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14 août 2015 5 14 /08 /août /2015 16:45
Barkhane : Point de situation au 14 août 2015

 

14/08/2015   Sources : État-major des armées

 

Le 1er août 2015, après une année passée à la tête des 3500 soldats français de l’opération Barkhane, le général de division Jean-Pierre Palasset a passé le commandement du dispositif militaire français au Sahel au général de division Patrick Brethous.

 

Du 20 juillet au 1eraoût 2015, le GTD-E Chimère et les forces armées nigériennes ont mené l’opération Kounama4 dans la région de la passe de Salvador. S’inscrivant dans la lignée des précédentes opérations Kounama, cette quatrième opération avait pour objectif de perturber les flux des GAT transitant au Nord-Niger. Elle souligne à nouveau la complémentarité des moyens aériens et terrestres déployés dans la BSS. En effet, une colonne routière et 3 avions tactiques appuyés par un drone, deux Rafale et un ravitailleur, ont participé à cette opération aéroportée qui a mobilisé 200 militaires français et 50 nigériens.

 

En outre, les militaires de la force Barkhane conduisent en cette saison des pluies de réelles performances afin de mener leurs missions à bien, en particulier le bataillon logistique baptisé BATLOG Charente pour ravitailler les différents sites de la force française au Mali afin de leur permettre de rester opérationnels.

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12 août 2015 3 12 /08 /août /2015 07:45
photo EMA / Armée de Terre

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12/08/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 3 au 5 août 2015, le groupement de transmissions (GTRS) basé sur le camp militaire Kosseï de N’Djamena, au Tchad, a déployé un poste de commandement opératif de circonstance afin de valider ce concept, entraîner les équipages et ajuster les moyens déployés.

 

Mis en œuvre au plus près des forces déployées sur le terrain, le poste de commandement (PC) de circonstance a pour particularités d’être réduit, mobile et très réactif. Il doit permettre au commandant de la force Barkhane de conduire une phase particulière de l’engagement ou encore de suivre le déroulement d’une action localisée et limitée dans le temps.

 

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31 juillet 2015 5 31 /07 /juillet /2015 12:45
photo EMA / Armée de Terre

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31/07/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le samedi 1er août, un an jour pour jour après le début de l’opération (voir le dossier de presse), le général Brethous prendra le commandement de la force Barkhane, succédant ainsi au général Palasset.

 

Au nombre de quatre, les détachements de liaison et appui opérationnel (DLAO) sont déployés dans le Nord du Mali au sein de bases avancées appelées plateformes désert relais (PFDR). Composés chacun d’une trentaine de soldats, les DLAO déployés dans le cadre de l’opération Barkhane sont placés au plus près des forces partenaires maliennes et internationales. Leurs missions : accompagner et conseiller les forces armées partenaires dans l’exécution de leurs missions, mais également leur apporter des appuis spécialisés dans les domaines du guidage aérien, de la lutte contre les engins explosifs improvisés (contre-IED) et du soutien santé notamment. L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

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31 juillet 2015 5 31 /07 /juillet /2015 12:45
photo EMA / Armée de Terre

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30/07/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 29 juillet 2015, sur l'aéroport international Hamani Diori de Niamey, un Antonov124 affrété par le Centre de soutien des opérations et des approvisionnements (CSOA) a acheminé fret et matériel au profit des éléments de la force Barkhane, notamment un hélicoptère de type NH90 Caïman. Ce dernier vient remplacer l’un de ces hélicoptères déployés sur le théâtre, ramené en France pour sa révision.

 

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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 19:45
photo EMA / Armée de Terre

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30/07/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 21 au 25 juillet 2015, le Détachement de liaison et d’assistance opérationnelle (DLAO) de la force Barkhane basé à Tombouctou a effectué une opération de reconnaissance et de contrôle de zone avec les Forces armées maliennes (FAMa) et la MINUSMA dans la région Ouest de Tombouctou.

 

Cette opération de quelques jours s’intègre dans les missions majeures du DLAO. En effet, il s’agissait pour le DLAO 4 de coordonner et d’assurer des missions aux côtés des forces partenaires dans leur zone ; mais aussi de leur apporter des appuis spécialisés dans des domaines très spécifiques.

 

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25 juillet 2015 6 25 /07 /juillet /2015 11:45
photo EMA / Armée de Terre

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20/07/2015 Sources : État-major des armées

 

Au nombre de quatre, les détachements de liaison et appui opérationnel (DLAO) sont déployés dans le Nord du Mali au sein de bases avancées appelées plateformes désert relais (PFDR). Composés chacun d’une trentaine de soldats, les DLAO déployés dans le cadre de l’opération Barkhane sont placés au plus près des forces partenaires maliennes et internationales. Leurs missions : accompagner et conseiller les forces armées partenaires dans l’exécution de leurs missions, mais également leur apporter des appuis spécialisés dans les domaines du guidage aérien, de la lutte contre les engins explosifs improvisés (contre-IED) et du soutien santé notamment.

 

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24 juillet 2015 5 24 /07 /juillet /2015 16:45
photo ECPAD

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24/07/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 23 juillet 2015, Madame Guebre Sellassie, envoyée spéciale du secrétaire général des Nations Unies pour le Sahel, a rendu visite au poste de commandement Barkhane à N’Djamena, où elle s’est entretenue avec le commandant de la force, le général Palasset.

Nommée en mai 2014 par Ban Ki-moon, Madame Guebre Sellassie a pour mission de faciliter la mise en œuvre de la stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel. À cette fin, elle coordonne l’action de l’ensemble des acteurs des Nations Unies sur les défis du Sahel (humanitaire, développement, gouvernance, sécurité) avec tous les pays de la région et les partenaires internationaux concernés.

 

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24 juillet 2015 5 24 /07 /juillet /2015 15:45
Barkhane: L’A400M Atlas se pose à Niamey

 

24/07/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 21 juillet 2015, le Détachement Air (DETAIR) de Niamey a accueilli un A400M Atlas en provenance de la base aérienne 123 d’Orléans. À son bord, du fret et du matériel au profit de l’opération Barkhane, immédiatement déchargés par le personnel du détachement de transit interarmées aérien (DETIA).

Ayant pour mission le ravitaillement technique, l’A400M est le dernier né de l’aviation militaire française. Ce nouvel appareil a été engagé au service des opérations extérieures peu de temps après sa livraison à l’armée de l’Air.

 

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24 juillet 2015 5 24 /07 /juillet /2015 07:45
Barkhane : 1 an d'opérations

 

10/07/2015 Sources : Etat-major des armées

 

L’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Elle répond à une triple logique :

- une logique de partenariat avec les pays du « G5 Sahel », cadre institutionnel qui regroupe depuis le mois de février 2014 la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad. Ces pays ont décidé d’apporter une réponse régionale et coordonnée aux défis sécuritaires, ainsi qu’aux menaces que font peser sur eux les groupes armés terroristes (GAT) ;

- une logique de soutien à la MINUSMA, encadrée par la résolution 21001 du Conseil de sécurité des Nations Unies qui « autorise l’armée française dans la limite de ses capacités et dans ses zones de déploiement, à user de tous moyens nécessaires, à partir du commencement des activités de la MINUSMA jusqu’à la fin du mandat autorisé par la présente résolution, d’intervenir en soutien d’éléments de la Mission en cas de danger grave et imminent à la demande du Secrétaire général (…) » ;

- une logique de réponse adaptée à une menace transfrontalière.

 

Dossier de presse Barkhane (format pdf, 2 MB).

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16 juillet 2015 4 16 /07 /juillet /2015 16:45
photo EMA / Armée de Terre

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16/07/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 8 au 15 juillet 2015, 100 sorties aériennes ont été effectuées, dont 26 sorties chasse, 22 sorties ravitaillement et intelligence, reconnaissance et surveillance (ISR), ainsi que 52 sorties transport. Le 3 juillet 2015, deux Mirage 2000Cétaient venus rejoindre les avions de chasse de la force Barkhane, en se posant sur la base aérienne 101 de Niamey, juste avant de repartir le jour même pour effectuer leur première mission opérationnelle.

 

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9 juillet 2015 4 09 /07 /juillet /2015 16:45
photo EMA / Armée de Terre

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09/07/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Lancée le 1eraoût 2014, fondée sur une logique de partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération Barkhane arrive au terme de sa première année d’existence. Elle constitue un modèle d’intégration dont l’action a permis de considérablement affaiblir les groupes armés terroristes qui menaçaient la stabilité des pays de la bande sahélo-saharienne.

 

Le 5 juillet 2015, les forces spéciales françaises ont conduit une opération dans la région Nord de Kidal au Mali. Au cours des combats, deux terroristes ont été capturés et un troisième, Ali Ag Wadossene, a été tué. Il s’agit d’un des responsables opérationnels d’AQMI (Al-Qaïda au Maghreb islamique) dans la zone.

 

Du 5 au 25 juin 2015, le Groupement tactique désert Ouest (GTD-O) a conduit l’opération « Marne » dans la région de Ménaka. Cette opération tripartite et transfrontalière avait pour objectif de poursuivre des missions de reconnaissances et de contrôle de la zone en partenariat avec les forces armées maliennes et nigériennes.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

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8 juillet 2015 3 08 /07 /juillet /2015 16:45
Opération Barkhane : l’armée de l’air à l’honneur dans le Sahel

 

08/07/2015 Armée de l'air

 

Mercredi 1er juillet 2015, les deux détachements air de la force Barkhane basés respectivement à Niamey et à N’Djamena ont célébré la journée de l’aviateur en mettant à l’honneur leurs matériels et personnels.

 

À N’Djamena une présentation statique de la flotte de la force Barkhane a permis à de nombreuses personnes de se faire présenter différentes aéronefs durant toute la matinée. Un avion de chasse Rafale, un hélicoptère de manœuvre de type Caracal et un avion Casa médicalisé dit Casa nurse ont suscité le plus grand intérêt des soldats de Barkhane venus les découvrir pour certains et les revoir pour d’autres.

 

 

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7 juillet 2015 2 07 /07 /juillet /2015 16:45
Sahel : Trois terroristes mis hors de combat.

 

07/07/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 5 juillet 2015 en fin d’après-midi, les forces spéciales françaises ont conduit une opération dans la région nord de Kidal au Mali.

 

Au cours des combats, deux terroristes ont été capturés et un troisième, Ali Ag Wadossene, a été tué. Il s’agit d’un des responsables opérationnels d’AQMI dans la zone.

 

Deux militaires français des forces spéciales ont été blessés. Leur pronostic vital n’est pas engagé. Ils bénéficieront d’une évacuation stratégique vers la France très prochainement.

 

Cette opération, qui déstabilise la chaîne de commandement d’une katibat d’AQMI, porte à nouveau un coup dur aux groupes armés terroristes au Sahel

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7 juillet 2015 2 07 /07 /juillet /2015 12:45
photo EMA / Armée de Terre

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06/07/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 5 au 25 juin 2015, le groupement tactique désert Ouest (GTD-O) à mené une opération majeure dans la région de Ménaka, à la frontière entre le Mali et le Niger. Cette mission avait pour objectif de conduire des reconnaissances et des patrouilles dans une zone peu habituée à la présence de la force Barkhane.

 

300 militaires et une centaine de véhicules ont ainsi été déployés pendant plus de trois semaines en autonomie totale dans le désert malien. L’opération s’est déroulée sur deux axes, l’un à l’Est du pays (proche de la ville de Ménaka) où le Détachement de Liaison et d’Assistance Opérationnelle d’Assongo (DLAO 3) était déployé, et un autre à l’Ouest, à proximité de la ville d’Assongo, tenu par le GTD-O, armé essentiellement par l’escadron du 1er Régiment Étranger de Cavalerie.

 

Accompagnés par des soldats maliens qui facilitaient notamment la prise de contact avec la population, les militaires de la force Barkhane ont également coopéré avec les forces armées nigériennes dans la zone frontalière. Cette opération conjointe a permis de sécuriser la zone d’intervention. Des caches d’armes ont en effet été découvertes et deux personnes désarmées. L’opération Marne fut aussi et surtout une occasion de conduire des actions d’aide à la population, au cours desquelles les soldats de Barkhane ont notamment permis à un village de la région d’accéder à l’eau en installant  une motopompe, et offert des aides médicales à la population rencontrée.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

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6 juillet 2015 1 06 /07 /juillet /2015 12:45
photo François Rihouay

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02.07.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Du 6 au 25 juin 2015, une opération de contrôle de zone a été effectuée à l’est du Mali, dans la région d’Ansongo (au sud-est de Gao). Selon l'EMA, suite à un renseignement d’opportunité, la mission de reconnaissance a été poussée au-delà des frontières nigériennes, jusqu’au sud-ouest d’Akabar. Baptisée "Marne", cette opération a rassemblé des légionnaires du 1er REC et des marsouins du 21e RIMa. 300 soldats au total, avec 70 véhicules blindés (VAB, VBL, PVP) et 23 poids lourds.

Une partie de ces hommes participe actuellement à l'opération "Dordogne".

 

Suite de l'article et reportage photos

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6 juillet 2015 1 06 /07 /juillet /2015 12:45
photo François Rihouay

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5 juil. 2015 Crédits : Etat-major des armées / armée de Terre

 

Partez en opérations avec les militaires de la force Barkhane.

 

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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 16:45
photo EMA / Armée de Terre

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03/07/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 18 au 26 juin 2015, le bataillon logistique Charente et ses hommes ont mené un convoi de Gao à la base opérationnelle avancée de Tessalit afin de ravitailler le personnel du site.

 

Le 18 juin 2015, au petit matin, plusieurs dizaines de véhicules lourds blindés tels que des porteurs polyvalents logistiques (PPLOG), escortés par un peloton de circulation routière sur VAB (véhicule de l’avant blindé) ont quitté la plateforme opérationnelle désert (PfoD) de Gao. Près de 90 militaires ont ainsi pris la route avec pour objectif de réaliser les 600 kilomètres qui séparent Gao de l’extrême Nord du Mali. Ils ont transporté plus de 40 tonnes de fret et 140 m3 de carburant.

 

Les difficultés sont bien connues par les hommes et femmes du bataillon logistique Charente : de l’enlisement à la tempête de sable, en passant par les températures extrêmes frôlant les 60 degrés dans certains véhicules, sans compter l’évolution de l’itinéraire au grès des intempéries qui changent le décor désertique couvert par l’opération Barkhane. L’articulation et le déplacement d’un convoi demandent une organisation sans faille pour progresser sur cette zone. Entraînés spécifiquement pour ces missions, les militaires ont préparé leurs matériels et leurs véhicules pour ces conditions particulières et sont prêts à affronter toutes ces difficultés, techniques ou tactiques.

 

Composé de plus de 300 soldats, le bataillon logistique Charente  regroupe près de 70 formations de logistique et de soutien, de l’armée de Terre et des soutiens interarmées, constituant ainsi un bataillon complet et autonome pour chacune de ses missions. Le 515ème régiment du train, basé en Charente, en constitue le corps leader.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

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26 juin 2015 5 26 /06 /juin /2015 07:45
photo EMA / Armée de Terre

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25/06/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Ces deux dernières semaines, deux opérations ont été menées par la force Barkhane, au Mali et au Niger.

 

Du 6 au 25 juin 2015, une opération de contrôle de zone a été effectuée à l’Est du Mali, dans la région d’Ansongo (Sud-Est de Gao). Suite à un renseignement d’opportunité, la mission de reconnaissance a été poussée au-delà des frontières nigériennes, jusqu’au Sud-Ouest d’Akabar. Deux positions ont été fouillées, résultant notamment sur la découverte d’un pick-up et de deux motos. Cette action transfrontalière a pu être menée grâce à la coordination très rapide avec les autorités nigériennes.

 

Dans le même temps, une opération a été conduite au Nord Niger avec les forces armées nigériennes, du 12 au 20 juin. 140 militaires français et une trentaine de militaires nigériens ont mené une mission de reconnaissance aboutissant sur la saisie d’un pick-up avec de nombreuses armes, munitions et moyens de transmission. Les militaires ont également découvert trois points de ravitaillement en eau et en carburant utilisés par les groupes armés terroristes en transit dans cette région.

 

L’opération Barkhane regroupe 3000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

photo EMA / Armée de Terre

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 17:45
Archives - photo ECPAD

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A Gao, le 22 juin 2015 - par Jean-Yves Le Drian, Ministre de la Défense

 

– Seul le prononcé fait foi –

Général Wade [1],

Colonel Haidara [2],

Mon général,

Officiers, sous-officier, soldats,

Je suis très heureux d’être avec vous aujourd’hui.

La visite du ministre de la Défense auprès des forces, sur un théâtre d’opérations, n’est jamais anodine. Aujourd’hui   en particulier, mon déplacement intervient à un moment charnière de l’engagement résolu de la France aux côtés de ses partenaires africains, et plus particulièrement du Mali, puisque nous sommes quelques jours seulement après la signature définitive des accords d’Alger.

L’existence même de ces accords doit beaucoup aux opérations de sécurisation que les forces françaises ont conduites depuis janvier 2013. Je veux vous en féliciter, et saluer à travers vous tous vos camarades qui vous ont précédés dans cet engagement difficile mais essentiel.

SERVAL puis BARKHANE ont permis d’éradiquer progressivement les groupes armés terroristes qui avaient tenté de menacer l’existence même du Mali et la sécurité de sa population. Le Nord du Mali était dominé en janvier 2013 par des terroristes. Aujourd’hui, la perspective d’une unité retrouvée, et retrouvée de manière pacifique, s’ouvre devant nous. C’est une grande fierté pour la France que d’avoir participé au retour à l’unité d’un pays ami. Elle y a payé le prix du sang, onze de vos camarades y ont laissé leur vie. Je pense à eux à cet instant.

Ce retour à la souveraineté malienne, et à la sécurité du pays, est également le fruit des efforts de nombreux partenaires internationaux du Mali. Je veux ici saluer chaleureusement la MISMA, puis la MINUSMA, présente sur l’ensemble du territoire malien, qui a su prendre le relai de notre présence, et nous permet aujourd’hui de concentrer la force BARKHANE sur sa raison d’être première : la lutte contre les groupes armés terroristes transnationaux, qui menacent notre pays et nos alliés.

Je veux également saluer les forces armées maliennes qui se sont préparées et entrainées, dans le cadre notamment de la mission européenne EUTM, pour recouvrer leurs capacités opérationnelles et ainsi assurer à terme la plénitude de leur souveraineté nationale. Cette démarche s’est faite dans le cadre de l’accord signé par toutes les parties maliennes.

Je veux souligner que l’Europe a été présente au Mali sur le plan militaire. Je m’en réjouis, car cela a été un combat que j’ai eu à cœur de mener en tant que ministre de la défense de la France.

L’Europe est en effet présente grâce à EUTM, et il faudra d’ailleurs envisager demain le rôle qu’elle pourrait jouer pour appuyer les Nations Unies dans la mise en œuvre de certains des volets de l’accord de paix.

Mais elle est également présente dans la force des Nations Unies elle-même. Deux contingents européens significatifs se détachent  en effet, celui de la Suède et celui des Pays-Bas, tandis que le commandant militaire de cette force est un général danois. L’Europe est donc bien présente, là où ses intérêts de sécurité sont en jeu.

Dans ce contexte, l’engagement français a désormais changé d’ampleur, et vous êtes au cœur de ces évolutions. Voilà presque un an que BARKHANE existe et opère sur l’ensemble bande sahélo-saharienne. Cette année d’engagements au Sahel aura été exceptionnelle à bien des égards, grâce à ce dispositif, ambitieux dans ses objectifs et inédit dans ses modalités.

Un bref regard en arrière permet de mesurer tout le chemin parcouru depuis les débuts de l’opération SERVAL, depuis l’urgence de cette première intervention au Mali, le 11 janvier 2013. Je n’oublie pas, bien sûr, l’opération EPERVIER qui a rejoint votre dispositif.

Je voudrais tirer un premier bilan de cette opération BARKHANE, qui est unique par l’ampleur de sa zone de responsabilité, et notamment le besoin de pouvoir compter sur une bonne  coordination entre les pays partenaires.

La régionalisation des opérations a permis de créer une dynamique nouvelle, qui répond parfaitement à la nature de la menace terroriste qui pèse sur ces pays. A la porosité des frontières dont les groupes armés terroristes se jouaient, nous avons répondu par la mise en place de mécanismes de coopération à tous les échelons. Je pense au G5 Sahel pour la conception générale, aux travaux de planification en commun des états-majors, aux Détachements de Liaison et d’Appui Opérationnel pour la coordination entre unités et, bien sûr, en bout de chaîne, à de très nombreuses opérations multipartites, dont certaines transfrontalières. Ces opérations ont permis aux pays hôtes de se réapproprier leurs frontières et de contrôler les flux illégaux. Pour gêner la mobilité des groupes armés terroristes, nous avons ainsi su nous adapter en mettant en place une véritable synergie entre nos unités déployées pour couvrir ce très vaste théâtre.

Au-delà de la pertinence de notre analyse, vérifiée par les faits, je considère que l’efficacité de nos actions s’explique par plusieurs raisons.

C’est tout d’abord un maillage du terrain, qui s’appuie sur des bases avancées temporaires soutenues – je veux le souligner – par une logistique remarquable. C’est ensuite une chaine de renseignement performante, qui conjugue avec efficacité capteurs techniques et humains. Ce sont bien sûr des capacités interarmées et interarmes, bénéficiant de matériels modernes, servies par des unités motivées, aguerries et bien entraînées. Et c’est enfin une chaine de commandement efficace, énonçant des ordres clairs, et recourant à des modes d’action robustes et innovants.

C’est cet ensemble de capacités et d’expériences qui nous permet, après analyse d’informations multiples, de déterminer les zones d’intérêts, de suivre et traquer nos adversaires pour agir avec surprise et précision au cœur du désert. Très peu d’armées au monde ont acquis la maîtrise que vous montrez au quotidien.

Tous ici, vous pouvez être fiers de ce bilan. Ce n’est pas sans admiration que le ministre que je suis mesure aujourd’hui le travail que vous avez accompli.

En neutralisant plusieurs chefs djihadistes, notamment Abdelkrim le Touareg il y a un mois, vous avez profondément désorganisé ces groupes criminels.

En découvrant leurs caches et circuits d’approvisionnement, vous avez asséché leur logistique, qui est cruciale dans ces espaces désertiques et hostiles. De la sorte, nos ennemis sont cloisonnés, désorganisés et obligés désormais de se défendre pour survivre.

Sur ce théâtre immense, les armées françaises ont donc prouvé leur détermination et leur efficacité. Elles ont montré toute leur valeur.

Qu’il me soit permis ici de souligner l’extraordinaire performance des logisticiens et des transmetteurs car nous n’en parlons pas assez, mais aussi de tous les spécialistes dont les savoir-faire particuliers sont bien souvent dimensionnants pour la réussite de nos actions. Chacun des soldats présents ici doit ainsi être conscient de son rôle, et fier de son action.

Au premier d’entre eux, le général Jean-Pierre Palasset, je veux dire ma très grande satisfaction pour le travail accompli. Mon général, au moment où vous allez quitter ce théâtre si particulier, après une année à œuvrer sans relâche à la tête de BARKHANE, je sais personnellement combien nous vous devons et je tiens donc à vous exprimer la reconnaissance du Président de la République, chef des armées, et la mienne, pour le travail accompli.

Ces succès ne doivent cependant pas nous faire baisser la garde. L’effort que nous portons auprès de nos partenaires doit se poursuivre.

Je me rends à nouveau au Mali à un moment particulier dans l’histoire de ce pays, à un moment où l’espoir d’une paix possible se concrétise par la signature de ces accords, obtenus après de longues négociations. Je veux d’ailleurs saluer ici la détermination de tous ceux qui ont œuvré pour y parvenir.

Mais c’est aussi un moment particulier pour tous ceux qui vont avoir la responsabilité de garantir la mise en œuvre effective de ces accords. En ce moment même, à New York, le Conseil de sécurité travaille à définir les conditions d’un renouvellement du mandat de la MINUSMA, qui doit jouer un rôle primordial et prendre de nouvelles responsabilités dans cette nouvelle phase.

Parmi tous nos partenaires au Mali, il est donc essentiel que la France accentue son soutien à la MINUSMA, pour lui permettre de réussir cette noble mission de maintien de la paix, pour laquelle les Nations Unies ont déjà payé un lourd tribut, un tribut que chacun doit garder à l’esprit. 36 casques bleus [vérification du chiffre en cours] sont morts au Mali. La MINUSMA mérite tout notre respect. Elle doit réussir, et nous devons nous montrer résolument à ses côtés, comme nous le faisons depuis le début. Je veux le dire avec force, son échec serait aussi notre échec. Mais notre succès est lié à son succès. Notre mobilisation doit donc être totale.

En conséquence, j’ai demandé à ce que nous renforcions son état-major dès aujourd’hui depuis BARKHANE, en ajoutant des moyens de liaison entre les différents secteurs de la MINUSMA et nos forces, et que nous étudiions de façon précise comment accompagner au mieux la mise en œuvre des accords de paix.

Nous nous tiendrons donc aux côtés de la MINUSMA.

J’ai également dit à son chef, M. Hamdi, que j’ai reçu jeudi à Paris, que je continuerai à mobiliser nos partenaires européens, pour qu’ils suivent l’exemple de ceux qui sont déjà présents sur le terrain.

Au Niger et au Tchad, BARKHANE maintiendra ses opérations avec les forces locales, aux confins nord de la bande sahélo-saharienne, sur les routes même des trafics et des passes qui permettent encore l’approvisionnement des terroristes. Elle le fera d’autant plus qu’au nord et au sud, les menaces restent fortes.

Au nord, la situation en Libye continue à se dégrader. Malgré le repli d’AQMI dans cette région, nous devons maintenant faire face à Daech, dont les récentes offensives deviennent particulièrement préoccupantes, à moins de 500 kilomètres des côtes européennes.

Au sud, Boko Haram, même s’il a été lui aussi affaibli et désorganisé, continue de semer la terreur et poursuit ses attentats dévastateurs, comme le démontre les lâches attaques à N’Djamena lundi dernier. Ces attentats s’ajoutent aux infiltrations et exactions de la secte, dont sont victimes les populations de la frontière nigéro-nigériane. Notre vigilance est d’autant plus nécessaire que nos partenaires attendent le soutien de la France. Je sais pouvoir compter sur vous pour répondre à leurs attentes et poursuivre votre mission à leurs côtés.

Depuis Paris, je suis quotidiennement votre engagement. Je connais l’exigence de votre métier, pour avoir visité de nombreuses fois ce théâtre et avoir rencontré ceux qui vous ont précédés. Je mesure aussi la valeur qui est la vôtre, sur laquelle je suis fier de pouvoir compter. Alors que notre pays est confronté à des menaces directes, sur son territoire même, vous êtes ici l’un des premiers remparts contre ces menaces. Soyez à la hauteur de ce défi.

Vous avez toute ma confiance pour le remporter.

Vive la République ! Vive la France !

 

[1] officier sénégalais commandant l’Etat-major de secteur de la MINUSMA à GAO

[2] officier malien commandant le PC Maliba à GAO (FAMa)

– Seul le prononcé fait foi –

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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 16:45
Des Belges du CRR-FR à l'état-major de l'opération Barkhane


18.06.2015 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord - Défense Globale

Opérationnel depuis le 1er août 2014, l'état-major de l'opération Barkhane, qui fait la chasse aux jihadistes sur cinq pays dans la bande sahélo-saharienne, est actuellement armé en majorité par des militaires du Corps de réaction rapide France de Lille (CRR-FR). Curiosité, après accord de leur gouvernement, des officiers belges du QG multinational vont prendre part aux deux rotations de six mois d'ici mai 2016...

 

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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 09:45
Barkhane : Point de situation au 18 juin 2015

 

18/06/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Un an et demi après leur mise en service sur le théâtre d’opération Barkhane, les drones Reaper viennent de franchir les 5000 heures de vol au-dessus de la bande sahélo-saharienne (BSS). L’arrivée le 7 mai 2015 d’un troisième drone Reaper à Niamey a permis de renforcer les capacités d’appui renseignement au profit des forces françaises.

 

Le 15 juin 2015, les médecins de la force Barkhane stationnée à N’Djamena ont appuyé les secours tchadiens en prenant en charge une dizaine de victimes civiles des attentats qui avaient touché la capitale dans la matinée. Parmi ces personnes, quatre, grièvement blessées, ont subi une intervention chirurgicale. Les soldats de Barkhane ont également participé à une collecte de sang mise en place par le personnel de santé au sein du centre médico-chirurgical, au profit des blessés soignés là-bas.

 

L’opération Barkhane regroupe 3000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 12:45
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

16/06/2015 Par Frédéric Pons- V.A.

 

Guerre moderne. Plus aucune opération n’est menée sans l’appui des drones de reconnaissance. Ils détectent, renseignent, appuient, rassurent, en temps réel. Pour avoir trop tardé, la France a été obligée d’acheter du matériel américain.

Les deux chefs islamistes se croyaient à l’abri dans l’adrar des Ifoghas, à l’extrême nord du Mali. Amada Ag Hama, affilié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), et Ibrahim Ag Inawalen, chef de la police religieuse du mouvement islamiste Ansar Dine, n’ont rien vu venir. Les forces spéciales françaises les ont éliminés le 18 mai, au terme d’une opération qui marque un nouveau succès des drones de reconnaissance Reaper.

Foudroyant, ce raid mené au “bout du monde” n’aurait pas été possible sans cette “arme fatale” utilisée depuis quinze mois par l’armée française. Ag Hama et Ag Inawalen ont été débusqués et pistés par un drone. L’action a été coordonnée également par un drone : l’approche des hélicoptères, un largage de parachutistes, la protection des chasseurs, l’assaut, le recueil et l’exfiltration des commandos.

Plus aucune opération n’est montée sans drone — c’est aussi un Reaper français qui a retrouvé, en juillet 2014, le site du crash du vol AH5017 d’Air Algérie, dans le nord du Mali. Chaque convoi a droit à son accompagnateur, car, dans l’immensité apparemment vide du Sahel, l’ennemi peut frapper à tout moment. Si la vigilance est totale, les soldats savent aussi qu’ils ne sont plus jamais seuls. Un drone veille sur eux, invisible, inaudible. De jour comme de nuit, il détecte la moindre présence ennemie, dans la plus grande discrétion. Captée à 6 000 ou 7 000 mètres, l’image d’un homme en armes sera aussitôt analysée. Si nécessaire, elle déclenchera une frappe aérienne, guidée par les capteurs du Reaper.

 

En orbite, le drone transmet ses images à la chaîne de commandement, en vidéo instantanée et en “vision partagée” : à Niamey (Niger), base arrière du détachement des drones ; à N’Djamena (Tchad), PC de l’opération Barkhane ; à Paris, dans les sous-sols du centre opérationnel des armées ; au Mont-Verdun (Lyon), chargé de coordonner la manoeuvre aérienne de Barkhane.

« Les drones, plus on en a, plus on en a besoin, dit le général Denis Mercier, le chef d’état-major de l’armée de l’air. C’est la clé des opérations en Afrique. » Le premier “aéronef piloté à distance” de type Reaper a été livré en janvier 2014. Le troisième est arrivé le 7 mai de cette année. Les hangars rougis par les vents de sable du détachement air de l’opération Barkhane à Niamey abritent un système Reaper complet, avec trois engins et deux cabines de conduite comparables aux cockpits de chasseurs. Le cap des 5 000 heures de vol a été franchi

 

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 08:45
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

16/06/2015 EMA/COM – Armée de l’Air

 

Un an et demi après leur engagement sur le théâtre de l’opération Barkhane, les drones Reaper viennent de franchir les 5 000 heures de vol au-dessus de la bande sahélo-saharienne au cours de plus de 350 missions.

 

L’acquisition le 7 mai 2015 d’un troisième drone MALE (Moyenne Altitude, Longue Endurance) de type Reaper sur le détachement air de Niamey est venue renforcer la mission d’appui renseignement à la disposition des forces françaises. Ces drones démontrent quotidiennement leur plus-value, tout en complétant parfaitement l’action des drones Harfang déjà en place depuis le début de l’opération en août 2014.

 

Au rythme de missions quotidiennes, les hommes et femmes de l’escadron de drones 1/33 «Belfort» se relaient jour et nuit pour assurer une surveillance permanente de la zone d’opération. Le drone a, comme tous les avions, besoin d’un équipage pour voler, mais aussi d’une équipe de mécaniciens pour entretenir le vecteur, son cockpit et ses systèmes de transmission.

 

Alternant leur participation aux opérations planifiées et d’opportunités, les drones tiennent aujourd’hui un rôle central sur un théâtre aussi vaste que l’Europe. Cet avion peut effectuer de très grandes durées de vol et transmettre rapidement des renseignements. Il a ainsi su démontrer sa parfaite complémentarité avec les autres moyens aériens et sa plus-value auprès des forces terrestres durant toutes les phases de l’opération.

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16 juin 2015 2 16 /06 /juin /2015 04:45
Barkhane : prise en charge des victimes de l’attentat de N’Djamena (actualisé)

 

15/06/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 15 juin 2015, les médecins de la force Barkhane stationnée à N’Djamena ont appuyé les secours tchadiens en prenant en charge sept victimes civiles des attentats qui ont touché la capitale dans la matinée.

 

L’attentat qui a frappé le cœur de la capitale tchadienne le 15 juin a fait de nombreuses victimes. Sept d’entre-elles ont été évacuées vers le camp français situé sur l’aéroport Kosseï pour être prises en charge par les médecins militaires de l’antenne médico-chirurgicale. Parmi ces personnes, quatre, grièvement blessées, ont subi une intervention chirurgicale.

 

Le groupement médico-chirugical de la force Barkhane basé au camp Kosseï de N’Djamena est composé de médecins spécialistes, anesthésistes et chirurgiens. Dans le cadre de l’opérations Barkhane, trois structures de ce type sont déployées pour assurer le soutien médical des militaires français engagés dans cette opération : l’une à N’Djamena au Tchad, l’autre à Madama, au Niger, la dernière à Gao, au Mali.

 

Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

photo ECPAD (Archives)

photo ECPAD (Archives)

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11 juin 2015 4 11 /06 /juin /2015 20:45
photo mali-web.org

photo mali-web.org

 

09.06.2015 AFP

 

Sur la carte du Mali, le petit avion noir symbolise un aéroport. Mais aucun appareil n’a depuis des années atterri sur la piste en latérite de Goundam, dans le nord du pays, que vient reconnaître une patrouille de l’armée française.

 

Le manche à air que soulève à peine l’air brûlant du désert et les marques de peinture blanche écaillées sur des dalles de béton le long de la piste sont les seuls signes de vie aéronautique : ce qui a peut-être été un hangar est une ruine sans toit, toutes les portes et fenêtres de ce qui a pu être un terminal ont été volées. Sur le sable, le squelette renversé d’un chariot à bagages, sans roues. Dans cette immense région désertique où la maîtrise de la voie des airs est un enjeu stratégique pour des forces étirées sur des milliers de kilomètres, remettre en activité le site permettrait à l’opération française Barkhane, qui traque les jihadistes dans toute la zone sahélo-saharienne, d’étendre sa toile. « Pour nous, c’est une première reconnaissance », explique à l’AFP le lieutenant-colonel Zlatan qui, conformément aux consignes, ne révèle que son surnom, hommage au joueur emblématique de son club de foot favori, le PSG. « Si c’est OK, des membres du Génie de l’air viendront de Gao (la grande ville du nord du Mali, à 450 km à l’est) pour l’expertiser davantage ».

 

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