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26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 21:45
Barkhane : point de situation au 26 février

 

26/02/2015 Sources : Etat-major des armées

 

La force Barkhane poursuit ses opérations quotidiennes visant à entraver la liberté de mouvements des groupes armées terroristes (GAT).

 

Dans le fuseau Ouest, une opération quadripartite a été conduite de part et d’autre de la frontière et du fleuve Niger, dans la région dites des « trois frontières » entre le Mali, le Niger et le Burkina-Faso. Lors de cette opération, ces trois pays ont mené avec l’appui de la force Barkhane des actions de reconnaissance et de contrôle de zone visant à réduire le potentiel des groupes armés terroristes qui profitent de ces frontières pour se soustraire à l’action des forces armées. Il s’agissait de la sixième opération conjointe transfrontalière planifiée et conduite par les Etats du G5 Sahel en lien avec la France, illustrant leur capacité à opérer conjointement et à se coordonner à leurs frontières.

 

Durant l’opération, des représentants de l’Union européenne et de l’Union africaine ont rendu visite au poste de commandement quadripartite à Gao, afin d’être en mesure d’exporter cette synergie dans les initiatives internationales, à l’instar des missions européennes (EUCAP Sahel Mali et  EUTM) ou africaines (Mission de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel - MISAHEL).

 

Le 21 février, M. Laurent Fabius, Ministre des affaires étrangères et du développement international (MINAEDI), s’est rendu à N’Djaména où il a été accueilli par le général de division Jean-Pierre Palasset, commandant l’opération Barkhane.

 

Le même jour a eu lieu la cérémonie de fin de formation du 6e GTIA formé par la mission EUTM Mali.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armées terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 20:45
photo Nato

photo Nato


24 February 2015 By Neil Arun - BBC
 

Islamic State militants in Libya have vowed to attack Europe. Meanwhile, boatloads of migrants flee the collapsing state for European shores. Could the Mediterranean migration mask an influx of militants?

 

Italy and Egypt have warned that Islamic State (IS) militants could hide among thousands of migrants rescued by European patrols.

Both countries are troubled by the situation in Libya and have an interest in influencing it. However, neither has given any evidence to support its warnings.

The migrants are mostly from Syria and sub-Saharan Africa. The idea that they pose a threat evokes a vicious logic at odds with humanitarian imperatives: refugees bring conflict, as conflict breeds refugees.

What threat do the migrant boats pose? And what - if anything - can be done about it?

 

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24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 18:45
Aide aux élèves du Niger par les Hussards

 

23/02/2015 SCH Beltran - Armée de Terre

 

Projetés dans le cadre de l’opération Barkhane, 15 hussards du 3e RH (3e régiment de hussards) participent à un détachement de liaison et d’assistance opérationnel (DLAO) au Niger.

 

Leur mission consiste à coordonner et assurer des missions au côté des forces partenaires en leur apportant des appuis spécialisés, notamment dans les domaines du guidage aérien, de la lutte contre les IED et la santé. Dans ce cadre, les hussards ont escorté puis participé à une distribution de fournitures scolaires dans l’école d’un village voisin. La joie des enfants, perceptible sur leur regard, a rempli de satisfaction tous les soldats présents.

 

Lancée le 1er août 2014, Barkhane est une opération conduite par les armées françaises. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Mauritanie, Mali, Niger, Tchad et Burkina-Faso. Elle est commandée par le général de division Jean-Pierre Palasset.

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24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 12:45
Les bigors du 1er à Tombouctou

 

23/02/2015 SCH Beltran - Armée de Terre

 

Trois équipes du 1er régiment d’artillerie de marine (1er RAMa) sont déployées à Tombouctou (Mali) dans le cadre de l’opération Barkhane. Elles participent au détachement de liaison et d’appui opérationnel numéro 4 (DLAO 4) au côté du 3e régiment du génie et du 93e régiment d’artillerie de montagne.

 

Ces équipes ont pour mission d’appuyer les forces armées maliennes (FAMa) et la mission des nations unies au Mali (MINUSMA) dans les actions spécifiques, notamment le guidage aérien, la lutte contre les IED et la santé. Les soldats de l’armée de Terre démontrent une nouvelle fois, dans un contexte particulièrement exigeant, leur faculté d’adaptation dans les missions qui leur sont confiées.

Lancée le 1er août, 2014, Barkhane est une opération conduite par les armées françaises. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Mauritanie, Mali, Niger, Tchad et Burkina-Faso. Elle est commandée par le général de division Jean-Pierre Palasset.

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 08:45
Opération GAMOUNAN : Le partenariat en marche

 

19/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 8 au 18 février, L’opération quadripartite GAMOUNAN a vu pendant plusieurs semaines les forces armées du Mali, du Niger et du Burkina Faso opérer conjointement, avec le soutien de Barkhane, sur la zone de rencontre de leurs territoires. Si leur premier objectif était la recherche et la neutralisation des groupes armés terroristes qui pourraient évoluer dans cette zone en se jouant des frontières, les forces impliquées ont mené également des actions civilo-militaires afin de réaffirmer la présence de l’Etat dans ces régions périphériques.

 

L’opération Gamounan constitue la 6ème opération conjointe transfrontalière planifiée et conduite par les Etats du G5 Sahel en lien avec la France dans le cadre du « partenariat élargi » mis en œuvre par l’opération Barkhane.

 

A l’occasion de cette opération, le poste de commandement quadripartite, établi dans le camp des Forces armées maliennes à Gao a accueilli deux visites d’importance, avec d’abord les ambassadeurs du Comité politique et de sécurité de l’UE (COPS) et du Comité paix et sécurité de l’UA (CPS) jeudi 12 février, puis les responsables à Bamako de la Délégation de l’UE, des missions européennes de formation EUCAP et EUTM, et de la Mission de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel (MISAHEL) le 15 février.

 

Le 15 février, accompagné du Chef d’état-major de l’armée malienne, le général de division Touré, Les chefs des missions européennes et africaines à Bamako ont pu s’envoler vers le cœur de la zone d’opérations, situé dans la région des « trois frontières » (Mali, Niger et Burkina Faso). Sur le terrain, ils ont pu constater le professionnalisme des militaires engagés, mais plus encore leur enthousiasme à agir ensemble dans un même but, au-delà de leurs frontières respectives. Ils ont unanimement souligné les bénéfices de la coopération militaire entre eux et avec la France, insistant notamment sur l’avantage que représente la communauté de langue et de formation.

 

Le partenariat élargi représente l’action de l’opération Barkhane, visant à soutenir la lutte anti-terroriste menée par les Etats du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Tchad) en favorisant le développement d’actions conjointes dans les zones frontalières stratégiques.

Opération GAMOUNAN : Le partenariat en marcheOpération GAMOUNAN : Le partenariat en marche
Opération GAMOUNAN : Le partenariat en marcheOpération GAMOUNAN : Le partenariat en marcheOpération GAMOUNAN : Le partenariat en marche
Opération GAMOUNAN : Le partenariat en marcheOpération GAMOUNAN : Le partenariat en marche
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22 février 2015 7 22 /02 /février /2015 12:45
Barkhane : point de situation du 19 février

 

19/02/2015 Sources : Etat-major des armées

 

La force Barkhane poursuit ses opérations quotidiennes visant à entraver la liberté de mouvement des groupes armés terroristes (GAT). Dans la nuit du 12 au 13 février, à la suite d’un renseignement d’opportunité laissant supposer la présence d’un groupe armé terroriste dans la région de Bouguessa près de la frontière algérienne, la force Barkhane a planifié en « boucle courte » une opération  visant à localiser cet adversaire potentiel. Dès la prise de contact établie avec ce groupe, l’adversaire a ouvert un feu soutenu contre les militaires français qui se sont alors saisi de sa position en le mettant hors de combat.

 

Du 8 au 18 février, l’opération Gamounana été réalisée dans la région dite « des trois frontières » entre le Mali, le Niger, et le Burkina-Faso. Il s’agissait d’une opération quadripartite impliquant des forces maliennes, nigériennes, burkinabaises, et des militaires français de l’opération Barkhane. Contribuant à renforcer la sécurité de la zone, le succès de cette opération souligne aussi la capacité des différents acteurs à conduire une opération conjointe à leurs frontières, Gamounan a permis aux différents états-majors de consolider et d’affiner le travail de coordination déjà réalisé. Gamounan était la 6èmeopération conjointe transfrontalière planifiée et conduite par les Etats du G5 Sahel en lien avec la France dans le cadre du partenariat mis en œuvre par Barkhane.

 

Son poste de commandement établi dans le camp malien de GAO, la force BARKHANE  a connu cette semaine deux visites d’importance : l’ambassadeur du Comité politique et de sécurité de l’UE (COPS) et celui du Comité paix et sécurité de l’UA (CPS) le 12 février ; les responsables à Bamako de la Délégation de l’UE, des missions européennes de formation EUCAP et EUTM, ainsi que ceux de la Mission de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel (MISAHEL) le 15.

 

Le jeudi 12 février, près de 15 pays membres du CPS de l’UA (Algérie, Burundi, Tchad, Guinée Equatoriale, Ethiopie, Gambie, Guinée, Libye, Mozambique, Namibie, Niger, Nigéria, Afrique du Sud, Tanzanie, Ouganda) et de 30 membres du COPS de l’UE ont donc participé à cette mission d’une durée totale de 72 heures sur le territoire malien. La délégation a rencontré tour à tour les autorités civiles locales et régionales avant de participer à une présentation G5 Sahel par le colonel MISTRAL, représentant du COMANFOR pour le partenariat. La visite s’est achevée au poste de commandement quadripartite (FAMa, FAN, Burkina-Faso et Barkhane) de l’opération Gamounanmenée à ce moment dans la région des trois frontières au Sud de Gao.

 

Le 15 février, les responsables d’EUCAP et d’EUTM ont eu l’opportunité pendant leur visite de se rendre sur la zone de l’opération afin de rencontrer les FAMa et  les forces partenaires présentes. Cette mission a permis d’échanger avec les principaux interlocuteurs et de faire le point sur l’avancement du processus de paix au Mali et plus particulièrement dans le Nord. Cela a également été l’occasion de mettre en valeur la coopération entre les différentes forces partenaires, la MINUSMA, et Barkhane dans leur mission de lutte contre les terroristes.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

Barkhane : point de situation du 19 février
Barkhane : point de situation du 19 février
Barkhane : point de situation du 19 février
Barkhane : point de situation du 19 février
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12 février 2015 4 12 /02 /février /2015 18:45
BSS : point de situation du 12 février

 

12/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 1er février 2015, trois Mirage 2000D ont quitté la base aérienne 133 de Nancy pour rejoindre la plateforme aéronautique du Détachement ait (DETAIR) de Niamey. Ces trois avions de chasse appartiennent à la 3ème escadre de la base aérienne 133 de Nancy et remplacent les trois précédents aéronefs arrivés sur le théâtre au mois de septembre dernier.

 

Dans quelques jours, après une très rapide mise en condition opérationnelle, ils participeront à la lutte contre le terrorisme dans l’opération Barkhane. Ils effectueront notamment des missions d’appui aérien au profit des troupes engagées sur le terrain et de bombardement d’objectifs préétablis ou d’opportunités.

 

Du 5 novembre 2014 au 26 janvier 2015, une équipe de l’action civilo-militaire de la force Barkhane a travaillé dans plusieurs villes du nord du Niger, pour y restaurer des pompes et permettre aux populations de reprendre une activité agricole.

 

Des militaires nigériens ont assisté la force française durant toute la durée des opérations, matérialisant le partenariat noué entre les deux armées. Des contacts ont été pris, puis développés avec les chefs coutumiers et religieux de la région afin de maintenir à long terme le dialogue avec la population.

 

Du 1erau 7 février 2015, près de 120 militaires de la force Barkhane ont conduit une opération de reconnaissance dans la région de Tessalit. Ils ont reconnu les points hauts et les éventuelles zones de départ de tirs indirects des groupes armées terroristes, permettant la découverte et destruction de deux têtes de roquettes de 122 mm. Le DLAO 5 a poursuivi cette action par un contrôle de zone bipartite aux côtés du bataillon tchadien de la MINUSMA à proximité d’un point d’accès de la ville de Tessalit.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

BSS : point de situation du 12 févrierBSS : point de situation du 12 février
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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 12:45
Séminaire sur la coopération transfrontalière au Sahel

 

11/02/2015 Ministère de la Défense

 

Le 13 février 2015 un séminaire consacré au lancement du projet ACTS, « Appui à la Coopération Transfrontalière au Sahel »,  se tiendra à Paris, dans les salons de l’Hôtel des Invalides. Objectif de cet événement : mettre en avant une stratégie globale de gestion des espaces frontaliers que partagent trois pays du Sahel : le Burkina Faso, le Mali et le Niger.

 

L’Hôtel des Invalides accueillera ce vendredi 13 février un séminaire consacré au lancement du projet ACTS, « Appui à la Coopération Transfrontalière au Sahel ». Initié par la Direction de la coopération de sécurité et de défense (DCSD) et la Direction générale de la Mondialisation (DGM), le projet ACTS a pour objectif de soutenir l'élaboration d’outils de sécurité légitimes et efficaces, et d’accompagner le développement des zones frontalières que partagent le Burkina Faso, le Mali et le Niger et ce, dans un souci d’approche globale.

 

Ce projet pilote de coopération sera engagé dans la région commune à ces trois pays, le Liptako-Gourma. A ce titre, 140 invités dont les ministres de la sécurité des trois pays africains concernés et de très hauts représentants des Nations Unies et de l’Union Européenne participeront à ce séminaire.

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 12:45
Barkhane : action civilo-militaire au profit de la population nigérienne

 

09/02/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 5 novembre 2014 au 26 janvier 2015, une équipe de l’action civilo-militaire de la force Barkhane a travaillé dans plusieurs villes du nord du Niger, pour y restaurer des pompes et permettre aux populations de reprendre une activité agricole.

 

Quatre pompes ont ainsi été réparées dans les villes de Dirkou et de Chemidour, principaux foyers de peuplement entre la ville de Bilma et la frontière libyenne où vivent près de 14 000 personnes. Les militaires de Barkhaneont par ailleurs servi d’intermédiaire pour acheminer du matériel scolaire et médical destiné à la population : 50 tables-bancs ont été réparties entre deux écoles, tandis que le dispensaire de Dirkou a reçu trois tables de consultation et dix matelas en mousse. En outre, des kits scolaires ont été distribués dans les principales villes de la région.

 

Dialogue avec la population

 

Des militaires nigériens ont assisté la force française durant toute la durée des opérations, matérialisant le partenariat noué entre les deux armées. Des contacts ont été pris, puis développés avec les chefs coutumiers et religieux de la région afin de maintenir à long terme le dialogue avec la population.

 

Deux autres projets au profit d’écoles devraient être réalisés dans les semaines à venir. Un projet d’appui aux cultivateurs et deux projets portant sur le domaine de l’accès à l’eau sont également à l’étude, s’inscrivant dans la lignée des projets d’aide à la population entamés dans les domaines de l’éducation et de la santé.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 07:45
Carte des forces prépositionnées au 23 janvier 2015 - crédits EMA

Carte des forces prépositionnées au 23 janvier 2015 - crédits EMA

 

source Sénat.fr

 

Question écrite n° 04513 de M. Jean-Paul Fournier (Gard - UMP)publiée dans le JO Sénat du 07/02/2013 - page 386

 

M. Jean-Paul Fournier souhaite interroger M. le ministre de la défense sur le devenir des forces prépositionnées en Afrique qui ont montré toute leur pertinence ces derniers mois.

L'opération Serval au Mali, mais également l'engagement en République centrafricaine au cours du mois de décembre 2012 ont en effet souligné combien la réactivité de nos armées et leur aptitude à la projection dans l'urgence tiennent notamment à l'existence de bases en Afrique et de forces immédiatement disponibles et projetables conséquentes.
À l'heure où les travaux de révisions du Livre blanc sur la sécurité et la défense nationale de 2008 sont en cours et alors que nombre de voix s'élèvent pour réduire cet outil militaire, dans son format et ses capacités, au titre des efforts, certes légitimes, de réduction de la dépense publique, il lui demande de préciser ce qui est envisagé pour la présence de l'armée française en Afrique dont l'intérêt stratégique dans la lutte contre les mouvements terroristes internationaux et la défense de notre sécurité vient de se rappeler à notre pays de façon criante.

 

Transmise au Ministère de la défense


 

Réponse du Ministère de la défense,publiée dans le JO Sénat du 05/02/2015 - page 257

 

Conformément aux évolutions programmées par le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale publié en 2013, la réorganisation des forces de présence françaises constitue un projet global tendant à transformer notre dispositif en le rapprochant de la bande sahélo-saharienne, tout en contribuant à l'objectif général de réduction des effectifs du ministère de la défense.

Dans ce contexte, s'agissant de l'Afrique, le président de la République a décidé la mise en place d'un schéma de présence permettant :

- de développer les capacités de la force africaine en attente (FAA), en formant chaque année 20 000 soldats locaux. Cet effort reposera essentiellement sur les pôles opérationnels de coopération de Dakar et de Libreville qui, dotés chacun d'un effectif de 350 militaires, sont en mesure de proposer plus de 188 formations différentes à nos partenaires ;

- de préserver une capacité d'intervention à partir de deux bases implantées à Abidjan et à Djibouti. Cette organisation a été définie de manière à soutenir et à compléter le dispositif déployé par la France dans le cadre de la conduite des opérations extérieures.

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2 février 2015 1 02 /02 /février /2015 23:45
photo EMA (archives)

photo EMA (archives)

 

02/02/2015 20:44 Sources : Ministère de la Défense

 

Dans la nuit du 30 au 31 janvier 2015 au cours d’une opération conduite au nord du Mali suite à un renseignement d’opportunité, la force Barkhane a décelé et neutralisé à un groupe armé terroriste dans la zone est de l'Adrar des Ifoghas. Au cours de cet accrochage une douzaine de terroristes a été mis hors de combat.

 

De leur côté, les forces françaises n’ont subi aucune perte.

 

Cette action s’inscrit dans la continuité des opérations menées quotidiennement par la force Barkhane en étroite relation avec les autorités maliennes pour lutter contre les groupes armés terroristes. Dans le cadre de cette mission, les forces françaises alternent des opérations planifiées ou d’opportunité, combinant des actions au sol et dans la troisième dimension.

 

La force Barkhane regroupe 3000 militaires qui agissent, aux côtés des pays partenaires du G5 Sahel, sur l’ensemble de la bande sahélo-saharienne.

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2 février 2015 1 02 /02 /février /2015 08:45
Barkhane : transfert d’autorité au groupement transmission

 

30/01/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 27 janvier 2015, a eu lieu à Gao au Mali, la cérémonie de transfert d’autorité du Groupement de transmission (GTRS) entre le colonel Erwan Rolland, chef de corps du 28e régiment de transmissions (RT) et le colonel Stéphane Allouche, chef de corps du 48e RT.

 

Le GTRS Griffon, qui a principalement appuyé les opérations conduites dans le fuseau Ouest par le Groupement tactique désert (GTD), quitte l’opération Barkhane après avoir mis en place des moyens en communication de très haut débit et participé à la montée en puissance de la Base avancée temporaire (BAT) de Madama au nord du Niger.

 

Désormais, le GTRS Mercure avec près de 200 militaires est réparti sur l’ensemble des emprises françaises de la bande sahélo-saharienne (BSS). Ses effectifs se composent de militaires de l’armée de l’air et de l’armée de Terre.

 

Le GTRS met notamment en œuvre et assure le soutien de plusieurs centaines de stations de travail informatiques déployées sur toute la BSS et autant de téléphones fixes. Il veille au bon fonctionnement des réseaux informatiques internes à la force et à ceux nécessaires pour communiquer avec la France.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

Barkhane : transfert d’autorité au groupement transmissionBarkhane : transfert d’autorité au groupement transmission
Barkhane : transfert d’autorité au groupement transmission
Barkhane : transfert d’autorité au groupement transmissionBarkhane : transfert d’autorité au groupement transmission
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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 17:45
Barkhane : Destruction de munitions

 

29/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 18 janvier 2015, le Groupement Tactique Désert Ouest (GTD-O) de Gao a procédé à la destruction de trois missiles découverts en décembre lors d’une opération de fouille au Nord de Gao.

 

Ces trois missiles SA7 avaient été découverts dans la région d’Almoustarat lors d’une opération de fouilles. Une tonne de Home Made Explosive (HME) servant à fabriquer les IED, un mortier de 82mm, un pick-up et une moto avaient également été trouvés pendant l’opération.

 

Le groupe génie et l’équipe EOD se sont rendus sur la zone de destruction située à proximité du camp. Pendant que les EOD extrayaient les missiles de leurs tubes, l’équipe génie s’est chargée de préparer le dispositif de mise à feu nécessaire à la destruction des trois munitions ont parfaitement été détruites.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

 

Barkhane : Destruction de munitionsBarkhane : Destruction de munitions
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19 janvier 2015 1 19 /01 /janvier /2015 17:45
EUCAP Sahel Mali gets green light for advising internal security forces in Mali
 

The Council has launched EUCAP Sahel Mali, the EU's Common Security and Defence Policy mission in Mali. The mission's task is to support the Malian internal security forces.

EUCAP Sahel Mali will help the Malian state ensure constitutional and democratic order, put in place the conditions for lasting peace as well as maintain its authority throughout the entire territory. The mission advises and trains the three internal security forces in Mali, i.e. the police, Gendarmerie and Garde Nationale, and coordinates with international partners.

The EU High Representative for Foreign Affairs and Security Policy, Federica Mogherini, said: "The EU is a steadfast partner of Mali. The new mission reinforces the EU's comprehensive support to stability and security throughout Mali. By assisting the Malian internal security forces, EUCAP will help bring a long term solution to Mali's security challenges."

Following the Council Decision to establish the Mission in April 2014, the Core Team has been deployed in Bamako last July and has started its work to support the Malian internal security forces.

The mission is foreseen to last until 15 January 2017. Its headquarters is in the capital Bamako. A budget of €11.4 million has been allocated for the first year.

EUCAP Sahel Mali is embedded in the EU's comprehensive approach to security and development in the Sahel and comes in addition to two existing CSDP actions in the region: EUCAP Sahel Niger supports the fight against organised crime and terrorism in Niger while the EU training mission in Mali contributes to the restructuring and the reorganisation of the Malian Armed Forces though training and advice.

 

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15 janvier 2015 4 15 /01 /janvier /2015 13:45
Barkhane : remerciements et vœux 2015 des soldats en OPEX

 

14/01/2015 Camille Pégol - Armée de Terre

 

Pour montrer aux soldats en OPEX qu’ils pensaient à eux, plusieurs personnalités des médias et du spectacle, des habitants des villes de garnison ainsi que certains de leurs frères d’armes avaient tenu à leur envoyer des messages de soutien pendant les fêtes de fin d’année qu’ils ont passées loin de leurs proches.

 

Plusieurs militaires de l’opération Barkhane, parmi les 8 000 projetés sur les différents théâtres d’opérations extérieures (OPEX), ont répondu à ces nombreux messages de soutien.

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14 janvier 2015 3 14 /01 /janvier /2015 17:55
De Serval à Barkhane : quelles évolutions du dispositif français au Sahel ?


Rencontre avec un journaliste de terrain

Thomas Hofnung - Ancien journaliste à Libération

Jeudi 29 janvier 2015 - 19h30 à 21h00

École militaire - Amphithéâtre Desvallières



Informations : afrique@anaj-ihedn.org


À l’opération Serval lancée au Mali le 11 janvier 2013 pour « appuyer l’armée malienne face à l’agression terroriste qui menace toute l’Afrique de l’ouest » a succédé, le 1er août 2014, dans l’ensemble de la bande sahélo-saharienne, l’opération Barkhane. Dans le cadre de cette opération, 3 000 soldats français, répartis sur cinq États, sont déployés et conduits par un poste de commandement unique basé au Tchad. L’opération Barkhane marque une véritable rupture avec Serval dans la mesure où elle prend en compte la dimension régionale du terrorisme. Les forces françaises sont ainsi amenées à travailler en étroite coopération avec les armées burkinabé, malienne, mauritanienne, nigérienne et tchadienne.

Thomas Hofnung, ancien journaliste chargé de l’Afrique au service étranger de Libération, qui s’est rendu dans la région à plusieurs reprises, nous offre un témoignage d’observateur sur les enjeux de l’opération Barkhane quelques mois après sa mise en place, examinant à la fois ses succès et ses limites. Ce sera également l’occasion de s’interroger sur le rôle du journaliste de terrain qui se doit d’informer et d’éclairer ses lecteurs sur les enjeux d’une opération extérieure française ainsi que sur les conditions dans lesquelles un journaliste travaille dans une zone encore en proie à une certaine instabilité.

Informations : afrique@anaj-ihedn.org
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13 janvier 2015 2 13 /01 /janvier /2015 16:45
Barkhane : atterrissage du premier ravitailleur C135 à Niamey

 

13/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 31 décembre 2014, après plusieurs mois de travaux réalisés par le 25e régiment du génie de l’air (RGA) et le Groupement aérien d’appui aux opérations (GAAO), les militaires français de la plateforme de Niamey ont accueilli pour la première fois un avion ravitailleur C135.

 

Les travaux de réfection du taxiway militaire qui ont débuté en avril 2014, se sont achevés à la mi-décembre. Le 25eRGA a entièrement réhabilité le taxiway, permettant ainsi aux aéronefs de circuler sur une plateforme répondant à toutes les normes aéronautiques en vigueur. Ils ont également réalisé un parking temporaire pour l’accueil du C135. Le plot C135 est toujours en chantier et sera livré dans le courant du premier semestre 2015. Récemment, le Groupement aérien d’appui aux opérations (GAAO) a assuré l’installation des infrastructures qui accueillent aujourd’hui les locaux du Groupement de ravitaillement en vol (GRV).

 

L’opération Barkhanebénéficie de trois SPOD (Sea Port of debarkation) que sont Dakar, Abidjan et Douala, deux APOD (Air Port of debarkation) à Niamey et N’Djamena. L’ensemble des flux conduisent ensuite aux divers sites dont Gao ou vers les détachements isolés, tels que Tessalit, ou le Nord Niger (Madama). Dans le cadre des missions opérationnelles réalisées par les détachements chasse de Niamey (Mirage 2000D) et de N’djamena (Rafale), la possibilité d’accueil du C135 sur l’APOD de Niamey est une vraie plus-value qui permet de réduire les délais d’alerte mais accroit également les élongations du Boeing. Le rayon d’action au profit des avions de combat engagés dans l’opération Barkhane en est alors grandement optimisé.L’action des C135 est indispensable pour assurer le ravitaillement en vol des missions quotidiennes des avions de chasse sur la bande sahélo-saharienne (BSS).

 

Les avions ravitailleurs C135 assurent quotidiennement des missions de ravitaillement en vol mais aussi de transport stratégique de fret, ou d’évacuation sanitaire. Souvent sollicité dans des délais très brefs, le GRV répond immédiatement à la mission essentielle qui lui est confiée : renforcer le dispositif Barkhane pour assurer le ravitaillement en vol des missions quotidiennes des avions de chasse sur la BSS.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la BSS.

Barkhane : atterrissage du premier ravitailleur C135 à Niamey
Barkhane : atterrissage du premier ravitailleur C135 à Niamey
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5 janvier 2015 1 05 /01 /janvier /2015 08:45
Le ministre de la Défense visite le cœur de l’opération Barkhane pour la fin d’année


03/01/2015 Sources EMA

 

C’est le 31 décembre dernier que Jean-Yves le Drian, ministre de la Défense, est arrivé au Tchad. Il s’est entretenu dans un premier temps avec le président Tchadien Idriss Déby.

Il s’est ensuite rendu sur le camp Kosseï à N'Djamena au Tchad, au centre de commandement de l'opération Barkhane où le commandant de l’opération, le général Palasset, lui a présenté un point de situation.

Le ministre a ensuite effectué plusieurs visites dont la Cellule de coordination et de liaison (CCL) Boko Haram et le Centre opérationnel interarmées (COIA). Pour clore cette première journée, il a réveillonné avec les militaires français de l’opération Barkhane, sans oublier de rendre visite aux militaires français retenus par le service.

 

Le lendemain, le ministre de la Défense s’est rendu dans l’extrême nord du Niger à la frontière libyenne sur la base avancée « temporaire » de Madama d’où il a appelé la communauté internationale à se mobiliser pour endiguer le développement du terrorisme en Libye.

Jean-Yves Le Drian s’est envolé le 2 janvier pour Niamey au Niger où il a rencontré le Président de la République du Niger Mahamadou Issoufou au palais présidentiel puis il a rendu visite aux éléments français sur place.

Jean-Yves Le Drian s’est ensuite rendu à Gao au Mali pour y rencontrer les forces françaises et visiter notamment le nouveau centre des opérations. A cette occasion, il s’est entretenu avec des officiers du commandement des Forces Maliennes et de la Minusma (Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali). Il a ensuite présidé une cérémonie de recueillement aux morts de l’opération Serval.

C’est à Bamako, le 3 janvier, que le ministre a conclu son séjour en rencontrant le président Malien Ibrahim Boubacar Keïta.

 

Lancée le 1er août, 2014, Barkhane est une opération conduite par les armées françaises. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Mauritanie, Mali, Niger, Tchad et Burkina-Faso. Les missions de la force Barkhane consistent à appuyer les forces armées des pays partenaires de la BSS dans leurs actions de lutte contre les groupes armés terroristes et à contribuer à empêcher la reconstitution de sanctuaires terroristes dans la région. L’opération Barkhane regroupe 3000 militaires, une vingtaine d’hélicoptères, 200 véhicules de logistique, 200 blindés, 6 avions de chasse, 3 drones et une dizaine d’avions de transport.

 

Plus d’informations sur l’opération :  http://www.defense.gouv.fr/operations/sahel/dossier-de-presentation-de-l-operation-barkhane/operation-barkhane

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5 janvier 2015 1 05 /01 /janvier /2015 08:45
photo Thomas Goisque

photo Thomas Goisque

 

2/1/15 – laCroix.com (AFP)

 

Les armées françaises ne jurent plus que par lui au Sahel : pour pouvoir repérer et traquer les jihadistes sur des milliers de kilomètres, dans l'uniformité du désert, le drone devient de plus en plus irremplaçable et convoité.

 

Venu visiter la base française de Niamey, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a annoncé vendredi qu'il commanderait trois nouveaux drones américains Reaper en 2015, pour livraison en 2016-17, afin de renforcer les capacités de renseignement de la France.

 

"Deux Reaper sont (déjà) ici en fonctionnement. Le troisième sera opérationnel avant la fin du premier trimestre, au mois de mars 2015", a-t-il également précisé devant les militaires français.

 

La base de Niamey, d'où décollent les drones qui partent survoler le nord du Mali et du Niger, à la recherche de groupes armés terroristes descendant de Libye, disposera donc au printemps de trois "oiseaux" Reaper et deux Harfang euro-israéliens. S'y ajoutent plusieurs Reaper de l'armée américaine, qui fournit aussi du renseignement aux Français.

 

La France - qui ne dispose par ailleurs que de deux autres Harfang - a fait de l'acquisition des drones une priorité pour gagner en autonomie par rapport à ses partenaires. Au total, la loi de programmation militaire prévoit l'acquisition de douze Reaper d'ici 2019.

 

"Les drones plus on en a, plus on en a besoin. C'est la clef des opérations en Afrique. Au Levant, les identifications de (cibles) hostiles se font via les drones", relevait dernièrement le chef d'état-major de l'armée de l'air, le général Denis Mercier.

 

Sur la base de Niamey, les deux Reaper et deux Harfang stationnés au côté des Mirage 2000 font l'objet de toutes les attentions à chaque visite de responsables ministériels.

 

Énigmatiques avec leur cockpit aveugle, sans hublot, et leurs airs de grands cormorans - le Reaper se déploie sur 20 mètres d'envergure et 11 mètres de long - ils décollent pourtant comme des avions, empruntant la piste dans un ronronnement de moteur et une odeur de kérosène.

 

Leur véritable œil, c'est une boule optronique, dotée d'une grosse caméra, placée sous la carlingue. Pendant tout le temps du vol, un équipage - pilote et navigateur - commande l'appareil depuis un poste installé au sol.

 

- 'Un drone, c'est un marathonien' -

 

"C'est comme un cockpit d'avion, vous avez une place à gauche, une à droite, des appareils pour voir tous les paramètres de vol, une manette de gaz, un manche. La seule différence, c'est que vous avez beaucoup plus d'ordinateurs", explique le capitaine Guillaume, pilote d'avion reconverti dans les drones après une formation aux Etats-Unis.

 

Les Reaper partent pour des missions qui peuvent durer jusqu'à 15 heures, soit plus longtemps que des avions de reconnaissance. Ils sont aussi moins rapides - 400 km/h en vitesse de croisière - pour un rayon d'action de 1.850 km.

 

"Un Mirage, un Rafale, c'est taillé pour la performance, c'est un sprinter. Un drone, c'est un marathonien", résume le capitaine Guillaume.

 

A Niamey, les équipages de drones suivent les ordres venus de Lyon (centre-est de la France), d'où les opérations sont dirigées. "On nous donne des zones spécifiques, des objectifs, bâtiments, véhicules à surveiller", explique l'officier.

 

Assis dans le poste de pilotage, un interprétateur photo décrypte chaque image qui arrive, à la recherche de mouvements suspects et de cibles. Il s'appuie aussi sur des informations fournies par les radars qui, à la différence du drone, peuvent opérer indépendamment des conditions météorologiques.

 

"C'est parfois un boulot très intéressant", lâche le sergent Vincent, qui n'en dira guère plus sur ses missions, même si ce sont des drones qui ont aidé à localiser et à neutraliser dernièrement un chef jihadiste, Ahmed el Tilemsi, au Mali.

 

"On peut aussi passer des heures et des heures à surveiller une maison sans savoir s'il y a quelqu'un dedans. Mais au final, je suis payé pour regarder des trucs pour lesquels beaucoup de gens paieraient cher !", lance-t-il en souriant.

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29 décembre 2014 1 29 /12 /décembre /2014 17:45
Stabiliser le Sahel: Paris propose un "Appui à la coopération transfrontalière" au profit du Mali, du Niger et du Burkina


29.12.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Le Liptako Gourma? Jusqu'à ce que le doigt de l'amiral Marin Gillier, le patron de la Direction de la coopération de sécurité et de défense, ne se pose sur la carte de l'Afrique, je ne connaissais pas. Il s'agit de la région dite des trois frontières, 370 000 km2 quand même, à cheval sur les frontières du Burkina Faso, du Mali et du Niger. Et c'est là que va être lancé un projet, plutôt innovant, qui allie sécurité et développement et qui a été baptisé ACTS (pour "Appui à la coopération transfrontalière au Sahel").

ACTS part du principe que quand les financements se tarissent, il faut éviter les doublons et mutualiser efforts et capacités.

 

Projet dual. ACTS, c'est d'une part un volet sécuritaire qui vise le développement de capacités de renseignement (via les populations locales) "sur ce qui se passe, et sur ceux qui passent, dans cette zone", de capacités d'intervention et de capacités de traitement judiciaire pour renforcer l'Etat de droit.

ACTS, c'est d'autre part, un volet développement associant la population ("les communautés" dirait l'amiral), proposant des alternatives aux trafics qui génèrent des revenus, accroissant la sécurité humaine (santé, éducation, alimentation) et permettant de développer des réseaux

L'idée développée par la DCSD, c'est de travailler à 3 niveaux:
- au niveau local, en mettant en synergie les différentes administrations nationales (police, douanes, santé, éducation etc) et en faisant remonter des informations vers les trois capitales concernées
- au niveau régional en multipliant les échanges bi/tri latéraux (pour éviter des doublons et mieux utiliser les ressources financières),
- au niveau international dans le cadre d'un projet collaboratif.

 

Mutualiser les soutiens. L'originalité de ce projet tient aussi dans la coordination des projet existants ou à venir. Si, pour l'heure, la réponse de Bruxelles est en cours d'élaboration, d'autres institutions internationales ont déjà chaleureusement accueilli l'idée; c'est la cas du PNUD, de l'UNDC et de la Banque mondiale (qui mène des produits pastoraux dans cette zone). L'UNCTED (contre-terrorisme) et le Département des opérations de maintien de la paix de l'Onu soutiennent aussi l'ACTS.

Des pays comme le Japon, la Canada, les USA, le Danemark, les Pays-Bas et bien sûr la France vont être associés, tout comme des ONG (on parle du Danish Demining Group) et des fondations (EDF pourrait être associé).

 

Le tempo d'ACTS. Le premier temps fort doit avoir lieu en février à paris, avec un séminaire de lancement.

Puis suivra un trimestre d'audits pour confirmer les besoins, percevoir le ressenti des populations etc. Trois autres mois permettront aux autorités des trois pays frontaliers de juger des priorités et de dresser la liste des projets à lancer dans la zone d'expérimentation initiale (voir la carte ci-dessus). Fin 2015, des microprojets seront mis en œuvre, avant le démarrage des chantiers plus lourds en 2016.

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19 décembre 2014 5 19 /12 /décembre /2014 16:45
Barkhane : au cœur de la coopération - 2e partie (Jdef)


19 déc. 2014 Ministère de la Défense

 

Pour ce numéro spécial « Opération Barkhane : au cœur de la coopération», le Journal de la Défense (#Jdef) nous emmène en plein désert africain. Trois mille hommes, dirigés par un poste de commandement unique, sont répartis sur cinq états (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad). L'opération Barkhane, lancée le 1er août 2014, marque un nouveau départ pour les forces françaises dans la région du Sahel.

Dans la seconde partie, nous suivrons, sur le sol malien, l’opération Piana, symbole de la coopération avec les forces armées maliennes. Dans la chaleur et la poussière, nous partagerons le quotidien des militaires sur le terrain.

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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 11:45
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

14 octobre 2014 .tourcoing.maville.com

 

Le nouveau chef d'état-major de l'armée de Terre, le général Jean-Pierre Bosser, a indiqué à l'AFP que la France réfléchissait à la manière de faire face à Boko Haram, nouvelle menace sur le flanc ouest de son dispositif Barkhane, mis en place en août et jusqu'à présent tourné surtout vers le Nord.

 

"Ce n'est pas une surprise", a-t-il commenté à propos des informations du Figaro, qui évoque mardi un renforcement du dispositif militaire français dans la région.

Selon le général Bosser, Barkhane "prend en compte une menace du Nord", dans la bande sahélienne, de la Mauritanie au Tchad, "or il y a une menace côté gauche, en retrait, Boko Haram ", le groupe islamiste actif dans le nord du Nigeria, en bordure du Cameroun, du Tchad et du Niger.

 

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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 13:45
Barkhane : Transfert d’autorité du sous-groupement aéromobile à Gao

 

08/10/2014 Sources : Etat-major des Armées

 

Le 3 octobre 2014, à Gao, a eu lieu le transfert d’autorité du sous-groupement aéromobile (SGAM) de la plateforme opérationnelle désert (PfOD) entre le lieutenant-colonel Jérôme Thiebaut et le lieutenant-colonel Christophe Vincent. Ce dernier occupera également les fonctions de commandant en second du groupement tactique désert Ouest (GTD-O) et d’adjoint aéro-combat du chef de corps.

 

Intégré au GTD-O, le SGAM est une unité de manœuvre à part entière. Il remplit des missions d’appui feu, d’appui au mouvement, de destruction, de reconnaissance, de protection et d’escorte, et d’appui au commandement. A Gao, le SGAM dispose de Gazelle, de Puma, de Tigre, de Cougar et d’un Pilatus, soit 15 aéronefs.

 

Au cours du mandat qui vient de s’achever, le SGAM Hombori VII (du nom de la plus haute montagne du Mali) était principalement constitué de militaires du 5ème RHC. Il a effectué près de 1 050 heures de vol, dont 170 de nuit et a participé à 15 opérations du GTD-O. Les aéronefs du SGAM Hombori VII ont également joué un rôle prépondérant dans la localisation de l’épave du vol d’Air Algérie, ainsi que dans la sécurisation du site. Ils ont enfin assuré les manœuvres logistiques ayant permis aux enquêteurs de travailler sur la zone du crash.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

Barkhane : Transfert d’autorité du sous-groupement aéromobile à Gao
Barkhane : Transfert d’autorité du sous-groupement aéromobile à Gao
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7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 19:45
Mali PM - France, U.N. must step up fight against Islamists in Mali

 

 

07 October 2014 defenceWeb (Reuters)

 

Mali's prime minister said on Monday Islamist militants had been given an opportunity to return to the north of the country after France redeployed troops across the region and urged French and U.N. forces to go on the attack to stop their resurgence.

 

Nine U.N. peacekeepers from Niger were killed on Friday when gunmen on motorbikes ambushed their convoy on Friday, the deadliest attack yet on them in the west African nation.

 

The attack highlighted a spike in strikes on foreign troops based in Mali's northern desert region - particularly since Paris turned its Mali operation into a regional counter-militancy force this year after driving out Islamists from northern Mali in early 2013.

 

"The French forces are less concentrated and spread out across the Sahel-Sahara and so it's appeared like an opportunity for the groups to come and set up," Moussa Mara told Reuters in an interview on the sidelines of an OECD forum on Africa.

 

Since the Islamists were scattered by French forces, elections have been held and rebels who distanced themselves from militant groups have begun talks with the Bamako government.

 

But the peace process is moving slowly and Malian troops abandoned most positions in the north earlier this year after clashes with the rebels, leaving a vacuum for insurgents in a zone awash with drugs and weapons smugglers and rebels groups.

 

Mara called on the U.N. peacekeeping mission to deploy more of its mandated force of 12,000 men in the north, and for it to use the helicopters and special forces it had to hunt down the Islamists, who, with separatists, took advantage of the disarray created by a coup in 2012 to seize the northern regions.

 

"HAND TO HAND COMBAT"

 

One of the challenges for the U.N. force in Mali has been the sheer size of the former French colony of 16 million people, at twice the size of France.

 

"The area of Kidal (in the north) does not have the Malian army and international forces are in barracks or don't have sufficient territorial reach," he said. "MINUSMA (U.N. force) should stop doing patrols ... it needs to be in an offensive posture to identify unsafe havens and eliminate them," he said.

 

Under Paris' regional plan, about 3,000 French troops are now operating out of Mali, Burkina Faso, Niger and Chad -- countries straddling the vast arid Sahel band -- with the aim of stamping out Islamist fighters across the region. It has significantly reduced its forces operating in northern Mali.

 

"The first thing that needs to be done is for the French army .... to intensify (its efforts) and even send special forces on the ground. It practically needs to be hand to hand combat to clean up these areas," Mara said.

 

French officials last week said the military was setting up a base in northern Niger as part of the operation to stop al Qaeda-linked militants from crossing the Sahel-Sahara region especially from southern Libya, where militants have regrouped.

 

Mara, whose government is negotiating a peace settlement with rebel groups, including Tuareg separatists, under the auspices of the Algerian government, said he was optimistic of a deal, but warned that these groups were still ambiguous.

 

"These armed groups must stop being vague by in the morning saying they are against these terrorists and then in the evening going off with them," he said. "Sometimes we get the impression they are playing for the MINUSMA's departure."

 

Under the terms of an initial June 2013 deal to end the uprising, the separatist groups agreed to sever all ties with the Islamist rebels as a precursor to talks and the Malian government agreed to cease hostilities in the region.

 

"Today, every time we have armed clashes in the north, we think they are fighting more to secure drug trafficking routes than fighting terrorists. The armed groups must stop this."

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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 18:45
Opération Barkhane : Transfert d’autorité du bataillon logistique

 

06/10/2014 Sources : Etat-major des Armées

 

Le 4 octobre 2014, le colonel Vincent Buttolo, chef de corps du 516e régiment du train (516eRT) a succédé au colonel Olivier Vialade à la tête du bataillon logistique (BATLOG) du fuseau Ouest de l’opération Barkhane. Sur la plateforme opérationnelle désert (PfOD) de Gao, la cérémonie de transfert d’autorité a officiellement marqué la relève du BATLOG Salamandre, commandé par le 4erégiment du matériel (4eRMAT), par le BATLOG Alsace-Lorraine, commandé par le 516eRT.

 

Composé de 280 soldats provenant de 45 unités différentes, le BATLOG stationné sur la PfOD de Gao assure le soutien de l’opération Barkhane, au profit du groupement tactique désert Ouest (GTD-Ouest). Extrêmement variées, ses missions vont de la maintenance des véhicules aux convois logistiques, en passant par le ravitaillement en carburant, le soutien du combattant, l’approvisionnement en munitions ou encore le soutien santé.

 

Entre juin et octobre, le BATLOG Salamandre a effectué 25 convois et parcouru 1 840 000 kilomètres. Il a transporté 3 770 tonnes de fret, 257 véhicules, 1 284 m3de carburant. Les convois sont montés jusqu’à Tessalit, dans le Nord du Mali, et descendus jusqu’à Abidjan, en Côte d’Ivoire, pour acheminer du fret. Le BATLOG a également livré quelque 13 millions de litres d’eau sanitaire et confectionné 170 000 pains. Son mandat a notamment été marqué par le soutien logistique apporté lors du crash du vol d’Air Algérie, en juillet.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

Opération Barkhane : Transfert d’autorité du bataillon logistiqueOpération Barkhane : Transfert d’autorité du bataillon logistique
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