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14 mars 2013 4 14 /03 /mars /2013 08:45

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13.03.2013 LE MONDE

 

On ne voudrait pas ajouter au désenchantement européen. En ces temps de grosse déprime continentale, on rechigne à l'idée de mettre une nouvelle fois à nu la vacuité qui caractérise aujourd'hui l'idée européenne. Bref, on hésite avant de jouer encore les esprits chagrins en constatant la désespérante absence de l'Europe au chapitre de la défense et des affaires étrangères.

 

Ce n'est pas un échec - lequel supposerait qu'on ait sincèrement essayé -, c'est une débâcle, une triste pantalonnade. Le Mali en témoigne, magistralement. Et ce fut tout particulièrement le cas lors du conseil des 27 ministres des affaires étrangères réuni lundi 11 mars à Bruxelles. La France s'y est sentie plus seule que jamais depuis le début des opérations militaires au Sahel.

 

Avec la fermeté courtoise, un tantinet distante, qui est sa marque, Laurent Fabius en fut réduit à quémander 30 soldats pour le Mali auprès de la Belgique et de l'Espagne. Pas 300, 30 ! Pourquoi ? Parce qu'il en manque encore 90 pour protéger les 500 instructeurs que l'Union européenne a dépêchés à Bamako pour former l'armée malienne.

 

Ces 90 soldats, il faut les "arracher" un par un aux 27 pays de la riche Europe, celle qui se targue volontiers d'être l'une des toutes premières puissances économiques mondiales. Disons les choses comme elles sont : les réticences belges ou espagnoles ne sont pas d'ordre politique ni même financier. C'est bien plus simple : Bruxelles et Madrid se fichent éperdument de ce qui peut bien se passer dans les sables du Sahel.

 

L'hypocrisie triomphe. Sur le papier, les Vingt-Sept sont d'accord. La stabilité de l'Afrique dépend très largement de l'extinction du foyer djihadiste qui se propage au Sahel, disent les Européens ; il en va aussi de la sécurité de l'Europe, si proche et si vulnérable, au terrorisme islamiste, ajoutent-ils.

 

Mais ce ne sont que des mots. Quand il faut agir ensemble, il n'y a plus personne ou presque. Certes, Paris a eu le tort, au départ, de lancer ses troupes sans consultation avec ses partenaires. Mais il eût fallu ensuite une vraie solidarité européenne, l'affichage d'un intérêt commun, défendu ensemble - en somme, un partage du fardeau qui devra être porté à l'avenir. Il eût fallu manifester une présence forte de l'Union dans cette partie du monde, sauf à laisser la Chine, les Etats-Unis ou d'autres devenir les partenaires privilégiés des Africains au XXIe siècle.

 

Hélas, l'Europe n'affiche que désunion pathologique et pingrerie aveugle. Seuls cinq pays sur vingt-sept sont vraiment engagés dans la mission de formation de l'armée malienne. Au-delà des déclarations sentencieuses sur la nécessité d'un "plan de stabilisation politique et économique du Sahel", la réaction à peine voilée de la plupart des 27 aux événements du Mali tient en une phrase : "Que la France se débrouille !" Et tant pis pour la contradiction qu'il y a à soupçonner les Français de velléités postcoloniales et de les laisser en première ligne dans l'Afrique francophone...

 

L'Europe fuit l'Histoire. Elle le paiera, un jour.

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21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 19:45

Europe Flag

 

21 janvier 2013 17h31 Romandie.com (AFP)

 

BRUXELLES - L'Union européenne a proposé lundi d'organiser une réunion internationale sur le Mali le 5 février à Bruxelles, une initiative qui affirme la volonté de Bruxelles d'être à la pointe de la mobilisation sur la crise au Sahel.

 

Nous avons proposé d'accueillir une réunion ministérielle le 5 février du groupe de soutien international et de suivi sur la situation au Mali, a déclaré Michael Mann, porte-parole de la responsable de la diplomatie européenne, Catherine Ashton.

 

Elle sera organisée avec l'Union africaine, la Cédéao (Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest) et les Nations unies, et aura lieu à Bruxelles, a ajouté M. Mann.

 

L'objectif de cette réunion sera d'assurer la meilleure coordination possible des soutiens pour résoudre la crise malienne sur les plans politique et sécuritaire, a expliqué un responsable européen.

 

Le groupe de suivi s'est réuni pour la dernière fois en octobre à Bamako.

 

La machine bruxelloise se met en branle. Il faut le saluer, a commenté Arnaud Danjean, président de la sous-commission Défense du Parlement européen, très critique de la lenteur de réaction de l'UE après le lancement de l'intervention française.

 

L'UE est dotée d'outils potentiellement efficaces. Il est dommage qu'il ait fallu que la crise devienne aigüe pour qu'elle les active, a regretté l'eurodéputé français du PPE (droite).

 

Bruxelles veut jouer un rôle central dans la coordination des soutiens européens, notamment en mettant en place un Mécanisme de soutien à l'intervention africaine en préparation, la Misma, qui doit à terme prendre le relais de la France.

 

Cette plateforme sécurisée permettra de regrouper toutes les demandes et les offres de soutien logistique de la part des Etats membres de l'UE et d'autres partenaires internationaux afin qu'elles soient gérées de la manière la plus efficace possible, a précisé Michael Mann.

 

L'objectif de cette structure, établie au sein du Comité militaire, est d'aider la Misma à atteindre dans l'immédiat la force opérationnelle nécessaire au transport des contingents et, au cours des prochains mois, de fournir un soutien logistique à l'engagement de la Misma au Mali, concernant notamment le transport d'équipements, de personnel et d'armement.

 

Huit pays ouest-africains -Nigeria, Togo, Bénin, Sénégal, Niger, Guinée, Ghana et Burkina Faso-, ainsi que le Tchad ont annoncé apporter une contribution à la Misma, qui comprendra quelque 5.800 soldats pour prendre le relais de la France.

 

Le porte-parole de l'UE a aussi annoncé que le chef de la mission de l'UE pour la formation de l'armée malienne (EUTM), le général français François Lecointre, devait arriver au Mali lundi pour préparer le déploiement des 450 Européens de cette mission de formation.

 

Des experts techniques seront aussi sur place et le travail va pouvoir commencer, a-t-il ajouté.

 

L'objectif est de la rendre opérationnelle au plus tard à la mi-février. Une dizaine de pays ont fait connaître leur intention de fournir des hommes et du matériel à cette mission.

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15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 12:55

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15 janvier 2013 par Patrick Maurot - comptes-publics.fr

 

Mardi 15 janvier 2013, la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale entend le compte rendu du déplacement de sa délégation à l’Assemblée générale de l’Onu et un compte rendu du groupe de travail sur la situation au Sahel (16h15). La commission auditionne ensuite Tièman Hubert Coulibaly, ministre des affaires étrangères de la République du Mali (17h15, ouvert à la presse).

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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 11:25

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30 octobre 2012 Par Ursula Soares - RFI

 

La secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton, a rencontré, ce lundi 29 octobre à Alger, le président Abdelaziz Bouteflika. Suite à son entretien, elle a déclaré avoir eu « une discussion approfondie » sur le Sahel, et en particulier le Mali, dont le nord est occupé par des groupes islamistes. Les Etats-Unis cherchent à obtenir le soutien de l’Algérie à une éventuelle intervention militaire au Mali. Alger n’exclut plus ce principe mais il est peu probable que l'Algérie participe directement à une opération armée.

 

Lors de son voyage de quelques heures à Alger, Hillary Clinton a rencontré son homologue Mourad Medelci, puis le président Bouteflika, avec qui elle a déjeuné. Officiellement, il s’agissait de consolider le partenariat économique et sécuritaire et d’échanger sur les grands sujets de l’actualité régionale et internationale. C’est finalement le nord du Mali qui a été au cœur des entretiens.

 

L’indispensable feu vert de l’Algérie

 

L’un des principaux objectifs de ce voyage de la secrétaire d’Etat américaine était effectivement de convaincre l’Algérie de soutenir une éventuelle intervention militaire internationale dans le nord du Mali. Même si les Américains sont, eux-mêmes, réticents à ouvrir un nouveau front militaire et quand bien même ils souhaiteraient régler la situation par la négociation, l’idée d’une intervention militaire africaine fait son chemin. Mais pour cela, le soutien de l’Algérie est « incontournable », disent les experts.

 

L’Algérie, en effet, est une puissance militaire majeure de la sous-région ; elle dispose d’une expertise en matière de renseignements et de contre-terrorisme – elle a combattu pendant dix ans le Groupe islamique armé (GIA), dont Aqmi est une émanation – et elle partage, avec son voisin malien, près de 1 400 km de frontière. Si elle ne ferme pas sa frontière sud, la lutte, au nord du Mali, risque d’être vaine. Aujourd’hui, selon de nombreux experts, le ravitaillement des groupes armés se fait essentiellement via l’Algérie. Par ailleurs, l’Algérie doit également donner l’autorisation de survol de son territoire et ses aéroports – notamment celui de Tamanrasset – sont précieux car ils pourraient être sollicités.

 

Ce sont là autant d’arguments qui pourraient expliquer cette visite de la secrétaire d’Etat américaine – même si rien n’a vraiment filtré des entretiens – et qui ont, sans doute, fait dire à un responsable du département d’Etat, à bord de l’avion de Mme Clinton, que « l’Algérie étant l’Etat le plus puissant du Sahel, elle est devenue un partenaire crucial » et que « l’Algérie doit être au centre de la solution à la crise malienne », a-t-il insisté.

 

Une participation militaire algérienne peu probable

 

L’Algérie est hostile par principe à toute présence étrangère – surtout occidentale – dans cette région du Sahel. Elle craint également que le nord du Mali ne devienne un bourbier qui aurait, immanquablement, des répercussions sur son territoire, ou encore que l’opération ne tourne à l’enlisement. Le premier risque, notamment, c’est qu’une fois boutés hors des villes de Gao, Tombouctou et Kidal, les groupes armés se replient sur le sud algérien d’où ils viennent, pour la plupart.

 

Et puis, vivent en Algérie des populations berbères et des Touaregs (50 000) qu’il faut également ménager. Le chef touareg algérien, Mahmoud Guemama, député de Tamanrasset - région frontalière du nord malien - a estimé, ce lundi 29 octobre, qu’une intervention étrangère dans la région causerait « beaucoup de problèmes aux Touaregs » et qu’Alger devait continuer à s’y opposer et « à privilégier le dialogue ».

 

L’Algérie, certes, privilégie la négociation et la solution politique. Nous savons, via une médiation discrète, qu’Alger entretient des contacts avec Ansar Dine et avec son chef, Iyad ag Ghali. Mais l’Algérie reconnait aussi qu’il y a des gens avec lesquels on ne peut pas discuter – les « terroristes » – et qu’il faut donc utiliser la force contre eux.

 

De fait, l’Algérie dit « oui » à la lutte contre le terrorisme mais n’aime pas parler d’intervention militaire. Elle serait – dit-on – plutôt favorable à des frappes précises menées par les Américains plutôt qu’une intervention massive de troupes de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao).

 

France et Etats-Unis « main dans la main »

 

Pourquoi les Etats-Unis s’impliquent-ils, aujourd’hui, sur ce dossier, à travers cette visite d’Hillary Clinton ? Lors de l’Assemblée générale de l'ONU, à New York, fin septembre, la secrétaire d’Etat américaine avait dit au président français, François Hollande : « Le Mali, c’est vous ! », autrement dit : « On vous laisse gérer ce dossier et on vous suivra. » Alors, aujourd’hui, les Américains agissent-ils, d’une certaine manière, pour le compte des Français, afin de tenter d’amadouer les Algériens ? C’est une question qui se pose. En tout cas, ce qui est certain c’est que cette visite à Alger d’Hillary Clinton s’est faite en coopération et même en coordination avec la France. « On est conscient qu’il faut aider la France et on travaille main dans la main avec elle », confiait à RFI, cet après-midi, un diplomate américain.

 

Nous savons que les Etats-Unis sont peut-être mieux placés pour faire pression sur l’Algérie. Sur le dossier malien, les Américains ont une ligne assez prudente qui ne déplait pas à Alger. Par ailleurs, il existe une étroite collaboration militaire et sécuritaire entre les deux pays et puis, bien sûr, il n’y a pas le passif lié à la colonisation comme celui qui existe entre la France et l’Algérie.

 

Echéances électorales et onusiennes

 

Ce déplacement d’Hillary Clinton peut aussi s’expliquer par l’élection présidentielle américaine qui aura lieu dans quelques jours, le 6 novembre. Ce n’est pas un hasard si la secrétaire d’Etat américaine est apparue, aujourd’hui, aux côtés du président Bouteflika. Le Mali est devenu un sujet d’actualité américaine. Mitt Romney – adversaire républicain de Barack Obama – en a parlé lors du dernier débat présidentiel. Les deux hommes sont aujourd’hui au coude à coude dans les sondages et le président américain doit montrer que son gouvernement reste ferme en matière de lutte contre le terrorisme et montrer sa détermination.

 

Certains évoquent aussi une autre raison : l’assassinat de l’ambassadeur américain, Christopher Stevens, en Libye, début septembre, qui a marqué les esprits. Pour beaucoup, il est lié avec ce qui se passe au Mali car, derrière cet assassinat, se trouve la main d’Aqmi.

 

Autre échéance : celle des Nations Unies. Le 12 octobre, l’ONU a demandé aux Africains de lui soumettre, avant le 26 novembre, un plan détaillé, en vue d’une intervention armée. Les Etats-Unis et la France sont disposés à fournir un appui logistique, mais il leur faut aussi multiplier les efforts pour arracher le soutien de l’Algérie.

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22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 07:50

Europe Flag

 

19/10/2012 Par Isabelle Lasserre - lefigaro.fr

 

Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, souhaite remettre au goût du jour cette Arlésienne européenne. Les nouvelles menaces, le recentrage américain sur le Pacifique et la rigueur budgétaire impose l'union aux États européens.

 

Morte, ressuscitée, comateuse, relancée: depuis le sommet franco-britannique de Saint-Malo en 1998, le destin de l'Europe de la Défense a fini par se confondre avec une Arlésienne. Sous Nicolas Sarkozy, l'ancien ministre de la Défense Hervé Morin en avait fait son cheval de bataille. Avant qu'elle ne replonge dans l'ombre, chassée par la mauvaise volonté britannique, le manque de conviction des États européens et les coupes dans les budgets de la Défense.

 

Le nouveau locataire de l'Hôtel de Brienne, Jean-Yves Le Drian, a décidé de l'en sortir. «La relance de l'Europe de la défense est devenue un impératif», affirme l'un de ses conseillers. La nature des menaces, qui s'étendent sur un spectre très large, exige que les Européens s'unissent pour y faire face. Le rééquilibrage stratégique des États-Unis vers le Pacifique implique qu'ils assurent eux-mêmes leur défense. Enfin, les contraintes budgétaires font que les armées nationales ne pourront bientôt plus conserver toutes leurs capacités, à moins de s'unir.

 

À 1.200 kilomètres des côtes européennes, le Sahel fournit une occasion idéale. Réunis en sommet à Bruxelles, les responsables européens ont affirmé vendredi que la crise au Mali faisait peser une «menace immédiate» sur le Vieux Continent. Sur le modèle d'«Atalante», déclenchée en 2008 pour lutter contre la piraterie dans l'océan Indien, Paris propose une nouvelle opération de l'UE, dans le Sahara cette fois, pour former et aider les forces africaines à reconquérir le nord du Mali. L'idée de propulser l'UE au Sahel n'est pourtant pas nouvelle. «C'est un objectif noble et pertinent. Mais qui n'est pas nouveau. Cela fait deux ans qu'il est discuté. Le Conseil européen a même adopté, en mai 2011, une stratégie pour le Sahel» précise l'euro député UMP Arnaud Danjean.

Synthèse difficile

Jean-Yves Le Drian a fait le tour des capitales européennes pour convaincre. Il espère, d'ici au Conseil des Affaires étrangères et de la Défense européennes du 19 novembre, avoir rallié à son projet 7 ou 8 nations. «Le précédent gouvernement s'était surtout investi sur le franco-britannique. Éclipsée par Paris et Londres, l'UE a loupé le coche en Libye. Il faut en tirer les leçons et étendre ce type de coopération à d'autres pays européens, notamment l'Allemagne, la Pologne, l'Italie et l'Espagne» explique-t-on dans l'entourage du ministre. La stratégie française consiste à conserver les logiques bilatérales comme celle de Lancaster House tout en ralliant les pays qui avaient critiqué ce huis clos franco-britannique.

 

Cette nouvelle «relance de la défense européenne», dont le ministère dit qu'elle doit s'appuyer sur des projets concrets et une plus grande humilité de la France, doit encore faire ses preuves sur le terrain. Entre l'Allemagne pacifiste, la Grande-Bretagne pragmatique, qui, reconnaît un proche du ministre, «ne veut pas de passagers clandestins» dans les opérations, et les États de l'ancienne Europe de l'Est qui font davantage confiance à l'Otan qu'à l'UE pour assurer leur sécurité, la synthèse est difficile à faire. Sur une éventuelle opération UE au Sahel, seuls Londres et Madrid ont pour l'instant dit oui. Les pays du Nord et de l'Est sont plutôt contre. L'Allemagne est réticente, les Polonais dubitatifs. «Il y a aussi une sorte de pesanteur idéologique à Bruxelles, où beaucoup considèrent que les missions en Afrique doivent rester dans le domaine du développement et ne surtout pas devenir militaires», poursuit Arnaud Danjean.


La reconquête militaire en discussion à Bamako

Le président malien par intérim, Dioncounda Traoré, a souligné vendredi «l'urgence»  d'une intervention armée étrangère pour libérer le nord de son pays  à l'ouverture d'une réunion internationale dans la capitale malienne ayant pour but  d'accélérer cette intervention. «Nous ne devons plus perdre  la moindre seconde.  Il y a un caractère d'urgence,  nous sommes engagés dans  une course contre la montre», a déclaré Dioncounda Traoré devant de hauts responsables internationaux réunis pour harmoniser leurs positions avant l'envoi  dans le nord du Mali d'une force ouest-africaine soutenue par l'ONU.

 

L'ONU et l'Union africaine (UA)  ont annoncé, de leur côté, l'ouverture  de bureaux permanents à Bamako  afin de coordonner leurs actions respectives face à la crise. Mais  des divergences demeurent entre responsables d'Afrique de l'Ouest  et représentants des organisations internationales sur les conditions  de déploiement de la force africaine susceptible de participer  à une initiative militaire dans la partie du Mali contrôlée par al-Qaida  et ses alliés.

Cette réunion du Groupe de soutien et de suivi sur le Mali ne devrait  ainsi déboucher sur aucune avancée spectaculaire tant la situation paraît bloquée à la fois par la confusion  sur le partage du pouvoir  à Bamako après le putsch en mars  et par les désaccords internationaux sur le bien-fondé d'un éventuel dialogue avec les rebelles avant l'emploi de la force.

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