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3 février 2014 1 03 /02 /février /2014 08:55
Offre d'emploi from USA

 

2 février 2014 LeTelegramme.fr

 

 « Je vous embauche, vous serez mon analyste Sahel », s'est exclamé, la semaine passée, James Clapper, le directeur du renseignement américain en s'adressant à Jean-Yves Le Drian après l'exposé à Washington du Français sur la situation au Mali. C'est un confidentiel du JDD. Son discours a impressionné. Là-bas, aux États-Unis, ils ne savaient pas encore que Jean-Yves Le Drian serait nommé mardi « ministre de l'année » par le jury du Trombinoscope. Ils ne savaient pas non plus que Jean-Yves Le Drian, qui a mouillé le maillot à l'export, pouvait afficher, jeudi, 6,3 milliards de prises de commandes militaires pour la France, en hausse de 30 % sur 2012. Un record ! Le Breton vaut de l'or.

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19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 19:45
Ne pas laisser la France seule au Sahel

 

18 janvier 2014 Hélène Kohl, correspondance, Berlin (Allemagne) - Le Journal du Dimanche

 

Même si le ministère français de la Défense reste prudent, la proposition de Berlin d'envoyer des éléments de la brigade franco-allemande à Bamako marque une volonté d'aider davantage au Sahel.

 

Lors de la cérémonie des vœux à la Bundeswehr, le général Hans-Werner Fritz, chef du commandement interarmes, a surpris son auditoire. Tel que l'a rapporté le Süddeutsche Zeitung samedi, son discours fut presque entièrement consacré jeudi à la situation en Afrique "qui va bien nous occuper au cours des prochaines années". En réalité, le Spiegel révèle que des soldats de la brigade franco-­allemande (bataillons d'artillerie et de chasseurs d'Immendingen et Donaueschingen) ont été informés de leur départ prochain pour Bamako.

 

Un contingent renforcé au Mali, avec une structure de commandement franco-­allemande? Le chef d'état-major des forces armées, Volker Wieker l'a confirmé cette semaine devant la commission défense du Bundestag. La décision de Berlin doit être officialisée lundi par la nouvelle ministre de la Défense, Ursula von der Leyen, lors d'un dîner avec Jean-Yves Le Drian à Paris.

 

La défense franco-allemand dans une nouvelle ère

 

Parallèlement, à Bruxelles, le chef de la diplomatie allemande, Frank-­Walter Steinmeier, informera ses homologues européens au conseil des ministres des Affaires étrangères à Bruxelles. Berlin compte affecter des soldats armés à la protection de hangars et de l'aéroport de ­Bamako. Actuellement, la centaine d'Allemands sur place est surtout occupée à la formation de l'armée malienne ; cette mission évoluerait vers une "véritable intervention militaire".

 

Le plan d'opération doit être ficelé avant le conseil des ministres franco-allemand du 19 février. Le mois prochain, le Bundestag doit renouveler le mandat malien de la Bundeswehr. "Ce sera une formalité", assure un parlementaire. "La défense franco-allemande va entrer dans une nouvelle ère", promet un gradé. Selon plusieurs sources, l'Allemagne s'engagerait davantage sur le terrain malien, afin de contrebalancer sa timidité en Centrafrique, où pour l'instant Berlin compte seulement envoyer quatre avions de transport et de ravitaillement. "La France va pouvoir baisser sa voilure au Mali, nous complétons." En somme, en soulageant la France au Mali, l'Allemagne indiquerait qu'elle soutient ses alliés à Bangui. Un jeu de passe-passe "peu glorieux", reconnaissent en coulisse certains experts. L'Allemagne n'est pas près de faire oublier ses réticences passées.

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16 janvier 2014 4 16 /01 /janvier /2014 18:55
Le Reaper français effectue son premier vol au Sahel

 

16.01.2014 Helen Chachaty - journal-aviation.com

 

e ministère de la Défense a annoncé ce matin qu’un des deux drones MQ-9 Reaper récemment déployés dans la région du Sahel avait effectué un premier vol ce jeudi au matin. Le drone, piloté par un équipage de l’escadron de drones 1/33 « Belfort » de l’armée de l’air, n’est resté que 40 minutes dans les airs, avant de se retourner se poser sur la base de Niamey. Son indicatif « Dress Down Six » était un hommage à Antoine de Saint-Exupéry.

 

Les deux premiers drones MALE de General Atomics ont été réceptionnés par la DGA le 19 décembre dernier en Californie et ont été transportés dans la foulée au Niger. Ils devraient bientôt être déclarés opérationnels et débuter leurs missions de surveillance, de reconnaissance et de renseignement au-dessus de la bande saharo-sahélienne.

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 12:45
La France revoit sa stratégie militaire au Sahel

 

07 janvier 2014 Par RFI

 

Le ministre français de la Défense Jean Yves Le Drian va se rendre, les 13 et 14 janvier 2014, aux Etats-Unis pour préciser aux responsables américains la nouvelle stratégie de l'armée française en Afrique. Une stratégie axée sur la lutte contre le terrorisme dans la zone sahélienne qui va nécessiter une réarticulation de la présence militaire française dans la région, en coordination avec le Pentagone.

 

Militaires français et américains se croisent régulièrement en Afrique. Durant l'opération Serval, les Etats-Unis ont apporté une aide non négligeable en matière de logistique et de renseignement. A Niamey, ce sont des drones américains achetés en urgence par la France qui vont prochainement débuter leurs missions d'observations.

 

Pour la France, l'objectif est de maintenir une présence de 3 000 hommes dans la zone sahélo-saharienne. Des unités capables de sauter d'un « point d'appui à l'autre », un peu comme le font déjà les forces américaines dans la Corne de l'Afrique.

 

« Nous sommes en train de passer d'une posture héritée de la décolonisation, avec des grosses implantations, à la formation de plots plus discrets orientés vers la lutte contre le terrorisme », indique-t-on dans l'entourage du ministre de la Défense.

 

A ce stade, deux accords ont été signés en décembre avec le Tchad et le Niger. Un autre le sera, le 20 janvier, avec Mali, puisqu’il s'agit de donner un cadre juridique à la présence française dans ces trois pays. « Ces accords nous permettent d'intervenir de manière autonome tout en informant les autorités des pays concernés », ajoute-t-on au ministère de la Défense, sans donner plus de détails.

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 08:55
Drones Reaper de l'armée de l'Air au Sahel


01/01/2014 Ministère de la Défense

 

Les drones de moyenne altitude et longue endurance Reaper ont été livrés à l’armée de l’air. En visite au Sahel, le ministre de la Défense a pu s’assurer de leur installation

 

Un premier système de drones Reaper MQ-9 (Block 1) a été livré à l’armée de l’air française et installé au Sahel. Il est constitué de deux vecteurs aériens et du système de guidage. En déplacement au Niger ce mercredi 1er janvier 2014, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a pu s’assurer de son installation avant sa mise en œuvre opérationnelle dans le courant du mois de janvier.

L’arrivée de ce premier système de drones répond à la priorité donnée au renseignement dans le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale, approuvé par le Président de la République le 29 avril 2013.La programmation militaire 2014-2019 prévoit la commande de quatre systèmes de drones, correspondant à douze vecteurs aériens. Ils viendront compléter les drones Harfang, opérationnels sur les différents théâtres.

Décidée par le ministre de la Défense, cette acquisition vise à rattraper le retard capacitaire en drones que la France avait accumulé ces dernières années. C’est en août 2013 que l’administration américaine adonné son accord, permettant à la France de lancer le processus d’acquisition de deux drones de moyenne altitude et longue endurance (MALE) Reaper. Depuis,six premiers pilotes et opérateurs capteurs ont été formés. La France vient ainsi compléter de manière significative ses capacités de renseignement sur ce vaste territoire africain. Ces drones serviront notamment au contrôle de zones et au renseignement contre-terroriste.

Nos partenaires allemand et italien cumulent plus de 15 000heures de vol avec leur drone MALE, et les Britanniques 50 000 heures. Cette expérience opérationnelle européenne sera mise à profit au sein d’un groupe d’utilisateurs de drones MALE européens, comme décidé lors du dernier Conseil européen de décembre 2013. Les Européens ont par ailleurs décidé de commencer les travaux dans la perspective d’un futur drone européen.

Caractéristiques techniques

Le MQ-9 Reaper est un drone MALE de dernière génération qui utilise les technologies les plus avancées disponibles sur le marché tant pour le vecteur aérien que pour les capteurs embarqués. Grâce à des capteurs optiques et radar de surveillance en temps réel, du rayon d’action et d’endurance que lui confère le vecteur aérien, il sera en mesure d’agir dans toute la bande sahélo-saharienne. Bien que capables d’emporter de l’armement,la France a choisi de ne pas armer ses Reaper.

   FR MQ-9 Reaper
Envergure (m) 20,1
Hauteur (m) 3,8
Longueur (m) 11
Poids max (t) 4,76
Moteur Turboprop. / 900 cv
Vitesse max/croisière (kt) 240/160
Altitude max/travail (feet) 45 000 / 25 000
Fuel interne 1 850 kg
Endurance  + de 24 h
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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 13:45
Le Sahel Africain - source Sénat r12-7201

Le Sahel Africain - source Sénat r12-7201

 

6 janvier 2014 par Frédéric Powelton - sahel-intelligence.com

 

Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a fait part vendredi dernier au président tchadien Idriss Déby de l’intention de la France de garder l’avant-poste de Faya-Largeau. Cette décision n’est qu’un des nombreux repositionnements de l’armée française sur toute la bande sahélo-sahélienne pour une lutte mieux adaptée des terroristes.

 

Ce repositionnement comprend des « pôles de coopération » anciens tels que Dakar, N’djamena ou encore Djibouti, c’est-à-dire des bases capables de piloter de grosses opérations ou d’être des réservoirs de forces, et des points d’entrée côtiers comme Douala au Cameroun et Abidjan en Côte d’Ivoire pour acheminer des renforts. Mais la principale évolution est la multiplication des points d’appui, plus ou moins importants en Mauritanie, au Burkina Faso, au Mali et au Niger. Faya-Largeau au Tchad, à 350 kilomètres de la frontière libyenne, doit permettre à l’armée française de garder un œil sur le Sud libyen où sont repliés de multiples éléments djihadistes chassés du Mali. La petite ville de Zouar, point de passage historique au nord, pourrait également abriter une petite infrastructure. Les autours françaises ont entrepris une vaste campagne auprès des chefs d’Etat africains alliés pour déterminer les contours de leurs positionnements. Au cours de sa visite de plusieurs jours dans la région la semaine passée, Jean-Yves Le Drian s’est entretenu avec les présidents malien, nigérien et tchadien. Et à l’occasion de la libération de l’otage du prêtre Georges Vandenbeusch, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius s’était entretenu avec le président camerounais Paul Biya.

L’objectif de ce repositionnement est d’empêcher la réinstallation des quelques centaines de combattants djihadistes défaits depuis le début de l’intervention de l’armée français il y a un an de cela. Pour ce faire, le mot d’ordre est souplesse d’action. La France a décidé d’établir un ensemble de points sur toute la bande sahélienne pour faciliter le déclenchement des opérations d’appui concret sur le terrain aux armées africaines.

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23 décembre 2013 1 23 /12 /décembre /2013 14:55
La France dispose désormais de deux drones américains Reaper

Les deux drones de surveillance américain Reaper seront acheminés vers le Sahel, plus exactement au Niger. - photo Armée de l'Air

 

20/12/2013 Michel Cabirol- LaTribune.fr

 

La Direction générale de l'armement a reçu mercredi aux Etats-Unis les deux premiers drones de surveillance américains Reaper dont l'achat a été décidé au printemps par le ministère de la Défense.

 

La Direction générale de l'armement (DGA) a procédé mercredi à la réception du premier "système français" de drones de surveillance américain Reaper, composé de deux vecteurs aériens, d'une station au sol et de la documentation nécessaire à sa maintenance, a-t-elle annoncé jeudi. "La phase suivante c'est le transport vers le Sahel", plus exactement au Niger, où les deux drones seront acheminés directement, a souligné Antoine Torres, ingénieur à la délégation à l'armement.

 

Des essais en vol du premier système ont eu lieu ces deux dernières semaines en Californie et au Texas. C'est "l'aboutissement d'un processus d'acquisition", conduit notamment grâce à "la réactivité des autorités américaines", a souligné la DGA.

 

Les Reaper en mission au Sahel

 

"Les drones dont nous avons fait l'acquisition seront en fonction à la fin de cette année en Afrique, au Sahel, c'est là leur principale mission", a assuré pour sa part jeudi matin le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, sur Europe 1. Afin de répondre au besoin opérationnel immédiat, deux drones Reaper ont été commandés pour être déployés en opérations et "compléter l'action de nos Harfang très sollicités sur le théâtre malien puisqu'ils viennent récemment de franchir la barre des deux mille heures de vol depuis leur engagement le 17 janvier dernier", avait expliqué début octobre le chef d'état-major de l'armée de l'air, le général Denis Mercier.

 

Les drones MALE (moyenne altitude longue distance) sont des appareils de reconnaissance sans pilote. Une fois déployés au Sahel, ces deux premiers Reaper fabriqués par la société américaine General Atomics renforceront la capacité de surveillance et de renseignement des forces françaises déployées en Afrique. "Au cours des prochains mois, l'armée de l'air et la DGA assureront la montée en puissance de la capacité, le soutien du système dans les meilleures conditions et l'amélioration de la chaîne technique d'exploitation du renseignement recueilli", a précisé la DGA. "Le Reaper constitue ainsi une capacité indispensable dans l'attente d'un hypothétique drone européen", avait rappelé le général Mercier.

 

La France autonome avec les Reaper ?

 

Avec les Reaper, la France doit composer avec les Etats-Unis. "L'important pour notre autonomie, dans l'immédiat, était de pouvoir choisir librement le satellite que nous utiliserons pour nos deux premiers Reaper. Ce point essentiel est acquis. Certes, le personnel de maintenance de ces appareils est pour l'instant fourni par les États-Unis, mais il n'aura pas accès aux cabines d'opérateurs sans notre autorisation", avait expliqué le chef d'état-major de l'armée de l'air. En outre, la France souhaite qu'une "étude soit conduite sur la francisation ou l'européanisation de capteurs, de moyens de transmission et d'outils de sécurisation des communications ; cette proposition n'a pas encore été acceptée", avait souligné début octobre le délégué général pour l'armement (DGA), Laurent Collet-Billon.

 

Le général Denis Mercier avait rappelé en octobre que "la chaîne de pilotage du drone et celle de pilotage des capteurs sont en effet imbriquées dans le Reaper Block 1, mais ces appareils pourront être rétrofités à partir de 2017 dans une configuration identique à celle du Reaper Block 5, ce qui permettra la francisation - ou, plutôt, l'européanisation - de ces capteurs". Le Reaper Block 5 se caractérise par des chaînes distinctes et une capacité d'atterrissage automatique. Et de rappeler que la France réfléchissait à l'européanisation des Reaper en lien avec l'Italie et le Royaume-Uni. "Nous pourrons y associer d'autres pays qui se doteraient du même type de drones", avait ajouté.

 

Pour le général Mercier, l'autonomie complète des plans de vol des Reaper "un programme de travail qui comporte trois volets : d'abord, l'autonomie d'emploi des matériels, dans la lignée des enseignements de nos opérations au Sahel. Ensuite, l'intégration dans l'espace aérien européen, selon une démarche dont l'efficacité suppose, à mon sens, d'avancer de manière pragmatique et bilatérale, en débutant par exemple avec nos partenaires italiens. Enfin, nous pourrons travailler dans le futur à l'intégration de capteurs européens".

 

La France au Mali et en Centrafrique

 

La France conduit simultanément deux opérations militaires, au Mali et en Centrafrique. Elle dispose en matière de renseignement de drones Harfang en bout de course et l'intervention au Mali a montré l'insuffisance de ses capacités dans ce domaine.

 

Jean-Yves Le Drian avait annoncé en juin que Paris voulait acheter au total douze drones Reaper aux Etats-Unis, une acquisition évaluée par ses services à 670 millions d'euros.

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23 décembre 2013 1 23 /12 /décembre /2013 07:45
Les deux premiers Reaper français en cours d'acheminement au Sahel

 

19.12.2013 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

La Direction générale de l'armement a reçu mercredi aux Etats-Unis les deux premiers drones de surveillance américains Reaper dont l'achat a été décidé au printemps par le ministère français de la Défense. 

Ce premier "système français" est composé de deux vecteurs aériens, d'une station au sol et de la documentation nécessaire à sa maintenance. 

Ces deux "orbites permanentes de surveillance armables et multi-capteurs" (OPSAM, en dronelangue, et drone en français de la rue!) seront affectés à l'escadron Belfort de Cognac dont six pilotes ont été déclarés opérationnels sur Reaper en novembre.

Les deux drones d'observation (ils ne seront pas armés) seront acheminés directement au Sahel (à Niamey), ainsi que l'a confirmé ce jeudi matin le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, sur Europe 1: "Les drones dont nous avons fait l'acquisition seront en fonction à la fin de cette année en Afrique, au Sahel, c'est là leur principale mission". Ils viendront renforcer les Harfang dont l'autonomie limitée ne permet pas des missions en RCA, par exemple.

Les deux premiers Reaper français en cours d'acheminement au Sahel
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29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 12:37
Les premiers pilotes français de Reaper sont opérationnels

 

29.11.2013 Helen Chachaty - journal-aviation.com

 

L’armée de l’air l’a annoncé ce 29 novembre : les trois premiers équipages français de drone Reaper - soit six personnes - de l'escadron de drones 1/33 "Belfort" ont reçu leur brevet de pilote le 26 novembre dernier et sont donc déclarés opérationnels sur le drone de General Atomics.

 

Leur formation avait débuté en août dernier sur la base aérienne d’Holloman, aux États-Unis. Elle s’est notamment composée de 100 heures de cours théoriques, 16 séances sur simulateur et 4 vols aux commandes du MQ-9.

 

Cette nouvelle vient confirmer une information recueillie la semaine dernière par le Journal de l’Aviation, selon laquelle les pilotes seraient déployés « fin décembre, début janvier », soit dès la réception des drones par la France, s’ils sont livrés en temps et en heure.

 

Les drones seront déployés au-dessus du Sahel pour des missions ISR. Les pilotes seront eux basés à Niamey, au Niger.

Les premiers pilotes français de Reaper sont opérationnelsLes premiers pilotes français de Reaper sont opérationnels
Les premiers pilotes français de Reaper sont opérationnels
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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 12:45
Zone sahelo-saharienne par-el-annabi

Zone sahelo-saharienne par-el-annabi

 

11/13/2013 icilome.com (Magharebia)

 

Afrique  - Les leaders militaires du Sahel se sont rencontrés vendredi 8 novembre dans la capitale nigérienne pour discuter des derniers développements dans la longue crise sécuritaire que traverse la région.

 

Des responsables maliens, algériens et mauritaniens comptaient au nombre des participants à cette réunion du Comité d'état-major opérationnel conjoint dans la région du Sahel (CEMOC).

 

"Cette rencontre de Niamey avait pour but d’approfondir la coopération militaire sous-régionale", a déclaré le ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra, des propos rapportés par l'AFP. Le chef de la diplomatie algérienne a récemment terminé une tournée au Sahel qui l'a conduit à Nouakchott, Bamako et Niamey.

 

Interrogé sur l'efficacité du CEMOC, basé dans le sud de l'Algérie, Lamamra a indiqué qu'il pouvait "être perfectible, mais il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain".

 

"Le danger sécuritaire existe toujours dans la région et c’est pour cette raison que l’Algérie mettra tout en œuvre pour le renforcement de la sécurité dans le Sahel", a-t-il déclaré.

 

Le 27 octobre, le Président nigérien Mahamadou Issoufou a rencontré Lamamra à Niamey pour parler de la situation sécuritaire au Sahel. Le Président Issoufou a insisté à cette occasion sur la nécessité de "conjuguer les efforts et mutualiser les moyens".

 

"Il s’agit d’une constante dans l’action des pays du champ qui se sont dotés de mécanismes aux niveaux politique, militaire et sécuritaire pour mener une lutte commune contre le terrorisme et le crime transnational organisé", a déclaré pour sa part le ministre algérien pour le Maghreb et les Affaires africaines le 4 novembre à Niamey.

 

"Cette lutte régionale continuera dans le but de s’inscrire dans le cadre des efforts de la communauté internationale et des stratégies des Nations unies pour éradiquer ces fléaux", a ajouté Abdelkader Messahel.

 

Le 6 novembre, le Président Issoufou a demandé une assistance militaire pour permettre à son pays de lutter contre les groupes armés et les trafiquants, affirmant que l'instabilité en Libye avait renforcé la menace terroriste.

 

"Nous avons besoin d’aide pour renforcer notre capacité à combattre les menaces pour la sécurité"; a-t-il a souligné après une visite de deux jours en Afrique du Sud, où il a rencontré le Président Jacob Zuma.

 

Il a ajouté lors d'une conférence de presse que "ces menaces viennent de militants islamistes de Libye et d’autres pays et de trafiquants criminels d’armes, de drogues et d’êtres humains. Le Niger est notamment préoccupé par la présence d’al-Qaida au Mali voisin. Puisque c’est une menace pour toute la région, nous nous en occupons à ce niveau à travers l’organe d’opérations conjointes formé par la Mauritanie, le Mali, l’Algérie et le Niger."

 

Selon Jidou Ould Sidi, journaliste spécialiste des questions de sécurité, "la guerre civile de Libye en 2011, la crise malienne de 2012 et l’intensification récente des confrontations armées entre forces gouvernementales et Boko Haram dans le Nord du Nigeria affectent le Niger. Revendications, armes et combattants circulent en s’affranchissant des frontières."

 

"Face aux crises qui secouent ses voisins, le Niger fait encore figure de fragile îlot et de maillon faible dans la région", poursuit-il.

 

"La principale menace est l’islamisme radical d’al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), de Boko Haram et du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO)", conclut-il.

 

Source :  Magharebia

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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 12:45
Le Sahel est devenu ces dernières années le bastion de nombreux rebelles islamistes

Le Sahel est devenu ces dernières années le bastion de nombreux rebelles islamistes

 

 

14 novembre 2013 Par Sonia Rolley - RFI

 

Des représentants de 17 pays sont attendus, ce jeudi 14 novembre 2013, à Rabat pour participer à la Conférence sur la sécurité des frontières dans la zone sahélo-saharienne. L'objectif est d’amorcer une réponse coordonnée aux défis suivants : terrorisme, trafic d'armes, trafic de drogue, immigration clandestine.

 

Le Sahel n’est pas devenu la région de tous les trafics. Zone d’échange depuis qu'il existe des sources écrites, la bande sahélo-saharienne a toujours abrité différents types de commerces, que l’on classifie aujourd’hui, notamment depuis la création des frontières, de légal ou d’illégal, avec des populations qui sont habituées à transporter des marchandises librement. Et c’est toujours le cas, puisque ces frontières sont très largement incontrôlées.

 

Suite de l’article

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 18:45
CEMA : déplacement du chef d’état-major des armées au SAHEL

23/10/2013 Sources : EMA

 

Du 16 au 18 octobre 2013, l’amiral Édouard Guillaud, chef d’état-major des armées (CEMA), s’est successivement rendu au Mali, au Niger et au Tchad pour y rencontrer les plus hautes autorités civiles et militaires de ces pays, ainsi que les soldats français qui y sont actuellement déployés en opération.

 

Accueilli le 16 octobre à Bamako par le général de division Foucaud, commandant de la force Serval, le CEMA s’est fait présenter les nouvelles installations du poste de commandement interarmées de théâtre (le PCIAT), avant un point de situation détaillé sur les opérations en cours. Il a  poursuivi ce déplacement par une série de rencontres de niveau politico-militaire au cours desquelles il a rencontré  son homologue, le général Dembele, chef d’état-major général des armées (CEMGA), ainsi que le ministre malien de la défense, Monsieur Boubeye Maïga et le président de la République du Mali, Monsieur Ibrahim Boubacar Keïta.

 

A l’occasion de cette rencontre, le Président Keïta a élevé l’amiral Guillaud au grade de grand officier de l’ordre national malien. Au travers de la récompense accordée au « premier des militaires » français, c’est à l’ensemble de la force Serval que le président de la République du Mali a tenu à témoigner de sa confiance. Dans le même esprit, le CEMA a décoré son homologue malien, le général Dembélé, au grade d'officier de l'Ordre National du Mérite

 

Les rencontres officielles à peine achevées, le CEMA a embarqué à bord d’un C160 Transall pour se rendre à Niamey. Il a tenu à se poser de nuit à Gao pour y rencontrer les troupes françaises déployées au nord de la boucle du Niger. Il a profité de cette rencontre pour leur rappeler les termes et l’esprit de cette mission : désorganiser et neutraliser les réseaux terroristes, tout en soutenant la montée en puissance de la MINUSMA et en accompagnant celle des FAMa. Face à un adversaire qui se montre jusqu’au-boutiste, il leur a demandé de poursuivre leurs efforts en redoublant d’adaptation, d’imagination et de vigilance.

 

Le jeudi 17 octobre, accompagné du général de division Foucaud, il s’est rendu au Niger auprès du chef d’état-major général des armées (CEMGA) et du ministre de la défense, avant de rencontrer les militaires français du détachement air déployés sur la « BA 101 . Après avoir inspecté les installations aéronautiques, il a achevé sa visite par une cérémonie d’inauguration du « hangar Gazelle » de l’armée nigérienne. Entièrement financée par la France, cette structure accueille les trois hélicoptères Gazelle cédés à l’armée nigérienne dans le cadre de la coopération militaire bilatérale.

 

A l’occasion de cette cérémonie, et en présence du ministre nigérien de la Défense et de l’ambassadeur de France au Niger, l’amiral Guillaud a remis les insignes de commandeur de la Légion d’Honneur au général Seyni Garba, son homologue nigérien, officier formé à Saint-Cyr et très attaché à la France.

 

Cette visite a été l’occasion de  réaffirmer les liens qui unissent le Niger et la France. « Nous savons pouvoir compter sur vous comme vous savez notre détermination à vous accompagner dans votre action » a souligné le CEMA.

 

De fait, nos forces prépositionnées au Sénégal (les EFS ou Eléments français au Sénégal) conduisent chaque année des détachements d’instruction opérationnelle (DIO) et techniques (DIT) au profit des forces armées nigériennes. Ces formations s’inscrivent dans le cadre de la coopération visant à soutenir nos partenaires africains dans le renforcement de leurs capacités militaires, leur permettant d’exercer leur propre souveraineté et de participer aux opérations de maintien de la paix.

 

Le CEMA s’est ensuite envolé pour le Tchad où il a été accueilli sur la base aérienne 172 (BA « Adji Kossei ») par le général de division Bachar, le CEMGA tchadien, le chef d’état-major de l’armée de l’air tchadienne, le général de division Mandjita, l’attaché de défense près l’ambassade française au Tchad, le colonel de Mesmay et le colonel Peugnet, commandant de la force Épervier. Le soir même, il a assisté à un premier point de situation sur les activités de la force Epervier.

 

Le 18 matin, l’amiral Guillaud a rencontré les militaires engagés au sein de la force Épervier. Il a profité de cette occasion pour leur rappeler toute l’importance du travail effectué sur ce théâtre et le rôle essentiel qu’on tenu et que tiennent les EFT pour la sécurité dans l’ensemble de la région. Le commandant de la force a ensuite présenté un bilan des opérations réalisées au cours des derniers mois. En fin de matinée, accompagné de l’ambassadrice de France au Tchad, le CEMA a été reçu par le Président tchadien, monsieur Idris Debby. Il s’est alors envolé pour Faya-Largeau afin d’y rencontrer, au cœur du désert, à plus de 1 300 kilomètres de N’Djamena, la vingtaine de militaires du détachement Épervier qui tiennent le poste isolé le plus au nord de la bande sahélo-saharienne.

 

Cette inspection de théâtre au Mali, au Niger et au Tchad a donné au CEMA l’opportunité de rencontrer les autorités civiles et militaires avec lesquelles il a pu s’entretenir des problématiques régionales et de la coopération militaire bilatérale. Elle lui a également permis  d’échanger avec les militaires français qui y sont actuellement déployés en opération.

CEMA : déplacement du chef d’état-major des armées au SAHELCEMA : déplacement du chef d’état-major des armées au SAHELCEMA : déplacement du chef d’état-major des armées au SAHEL
CEMA : déplacement du chef d’état-major des armées au SAHELCEMA : déplacement du chef d’état-major des armées au SAHELCEMA : déplacement du chef d’état-major des armées au SAHEL
CEMA : déplacement du chef d’état-major des armées au SAHELCEMA : déplacement du chef d’état-major des armées au SAHELCEMA : déplacement du chef d’état-major des armées au SAHEL
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18 octobre 2013 5 18 /10 /octobre /2013 11:45
De Djibouti vers le Sahel en perdant des plumes au passage

16.10.2013 par P. CHAPLEAU - Lignes de Défense

 

Ce n'est pas tout à fait un nouveau "partage de l'Afrique" entre Américains et Français puisqu'il n'y a pas de compétition entre les deux puissances (le mot est-il juste?) mais on assiste actuellement aux prémices d'une réaffectation des moyens militaires franco-américains, pour des raisons tant stratégiques que budgétaires.

 

Différentes informations données sur ce blog démontrent l'effort US en direction de Djibouti.

 

Le 26 septembre, par exemple, j'écrivais:

"775 millions de dollars en deux ans! Pour 2013, ce sont déjà quelque 343 millions de dollars de travaux qui ont été commandés (s'y ajoutent une partie d'un contrat de 179 millions de dollars passé en septembre dans le cadre du programme Saturn Arch de renseignement satellitaire). Pour 2012, ce sont au moins 432 millions de dollars de travaux, aménagements et équipements qui ont été dépensés pour le camp Lemonnier."

Le dispositif US, qui se consolide en permanence, permettra à l'AFRICOM et au CENTCOM de disposer d'une base de lutte anti-piraterie, d'une plate-forme anti-terroriste (avec des drones), d'un hub logistique etc. Autant de capacités qui rendent quasiment obsolète la présence à Djibouti de certaines forces françaises (actuellement 2 100 hommes) et la poursuite de certaines missions. Certes, les militaires du 5e RIAOM ou les cadres de la mission de coopération et de défense (rattachés au MAE) ne seront pas d'accord avec moi. Mais, leur avenir est compté. L'EMA planche sur des scénari et le ministère réfléchit à la "réarticulation des forces prépositionnées en fonction de la régionalisation de notre action au Sahel". En clair, "il faut alléger ici où là" ("ici et là", plus précisément).

 

D'où le probable basculement du centre de gravité français vers le Sahel où Serval sera bien, comme annoncé et promis, réduit à un millier d'hommes mais où un dispositif régional durable (sous statut de forces prépositionnées?) pourrait bénéficier du départ de Djibouti de certaines capacités terrestres.

 

A Djibouti, comme l'ont avancé certains collègues, ne pourraient rester qu'une composante aérienne (quelques chasseurs) et, peut-être, une composante entraînement.

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27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 11:45
Sahel: un sommet sur le terrorisme à Paris en décembre

27 septembre 2013 Par RFI

 

Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a annoncé hier jeudi 26 septembre à l'ONU qu'un sommet sur les risques terroristes en Afrique et en particulier au Sahel se tiendra à Paris au mois de décembre. Le ministre français a mis en garde contre une possible résurgence des groupes armés chassés du Mali, ailleurs dans la région.

Laurent Fabius
(00:45)
 

Ministre français des Affaires étrangères

 
Sahel: un sommet sur le terrorisme à Paris en décembre
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11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 07:45
La sécurité au Sahel au coeur d'une réunion internationale à N'Djamena

11-09-2013 French.china.org.cn

 

Des chefs des services de renseignements des pays sahélo-sahariens, réunis depuis mardi dans la capitale tchadienne, examinent la situation sécuritaire dans la région, ainsi que le renforcement des capacités dans le domaine des renseignements et de la sécurité de leurs Etats respectifs.

 

"La persistance du phénomène de Boko Haram et ses ramifications transfrontalières, l'émergence de nouveaux défis sécuritaires liés à la grande criminalité, au fondamentalisme religieux et aux prises d'otage, sont autant de menaces réelles pour la paix et de la stabilité de la région sahélo-saharienne", a déclaré le secrétaire d'Etat tchadien à l'Intérieur et à la Sécurité publique, Mahamat Adji Ngoua, en ouvrant les travaux.

 

Selon lui, la rencontre de N'Djaména offre l'opportunité pour des discussions approfondies sur la situation sécuritaire et de prendre des décisions requises pour faire face à ces défis relevés ci-haut. "Elle doit en outre explorer les voies et moyens pouvant permettre de renforcer la coopération sécuritaire et l'opérationnalisation de la structure africaine de paix et de sécurité dans la région sahélo-saharienne", a-t-il ajouté.

 

Le secrétaire d'Etat tchadien à l'Intérieur et à la Sécurité publique a exhorté les experts de l'Union africaine à réfléchir et à trouver tous les mécanismes et outils nécessaires qui pourront permettre aux Etats membres de l'organisation continentale de prévenir et d'empêcher les mouvements des groupes terroristes, de combattre efficacement les activités des bandes criminelles.

 

Le commissaire pour la Sécurité et la Paix de l'Union Africaine, Ramdane Lamamra, a également relevé que les menaces qui pèsent sur la sécurité et la stabilité sont de nature transnationale et que toute réponse qui se veut efficace doit être collective.

 

"Le choix du Tchad et de sa capitale, N'Djaména, se veut naturellement un acte de reconnaissance pour la contribution inestimable que le Tchad a apportée à l'effort collectif qui a permis de libérer le nord du Mali de l'emprise de groupes terroristes et criminels. Le Tchad a fait preuve d'une solidarité agissante et d'un engagement panafricaniste remarquable", a indiqué M. Ramdane Lamamra.

 

Il a réitéré "la haute appréciation de l'Union africaine auprès du président Idriss Déby Itno, au peuple tchadien frère et au gouvernement tchadien pour les sacrifices consentis"

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4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 05:45
Deux MQ-9 Reaper français opérationnels au Sahel d’ici fin 2013

03.09.2013 Helen Chachaty - journal-aviation.com

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian l’a affirmé haut et fort cet après-midi à la fin de son audition par la Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées : Il y aura bien deux MQ-9 Reaper présents dans la région du Sahel fin 2013. « Les deux Reaper commandés seront opérationnels à la fin de cette année » a déclaré Jean-Yves Le Drian, confirmant ainsi que la France allait bien réceptionner deux drones MALE MQ-9 fabriqués par General Atomics.

 

La notification d’achat avait été transmise au Congrès américain le 27 juin dernier et concernait 16 drones ainsi que le matériel associé. Début juin, le ministre avait confirmé l’achat de douze Reaper, ajoutant que les deux premiers devraient rapidement être déployés dans la région du Sahel pour pallier au manque de moyens de surveillance et de renseignement.

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27 juin 2013 4 27 /06 /juin /2013 10:45
source BBC Africa

source BBC Africa

26 juin 2013 Romandie.com (AFP)

 

NEW YORK (Nations unies) - L'envoyé spécial de l'ONU pour le Sahel Romano Prodi a appelé mercredi le Conseil de sécurité à ne pas oublier le Sahel sous peine de voir surgir dans cette région d'autres crises semblables à celle du Mali.

 

N'oubliez pas le Sahel si vous ne voulez pas avoir d'autres Malis, a lancé M. Prodi aux ambassadeurs des 15 pays membres réunis pour des consultations sur ce dossier. Il a aussi appelé la communauté internationale à se montrer aussi généreuse pour le Sahel qu'elle l'a été envers le Mali.

 

La situation au Mali est symptomatique de ce qui arrivera dans d'autres parties du Sahel si une réponse rapide n'est pas donnée aux défis qu'affronte la région, a-t-il expliqué. Inversement, le succès ou l'échec au Mali aura un impact sur l'ensemble du Sahel.

 

M. Prodi présentait au Conseil un rapport sur une stratégie intégrée pour le Sahel qui se concentrera sur les cinq pays les plus nécessiteux (Mali, Burkina Faso, Mauritanie, Niger et Tchad). Avec le déploiement à partir de lundi prochain de la Mission de l'ONU pour la stabilisation au Mali (Minusma), l'accent sera mis davantage sur les quatre autres pays, a-t-il précisé.

 

A l'issue des consultations à huis clos, l'ambassadeur britannique Mark Lyall Grant, qui préside le Conseil en juin, a indiqué que la stratégie avait été accueillie de manière largement favorable.

 

La clé du succès, a-t-il ajouté, réside dans son application, qui nécessitera la coopération de l'ensemble du système onusien et le soutien des institutions financières internationales.

 

M. Prodi a préconisé la création d'un Fonds pour l'action au Sahel qui pourrait être co-géré par la Banque africaine de développement et la Banque mondiale: Les donateurs seront libres de choisir leur type d'assistance et les populations du Sahel sauront d'où vient l'aide. Il a aussi proposé la création d'un Institut de recherche sur le Sahel.

 

Pour M. Prodi, il faut faire vite car l'intérêt pour le Sahel que la crise au Mali a suscité ne durera pas éternellement. L'inquiétude partout dans le monde devant l'expansion du terrorisme au Sahel a fourni l'occasion de mobiliser du soutien en faveur des peuples de la région à court et à long terme.

 

La stratégie intégrée des Nations unies pour le Sahel se fonde sur quatre piliers, a expliqué M. Prodi: gouvernance, sécurité, besoins humanitaires et développement.

 

Elle a pour ambition de s'attaquer à tous les aspects de la crise: amélioration de la gouvernance, lutte contre la criminalité et contre le terrorisme, aide humanitaire à 11,4 millions de personnes menacées par la faim dont 5 millions d'enfants de moins de 5 ans.

 

M. Prodi, ancien chef du gouvernement italien âgé de 73 ans, avait été nommé en octobre 2012 comme envoyé spécial pour le Sahel.

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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 07:45
Reward! 23 millions de dollars de récompense pour les chefs des djihadistes du Sahel

04.06.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Les Etats-Unis ont annoncé lundi soir qu'ils offrent 23 millions de dollars de récompense au total pour toute information conduisant à la capture du jihadiste algérien Mokhtar Belmokhtar, du chef de la secte islamiste nigériane Boko Haram et d'autres responsables du groupe Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

 

Ce programme du département d'Etat, baptisé "récompenses pour la justice", offre depuis 1984 des sommes d'argent à tout informateur permettant l'arrestation ou l'élimination d'individus qui menacent les intérêts des Etats-Unis. Le site en français avec les bios des suspects est accessible ici.

7. La plus grosse récompense, sept millions de dollars, est réservée au n°1 présumé de Boko Haram, Abubakar Shekau, qui combat actuellement l'armée du Nigeria dans le nord-est du pays.

5. cinq millions de dollars sont également offerts à quiconque apportera des renseignements décisifs concernant l'Algérien Belmokhtar, un ancien chef d'Aqmi qui a monté son propre groupe fin 2012. Donné pour mort par le Tchad en avril, il a menacé il y a dix jours de lancer de nouvelles attaques au Niger après les attentats suicide de la fin mai. Son groupe avait mené une prise d'otages d'envergure en janvier dans un complexe gazier en Algérie.

5. Cinq millions de dollars sont également promis pour la tête de Yahya Abou Al-Hammam, un dirigeant algérien d'Aqmi accusé d'être impliqué dans le meurtre d'un otage français en 2010.

3. Malik Abou Abdelkarim, commandant d'Aqmi, et Oumar Ould Hamahathe porte-parole du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), un groupe islamiste chassé du Mali en janvier, sont également la cible de Washington, avec trois millions chacun de récompenses.

 

 

 

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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 17:45
Mali wants Sahel nations to do more about Islamist threat

05 June 2013 defenceWeb (Reuters)

 

Mali's foreign minister said that nations in the Sahara were not doing enough to stop an Islamist threat spreading across the region and urged more intelligence-sharing and joint military operations.

 

In an interview with Reuters, Tieman Coulibaly also accused Mali's Tuareg separatist rebels of "Ku Klux Klan" abuses by persecuting non-Tuaregs in Kidal and said this did not bode well for talks aimed at including the northeastern town in next month's election of a new president to complete a post-coup transition to democracy.

 

A string of attacks in Niger including on a French-run uranium mine have shown how Islamist rebels have taken advantage of a security vacuum since French-led forces drove al-Qaeda-linked fighters from strongholds in northern Mali this year, Reuters reports.

 

Regional rivalries are aggravating the problem for Paris and its Western allies, with a lack of cooperation between Saharan countries helping militants to melt away when they come under pressure and regroup in quieter parts of the vast desert.

 

"We must coordinate better," Coulibaly said in the interview in Paris. "We need a constant effort to share information and be able to act together against this threat."

 

Security officials say lawless southern Libya has become the latest haven for Islamist groups. Paris has put the blame firmly on these groups for attacking its embassy in Tripoli in April.

 

"This is a threat to everybody - Niger , Mauritania, Ivory Coast, Senegal, Algeria and beyond," Coulibaly said. "We must do more."

 

Regional nations met in March in Mauritania to discuss how to put better mechanisms in place to share information and to assess ultimately how to launch joint security operations. The same countries are due to meet again in Algeria in the coming days for further consultations, Coulibaly said.

 

France, which is keen to cut its troop numbers in the region, has said it would support all regional efforts.

 

But, amid persistent bickering and mistrust among regional powers, President Francois Hollande admitted in May that French forces may have to be used elsewhere in the Sahel.

 

France's immediate priority now is to ensure the situation in its former West Africa colony remains stable and that presidential elections proposed for July take place as planned all across the vast impoverished country.

 

"RACIST ATTACKS"

 

But tension over Kidal risks turning public opinion against France, which was feted for liberating Mali's north from Islamist occupation but has since faced criticism for allowing armed Tuarags to reassert control in the desert town.

 

Talks have started between the central government in Bamako and the Tuareg rebels, known as the MNLA, who control Kidal to try to reach a deal that would allow its inhabitants to go to the polls.

 

But Coulibaly said the situation was "worrying" in Kidal, where hundreds have been rounded up. He accused the MNLA of committing "racist and segregationist acts" against non-Tuaregs that was forcing the Malian army to move towards Kidal.

 

"I think the talks will slow down because we can't continue talking with people that are transforming themselves into a Ku Klux Klan while we're proposing to negotiate peace," he said, referring to the American far-right white supremacist group.

 

"We are sticking to our position which consists of restoring the administration in Kidal including the army."

 

The MNLA has denied that detentions in Kidal were based on race, saying only that some 10 people had been taken into custody after being identified as Malian soldiers "sent to spy on us", and were now considered prisoners of war.

 

The elections are due to conclude a transition to democracy following a military coup in April 2012 that led to Mali's north falling under Islamist insurgent domination for nine months.

 

Coulibaly said there was still time to reach a deal with the MNLA but without security in Kidal it would be difficult to hold the elections. "The ball is no longer in our camp," he said.

 

"All resolutions taken by the United Nations call for the restoration of the territorial integrity of Mali. If they are not respected then Mali and its partners will be forced to apply them."

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2 juin 2013 7 02 /06 /juin /2013 11:45
Le Japon offre 750 M EUR sur 5 ans pour stabiliser le Sahel

02 juin 2013 Romandie.com (AFP)

 

YOKOHAMA (Japon) - Le Premier ministre japonais a annoncé dimanche le versement de 750 millions d'euros en cinq ans pour aider à stabiliser la région nord-africaine du Sahel et la formation de 2.000 personnels sur place pour la lutte anti-terroriste.

 

Le Japon va fournir 100 milliards de yens (750 millions d'euros) sur cinq ans pour le développement et la stabilité du Sahel, a déclaré Shinzo Abe lors de la conférence internationale de Tokyo pour le développement de l'Afrique (Ticad).

 

Ce soutien financier apporté par l'Etat nippon entre dans le cadre d'un paquet de 10,6 milliards d'euros d'aide publique au développement sur cinq ans pour l'Afrique, annoncée samedi par M. Abe à l'ouverture de ce sommet à Yokohama (région de Tokyo) auquel participent une quarantaine de chefs d'Etat et de gouvernement africains.

 

Le Premier ministre japonais a tenu à détailler la partie de cette assistance dédiée à cette vaste zone comprise entre l'Afrique du Nord et l'Afrique sub-saharienne et comprenant des territoires de nombreux pays dont le Mali, la Mauritanie, le Niger, l'Algérie, le Tchad, le Soudan et la Lybie.

 

Le Japon attache beaucoup d'importance à cette région, particulièrement depuis une prise d'otages mi-janvier au complexe gazier d'In Amenas dans le sud de l'Algérie, au cours de laquelle dix ressortissants nippons avaient été tués.

 

Quelques jours après cette tragédie qui avait traumatisé le pays, Tokyo avait annoncé un don de 120 millions de dollars pour aider à stabiliser la région, somme à laquelle viennent s'ajouter les fonds annoncés dimanche.

 

Cette assistance permettra de renforcer les protections sociales, avec un accent mis sur l'alimentation, l'éducation et la santé, avec également un soutien pour les femmes et les jeunes, a détaillé M. Abe, pour qui cela ramènera l'espoir d'un développement économique dans la région et contribuera ainsi à sa stabilité.

 

En plus de ce volet d'aide au développement, le Japon va fournir un soutien distinct aux pays de la région, dédié spécifiquement à la lutte contre le terrorisme et au maintien de la sécurité.

 

Nous formerons 2.000 personnes pour les opérations anti-terroristes et le maintien de la sécurité, a précisé le chef du gouvernement japonais.

 

Parmi les pays du Sahel confrontés à des troubles, le Mali fait l'objet d'une attention particulière et une force onusienne de 12.600 hommes doit y prendre le relais des quelque 4.000 soldats français déployés en janvier et qui ont chassé du nord du pays - avec l'appui de contingents d'Afrique occidentale - les groupes armés islamistes qui avaient conquis ce vaste territoire.

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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 11:45
L’offensive Serval
 
 

Depuis le 11 janvier 2013, dans le cadre de la résolution 2085 des Nations-Unis, la France s’est engagée au côté des troupes maliennes dans le combat contre les groupes terroristes.

 

4 000 militaires français et 6 900 militaires des troupes africaines participent à l’opération Serval pour permettre au pays de retrouver son entière intégrité territoriale.

 

Retrouvez l’avancée des troupes et toutes les opérations effectuées depuis le début de l’intervention française au Mali sur notre carte interactive.

 

Cliquez sur informations générales pour mieux comprendre le contexte de l’intervention Serval, sur la légende ou directement sur les zones rouges de la carte pour voir les villes contrôlées par les forces françaises et maliennes, la présence des forces tchadiennes, des troupes africaines et tous les évènements de l’intervention mois par mois.

 

>>> L’offensive Serval sur carte interactive

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17 mai 2013 5 17 /05 /mai /2013 11:45
Crédit BBC Africa

Crédit BBC Africa

16/05/2013 - JDD

 

Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a souligné jeudi à Londres à quel point "la vigilance s'impose" dans la zone sahélienne, "terrain privilégié du djihadisme fondamentaliste", et a fait état de "risques significatifs sur la Libye".

 

L'intervention française au Mali a permis d'éradiquer un risque majeur : "la constitution d'un sanctuaire terroriste dans cette partie du Sahel", a déclaré le ministre. "Il y a une fragilité globale de la zone sahélienne depuis l'extrémité de l'Afrique de l'Ouest, depuis la Guinée Bissau, jusqu'à la Libye, voire la Somalie", a-t-il ajouté.

 

"C'est le terrain privilégié du djihadisme fondamentaliste, et puis c'est en même temps la grande zone de trafic de la drogue, et l'un parfois, s'appuie sur l'autre". "C'est aussi la zone de trafic des armes, donc c'est un itinéraire très préoccupant, qui mérite l'attention de tous, et qui mérite singulièrement l'attention des Européens puisque tout cela se déroule pas loin de l'Europe", a-t-il indiqué. Jean-Yves Le Drian a fait état "de risques significatifs sur la Libye". "Nous sommes préoccupés des potentialités de résurgence des formes de sanctuaires beaucoup plus restreints qu'au Mali, mais qui peuvent devenir dangereux", a-t-il fait valoir.

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18 avril 2013 4 18 /04 /avril /2013 21:26
EU Parliament discusses Syria and Sahel with Laurent Fabius

 

18/4/2013 EU source: European Parliament - Ref: EP13-016EN

 

Summary: 18 April 2013, Strasbourg - French Foreign Minister Laurent Fabius told the European Parliament's foreign affairs committee on Thursday that: "The most radical elements are not in the majority now" in the Syrian resistance but warned that they could gain control "if the conflict carries on."

 

"It is very difficult not to be pessimistic" about the "appalling" situation in Syria, said Mr Fabius, warning of the "absolute risk" that the regime could use chemical weapons. He supported lifting the EU embargo on arms supplies to the opposition, stressing that the decision, which should be taken by May, must guarantee that weapons are not "diverted".

 

MEPs insisted in the debate that EU humanitarian aid must reach those for whom it was really intended. They also appealed to Mr Fabius to cooperate more closely with the moderate Gulf states to ensure that radical Sunni forces did not gain ground in Syria and they pointed to the need to start preparing now for the post-Assad period.

 

Mali

 

On Mali, the French foreign minister said the decision to convert the Africa-led International Support Mission for Mali (MISMA) into a UN peace-keeping mission "should be adopted in the third week of April." A thousand French troops would remain in the country "to support the stabilisation mission if necessary, particularly against terrorist operations." Mr Fabius also stressed the importance of holding presidential elections in July and parliamentary elections "ideally, immediately afterwards."

 

MEPs were concerned that the dates for the withdrawal of French troops, the electoral process and the deployment of the UN mission coincided. They also insisted that all the aid pledged must be delivered and called for a comprehensive solution for the Sahel, to tackling the trafficking of drugs, people and weapons in the region.

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17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 21:00
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17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 11:44
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