plusieurs nominations prennent effet au sein de Safran :

 

Yves Leclère est nommé Conseiller du Président-directeur général de Safran, Jean-Paul Herteman

 

Diplômé de Supaero (1973) et du CPA Paris (1982), Yves Leclère, 63 ans, débute sa carrière au sein du Groupe en 1974 chez Messier en tant que Responsable de la Coopération internationale puis des Affaires économiques en 1978. Il dirige ensuite les Achats de l’ensemble Messier de 1983 à 1988. Yves Leclère intègre alors, au poste de Directeur général, la société ERAM, filiale de Snecma spécialisée dans les trains d’atterrissage, avec pour mission de restructurer ce domaine d’activité. En 1992, il est nommé Directeur de la division Roues et Freins de Messier-Bugatti, puis Président-directeur général de la société en 1994. En 2006, il est nommé Directeur général adjoint de Safran, en charge de la branche Equipements aéronautiques, et membre du Directoire, puis prend en 2011 le poste de Directeur général adjoint du Groupe en charge de la Transformation.

 

Jean-Pierre Cojan est nommé Directeur général adjoint de Safran, en charge de la Stratégie et de la Transformation

 

Diplômé de l’Ecole des Mines de Paris (1974), Jean-Pierre Cojan, 59 ans, rejoint le Groupe en 1977 au sein de Snecma, en tant qu’ingénieur de calcul des structures. En 1981, il intègre la JV CFM International comme Responsable client CFM56 pour les applications militaires puis revient à Paris en 1985 comme Responsable de la préparation des nouveaux clients à l’entrée en service du CFM56. En 1988, il est nommé Responsable du Support client pour plusieurs compagnies aériennes majeures. En 1990, Jean-Pierre Cojan revient chez Snecma comme Directeur du Support technique client, puis Directeur du Marketing en 1991. En 1995, il devient Directeur du Marché civil, puis Directeur général de la division Moteurs civils en 2001. En 2007, il est nommé Président-directeur général d’Aircelle, autre société de Safran, et devient en 2009 Directeur général adjoint de Safran, en charge de la Stratégie.

 

Eric Dalbiès est nommé Directeur de la Stratégie de Safran

 

Diplômé de l’Ecole Polytechnique (1987) et de SupAero (1992), Eric Dalbiès, 45 ans, entre dans le Groupe en 1992 à la Société Européenne de Propulsion (aujourd’hui Snecma), où il est successivement ingénieur études systèmes aux Avant-projets moteurs, Chef de marque moteur HM7 puis Chef de marque moteur VINCI avant de devenir Directeur des programmes moteurs-fusées de Snecma en 2005. Il rejoint Turbomeca, autre société de Safran, en 2005 où il est nommé Directeur des systèmes d’information avant de devenir Adjoint au Président et Directeur Démarche de Progrès Safran+ en 2008, fonctions auxquelles s’ajoute celle de Directeur du Système d’Information en 2011.

 

Olivier Horaist est nommé Directeur adjoint des Relations européennes et internationales de Safran, la Direction générale internationale prenant désormais l’appellation de Direction générale des Relations européennes et internationales.

 

Diplômé de l’Ecole Centrale de Lille (1981), Olivier Horaist, 55 ans, débute sa carrière au sein du Groupe chez Snecma en 1982 et occupe divers postes aux Méthodes et Fabrication. En 1992, il devient Chef du département Support des Fabrications puis en 1997, Chef de l’Unité Pièces tôles et Ensemble soudés. En 2000, Olivier Horaist est nommé Directeur de l’établissement de Snecma à Corbeil, puis prend le poste de Directeur Management de la société en 2004. En 2005, il devient Directeur de la Gestion des cadres dirigeants de Safran avant d’être nommé Président-directeur général d’Hispano-Suiza en 2007.

 

Au sein de cette même direction, Jean-Paul Jainsky est nommé Directeur auprès du Directeur général des Relations européennes et internationales. Il sera en charge des Nouveaux projets transverses, notamment en Afrique.

 

Diplômé des Arts et Métiers (1975), Jean-Paul Jainsky, 62 ans, débute sa carrière à la SAT (Société Anonyme de Télécommunication) où il exerce diverses fonctions au sein de la Direction des Fabrications Mécaniques avant de prendre la direction de la Production de l’usine de Poitiers en 1988. Jean-Paul Jainsky rejoint le Groupe en 1994 au sein de Sagem et devient Directeur des usines de Montluçon et de Poitiers. En 1998, il est nommé Directeur de l’activité Sécurité puis Directeur Activités et Industrie au sein de la Division Automobile en 2001. En 2002, il intègre le Comité de Direction et devient Directeur de la division Sécurité. Lors de la création de Sagem Défense Sécurité, en 2005, il est nommé Directeur Général Adjoint et Directeur de la Division Sécurité puis devient Président-directeur général de Sagem Sécurité (devenue Morpho) en 2007.

 

Philippe Petitcolin sera proposé comme Président-directeur général de Morpho dont le Conseil d’administration sera prochainement réuni. Karen Bomba prendra en charge les opérations de Morpho aux Etats-Unis, dans des fonctions qui seront précisées dans les prochaines semaines. Philippe Petitcolin reste Président du Conseil d’administration de Sagem.

 

Licencié en mathématiques et diplômé du Centre de Perfectionnement aux Affaires (CPA) (1994), Philippe Petitcolin, 60 ans, débute sa carrière comme Responsable export de la société Europrim, puis devient Responsable de zone export de la filiale d’Alcatel-Alstom, Filotex. En 1982, il est nommé Directeur commercial aéronautique de la société Chester Cable aux Etats-Unis. Il revient au sein de la société Filotex en tant que Directeur export en 1984. En 1988, il rejoint Labinal, aujourd’hui société de Safran, comme Directeur commercial adjoint avant d’être nommé Directeur commercial et marketing de la division Systèmes aéronautiques, dont il devient Directeur général en 1995. De 1999 à 2001, il prend le poste de Directeur général de la division Filtrauto de Labinal, qu’il cumule avec celui de Directeur général de l’activité Matériaux de friction suite au rachat de Filtrauto par Valeo. En mai 2001, il prend la direction générale de Labinal dont il devient Président-directeur général en novembre 2004. En 2006, il est nommé Président-directeur général de Snecma, autre société de Safran, avant de devenir Directeur général Défense-Sécurité du Groupe et Président-directeur général de Sagem en 2011.

 

Titulaire d’une licence en Génie mécanique de l’Institut Polytechnique de Rensselaer (1986) et d’une maîtrise en Génie productique de l’Université de Californie (UCLA), Karen Bomba, 48 ans, a débuté sa carrière chez Northrop Corporation (Californie) au sein de la division Advanced Systems en tant que Responsable Génie productique. Elle a ensuite occupé le poste de Directeur des activités Structure avion, Produits d’isolation et Freins carbone/carbone chez Hitco Carbon Composites à Gardena (Californie) pendant 7 ans. En 2000, Karen Bomba est nommée Président-directeur général de Messier-Bugatti USA, filiale de Messier-Bugatti (Safran). En 2008, elle rejoint Zoltek Companies, Inc. en qualité de Chief Operating Officer (directeur général adjoint) avant de réintégrer Safran en 2010 au sein de Labinal en tant que Président-directeur général.

 

Bruno Even sera proposé comme Directeur général de Sagem dont le Conseil d’administration sera prochainement réuni.

 

Diplômé de Polytechnique (1987) et de SupAéro (1992), Bruno Even, 45 ans, a d’abord exercé différentes fonctions à la DGA et au Ministère des Affaires Etrangères avant de rejoindre le Groupe en 1999 au sein de la société Turbomeca. Il y est successivement Chef de projet Développement Moteur et Chef de projet pour le déploiement du Système d’information de gestion de la société. En janvier 2006, il est nommé Directeur des Programmes de Turbomeca avant de prendre le poste de Directeur général Clients Opérateurs en 2009.

 

Vincent Mascré sera proposé comme Président-directeur général de Messier-Bugatti-Dowty dont le Conseil d’administration sera prochainement réuni.

 

Diplômé de l’Ecole Centrale de Paris (1980), titulaire d’une licence de sciences économiques (1980) et d’un diplôme de l’INSEAD (2002), Vincent Mascré, 55 ans, rejoint le Groupe en 1981 au sein de Snecma en tant qu’ingénieur Avant-projets, puis, après avoir exercé différentes fonctions industrielles et de contrôle de gestion, il est nommé Directeur adjoint des Achats. En 2002, il prend la direction de l’usine et de l’établissement de Gennevilliers et devient en 2006 Directeur du Centre d’excellence industriel « Pièces tournantes » de Snecma jusqu’en 2008, date à laquelle il rejoint Aircelle, autre filiale du Groupe, en tant que Directeur général adjoint. Il est nommé Président-directeur général d’Aircelle en 2009.

 

Hélène Moreau-Leroy sera proposée comme Président-directeur général d’Hispano-Suiza dont le Conseil d’administration sera prochainement réuni.

 

Diplômée de l’INSA Lyon (1987) et d’un MBA de l’University of New England (Australie, 1994), Hélène Moreau-Leroy, 48 ans, occupe d’abord divers postes de responsable de bureau d’étude, responsable achats et industriel à l’international au sein de groupes tels que Thomson et Alstom. En 2003, elle rejoint la Direction des Achats de Safran en tant que pilote du domaine des forgés et matières premières. En 2005, elle intègre la société Messier-Dowty en tant que Responsable du développement de la Supply Chain à l’international et devient en 2008, Directeur Business Unit Airbus et Programmes Européens puis Directeur des Programmes Messier-Bugatti-Dowty en 2011.

 

Alain Sauret sera proposé comme Président-directeur général de Labinal dont le Conseil d’administration sera prochainement réuni. Dans le cadre du regroupement des activités électriques du Groupe au sein d’une seule entité, Alain Sauret aura en charge le projet de rapprochement Labinal / Safran Power.

 

Diplômé de l’ENSAM (1978) et du CPA de Paris (1999), Alain Sauret, 55 ans, débute sa carrière au sein du Groupe en 1982 chez Labinal où il exerce différentes fonctions opérationnelles et participe au développement international de l’activité Câblage et système des liaisons électriques. De 2001 à 2005, Alain Sauret est Directeur général de la division Câblage Europe. En 2006, il est nommé Directeur général adjoint de Labinal et assure les fonctions de Directeur général de la Division Ingénierie et Technologie et de la Stratégie. En septembre 2007, il devient Directeur Industriel de Safran avant d’être nommé Président-directeur général de Messier-Bugatti en 2010 puis Président-directeur général de Messier-Bugatti-Dowty en 2011.

 

Martin Sion sera proposé comme Président-directeur général d’Aircelle dont le Conseil d’administration sera prochainement réuni.

 

Diplômé de l’école Centrale de Paris (1990). Martin Sion, 44 ans, débute sa carrière dans le Groupe à la Société Européenne de Propulsion (aujourd’hui Snecma) en 1990 au sein de la Direction technique, où il occupe les fonctions d’ingénieur d’études, de Chef du service combustion, de Chef de marque HM7, puis de Responsable du département Conception des organes de combustion. Début 2005, il prend la tête de la Direction technique de la division Moteurs spatiaux de Snecma, puis devient Directeur démarche de progrès en 2006. En 2009, il prend la direction du centre d’excellence industrielle « Habillage & Equipements » de la direction industrielle de Snecma. Depuis septembre 2010, il est Directeur de la division Moteurs spatiaux de Snecma.

* * * * *

 

Safran est un groupe international de haute technologie, équipementier de premier rang dans les domaines de l’Aéronautique et de l’Espace (propulsion, équipements), de la Défense et de la Sécurité. Implanté sur tous les continents, le Groupe emploie 62 500 personnes pour un chiffre d’affaires de 13,6 milliards d’euros en 2012. Composé de nombreuses sociétés, Safran occupe, seul ou en partenariat, des positions de premier plan mondial ou européen sur ses marchés. Pour répondre à l’évolution des marchés, le Groupe s’engage dans des programmes de recherche et développement qui ont représenté en 2012 des dépenses de 1,6 milliard d’euros. Safran est une société cotée sur NYSE Euronext Paris et fait partie de l’indice CAC 40.

 

Pour plus d’informations, www.safran-group.com

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 12:35
RSS Resilience - Fearless class patrol vessel source defpro.com

RSS Resilience - Fearless class patrol vessel source defpro.com

14.05.2013 Defense Studies

Sagem (Safran) has signed a contract with the Defence Science and Technology Agency (DSTA) of Singapore to develop and produce a new Gun Fire-Control System (GFCS) for eight Littoral Mission Vessels ordered by the Republic of Singapore Navy.

Sagem’s new GFCS is a centralized system located at the ship’s operations center that integrates several functions: main and secondary guns, radar, optronics and navigation systems. Capable of operating from several multifunction consoles concurrently, Sagem’s GFCS will also be interfaced with the combat management system. It’s open architecture not only allows for easy integration but also ensures flexibility and scalability for future upgrades and enhancement.

A long-standing partner to the Singapore Navy, Sagem has also supplied the GFCS for the six Formidable class frigates, and four Endurance class LSTs.

The new GFCS will be developed by Sagem at its Massy R&D center near Paris. Through this program Sagem provides further proof of its capabilities as systems integrator for combat systems, sensors and decentralized information on military platforms.

(Safran Sagem)

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 10:50
photo UK MoD

photo UK MoD

14/05/2013 Michel Cabirol- LaTribune.fr

 

BAE Systems a signé un nouveau contrat évalué à 3 à 4 milliards de livres avec Ryad pour l'armement de ses vieux avions de combat Tornado. Le groupe britannique fait monter à bord de ces appareils MBDA (missiles Brimstone, Storm Shadow), Safran (bombe guidée AASM) et Diehl BGT Defence (IRIS-T).

 

C'est une bonne nouvelle pour MBDA et Sagem (groupe Safran) qui vont équiper les avions de combat saoudiens Tornado dans le cadre de la troisième tranche de modernisation du programme TSP (Tornado Sustainment Programme) négociée par BAE Systems avec Ryad, selon des sources concordantes. Cette tranche concerne l'armement tactique des avions de combat saoudien Tornado, à l'exception d'un lot complémentaire de missiles de croisière. Le missilier européen, toujours en attente d'un contrat majeur notamment en Inde (le missile sol-air SRSAM ou armement du Rafale) fournira à l'armée de l'air saoudienne le missile air-sol britannique le Dual-Mode Brimstone, fabriqué pour la Royal Air Force. Il est équipé d'un guidage laser et d'un radar millimétrique, ceci afin de le rendre plus efficace contre des cibles mobiles. Pour le moment, il n'est intégré que sur Tornado GR4 et a été utilisé en Irak (opération Telic), en Afghanistan (opération Herrick) et en Libye. En outre, MBDA fournira à l'armée de l'air saoudienne un lot supplémentaire de missiles de croisière Storm Shadow. Soit environ une commande évaluée pour MBDA à 500 millions d'euros.

AASM à guidage terminal laser - DGA Essais en vol

AASM à guidage terminal laser - DGA Essais en vol

Des missiles pour Dhiel BGT Defence

 

La filiale défense de Safran, Sagem, livrera quant à elle la bombe guidée laser AASM (Armement air-sol modulaire), qui permet de détruire des cibles statiques ou mobiles (chars, navires...) avec une précision inférieure à un mètre. Pour cette commande, Sagem n'est pas passé par MBDA, avec qui pourtant elle est liée commercialement sur la vente de ces missiles. La Direction générale de l'armement (DGA) a prononcé la qualification de l'AASM en version à guidage terminal laser le 3 avril 2013. L'AASM est constitué d'un kit de guidage et d'un kit d'augmentation de portée se montant sur des corps de bombe standard. Cet ensemble permet de tirer à distance de sécurité de la cible (plus de 50 km) hors de portée des défenses sol-air adverses, dans toutes les conditions météorologiques, de jour comme de nuit. La DGA a commandé 380 exemplaires de l'AASM laser à Sagem. Enfin, l'Arabie saoudite a commandé des missiles air-air courte portée à guidage infrarouge IRIS-T à Diehl BGT Defence. Au total, le contrat devrait s'élever pour BAE Systems entre 3 et 4 milliards de livres (3,5 et 4,7 milliards d'euros).

 

Une série de contrats lucratifs

 

Cette nouvelle commande a été conclue dans le cadre de l'accord général baptisé Saudi British defence Cooperation Programme, qui lie les deux capitales Londres et Ryad depuis le 21 décembre 2005. Depuis la signature de ce partenariat, BAE Systems a signé de nombreux contrats. En septembre 2006, le groupe britannique a modernisé à mi-vie les Tornado (2,5 milliards de livres, 2,94 milliards d'euros), livré pour 1 milliard de livres d'armement (1,17 milliard d'euros) d'armement (TSP) à l'été 2009, signé un contrat de support (Salam Support Solutions) pour 500 millions de livres (590 millions d'euros) à l'automne 2009, avec une extension de 6 mois, trois ans plus tard. En outre, BAE Systems a vendu des avions d'entraînement Hawk AJT et des Pilatus PC-21 pour 1,6 milliard de livres (1,88 milliard d'euros) en mai 2012, et surtout dans le cadre du contrat Al Salam (la paix) a obtenu une commande de 72 Typhoon (4,5 milliards de livres, 5,3 milliards d'euros, en septembre 2007. Ces Tornado devraient voler jusqu'en 2020-2025.

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24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 07:50
Crédits A. Paringaux

Crédits A. Paringaux

LONDON, April 23 (UPI)

 

British engine manufacturer Rolls-Royce is selling its interest in the RTM322 engine program for powering Apache, Merlin and NH helicopters.

 

The sale of its 50 percent interest will be to Turbomeca of France, a member of the Safran group, Rolls-Royce said.

 

Turbomeca is progressively buying Rolls-Royce shares and will eventually hold sole interest in the program. The deal is worth a total of about $382.5 million in cash.

 

The sale is expected to be complete before the end of this year, subject to closing conditions.

 

"Turbomeca will assume full responsibility for the design, production and support of the RTM322 engine, which powers the Apache, EH101 Merlin and NH90 helicopters," Rolls-Royce said. "Rolls-Royce will provide full assistance to Turbomeca during the multi-year transition period to ensure all RTM322 customers continue to receive effective support."

 

The RRTM Adour engine program which powers the Hawk and Jaguar aircraft, is unaffected by this agreement.

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23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 16:32
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

23/04/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Safran va racheter au groupe britannique Rolls-Royce sa participation de 50 % dans leur programme commun de turbines d'hélicoptère RTM322, qui équipe notamment le NH90. Une opération qui s'élève à 293 millions d'euros pour une activité, qui réalise actuellement près de 200 millions d'euros de chiffre d'affaires par an.

 

Pour Eurocopter, c'est presque un soulagement. Safran, qui a annoncé ce mardi avoir signé un accord avec le groupe britannique Rolls-Royce en vue d'acquérir la participation de 50 % de cette dernière dans leur programme commun de turbines d'hélicoptère RTM322, qui équipe notamment le NH90, sécurise les développements à venir de ce programme majeur pour la filiale hélicoptériste d'EADS. "Une fois l'opération finalisée, Turbomeca (filiale de Safran leader dans les moteurs d'hélicoptère) assumera la totalité de la responsabilité de la conception, de la production, du support des produits et des services pour le moteur RTM322", a expliqué dans un communiqué Safran. Ce modèle de 2.100 à 2.600 shp équipe les hélicoptères américain Apache, italo-britannique EH101 et européen NH90. "Rolls-Royce s'engage à accompagner pleinement Turbomeca dans la phase de transition au cours de laquelle les activités de Rolls-Royce liées à ce programme feront l'objet d'un transfert progressif", a précisé Safran.

 

Plus une priorité de Rolls-Royce

 

Pourquoi une telle opération ? Pour Eurocopter, il était important de poursuivre le développement de ce moteur. Ce qui n'était pas acquis, ce n'était plus l'une des priorités de Rolls-Royce, qui souhaite se concentrer sur les moteurs des avions long-courrier. En revanche, le programme RTM322 est une priorité pour Turbomeca, qui a "la volonté d'en poursuivre le développement commercial et envisage notamment une amélioration de ses performances, ainsi que des investissements afin de répondre aux besoins du marché sur le long terme".

 

Cet accord permettra à Turbomeca de poursuivre de façon autonome ses investissements et le développement de nouveaux moteurs, au bénéfice des clients du segment des turbines d'hélicoptères plus puissantes (3.000 shp et au-delà), un segment stratégique sur lequel Turbomeca n'est pas présent actuellement. Plusieurs nouveaux programmes d'hélicoptères lourds sont en effet en phase de planification ou de développement pour lesquels Turbomeca entend proposer des solutions de propulsion modernes et efficientes. Enfin, l'accord couvre également les activités de services après-vente (pièces de rechange et maintenance, réparation et révision) pour la flotte existante, qui cumule à ce jour l'équivalent de près d'un million d'heures de vol.

 

Objectif : vendre 3.500 moteurs

 

Dans les 15 prochaines années, l'objectif de Turbomeca est de vendre "quelque 3.500 moteurs aux plates-formes existantes ainsi que sur de futures plates-formes de la catégorie des 8 à 13 tonnes dans les domaines civil et militaire, qui exigent une puissance de moteur toujours plus élevée". La part de Rolls-Royce dans le chiffre d'affaires du programme RTM322 s'élève à environ 85 millions d'euros par an, et provient en majeure partie des activités de services. Dès la finalisation de l'opération, Turbomeca assumera la pleine responsabilité du programme RTM322, notamment le soutien de la flotte existante de turbines d'hélicoptères, ainsi que le développement d'opportunités nouvelles de services et de ventes export.

 

Déjà partenaire à 50 % du programme, Turbomeca bénéficiera de synergies croissantes par la simplification de l'organisation et des process, et par l'internalisation progressive avec le soutien de Rolls-Royce de la production et des services de maintenance, réparation et révision. A l'issue de la période de transition, Safran évalue à plus de 30 millions d'euros la contribution annuelle supplémentaire à son résultat opérationnel, grâce aux synergies et aux opportunités commerciales nouvelles, résultant de la détention de l'intégralité du programme. Au total, Safran devrait réaliser près de 200 millions d'euros de chiffre d'affaires sur ce programme.

 

Safran et Rolls-Royce ont topé cette nuit

 

C'est dans la nuit de lundi à mardi que les deux groupes, qui ont engagé des discussions depuis des mois, ont trouvé un accord. Le montant en numéraire de la transaction s'élève à 293 millions d'euros. Outre les 50 % détenus par Rolls-Royce dans le programme RTM322, la transaction concerne également les droits de propriété intellectuelle liés à ce programme ainsi que la participation de Rolls-Royce à hauteur de 50 % dans la joint-venture RRTM (Rolls-Royce-Turbomeca). L'acquisition, qui est soumise aux autorisations réglementaires et doit remplir les autres conditions habituellement exigées, devrait être finalisée avant la fin de l'année. En revanche, le programme du moteur Adour en coopération entre Rolls-Royce et Turbomeca, qui équipe les avions Hawk et Jaguar, n'est pas affecté par cette transaction, de même que les autres programmes de turbines d'hélicoptères menés par Rolls-Royce et Turbomeca indépendamment l'un de l'autre.

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23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 13:35
Défense : Bercy promet-il au ministère de la Défense de la monnaie de singe ?

 

23/04/2013 Michel Cabirol – laTribune.fr

 

Lors du conseil de défense portant sur les crédits alloués à la défense sur les six prochaines années, Bercy a fait état de 1,9 milliard d'euros de ressources exceptionnelles pour compléter le budget de 2014 de l'Hôtel de Brienne. Sauf qu'il y a de grandes chances qu'elles ne soient pas au rendez-vous dès 2014.

 

De la monnaie de singe... C'est ce qu'on pense dans les armées quand on évoque les ressources exceptionnelles (REX) sorties du chapeau du ministère du Budget pour tenter de rogner sur les dépenses des armées lors du dernier conseil de défense le 10 avril. Rappel des faits : le Budget souhaite attribuer à la défense en 2014, un budget de 29,5 milliards d'euros et de le compléter si possible avec 1,9 milliard de REX. Pour le ministère de la Défense, qui pensait avoir gagné l'arbitrage du président de la République, la pilule est dure avaler. Car François Hollande a promis le 28 mars de maintenir le budget de la Défense tout au long de la prochaine Loi de programmation militaire (2014-1019) au niveau de celui de 2013. Soit 31,4 milliards d'euros par an. D'où la colère de Jean-Yves Le Drian. "Le ministre était furax", confirme-t-on à La Tribune.

 

Quelles pourraient être les ressources exceptionnelles ? Bercy évoque des cessions immobilières, la vente de nouvelles bandes de fréquences hertziennes, voire des participations dans les entreprises publiques pour abonder le budget 2014. "Tout le défi est de crédibiliser la LPM et de la sincériser", explique-t-on au  ministère de la Défense. Pour autant, ces opérations de cessions seront très difficiles à mener dans un laps de temps aussi rapide. Comme la Cour des comptes a pu le constater par le passé. Cette ressource est "incertaine dans son montant et dans son calendrier de réalisation, faisant peser un risque sur l'exécution de la loi de programmation militaire dès sa construction", avaient estimé les sages de la rue Cambon à propos de la LPM actuelle. La preuve par quatre : les prévisions de la loi de programmation militaire (LPM) prévoyaient 1,64 milliard d'euros en 2009, 1,26 milliard en 2010 et 570 millions en 2011 de ressources exceptionnelles (cessions immobilières et ventes de bandes de fréquences). A l'arrivée, avec l'exécution des bugdets, la défense a pu récupérer seulement 560 millions (contre 1,64 milliard) en 2009, 200 millions (contre 1,26 milliard) en 2010 et 220 millions contre (570 millions) en 2011. Soit à peine 980 millions d'euros contre un montant attendu de 3,47 milliards.

 

Des cessions très tardives de bandes de fréquences

 

La cession des bandes de fréquence hertzienne devait procurer des recettes de 1,45 milliards d'euros entre 2009 et 2011 (600 millions en 2009, 600 millions en 2010 et 250 millions en 2011) : 1,05 milliard de ventes des bandes de fréquence utilisées par les programmes Felin et Rubis et à hauteur de 400 millions d'euros de l'usufruit des satellites Syracuse dans le cadre de l'opération Nectar, abandonnée en mai 2012. Mais, entre 2009 et 2011, seuls 89 millions d'euros de recettes liées à la cession des bandes de fréquence ont pu être utilisés au profit du ministère de la Défense. Soit un écart de 1,35 milliard d'euros par rapport à la prévision de la LPM. "Le retard pris par le processus de cession des bandes de fréquence a conduit à une absence de recettes en 2009 et en 2010", a rappelé dans son rapport la Cour des comptes. Un processus long et complexe qui ne s'improvise pas.

 

En 2011, les premières recettes générées par la vente des bandes de fréquence du système Rubis ont été engrangées pour un montant de 936 millions. Soit un montant supérieur au montant de 450 millions attendu à ce titre par le ministère de la défense. Toutefois, leur arrivée tardive en fin d'exercice n'a permis leur utilisation que d'un montant de 89 millions d'euros au profit du budget de la défense en 2011, l'utilisation du solde de 847 millions ayant été reportée sur 2012. Au premier trimestre 2012, les bandes de fréquence du système Félin ont été cédées pour un montant de 1,42 milliard, également supérieur à la prévision de 600 millions d'euros. Au total, les cessions des bandes de fréquence des systèmes Félin et Rubis ont permis d'engranger une recette totale de 2,356 milliards d'euros, soit un montant très supérieur à la prévision initiale de 1,450 milliard. Dès 2012, la défense a eu l'autorisation de consommer 1,1 milliard d'euros de recettes exceptionnelles.

 

Des recettes immobilières très incertaines

 

Les recettes immobilières devaient rapporter 2,02 milliards d'euros entre 2009 et 2012. L'examen des données d'exécution montre que le montant qui a pu être utilisé au profit de la défense sur la période s'est limité à 894 millions (560 millions en 2009, 204 en 2010 et 130 en 2011). Ce qui a créé un écart de 1,15 milliard par rapport aux prévisions de la LPM. Selon la Cour des comptes, "l'essentiel des recettes attendues doit provenir de la cession des emprises parisiennes du ministère dont l'horizon a été reporté à 2013 et qui demeure incertaine, tant dans son calendrier de réalisation que dans son montanté. Et de rappeler que "les recettes attendues de la cession de l'hôtel de la Marine ne devraient finalement pas être au rendez-vous, ce bien devant finalement être conservé dans le giron de l'Etat". Enfin, concernant les opérations réalisées en province, certaines cessions ont été effectuées à l'euro symbolique, afin de compenser l'impact territorial des restructurations en cours et de prendre en compte les problématiques de dépollution. D'autres sites ne trouvent pas preneur, ce qui oblige le ministère à continuer à les gérer, même s'ils ne sont plus employés. Sans compter que le ministère de la Défense est prié de participer à la politique en faveur du logement social... en donner certaines emprises.

 

Au 31 décembre 2008, le tableau général des propriétés de l'Etat (TGPE) évaluait les biens immobiliers relevant du ministère de la défense (ce qui comprenait encore la gendarmerie, dont les immeubles ont été transférés au ministère de l'intérieur à compter du 1er janvier 2009) à plus de 330.000 hectares de superficie d'emprise, dont plus de 5.400 hectares de superficie utile, pour une valeur de l'ordre de 16 milliards d'euros hors gendarmerie. Selon les comptes de l'Etat pour 2008, le ministère de la défense représente 43 % de la valeur de marché du parc immobilier contrôlé par l'Etat, telle qu'établie par France Domaine, et 33 % si l'on retient le périmètre hors gendarmerie, loin devant le ministère des finances (13 %) et celui des affaires étrangères (10 % en incluant les biens détenus par l'Etat à l'étranger).

 

La vente des participations de l'Etat à manier avec précaution

 

Pour préserver le budget de la Défense, les sénateurs mais aussi l'Agence des participations de l'Etat (APE) appellent à vendre des participations de l'Etat dans les entreprises publiques de défense. Pour autant, Bercy a fait le plus facile et a donc coupé l'herbe sous les pieds du ministre de la Défense, qui voulait à son arrivée impulser une politique industrielle, en vendant 3,12 % de Safran (448,5 millions d'euros) et 1,56 % d'EADS (482,7 millions). L'Etat actionnaire gère aujourd'hui un ensemble de participations directes - DCNS (63,98 %), SNPE (100 %), Nexter (100 %), Thales, Safran, EADS -  et indirectes - Dassault Aviation et MBDA -, qui s'élevaient au total à 12,25 milliards d'euros au 22 octobre 2012, selon la Cour des comptes.

 

Si l'Etat vend tout ou partie de sa participation dans Thales (27 %), il risque de mettre en péril l'équilibre actionnarial qu'il a conclu avec Dassault Aviation (26 %) dans le cadre d'un pacte d'actionnaires. En revanche, l'Etat peut vendre des actions EADS pour atteindre le plancher de 12 %, un accord conclu avec EADS en décembre dernier. Il peut vendre encore une participation de 1,44 %. C'est peu, trop peu pour boucler les fins de mois du budget de la défense. Le groupe européen vient déjà de conclure un contrat de rachat d'actions avec l'Etat français portant sur l'acquisition d'un bloc de 1,56 % d'actions EADS pour un montant de 482,7 millions d'euros. Reste Safran (27,08 % après la cession des 3,12 %). L'Etat ayant déjà bêtement perdu le contrôle de Safran, il pourrait poursuivre son désengagement. Mais avec quelle stratégie ?

 

Enfin, DCNS et Nexter, SNPE devant rejoindre le giron de Nexter sous peu. Une éventuelle cession de tout ou partie de la participation de l'Etat dans DCNS impose au gouvernement d'avoir une véritable stratégie industrielle pour ce groupe performant à l'export et de lui offrir une visibilité méritée. D'autant que la majorité précédente a jeté le groupe naval dans les bras de Thales (35 %). Le groupe d'armement terrestre Nexter pourraient intéresser des groupes allemands (Rheinmetall, Krauss-Maffei) mais pas AB Volvo, qui ne veut pas devenir un fabricant de munitions. Quel sera la position de Thales ? Il pourrait être poussé à reprendre Nexter mais le gouvernement devra convaincre la direction du groupe d'électronique et, surtout, Dassault Aviation. 

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12 octobre 2012 5 12 /10 /octobre /2012 16:55
Adieux aux armes du général Abrial : « Quarante ans sous l’uniforme»

 

18/10/2012 Lieutenant Charline Redin - Armée de l'air

 

Vendredi 12 octobre 2012, le général Stéphane Abrial a fait ses adieux aux armes dans la cour d'honneur de l'École militaire. À l’occasion de cet événement, il a accepté de revenir sur sa carrière et les temps forts de ses quarante années passées au sein de l’armée de l’air. Rencontre avec cet aviateur qui n’a jamais eu peur « de sortir des sentiers battus ».

 

C’est toujours avec cette même élégance qui le caractérise que le général Abrial se retire de la vie militaire. «Quarante ans sous l’uniforme, cela vous marque», lance-t-il avec humour et un brin d’émotion. C’est avec un peu de nostalgie que l’officier va ranger définitivement sa casquette blanche d’aviateur. «La prochaine fois que je remettrai mon uniforme, ça sera pour le mariage de ma fille maintenant ! plaisante-t-il. Même si je quitte l’institution, je continuerai à en suivre les évolutions.»

 

Aujourd’hui, l’officier a décidé de poser ses valises, à Paris, avec sa famille, «mon fils a commencé la faculté à l’université du Panthéon, tandis que ma fille poursuit ses études aux États-Unis. Je conserve ainsi un lien transatlantique. Je suis content d’avoir retrouvé la France après une riche carrière à l’international». Pour cette cérémonie d’adieux aux armes, le général Abrial a convié ses amis militaires et civils, «tous ceux avec qui j’ai partagé des moments forts, aussi bien heureux que difficiles».

 

Désormais, le général se sent comblé et reconnaissant envers l’armée de l’air «pour tout ce qu’elle m’a permis de faire et de vivre. Ma carrière militaire aura été rythmée par l’international, l’opérationnel et le politico-militaire». Pas facile de revenir en quelques minutes sur ces années aussi riches qu’atypiques. Le leitmotiv de l’officier pendant quarante ans : «Il ne faut pas avoir peur de sortir des sentiers battus !»

 

Lorsque le général Abrial regarde par-dessus son épaule, il ne peut oublier ses débuts en tant que pilote de chasse et son expérience en Allemagne en 1981, lorsqu’il devient commandant d’escadrille sur Phantom à l’escadron 742 «Zapata» de la 74eescadre de chasse «Mölders» de la Luftwaffe. De retour en France en 1984, il devient commandant en second de l’escadron de chasse 1/2 «Cigognes» basé à Dijon, puis commandant de l’escadron 2/2 «Côte-d’Or» jusqu’en 1988. Des souvenirs encore très forts dans la mémoire du général, «ce fut pour moi une expérience formidable que de vivre les débuts du Mirage 2000 à Dijon», se remémore-t-il avec un soupçon de nostalgie. Fort de cette expérience, le général Abrial deviendra par la suite chef du détachement de transformation sur Mirage 2000 du premier escadron de l’armée de l’air hellénique, à Tanagra en Grèce. Après avoir commandé la 5eescadre de chasse d’Orange et l'avoir emmenée en opérations pendant la Guerre du Golfe, il s’envole en 1991 de l’autre côté de l’Atlantique au Air War College à Montgomery, aux États-Unis. À son retour, il occupera la fonction d’adjoint au chef de cabinet du chef d’état-major de l’armée de l’air à Paris, puis adjoint au chef de cabinet du chef d’état-major des armées en 1995. Il s’envole ensuite, direction Bruxelles, afin d’assumer la fonction de chef de branche à l’état-major international de l’Otan. En 2000, il revient à Paris en qualité d’adjoint au chef de l’état-major particulier du président de la République puis, en 2002, de chef du cabinet militaire du Premier ministre. « Cette expérience à l’Élysée et à Matignon m'aura apporté une compréhension des relations politico-militaires qui m'a beaucoup aidé dans la suite de ma carrière », confie-t-il lors de l’entretien. Il poursuit, «en 2005, j’ai eu l’honneur d’assurer le commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA). Je conserve de ce passage au CDAOA le souvenir précis de deux opérations menées dans le cadre de la Force de réaction rapide de l’Otan, l’une pour les sinistrés américains après le passage de l’ouragan Katrina et l’autre au profit des victimes du tremblement de terre au Pakistan».

 

En 2006, le général Abrial est nommé chef d’état-major de l’armée de l’air. Après «ces trois années extraordinaires où j’ai eu le privilège de commander les hommes et les femmes de l’armée de l’air», il est envoyé aux États-Unis et devient le premier non-Américain à être nommé à la tête de l’un des deux commandements suprêmes de l’Otan, l’ACT (Commandement Allié pour la Transformation) à Norfolk, en Virginie. «Prendre ce commandement interarmées et international complètement tourné vers l’avenir fut une véritable ouverture de domaine. Et après trois ans extrêmement denses, c’est avec fierté que j’ai passé le relais le mois dernier au général Paloméros». 

 

Avant de quitter la vie militaire, le général Abrial souhaite transmettre à la nouvelle génération d’aviateurs son enthousiasme en cette période de restructuration des armées: «Il ne faut jamais rêver d'un soi-disant âge d’or du passé. Toutes les époques considèrent que demain est plus difficile qu'hier. Mais ceux qui ont fait le bon choix de servir la France, sous l’uniforme de l’armée de l’air, doivent faire face. Il faut s’adapter, c’est tout, et bâtir son propre âge d'or». Et d’ajouter, «il ne faut pas avoir peur de sortir des schémas traditionnels, d'aller vers l'inconnu. Toutes les expériences sont enrichissantes et contribuent à l’intérêt d’une vie».

Adieux aux armes du général Abrial : « Quarante ans sous l’uniforme»Adieux aux armes du général Abrial : « Quarante ans sous l’uniforme»
Adieux aux armes du général Abrial : « Quarante ans sous l’uniforme»
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13 juin 2012 3 13 /06 /juin /2012 18:49
Sagem acquiert la société brésilienne Optovac

Paris, Eurosatory 2012, Ie 13 juin 2012 Sagem

 

Sagem (groupe Safran) vient de signer à Eurosatory un accord en vue de l’acquisition d’Optovac Mecânica e Optoeletrônica Ltda, société brésilienne spécialisée dans le domaine de l’optronique et de la vision nocturne. Elle fait partie du tissu de PME innovantes reconnues par le Ministère de la défense brésilienne, disposant de tous les atouts pour devenir une Entreprise Stratégique de la Défense (EED).

 

Cette acquisition s’inscrit dans le cadre de la stratégie de partenariat local que Sagem entend développer avec l’industrie de défense au Brésil.

 

Sagem a pour objectif d’accompagner la croissance de cette société, avec l’ambition d’en faire un acteur de référence dans le domaine des technologies, équipements et systèmes optroniques.

 

Optovac aura vocation à produire et à assurer le soutien au profit de ses clients d’une large gamme d’équipements sur la base des savoir-faire de Sagem. Son activité comprendra également le développement local de solutions adaptées aux besoins des forces armées brésiliennes.

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