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27 juin 2014 5 27 /06 /juin /2014 12:45
Re-mapping the Sahel: transnational security challenges and international responses

 

24 June 2014 by Cristina BarriosTobias Koepf - Report - No19 -

 

States – whether classified as strong or fragile – and nations still matter in the Sahel, but local and country dynamics are better understood in the broader regional context.

The report underscores the necessity for a concerted and comprehensive regional approach, whose importance is increasingly confirmed by security threats that do not stop where state borders are drawn. The pertinence of such an approach has been confirmed by the appearance of ‘Sahel Strategy’ documents drawn up by different institutions, including the EU, reflecting a flexibility and a pragmatism in adapting international responses that is much needed.

 

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20 juin 2014 5 20 /06 /juin /2014 11:57
Sahel : Premier vol du drone Harfang depuis Cognac

 

20/06/2014 Armée de l'air

 

Le mardi 17 juin 2014, l’équipe de marque drones du centre d’expériences aériennes militaires (CEAM), l’escadron de drones 1/33 «Belfort» et le détachement drones en bande sahélo-saharienne (BSS) ont conduit une expérimentation visant à valider la capacité de pilotage d’un drone Harfang décollé de sa base de déploiement en opérations extérieures, depuis un cockpit en France.

 

Ce vol est une première et valide le concept dit de Reachback ou de Remote Split Operations (RSO). D’une durée d’une heure environ, ce vol expérimental réalisé en condition opérationnelle, a consisté concrètement au transfert des fonctions de pilotage du drone et de mise en œuvre de son capteur principal, depuis le cockpit en BSS d’où il avait été décollé, à celui de Cognac, pourtant situé à près de 5000 Km de distance. À l’issue de ce créneau de vol assuré par le cockpit de Cognac, le détachement du théâtre a repris le contrôle du drone Harfang et terminé la mission.

Cette nouvelle capacité peut offrir des avantages pour la conduite de la manœuvre des drones. Elle permet en effet de disposer de la capacité d’augmenter l’offre ISR (Intelligence, Surveillance, Reconnaissance - renseignement, surveillance, reconnaissance) en cas de surge sur le théâtre sans quitter le territoire national. Elle permet aussi de maintenir une activité aérienne à Cognac dans le cas de contraintes techniques ou météo en France. En fonction de la bande passante et du potentiel disponible, il serait même envisageable de piloter ainsi simultanément deux drones basés à Niamey, un depuis Cognac, un autre depuis Niamey.

 

Cette opération s’est parfaitement déroulée et a pleinement donné satisfaction. Un C4I (Command, Control, Communications, Computers and Intelligence) robuste sur le plan cybernétique, dont le centre nodal pour l’armée de l’air est  le CNOA/JFACC*, assure la connexion entre le théâtre et le territoire métropolitain et a permis de réaliser cette expérimentation sans encombre.

Cette nouvelle capacité prometteuse doit cependant amener à développer les réflexions sur la notion de distanciation et ses conséquences, phénomène rencontré par nos alliés notamment. Dans ce cadre, la doctrine d’emploi de l’armée de l’air demeure le déploiement du plot drones au plus près de l’action et des troupes soutenues, gage d’efficacité et de réactivité.

Cette réussite technique et opérationnelle démontre une nouvelle fois la compétence technique et la maturité opérationnelle des équipages et mécaniciens dronistes de l’armée de l’air.

 

 

* Centre national des opérations aériennes / Joint Forces Air Component Command – Commandement de la composante aérienne des forces interarmées.

 

Le drone Harfang au décollage

Le drone Harfang au décollage

Opérateur de drone aux commandes d'un Harfang depuis la base aérienne de Cognac

Opérateur de drone aux commandes d'un Harfang depuis la base aérienne de Cognac

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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 06:45
Le général d’armée Pierre de Villiers en visite officielle au Tchad

 

28/05/2014 Sources : EMA

 

Le 26 mai 2014, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA) s’est rendu en visite officielle au Tchad.

 

Cette visite a été marquée par une série d’entretiens destinés à prolonger la dynamique de coopération militaire bilatérale entre le Tchad et la France. 

 

Les discussions ont porté sur l'installation prochaine à N’Djamena du poste de commandement des opérations dans la bande sahélo-saharienne, ainsi que sur les missions conjointes qui seront conduites  par les armées partenaires dans le cadre de cette régionalisation des opérations de lutte contre les groupes armés terroristes (GAT).

 

C’est dans ce cadre que le général d’armée Pierre de Villiers s'est longuement entretenu avec son homologue, le général de division Mahamat Brahim Seid, chef d’état-major général des armées tchadien (CEMGA), avant de rencontrer son excellence Madame Evelyne Decorps, ambassadeur de France au Tchad. Lors de ce dernier entretien, les discussions ont porté plus largement sur la coopération opérationnelle en Afrique.

 

Cette visite visait également à décorer les militaires tchadiens qui se sont engagés aux côtés des soldats français dès les premières semaines de l’opération Serval au Mali, notamment dans l’Adrar de Ifoghas.

 

Lors d'une cérémonie à l’état-major des armées, le général de Villiers a promu le général de division Mahamat Brahim Seid au grade d’officier de la Légion d’honneur. Il a également décoré de la croix de la valeur militaire avec étoile de vermeil le général de division Idris Déby Itno Mahamat, commandant adjoint des forces armées tchadiennes d’intervention au Mali (FATIM), le général de brigade Youssouf-Miri Abderaman, officier général chargé des opérations de la FATIM et le général de brigade Misse Nassoure Tdijiani, officier général chargé des opérations  et premier adjoint de la FATIM. Enfin, le général de brigade Mahamat Djoui Moussa, commandant de la Force Tchadienne au Mali a été décoré de la médaille de la défense nationale, échelon or.

 

Dans le discours qu'il a  prononcé à l'issue de la prise d'armes, le général  de Villiers a souligné qu’au travers de cette cérémonie, la France rendait hommage à l'engagement de l'ensemble des soldats  tchadiens au Mali. Il a ainsi rappelé que lors des combats de l'hiver 2013, soldats français et tchadiens ont partagé des valeurs communes de courage, d'audace, d'excellence et de fraternité d'armes, autant de vertus qui doivent continuer à les animer dans la perspective des engagements à venir.

Le général d’armée Pierre de Villiers en visite officielle au TchadLe général d’armée Pierre de Villiers en visite officielle au Tchad
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26 mai 2014 1 26 /05 /mai /2014 11:46
Fortes pressions sur Alger pour l’impliquer militairement dans le Sahel

 

25.05.2014 Par : Djamel Bouatta - liberte-algerie.com

 

La récente visite à Alger du ministre français de la Défense est la partie émergée des pressions qui s’exercent sur notre pays pour qu’il s’implique militairement dans la région.

 

Avant lui, le secrétaire d’État américain avait fait le voyage dans notre pays la veille de la présidentielle du 17 avril pour se satisfaire de la convergence de vue entre Alger et Washington sur la lutte antiterroriste dans le Sahel saharien et solliciter d’avantage de coopération de la part de l’ANP, décrite par les médias américains comme la plus puissante dans la région. Pour le moment, les autorités algériennes s’en tiennent au principe de non-ingérence dans les affaires d’autrui, à plus forte raison dans le voisinage, et à la conduite qui a toujours été la sienne de ne pas envoyer l’ANP hors des frontières. Cette neutralité, si elle a eu pour elle le respect des principes, a néanmoins atteint ses limites avec les menaces extérieures - de plus en plus évidentes - qui sourdent à nos  portes. À l’Ouest : la poudrière sahraouie et le trafic à large échelle de la drogue. Au Sud : le volcan nord-malien rallumé par la reprise des hostilités entre le pouvoir et la rébellion targuie du MNLA. À côté : le Niger en passe de devenir, lui aussi, un chaudron. Et le danger le plus éminent : le chaos libyen contre lequel l’ANP a tout de même massé, à la frontière de 1 000 kilomètres, à titre préventif, un important contingent. La posture de l’Algérie sur cette question militaire n’est pas restée figée puisque des fuites en France ont laissé entendre que la récente neutralisation d’une dizaine de terroristes d’Aqmi par l’ANP à la frontière avec le Mali a été le fait de renseignements livrés par la France et suite à son opération dans l’Adrar des Ifoghas, région nord malienne investie par les forces spéciales françaises de l’opération Serval. L’hôte français du vice-ministre de la Défense et chef d’état-major a émis le souhait de voir notre pays s’impliquer beaucoup plus et pas seulement pour des raisons stratégiques. Le ministère français de la Guerre est menacé par de nouvelles restrictions budgétaires, au point que ses chefs d’état-major ont frappé sur la table, arguant les missions de leurs armées à l’étranger, notamment en Afrique. La France a revu de fond en comble son dispositif militaire en Afrique. Dans le sens d’un véritable maillage.

 

Le président socialiste français a, de la sorte, revu à la hausse la fonction de “gendarme” de l’Afrique avec, cette-fois, la bénédiction de son homologue américain lequel, bien que son opinion soit hostile à toute intervention des GI’S à l’étranger, est également fortement impliqué dans le nouveau puzzle en construction sur le continent que tous les prospectivistes ont annoncé comme le marché du troisième millénaire.

 

Le frémissement diplomatique autour de l’Algérie, l’évolution des situations sécuritaires à ses frontières et le renforcement de bases françaises et américaines de façon discrète, présagent-ils de nouvelles interventions occidentales dans le Sahel pour une autre lutte contre le terrorisme ? L’option pour Paris n’est pas à exclure. François Hollande n’a-t-il pas réuni récemment chez lui cinq chefs d’État du Sahel et leur homologue de la première puissance économique africaine, le Nigeria, incapable de venir à bout de Boko Haram, une secte qui a muté en organisation djihadiste et qui s’inscrit désormais dans la dynamique de l’Aqmi et d’Al-Qaïda ? Le décor est donc déjà assez bien implanté pour des remakes d’interventions occidentales comme en Libye en 2011, ou au Mali deux années plus tard, et où l’armée malienne n’est pas encore en mesure de normaliser la situation sécuritaire. Un rapport de John Brennan, le conseiller principal du président Barack Obama en matière de sécurité internationale et de lutte contre le terrorisme, est aussi révélateur de cette option. Et, bien sûr, que derrière cette cause de lutte contre le terrorisme islamiste, les soupçons d’un intérêt occidental pour les richesses du Sahel, entre autres, uranium, fer et pétrole, sont très forts. L’Occident, selon des analystes autres que les théoriciens du complot néo-impérialiste, irait même jusqu’à alimenter l’instabilité de la région pour pouvoir intervenir plus vite. Les révélations récentes par le quotidien français Le Parisien, bien informé par les services français, sur le subventionnement par le Qatar de groupes terroristes dans le Sahel et son cercle stratégique qui court jusqu’en Somalie en passant par le Nigeria et le Kenya, alimentent cette explication. Une information qui prend son entière dimension quand on connaît les liens entre le Qatar, la France et les États-Unis comme illustrés dans la guerre de l’OTAN en Libye, puis dans la guerre civile en Syrie. Pour revenir à notre pays, ce n’est plus un secret aujourd’hui : des bases militaires françaises et américaines sont installées autour de ses frontières.

 

La France dispose de toute la région en question. En outre des points d’appui stationnés plus dans Tessalit l’Adrar des Ifoghas et à Gao, au nord au Mali, une grande base au Tchad, à N’djamena où sont installés des avions de combat Mirage 2000 et Rafale appuyés par des ravitailleurs et des forces terrestres sous le commandement de l’état-major qui dirige les opérations au Sahel, au Niger, à Niamey où sont domiciliés des drones de renseignement Reaper achetés aux États-Unis. Outre une forte présence de bâtiments de guerre en Méditerranée, eux aussi ont installé, dans la discrétion, des bases notamment à Ouagadougou d’où décollent les U 28 A pour surveiller le Sahel, appuyés par des drones également de surveillance de l’Afrique du Nord, à Niamey au Niger.

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23 mai 2014 5 23 /05 /mai /2014 16:45
Tchad : Visite des députés membres de la Commission de la défense nationale.

 

22/05/2014 Sources : EMA

 

Du 9 au 11 mai 2014, une délégation de la Commission de la défense nationale s’est rendue à N’Djaména, au Tchad.

 

Deux députés de la Commission de la Défense nationale (messieurs Gwendal Rouillard et Yves Fromion) effectuent actuellement une étude sur le dispositif militaire en Afrique. Ils ont été accueillis le 09 mai par son excellence madame l’ambassadrice de France au Tchad, Evelyne Decorps, par l’attaché de défense, le colonel Michel de Mesmay et le colonel Paul Peugnet, représentant du COMANFOR Serval au Tchad.

 

Le 10 mai, les deux députés se sont rendus sur le site de Faya-Largeau pour faire un point de situation sur les missions dévolues au site. Les militaires français assurent le maintien en condition opérationnelle de la piste d’atterrissage de l’aéroport de Faya afin d’assurer un point d’appui en cas de besoin, ils effectuent également des missions de présence et un soutien matériel et médical aux civils et militaires tchadiens. Le gouverneur de Faya-Largeau s’est également entretenu avec les autorités françaises sur le développement de Faya et des relations qu’ils entretiennent avec la force française.

 

Le 11 mai était consacré à une présentation des opérations en cours, des missions et disponibilités des moyens aériens. Un focus détaillé sur la régionalisation avec une visite des installations du futur poste de commandant des opérations dans la BSS a clôturé la visite.

 

Les militaires de la force Épervier assurent deux missions permanentes : ils apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et sont en mesure de garantir, si nécessaire, la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad.

 

Depuis le 31 mars, la force Epervier est sous le contrôle opérationnel de la force Serval dans le cadre de la régionalisation des opérations dans la bande sahélo-saharienne. D’autres étapes marqueront cette montée en puissance, dont l’apogée sera marquée par le transfert du poste de commandement unique des opérations de Bamako vers N’Djamena.

 

Tchad : Visite des députés membres de la Commission de la défense nationale.
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15 mai 2014 4 15 /05 /mai /2014 12:45
EMA : visite du commandant du CPCO dans la BSS

 

 

15/05/2014 Sources : EMA

 

Du 27 avril au 1er mai 2014, le général de brigade Patrick Bréthous, commandant le centre de planification et de conduite des opérations (CPCO) a visité les pays de la bande « Sahélo-Saharienne » (BSS).

 

Dimanche 27 avril 2014, le détachement du CPCO s’est rendu au camp Damien Boiteux à Bamako, afin de s’entretenir avec les autorités de la force Serval sur les problématiques liées à la régionalisation des opérations dans la bande sahélo-saharienne.

 

Le 30 avril 2014, le chef du CPCO a poursuivi sa visite au détachement air de Niamey, au Niger, afin de s’assurer de sa montée en puissance dans le cadre de la régionalisation. Après avoir rencontré l’ensemble des chefs de détachement, la délégation a assisté à une présentation des capacités de ce détachement. Un point de situation sur le calendrier des chantiers en cours et futurs a également été présenté par le 25e régiment du génie de l’air (25e RGA) et par le service local constructeur (SLC). Le général s’est ensuite rendu sur le terrain pour visualiser l’avancée des travaux. Une visite complète des installations des drones Reaper et Harfang a clôturé cette journée.

 

Le chef du CPCO et sa délégation ont clôturé leur visite de théâtre des pays de la bande « Sahélo – Saharienne » par une visite à N’Djaména, le 1er mai 2014. La délégation a ainsi pu mesurer l’ampleur des chantiers d’aménagements et les problématiques rencontrées. Ils ont effectué un point de situation sur l’état des lieux des travaux du PCIAT ainsi que sur la transformation de la force avant d’effectuer une visite de terrain (PCIAT, zone vie logements, zone technico opérationnelle).

 

Commandant opérationnel des forces et conseiller du gouvernement, le chef d’état-major des armées (CEMA) dispose, au sein de l’état-major des armées, du centre de planification et de conduite des opérations (CPCO). Centre nerveux de la chaîne de commandement stratégique national, le CPCO est au cœur de l’engagement des forces françaises sur l’ensemble des théâtres d’opération. En amont des engagements, il assure une veille stratégique et assure les travaux de planification. Dès le déclenchement des opérations, il a en charge la conduite de l’engagement des forces.

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14 mai 2014 3 14 /05 /mai /2014 13:45
photo EMA

photo EMA

 

14.05.2014 maliactu.net avec RFI.fr
 

Les autorités françaises ont ainsi confirmé avoir tué fin avril le chef du mouvement jihadiste al-Mourabitoune de Mokhtar Belmokhtar : l’émir Aboubakr al-Nasri, un quasi inconnu dans la nébuleuse jihadiste sahélo-saharienne.

D’al-Mourabitoune, on connaît surtout la figure emblématique : Mokhtar Belmokhtar, un ancien du GSPC (Groupe salafiste pour la prédication et le progrès) devenu l’un des piliers d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) avant d’en être exclu en 2012 par le chef Abdelmalek Droukdel. Sa tête est aujourd’hui mise à prix par les Américains pour 5 millions de dollars.

Il est recherché par tous les services de renseignements présents au Sahel. On ignorait jusque-là le nom du chef des Mourabitoune : l’émir Aboubakr al-Nasri.

Cet Egyptien a été tué mi-avril par les forces spéciales françaises. Al-Nasri est l’un des nombreux lieutenants de Belmokhtar tués ces derniers mois au cours d’opérations antiterroristes menées par les Français : le plus connu du grand public reste Oumar Ould Hamaha dit « barbe rouge », de la communauté arabe des Bérabiches.

Selon une source proche des services français de renseignements, al-Mourabitoune aurait enregistré de nombreuses pertes et compterait aujourd’hui moins d’une centaine de combattants, avant tout des Maliens. Ils sont touaregs, arabes, mais aussi peuls et des songhaïs.

On note des Algériens parmi les cadres, des Tunisiens, quelques Nigériens de la communauté Daoussak, mais peu de Nigérians et de Mauritaniens. Leur zone d’action s’étendrait dans le nord du Mali, de la région de Timétrine, au sud de Tessalit, à la Vallée du Telemsi, jusqu’à Ansongo, avec des connexions jusqu’en Libye.

« Aujourd’hui, les groupes qui interviennent dans la zone sahélo-saharienne sont à la recherche de contact avec la mouvance jihadiste internationale», explique un bon connaisseur du dossier, « et la connexion se fait dans l’Est libyen, en Cyrénaïque : Benghazi, Derna, c’est là que tout se passe actuellement ».

C’est là que Belmokhtar est parti recruter et qu’il s’est rapproché d’un autre groupe d’al-Qaïda, Ansar al-Charia. Aqmi semble avoir, lui aussi, tenté un rapprochement avec Ansar al-Charia.

 

Frémissement d’une nouvelle organisation

Depuis 2012, Aqmi et Al-Mourabitoune sont des concurrents sur le terrain sahélien : depuis son éviction d’Aqmi, Belmokhtar est à la recherche d’une identité propre. Récemment, une nouvelle signature est apparue aux côtés de Mokhtar Belmokhtar : « Grand Sahara islamique », un nom qui sonne comme une nouvelle franchise d’al-Qaïda. En avril dernier, l’Algérien a réaffirmé son allégeance au successeur d’Oussama Ben Laden, l’Egyptien Ayman al-Zawahiri.

Du côté d’Aqmi, la campagne de la force Serval dans le Tigharghar, dans le massif des Ifoghas, a mis à mal l’organisation du mouvement jihadiste. La mort d’Abdelhamid Abou Zeid lors d’une attaque française fin février 2013 a obligé à une réorganisation des katibas sahéliennes du mouvement jihadiste.

« Désormais on compte quatre katibas sahéliennes sous le commandement de l’émir Abou Yaya el-Houmam », précise un spécialiste du contre-espionnage français : la katiba Tarik Ibn Ziad , dirigée jusqu’à sa mort par Abou Zeid ; la katiba al-Fourkan ; la katiba al-Ansar d’Abdelkrim el Targui, un proche de Iyad ag Ghali ; et plus récemment la katiba Youssef Ibn Tachnin, composée de Touaregs de Kidal, dont Sinna ag Hitta. « Aqmi compte de plus en plus de Touaregs dans ses rangs », précise notre spécialiste du contre espionnage. « Leur zone d’influence s’étend au nord de Kidal dans la région frontalière algérienne dans les contreforts est de l’Adrar des Ifoghas ».

 

La guerre contre les jihadistes se poursuit

L’élimination des barons d’Aqmi reste un des objectifs prioritaires des forces françaises qui confirment avoir abattu Haroun Saïd (Abou Jemal) fin avril lors d’un raid aérien dans le Tigharghar. Personnage important du mouvement jihadiste malien Ansar Dine de Iyad ag Ghali, il est présenté comme l’un des cadres les plus radicaux du mouvement. Expert en arme, il était chargé des relations avec la katiba d’Abdelkrim el Targui.

« Il faisait partie du premier cercle de Iyad ag Ghali », assure-t-on chez les Français. Iyad ag Ghali, officiellement désigné par les Américains comme terroriste depuis février 2013, apparaît comme un élément majeur dans la mouvance jihadiste malienne. « Il représente un potentiel énorme de nuisance dans toute la région », analyse un agent français du renseignement qui confirme qu’il est avec Mokhtar Belmokhtar, l’un des hommes les plus recherchés actuellement au nord du Mali.

 

Qui était Aboubakr al-Nasri ?

Aboubakr al-Nasri a été tué par les militaires français entre le 10 et le 17 avril dernier dans la région de Timetrine au nord-est du Mali au cours d’une opération anti terroriste. D’origine Egyptienne, al-Nasri était depuis août 2013 l’émir du mouvement al-Mourabitoune. Il avait été nommé par Mokhtar Belmokhtar à ce poste au moment de la création du mouvement composé de ses propres brigades « les Signataires par le sang » et du Mujao, le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest d’Ahmed el Telemsi.

Selon des sources françaises de renseignement, Aboubakr al-Nasri a été choisi pour être l’émir d’al-Mourabitoune en raison de son pedigree « international ». D’origine égyptienne, cet ancien militaire a combattu en Afghanistan aux côtés des talibans. Cet expert en armement a été instructeur dans un camp d’entraînement d’al-Qaïda à Benghazi en Libye. « C’est là que Belmokhtar l’a recruté », indique un agent du renseignement français. Nous sommes alors à l’automne 2011. Les deux hommes vont retourner au nord du Mali où ils prépareront la prise d’otage d’In Amenas en Algérie, début 2013.

Aboubakr al-Nasri prétendait entretenir une relation directe avec le chef d’al-Qaïda, l’Egyptien Ayman al-Zawahiri. Une filiation importante pour Belmokhtar. Ce dernier, ancien cadre d’Aqmi avait été évincé du mouvement en 2012 . Il était devenu l’ennemi intime d’Abou Zeid, qui sera tué, lui aussi, par la force Serval fin février 2013. Depuis son éviction, Belmokhtar était à la recherche d’un adoubement direct auprès d’al-Qaïda. Aboubakr al-Nasri a pu jouer les relais entre le jihadiste algérien et l’Egyptien Ayman al-Zawahiri, le successeur d’Oussama Ben Laden.

 

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13 mai 2014 2 13 /05 /mai /2014 17:45
[Vidéo] Drones Reaper de l’armée de l’air au Sahel
 
13/05/2014 Opérations
 

Livrés fin 2013 à l’armée de l’air, les drones de surveillance américains MQ Reaper sont entrés en action mi-janvier dans le Sahel, en renfort des drones Harfang déjà déployés. Bien que capables d’emporter de l’armement, la France a choisi de ne pas armer ses Reaper.

 

Ce reportage est un extrait du magazine TV «Journal de la Défense» d’avril 2014, intitulé «100% innovation dans les armées».

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13 mai 2014 2 13 /05 /mai /2014 16:45
photo EMA

photo EMA

09.05.2014 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord.

 

Rien de bien neuf pour ceux qui suivent ces affaires ou lisent régulièrement ce blog mais voici mon papier de synthèse sur la réorganisation en cours, paru [le 9 mai] dans La Voix du Nord...

 

Le déploiement français évolue actuellement dans toute la bande sahélo-saharienne, de la Mauritanie au Tchad, en passant par le Mali et le Niger. On ne parlera plus cet été des Serval, Épervier ou Sabre mais d’une seule opération, d’un commandement unique depuis N’Djamena pour trois mille militaires français, engagés dans une mission globale et régionale de contre-terrorisme (appellation d'origine contrôlée Jean-Yves Le Drian).

Les frontières immenses, désertiques et poreuses, les connexions entre les différents groupes armés terroristes, radicaux religieux et/ou trafiquants, la fragilité même des États africains concernés par la menace (ajoutons la Libye voire la Tunisie au tableau général) commandent cette adaptation.

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, avait semble-t-il pris de court ses grands muets de militaires en décrivant la future réorganisation, dès le 24 janvier lors d’une visite à Washington.

L’opération sera commandée depuis N’Djamena avec des bases opérationnelles de réaction rapide à Gao au Mali (forces terrestres), au Tchad (forces terrestres, détachement air, ex-Épervier), à Niamey au Niger (drones, renseignement) et à Ouagadougou au Burkina Faso (forces spéciales, ex-Sabre). Ces derniers, plusieurs centaines du 1er RPIMa (parachutiste infanterie de marine), du 13e RDP (dragons parachutistes), des fusiliers-commandos de la marine et des commandos de l’air, n’entrant probablement pas dans le décompte des trois mille soldats car comme il est de rigueur à l’état-major des armées, « les forces spéciales, on n’en parle pas ».

 

Un dispositif de réaction rapide exigeant

Il faut ajouter des postes avancés à Atar en Mauritanie, à Tessalit au Mali, à Agadez et Arlit au Niger, à Faya-Largeau et Abéché au Tchad.

Ce dispositif exigeant s’appuiera sur deux bases arrières à Abidjan en Côte d’Ivoire et à Djibouti, deux « réservoirs » de forces pour officier dans la durée et servant l’indispensable logistique. Ces deux ports permettent aussi de mener les missions de sûreté maritime et de lutte contre la piraterie dans le golfe de Guinée et dans celui d’Aden.

Deux pôles de coopération, c’est-à-dire de conseil et de formation des armées africaines, seront installés à Dakar au Sénégal et à Libreville au Gabon. Ceci concrétise les conclusions du sommet France–Afrique de l’Élysée en décembre 2013 qui promet de former 20000 soldats africains par an et d’aider à constituer une capacité africaine de réaction immédiate aux crises (CARIC).

Selon Jean-Yves Le Drian, les militaires français resteront « le temps qu’il faudra », sans date limite, dans la bande sahélo-saharienne.

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 11:45
Le Sahel Africain - source Sénat r12-7201

Le Sahel Africain - source Sénat r12-7201

 

11/05/2014 afriquejet.com (Pana)

 

Une réunion des attachés de défense et des conseillers en sécurité des pays du Sahel membres du Processus de Nouakchott s’est déroulée vendredi 9 mai au siège de la Mission de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel (MISAHEL) à Bamako, a appris la PANA samedi, de source officielle.

 

Les échanges ont porté sur la situation sécuritaire au Mali et dans le Sahel et l’évolution du processus de Nouakchott et les prochaines étapes.

 

La rencontre a aussi encouragé les attachés et les conseillers en matière de défense et de sécurité à servir d’interface entre la MISAHEL, les services de sécurité des pays et les partenaires opérationnels.

 

Les participants se sont préoccupés de la situation en Libye, au Nord du Mali et du Nigeria. Ce contexte, selon eux, nécessite d’accélérer la mise en place d’un mandat d’arrêt africain pour les personnes accusées d’actes terroristes.

 

La réunion a préconisé la mise sur pied de patrouilles mixtes sur le modèle de ce qui se fait déjà à la frontière entre le Tchad et le Soudan.

 

Cette réunion des attachés de défense et de conseillers en sécurité est préparatoire à la réunion des ministres de la Défense des pays de la bande sahélienne prévue dans les jours à venir.

 

Enclenché en mars 2013 par l’Union africaine, le Processus de Nouakchott vise à renforcer la coopération sécuritaire et l’échange de renseignements dans la bande sahélienne.

 

Onze pays sont partie prenante de ce Processus : l’Algérie, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée , La Libye, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Nigéria, le Sénégal et le Tchad.

 

Cette rencontre de Bamako a regroupé les représentants de l’Algérie, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, de la Libye, de la Mauritanie, du Niger, du Nigeria, du Sénégal et du Tchad, ainsi que des représentants de la CEDEAO, des forces de défense maliennes, de la Force Serval et de la MINUSMA.

 

Réunis en février dernier à Niamey, les chefs de renseignements des pays de la sous-région ont fait le constat que l’échange d’informations entre services prenait parfois du retard et qu’il fallait communiquer plus vite les informations de terrain urgentes grâce aux meilleurs outils techniques et à l’instauration d’une plus grande confiance entre tous les acteurs.

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 11:45
Le ministre francais de la Défense en visite lundi en Mauritanie

 

11/05/2014 mauritanie-web.com

 

Nouakchott, Mauritanie (PANA) - Le ministre français de la Défense, Jean Yves Le Drian, est attendu lundi à Nouakchott , la capitale mauritanienne, dernière étape d’une tournée sous-régionale en Afrique de l’Ouest, qui l’a déjà conduit en Côte d'Ivoire et au Sénégal, a appris dimanche la PANA.

 

Cette visite intervient dans un contexte marqué par un regain des activités des groupuscules terroristes au Mali, frontalier de la Mauritanie sur environ 2000 km, notent les observateurs.

 

Ainsi, on évoque un redéploiement des forces françaises de l’opération "Serval" qui avait permis, à partir de janvier 2013, la libération du Nord-Mali occupé par des mouvements djihadistes issus de la nébuleuse Al Qaida au Maghreb Islamique (AQMI).

 

Dans cette perspective, la Mauritanie, à l’instar de quelques autres pays de la sous-région du Sahel, devrait être sollicitée, croient savoir les observateurs.

 

La Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad, rappelle-t-on, forment le G5 du Sahel, considéré comme la ligne de front de la lutte contre le terrorisme islamiste.

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8 mai 2014 4 08 /05 /mai /2014 09:45
Crédits JD Merchet - Jan 2014

Crédits JD Merchet - Jan 2014

 

08 mai 2014 Romandie.com (AFP)

 

Paris - Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a indiqué jeudi que 3.000 soldats français allaient être mobilisés dans la bande sahélo-saharienne, sans date limite, dans le cadre d'une réorganisation du dispositif militaire au Mali.

 

Nous sommes en train de nous réorganiser pour avoir une conception régionale du contre-terrorisme, a expliqué le ministre sur BFM TV et la radio RMC, précisant que 1.000 soldats français allaient être concentrés près de Gao (nord-est du Mali) et 3.000 autres sur la bande sahélo-saharienne. Le ministre avait déjà annoncé à plusieurs reprises que la France laisserait au Mali un millier d'hommes pour lutter contre le terrorisme.

 

Selon le ministre, l'opération militaire française Serval est en train de se terminer dans sa phase de guerre frontale. En janvier 2013, la France avait déclenché cette opération au Mali, prenant la tête d'une intervention de plusieurs troupes africaines, pour stopper les islamistes qui avaient entrepris de progresser vers le Sud.

 

Selon M. Le Drian, il restait au Nord la volonté d'un certain nombre de groupes de jihadistes de se reconstituer, ils sont beaucoup moins nombreux mais ils n'ont rien à perdre, ils laissent leur vie et donc il faut lutter de manière extrêmement précise contre toute forme de regroupement, de recrudescence des groupes jihadistes dans cette partie du Mali, bien au Nord et dans l'Adrar des Ifoghas.

 

On est dans une autre phase (...) sur le Mali, les forces des Nations unies sont là et l'armée malienne se reconstitue, a-t-il souligné, précisant: Notre rôle à nous est de poursuivre le contre-terrorisme au Nord-Mali, au nord du Niger, au Tchad.

 

Nous sommes en train de réorganiser notre dispositif pour que 3.000 militaires français soient dans cette zone, a dit le ministre, en évoquant le Nord du Mali, qui est selon lui une zone de danger, de trafics en tout genre et là, nous resterons le temps qu'il faudra, il n'y a pas de date limite.

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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 06:45
IUCTS March 2013

IUCTS March 2013

 

14 avril 2014 Romandie.com (AFP)

 

DAKAR - Une présence en Libye du jihadiste algérien Mokhtar Belmokhtar, dont un groupe a occupé pendant plusieurs mois le nord du Mali en 2012, serait une menace pour la paix, a estimé lundi à Dakar le président malien Ibrahim Boubacar Keïta.

 

Dimanche, des sources sécuritaires jointes par l'AFP depuis Bamako avaient affirmé que Belmokhtar, ancien d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et qui a créé son propre mouvement, Les Signataires par le sang, s'est retiré en Libye d'où il entend désormais contrôler tout le Sahel.

 

Si cela était vrai, il est évident que ce serait une menace. Je crois que c'est un personnage assez connu et pas de la plus belle des façons, a indiqué M. Keïta, interrogé sur ce sujet, lors d'une conférence de presse avec le président sénégalais Macky Sall.

 

Si cet individu (...) dont on nous avait (annoncé) la disparition que personne n'a regrettée, resurgissait quelque part, ce ne serait pas pour la paix, hélas, a dit le chef de l'Etat malien, en visite d'Etat au Sénégal de dimanche à mardi.

 

On ne souhaite jamais la mort d'un homme mais il en est qui ne sont pas de compagnie tout à fait souhaitable, a-t-il affirmé.

 

Appelé Belawar (le borgne en arabe) ou Khaled Abou al-Abbas, Belmokhtar avait été donné pour mort, tué par l'armée tchadienne au Mali le 2 mars 2013, une information ensuite démentie par Al-Qaïda.

 

Ancien combattant en Afghanistan contre les troupes soviétiques, Belmokhtar a ensuite intégré les rangs des islamistes algériens avant de devenir un chef d'Aqmi.

 

Il avait en 2012 fait scission d'avec Aqmi et créé Les Signataires par le sang, groupe avec lequel il a mené la prise d'otages sanglante d'In Amenas, en Algérie, en janvier 2013.

 

Cette attaque, au cours de laquelle 38 otages et 29 assaillants ont été tués, avait eu un retentissement planétaire en raison de la présence de nombreux étrangers parmi les otages.

 

Le 3 juin 2013, la tête de Belmokhtar, recherché par plusieurs pays, a été mise à prix par les Etats-Unis pour cinq millions de dollars.

 

En août 2013, Les Signataires par le sang a fusionné avec une partie du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) - un des groupes qui avaient occupé le nord du Mali en 2012 - sous le nom de Al-Mourabitoune.

 

Interrogé au sujet de l'ancien président malien Amadou Toumani Touré, réfugié au Sénégal depuis deux ans et menacé de poursuites au Mali, M. Keïta a affirmé: C'est une question d'ordre judiciaire. Je n'ai pas de commentaire sur les affaires judiciaires en cours dans mon pays.

 

Général à la retraite élu président du Mali en 2002, puis réélu en 2007, M. Touré avait été renversé le 22 mars 2012 par des militaires qui l'accusaient d'incurie dans la lutte contre les groupes armés menant alors une offensive dans le nord du pays.

 

M. Touré est menacé d'un procès pour haute trahison par le régime du président Keïta, qui a pris ses fonctions en septembre 2013. Fin décembre 2013, le gouvernement malien l'a notamment mis en cause pour avoir, pendant son mandat, laissé le Nord tomber aux mains de groupes armés.

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12 avril 2014 6 12 /04 /avril /2014 11:45
Tchad : le GAAO en renfort à N’Djaména.

 

11/04/2014 Sources : EMA

 

Depuis le 14 mars 2014, une quarantaine de militaires du groupement aérien d’appui aux opérations (GAAO) sont arrivés sur la Base aérienne de N’Djaména pour préparer l’installation du futur poste de commandant des opérations dans la BSS.

 

Basés à Bordeaux, ces militaires sont des spécialistes du bâtiment et de l’infrastructure opérationnelle. Ils ont pour mission d’appuyer le déploiement des forces aériennes et de participer au soutien du stationnement des forces, en particulier sur les théâtres d’opérations. Dans cette optique, ils sont déployés sur N’Djaména pour préparer à la fois les structures qui permettront d’accueillir le nouveau dispositif de commandement de la bande sahélo-saharienne et pour mettre en place un abri avion, des bungalows et des tentes.

 

Les militaires de la force Épervier assurent deux missions permanentes : ils apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et sont en mesure de garantir, si nécessaire, la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad.

 

Depuis le 31 mars, la force Epervier est sous le contrôle opérationnel de la force Serval dans le cadre de la régionalisation des opérations dans la bande sahélo-saharienne. D’autres étapes marqueront cette montée en puissance, dont le terme sera marqué par le transfert du poste de commandement unique des opérations de Bamako vers N’Djamena.

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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 16:45
BSS : participation du CEMA au « G5 du Sahel »

 

11/04/2014 Sources : EMA

 

Le 09 avril 2014, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), s’est rendu à Niamey afin de participer à la réunion du « G5 du Sahel », cadre institutionnel qui regroupe les cinq chefs d’états-majors de la bande sahélo-saharienne, sur invitation de ces derniers.

 

Le « G5 du Sahel » est un cadre institutionnel de coordination et de suivi de la coopération régionale, destiné à coordonner les politiques de développement et de sécurité de ses membres. Créé à l’initiative des chefs d’Etat de la région sahélo-saharienne, il regroupe cinq pays : le Burkina-Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad.

 

Le 9 avril, à Niamey, les chefs d’état-major des pays membres se sont pour la première fois réunis dans ce cadre afin de partager leur évaluation de la situation sécuritaire dans la bande sahélo-saharienne. Ils ont souhaité, pour l’occasion, inviter le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées françaises.

 

Dans son discours d’ouverture du G5, le général de division Garba, chef d’état-major nigérien et hôte du sommet, a souhaité souligner la place particulière de la  France qui  « constitue un partenaire stratégique ayant toujours soutenu les pays du Sahel dans leurs actions de lutte contre le terrorisme ».

 

Dans le communiqué final de cette rencontre, les chefs d'Etat major du « G5 du Sahel » ont convenu de la nécessité de conjuguer leurs efforts pour « apporter une réponse régionale et coordonnée aux défis sécuritaires actuels liés aux menaces des groupes armés terroristes » tout en se félicitant de l’appui et du soutien apporté par la communauté internationale.

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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 15:45
Le général de Villiers s’entretien avec le président de la république du Niger

 

 

11/04/2014 Sources : EMA

 

Le 09 avril 2014 à Niamey, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), s’est entretenu avec monsieur Issoufou Mahamadou, le président de la république du Niger.

 

Cet entretien particulier réalisé en marge de la participation du CEMA à la réunion des chefs d’état-major du G5 Sahel a été l’occasion de rappeler l’excellente coopération entre la France et le Niger, en particulier dans le domaine militaire.  Les deux hommes ont échangé leur point de vue sur la situation sécuritaire dans la bande sahélo-saharienne (BSS). A cette occasion, le général de Villiers lui a fait part des avancées et de l’appui que les armées françaises apporteront à la lutte contre le terrorisme à l’occasion de la mise en place du dispositif français destiné à couvrir l’ensemble de la BSS.

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4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 22:45
Kerry loue le rôle du Maroc pour la sécurité et la prospérité régionales

 

04 avril 2014 Romandie.com (AFP)

 

RABAT - Le secrétaire d'Etat américain John Kerry, en visite à Rabat, a salué vendredi le rôle joué par le Maroc, un allié de Washington, afin d'apporter plus de sécurité et de prospérité régionales, tout en signalant les défis sociaux du pays.

 

Le Maroc joue un rôle moteur important, et les Etats-Unis se tiendront au côté (du Maroc) sur cette voie, a déclaré M. Kerry lors de la 2e session du Dialogue stratégique entre responsables des deux pays.

 

Les 18 accords signés par le Maroc avec le Mali montrent que le royaume amène une plus grande sécurité et une plus grande prospérité dans la région, a-t-il notamment estimé, en référence à la récente tournée du roi en Afrique subsaharienne.

 

Dans l'après-midi, le diplomate américain a été reçu par le souverain chérifien à Casablanca, la capitale économique, avant de s'envoler vers les Etats-Unis.

 

Mohammed VI a affirmé que le contexte régional et international actuel renforçait la pertinence et la profondeur du partenariat Rabat-Washington, a indiqué le Palais royal dans un communiqué publié par l'agence officielle MAP.

 

Il contribue à la stabilité, la sécurité durable, la prospérité partagée et au développement humain du continent, a-t-il également plaidé.

 

En matinée, John Kerry, accompagné de son homologue marocain Salaheddine Mezouar, avait par ailleurs exprimé le soutien de son pays au processus de réformes engagé durant le printemps arabe et symbolisé par l'adoption en 2011 d'une nouvelle Constitution sur initiative royale.

 

Il avait toutefois relevé un défi auquel le Maroc est confronté, celui de fournir du travail et un horizon à la jeunesse dans un pays où 60% des habitants ont moins de 30 ans.

 

Si le taux de chômage au Maroc, pays de 35 millions d'habitants, est officiellement compris entre 9% et 10%, il atteint près de 30% chez les jeunes selon la Banque mondiale.

 

- Accord de libre-échange -

 

Devant ses hôtes marocains, John Kerry a explicitement mis en avant le rôle du royaume dans la lutte contre le terrorisme et abordé la question de la coopération militaire en évoquant l'exercice conjoint en cours près d'Agadir (sud).

 

Cet exercice annuel avait été annulé l'an dernier à la même époque par le Maroc, courroucé par un projet de résolution américain au Conseil de sécurité, visant à élargir aux droits de l'Homme le mandat de la mission des Nations unies au Sahara occidental (Minurso).

 

La relation bilatérale avait retrouvé un cours normal avec l'abandon de ce projet, le roi se rendant ensuite en visite officielle à Washington.

 

A quelques semaines d'un nouveau vote sensible à l'ONU sur ce dossier, John Kerry a réaffirmé la position américaine sur le plan marocain d'autonomie pour le Sahara, qualifié de sérieux et réaliste dans un communiqué.

 

Vaste territoire de moins d'un million d'habitants, cette ex-colonie espagnole est contrôlée par le Maroc mais revendiquée par les indépendantistes du Polisario, soutenus par Alger, qui réclament un référendum d'autodétermination.

 

Enfin, sur le plan économique, la relation maroco-américaine est marquée par l'existence, depuis 2006, d'un accord de libre-échange qui a vu le commerce bilatéral quadrupler, à 4 milliards USD en 2012.

 

Les investissements américains au Maroc demeurent en revanche faibles (moins de 200 millions USD cette même année), mais les deux parties ont salué la récente tenue à Rabat d'une Conférence commune sur le développement des affaires.

 

A ce jour, la France et l'Espagne sont de loin les deux premiers partenaires économiques du royaume.

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3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 18:45
Les Etats-Unis et l'Algérie veulent lutter ensemble contre le terrorisme

 

 

03 avril 2014 Romandie.com (AFP)

 

Alger - Alger et Washington se sont engagés jeudi à lutter ensemble contre le terrorisme, à l'occasion de la première visite en Algérie du secrétaire d'Etat américain John Kerry.

 

L'Algérie, qui a payé un lourd tribut au terrorisme, ne pliera jamais devant ce fléau, a affirmé le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, à l'ouverture des négociations stratégiques entre les deux pays.

 

Le terrorisme ne connaît pas de frontière, est sans foi ni loi, et vise toutes les nations, a-t-il ajouté.

 

La vaste région du Sahel-Sahara est devenue l'un des terrains de jeu des jihadistes depuis la chute du régime libyen de Mouammar Kadhafi en 2011.

 

Des jihadistes, dont Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), ont occupé le nord du Mali en 2012 avant d'en être chassés fin janvier 2013 par des soldats français et africains.

 

Des insurgés islamistes sont également présents au Niger, en Tunisie et en Algérie, où ils ont mené l'an passé une prise d'otages ayant conduit à la mort d'une quarantaine de captifs.

 

M. Lamamra a indiqué que son pays était déterminé à travailler avec tous ses partenaires pour éradiquer ce fléau.

 

L'une des principales préoccupations de l'Algérie est le Sahel où le terrorisme, le trafic d'être humains, de drogue et toutes sortes d'activités criminelles ont tissé leur toile, menaçant la stabilité et l'existence des peuples et des Etats de la région, a-t-il souligné.

 

M. Kerry est arrivé mercredi, sous haute protection, en Algérie, sa première visite dans ce pays depuis qu'il est devenu secrétaire d'Etat en février 2013.

 

Il a évoqué une période où la paix est confrontée à plus de menaces complexes que jamais et estimé que l'une des façons de lutter contre le terrorisme était d'aider à créer des emplois et d'améliorer le système éducatif.

 

Salu(ant) le leadership de l'Algérie dans la région, M. Kerry a souligné que les Etats-Unis voulaient travailler en coordination avec Alger, établir une relation plus solide avec ce pays, et aider à sécuriser les frontières dans la région.

 

La visite de M. Kerry en Algérie intervient en pleine campagne électorale pour la présidentielle du 17 avril, suscitant les interrogations de la presse algérienne, qui considère qu'elle constitue une caution au président sortant Abdelaziz Bouteflika.

 

Agé de 77 ans dont 15 ans au pouvoir, M. Bouteflika, brigue un quatrième mandat, malgré ses problèmes de santé, et est donné favori.

 

Nous attendons des élections transparentes et conformes aux standards internationaux, a déclaré M. Kerry.

 

Les USA travailleront avec le président que le peuple algérien choisira, pour dessiner l'avenir que l'Algérie et ses voisins méritent, a-t-il ajouté, en évoquant notamment un avenir où les citoyens peuvent exercer librement leurs droits civiques, politiques et humains.

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3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 12:45
Libya: Greed, Islamic Terrorism And Sense Of Entitlement

 

April 3, 2014: Strategy Page

 

The predicted (last Summer when the rebel militias cut off oil exports) cash crises has arrived and it has everyone’s attention. Despite the rebels blocking oil exports now expressing willingness to deal, oil exports are still at an all-time low of 100,000 barrels a day. The government has only $116 billion left and little credit. Government banking officials insist that can be made to last for at least two years but Libyans are seeing growing cutbacks in government spending. Most Libyans depend on the government for jobs, food and other essentials. Without oil income the government cannot deliver. About two thirds of the $53 billion annual government budget is for salaries and benefits. A growing number of government workers are having their pay or benefits delayed so that more essential issues (like food imports) can be attended to. The government reserves are not all cash and it takes time to convert some of those assets into cash. The government is also warning people that a lot of Kaddafi era subsidies will have to go in order to keep the economy going. Such a move would be very unpopular. Kaddafi provided a lot of stuff at very low prices. Like loaves of bread for a few pennies. Fuel and electricity was also sold far below cost as were airline, bus and train tickets. Another problem is the many people who collect a government paycheck don’t do any work, or even show up for work. Thus there are 22,000 soldiers in Benghazi, according to payroll records, but few of them are on the job. Some of that is because some government or military official is pocketing the payroll, but in other cases there are real people getting paid but they only show up on payday, if that (because direct-deposit is available). Changing all these bad habits is very difficult. The greed, Islamic terrorism and sense of entitlement that is so widespread in Libya also means that foreign investors are not interested because Libyans make inefficient and troublesome employees. Libya is no place to create wealth but it is an ideal place to squander it.

 

The basic problem is that Libyans have proved unable to agree on how to handle their oil wealth. The tribes living where the oil comes from want a larger share. Actually, everyone wants more, for one reason or another. In the last year various local militias near the oil fields and export terminals have seized these facilities halted most (over 70 percent by the end of 2013 and over 90 percent now) oil exports. All this was largely unexpected because at the start of 2013 oil production was at 1.4 million barrels a day and nearly back to normal. Then greed got the best of many factions who decided their loyalties were more to themselves than to Libya as a whole. It’s been downhill since then. Before the 2011 revolution oil accounted for over 90 percent of government revenue and over 70 percent of GDP. With over $20 billion in oil revenue lost so far the government is running out of credit and will soon have no way to pay for essential imports, like food. These shortages have become more widespread and severe and that is driving many people to either back the government or use more desperate measures to grab whatever they can.

 

Because the refineries that provide fuel for Libyans are also shut down the government has to spend scarce cash to import fuel. Even the greedy militias are now aware that what they are doing means the economy will collapse and with that food and other essentials will not be available for most Libyans. To avoid that catastrophe there is compromise or force, or a combination of the two. Ultimately force will prevail as starvation is the last thing anyone wants. The economy is already in decline because many payments have not been made for things that can be delayed (infrastructure and replacements for old or destroyed equipment). The government ordering the troops in does not sound so crazy in light of the dire financial situation. The absence of law in most of the country is crippling the economy, which is still trying to recover from the 2011 revolution. Kaddafi tightly controlled the economy and his overthrow was supposed to allow economic activity to flourish. But the widespread presence of armed men taking what they want and kidnapping for ransom has made entrepreneurs and investors unwilling to do much.

 

Let’s Make A Deal

 

The rebel militias holding east Libyan oil facilities now say they are ready to work out a deal over control of these facilities. What changed their minds was the March 17th U.S. Navy SEAL raid to capture the rebel controlled tanker full of Libyan oil. Apparently over the last two weeks the rebels have learned that the foreign criminal gangs who were once willing to broker sales of stolen Libyan oil have backed away. The oil smuggling gangs see the American warships and commandoes as a deal breaker. With no way to sell the oil they control, the rebel militias must quickly make the best deal they can with the government because these militia leaders are broke and their armed followers expected great things to come from occupying the oil facilities. Government troops are closing in and apparently it comes down to working out a price to avoid a battle and get the militias out of the oil export facilities.

 

The militias holding the eastern oil facilities have also lose some of their Robin Hood glow. They now stand accused of working with former officials of the Kaddafi government to smuggle oil out of the country and sell it. There are still a lot of Kaddafi era officials in Libya and even more overseas. Some of these Kaddafi henchmen are still wealthy, having gotten a lot of money (usually obtained by corrupt means) out of the country before the 2011 revolution. These guys still have contacts and fans inside Libya (among the tribes that Kaddafi favored) as well as a taste for obtaining more Libyan cash. The pro-Kaddafi exiles are open for business and smuggling is more attractive to them than subsidizing terrorism. The war is over, Kaddafi is gone and life goes on.

 

The Shortages

 

Another unresolved problem is that while there is a Libya there are not enough true (patriotic and loyal to a central government) Libyans. There are many countries suffering from this problem with tribal, ethnic, regional and other loyalties that create lots of corruption and little national unity. In these conditions a lot of the corruption is not seen as stealing, but simply taking care of your own group. In a place like Libya, where decades of oil wealth have created a population largely dependent on oil income for basic survival, this lack of unity has become a matter of life or death.

 

Another source of unrest is brewing on the Tunisian border. There the smugglers are having more problems with the security forces on both sides of the frontier. It’s all about money of course as the smuggling deprives the governments of over half a billion dollars a year in revenue. But the smuggling, especially of cheap Libyan into Tunisia, has become the primary livelihood for thousands of Libyan families. Locals believe the Libyan and Tunisian security forces are simply seeking a bigger cut of the smuggler profits. That’s how things work in this part of the world. The smugglers also have to find a patron, a “boss of all bosses” to negotiate deals with local army and police commanders. Everybody wants to get paid.

 

France Guards The South

 

The continued success of the French-led counter-terrorism effort in northern Mali and the equally determined efforts by Islamic terrorists to maintain a presence there anyway has led France to set up a permanent base in the north. This would be similar to the base it has long maintained on the other end of Africa in Djibouti. Since September 11, 2001 that base has been shared with the Americans and the Mali base is expected to see a lot of Americans helping out. France currently has about 1,600 troops in northern Mali and that appears to be about what it will take to staff the permanent base. France is particularly concerned about the continuing unrest in Libya and the ability of Islamic terrorists to establish bases and training facilities there. Because of all that, this year there have been several incidents of Islamic terrorists moving into northern Mali from Libya and until the Libyan government establishes some control over the many Islamic terrorists roaming Libya, more will show up in northern Mali.

 

March 31, 2014:  As a goodwill gesture to get negotiations going the government has released the three militiamen who were arrested off Cyprus by U.S. SEALs on the tanker carrying $30 million in stolen Libyan oil. The rebels are also demanding the return of the tanker and the stolen oil but the government is apparently not willing to go that far. The three militiamen were quickly pointed out by the crew of the tanker after the SEALs seized control. The ship captain said the three were armed and tasked with ensuring that the tanker went to wherever the oil brokers (who were going to sell the stolen oil) instructed. The three Libyan militiamen were armed and the crew was not, so they just went along, having been assured that they would be paid and not harmed if they did. The crew were not so sure they would be safe as it appeared the Libyan militiamen were dealing with some pretty shady characters.

 

March 27, 2014:  Another militia composed of personnel hired to provide oil facility security has gone rogue and blocked a pipeline from a southwestern oil field. The former guards want lots of money. The main source of exported oil now are two offshore fields.

 

March 26, 2014: The U.S. has sent a team of American soldiers to Libya to work out details of a training program being set up in Bulgaria for the new Libyan Army. In late 2013 the U.S. agreed to establish a training facility in Bulgaria where 500 American soldiers would serve as instructors at a camp that would train 8,000 (or more) Libyan recruits in basic military skills.

 

March 24, 2014: The government said it is releasing the 21 man crew (consisting of six Pakistanis, six Indians, three Sri Lankans, two Syrians, two Sudanese and two Eritreans) of the oil tanker captured by American SEALs and returned to Libya on the 23rd and its cargo of 350,000 barrels of oil will be unloaded there. The U.S. handed control of the tanker to Libya in international waters some 30 kilometers off Tripoli and removed the American sailors who had supervised the return of the ship.

 

March 23, 2014: In the east (Derna) gunmen ambushed a van carrying $600,000 from a telecommunications company to a bank and made off with the money. The thieves were probably members of one the militias that dominate the city (to the east of Benghazi). There is no law in places like Derna but the local militias still need cash.

 

March 22, 2014: The army began fighting rebel militias in the east that are holding three oil export ports. The rebels apparently hoped to interfere with the arrival of more troops but were driven off. The troops are better trained than the militiamen and that is apparently making a difference. On March 12rh the government gave the rebel militias until the 26th to relinquish control of the oil ports. The rebels do not appear to be making preparations to leave.

 

March 21, 2014: In the capital a Tunisian diplomat was apparently kidnapped for ransom. Earlier in the day (before dawn) someone got past the tight security at the main airport and placed a bomb on the main runway. A timer detonated the bomb, causing little damage but closing down flight operations for several hours.

 

March 20, 2014: In a first, the Libyan government finally admitted that it has an Islamic terrorism problem and called for international help to deal with it. The government now wants to form a dedicated counter-terrorism force and knows that will require outside help. NATO, which has many members just across the Mediterranean, is expected to be the main source of assistance.  Countries like Italy and France have many Arab speaking counter-terrorism operatives and many expatriate Libyans live over there. Then there are the Americans, with all their useful gadgets, technical magic and unique specialists (like the SEAL commandos who took back the tanker full of stolen Libyan oil).

 

March 19, 2014: The success of recent joint operations around Lake Chad has led the nations bordering Lake Chad (Chad, Cameroon, Libya, Niger, Nigeria and the Central African Republic/CAR) to form a permanent task force to patrol the lake region and coordinate operations against smugglers, Islamic terrorists and bandits. The initial emphasis will be on containing the Islamic terrorists, mainly the Nigerian Boko Haram, in the area. The new task force will have its headquarters in the Nigerian town of Baga, which is on the lake. Baga is large enough to accommodate a new military base. The goal is to have the new task force up and running before the end of the year. Increased coordination will start immediately.

 

March 18, 2014: In the southwest the local Tuareg tribes warned the government not to use force to remove the militias occupying oil facilities in the area.

 

March 17, 2014: Some 32 kilometers off the coast of Cyprus two dozen U.S. Navy SEAL commandos used power boats to go from a U.S. Navy destroyer to a nearby North Korean tanker. Once aboard the tanker the SEALs quickly took control and arrested three Libyans the crew of 21 said had, in effect, hijacked the tanker and its $30 million cargo of stolen Libyan oil. There were no casualties and the tanker was taken back to Libya. Libya had asked the United States to help retrieve the tanker, which had fled Libya with the oil. The North Korean registered tanker fled the Libyan oil loading port of Es Sider early on March 11th and made it to international waters before Libyan Navy gunboats could catch up. The Libyan sailors were within their rights to board the tanker and retake it, but they were not trained to do so and there were apparently some armed men on the tanker. The tanker then moved towards Cyprus and Libya asked the Americans for some help. The U.S. dispatched a destroyer with SEALs on board and the American warship was soon following the tanker. The U.S. government agreed on the 16th to use SEALs to get the tanker back and the raid was carried out before dawn on the 17th.

 

In the east (Benghazi) a car bomb went off outside a military school killing seven soldiers and wounding twelve.

 

March 16, 2014: The rebel militias in the east that are holding three oil export ports now say they are willing to negotiate. Up until now the militias asserted that they were representing the new government of an independent country called Cyrenaica. The rebels have been trying to make this stick since the beginning of the year but without cash (from selling oil) they got no traction.

 

March 15, 2014: The parliament gave the interim prime minister another 15 days in power. Parliament is, as usual, deadlocked. This time it is over who the new prime minister should be. Parliament is split into many factions, most of them either secular or Islamic.

 

March 14, 2014:  The UN agreed to extend its support effort in Libya until March 13, 2015.

 

March 13, 2014: North Korea denied any involvement with the North Korean registered tanker that carried off Libyan oil illegally. North Korea pointed out that the ship was registered in North Korea in February for six months with the understanding that there would be no illegality involved. The ship is actually owned by a Saudi company and currently controlled by an Egyptian shipping company that is apparently helping to sell the oil. North Korea has long been involved with shady deals like this and is apparently trying to distance itself from one that went off the rails.

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27 mars 2014 4 27 /03 /mars /2014 19:55
Visite du CEMA à l'armée de Terre

 

 

27/03/2014 Armée de Terre

 

Le général d'armée de VILLIERS, chef d'état-major des Armées (CEMA) a choisi, pour sa première visite officielle à l'armée de Terre, de se rendre à Mailly le camp, le 24 mars 2014. En sa qualité de chef des opérations militaires, le CEMA vient à la rencontre des militaires qui seront déployés prochainement au Mali. A l'occasion de cette journée, l'armée de Terre présente au CEMA le processus de préparation opérationnelle des forces terrestres. En s'appuyant sur la déclinaison d'une séquence d'ordres, les présentations et démonstrations vont immerger le CEMA dans les opérations de la bande sahélo-saharienne.

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 17:45
source Areva

source Areva

 

 

25.03.2014 Par Jean-Michel Bezat - Le Monde.fr


 

Une limousine passe devant un homme décharné qui tend sa gamelle. Invisible, le passager à l'arrière lâche : « Pas maintenant ! Nous traversons une grave crise financière ». Ce dessin de presse illustre un article, publié par Courrier International, décrivant le bras de fer qui oppose Areva au Niger depuis un an sur le renouvellement des contrats d'exploitation des mines d'uranium.

Un capitaliste qui se dit en difficulté ignorant un homme affamé ! Ces caricatures soulèvent la colère des dirigeants du groupe nucléaire français, qui rejettent l'accusation de passer par pertes et profits le drame humanitaire d'un des pays les plus pauvres du monde.

Le président du directoire d'Areva a fait le voyage de Niamey, vendredi 7 mars, pour rencontrer le chef de l'Etat nigérien, Mahamadou Issoufou, et relancer des discussions qui s'enlisaient sur les exonérations fiscales à proroger – ou non – en faveur du groupe français.

A l'issue de cet entretien, Luc Oursel a jugé qu'un accord est proche sur le renouvellement des contrats pour dix ans. Un accord indispensable puisqu'une partie des 58 réacteurs français d'EDF fonctionnent grâce au minerai du Niger, même si sa part décroît au profit du Kazakhstan et du Canada.

Depuis, les discussions se poursuivent. Revue des différents éléments qui « pèsent »  sur ce dossier.

 

  • La mobilisation de la société civile

Les temps changent pour Areva. Quasi automatique jusqu'au milieu des années 2000, la reconduction des contrats passe désormais par une négociation en bonne et due forme. Et M. Issoufou avait d'emblée prévenu qu'elles se dérouleraient « d'égal à égal ».

Avec le retour à la démocratie à Niamey, elles se font aussi sous l'œil et la pression d'une partie de l'opinion, des élites et d'ONG vigilantes, comme Oxfam France et le Réseau nigérien des organisations pour la transparence et l'analyse budgétaire (ROTAB).

« Ce qui se passe autour de ces négociations sur l'uranium va permettre de renforcer la transparence de tous les accords à venir avec les entreprises de l'industrie extractive », a confié Mahaman Laouan Gaya, secrétaire général du ministère nigérien des mines, au site d'information et d'analyse African arguments, basé à Londres.

Cette démarche – déjà appliquée au pétrole, selon lui – doit prévaloir pour les toutes les autres ressources, l'uranium, le charbon, l'or, le fer ou l'étain.

 

  • L'enjeu du développement humain

Depuis un an, Areva est soumis aux tirs nourris d'organisations l'accusant de « néo-colonialisme », d'« opacité », voire de « pillage » des ressources du pays.

Plusieurs manifestations ont eu lieu à Niamey et à Agadez, la grande ville du Nord proche des gisements uranifères. Les dernières, jeudi 20 mars, ont vu des milliers d'étudiants scander « à bas le gouvernement » et « à bas les députés », accusés de négocier avec Areva dans une « opacité totale ».

Défilés et sit-in sont souvent modestes, mais ils embarrassent un gouvernement qui se retrouve dans une position difficile. Co-actionnaire des mines de la Somaïr (36,4 %) et de Cominak (31 %) avec Areva, l'Etat nigérien doit veiller à leur rentabilité et éviter qu'Areva plie bagages.

Mais l'ex-colonie française veut aussi accroître les revenus tirés de l'uranium, dont elle est le quatrième producteur mondial, pour financer son développement. Avec la République démocratique du Congo, le Niger était bon dernier dans le classement du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), publié en mars 2013 (santé, éducation, revenus).

M. Issoufou a notamment lancé un programme d'éradication des famines récurrentes baptisé « les Nigériens nourrissent les Nigériens ». Il sait qu'il n'y a pas de miracle à attendre de l'uranium : les 4 500 tonnes de yellow cake exportées chaque année assurent 5 % des recettes budgétaires d'un pays essentiellement agro-pastoral.

Le PNUD lui-même dénonce « l'ampleur excessive des exonérations fiscale » consenties aux groupes miniers étrangers et réclame leur « rationalisation », indique Oxfam.

Or, c'est sur le régime fiscal dérogatoire d'Areva qu'achoppent les discussions. Au début, les Nigériens voulaient lui appliquer strictement le code minier de 2006, qui prévoit une redevance pouvant aller jusqu'à 12 % de la valeur du minérai extrait, alors qu'Areva ne paie que 5,5 %. Niamey voulait aussi mettre fin à des exonérations fiscales comme celle de la TVA.

 

  • Les contraintes économiques du marché de l'uranium

Les autorités de Niamey ont, semble-t-il, assoupli leur position initiale, conscientes que la dépression du prix de l'uranium – tombé de 70 dollars la livre il y a cinq ans à 35 dollars aujourd'hui – menace la survie économique d'un secteur qui assure 6 000 emplois directs.

Ingénieur des mines formé à Saint-Etienne et ancien cadre dirigeant d'Areva Niger, M. Issoufou en est le premier conscient, même s'il doit composer avec une opinion qui lui demande d'être intraitable.

Un audit, commandé en 2013 au cabinet Bearing Point par les actionnaires de la Somaïr et de Cominak, indiquerait, au vu de la performance des deux mines, que l'application de la nouvelle législation « les mettrait immédiatement en lourd et fatal déficit », selon Areva, qui ne l'a pas publié.

« Toutes les mines n'ont pas la même rentabilité », ajoute une source interne. Celles du Niger sont anciennes et les meilleurs filons ont été exploités. Elles recourent aussi à des modes d'extraction plus coûteux que ceux utilisés au Kazakhstan et au Canada.

Autre point d'achoppement : la date d'ouverture d'Imouraren (Nord), une mine géante censée produire 5 000 tonnes de concentré uranifère chaque année pendant 35 ans. Le Niger souhaitait qu'elle soit lancée le plus rapidement possible, fin 2016. Areva, qui doit y investir près de 2 milliards d'euros, temporise en raison de la dégringolade de la demande et des prix de l'uranium.

Une situation qui, selon M. Oursel, risque de « durer quelques années », notamment en raison des incertitudes sur le redémarrage des 48 réacteurs japonais.

Mettre trop d'uranium sur le marché entraînerait une baisse accélérée des prix et compromettrait davantage la rentabilité des mines. Pour Anne-Sophie Simpere, d'Oxfam, le prix devrait remonter à moyen terme et « il est douteux d'affirmer que l'économie de l'uranium n'est pas rentable », au vu des bons résultats de l'activité mines d'Areva en 2013.

La World Nuclear Association elle-même estime que la consommation actuelle d'uranium dans les centrales (78 000 tonnes) devrait grimper de 48 % d'ici à 2023.

Plusieurs autres dossiers sont aussi en débat: la réfection de la route de l'uranium qui permet d'acheminer le minerai des sites nigériens jusqu'au port de Cotonou (Bénin); le renforcement de la présence des Nigériens dans la gouvernance des co-entreprises; la construction d'un nouveau siège social d'Areva à Niamey, qui donnerait le sentiment que le groupe est là pour longtemps.

 

  • La position géostratégique du Niger au Sahel

Le gouvernement français reste actif, mais en retrait. Début février, par la voix de l'écologiste Pascal Canfin, ministre délégué au développement, la France avait bien jugé « légitimes » les revendications du Niger.

Ce qui avait suscité la colère, chez Areva et contraint le ministre à rappeler qu'il fallait aussi assurer la viabilité des activités minières d'Areva au Niger. Et ses propres intérêts, puisque l'Etat est actionnaire à plus de 85 % du groupe nucléaire.

François Hollande entretient de très bonnes relations avec son homologue nigérien, ancien dirigeant de l'Internationale socialiste. M. Issoufou a aussi des relais politiques avec Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif, et Jean-Yves Le Drian, ministre de la défense.

L'affaire est suivie de près par la conseillère Afrique à l'Elysée, Hélène Le Gal, et par le secrétaire général du Quai d'Orsay, Pierre Sellal. Car la France doit aussi ménager son ex-colonie, devenue une pièce centrale de son dispositif militaire dans la bande saharo-sahélienne depuis le lancement de l'opération Serval au Mali contre les mouvements islamistes.

 

photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

Depuis la fin décembre, les deux drones de surveillance Reaper, achetés aux Américains, stationnent à Niamey. Les Français ont récemment agrandi la base aérienne, qui sera désormais capable d'accueillir Rafale, Atlantique 2 (surveillance) et KC-135 (ravitailleurs). Des forces spéciales opèrent dans le nord du pays.

M. Le Drian a souligné, début janvier, que Niamey était devenu un « maillon-clé » du dispositif de lutte contre les mouvements islamistes dans le Sahel et que l'armée française s'y implantait « dans la durée ». Mais au ministère de la défense, comme chez Areva, on affirme que les deux dossiers sont parfaitement distincts

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21 mars 2014 5 21 /03 /mars /2014 11:45
Sahel: l'armée française présente «dans la durée», affirme Le Drian


20.03.2014 par RFI
 

« La lutte contre le terrorisme continue au Mali. » C'est le ministre français de la Défense qui l'affirme. Il a également confirmé la mort du jihadiste Omar Ould Hamaha, surnommé «Barbe Rouge». Début mars, une dizaine de combattants d'Aqmi avaient été tués par des avions de combats et des hélicoptères français dans le nord-est du Mali. Le ministre français précise que les forces françaises resteront sur place dans la durée.

« Nos forces présentes au Mali - un millier d'hommes à peu près, qui resteront dans la durée - leur objectif, c'est le contre-terrorisme. Et le contre-terrorisme, ca se passe au Mali, mais ca se passe aussi au nord-Niger », a déclaré le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian sur RMC ce jeudi matin.

« Ca se passe plutôt bien », assure-t-il en évoquant « plusieurs dizaines de terroristes » neutralisés au cours de récentes opérations. Des terroristes qui tenteraient de se regrouper, notamment au Mali. Le ministre a également revendiqué la neutralisation de plusieurs chefs, dont Ould Hamaha, leader historique d'Aqmi et beau-père de Mokhtar Belmokhtar.

« Nous avons une responsabilité sur la durée, a affirmé Jean-Yves Le Drian. Nous avons un ensemble de 3000 militaires coordonnées par un état-major unique pour éviter qu'il y ait un retour du terrorisme dans cette région, qui nous concerne aussi. »

Le ministre de la Défense a refusé de faire un commentaire sur l'assassinat de nos deux confrères Ghislaine Dupont et Claude Verlon, tués le 2 novembre dernier à Kidal.

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17 mars 2014 1 17 /03 /mars /2014 12:50
Le Sahel Africain - source Sénat r12-7201

Le Sahel Africain - source Sénat r12-7201

 

Brussels, 17 March 2014 FOREIGN AFFAIRS Council meeting

 

The Council adopted the following conclusions:

 

"1 The European Union (EU) remains deeply concerned by the crisis in the Sahel region. It reiterates its determination to support partners in addressing the region's key security and development challenges.

 

2. The Council welcomes the progress made in implementing the EU Strategy for Security and Development in the Sahel and encourages its enhanced implementation in coordination with the EU Special Representative (EUSR) for the Sahel. The objectives of the EU Strategy in the fields of security, peace-building, conflict prevention, countering radicalisation and development remain valid and the link between security and development will remain at the heart of EU policies and operations in the region. Responding in a dynamic manner to the evolution of the situation in the region is key to ensure the efficacy of the EU comprehensive approach. In this context, the Council invites the EEAS, the EUSR for the Sahel and the Commission to develop a new regional action plan covering the next steps of implementation of the Sahel Strategy.

 

3. The Council invites the EEAS, the EUSR for the Sahel and the Commission to extend the implementation of the Strategy to Burkina Faso and Chad while intensifying relevant activities in Mali, Mauritania and Niger. Political dialogue on conflict prevention and security issues in the Sahel region will be stepped up also in relevant West Africa n and neighbouring countries including Senegal, Nigeria and Cameroon as well as countries of the Maghreb.

 

4. International support to the Sahel region needs to be accompanied by sustained efforts to find a lasting solution to the roots of the ongoing crises in the north of Mali and the wider region. Security and development in the Sahel region is also strongly linked to stability in Libya. In Mali, the EU fully supports the work of the United Nations stabilisation mission MINUSMA to help create conditions conducive to the full restoration of State authority, order and security in the north of Mali. The EU strongly urges all Malian parties to begin credible and inclusive consultations open to all communities and to all non-terrorist armed groups of northern Mali with the aim of achieving broadly founded and lasting peace through a sustainable political solution. The EU will also continue to support the implementation of the plan for the sustainable recovery of Mali.

 

5. In line with the humanitarian principles of independence, neutrality, impartiality and humanity, the EU will also continue to provide humanitarian aid to the most vulnerable people, on the basis of needs, especially this coming months to ensure a coordinated and effective response to the current food crisis in the Sahel region and to link relief, rehabilitation, and development wherever conditions allow it. In that perspective, the EU will continue to foster resilience building and relevant coordination efforts by Western Africa regional organisations and partners in the framework of the Global Alliance for Resilience Initiative (AGIR).

 

6. With regard to development in the Sahel, the EU will continue to support sustainable and inclusive socio-economic development and regional integration, drawing lessons from the past. The Council commends the progress made towards the implementation of an Economic Partnership Agreement between the EU and West Africa. The EU will provide specific support to regional infrastructures that bring the periphery closer to the centre, sustainable social services especially health and education, and sustainable agriculture, food and nutrition security. The EU will encourage in particular local and national development policies addressing the specific socioeconomic and human security needs of border areas as a way to improve territorial control and state authority throughout territories. Due attention will be paid to trading, trafficking and migratory flows including return and readmission and the synergies between migration and development. The EU will continue to promote democracy, human rights, decentralisation policies, good governance including an independent and fair justice system at local and regional levels, and it will encourage the fight against corruption as well as counter-radicalisation projects as a means of conflict prevention, building on local and national initiatives where possible. The EU will continue to implement joint programming within the Sahel countries in order to further increase the effectiveness of EU development cooperation.

 

7. In the field of security, the EU will continue to provide support to national and regional endeavours related to security sector reform and integrated border management and to national efforts in the fight against terrorism and organised crime, including smuggling of migrants and trafficking of human beings, notably through the ongoing CSDP missions in Libya, Mali and Niger as well as the future civilian mission in Mali. The EU will promote synergies between those missions while integrating lessons learnt from previous missions. The EU welcomes the efforts of the African Union and other regional actors to promote enhanced coordination in the field of intelligence and counter-terrorism as well as optimal allocation of national assets and capacities.

 

8. The primary responsibility and ownership for peace, security and development is with the governments of the Sahelian region. Regional and international coordination is key to ensure the effectiveness of international efforts in support to local and regional endeavours and the EU will work in close cooperation with regional organisations and national governments in the Sahel to ensure a broadly rooted implementation of the EU Sahel Strategy. The EU welcomes the decision taken by the Heads of States of Mauritania, Mali, Niger, Chad and Burkina Faso in Nouakchott on 16 February 2014 to establish a permanent framework for their own regional coordination efforts. The EU also welcomes the conclusions of the international high level meeting on the Sahel held in Brussels on 6 February 2014, in particular the recognition that the international coordination platform for the Sahel should constitute the overall coordination mechanism for all existing strategies in the region, including the UN integrated strategy for the Sahel. The EU reaffirms its will to contribute actively together with the Economic Community of West African States (ECOWAS) and others to the work of the United Nations and the African Union Commission in support to this platform."

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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 11:45
10000 heures de vol du drone Harfang

 

24/02/2014 Actus Air

 

Engagé depuis le 17 janvier 2013 en soutien des opérations françaises au Mali, l’escadron de drones 1/33 « Belfort » a passé dans la nuit du 15 au 16 février 2014 la barre symbolique des 10000 heures de vol du système intérimaire de drone MALE* (SIDM) Harfang.

 

Cet événement représente une étape majeure dans l’histoire des drones de l’armée de l’air en général et de l’escadron de drones 1/33 « Belfort » et de son personnel, en particulier. L’histoire retiendra que c’est un avion de l’escadrille d’Antoine de Saint-Exupéry, la SAL-33 « la hache » d’Alfred Bordage, centenaire cette année, qui a effectué ce vol historique en opérations extérieures juste après celui du premier vol du Reaper.

 

Ces 10000 heures de vol constituent un capital d’expérience accumulé au cours des différentes opérations des dernières années. Cet événement est concomitant avec un autre passage symbolique le 12 février dernier, celui des 3000 heures de vol au profit de l’opération Serval. Les drones de l’armée de l’air ont ainsi effectué, depuis leurs premiers engagements opérationnels en 2009, plus de 900 missions opérationnelles de renseignement, de surveillance et d’appui aux opérations dont le guidage de bombes de précision tirées par d’autres aéronefs.

 

Avec l’arrivée du Reaper dont la mise en service opérationnelle a déjà été prononcée, les armées disposent d’une capacité renforcée pour appuyer ses opérations dans la bande sahélo-sahélienne (BSS) au moyen de ses drones ISR (Intelligence, surveillance, reconnaissance).

 

*MALE : moyenne altitude longue endurance

10000 heures de vol du drone Harfang
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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 12:45
Les défis de la politique de défense du Niger

 

17/02/2014 Par Laurent Touchard *

 

Dans un contexte régional miné par le terrorisme et confronté aux conséquences sociales de la quasi absence de développement économique, le Niger est aujourd'hui confronté à d'immenses défis dont la réussite à pour enjeu le maintien de la paix sur le territoire.  

 

Au cours de l'opération Serval, les troupes françaises et africaines anéantissent l'essentiel du potentiel militaire des islamistes et des jihadistes qui tenaient le Nord-Mali depuis la mi-mai. Pour autant, cette victoire ne signifie pas la fin de l'insécurité au Sahel. En effet, la capacité de nuisance des groupes armés divers est résiliente. Elle se nourrit des moindres problèmes des pays dans lesquels elle survit. Défaut de structures administratives, déshérence(s) de la jeunesse sans avenir, méfiance vis-à-vis d'autorités peu ou pas (ou plus) reconnues, sentiment de rejet de certaines communautés, lenteurs ou inexistence du développement économique, peur des forces de sécurité locales en raison d'exactions commises par le passé, jalousies intercommunautaires et, bien sûr, insécurité...

 

>> Lire aussi : Défense africaine : dernières nouvelles du front

 

Autant de vulnérabilités qui existent au Niger. Certes, leur réalité est parfois sans fondement. Ou du moins, à des degrés divers. Cependant, ce qui importe au final, c'est la perception qu'ont les populations locales : ce qu'elles considèrent comme leur réalité de vie. Quels que soient lesdits efforts, si cette perception est mauvaise, alors les failles deviennent des gouffres. De fait, l'État nigérien livre un difficile combat contre les fragilités du pays. Conscient que l'approche globale est indispensable, en dépit de ressources limitées, le Niger s'applique à promouvoir le développement économique et social sur un territoire en paix. Contexte dont la pérennité tient à la qualité des Forces de défense et de sécurité (FDS) et à la politique qui préside à leur mis en œuvre.

Cette brève étude se propose de présenter cette politique et les défis auxquels elle est confrontée.

 

Tumultes et remous

 

Le Niger se tient aujourd'hui sur des terres sahéliennes où fourmillent les dangers. Ainsi, au Nord, le sud-libyen représente-il une zone dont le gris s'assombrit de plus en plus. De là, les terrobandits rayonnent sur toute la région sahélienne. À l'ouest, au Mali, les ombres d'Aqmi et du Mujao tardent à s'estomper. Au Sud, Boko Haram met à feu et à sang toute une partie du Nigéria. Des périls multiples pour une stabilité péniblement acquise pendant cinquante-quatre ans. Pour ne rien arranger, malgré quelques avancées, les conditions de vie des Nigériens sont mauvaises. Selon la Banque mondiale, le salaire brut moyen est de 31 dollars par mois... Plus de 80 % de la population vit avec moins de deux dollars par jour.

 

>> Lire aussi : Serval a-t-elle piégé les jihadistes en janvier 2013 ?

 

La recrudescence du terrorisme entre 2003 et 2011, le conflit malien en 2012, tarissent l'argent qu'amenaient les activités touristiques. Ces crises accentuent la pauvreté des communautés nomades qui bénéficiaient auparavant de cette ressource. L'arrivée d'environ 200 000 Nigériens qui travaillaient en Libye et contraints à "l'exil chez eux", après la chute de Kaddafi, déséquilibre un peu plus l'économie nationale. Ces civils ne sont pas les seuls à avoir regagné le Niger. Quelques centaines d'hommes qui combattaient au profit du "guide" libyen ont fait de même. Si les plus lourdement équipés ont été désarmés, quelques-uns sont nécessairement passés à travers les mailles du filet. Ils ont rejoint les ex-combattants des rébellions de 1990 et 2007 (jusqu'à 4 000 hommes selon les sources) toujours armés. S'ajoutent des jeunes désabusés. Ceux-ci rêvent de retrouver une fierté qu'ils croient volée par un État qui les mépriserait. Une fierté qu'ils croient volée par des représentants communautaires qui seraient tous plus intéressés par leurs intérêts personnels, achetés à coups de billets et de postes à responsabilités, par l'État qu'ils affrontaient autrefois.

 

L'approche globale de l'État malien

Malgré tout, le risque d'une insurrection nomade est moins prégnant qu'au Mali. Si, au sein des Forces armées nigériennes (FAN) l'intégration de ces nomades est complexe, dans les autres institutions, aussi bien nationales que locales, elle est globalement réussie. Cette philosophie, le Président Mahamadou la met en œuvre avec détermination. Il s'y est attaché aux premiers jours de son mandat, en nommant Brigi Rafini, un Touareg, au poste de  Premier ministre. Il est vrai que la répartition des nomades sur le territoire, bien plus prononcée qu'au Mali, facilite les choses. Les tentations indépendantistes en sont d'autant plus affaiblies que les deux insurrections ont profondément meurtri les populations du Nord, désormais peu enclines à soutenir une éventuelle aventure armée.

L'enjeu consiste notamment à restaurer une sécurité totale dans le Nord afin d'y permettre à très long terme le retour des touristes

Cela n'est pas un hasard si l'un des grands programmes dans la logique de l'approche globale est justement mené par la Primature. Il s'agit d'en confier la responsabilité à celui qui représente les populations nomades, à savoir Brigi Rafini. Ce programme, la Stratégie de développement et de sécurité (SDS), est lancé le 1er octobre 2012. Axé, comme son nom l'indique, sur le développement et la sécurité, il bénéficie d'un budget non négligeable de 2,6 milliards de dollars sur cinq ans. Grâce à lui, 3 810 agents de police ont été recrutés et six nouvelles unités mobiles de surveillance des frontières (garde nationale) ont été organisées. L'enjeu consiste notamment à restaurer une sécurité totale dans le Nord afin d'y permettre à très long terme le retour des touristes et de la manne financière qu'ils représentent. Un travail de longue haleine, oui. Mais l'avoir entamé, c'est lui donner une chance d'aboutir un jour.

Fort de cet état d'esprit volontaire, le Niger se dote également d'une loi anti-terroriste le 27 janvier 2011. Mais avant cela, après quelques atermoiements au cours de l'année 2010, les autorités acceptent finalement l'implantation de militaires étrangers (nous reviendrons sur la coopération en matière de défense dans un futur billet) dans le pays. Sur ce point plus que sur n'importe quel autre, le Président Mahamadou Issoufou se montre courageux. En autorisant l'installation durable d'Américains et de Français, il prête le flanc à ses détracteurs les plus virulents. Ceux-ci comptent d'une part des représentants politiques qui lui reprochent d'agir de manière non-constitutionnelle. D'autre part, certains militaires considèrent que la souveraineté nationale est bafouée. À leurs critiques se greffe le discours – non sans fondement – de ceux qui redoutent que le Niger paie au prix du sang son engagement contre le terrorisme, devenant une cible toute désignée. Les attentats du 23 mai 2013, à Agadez et à Arlit, confirment leurs craintes.

Face à ces préoccupations, Issoufou se veut pragmatique : sans aide extérieure importante, la souveraineté du Niger n'est qu'un mot. L'exemple du Mali lui donne raison. Par ailleurs, contrairement aux allégations des Zoïles, il ne brade pas non plus la sécurité de son pays, en augmentant les crédits alloués aux FDS.Le poids des dépenses de défense

En 2010, le budget de la défense est d'environ 46 millions de dollars. Un an plus tard, il passe timidement à 50 millions de dollars. Mais, tout change en 2012 ; il bondit à 72 millions de dollars pour 2012-2013. Le 06 mai 2013, une loi rectificative l'augmente encore d'au moins 37 millions de dollars. Il grimpe alors à plus de 100 millions de dollars. Cette somme s'explique par la nécessité de couvrir les frais du déploiement au Mali. Pour 2014, le budget est estimé à... 200 millions de dollars. C'est-à-dire qu'il a quadruplé en l'espace de quatre ans. Ce bond des dépenses s'explique aussi : il permet  l'achat et l'entretien des deux avions d'attaque Su-25, la modernisation et le maintien en bonne condition opérationnelle des forces (acquisition de pièces de rechange, d'équipements divers, de munitions, de carburant). Il permet également la revalorisation des salaires des personnels des FDS...

Même si elle se justifie, il s'agit d'une somme énorme par rapport au budget global d'environ 3,8 milliards de dollars. Pour mémoire, le chiffre d'affaire d'Areva en 2012 est de 9,7 milliards de dollars ; en dollar constant 2014 – avec, toutefois, une dette de 4,5 milliards de dollars à l'été 2013. Mentionner ces chiffres n'est pas anodin : nous le constaterons plus loin. Dans l'immédiat, revenons à ces crédits de défense. Ils représentent autant d'argent que ne reçoivent pas les autres ministères. D'où un déséquilibre qui s'accentue depuis 2012. Cette année-là, il était prévu de consacrer 25 % du budget à l'Éducation, 10 % à la Santé. Évidemment, l'accroissement des crédits de défense l'empêchera.

 

>> Lire aussi : "Oui à une solution politique pour Areva au Niger" (Mohamed Bazoum)

>> Lire aussi : Nucléaire : révélations sur les retombées radioactives de la bombe A française en Afrique

 

Ces dépenses, elles sont indispensables. Certes, elles grèvent le développement économique. Cependant, sans la sécurité, point de développement économique non plus. Or, les menaces pour la paix du Niger sont nombreuses. Nous l'avons évoqué plus haut : terrobandits au Mali et dans le sud de la Libye, Boko Haram au nord du Nigeria, bandits et trafiquants à l'intérieur des frontières,  nomades revenus de Libye après la chute de Kaddafi, ex-rebelles ou héritiers de rebelles de 1990 et 2007... C'est dans cette atmosphère pesante que se déroule la renégociation des accords financiers quant à l'extraction de l'uranium national par la société française Areva (via ses filiales locales).

 

Intérêts et responsabilité géopolitique

Les discussions à propos de la convention d'extraction du minerai commencent en 2013. Elles engageront les partenaires pour dix nouvelles années. Prévue pour le 31 décembre 2013, la signature n'est toujours pas apposée sur le papier un mois plus tard. Elle le sera probablement fin février 2014, non sans mal. Pourquoi la machine des négociations s'est-elle grippée à ce point ? Tout simplement parce qu'Areva refuse de se plier à une loi nigérienne de 2006, selon laquelle les taxes sur le minerai d'uranium augmentent de 5,5 % à 12 %. Omar Hamidou Tchiana, ministre des Mines, explique à Reuters qu'en 2012, les bénéfices de l'uranium ne constituent que 5 % du budget national. Or, le Niger souhaite que ceux-ci augmentent à 20 %. Cet apport contribuerait évidemment beaucoup à financer les dépenses de sécurité.

Areva rejette l'idée de cette taxe, estimant que le coût d'extraction serait alors trop élevé. Elle argue, en outre, qu'elle investit beaucoup dans des projets locaux : développement économique, santé, éducation, à hauteur de 8 millions de dollars annuels. Il n'en reste pas moins qu'à Arlit, en-dehors des installations ultra-sécurisées du groupe, la misère règne. Cela, c'est une des réalités perçues par les Nigériens... De plus, la société est accusée d'utiliser les infrastructures routières sans contribuer à leur coûteux entretien...

La signature de la convention d'extraction fin février 2014 devrait enfin remettre les choses en ordre.

Dès lors, ceux (dont les jihadistes) qui désignent Areva – et par extension, la France - comme le mal absolu ont beau jeu. Areva pollue le sol nigérien tout en exploitant sans vergogne des ressources dont les bénéfices échappent au pays... Le poids financier de l'exploitation repose sur le Niger qui n'en retire rien... La protection des installations, où vivent des Français avec l'air conditionné, saigne l'économie du pays... Le Niger doit payer la guerre qu'il mène à des Musulmans pour que les Français pillent ses richesses... Autant de propos sans nuance, mais qui reposent sur une réalité perçue, trouvant facilement écho auprès d'une population écrasée par la pauvreté. Intérêts économiques privés et responsabilité géopolitique ne feraient-ils pas toujours bon ménage ? Quoi qu'il en soit, l'État français, actionnaire à plus de 80 % d'Areva a finalement pris position sur ce dossier. Par la voix de Pascal Canfin, ministre délégué au Développement, a été déclaré devant l'Assemblée nationale française que les attentes de Niamey sont "(…) considérées par ce gouvernement (…) comme légitimes." Il était temps.

La signature de la convention d'extraction fin février 2014 devrait enfin remettre les choses en ordre. Cet accord sera d'une importance considérable. Contrairement à ce qu'affirment de nombreux observateurs, l'enjeu n'est pas uniquement la réélection du Président Issoufou en 2016. Le problème est beaucoup plus vaste. Dans tous les cas, il ne s'agit pas de soutenir un Président devant ses électeurs, mais de soutenir le Niger face aux dangers actuels et futurs. De soutenir sa politique de sécurité responsable, dans laquelle s'inscrit la coopération avec la France et les États-Unis. Démarche qui ne se résume pas à l'implantation de bases, à la traque de terrobandits avec la technologie "à distance", ou à la fourniture de 4x4, de GPS et de gilets pare-balles, mais qui passe aussi par le respect de la dignité de cet État, de ses citoyens. D'autant que cette politique de sécurité intelligente peut, de bien des manières, servir d'exemple à suivre pour le Sahel.

 

NB : Une fois n'est pas coutume, j'attire l'attention des lecteurs sur le numéro 5 du magazine Air Combat, à paraître. Vincent Bernard y aborde la question des différents incidents aériens survenus tout au long des années 1970 et 1980 dans le Golfe de Syrte entre d'une part, les Etats-Unis et la France, d'autre part, la Libye. Cette page de l'histoire militaire africaine est relativement oubliée et l'article de notre confrère apporte un éclairage intéressant (et fort compréhensible pour le profane).

 

* Laurent Touchard travaille depuis de nombreuses années sur le terrorisme et l'histoire militaire. Il a collaboré à plusieurs ouvrages et certains de ses travaux sont utilisés par l'université Johns-Hopkins, aux États-Unis.

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