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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 17:45
Opération Barkhane : Première pour l’Atlas A400M

 

06/10/2014 Sources : Etat-major des Armées

 

Du 1er au 3 octobre 2014, le cinquième A400M « Atlas » livré à l’armée de l’Air a réalisé, lors de sa première mission opérationnelle, le premier posé d’appareil de ce type sur les plateformes de Niamey, Ouagadougou et N’Djamena, dans la bande sahélo-saharienne (BSS).

 

Livré il y a trois semaines, et ayant effectué 50 heures de vol, cet A400M a effectué sa première mission opérationnelle du 1erau 3 octobre 2014. Partis le 1eroctobre de la base aérienne (BA) 123 d’Orléans, les huit membres d’équipage (3 pilotes, 3 mécaniciens d’équipage et 2 mécaniciens « sol ») ont fait escale à Istres, Niamey, Ouagadougou, Kinshasa, N’Djamena et Bruxelles avant de regagner Orléans, leur base d’origine dans la soirée du 3 octobre 2014. Cette mission de trois jours aurait nécessité une semaine en C160 Transall avec une charge offerte moindre.

 

C’est à 15h24, heure de Niamey, que cet « Atlas » s’est posé pour sa première escale sur le continent africain le 1eroctobre 2014. Une fois ses 20 tonnes de fret débarquées en moins de deux heures sur l’APOD (Air Port of Disembarkation) du fuseau Ouest, l’A400M décollait vers sa nouvelle escale. Cette tournée logistique s’est terminée par N’Djamena le vendredi 3 octobre, avec 19 tonnes de fret réparties sur 9 palettes.

 

La capacité d’emport et l’allonge stratégique de l’A400M Atlas répondent parfaitement aux besoins actuels des forces armées engagées en opérations extérieures en facilitant les flux logistiques tout en économisant les moyens engagés.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

Opération Barkhane : Première pour l’Atlas A400M
Opération Barkhane : Première pour l’Atlas A400M
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4 octobre 2014 6 04 /10 /octobre /2014 20:45
L'armée française monte un poste avancé aux portes de la Libye

 

3/10/2014 Par Alain Barluet - LeFigaro.fr

 

En complétant son déploiement dans le nord du Niger avec l'aménagement de la base de Madama, Paris renforce son opération « Barkhane » au Sahel.


Après quelques hésitations, la France a décidé d'implanter une base avancée à Madama, dans le nord-est du Niger, à 200 kilomètres de la Libye, havre pour les groupes terroristes et les trafiquants. Ce déploiement vient compléter une ligne de «points d'appui» installés dans les pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) sur laquelle est déployée l'opération «Barkhane» qui a succédé à «Serval» le 1er août dernier:  Tessalit au Mali, Atar en Mauritanie, et Faya au Tchad.

 

Qualifié de «temporaire», le nouveau poste avancé jouera un rôle important dans la lutte contre la menace djihadiste dans laquelle sont engagés les 3000 militaires français du dispositif «Barkhane», commandé depuis N'Djamena. La base est en effet située à proximité de l'«autoroute» du terrorisme et de la contrebande qui, via la passe de Salvador, sert à tous les trafics - hommes, drogues, et armes - entre la Libye et les pays de la bande sahélo-saharienne. «Nous sommes sur la frontière», confie-t-on dans l'entourage du ministre de la Défense, sans préciser si les forces françaises sont amenées à fouler le sol de la Libye.

 

Depuis leur sanctuaire, dans le sud d'un pays livré au chaos, les groupes islamistes transitent le long de la frontière algérienne ou empruntent des chemins plus à l'est. En visite à Paris, cette semaine, le chef d'état-major de l'armée nigérienne, le général Seyni Garba, a fait part aux généraux français de l'extrême difficulté à contrôler un espace aussi vaste. Au mois de septembre, les forces de «Barkhane» ont mené des reconnaissances dans cette région afin de déterminer l'implantation du «poste avancé» français. Le choix s'est porté sur Madama - site d'un ancien fort colonial français -, qui est en cours d'aménagement. Les «points d'appui avancés» de la BSS sont généralement censés accueillir un effectif de quelques dizaines d'hommes qui peut s'étoffer si besoin. À partir de là, «nous aurons à rejoindre les grands points de transit susceptibles d'être empruntés par les terroristes», a indiqué le colonel Gilles Jaron, porte-parole de l'état-major des armées (EMA).

 

Jean-Yves Le Drian, depuis quelque temps déjà, alerte sur la menace représentée par le Sud libyen en soulignant le risque de «connexions» entre le front djihadiste du Sahel et celui du Proche-Orient. L'allégeance à Daech du groupe qui a exécuté l'otage français Hervé Gourdel en Kabylie donne corps à cette menace. Mais pour de multiples raisons, agir reste un casse-tête. Chacun des pays voisins soutient des groupes différents et a des intérêts divergents en Libye. Une intervention militaire, exclue à ce stade par les puissances occidentales, risquerait de déstabiliser la région tout entière. Le ministre de la Défense était jeudi à Washington pour sensibiliser davantage les dirigeants américains aux enjeux du dossier libyen. C'est qu'au Sahel, à la différence de l'Irak, les Français sont en première ligne même si les États-Unis fournissent leur aide (drones, ravitailleurs, transport…). Par ailleurs, l'affaire Gourdel a souligné le caractère essentiel des contacts avec l'Algérie. «Nous sommes en phase d'accroissement de la coopération avec les Algériens, qui sont en guerre avec al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), relate une bonne source. Leur mot d'ordre est “on collabore”, même si c'est sans enthousiasme…»

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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 12:57
source MAE - 22.09.2014

source MAE - 22.09.2014

 

24-09-2014 Par Dominique Desaunay - RFI

 

Les Français résidents ou étant amenés à se déplacer dans certains pays ont été appelés à « la plus grande prudence » par le ministère des Affaires étrangères en raison des menaces proférées par les groupes terroristes de l’Etat islamique sur la toile et l’enlèvement d'Hervé Gourdel en Alégérie alors qu’il effectuait une randonnée dans des montagnes de Kabylie.

 

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17 septembre 2014 3 17 /09 /septembre /2014 16:45
Barkhane : Focus sur l’emprise de N’Djamena

 

17/09/2014 Sources : EMA

 

Le poste de commandement interarmées de théâtre (PCIAT) de la force Barkhane et plusieurs de ses détachements sont établis au Tchad depuis le 1er août 2014.

 

Le PC de la force Barkhane est situé dans l’enceinte du camp Kosseï, à proximité de l’aéroport de N’Djamena, la capitale du Tchad. Cette emprise accueillait jusqu’ici et depuis 1986, le PC de la force Epervier ainsi que les multiples détachements français qui se sont succédé dans le cadre de cette opération.

 

L’opération Epervier avait pour mission de garantir la protection des intérêts français et, tout particulièrement, la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad. Conformément à un accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad, Epervier apportait également un soutien logistique aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes.

 

Aujourd’hui l’emprise de Kosseï constitue le point d’appui d’une partie des composantes terrestres et aériennes de la force Barkhane stationnées dans le fuseau Est.

 

Le dispositif stationné à N’Djamena se compose :

    du poste de commandement interarmées de théâtre (PCIAT) de Barkhane ;

    d’un groupement tactique inter-armes formant le GTD Est ;

    d’un groupement tactique Air ;

    de plusieurs groupements de soutien spécialisés : soutien logistique, transmission, soutien santé, renseignement,…

 

Différents véhicules tactiques propres à chacun des groupements sont basés à N’Djamena : VAB, GBC, VLRA, MPG, VBL, P4, ERC 90 Sagaie.

 

La plateforme aéronautique est composée de 3 avions Rafale, 3 avions de transport tactique et de 4 hélicoptères de manœuvre.

 

Lancée le 1er août, l’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste d’une part à appuyer les forces armées des pays partenaires de la BSS dans leurs actions de lutte contre les groupes armés terroristes, et d’autre part, à contribuer à empêcher la reconstitution de sanctuaires terroristes dans la région.

photo EMA

photo EMA

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15 septembre 2014 1 15 /09 /septembre /2014 09:45
Opération Le Havre - Barkhane (2 Sept 2014)


Crédit :  EMA / armée de terre
 

 

2 septembre 2014 à 6h30, dans la région d’Aguelhoc, au Sud du Tigharghar, au Nord-Mali, le commandant du Groupement Tactique Désert (GTD) de la force Barkhane s'entretient avec le chef du détachement de liaison et d’appui opérationnel n°2 (DLAO 2) de Kidal sur le schéma tactique à adopter.

L'opération Le Havre est une des opérations majeures de l'ère Barkhane. Son but est de neutraliser les groupes terroristes et leurs flux logistiques dans la région du Tigharghar au Nord-Mali en menant une opération coordonnée avec la MINUSMA.

Lancée le 1er août, l’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne (BSS).

 
Opération Le Havre - Barkhane (2 Sept 2014)

2 septembre 2014 à 6h20, dans la région d’Aguelhoc, au Sud du Tigharghar, au Nord-Mali, le commandant du Groupement Tactique Désert (GTD) étudie avec son chef d’opération les itinéraires possibles pour rejoindre la base opérationnelle avancée (BOA), afin de lancer une opération de reconnaissance

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12 septembre 2014 5 12 /09 /septembre /2014 13:45
Barkhane : point de situation du 11 septembre

4 septembre 2014 à 14h35, dans la zone de jardins située à l’Est d’Aguelhok dans le Nord-Mali, des militaires de la force Barkhane franchissent un cours d’eau afin de mener une opération de reconnaissance dans le village de Tirjit. Partis de Gao, les soldats de Barkhane sont dans le Nord-Mali pour entraver l’action des groupes terroristes et leurs flux logistiques dans la région du Tigharghar - Crédits : EMA / armée de terre

 

12/09/2014 Sources : EMA

 

Point de situation sur les opérations de la force Barkhane, engagée dans la bande sahélo-saharienne (BSS), du 4 au 11 septembre 2014

 

La force Barkhane compte 3 000 hommes. La MINUSMA (ONU) compte plus de 8 000 hommes.

 

La situation est restée globalement calme cette semaine dans la zone d’action de la force, dans un contexte marqué par la deuxième séquence des pourparlers. Du 3 au 5 septembre, les trois Mirage 2000 du détachement chasse (DETCHASSE) de Niamey ont été relevés. Les trois avions rentrant comme sortant viennent de la base aérienne 133 de Nancy.

 

Au Mali, du 29 août au 9 septembre, la force Barkhane a mobilisé près de 400 militaires aux côtés des forces armées maliennes (FAMA) et de la MINUSMA, dans une opération effectuée dans le nord du Mali, dans la région d’Aguelhok au sud du massif du Tigharghar. Appuyés par des moyens de renseignement aériens, ils ont mené des actions visant à désorganiser et affaiblir les groupes armés terroristes (GAT).

 

Au bilan cette opération a permis de contester aux GAT la libre disposition d’une zone dans laquelle ils tentent régulièrement des actions de harcèlement. La force Barkhane a également pu mettre en pratique la coordination des fuseaux Est et Ouest. Le groupement tactique désert (GTD) Ouest a en effet été renforcé pour l’opération par la section d’appui mortier du fuseau Est.

Barkhane : point de situation du 11 septembreBarkhane : point de situation du 11 septembre
Barkhane : point de situation du 11 septembre
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6 septembre 2014 6 06 /09 /septembre /2014 20:45
Barkhane: Le désengagement de Bamako (Focus n°1)

 

05/09/2014 Sources : EMA

 

Avec la création de l’opération Barkhane le 1er août 2014, a débuté la régionalisation des opérations, mais également celle de la logistique. Alors que d’importantes adaptations sont effectuées des sites de la bande sahélo-saharienne (BSS), l’APOD(airport of debarkation) de Bamako a commencé son désengagement total.

 

A la fin juillet 2014, le poste de commandement interarmées de théâtre (PCIAT) de Serval, installé à Bamako depuis le début de l’année 2013, a été transféré vers N’Djamena pour devenir le PCIAT de Barkhane. Ce transfert a donné le signal de départ aux opérations de désengagement de l’APOD de Bamako. Pour autant Barkhane sera toujours présente à Bamako grâce à la présence de la RMBM (représentation militaire Barkhane au Mali).

 

Depuis le 24 juillet, les opérations de désengagement de l’APOD de Bamako se succèdent.  Un peu moins de 90 militaires spécialistes en soutien au stationnement, maintenance, soutien du combattant, soutien pétrolier, transit, manutention, finances, effectifs, systèmes d’information et de communications (SIC), et environ 60 militaires de la compagnie de protection composent le centre opérationnel de désengagement (COD). Près de quarante unités de métropole composent la partie logistique de ce COD. L’objectif de restitution de ces emprises est fixé pour début novembre 2014.

 

Restituer le site aux autorités maliennes

 

L’enjeu de cette opération est de désengager l’équivalent de 450 containers logistiques (unité à transporter : UAT) et de redéployer les trois quarts de cette ressource sur le théâtre Barkhane, notamment à Gao et à Niamey. Le quart restant est réacheminé vers la France, via Abidjan.

 

Ainsi par exemple, en matière de soutien de l’homme, il s’agit de reconditionner plus de 100 tentes et matériels de climatisation associés, 1 200 lits, 600 chaises, les installations sanitaires de campagne, 20 000 rations de combat, les centaines de casques et de gilets de protection individuelle, afin de les redistribuer vers les sites de Niamey, Gao, N’Djamena. Le reste devrait rentrer en France via Abidjan.

 

Une partie des travaux d’infrastructure qui ont été réalisés pour l’installation des structures d’hébergement sera laissée à nos partenaires maliens. En effet, aires stabilisées, le réseau d’eau (arrivée et évacuation) du camp, les clôtures d’enceinte et les bâtiments « en dur » (foyer, sanitaires, etc.…) resteront en l’état sur place. L’essentiel des hangars et des containers aménagés du camp seront transférés vers l’emprise de Gao, alors que les bungalows et autres containers seront répartis sur les sites de Gao et de Niamey. La centrale électrique sera également remontée sur le site de Gao. De la même façon, ce sont l’ensemble des matériels tactiques, les moyens de stockage et de distribution du soutien pétrolier, les munitions, les SIC du PCIAT, qui doivent être triés, reconditionnés, empotés puis réexpédiés, par route, bateau ou par avion, en fonction des besoins du théâtre et de la métropole.

 

Suite à la bascule du Groupement tactique opérationnel (GTO) et de ses avions vers Niamey, début août, puis à celle, sur N’Djamena, du KC 135 mi-septembre, les hangars techniques et les SAMD (structures aéromobiles modulaires déployables) du détachement « Air », seront également acheminés vers la plate-forme de Niamey. Cette dernière est devenue le 16 août, la seule plate-forme aéronautique (APOD, Airport of debarkation) du fuseau Ouest de la BSS, zone d’évolution de l’opération Barkhane.

 

Avec 50% de taux de désengagement atteint cette semaine, l’ancien APODde Bamako rentre désormais dans la seconde phase de son désengagement et va resserrer son dispositif sur une zone plus restreinte, pour une fermeture définitive début novembre. Après la bascule de l’unité médicale de théâtre, qui a eu lieu dimanche dernier, cette phase verra entre autres la bascule prochaine de l’UDPS (unité de distribution de produits de santé) sur Niamey.

 

Représentation militaire Barkhane

 

Dès le 17 juillet le général Francois de Lapresle a pris la tête de la représentation militaire Barkhane au Mali. Appuyé par une petite équipe, sa mission consiste à être un relais et un coordinateur au profit du COMANFOR auprès de la force et de ses partenaires. A peine en place, cette représentation a montré toute son importance en jouant un rôle majeur dans la gestion du crash du vol d’Air Algérie. Ainsi le général maintient au quotidien des relations étroites avec l’ambassade de France à Bamako où il est installé, comme avec de nombreux interlocuteurs de haut rang dont les autorités militaires maliennes et de la MINUSMA.

Barkhane: Le désengagement de Bamako (Focus n°1)Barkhane: Le désengagement de Bamako (Focus n°1)
Barkhane: Le désengagement de Bamako (Focus n°1)
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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 20:45
Barkhane : point de situation du jeudi 04 septembre

 

04/09/2014 Sources : EMA

 

La situation est restée globalement calme cette semaine dans la zone d’action de la force, malgré la poursuite des actions de harcèlement des groupes armés terroristes dans la région d’Aguelhok, au Mali, dans un contexte marqué par la deuxième séquence des pourparlers d’Alger sur la réconciliation intérieure du Mali.

 

Désengagement de Bamako

 

Depuis le mois de juin, les forces françaises opèrent un redéploiement des moyens déployés à Bamako vers l’ensemble des emprises de la bande sahélo-saharienne.

 

Ce mouvement visait à la bascule du poste de commandement de la force de Bamako vers N’Djamena (réalisé fin juillet), à la bascule du détachement Air de Bamako vers Niamey, ainsi qu’à la ventilation sur les emprises de la force Barkhane  (pour les deux tiers) ou au désengagement vers la France (pour le tiers restant) du matériel présent sur l’emprise de Bamako, soit plus de 400 containers.

 

Un centre opérationnel de désengagement (COD) a été temporairement mis en place à Bamako pour coordonner cette manœuvre logistique lourde. La moitié du matériel à désengager l’a déjà été, incluant des tentes, lits, installations sanitaires de campagne, ou encore des équipements de protection individuelle (gilets pare-balle, casques par exemple).

 

Ces opérations devraient permettre la restitution des emprises occupées aux autorités maliennes d’ici le mois de novembre. Celles-ci bénéficieront de certains travaux d’infrastructure réalisés par la force, tels que le réseau d’eau, les clôtures d’enceinte, ainsi que certains bâtiments (sanitaires, etc.) et hangars d’aviation.

 

La force Barkhane compte 3 000 hommes. La MINUSMA (ONU) compte plus de 8 000 hommes.

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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 16:45
Barkhane : point de situation du jeudi 21 août

 

21/08/2014 Sources : EMA

 

Les effectifs de la force Barkhane sont de l’ordre de 3 000 soldats principalement répartis sur deux points d’appui permanents à Gao (Mali) et à N’Djamena (Tchad). Les effectifs de la MINUSMA (ONU) sont de plus de 8 000 hommes. Ceux des forces armées maliennes (FAMA) sont de plus de 7 000 hommes.

 

Au Mali

 

Du 14 au 15 août 2014, les détachements de liaison et d’appui opérationnel (DLAO) 1 et 5 basés à Tessalit sont intervenus au profit de la MINUSMA après deux incidents IED sur l’un de ses convois dans la région de Taghlit, au sud de Tessalit. Les équipes de déminage des DLAO ont dépollué la zone et trouvé un troisième engin explosif qu’ils ont détruit.

 

Du 15 au 18 août, un sous-groupement tactique du GT-Dio a effectué une mission de reconnaissance à l’est de Gao dans la région d’Imenas afin de recueillir des informations sur une présence des groupes terroristes dans la région.

 

Parallèlement, les forces françaises poursuivent leur mission de lutte contre les terroristes. Huit missions de contrôle de zone ont été effectuées dans le grand Gao.

 

Les DLAO ont réalisé cette semaine six patrouilles depuis les plateformes relais de Kidal, Tessalit et Ansongo. Le DLAO 1 a conduit une mission de reconnaissance au Sud et à l’est de Tessalit. Le DLAO 3 basé à Ansongo a réalisé une séance d’instruction au profit de l’ETIA 73 des FAMA, tandis que le DLAO 1 a mené une instruction au profit du bataillon FAMA Sigui à Tessalit. Après leur mission en appui à la MINUSMA, les DLAO 1 et 5 ont effectué des patrouilles avec le bataillon tchadien dans la région d’Aguelhok.

 

Le 18 août, les derniers éléments de la force Licorne en renfort au profit du groupement tactique Désert de Gao ont été désengagés. Après les événements de Kidal du 17 mai 2014, la force Licorne avait renforcé la force Serval au nord Mali à hauteur d’une compagnie d’infanterie, d’un groupe PROTERRE et d’un peloton ERC 90. La compagnie et le groupe PROTERRE avaient été désengagés fin juin, tandis que le peloton ERC 90 était relevé sur position. Après presque deux mois à Gao, le peloton a rejoint la Côte d’Ivoire pour la fin de son mandat.

Barkhane : point de situation du jeudi 21 août
Barkhane : point de situation du jeudi 21 août
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1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 16:45
La Force Licorne réalise une opération logistique d’envergure

 

27/08/2014 Sources : EMA

 

Du 18 au 22 août 2014, 60 logisticiens de la force Licorne ont été mobilisés pour une opération d’ampleur sur le port d’Abidjan.

 

L’objectif de la manœuvre logistique était l’accueil, le soutien et la sécurisation du navire roulier de la Maritime Nantaise « Calao ». Sous contrat avec le ministère de la Défense, ce bateau ravitaille les bases françaises dans l’océan Indien et sur la côte Ouest de l’Afrique.

 

A son bord, 58 véhicules, 95 conteneurs de matériel spécifique dont des munitions, et 46 conteneurs de matériels divers dont les colis des soldats déployés sur la bande sahélo saharienne (BSS). Ce fret est destiné aux troupes en opération et sera acheminé vers les différentes bases françaises situées en Côte d’Ivoire, au Niger et au Mali.

 

En attente d’embarquement sur le quai du port, 55 véhicules, 6 groupes électrogènes et 90 conteneurs remplis de matériels seront ramenés en France pour être remis en condition.

 

Les logisticiens ont dû effectuer le transfert de ces matériels dans un délai de temps très court, tout en restant vigilants, pour le chargement du navire, sur le placement de chaque élément sur les trois niveaux du bateau (cale, garage et pontet) en fonction de leurs poids et leur dangerosité.

 

En tant que base logistique interarmées de théâtres (BLIAT) de la sous-région du Golfe de Guinée, future base opérationnelle avancée (BOA), Abidjan est le point d’entrée principal de l’opération Barkhane par voie maritime. Elle a vocation de point d’appui logistique au profit des intérêts français permettant ainsi le renouvellement des matériels afin de garantir la capacité opérationnelle dans les sous-régions de l’Ouest de l’Afrique.

La Force Licorne réalise une opération logistique d’envergure
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1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 11:45
Le CEMA rencontre les militaires de la force Barkhane

 

28/08/2014 Sources : EMA

 

Le 26 août 2014, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), s’est rendu au sein du poste de commandement de l’opération Barkhane, stationné à N’Djamena au Tchad.

 

Accueilli par le général de division Jean-Pierre Palasset, commandant de la force Barkhane (COMANFOR Barkhane), le CEMA a très vite participé à un point de situation sur l’évolution de la menace, ainsi que sur les premières orientations retenues pour conduire ce qui constitue aujourd’hui l’une des opérations majeures des armées françaises.

 

Un tournant dans la stratégie militaire de lutte contre les GAT

 

Lancée le 1er août 2014, l’opération Barkhanemarque en effet un tournant dans la stratégie militaire de lutte contre les groupes armés terroristes (GAT) agissant dans la bande sahélo-saharienne (BSS). Fondée sur une logique de partenariat, elle vise à appuyer l’engagement des forces armées des pays du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali Mauritanie, Niger, et Tchad) dans le combat qu’ils mènent face à cet adversaire. Il s’agit de répondre à une menace qui s’affranchit des frontières en s’inscrivant dans une dynamique fondée sur l’acquisition du renseignement, la capacité d’identification et de suivi des objectifs, avant d’envisager la mise en œuvre des capacités d’action.

 

Une logique de complémentarité

 

Cette mission repose d’abord sur la complémentarité des acteurs régionaux. Dans cette zone où se joue aussi une partie de la sécurité de l’Europe et des Français, il s’agit pour les forces françaises de lutter aux côtés leurs partenaires, en s’appuyant sur un dispositif souple et réactif qui réponde aux principes d'économie des moyens, de liberté d'action et de concentration des efforts.

 

Mais cette logique s’exprime aussi dans le fonctionnement quotidien du poste de commandement interarmées (PCIAT) de la force Barkhane. Résultat de la fusion des PC des opérations Serval et Epervier, Terriens, Marins, Aviateurs et militaires de toutes les directions et services s’y retrouvent dans une même finalité opérationnelle. Barkhane constitue en cela un laboratoire vivant de cette « union sacrée » qu’appelait de ses vœux le général de Villiers dès sa prise de fonction de chef d’état-major des armées.

 

Rien ne remplace le déplacement du chef sur le terrain

 

Fidèle à son habitude, le général de Villiers a ponctué sa visite par des rencontres avec les hommes et les femmes qui œuvrent, chacun à leur niveau, pour accomplir la mission. Comme à chaque fois, ces rencontres constituent des points forts de ses déplacements. Comme il l’a rappelé dans son adresse aux forces, « rien ne remplace le déplacement du chef sur le terrain, là où sont mises en œuvre, sous ma responsabilité, les ordres d’opérations ».

 

Enfin, au retour d’un entretien avec le président de la république tchadienne, M. Idriss Déby, le général de Villiers s’est adressé aux militaires français du camp Kossaï, en réaffirmant la détermination de la France dans son engagement auprès de ses partenaires, ainsi que la confiance qu’il accorde aux militaires de la force Barkhane.

 

Lancée le 1eraoût, l’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires qui disposent d’une vingtaine d’hélicoptères, de 200 véhicules de logistique, de 200 blindés, de 6 avions de chasse, de 4 drones et d’une demi-douzaine d’avions de transport.

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14 août 2014 4 14 /08 /août /2014 14:20
US donates $10 million to support French Army counter-terror operations in the Sahel

 

 

14 August 2014 by Oscar Nkala - defenceWeb

 

US President Barrack Obama has authorized the immediate release of US$10 million to fund the airlift and aerial refuelling services of the French Army as it launches a new trans-Sahel counter-terrorism operation in five West African countries on the southern rim of the Sahara desert.

 

In a special proclamation order issued on Monday, President Obama said the funds will help French forces involved in 'Operation Barkhane' to cover unforeseen emergencies.

 

"Pursuant to the authority vested in me by section 506(a)(1) of the Foreign Assistance Act of 1961.., I hereby determine that an unforeseen emergency exists that requires immediate military assistance to France in its efforts to secure Mali, Niger, and Chad from terrorists and violent extremists. I further determine that these requirements cannot be met under the authority of the Arms Export Control Act or any other provision of law.

 

"I, therefore, direct the drawdown of up to $10 million in defence services of the Department of Defence for these purposes and under the authorities of section 506(a)(1) of the Act. The Secretary of State is authorized and directed to report this determination to the Congress, arrange for its publication in the Federal Register, and coordinate the implementation of this draw-down," President Obama said.

 

US National Security Council spokesman Edward Price said the donation followed a French request for US support in the provision of cargo and troop airlift and aerial refuelling services.

 

Early this month, the French Army started deploying 3 000 troops to new operational bases in Burkina Faso, Chad, Mali, Mauritania and Niger to mark the beginning end of Operation Barkhane.

 

President Francois Hollande ordered the re-deployment of the French Army to the broader regional counter-terror operation following the conclusion of 'Operation Serval' which pushed Al Qaeda in the Islamic Maghreb and allied trans-Sahelian Islamist militant groups from towns in northern Mali and back into desert hideouts.

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11 août 2014 1 11 /08 /août /2014 16:45
Counter-Terrorism: Morocco Had A Plan And It Worked

 

August 5, 2014: Strategy Page

 

Of all the Arab countries Morocco has had the least problems with Islamic terrorism. There are several reasons for this. First there is geography. Morocco is the westernmost (from Arabia) Moslem country and like the easternmost nation (Indonesia) is least affected by the Islamic radicalism that arose in Arabia in the 7th century and has survived there ever since. Then there is the ethnic factor. While Morocco is nominally an Arab country most of the people were originally Berber, the people native to North Africa for over 40,000 years. Many Moroccans are aware of their Berber ancestry and take pride in it. Berbers resisted, often successfully, the initial advance by Arab Moslem armies and while most eventually converted to Islam, they tend to wear their religion lightly and are not considered the best recruits for Islamic terrorist groups. Yet Islamic radicalism and Arab nationalism still appeals to some young Moroccans but not nearly as many as in other Arab countries. At least a thousand Moroccans are fighting with rebel groups in Syria and since September 11, 2001 thousands of local Islamic radicals have been arrested in Morocco. Most of these were freed largely because they had decided to abandon and avoid Islamic radicalism and actually did so.

 

The main Moroccan antidote to Islamic terrorism is an ancient monarchy that follows the moderate Malikite form of Sunni Islam. Most North Africans are nominally Malikite but outside of Morocco a greater number are tempted to sample the much more radical Wahhabism from Saudi Arabia. In Morocco the ancient monarchy was always at the center of Malikite worship. The last two kings (Hasan II 1961-99 and Mohammed VI from 1999 to the present) have encouraged democracy and good government as well as adherence to the moderate Malikite Islam. For example the current king has had over 1,600 Malikite religious teachers trained since 2006 and sent them to the 50,000 mosques throughout the country to show local clergy how to better serve their congregations and resist the temptations of Islamic radicalism. This program was in response to radical missionaries sent to Morocco by Saudi Arabia and Iran in the last decade as well as the radical propaganda spread by the Internet and Arab language satellite news channels.

 

Islamic terrorist groups have tried to establish themselves in Morocco since the 1990s but have found the going very difficult. There have been few Islamic terrorist attacks and those that do occur are swiftly dealt with. For example, in April 2011 a terrorist bomb went off a popular tourist café in Marrakech killing 16 people. Most of the dead were foreign tourists and it was the worst terror attack in eight years. The bomber was sloppy however and police were able to track him down along with two accomplices. What they found was a determined al Qaeda admirer who was unable to connect with al Qaeda central or travel to current terrorist hotspots (Pakistan, Afghanistan, Somalia, Yemen, Iraq, Chechnya) because the Moroccan police were monitoring anyone going to those places. But the arrested man was able to get a workable bomb design on the Internet, and was able to get bomb making materials locally. There is a lot of official al Qaeda "how to be a terrorist" stuff on the Internet, but wannabes tend to pay insufficient attention to the need for security. The incident also demonstrated that as long as there is a lot of pro-terrorist propaganda out there some small percentage (often less than one percent) of the population will buy into to it, and seek to carry out terror attacks. Since there are so few terror attacks in places like Morocco, each one that does occur is a big deal. But it's not much of a trend.

 

A year earlier Morocco announced it had destroyed a 24 man terrorist cell. Four of those arrested had previously been in jail for terrorist activities. This cell was not only planning attacks, but had also been active in recruiting Moroccans for terrorist groups in Afghanistan, Iraq and Somalia. Since 2003, when Islamic radicals throughout the Arab world became enraged by the American invasion of Iraq, Morocco shut down 60 Islamic terrorist cells. In early 2010 there were over a thousand Islamic radicals jailed in Morocco. Despite all this, Morocco was having a peculiar problem with Islamic radicalism. Iran sent missionaries for a while. These fanatics were armed with lots of cash and engaged in aggressive attempts to convert Moroccans to the militant brand of Shia Islam favored in Iran. This so angered Morocco that diplomatic relations with Iran were cut in 2009. Morocco also cracked down on Wahhabi missionaries from Saudi Arabia, and Islamic radicals in general. The king had an advantage in that he is a direct descendent of the Prophet Mohammed (important for any Moslem leader) and is generally popular. The Moroccan government is not as corrupt and inept as others in the Arab world, but is not a whole lot better either.

 

Meanwhile Morocco helps other North African and Sahel countries deal with Islamic terrorism. Morocco sends religious teachers and is always ready to discuss specific problems that Morocco had already taken care of at home. One problem Morocco has handled well is economics. Without oil Morocco has prospered by making it easy to start and operate businesses and resisted the temptation to nationalize sectors of the economy. While Morocco does not have the highest per-capita GDP in North Africa it recognized as having the best quality of life.

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6 août 2014 3 06 /08 /août /2014 07:45
Opération Serval - retour sur 19 mois d'opérations au Mali


1 août 2014 Forces Françaises

 

19 mois après son déclenchement, l’opération Serval, au Mali, s’est achevée ce matin.

Désormais les forces françaises sont engagées dans l’opération Barkhane. Reposant sur une logique de partenariat, cette opération s’étend sur l’ensemble de la bande sahélo-saharienne.

Retrouver en vidéo les moments forts de l’opération Serval.

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5 août 2014 2 05 /08 /août /2014 11:45
Que faire avec 4 100 km de tissu bariolé?

 

31.07.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

Dans la torpeur de l'été (pour ceux qui ont la chance d'être en vacances au soleil) et dans l'afflux de sujets d'actualité chaude (Ukraine, Mali, Israël etc) qui monopolisent certaines attentions (la mienne entre autre), j'ai bien failli laisser passer un avis (n°14-114798) publié anodinement le 26 juillet au BOAMP.

Il s'agit d'une commande à venir de 4 100 km de tissu bariolé hydrofugé et oléfugé utilisé pour les tenues de combat.

Le détail de ces 4 100 000 m:
- 900 000 m de tissu chevron rip stop coton bariolé sable
- 1 500 000 m de tissu croisé rip stop coton bariolé TE
- 1 700 000 m de tissu chevron rip stop coton bariolé TE

Une commande identique (l'avis portait sur un maximum de 4 millions de mètres) avait été passée en 2010 (voir l'avis d'attribution ici), pour un montant de 6,5 millions d'euros.

Selon une source dans l'industrie du textile, ces 4 100 km de toile camouflée pourraient permettre de confectionner un million de treillis! Soit 250 000 par an...

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21 juillet 2014 1 21 /07 /juillet /2014 21:45
BSS : visite du Président de la République auprès des militaires français

 

21/07/2014 Sources : EMA

 

Les 18 et 19 juillet 2014, le Président de la République, monsieur François Hollande, s’est rendu auprès des forces françaises déployées au Niger et au Tchad, accompagné du ministre de la défense, monsieur Jean-Yves Le Drian. A l’occasion de ces rencontres avec les militaires français, le Président de la République a annoncé la fin de l’opération Serval au Mali et présenté l’opération Barkhane qui prend en compte une nouvelle stratégie conduite en partenariat et en appui des pays du G5 Sahel. Cette opération débutera officiellement le 1er août 2014.

 

Le 18 juillet, le Président de la République s’est rendu au Niger dans le cadre d’une visite d’Etat à l’invitation de monsieur Mahamadou Issoufou, Président de la République du Niger. A cette occasion, il s’est rendu auprès du détachement air de Niamey où il a été accueilli par le général de division Marc Foucaud, commandant les opérations conduites dans la bande sahélo-saharienne, ainsi que par le colonel Bruno Merret, commandant le détachement air de Niamey. Le Président de la République s’est ensuite adressé aux militaires français avant de déjeuner en leur compagnie. Avant de quitter le détachement air, le Président de la République s’est entretenu avec les aviateurs du détachement drones qui lui ont présenté les missions des drones Reaper.

 

Le 19 juillet, le Président de la République a effectué une visite officielle au Tchad au cours de laquelle il s’est entretenu avec monsieur Idriss Deby, Président de la République du Tchad. Il s’est ensuite rendu auprès des militaires de la force Epervier, accompagné du général Foucaud. Avant de s’adresser aux troupes françaises présentes à N’Djamena, le Président de la République a visité la base militaire française sergent-chef Adji Kossei. Il s’est en particulier rendu sur le site du poste de commandement interarmées de théâtre (PCIAT) qui est opérationnel depuis le 21 juillet. Le PCIAT a pour mission de coordonner les opérations aériennes et terrestres sur l’ensemble de la bande sahélo-saharienne.

 

A Niamey et à N’Djamena, le Président de la République a présenté la logique qui a prévalu à la réarticulation des forces françaises dans la bande sahélo-saharienne (BSS). « Nous devons maintenant répondre à des défis qui sont ceux de la rapidité, de la mobilité, de l’efficacité et le faire avec de nouveaux moyens ».

 

L’opération Barkhane sera conduite en partenariat avec les pays G5 Sahel, cadre institutionnel de coordination et de suivi de la coopération régionale, destiné à coordonner les politiques de développement et de sécurité de ses membres. Créé à l’initiative des chefs d’Etat de la région sahélo-saharienne, il regroupe cinq pays : le Burkina-Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad.

 

C’est dans ce cadre que les chefs d’état-major des cinq pays du G5 se sont réunis à Niamey, le 9 avril 2014, pour partager leur évaluation de la situation sécuritaire dans la bande sahélo-saharienne. Ils ont souhaité, pour l’occasion, inviter le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées françaises, marquant ainsi la place particulière de la France présentée comme « un partenaire stratégique ayant toujours soutenu les pays du Sahel dans leurs actions de lutte contre le terrorisme ».

 

L’opération Barkhane regroupera 3000 militaires qui disposeront d’une vingtaine d’hélicoptères, de 200 véhicules de logistique, de 200 blindés, de 6 avions de chasse, de 3 drones et d’une dizaine d’avions de transport. Leur mission, en partenariat avec les pays du G5, sera de poursuivre la lutte contre les groupes armés terroristes.

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17 juillet 2014 4 17 /07 /juillet /2014 11:45
Opération Serval - Sur la route entre Markala et Dabali 19 et 20 janvier 2013 photo EMA

Opération Serval - Sur la route entre Markala et Dabali 19 et 20 janvier 2013 photo EMA

 

2014-07-17 xinhua

 

Le ministre malien de la défense Bah N'Daw et son homologue français Jean-Yves Le Drian ont signé mercredi à Bamako un traité de coopération en matière de défense entre le Mali et la France, a constaté un correspondant de Xinhua.

 

Lors de la cérémonie de signature du texte, le ministre français a déclaré que le traité "fixe à la fois les grandes orientations de notre coopération pour l'avenir et donne le cadre juridique de notre partenariat".  "C'est un accord équilibré, équitable, qui indique les bases de notre coopération en matière de défense", a-t-il affirmé.

 

La signature de ce traité avait été reportée à plusieurs reprises. Pour M. Le Drian, "il y avait nécessité de mettre au point les normes juridiques qui n'étaient pas achevées".

 

Dans un document remis à la presse, la partie malienne a souligné de son côté que le traité "vise à concourir à une paix et une sécurité durables" et "fixe les conditions d'intervention, d' assistance, de soutien du partenaire français".

 

Ce traité est "compatible avec les engagements de chaque Etat dans le cadre de l'Union africaine, de l'Union européenne et de l'Organisation des Nations unies", indique le document qui précise qu'"aucune base militaire ne sera cédée à la France".

 

"Conclu pour une durée de cinq ans reconductible, ce traité ainsi signé doit être examiné par l'Assemblée nationale du Mali qui en autorisera la ratification", précise le communiqué.

 

La coopération en matière de défense avec la France a été longtemps uniquement encadrée par l'accord de coopération militaire du 6 mai 1985, rappelle-t-on dans le même document.

 

Par ailleurs, l'opération Barkhane qui va remplacer Serval dans une logique régionale pour lutter contre le terrorisme dans la bande sahélo-sahélienne sera lancée dans les prochains jours par le président français François Hollande, a annoncé M. Le Drian.

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17 juillet 2014 4 17 /07 /juillet /2014 11:45
Le Drian et Hollande installent l'opération Barkhane


16.07.2014 par Jean Guisnel - Défense Ouverte / LePoint.fr
 

Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, signera mercredi à Bamako un accord de défense avec le Mali. Cette normalisation de la relation avec l'ancienne puissance coloniale permettra au représentant du gouvernement français de rencontrer le président Ibrahim Boubacar Keïta ainsi que son homologue Ba N'Daou. Celui-ci avait remplacé le mois dernier Soumeylou Boubèye Maïga, démissionnaire après la défaite à Kidal des troupes gouvernementales face à la rébellion touareg.

À l'occasion de la fête nationale française, François Hollande, président de la République et chef des armées a officialisé la fin de l'opération Serval au Mali, qui avait été engagée en janvier 2013 : "Grâce à l'opération Serval qui achève sa tâche, il n'y a plus de sanctuaire pour les groupes terroristes au Mali. 200 tonnes de munitions ont été reprises, et donc, c'est une mission qui a été parfaitement accomplie."

 

"Évacuation stratégique"

Les Français resteront pourtant au Mali, en étant basés à Gao dans une configuration proche de celle actuellement en place, mais dans un cadre opérationnel rebaptisé opération Barkhane. Car les menaces djihadistes demeurent bien réelles, comme le démontre l'attaque suicide dont a été victime un groupe de reconnaissance et de contrôle de zone le 14 juillet au soir. Sept hommes ont été blessés, dont trois grièvement, par l'explosion d'un pick-up assaillant. L'une des victimes, l'adjudant-chef Dejvid Nikolic, 45 ans, du 1er régiment étranger du génie de Laudun-l'Ardoise (Gard), n'a pas survécu à ses blessures. Tous les autres sont aujourd'hui hors de danger, y compris les deux soldats qui ont fait l'objet d'une "évacuation stratégique" (Stratevac) et se trouvent aujourd'hui dans un hôpital militaire français.

Jean-Yves Le Drian fera le point aujourd'hui à Bamako sur les évolutions du dispositif français et réaffirmera aux autorités locales que la France entend demeurer engagée contre le djihadisme qui sévit au Mali et dans la zone sahélienne, mais nullement dans les affaires intérieures du Mali et dans la guerre larvée opposant le gouvernement central et les rebelles du nord du pays.

3 000 hommes

Pour le rôle de conciliateur et de "Monsieur bons offices", la France a passé le relais à l'Algérie. Sous l'égide de cette dernière, un échange de plusieurs dizaines de prisonniers a été organisé mardi et des pourparlers de paix s'engagent ce mercredi à Alger. L'architecture future de la présence militaire française dans la zone sahélienne sera précisée dans les prochains jours, à l'occasion d'une tournée africaine entamée jeudi par François Hollande. Lequel déclarait le 13 juillet lors de sa traditionnelle adresse aux militaires réunis au ministère de la Défense : "L'opération Barkhane va donc prendre le relais. Elle va mobiliser nos forces non seulement au Mali, mais dans plusieurs pays de la zone Sahel."

Concrètement, le PCIAT (poste de commandement interarmées de théâtre) actuellement installé à Bamako se déplacera vers N'Djamena (Tchad) où de nouveaux locaux ont été édifiés. Il ne manque pour ce faire qu'un accord formel qui devrait être signé par les présidents Idriss Déby et François Hollande, lors de la visite de ce dernier dans la capitale tchadienne. Concrètement, l'opération Barkhane rassemblera 3 000 hommes en englobant les effectifs et les missions de l'opération Serval et de l'opération Épervier en cours depuis 1986 au Tchad. Elle chapeautera également les opérations de renseignements, conduites par les drones MQ-9 Reaper depuis l'aéroport de Niamey (Niger), et celles que les forces spéciales mènent depuis Ouagadougou (Burkina Faso).

 

G5 Sahel

 ©  DR
 

L'opération Berkhane a vocation, insiste-t-on à Paris, à "assurer une mission unique de lutte contre le terrorisme. La situation intérieure malienne relève des seules autorités militaires de ce pays en liaison avec l'ONU." Barkhane a vocation à intervenir sur les territoires de cinq États, en relation avec les armées nationales de chacun d'entre eux, à savoir le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad. Le 9 avril dernier, le chef d'état-major des armées françaises, le général Pierre de Villiers, avait été invité à assister à la première réunion de ses homologues de ces pays, à Niamey. Dans la relation complexe de la France avec cette partie de l'Afrique, une nouvelle étape s'engage.

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16 juillet 2014 3 16 /07 /juillet /2014 11:45
France sets up anti-Islamist force in Africa's Sahel

 

14 July 2014 BBC Africa

 

France is to set up a new military operation in the Sahel region of northern Africa in an effort to stop the emergence of jihadist groups.

 

About 3,000 French soldiers will be deployed, along with troops from Mali, Mauritania, Burkina Faso and Chad. On Monday France ended its military deployment in Mali, set up 18 months ago after an Islamist insurgency there. French forces helped the Malian government recapture the north from al-Qaeda-linked militants last year.

 

Counter-terrorism

 

The new long-term force, named Operation Barkhane, will be based in the Chadian capital Ndjamena, but will have a mandate to operate across borders. It will target Islamist extremists in Mali, Chad and Niger. The French troops will be backed by six fighter jets, 20 helicopters and three drones. The main objective of Operation Barkhane is counter-terrorism, Defence Minister Jean-Yves Le Drian has said. The new deployment will take place in the coming days. The Sahel includes some of the world's poorest countries but has rich natural resources in the form of minerals and gas. France sent troops to Mali in January 2013 after Islamist militants threatened to overrun the capital, Bamako. But Mr Le Drian said Islamist groups posed a threat to the entire region.

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14 juillet 2014 1 14 /07 /juillet /2014 11:45
Sahel-Armées : Barkhane succède à Serval

 

13 juillet, 2014 – BBC Afrique

 

"Dans les jours qui viennent", la France va lancer dans le Sahel une opération militaire baptisée Barkhane, avec la collaboration de cinq pays de cette zone.

 

Il s’agit du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et Tchad.

 

Cette opération sera menée par 3.000 soldats français dont "l'objectif sera essentiellement de faire du contre-terrorisme" dans le Sahel, indique l’AFP, citant le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

 

"Présence durable"

 

Des soldats des cinq pays africaines partenaires vont participer à cette opération, selon Le Drian, qui souligne, sans autre précision, qu’il s'agira bien d'une "présence durable" dans le Sahel.

 

Il précise que le dossier Barkhane sera au menu des discussions que le président français, François Hollande, aura avec ses homologues africains lors de son déplacement en Côte d'Ivoire, au Niger et au Tchad, de jeudi à samedi prochains.

 

Cette opération porte le nom d'une dune "en forme d'un croissant allongé dans le sens du vent". Elle sera appuyée par 20 hélicoptères, 200 véhicules blindés, 10 avions de transport tactique et stratégique, six avions de chasse et trois drones, a indiqué Jean-Yves Le Drian.

 

L'état-major de Barkhane sera installé à N'Djamena, la capitale du Tchad.

 

Bilan de Serval

 

L’opération Serval avait été lancée le 11 janvier 2013 pour stopper la progression des groupes rebelles armés du nord vers la capitale du Mali et soutenir les troupes maliennes.

 

Elle avait mobilisé 1.700 militaires français, qui ont perdu huit des leurs en un an et demi.

 

"L'opération contre le terrorisme a été menée à bien, avec une grande efficacité", avec "beaucoup" de terroristes éliminés et "de stocks d'armes" saisis, a estimé le ministre de la Défense.

 

Selon ses services, 200 tonnes d'armements et de munitions ont été saisis, dont 20 tonnes de nitrate d'ammonium, qui sert à fabriquer des engins explosifs.

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14 juillet 2014 1 14 /07 /juillet /2014 08:45
source geologues-prospecteurs-fr

source geologues-prospecteurs-fr

 

13.07.2014 JDD


"Serval a rempli sa mission, il fallait que le Mali retrouve son intégrité, c'est fait". Invité au micro d'Europe 1, Jean-Yves Le Drian n'en est pas resté là au niveau des annonces sur l'implication française au Mali, et plus largement dans la région subsaharienne. "Il y a toujours des risques de développement du jihadisme dans les pays du Sahel" a prévenu le ministre.

 

>>> Lire aussi : Après "Serval", l'opération "Barkhane"

 

"Le président de la République a voulu qu'il y ait une réorganisation de nos forces dans la zone pour que nous menions une nouvelle opération" a t-il poursuivi. "L’objectif est principalement de l'ordre du contre-terrorisme. Le but c'est d'empêcher que ce que j'appelle l'autoroute de tous les trafics devienne un lieu de passage de réorganisation des équipes djihadistes entre la Libye et la côte Atlantique. C'est notre sécurité qui est en jeu, on nous dit qu'on se préoccupe uniquement de la sécurité des Etats africains de la région mais la situation nous concerne directement." 3.000 hommes seront mobilisés directement pour l'opération Barkhane selon le ministre de la Défense.

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13 juillet 2014 7 13 /07 /juillet /2014 12:45
Au Sahel, l'opération Barkhane remplace Serval

Barkhane source geologues-prospecteurs-fr

 

13/07/2014 Par Alain Barluet – LeFigaro.fr

 

La France a officiellement acté la lancement d'une nouvelle opération, plus large et permanente pour lutter contre le terrorisme au Sahel. Elle mobilisera 3000 militaires français.

 

A la veille du 14 juillet, la France a acté officiellement la fin de l'opération Serval au Mali et son remplacement dans les prochains jours par «Barkhane», une opération plus large et permanente de lutte contre le terrorisme au Sahel, qui mobilisera 3000 militaires français.

«Le président de la République a souhaité qu'il y ait une réorganisation de nos forces dans la zone» du Sahel, avec «l'opération Barkhane» - du nom d'une dune prenant la forme d'un croissant sous l'effet du vent - dont «l'objectif est essentiellement du contre-terrorisme» dans toute la région, a déclaré Jean-Yves Le Drian, dimanche, lors de l'émission «Le Grand Rendez-vous» Europe 1-Le Monde-iTélé.

Ce basculement du dispositif militaire au Sahel était dans les tuyaux depuis plusieurs mois, mais il avait dû être reporté fin mai en raison d'un regain de tension dans le nord du Mali. L'opération «Barkhane» sera mise en place dans les jours qui viennent, en partenariat avec cinq pays de la bande sahélo-saharienne (Mauritanie, Mali, Burkina-Faso, Niger et Tchad). Il s'agira d'une «présence durable», a indiqué dimanche le ministre de la Défense. L'opération bénéficiera de moyens considérables: 20 hélicoptères, 200 véhicules blindés, 10 avions de transport tactique et stratégique, 6 avions de chasse et 3 drones, a précisé le ministère de la Défense.

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13 juillet 2014 7 13 /07 /juillet /2014 12:45
CEMA : entretien avec le chef du commandement régional américain pour l’Afrique

 

11/07/2014 Sources : EMA

 

Le 8 juillet 2014, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), a reçu le général d’armée David Rodriguez, chef du commandement régional des Etats-Unis pour l’Afrique (US AFRICOM).

 

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du dialogue militaire régulièrement entretenu entre les deux pays. Créé en 2007 et stationné à Stuttgart en Allemagne, l’AFRICOM a pour mission de coordonner les activités militaires des Etats-Unis sur le continent africain.

 

Au cours de leur entretien, le général de Villiers et le général Rodriguez ont fait le point sur la coopération militaire franco-américaine mise en œuvre au Sahel, dans la Corne de l’Afrique et en Afrique centrale. L’état-major américain AFRICOM constitue un partenaire privilégié dans des régions où la France entretient une présence permanente à travers son dispositif de forces prépositionnées et en opération, comme au Sénégal, au Gabon, au Tchad, en République centrafricaine, à Djibouti, en Côte d’Ivoire ou au Mali.

 

Cette coopération opérationnelle régionale s’est en effet renforcée depuis le déclenchement de l’opération Serval. Les Américains apportent notamment à la France un appui en moyens aériens dans les domaines du ravitaillement en vol et du transport tactique et stratégique. De plus, des actions communes appuient la montée en puissance de la mission des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA).

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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 12:45
Opération Serval - Sur la route entre Markala et Dabali 19 et 20 janvier 2013 photo EMA

Opération Serval - Sur la route entre Markala et Dabali 19 et 20 janvier 2013 photo EMA

 

10 juillet 2014 Paul N’GUESSAN (Le pretoire) - maliactu.net

 

Ce réexamen, entamé depuis quelques années sur le continent par la France, a débouché sur la signature d’un nouvel accord dans plusieurs pays, tels que le Togo, la Côte d’Ivoire, le Tchad, Cameroun et la Guinée Conakry. Pour le cas du Mali, les choses trainent, car le contenu du futur accord n’a pas encore été rendu public.

 

Mais le nouveau texte – qui abroge l’ensemble des accords et arrangements conclus précédemment – exclurait désormais tout engagement de l’armée française pour soutenir les régimes en place. Il repose sur un principe de réciprocité des engagements pris par les deux parties.

 

Que prévoyait l’ancien accord de défense ?  

 

Un accord de défense «nouvelle génération» doit être signé  entre le Mali et la France, dont l’ancien «accord spécial de défense» avec Paris signé en 1985 était resté secret.

 

Signé le 6 mai 1985 entre la France et le Mali, cet accord, dont la teneur exacte était tenue secrète, structuraient les relations entre la France et le Mali. Paris s’engageait à défendre militairement le régime en place en échange de quoi, il bénéficiait d’un accès privilégié à leurs ressources naturelles et avoir le monopole des activités économiques. Mais le nouveau traité de coopération militaire prend beaucoup d’aspects en compte.

 

Quoi qu’il en soit, ce traité fixe les modalités d’une coopération militaire entre les deux pays. Il prévoit également des échanges d’informations relatives « aux vulnérabilités, risques et menaces à la sécurité nationale et régionale », des exercices conjoints, la mise à la disposition de Bamako de coopérants militaires français ainsi que des soutiens techniques et la « formation des membres du personnel malien par leur accueil ou leur admission en qualité d’élève ou de stagiaire dans les écoles de formation militaires françaises ou soutenues par la France ».

 

À ce sujet, l’EUTM Mali apporte déjà un appui significatif à l’armée malienne à Koulikoro.

 

Ce nouveau partenariat de défense indique que la circulation des forces françaises « est autorisée sur tout le territoire » malien, « tout comme les manœuvres et exercices nécessaires à l’entraînement et conduite des activités, après autorisation préalable».

 

Et le document d’ajouter : « S’agissant des installations mises à disposition, ces installations peuvent être reprises par la partie malienne sous réserve de mettre à disposition une installation équivalente ».

 

François Hollande et sa promesse de campagne

 

François Hollande « avait juré durant sa campagne électorale de jeter dans le placard de l’histoire la Françafrique de ses prédécesseurs. Au finish, il leur a emboîté le pas : deux interventions sur le continent noir rien que durant les deux premières années de son quinquennat. Evidemment, le président socialiste français a invoqué de bons arguments et de bonnes intentions : chasser les djihadistes qui menaçaient Bamako à partir du nord du Mali qu’ils occupaient, et rétablir l’ordre étatique à Bangui menacé de surcroît de génocides ethnique et religieux. Mais sa promptitude a laissé dubitatif, même s’il a associé intelligemment des pays africains, le Conseil de sécurité et les commissions de l’UE et de l’UA, ce qui lui permettent de claironner que la Françafrique, c’est du passé. En fait, rien de cela, car s’il n’est pas intervenu pour sauver des régimes, il l’a fait au nom d’intérêts géostratégiques de la France. Paris va, a-t-il affirmé à ses invités,  revoir sa politique africaine pour lui ôter ses fondements et relents néocolonialistes, pour instaurer enfin avec le continent des rapports gagnant-gagnant… »

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7 juillet 2014 1 07 /07 /juillet /2014 12:45
AQIM network - source criticalthreats-org March 2014

AQIM network - source criticalthreats-org March 2014

 

06/07/2014 Par Mireille Duteil - Le Point.fr

 

Les djihadistes partisans du "grand" Maghreb seraient sur le point de se réunir en conclave pour élire leur émir, sur le modèle irakien ou syrien.

 

Les djihadistes maghrébins s'apprêteraient-ils, comme leurs "frères" d'Irak et de Syrie, à lancer l'organisation de l'État islamique du Maghreb el-Aqsa sur le modèle de l'État islamique en Irak et au Levant ? C'est du moins ce que croit savoir un des plus grands journaux marocains en arabe, Assabah. Des représentants des djihadistes du "grand" Maghreb (du Maroc à l'Égypte) et du Sahel (du Soudan au Mali, via le Tchad, le Niger, le nord du Nigeria) s'apprêteraient à se réunir en "conclave" pour élire leur émir. Le lieu de cette réunion serait encore secret et mettrait les services de sécurité de la région sur les dents, selon le site marocain Kiosque-360.

 

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