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17 décembre 2015 4 17 /12 /décembre /2015 12:55
Les autochenilles Citroën

Les autochenilles Citroën


17.12.2015 source SHD
 

17 décembre 546 : prise de Rome par Totila. Le roi ostrogoth, Totila, prend Rome, après un siège méthodique de plus d'un an.  Venu voir Saint Benoit au mont Cassin, Totila apprend de la bouche du saint qu'il va conquérir Rome et la perdre peu de temps après.

 

17 décembre 1398 : bataille de Pānīpat (Près de Dehli - Inde). Le Turc Tamerlan écrase le sultan qui contrôle toute l'Inde du Nord, Mohamed Toughklak.

 

17 décembre 1793 : démonstration de force navale (baie de Naples). Parce que l’ambassadeur de France à Constantinople a été insulté par celui de Naples, la flotte du contre-amiral Latouche-Tréville mouille devant la ville. Le roi de Naples présente ses excuses.

 

17 décembre 1885 : protectorat français sur Madagascar. Un traité de paix est signé à bord du croiseur Naïade entre la France (CA Paul Miot) et le gouvernement malgache de la reine Ranavalo. Il sera ratifié le 17/02/1886.

 

17 décembre 1903 : premier vol motorisé par les frères Wright. « Sur un appareil de leur conception baptisé Flyer, ils effectuent le premier vol motorisé et contrôlé à Kitty Hawk en Caroline du Nord. Il volent à 3 mètres de haut sur 260 mètres durant 59 secondes. Le Flyer est un biplan de 274 kg, de 12 mètres d’envergure propulsé par un moteur de 16CV entrainant, grâce à des chaines de vélo, deux hélices ». CNE J-B P. (COMLE).

 

17 décembre 1922 :  première traversée du Sahara en automobile. André Citroën voulant tester son nouveau modèle de véhicule chenillé, l’autochenille B2, imagine en liaison avec l’armée de Terre, un raid expérimental et publicitaire démontrant que l’on peut rallier Touggourt (Algérie) à Tombouctou (Mali) en moins de trois semaines. Pari tenu.

 

17 décembre 1935 : premier vol du Douglas DC-3. « Appelé à devenir un appareil mythique, il est connu sous le nom de DC-3 pour la version civile et de C-47 Skytrain ou Dakota pour la majorité des appareils militaires. Véritable « bête de somme » des airs, il est de toutes les opérations aéroportées alliées de la seconde guerre mondiale. En usage dans l’armée de l’air française, il vole en Indochine. Des versions modernisées servent durant la Guerre du Viet-Nam (opérations de mitraillage au sol). Les russes le produisent à 2930 exemplaires sous licence avec l’appellation Lissounov Li-2. Aujourd’hui encore, des DC-3 continuent d’assurer le transport de passagers et de fret au Canada et en Amérique du Sud notamment ». CNE J-B P. (COMLE).

 

17 décembre 1939 : sabordage du croiseur cuirassé Admiral Graf Spee. Dès septembre, le cuirassé de poche allemand Graf Spee sème la terreur dans l'Atlantique Sud parmi les navires marchands britanniques et décide Churchill à lancer à ses trousses trois croiseurs pour le couler et ainsi maintenir la route commerciale vitale pour la Grande-Bretagne. Le Graf Spee est repéré au large de l'Uruguay et le premier grand combat naval de la Seconde Guerre Mondiale s'engage le 13 décembre, alors qu’en Europe la « drôle de guerre » se poursuit. Rapide, bien armé et technologiquement en avance (coque soudée et non plus rivetée, moteurs diesel et radar embarqué) il met hors de combat le HMS Exeter et cause de graves dommages au HMS Ajax. Il est cependant lui-même endommagé et doit  trouver refuge dans le port de Montevideo. Obligé de quitter l'Uruguay, pays neutre, le Graf Spee n'est plus opérationnel malgré quelques réparations. Son commandant craignant d'être vaincu par la marine anglaise qu'il pense, à tort, rassemblée à l'embouchure du Rio de la Plata, préfère saborder le navire. Il se suicidera trois jours plus tard.

 

17 décembre 1944 : massacre de Malmédy ou Baugnez (Ardennes). Le 285ème bataillon d'observation d'artillerie de campagne américain, faiblement armé, est pris sous le feu du régiment blindé SS Peiper alors qu'il s'engage sur une route à 4 km au Sud de Malmédy. Les américains ne peuvent résister longtemps face aux blindés allemands et finissent par se rendre au niveau du carrefour Baugnez. Selon toute vraisemblance, les 84 prisonniers sont abattus froidement sur le lieu de leur reddition.  Le témoignage des survivants conduira à un procès en 1946 où 74 condamnations à mort seront prononcées sans être exécutées. Ce crime de guerre a lieu dans le cadre de la contre-offensive allemande des Ardennes dont la pénétration des lignes américaines dépendait avant tout de sa vitesse d’exécution…Mais ce sont  en fait les erreurs tactiques de Peipper qui le ralentiront dans sa tentative de percée vers la Meuse.   L’unité du LCL Peiper était coutumière des crimes de guerre et s’est signalée tristement sur tous les théâtres d’opérations où elle a été engagée (Pologne, France, Russie,…) comme le procès de Dachau le montrera.

 

17 décembre 1971 : cessez-le-feu au Pakistan Oriental. Le Pakistan reconnait le Bengladesh comme un Etat souverain.

 

17 décembre 1976 : lancement du KH 11(Etats-Unis). Le premier satellite espion américain à retransmission d’images en quasi-direct (via un satellite relai) est mis sur orbite. Les satellites de la série Key Hole ont une résolution supposée de 10 cm grâce à une optique digne du télescope Hubble et à leur motorisation capable de les amener sur une orbite d’observation à très basse altitude.

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12 septembre 2014 5 12 /09 /septembre /2014 13:45
Barkhane : point de situation du 11 septembre

4 septembre 2014 à 14h35, dans la zone de jardins située à l’Est d’Aguelhok dans le Nord-Mali, des militaires de la force Barkhane franchissent un cours d’eau afin de mener une opération de reconnaissance dans le village de Tirjit. Partis de Gao, les soldats de Barkhane sont dans le Nord-Mali pour entraver l’action des groupes terroristes et leurs flux logistiques dans la région du Tigharghar - Crédits : EMA / armée de terre

 

12/09/2014 Sources : EMA

 

Point de situation sur les opérations de la force Barkhane, engagée dans la bande sahélo-saharienne (BSS), du 4 au 11 septembre 2014

 

La force Barkhane compte 3 000 hommes. La MINUSMA (ONU) compte plus de 8 000 hommes.

 

La situation est restée globalement calme cette semaine dans la zone d’action de la force, dans un contexte marqué par la deuxième séquence des pourparlers. Du 3 au 5 septembre, les trois Mirage 2000 du détachement chasse (DETCHASSE) de Niamey ont été relevés. Les trois avions rentrant comme sortant viennent de la base aérienne 133 de Nancy.

 

Au Mali, du 29 août au 9 septembre, la force Barkhane a mobilisé près de 400 militaires aux côtés des forces armées maliennes (FAMA) et de la MINUSMA, dans une opération effectuée dans le nord du Mali, dans la région d’Aguelhok au sud du massif du Tigharghar. Appuyés par des moyens de renseignement aériens, ils ont mené des actions visant à désorganiser et affaiblir les groupes armés terroristes (GAT).

 

Au bilan cette opération a permis de contester aux GAT la libre disposition d’une zone dans laquelle ils tentent régulièrement des actions de harcèlement. La force Barkhane a également pu mettre en pratique la coordination des fuseaux Est et Ouest. Le groupement tactique désert (GTD) Ouest a en effet été renforcé pour l’opération par la section d’appui mortier du fuseau Est.

Barkhane : point de situation du 11 septembreBarkhane : point de situation du 11 septembre
Barkhane : point de situation du 11 septembre
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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 06:45
Le général d’armée Pierre de Villiers en visite officielle au Tchad

 

28/05/2014 Sources : EMA

 

Le 26 mai 2014, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA) s’est rendu en visite officielle au Tchad.

 

Cette visite a été marquée par une série d’entretiens destinés à prolonger la dynamique de coopération militaire bilatérale entre le Tchad et la France. 

 

Les discussions ont porté sur l'installation prochaine à N’Djamena du poste de commandement des opérations dans la bande sahélo-saharienne, ainsi que sur les missions conjointes qui seront conduites  par les armées partenaires dans le cadre de cette régionalisation des opérations de lutte contre les groupes armés terroristes (GAT).

 

C’est dans ce cadre que le général d’armée Pierre de Villiers s'est longuement entretenu avec son homologue, le général de division Mahamat Brahim Seid, chef d’état-major général des armées tchadien (CEMGA), avant de rencontrer son excellence Madame Evelyne Decorps, ambassadeur de France au Tchad. Lors de ce dernier entretien, les discussions ont porté plus largement sur la coopération opérationnelle en Afrique.

 

Cette visite visait également à décorer les militaires tchadiens qui se sont engagés aux côtés des soldats français dès les premières semaines de l’opération Serval au Mali, notamment dans l’Adrar de Ifoghas.

 

Lors d'une cérémonie à l’état-major des armées, le général de Villiers a promu le général de division Mahamat Brahim Seid au grade d’officier de la Légion d’honneur. Il a également décoré de la croix de la valeur militaire avec étoile de vermeil le général de division Idris Déby Itno Mahamat, commandant adjoint des forces armées tchadiennes d’intervention au Mali (FATIM), le général de brigade Youssouf-Miri Abderaman, officier général chargé des opérations de la FATIM et le général de brigade Misse Nassoure Tdijiani, officier général chargé des opérations  et premier adjoint de la FATIM. Enfin, le général de brigade Mahamat Djoui Moussa, commandant de la Force Tchadienne au Mali a été décoré de la médaille de la défense nationale, échelon or.

 

Dans le discours qu'il a  prononcé à l'issue de la prise d'armes, le général  de Villiers a souligné qu’au travers de cette cérémonie, la France rendait hommage à l'engagement de l'ensemble des soldats  tchadiens au Mali. Il a ainsi rappelé que lors des combats de l'hiver 2013, soldats français et tchadiens ont partagé des valeurs communes de courage, d'audace, d'excellence et de fraternité d'armes, autant de vertus qui doivent continuer à les animer dans la perspective des engagements à venir.

Le général d’armée Pierre de Villiers en visite officielle au TchadLe général d’armée Pierre de Villiers en visite officielle au Tchad
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26 mai 2014 1 26 /05 /mai /2014 11:46
Fortes pressions sur Alger pour l’impliquer militairement dans le Sahel

 

25.05.2014 Par : Djamel Bouatta - liberte-algerie.com

 

La récente visite à Alger du ministre français de la Défense est la partie émergée des pressions qui s’exercent sur notre pays pour qu’il s’implique militairement dans la région.

 

Avant lui, le secrétaire d’État américain avait fait le voyage dans notre pays la veille de la présidentielle du 17 avril pour se satisfaire de la convergence de vue entre Alger et Washington sur la lutte antiterroriste dans le Sahel saharien et solliciter d’avantage de coopération de la part de l’ANP, décrite par les médias américains comme la plus puissante dans la région. Pour le moment, les autorités algériennes s’en tiennent au principe de non-ingérence dans les affaires d’autrui, à plus forte raison dans le voisinage, et à la conduite qui a toujours été la sienne de ne pas envoyer l’ANP hors des frontières. Cette neutralité, si elle a eu pour elle le respect des principes, a néanmoins atteint ses limites avec les menaces extérieures - de plus en plus évidentes - qui sourdent à nos  portes. À l’Ouest : la poudrière sahraouie et le trafic à large échelle de la drogue. Au Sud : le volcan nord-malien rallumé par la reprise des hostilités entre le pouvoir et la rébellion targuie du MNLA. À côté : le Niger en passe de devenir, lui aussi, un chaudron. Et le danger le plus éminent : le chaos libyen contre lequel l’ANP a tout de même massé, à la frontière de 1 000 kilomètres, à titre préventif, un important contingent. La posture de l’Algérie sur cette question militaire n’est pas restée figée puisque des fuites en France ont laissé entendre que la récente neutralisation d’une dizaine de terroristes d’Aqmi par l’ANP à la frontière avec le Mali a été le fait de renseignements livrés par la France et suite à son opération dans l’Adrar des Ifoghas, région nord malienne investie par les forces spéciales françaises de l’opération Serval. L’hôte français du vice-ministre de la Défense et chef d’état-major a émis le souhait de voir notre pays s’impliquer beaucoup plus et pas seulement pour des raisons stratégiques. Le ministère français de la Guerre est menacé par de nouvelles restrictions budgétaires, au point que ses chefs d’état-major ont frappé sur la table, arguant les missions de leurs armées à l’étranger, notamment en Afrique. La France a revu de fond en comble son dispositif militaire en Afrique. Dans le sens d’un véritable maillage.

 

Le président socialiste français a, de la sorte, revu à la hausse la fonction de “gendarme” de l’Afrique avec, cette-fois, la bénédiction de son homologue américain lequel, bien que son opinion soit hostile à toute intervention des GI’S à l’étranger, est également fortement impliqué dans le nouveau puzzle en construction sur le continent que tous les prospectivistes ont annoncé comme le marché du troisième millénaire.

 

Le frémissement diplomatique autour de l’Algérie, l’évolution des situations sécuritaires à ses frontières et le renforcement de bases françaises et américaines de façon discrète, présagent-ils de nouvelles interventions occidentales dans le Sahel pour une autre lutte contre le terrorisme ? L’option pour Paris n’est pas à exclure. François Hollande n’a-t-il pas réuni récemment chez lui cinq chefs d’État du Sahel et leur homologue de la première puissance économique africaine, le Nigeria, incapable de venir à bout de Boko Haram, une secte qui a muté en organisation djihadiste et qui s’inscrit désormais dans la dynamique de l’Aqmi et d’Al-Qaïda ? Le décor est donc déjà assez bien implanté pour des remakes d’interventions occidentales comme en Libye en 2011, ou au Mali deux années plus tard, et où l’armée malienne n’est pas encore en mesure de normaliser la situation sécuritaire. Un rapport de John Brennan, le conseiller principal du président Barack Obama en matière de sécurité internationale et de lutte contre le terrorisme, est aussi révélateur de cette option. Et, bien sûr, que derrière cette cause de lutte contre le terrorisme islamiste, les soupçons d’un intérêt occidental pour les richesses du Sahel, entre autres, uranium, fer et pétrole, sont très forts. L’Occident, selon des analystes autres que les théoriciens du complot néo-impérialiste, irait même jusqu’à alimenter l’instabilité de la région pour pouvoir intervenir plus vite. Les révélations récentes par le quotidien français Le Parisien, bien informé par les services français, sur le subventionnement par le Qatar de groupes terroristes dans le Sahel et son cercle stratégique qui court jusqu’en Somalie en passant par le Nigeria et le Kenya, alimentent cette explication. Une information qui prend son entière dimension quand on connaît les liens entre le Qatar, la France et les États-Unis comme illustrés dans la guerre de l’OTAN en Libye, puis dans la guerre civile en Syrie. Pour revenir à notre pays, ce n’est plus un secret aujourd’hui : des bases militaires françaises et américaines sont installées autour de ses frontières.

 

La France dispose de toute la région en question. En outre des points d’appui stationnés plus dans Tessalit l’Adrar des Ifoghas et à Gao, au nord au Mali, une grande base au Tchad, à N’djamena où sont installés des avions de combat Mirage 2000 et Rafale appuyés par des ravitailleurs et des forces terrestres sous le commandement de l’état-major qui dirige les opérations au Sahel, au Niger, à Niamey où sont domiciliés des drones de renseignement Reaper achetés aux États-Unis. Outre une forte présence de bâtiments de guerre en Méditerranée, eux aussi ont installé, dans la discrétion, des bases notamment à Ouagadougou d’où décollent les U 28 A pour surveiller le Sahel, appuyés par des drones également de surveillance de l’Afrique du Nord, à Niamey au Niger.

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15 mai 2014 4 15 /05 /mai /2014 12:45
EMA : visite du commandant du CPCO dans la BSS

 

 

15/05/2014 Sources : EMA

 

Du 27 avril au 1er mai 2014, le général de brigade Patrick Bréthous, commandant le centre de planification et de conduite des opérations (CPCO) a visité les pays de la bande « Sahélo-Saharienne » (BSS).

 

Dimanche 27 avril 2014, le détachement du CPCO s’est rendu au camp Damien Boiteux à Bamako, afin de s’entretenir avec les autorités de la force Serval sur les problématiques liées à la régionalisation des opérations dans la bande sahélo-saharienne.

 

Le 30 avril 2014, le chef du CPCO a poursuivi sa visite au détachement air de Niamey, au Niger, afin de s’assurer de sa montée en puissance dans le cadre de la régionalisation. Après avoir rencontré l’ensemble des chefs de détachement, la délégation a assisté à une présentation des capacités de ce détachement. Un point de situation sur le calendrier des chantiers en cours et futurs a également été présenté par le 25e régiment du génie de l’air (25e RGA) et par le service local constructeur (SLC). Le général s’est ensuite rendu sur le terrain pour visualiser l’avancée des travaux. Une visite complète des installations des drones Reaper et Harfang a clôturé cette journée.

 

Le chef du CPCO et sa délégation ont clôturé leur visite de théâtre des pays de la bande « Sahélo – Saharienne » par une visite à N’Djaména, le 1er mai 2014. La délégation a ainsi pu mesurer l’ampleur des chantiers d’aménagements et les problématiques rencontrées. Ils ont effectué un point de situation sur l’état des lieux des travaux du PCIAT ainsi que sur la transformation de la force avant d’effectuer une visite de terrain (PCIAT, zone vie logements, zone technico opérationnelle).

 

Commandant opérationnel des forces et conseiller du gouvernement, le chef d’état-major des armées (CEMA) dispose, au sein de l’état-major des armées, du centre de planification et de conduite des opérations (CPCO). Centre nerveux de la chaîne de commandement stratégique national, le CPCO est au cœur de l’engagement des forces françaises sur l’ensemble des théâtres d’opération. En amont des engagements, il assure une veille stratégique et assure les travaux de planification. Dès le déclenchement des opérations, il a en charge la conduite de l’engagement des forces.

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8 mai 2014 4 08 /05 /mai /2014 09:45
Crédits JD Merchet - Jan 2014

Crédits JD Merchet - Jan 2014

 

08 mai 2014 Romandie.com (AFP)

 

Paris - Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a indiqué jeudi que 3.000 soldats français allaient être mobilisés dans la bande sahélo-saharienne, sans date limite, dans le cadre d'une réorganisation du dispositif militaire au Mali.

 

Nous sommes en train de nous réorganiser pour avoir une conception régionale du contre-terrorisme, a expliqué le ministre sur BFM TV et la radio RMC, précisant que 1.000 soldats français allaient être concentrés près de Gao (nord-est du Mali) et 3.000 autres sur la bande sahélo-saharienne. Le ministre avait déjà annoncé à plusieurs reprises que la France laisserait au Mali un millier d'hommes pour lutter contre le terrorisme.

 

Selon le ministre, l'opération militaire française Serval est en train de se terminer dans sa phase de guerre frontale. En janvier 2013, la France avait déclenché cette opération au Mali, prenant la tête d'une intervention de plusieurs troupes africaines, pour stopper les islamistes qui avaient entrepris de progresser vers le Sud.

 

Selon M. Le Drian, il restait au Nord la volonté d'un certain nombre de groupes de jihadistes de se reconstituer, ils sont beaucoup moins nombreux mais ils n'ont rien à perdre, ils laissent leur vie et donc il faut lutter de manière extrêmement précise contre toute forme de regroupement, de recrudescence des groupes jihadistes dans cette partie du Mali, bien au Nord et dans l'Adrar des Ifoghas.

 

On est dans une autre phase (...) sur le Mali, les forces des Nations unies sont là et l'armée malienne se reconstitue, a-t-il souligné, précisant: Notre rôle à nous est de poursuivre le contre-terrorisme au Nord-Mali, au nord du Niger, au Tchad.

 

Nous sommes en train de réorganiser notre dispositif pour que 3.000 militaires français soient dans cette zone, a dit le ministre, en évoquant le Nord du Mali, qui est selon lui une zone de danger, de trafics en tout genre et là, nous resterons le temps qu'il faudra, il n'y a pas de date limite.

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12 avril 2014 6 12 /04 /avril /2014 11:45
Tchad : le GAAO en renfort à N’Djaména.

 

11/04/2014 Sources : EMA

 

Depuis le 14 mars 2014, une quarantaine de militaires du groupement aérien d’appui aux opérations (GAAO) sont arrivés sur la Base aérienne de N’Djaména pour préparer l’installation du futur poste de commandant des opérations dans la BSS.

 

Basés à Bordeaux, ces militaires sont des spécialistes du bâtiment et de l’infrastructure opérationnelle. Ils ont pour mission d’appuyer le déploiement des forces aériennes et de participer au soutien du stationnement des forces, en particulier sur les théâtres d’opérations. Dans cette optique, ils sont déployés sur N’Djaména pour préparer à la fois les structures qui permettront d’accueillir le nouveau dispositif de commandement de la bande sahélo-saharienne et pour mettre en place un abri avion, des bungalows et des tentes.

 

Les militaires de la force Épervier assurent deux missions permanentes : ils apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et sont en mesure de garantir, si nécessaire, la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad.

 

Depuis le 31 mars, la force Epervier est sous le contrôle opérationnel de la force Serval dans le cadre de la régionalisation des opérations dans la bande sahélo-saharienne. D’autres étapes marqueront cette montée en puissance, dont le terme sera marqué par le transfert du poste de commandement unique des opérations de Bamako vers N’Djamena.

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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 16:45
BSS : participation du CEMA au « G5 du Sahel »

 

11/04/2014 Sources : EMA

 

Le 09 avril 2014, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), s’est rendu à Niamey afin de participer à la réunion du « G5 du Sahel », cadre institutionnel qui regroupe les cinq chefs d’états-majors de la bande sahélo-saharienne, sur invitation de ces derniers.

 

Le « G5 du Sahel » est un cadre institutionnel de coordination et de suivi de la coopération régionale, destiné à coordonner les politiques de développement et de sécurité de ses membres. Créé à l’initiative des chefs d’Etat de la région sahélo-saharienne, il regroupe cinq pays : le Burkina-Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad.

 

Le 9 avril, à Niamey, les chefs d’état-major des pays membres se sont pour la première fois réunis dans ce cadre afin de partager leur évaluation de la situation sécuritaire dans la bande sahélo-saharienne. Ils ont souhaité, pour l’occasion, inviter le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées françaises.

 

Dans son discours d’ouverture du G5, le général de division Garba, chef d’état-major nigérien et hôte du sommet, a souhaité souligner la place particulière de la  France qui  « constitue un partenaire stratégique ayant toujours soutenu les pays du Sahel dans leurs actions de lutte contre le terrorisme ».

 

Dans le communiqué final de cette rencontre, les chefs d'Etat major du « G5 du Sahel » ont convenu de la nécessité de conjuguer leurs efforts pour « apporter une réponse régionale et coordonnée aux défis sécuritaires actuels liés aux menaces des groupes armés terroristes » tout en se félicitant de l’appui et du soutien apporté par la communauté internationale.

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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 15:45
Le général de Villiers s’entretien avec le président de la république du Niger

 

 

11/04/2014 Sources : EMA

 

Le 09 avril 2014 à Niamey, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), s’est entretenu avec monsieur Issoufou Mahamadou, le président de la république du Niger.

 

Cet entretien particulier réalisé en marge de la participation du CEMA à la réunion des chefs d’état-major du G5 Sahel a été l’occasion de rappeler l’excellente coopération entre la France et le Niger, en particulier dans le domaine militaire.  Les deux hommes ont échangé leur point de vue sur la situation sécuritaire dans la bande sahélo-saharienne (BSS). A cette occasion, le général de Villiers lui a fait part des avancées et de l’appui que les armées françaises apporteront à la lutte contre le terrorisme à l’occasion de la mise en place du dispositif français destiné à couvrir l’ensemble de la BSS.

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4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 22:45
Kerry loue le rôle du Maroc pour la sécurité et la prospérité régionales

 

04 avril 2014 Romandie.com (AFP)

 

RABAT - Le secrétaire d'Etat américain John Kerry, en visite à Rabat, a salué vendredi le rôle joué par le Maroc, un allié de Washington, afin d'apporter plus de sécurité et de prospérité régionales, tout en signalant les défis sociaux du pays.

 

Le Maroc joue un rôle moteur important, et les Etats-Unis se tiendront au côté (du Maroc) sur cette voie, a déclaré M. Kerry lors de la 2e session du Dialogue stratégique entre responsables des deux pays.

 

Les 18 accords signés par le Maroc avec le Mali montrent que le royaume amène une plus grande sécurité et une plus grande prospérité dans la région, a-t-il notamment estimé, en référence à la récente tournée du roi en Afrique subsaharienne.

 

Dans l'après-midi, le diplomate américain a été reçu par le souverain chérifien à Casablanca, la capitale économique, avant de s'envoler vers les Etats-Unis.

 

Mohammed VI a affirmé que le contexte régional et international actuel renforçait la pertinence et la profondeur du partenariat Rabat-Washington, a indiqué le Palais royal dans un communiqué publié par l'agence officielle MAP.

 

Il contribue à la stabilité, la sécurité durable, la prospérité partagée et au développement humain du continent, a-t-il également plaidé.

 

En matinée, John Kerry, accompagné de son homologue marocain Salaheddine Mezouar, avait par ailleurs exprimé le soutien de son pays au processus de réformes engagé durant le printemps arabe et symbolisé par l'adoption en 2011 d'une nouvelle Constitution sur initiative royale.

 

Il avait toutefois relevé un défi auquel le Maroc est confronté, celui de fournir du travail et un horizon à la jeunesse dans un pays où 60% des habitants ont moins de 30 ans.

 

Si le taux de chômage au Maroc, pays de 35 millions d'habitants, est officiellement compris entre 9% et 10%, il atteint près de 30% chez les jeunes selon la Banque mondiale.

 

- Accord de libre-échange -

 

Devant ses hôtes marocains, John Kerry a explicitement mis en avant le rôle du royaume dans la lutte contre le terrorisme et abordé la question de la coopération militaire en évoquant l'exercice conjoint en cours près d'Agadir (sud).

 

Cet exercice annuel avait été annulé l'an dernier à la même époque par le Maroc, courroucé par un projet de résolution américain au Conseil de sécurité, visant à élargir aux droits de l'Homme le mandat de la mission des Nations unies au Sahara occidental (Minurso).

 

La relation bilatérale avait retrouvé un cours normal avec l'abandon de ce projet, le roi se rendant ensuite en visite officielle à Washington.

 

A quelques semaines d'un nouveau vote sensible à l'ONU sur ce dossier, John Kerry a réaffirmé la position américaine sur le plan marocain d'autonomie pour le Sahara, qualifié de sérieux et réaliste dans un communiqué.

 

Vaste territoire de moins d'un million d'habitants, cette ex-colonie espagnole est contrôlée par le Maroc mais revendiquée par les indépendantistes du Polisario, soutenus par Alger, qui réclament un référendum d'autodétermination.

 

Enfin, sur le plan économique, la relation maroco-américaine est marquée par l'existence, depuis 2006, d'un accord de libre-échange qui a vu le commerce bilatéral quadrupler, à 4 milliards USD en 2012.

 

Les investissements américains au Maroc demeurent en revanche faibles (moins de 200 millions USD cette même année), mais les deux parties ont salué la récente tenue à Rabat d'une Conférence commune sur le développement des affaires.

 

A ce jour, la France et l'Espagne sont de loin les deux premiers partenaires économiques du royaume.

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3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 18:45
Les Etats-Unis et l'Algérie veulent lutter ensemble contre le terrorisme

 

 

03 avril 2014 Romandie.com (AFP)

 

Alger - Alger et Washington se sont engagés jeudi à lutter ensemble contre le terrorisme, à l'occasion de la première visite en Algérie du secrétaire d'Etat américain John Kerry.

 

L'Algérie, qui a payé un lourd tribut au terrorisme, ne pliera jamais devant ce fléau, a affirmé le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, à l'ouverture des négociations stratégiques entre les deux pays.

 

Le terrorisme ne connaît pas de frontière, est sans foi ni loi, et vise toutes les nations, a-t-il ajouté.

 

La vaste région du Sahel-Sahara est devenue l'un des terrains de jeu des jihadistes depuis la chute du régime libyen de Mouammar Kadhafi en 2011.

 

Des jihadistes, dont Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), ont occupé le nord du Mali en 2012 avant d'en être chassés fin janvier 2013 par des soldats français et africains.

 

Des insurgés islamistes sont également présents au Niger, en Tunisie et en Algérie, où ils ont mené l'an passé une prise d'otages ayant conduit à la mort d'une quarantaine de captifs.

 

M. Lamamra a indiqué que son pays était déterminé à travailler avec tous ses partenaires pour éradiquer ce fléau.

 

L'une des principales préoccupations de l'Algérie est le Sahel où le terrorisme, le trafic d'être humains, de drogue et toutes sortes d'activités criminelles ont tissé leur toile, menaçant la stabilité et l'existence des peuples et des Etats de la région, a-t-il souligné.

 

M. Kerry est arrivé mercredi, sous haute protection, en Algérie, sa première visite dans ce pays depuis qu'il est devenu secrétaire d'Etat en février 2013.

 

Il a évoqué une période où la paix est confrontée à plus de menaces complexes que jamais et estimé que l'une des façons de lutter contre le terrorisme était d'aider à créer des emplois et d'améliorer le système éducatif.

 

Salu(ant) le leadership de l'Algérie dans la région, M. Kerry a souligné que les Etats-Unis voulaient travailler en coordination avec Alger, établir une relation plus solide avec ce pays, et aider à sécuriser les frontières dans la région.

 

La visite de M. Kerry en Algérie intervient en pleine campagne électorale pour la présidentielle du 17 avril, suscitant les interrogations de la presse algérienne, qui considère qu'elle constitue une caution au président sortant Abdelaziz Bouteflika.

 

Agé de 77 ans dont 15 ans au pouvoir, M. Bouteflika, brigue un quatrième mandat, malgré ses problèmes de santé, et est donné favori.

 

Nous attendons des élections transparentes et conformes aux standards internationaux, a déclaré M. Kerry.

 

Les USA travailleront avec le président que le peuple algérien choisira, pour dessiner l'avenir que l'Algérie et ses voisins méritent, a-t-il ajouté, en évoquant notamment un avenir où les citoyens peuvent exercer librement leurs droits civiques, politiques et humains.

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27 mars 2014 4 27 /03 /mars /2014 19:55
Visite du CEMA à l'armée de Terre

 

 

27/03/2014 Armée de Terre

 

Le général d'armée de VILLIERS, chef d'état-major des Armées (CEMA) a choisi, pour sa première visite officielle à l'armée de Terre, de se rendre à Mailly le camp, le 24 mars 2014. En sa qualité de chef des opérations militaires, le CEMA vient à la rencontre des militaires qui seront déployés prochainement au Mali. A l'occasion de cette journée, l'armée de Terre présente au CEMA le processus de préparation opérationnelle des forces terrestres. En s'appuyant sur la déclinaison d'une séquence d'ordres, les présentations et démonstrations vont immerger le CEMA dans les opérations de la bande sahélo-saharienne.

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11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 07:45
La sécurité au Sahel au coeur d'une réunion internationale à N'Djamena

11-09-2013 French.china.org.cn

 

Des chefs des services de renseignements des pays sahélo-sahariens, réunis depuis mardi dans la capitale tchadienne, examinent la situation sécuritaire dans la région, ainsi que le renforcement des capacités dans le domaine des renseignements et de la sécurité de leurs Etats respectifs.

 

"La persistance du phénomène de Boko Haram et ses ramifications transfrontalières, l'émergence de nouveaux défis sécuritaires liés à la grande criminalité, au fondamentalisme religieux et aux prises d'otage, sont autant de menaces réelles pour la paix et de la stabilité de la région sahélo-saharienne", a déclaré le secrétaire d'Etat tchadien à l'Intérieur et à la Sécurité publique, Mahamat Adji Ngoua, en ouvrant les travaux.

 

Selon lui, la rencontre de N'Djaména offre l'opportunité pour des discussions approfondies sur la situation sécuritaire et de prendre des décisions requises pour faire face à ces défis relevés ci-haut. "Elle doit en outre explorer les voies et moyens pouvant permettre de renforcer la coopération sécuritaire et l'opérationnalisation de la structure africaine de paix et de sécurité dans la région sahélo-saharienne", a-t-il ajouté.

 

Le secrétaire d'Etat tchadien à l'Intérieur et à la Sécurité publique a exhorté les experts de l'Union africaine à réfléchir et à trouver tous les mécanismes et outils nécessaires qui pourront permettre aux Etats membres de l'organisation continentale de prévenir et d'empêcher les mouvements des groupes terroristes, de combattre efficacement les activités des bandes criminelles.

 

Le commissaire pour la Sécurité et la Paix de l'Union Africaine, Ramdane Lamamra, a également relevé que les menaces qui pèsent sur la sécurité et la stabilité sont de nature transnationale et que toute réponse qui se veut efficace doit être collective.

 

"Le choix du Tchad et de sa capitale, N'Djaména, se veut naturellement un acte de reconnaissance pour la contribution inestimable que le Tchad a apportée à l'effort collectif qui a permis de libérer le nord du Mali de l'emprise de groupes terroristes et criminels. Le Tchad a fait preuve d'une solidarité agissante et d'un engagement panafricaniste remarquable", a indiqué M. Ramdane Lamamra.

 

Il a réitéré "la haute appréciation de l'Union africaine auprès du président Idriss Déby Itno, au peuple tchadien frère et au gouvernement tchadien pour les sacrifices consentis"

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30 août 2013 5 30 /08 /août /2013 07:45
New MINURSO force commander

28 August 2013by defenceWeb/UN

 

Indonesian career soldier Major General Imam Edy Mulyono has been named as new force commander of the UN Mission for the Referendum in Western Sahara (MINURSO).

 

He takes over from Major General Abdul Hafiz of Bangladesh who has been force commander since July 2011.

 

Mulyono is currently special assistant to the Indonesian Army Chief of Staff in charge of peacekeeping operations and previously served as senior staff officer for training and exercises. He also commanded the Indonesian Defence Force’s peacekeeping centre.

 

He joined the Indonesian army in 1984, commanding an infantry company and battalion before becoming an associate professor at the Army Command General and Staff College.

 

A statement from secretary-general Ban Ki-Moon’s office said the Indonesian will bring “vast national and international military experience, including command and staff” to the position in Western Sahara.

 

Established in 1991, MINURSO is tasked with monitoring the ceasefire in Western Sahara and organising a referendum on self-determination for the people of the territory.

 

The UN has been involved in settlement efforts in Western Sahara since 1976 when fighting broke out between Morocco and the Frente Polisario after Spanish colonial administration of the territory came to an end.

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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 17:45
Mali wants Sahel nations to do more about Islamist threat

05 June 2013 defenceWeb (Reuters)

 

Mali's foreign minister said that nations in the Sahara were not doing enough to stop an Islamist threat spreading across the region and urged more intelligence-sharing and joint military operations.

 

In an interview with Reuters, Tieman Coulibaly also accused Mali's Tuareg separatist rebels of "Ku Klux Klan" abuses by persecuting non-Tuaregs in Kidal and said this did not bode well for talks aimed at including the northeastern town in next month's election of a new president to complete a post-coup transition to democracy.

 

A string of attacks in Niger including on a French-run uranium mine have shown how Islamist rebels have taken advantage of a security vacuum since French-led forces drove al-Qaeda-linked fighters from strongholds in northern Mali this year, Reuters reports.

 

Regional rivalries are aggravating the problem for Paris and its Western allies, with a lack of cooperation between Saharan countries helping militants to melt away when they come under pressure and regroup in quieter parts of the vast desert.

 

"We must coordinate better," Coulibaly said in the interview in Paris. "We need a constant effort to share information and be able to act together against this threat."

 

Security officials say lawless southern Libya has become the latest haven for Islamist groups. Paris has put the blame firmly on these groups for attacking its embassy in Tripoli in April.

 

"This is a threat to everybody - Niger , Mauritania, Ivory Coast, Senegal, Algeria and beyond," Coulibaly said. "We must do more."

 

Regional nations met in March in Mauritania to discuss how to put better mechanisms in place to share information and to assess ultimately how to launch joint security operations. The same countries are due to meet again in Algeria in the coming days for further consultations, Coulibaly said.

 

France, which is keen to cut its troop numbers in the region, has said it would support all regional efforts.

 

But, amid persistent bickering and mistrust among regional powers, President Francois Hollande admitted in May that French forces may have to be used elsewhere in the Sahel.

 

France's immediate priority now is to ensure the situation in its former West Africa colony remains stable and that presidential elections proposed for July take place as planned all across the vast impoverished country.

 

"RACIST ATTACKS"

 

But tension over Kidal risks turning public opinion against France, which was feted for liberating Mali's north from Islamist occupation but has since faced criticism for allowing armed Tuarags to reassert control in the desert town.

 

Talks have started between the central government in Bamako and the Tuareg rebels, known as the MNLA, who control Kidal to try to reach a deal that would allow its inhabitants to go to the polls.

 

But Coulibaly said the situation was "worrying" in Kidal, where hundreds have been rounded up. He accused the MNLA of committing "racist and segregationist acts" against non-Tuaregs that was forcing the Malian army to move towards Kidal.

 

"I think the talks will slow down because we can't continue talking with people that are transforming themselves into a Ku Klux Klan while we're proposing to negotiate peace," he said, referring to the American far-right white supremacist group.

 

"We are sticking to our position which consists of restoring the administration in Kidal including the army."

 

The MNLA has denied that detentions in Kidal were based on race, saying only that some 10 people had been taken into custody after being identified as Malian soldiers "sent to spy on us", and were now considered prisoners of war.

 

The elections are due to conclude a transition to democracy following a military coup in April 2012 that led to Mali's north falling under Islamist insurgent domination for nine months.

 

Coulibaly said there was still time to reach a deal with the MNLA but without security in Kidal it would be difficult to hold the elections. "The ball is no longer in our camp," he said.

 

"All resolutions taken by the United Nations call for the restoration of the territorial integrity of Mali. If they are not respected then Mali and its partners will be forced to apply them."

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18 avril 2013 4 18 /04 /avril /2013 21:00
Onu : Paris ne devrait pas bloquer le projet US sur le Sahara

 

18 avril 2013 Guysen News International

 

La France, alliée traditionnelle du Maroc, n’opposera probablement pas son veto au Conseil de sécurité de l’Onu à la proposition américaine de confier aux casques bleus la tâche de veiller au respect des droits de l’homme au Sahara occidental, a-t-on appris jeudi de source diplomatique.

 

Washington a proposé cette semaine que la mission de maintien de la paix de l’Onu au Sahara occidental (Minurso) se charge de faire respecter les droits de l’homme dans l’ancienne colonie espagnole annexée en 1975 par le Maroc.

 

Mécontent, le gouvernement de Rabat a répliqué en annulant les manoeuvres militaires annuelles « Lion africain », auxquelles devaient participer 1.400 soldats américains et 900 militaires marocains.

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17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 17:56
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23 janvier 2013 3 23 /01 /janvier /2013 17:10

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23 January 2013 14:17 defenceweb (Reuters)

 

Britain has vowed a tough response against militants in North Africa, but behind its tough language lies the ugly reality of a fast-shrinking army, deep budget cuts and little U.S. interest in another costly war in a distant desert.

 

Enraged by the death of British citizens in a hostage taking crisis in Algeria, Prime Minister David Cameron has called for a global response to jihadist threats in North Africa and warned it could take decades to tame the increasingly volatile region.

 

Unlike France, whose move to send troops to nearby Mali this month is an echo of its own colonial past in Francophone Africa, Britain faces the uphill task of finding a relevant role to play in what could be a new phase in the global war against terror, Reuters reports.

 

Further dampening Cameron's hopes for coordinated action, his own government announced sweeping cuts to the army this week as recession-hit Britain struggles to plug a yawning budget gap.

 

"We've frankly run out of treasure to be doing this," a former senior military official told Reuters.

 

"The Americans are key," he said, adding that Britain realizes that unless it goes in with an enormous force it will not be decisively influential.

 

Unrest in North Africa has long been a headache for Western powers, but the region shot back to the top of global agenda after a bloody hostage siege in Algeria and France's intervention against Islamist fighters in neighboring Mali.

 

No sooner had French bombers started pounding rebels in northern Mali on January 11, than al Qaeda-linked militants struck back by storming a desert gas plant in Algeria in a hostage taking crisis in which dozens of people were killed.

 

Britain and its Western allies are concerned about the emergence of the so-called arc of instability spanning from Taliban bases in Pakistan all the way to Africa, which has allowed jihadists to regroup and entrench in places like Mali.

 

The growth of al-Qaeda's North African wing, known as Al Qaeda in the Islamic Maghreb, is at the heart of these concerns, as well as the rise of local copycat groups driven by a mixture of religious zeal, cross-border crime and separatism.

 

TREACHEROUS TERRAIN

 

All three - France, the United States and Britain - are permanent U.N. Security Council members but their vision of how to tackle North Africa, with its treacherous terrain, porous borders and erratic tribal alliances, does not always overlap.

 

Seeking to jolt his Western allies into action, Cameron described North Africa as a "magnet for jihadists" this week, vowing to boost intelligence aid to Algeria and consider giving more help to France to fight Islamists in Mali.

 

Britain is providing France with two C-17 military transport aircraft for Mali and has pledged to send dozens of soldiers to a European Union mission to train Malian government forces.

 

Cameron's office has ruled out any direct military intervention but on Tuesday, the Times newspaper reported that British forces had been put on alert for a "fully-fledged battle against al Qaeda" in northern Africa.

 

Few experts take this possibility seriously, given Britain's dwindling military clout and budget constraints.

 

"I think what's being talked up now in terms of an existential threat is warming up the British public," said the military official, who was not authorized to speak publicly.

 

"But to be honest until someone with a Algerian, or Malian or Nigerian pedigree comes and puts a bomb in London on a bus, on the tube (metro), no one's going to take any notice. The popular opinion will be: 'It's not our problem'."

 

Bringing his rhetoric back to earth, Cameron's own defense ministry announced 5,300 job cuts in the army on Tuesday, the same day the prime minister chaired a national security council meeting to discuss developments in Africa.

 

ANOTHER LONG CONFLICT?

 

France, by contrast, was quick to send troops and fighter jets to Mali to stop the advance of Islamist rebels who had seized an area the size of Spain in the north and declared Sharia law, banned all music but the Islamic call to prayer.

 

France's motives are however entirely different.

 

Still haunted by the ghosts of its own colonial experience in Africa, France has a long history of interventionism on the continent, having launched dozens of operations there since the 1960s in a policy known as Françafrique.

 

But the U.S. response has been markedly muted. Already accelerating plans to pull out troops from Afghanistan, it has shown no desire to get dragged into another conflict that could overshadow President Barack Obama's second term in office.

 

Like other Western players, Washington is unnerved by the rise of militancy in the Sahara region but its involvement there has been confined to quiet intelligence gathering and sharing, predominantly alongside the Algerian government.

 

"The Americans since 9/11 have built up quite a strong presence in the Sahel, which they don't really communicate about very much," said Francois Heisbourg, a special adviser at the Foundation for Strategic Research, a Paris-based think-tank.

 

"I am not sure how strong the Brits are in terms of their own technical intelligence means in the region."

 

Washington is also anxious to avoid any repeat of its painful experience in Afghanistan where U.S. support for anti-Soviet mujahedeen eventually gave birth to al Qaeda itself.

 

In Mali, coup leader Captain Amadou Sanogo, who last year helped topple a Mali president seen in the West as a linchpin in its fight against al Qaeda in Africa - had been himself previously trained by the U.S. military.

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