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7 décembre 2013 6 07 /12 /décembre /2013 00:58
photos EMA / ECPAD

photos EMA / ECPAD

 

07/12/2013 00:10 Sources : EMA

 

Sur décision du Président de la République, l’opération Sangaris a été lancée hier soir en République de Centrafrique.

 

En vue du rétablissement des situations sécuritaire et humanitaire en Centrafrique, l’opération Sangaris vise à créer les conditions pour la prise en charge de la situation par la mission de soutien à la Centrafrique (MISCA) de l’Union africaine.

 

L’opération Sangaris a été lancée suite à l’adoption par le Conseil de sécurité des Nations unies de la résolution 2127, qui donne un mandat à la force africaine MISCA, mais aussi aux forces françaises, autorisées à appuyer, temporairement, la MISCA dans l'accomplissement de son mandat

 

Le commandement de la force Sangaris a été confié au général Francisco Soriano, commandant les Forces françaises au Gabon (FFG) et l’opération Boali en Centrafrique. Il a rejoint Bangui le 6 décembre en fin de journée, afin de commander au plus près la force Sangaris. Il est désormais au contact direct de l’ensemble des acteurs de la crise centrafricaine.

 

L’opération Sangaris s’appuie sur le dispositif de l’opération Boali dont le renforcement est actuellement en cours. L’opération Boali est ainsi mise en sommeil jusqu’à nouvel ordre.

 

Une compagnie parachutiste du 6e bataillon d’infanterie de Marine (6eBima) et trois hélicoptères PUMA du détachement de l’Aviation légère de l’armée de Terre de Libreville sont arrivées dans la journée à Bangui. Ces premiers renforts portent aujourd’hui à 800 l’effectif militaires français à Bangui. Celui-ci devrait atteindre 1200 hommes dans les heures à venir. Le renforcement matériel se poursuit avec notamment, ce 6 décembre, le poser sur l’aéroport de M’Poko d’un C17 britannique qui a acheminé principalement des véhicules blindés.

 

La rapidité de cette mise en œuvre est rendue possible grâce à l’existence des forces prépositionnées en Afrique, telles que les forces françaises au Gabon (FFG), ainsi qu’au travail préparatoire qui a consisté à prépositionner des forces complémentaires au plus près dans la région.

 

Aujourd’hui, la force a poursuivi sa mission de sécurisation des ressortissants mais aussi de l’aéroport de M’Poko et des points d’intérêts français. Elle a conduit parallèlement des patrouilles afin de contribuer à un retour au calme, malgré une situation encore tendue. Deux patrouilles de Rafale ont par ailleurs survolé Bangui, signifiant la détermination de la force Sangaris aux groupes armés susceptibles de s’opposer aux militaires français.

Sangaris: point de situation du 6 décembre 2013Sangaris: point de situation du 6 décembre 2013
Sangaris: point de situation du 6 décembre 2013Sangaris: point de situation du 6 décembre 2013
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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 17:45
Sangaris : prise à partie sur l'aéroport de Bangui

 

 

06/12/2013 15:04 Sources : EMA

 

Dans la journée du 5 décembre, alors qu’elles sécurisaient l’accès à l’aéroport de M’Poko sur lequel se sont réfugiés près de 2000 centrafricains pour fuir les combats, les forces françaises ont été prises à partie à trois reprises par un pick-up armé. Au troisième tir, les militaires français ont riposté détruisant le véhicule. Cette prise à partie n’a fait aucun blessé du côté des militaires français, ni des civils venus chercher leur protection.

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 11:55
France: le budget 2014 des opérations militaires déjà dépassé

L’engagement des 1.200 soldats français en Centrafrique n’est pas financé.

 

05.12.2013 Par Alain Ruello – lesEchos.fr

 

Les 450 millions d’euros prévus en 2014 par la France pour ses opérations militaires extérieures ont été estimés au plus juste bien avant que l’opération à Bangui ne soit décidée.

 

Difficile de prédire la durée de l’engagement des 1.200 soldats français en Centrafrique. Ce qui est quasi certain en revanche, c’est que cette nouvelle opération extérieure (Opex) n’est pas financée. Quand la loi de programmation militaire a été élaborée, les 450 millions d’euros prévus en 2014 au titre des Opex de l’armée ont été estimés au plus juste pour couvrir les missions en cours. Bangui n’en faisait pas partie.

 

L’année prochaine, et sans remettre en cause la nécessité de l’intervention, il faudra donc trouver plusieurs dizaines de millions pour couvrir les primes, le carburant, la logistique, la maintenance du matériel ou encore les munitions sur ce nouveau théâtre. La facture dépendra de la durée de la mission. Il est donc trop tôt pour l’estimer.

 

Solidarité interministérielle

 

En principe, le budget du ministère de la Défense ne sera pas mis à contribution en vertu de la clause de solidarité interministérielle qui veut que tout dépassement du budget Opex est couvert par les autres ministères. En principe. Car si l’année prochaine, le gouvernement doit faire face à plusieurs milliards de dépenses non prévues, les militaires devront immanquablement prendre leur part aux économies correspondantes : ce qu’ils recevront d’un côté pour couvrir la Centrafrique, ils le perdraient de l’autre.

 

C’est exactement ce qui s’est passé cette année où la Défense a dû faire une croix sur 500 millions , qu’elle doit récupérer l’année prochaine. En principe, puisque ces 500 millions de crédits budgétaires ont été gagés sur 500 millions de recettes exceptionnelles...

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 11:45
RCA  les militaires de la mission Boali patrouillent dans Bangui photo EMA ECPAD

RCA les militaires de la mission Boali patrouillent dans Bangui photo EMA ECPAD

 

06/12/2013 Par LEXPRESS.fr

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a annoncé ce vendredi le début de l'intervention française en Centrafrique.

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a annoncé ce vendredi matin que l'opération française en Centrafrique avait commencé avec des patrouilles dans Bangui

Sur RFI, le ministre a déclaré: "L'opération a commencé, dans la mesure où les forces françaises qui étaient déjà présentes à l'aéroport de Bangui, avec une mission limitée à la protection de cet aéroport et de nos ressortissants, dès cette nuit, ont développé des patrouilles dans Bangui. La nuit a été calme". 

"Une compagnie est arrivée de Libreville hier soir et aujourd'hui un détachement d'hélicoptères sera sur zone", a encore déclaré le ministre. 

Il a évoqué aussi le développement de la force africaine sur place qui se coordonne avec les forces françaises. "Ce qui fait que j'espère que les deux objectifs que nous poursuivons pourront se réaliser rapidement". 

 

Feu vert de l'ONU à une intervention

Il a défini ces deux objectifs: "Une sécurité minimum, permettant à une intervention humanitaire de se mettre en oeuvre, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui". Elle passe "par la sécurisation des rues, des itinéraires principaux pour permettre aux gens d'aller même à l'hôpital". 

Ensuite il s'agit parallèlement "que les forces africaines soient en situation d'assurer la sécurité du territoire en attendant la transition politique". 

Le président François Hollande avait annoncé jeudi une action militaire "immédiate" en République centrafricaine, en proie à des soubresauts meurtriers, après le feu vert donné plus tôt par l'ONU à cette intervention.

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 11:45
Cameroun : la réserve opérationnelle embarquée se prépare

 

04.12.2013 Crédit : EMA / armée de Terre

 

Depuis le 1er décembre, à Douala, les éléments de la réserve opérationnelle embarquée (ROE) se préparent s'engager dans toute opération que viendrait à ordonner le chef d'état-major des armées, sur décision du Président de la République.

Les véhicules tactiques de cette force, essentiellement des véhicules blindés de combat (de type VAB, VBL) ainsi que des camions logistiques, sont rassemblés dans une zone de regroupement et d’attente (ZRA) dans le port de Douala.

 

Reportage photos

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 11:45
photo EMA ECPAD

photo EMA ECPAD

 

06/12/2013 10:42 Sources : EMA

 

Le 5 décembre 2013, le Président de la République a annoncé sa décision de renforcer le dispositif militaire français en Centrafrique afin d’éviter une catastrophe humanitaire dans le pays.

 

« Le Conseil de sécurité vient d’adopter une résolution, à l’unanimité, donnant mandat à une force africaine pour apporter la sécurité, rétablir la stabilité en Centrafrique et protéger la population.

 

La France soutiendra cette opération. C’est son devoir, devoir d’assistance et de solidarité à l’égard d’un petit pays, la Centrafrique, bien loin d’ici, pays ami, pays le plus pauvre du monde. Pays qui nous appelle au secours.

 

Vu l’urgence, j’ai décidé d’agir immédiatement, c’est-à-dire dès ce soir, en coordination avec les Africains et avec le soutien des partenaires européens. Déjà, 600 militaires français sont sur place. Cet effectif sera doublé d’ici quelques jours, pour ne pas dire quelques heures.

 

La France n’a pas d’autre objectif que de sauver des vies humaines. Je veux que toutes les informations soient données. C’est la raison pour laquelle le gouvernement fournira toutes les explications au Parlement, dès la semaine prochaine.

 

Il y a un an, au Mali, la France était appelée pour lutter contre une invasion terroriste. Elle y est parvenue. Aujourd’hui, dans des circonstances très différentes, la France est attendue pour éviter une catastrophe humanitaire. Elle sera là.

 

J’ai pleine confiance en nos soldats pour mener cette opération. Je sais leur sens du devoir, leur grande qualité professionnelle. Cette intervention sera rapide, elle n’a pas vocation à durer. Je suis sûr de son succès. »

 

Cette décision a été précédée de l’adoption par le Conseil de sécurité des Nations unies de la Résolution 2127 qui prévoit en particulier :

    le soutien des Nations unies à la Force africaine, la MISCA dont l’effectif devrait atteindre les 4000 hommes.

    Le soutien par les forces françaises de cette force africaine, avec autorisation d’usage de la force au besoin.

 

Actuellement, plus de 650 militaires français sont déployés à Bangui. Plus de 400 le sont depuis fin mars 2013, et 250 spécialistes des transmissions, du génie et de la logistique sont arrivés depuis la fin novembre.

 

Depuis jeudi soir, les premiers renforts en provenance du Gabon ont été projetés sur l’aéroport de Bangui. Il s’agit de la compagnie parachutiste (COMPARA) du 6e bataillon d’infanterie de marine (6e BIMa) de Libreville. D’autres éléments se préparent dès à présent à renforcer le dispositif français dans la capitale centrafricaine.

 

Durant toute la nuit du 5 au 6 décembre les éléments de la force Sangaris présents à Bangui ont effectué des patrouilles blindées en vue d’interdire la reprise des combats et garantir la sécurité de nos ressortissants.

 

Dans la journée du jeudi 5 décembre, les militaires français contrôlant l’aéroport de Bangui avaient déjà assuré la sécurité d’une foule de près de 2000 centrafricains qui se sont réfugiés auprès d’eux pour fuir les combats.

photo EMA ECPAD

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 11:45
RCA : les militaires de la mission Boali patrouillent dans Bangui

05.12.2013 Crédit : EMA /ECPAD

 

4 décembre 2013, dans la matinée, Bangui en République Centrafricaine, les militaires de la mission Boali patrouillent dans la ville afin de garantir la sécurité des ressortissants français ainsi que des points d’intérêt français (points de regroupement des ressortissants français, emprises diplomatiques, les lieux à haute valeur ajoutée pour la communauté française installée à Bangui).

 

Plus de photos

 

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 11:45
photo EMA ECPAD

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05/12/2013 Par LEXPRESS.fr

 

Les noms des récentes opérations militaires françaises empruntent au monde animal ou à la géographie. Un choix qui correspond à la recherche de la plus grande neutralité envers le pays visé.

Onze mois après l'opération Serval au Mali, François Hollande a lancé jeudi l'opération "Sangaris" au Centrafique. Deux opérations militaires dont les noms évoquent un petit animal du désert pour la première, et une variété de papillons pour la seconde. Comment sont choisis les noms de ces opérations? C'est au CPO, le Centre de planification et de conduite des opérations, que revient la tâche de baptiser les actions militaires.

 

Pourquoi Sangaris? La Centrafrique est connue pour abriter des millions de papillons. On est loin de l'univers militaire. Interrogé par Le Figaro, Jean-Vincent Brisset, directeur de recherche à l'Iris, Institut des Relations Internationales et Stratégiques, indique que l'onomastique des opérations militaires répond à une recherche de totale neutralité. "Le nom ne doit pas choquer ni provoquer de réactions. Mais d'habitude, il a tout de même un rapport avec le pays: la France prend généralement le nom d'animaux (Serval, un petit félin du désert, pour le Mali), de vents (Harmattan, un vent chaud d'Afrique de l'ouest, pour la Libye), ou de lieu (Pamir, une chaîne de hautes montagnes, pour l'Afghanistan) en rapport avec le pays où est conduite l'opération" explique-t-il au Figaro

Cependant, comme le souligne Slate, "toutes les opérations ne sont pas nommées de manière neutre. Avec le développement des médias de masse, le nom a pris une importance particulière: il peut à lui seul servir d'outil de communication, voire de propagande". Et de citer l'opération américaine en Afghanistan en 2001, "Operation Infinite Justice" (justice sans limite) rebatisée "Enduring Freedom" (Liberté immuable), moins agressive pour le monde musulman. Avec les papillons, la France ne devrait vexer personne.

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 10:45
Centrafrique : lancement de l’opération Sangaris

 

06/12/2013 10:36 Sources : EMA

 

Le 5 décembre 2013, le Président de la République a annoncé sa décision de renforcer le dispositif militaire français en Centrafrique afin d’éviter une catastrophe humanitaire dans le pays.

 

« Le Conseil de sécurité vient d’adopter une résolution, à l’unanimité, donnant mandat à une force africaine pour apporter la sécurité, rétablir la stabilité en Centrafrique et protéger la population.

 

La France soutiendra cette opération. C’est son devoir, devoir d’assistance et de solidarité à l’égard d’un petit pays, la Centrafrique, bien loin d’ici, pays ami, pays le plus pauvre du monde. Pays qui nous appelle au secours.

 

Vu l’urgence, j’ai décidé d’agir immédiatement, c’est-à-dire dès ce soir, en coordination avec les Africains et avec le soutien des partenaires européens. Déjà, 600 militaires français sont sur place. Cet effectif sera doublé d’ici quelques jours, pour ne pas dire quelques heures.

 

La France n’a pas d’autre objectif que de sauver des vies humaines. Je veux que toutes les informations soient données. C’est la raison pour laquelle le gouvernement fournira toutes les explications au Parlement, dès la semaine prochaine.

 

Il y a un an, au Mali, la France était appelée pour lutter contre une invasion terroriste. Elle y est parvenue. Aujourd’hui, dans des circonstances très différentes, la France est attendue pour éviter une catastrophe humanitaire. Elle sera là.

 

J’ai pleine confiance en nos soldats pour mener cette opération. Je sais leur sens du devoir, leur grande qualité professionnelle. Cette intervention sera rapide, elle n’a pas vocation à durer. Je suis sûr de son succès. »

 

Cette décision a été précédée de l’adoption par le Conseil de sécurité des Nations unies de la Résolution 2127 qui prévoit en particulier :

 

    le soutien des Nations unies à la Force africaine, la MISCA dont l’effectif devrait atteindre les 4000 hommes.

    Le soutien par les forces françaises de cette force africaine, avec autorisation d’usage de la force au besoin.

 

Actuellement, plus de 650 militaires français sont déployés à Bangui. Plus de 400 le sont depuis fin mars 2013, et 250 spécialistes des transmissions, du génie et de la logistique sont arrivés depuis la fin novembre.

 

Depuis jeudi soir, les premiers renforts en provenance du Gabon ont été projetés sur l’aéroport de Bangui. Il s’agit de la compagnie parachutiste (COMPARA) du 6e bataillon d’infanterie de marine (6e BIMa) de Libreville. D’autres éléments se préparent dès à présent à renforcer le dispositif français dans la capitale centrafricaine.

 

Durant toute la nuit du 5 au 6 décembre les éléments de la force Sangaris présents à Bangui ont effectué des patrouilles blindées en vue d’interdire la reprise des combats et garantir la sécurité de nos ressortissants.

 

Dans la journée du jeudi 5 décembre, les militaires français contrôlant l’aéroport de Bangui avaient déjà assuré la sécurité d’une foule de près de 2000 centrafricains qui se sont réfugiés auprès d’eux pour fuir les combats.

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 08:45
rca-04-12-2013-service-infographie-du-figaro

rca-04-12-2013-service-infographie-du-figaro

 

05 décembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

BRUXELLES - L'Union européenne examine le soutien, essentiellement financier, qu'elle prévoit d'apporter à l'intervention des troupes africaines et françaises en Centrafrique après le feu vert du Conseil de sécurité de l'ONU, a-t-on appris jeudi de sources diplomatiques.

 

L'UE devrait saluer, dans une déclaration attendue en fin de journée, le mandat accordé par le Conseil de sécurité aux forces françaises pour intervenir en soutien à la Misca (force africaine en RCA), a-t-on indiqué de même source.

 

Décidée à apporter un soutien à cette mission, l'UE examine plusieurs options, qui sont essentiellement d'ordre financier, a indiqué Michael Mann, le porte-parole du service diplomatique.

 

L'aide consacrée au fonctionnement de la Misca devrait être substantielle, probablement de plusieurs dizaines de millions d'euros, selon des sources diplomatiques.

 

D'ores et déjà, Londres a proposé une aide logistique limitée à la France. Selon des sources gouvernementales, elle devrait se traduire par la mise à disposition d'un avion militaire gros-porteur C-17, comme cela avait été le cas lors de l'intervention française au Mali en janvier. Mais l'envoi de troupes britanniques n'est pas une option sur la table, a averti un porte-parole du ministère britannique de la Défense.

 

La France et la Grande-Bretagne ont renforcé ces dernières années leur coopération militaire, en insistant notamment sur l'interopérabilité qui les a conduites à agir conjointement en Libye, en 2011.

 

Au cours des discussions à Bruxelles, des experts de l'UE avaient évoqué la possibilité de déployer le groupement tactique européen (battlegroup), dont l'objectif est de pouvoir participer rapidement à des opérations à l'étranger.

 

Créé en 2007, ce groupement n'a encore jamais été utilisé sur un théâtre d'opération. Pour le second semestre 2013, il comprend environ 1.500 militaires de cinq pays, dont le Royaume-Uni, qui le dirige.

 

Selon des sources diplomatiques, des responsables britanniques ont demandé que l'analyse des experts évoquant le déploiement du battlegroup ne soit pas communiquée aux Etats membres, appelés à décider.

 

Les Britanniques sont traditionnellement réticents à un renforcement des outils de défense commune au sein de l'UE, privilégiant l'Otan ou les accords ad-hoc entre pays.

 

Des responsables de certains pays ont par ailleurs mis en avant l'absence d'une demande par la France d'un déploiement de forces européennes.

 

Dans leur analyse, les experts de l'UE soulignaient que l'envoi d'une force militaire européenne serait susceptible de contribuer notablement au rétablissement de la sécurité pour la population, facilitant ainsi la distribution de l'aide humanitaire en Centrafrique.

 

L'UE a débloqué une aide humanitaire d'urgence de 20 millions d'euros depuis le début de l'année pour les victimes des violences en Centrafrique.

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 08:45
Centrafrique: Londres propose une aide logistique limitée à la France

 

05 décembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

LONDRES - Londres propose une aide logistique limitée à la France qui a reçu mandat jeudi du Conseil de sécurité de l'ONU pour intervenir en République centrafricaine (RCA), a annoncé le ministère britannique de la Défense.

 

Suite à la résolution à l'ONU autorisant une intervention militaire française en Centrafrique, le Royaume-Uni est en discussion avec la France pour apporter une aide logistique limitée, a déclaré un porte-parole du ministère à l'AFP.

 

Envoyer des troupes britanniques n'est pas (une option) sur la table, a ajouté le porte-parole, refusant de donner davantage de détails sur la nature de cette aide.

 

Selon des sources gouvernementales, elle devrait se traduire par la mise à disposition d'un avion militaire gros-porteur C-17, comme cela avait été le cas lors de l'intervention française au Mali en janvier.

 

La France et la Grande-Bretagne ont intensifié ces dernières années leur coopération militaire, en insistant notamment sur l'interopérabilité qui les a conduites à agir conjointement en Libye, en 2011.

 

Le Conseil de sécurité de l'ONU a donné jeudi mandat aux forces françaises pour intervenir en République centrafricaine (RCA) afin de rétablir la sécurité, en appui à une force panafricaine.

 

Ce vote intervient alors que des violences meurtrières ont éclaté à Bangui, sous couvre-feu, et que 250 soldats français se sont déployés dans la capitale.

 

La résolution 2127, adoptée à l'unanimité des 15 pays membres du Conseil sur proposition de la France -- ancienne puissance coloniale -- autorise les soldats français en RCA à prendre toutes les mesures nécessaires pour soutenir la Misca (force africaine en RCA) dans l'accomplissement de son mandat.

 

La Misca pourra se déployer pour une période de douze mois, avec une clause de révision à six mois. Sa mission sera de protéger les civils, rétablir l'ordre et la sécurité, stabiliser le pays et faciliter l'acheminement de l'aide humanitaire.

 

La France a prévu de tripler son contingent en RCA, qui passera à 1.200 hommes.

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 08:24
La Centrafrique ferme ses frontières avec la RDC

 

05 décembre 2013 Romandie.com (AFP )

 

LIBREVILLE - La Centrafrique a fermé jeudi jusqu'à nouvel ordre sa frontière avec la République démocratique du Congo (RDC) après une nouvelle flambée de violences à Bangui, a-t-on appris de source officielle.

 

En raison de la situation sécuritaire due à l'attaque de la ville de Bangui, le ministre de la Sécurité publique décide de la fermeture de la frontière entre la RDC et la République Centrafricaine jusqu'à nouvel ordre, indique un communiqué du ministère.

 

Cette annonce est intervenue peu après le feu vert de l'ONU pour une intervention armée de la France en Centrafrique afin d'y rétablir la sécurité, en appui à une force africaine.

 

Dans le cadre de l'opération Sangaris (du nom d'un papillon rouge), la France dispose déjà d'environ 650 hommes sur place. Ce contingent passera à 1.200 hommes dans les prochains jours, chargés notamment de sécuriser l'aéroport de Bangui et les principaux axes.

 

Dans la journée, 250 soldats français se sont déployés dans les rues de la capitale, selon l'état-major français.

 

Jeudi matin, des violences ont éclaté dans plusieurs quartiers de la ville, faisant près d'une centaine de morts. Près de 80 cadavres gisaient dans une mosquée de Bangui et dans les rues d'une quartier du centre-ville, ont constaté des journalistes de l'AFP.

 

De son côté, l'ONG Médecins sans frontières (MSF) a fait état d'une cinquantaine de morts.

 

La Centrafrique est plongée dans le chaos et un engrenage de violences communautaires et inter-religieuses entre chrétiens et musulmans depuis le renversement en mars du président Bozizé par une coalition hétéroclite à dominante musulmane, la Séléka.

 

En RDC, le Haut Commissariat aux réfugiés de l'ONU (HCR) a fait part de l'arrivée de réfugiés centrafricains en dépit de la fermeture de la frontière.

 

Nous avons enregistré 670 nouveaux réfugiés de (République centrafricaine) dans la zone de Zongo en RDC aujourd'hui, a indiqué à l'AFP Céline Schmitt, porte-parole du HCR.

 

Ville de la province de l'Equateur (Nord-Ouest de la RDC), Zongo fait face à Bangui sur la rive gauche de l'Oubangui, affluent du Congo.

 

Les nouveaux venus ont été installés temporairement dans un ancien centre de transit du HCR que nous avions offert aux autorités pour héberger une école (lorsque l'afflux massif plus tôt dans l'année s'était ralenti), a ajouté la porte-parole..

 

Selon le HCR, il y a actuellement plus de 45.000 réfugiés centrafricains en RDC, dont plus de 18.000 dans quatre camps de réfugiés, les autres étant logés par des familles d'accueil.

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 22:45
photo EMA

photo EMA

 

05/12/2013 à 19:33 Par lefigaro.fr (AFP)

 

Le président François Hollande a annoncé ce soir une action militaire "immédiate" de la France en Centrafrique.

 

S'exprimant lors d'une courte déclaration télévisée, François Hollande a annoncé que les effectifs militaires français sur place en Centrafrique (650 actuellement) seront "doublés d'ici quelques jours pour ne pas dire quelques heures".

 

"La France est attendue pour éviter une catastrophe humanitaire, elle sera là", a-t-il ajouté. "Cette intervention sera rapide, elle n'a pas vocation à durer et je suis sûr de son succès."

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 13:45
photo Olivier Fourt

photo Olivier Fourt

 

05 décembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - Quelque 1.200 soldats français participeront à l'intervention en République centrafricaine pour aider au rétablissement de la sécurité dans ce pays en proie au chaos, après le vote d'une résolution à l'ONU prévu jeudi, a déclaré le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius.

 

Autour de 1.200 soldats seront déployés en Centrafrique, et l'intervention débutera entre le vote de la résolution à l'ONU ce soir et la date que choisira le président de la République, a déclaré M. Fabius aux médias BFM TV/RMC, précisant que ce serait dans les jours qui viennent.

 

Dès que le président de la République aura donné le top, les choses vont aller très vite, a ajouté M. Fabius. Ca tombe bien puisque nous avons entre aujourd'hui et samedi à Paris à la fois tous les Etats africains, plus le secrétaire général des Nations unies, plus le président de l'Union européenne, a-t-il rappelé.

 

Un sommet franco-africain sur la paix et la sécurité en Afrique s'ouvre vendredi à Paris.

 

Tout le monde est là et nous avons prévu une réunion samedi après-midi autour de la Centrafrique, a souligné M. Fabius.

 

Il a répété que la France allait intervenir en appui de la force africaine Misca, qui compte 2.500 hommes et doit à terme arriver à 3.600 soldats. La France compte déjà plus de 450 militaires sur le terrain et les autorités françaises avaient jusqu'à présent parlé d'une force française d'un millier de militaires, une fois les renforts prévus déployés.

 

Le but de l'intervention est d'éviter les drames humanitaires épouvantables et de rétablir la sécurité. Dans un deuxième temps ce sera de favoriser une transition démocratique parce qu'il va falloir organiser des élections, théoriquement début 2015, a ajouté Laurent Fabius.

 

L'intervention française a le soutien de l'ensemble de la communauté internationale, a-t-il souligné. L'Union européenne va nous aider, la France ne sera pas toute seule, a-t-il affirmé, indiquant que des avions vont être mis à disposition par d'autres pays, sans plus de précisions.

 

L'UE a déjà débloqué 50 millions d'euros et les Etats-Unis entre 30 et 40 millions, pour financer la force de la MISCA, a-t-il ajouté.

 

La Centrafrique est en proie à l'anarchie et aux violences de bandes armées depuis le renversement en mars du président François Bozizé par la coalition rebelle Séléka.

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 10:45
Les militaires français de «Sangaris» à pied d'œuvre

 

 

04/12/2013 à 20:35 Par Alain Barluet, Service infographie du Figaro

 

INFOGRAPHIE - La phase active de l'intervention en Centrafrique ne débutera vraisemblablement pas avant la fin du sommet sur la paix et la sécurité en Afrique, vendredi et samedi à Paris.

 

«Sangaris», ce papillon exotique qui prête son nom à l'intervention militaire française en Centrafrique, est sur le point de prendre son envol. «Tout est fin prêt, à Paris et à Bangui. On n'a plus qu'à appuyer sur le bouton», résume un haut chef militaire en expliquant que le millier d'hommes engagés dans l'opération n'attendent plus que le feu vert, jeudi, du Conseil de sécurité de l'ONU. Ou plus exactement celui de François Hollande, qui, en tant que chef des armées, donnera le top départ.

 

Car les Français, qui soutiendront la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca) - laquelle reprendra le flambeau de troupes africaines, le 19 décembre -, resteront sous commandement national. Dans l'entourage de Jean-Yves Le Drian, on indiquait, mercredi, que la dernière phase de la planification était en cours. L'accent est mis sur la collecte du renseignement. La phase active de l'intervention ne débutera vraisemblablement pas avant la fin du sommet sur la paix et la sécurité en Afrique, qui se tiendra vendredi et samedi à Paris. L'opération «Sangaris» pourrait durer de quatre à six mois.

 

Mission d'ordre sécuritaire et non de guerre

 

À Bangui, les ultimes préparatifs se déroulaient aussi, notamment autour des pistes de l'aéroport international de M'Poko, «préparées» par les spécialistes du génie de l'air pour les rotations de gros-porteur Antonov. La logistique et les transmissions ont été «calées». Des éléments du 2e régiment d'infanterie de marine (Rima), débarqués à Douala du bâtiment Dixmude, ont été acheminés par train du Cameroun. Deux compagnies du 8e régiment de parachutistes d'infanterie de marine (Rpima), appartenant au détachement Boali présent en Centrafrique depuis 2003, constituent le socle des effectifs. Les 400 soldats stationnés à M'Poko avaient été rejoints, le week-end dernier à Bangui, par un peu plus de 200 militaires français supplémentaires.

 

Mission d'ordre sécuritaire et non de guerre à proprement parler, «Sangaris» devrait «faire l'effet d'un électrochoc et avoir des conséquences dissuasives», commente un officier général qui connaît bien la Centrafrique. La priorité demeure la sécurisation de Bangui, de ses alentours ainsi que des deux axes essentiels, vers la Cameroun et vers le Tchad. Au-delà du pays «utile», une large partie du territoire centrafricain restera hors du champ d'intervention des militaires français. Les ex-rebelles de la Séléka se sont peu aventurés au sud d'une ligne joignant les villes de Bossangoa, Bambari et Bria. À l'extrême est, aux confins du Soudan, entre Birao, au nord, et Obo, en pays pygmée, au sud, un vaste territoire a toujours été une zone de non-droit. Au sud du pays, autour de Bangassou, un contingent tchadien et un camerounais sont déjà présents. Les militaires français de «Sangaris» vont s'efforcer d'accompagner le déploiement de la Misca, à laquelle reviendra la tâche de contrôler une assez large partie du pays. Une forme de pari? «Tout dépendra de la façon dont les forces africaines vont pouvoir prendre en compte leur mission de sécurisation», commente une source militaire proche du terrain.

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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 07:56
RCA: le général Soriano à la tête de l'opération française «Sangaris»

04 décembre 2013 Olivier Fourt - RFI

 

La France espère faire adopter par le Conseil de sécurité de l'ONU son projet de résolution sur la crise en Centrafrique au plus tard le jeudi 5 décembre. Le général Francisco Soriano prendra la tête de l'opération française en Centrafrique. Une opération baptisée « Sangaris », du nom d'un papillon rouge que l'on trouve dans les forêts centrafricaines. Le général dirige actuellement les forces françaises au Gabon. 

C'est un officier expérimenté de 54 ans qui dirigera l'opération Sangaris en République centrafricaine, dès que Paris en aura donné le feu vert. Francisco Soriano est un général de brigade. En 2011, il a pris la tête de la 7ème brigade blindée de l'armée de terre, avec laquelle il fut engagé en Afghanistan de novembre 2012 à avril 2013.

Il a pris ensuite la tête des forces française au Gabon. Une mission qui chapeaute d'ailleurs l'opération Boali et ses 400 hommes déjà déployés en République centrafricaine.

 

→ A (RE)LIRE: Les objectifs de la nouvelle opération française en Centrafrique

 

En RCA, le général Francisco Soriano commandera au total un millier d'hommes, environ, qui viendront soutenir la Misca, la Mission internationale de soutien en Centrafrique. Selon le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, ce sera une mission de courte durée, environ six mois. Pas question donc de rééditer l'opération Serval, affirme le ministrre français.

 

→ A (RE)LIRE : Nouvelles exactions en Centrafrique

 

Paris prend d'ailleurs soin de préciser que l'opération Sangaris servira d'appui de la mission africaine. La France compte d'ailleurs faire adopter dès jeudi une résolution aux Nations unies dans laquelle ce rôle d'appui sera bien spécifié. C'est à la Misca que reviendra la tâche d'assurer la protection des civils et la stabilisation de l'Etat.

 

L’opération Sangaris

Les Français l'ont baptisé opération Sangaris, du nom d'un papillon rouge de Centrafrique. L'armée française est en train de se mettre en position d'intervenir dans ce pays. Après les renforts à Bangui, d'autres troupes sont en train de se rapprocher des frontières de la Centrafrique afin d'être en mesure d'entrer dans le pays dans les plus brefs délais quand les Nations unies l'auront décidé.


■ REPORTAGE : Au Cameroun, 350 militaires français se préparent au départ

Notre envoyé spécial, Olivier Fourt, suit un groupe de 350 militaires français, actuellement au Cameroun. Un convoi ferroviaire et un convoi routier sont prévus depuis le Cameroun afin de pré-positionner ces soldats à la frontière.

Les soldats français à Douala en route vers la Centrafrique
(01:38)
 

Reportage au Cameroun

 
photos Olivier Fourt - RFI
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photos Olivier Fourt - RFI
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photos Olivier Fourt - RFI
photos Olivier Fourt - RFI

photos Olivier Fourt - RFI

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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 07:55
Le général Francisco Soriano à la tête de l'opération Sangaris

 

03/12/2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord. – Défense Globale

 

Le général Francisco Soriano, commandant des Forces françaises au Gabon (FFG) depuis cet été, va diriger l'opération Sangaris de soutien à la MISCA africaine. En toute logique puisque la Centrafrique dépend des FFG de Libreville dans le dispositif prépositionné français. En janvier pour le Mali, de la même manière, le général Grégoire de Saint-Quentin s'était vu confier le commandement de l'opération Serval alors qu'il était chef des Éléments français au Sénégal (EFS).

 

Le général Soriano, 54 ans, est issu des troupes de marine. Il fut chef de corps du 11e RAMa (artillerie de marine) de Saint-Aubin-du-Cormier de 2002 à 2004. Promu général de brigade en 2011, il dirige la 7e brigade blindée, dont l'état-major se situe à Besançon. Le général de brigade Francisco Soriano a assuré le commandement du contingent des éléments français (NCC) en Afghanistan lors du désengagement et la dissolution de la force Pamir de décembre 2012 à mai 2013.

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