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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 12:45
Conclusions du Conseil sur la République Centrafricaine

 

9/2/2015 EU source: Council Ref: CL15-024FR

 

Summary: le 9 février 2015, Bruxelles - Conclusions du Conseil des affaires étrangères sur la République Centrafricaine

 

  1. L'Union européenne (UE) reste fermement engagée en République Centrafricaine (RCA) pour soutenir un processus durable de sortie de crise. Les accords de Libreville en janvier 2013, de N'Djamena en avril 2013, et de Brazzaville en juillet 2014, endossés par le Conseil de sécurité des Nations Unies, restent le cadre de référence incontournable pour tous les acteurs nationaux, régionaux et internationaux. L'UE réaffirme son plein soutien au travail des autorités de transition, en se félicitant de leur coopération étroite avec l'ONU, l'UA et la CEEAC. Elle appelle à la poursuite du processus politique conduit sous l'impulsion du chef d'Etat de la transition, avec l'appui du Médiateur pour la crise centrafricaine, dans le respect du cadre fixé par le Conseil de sécurité, y compris du régime de sanctions individuelles. L'UE appelle à cet égard tous les acteurs en RCA et tous les pays de la région à coopérer avec le Comité des sanctions du Conseil de sécurité. L'UE félicite la CEEAC pour sa prise de position ferme lors de la concertation d'Addis Abeba du 31 janvier 2015 à l'égard de toute démarche parallèle pouvant compromettre les efforts en cours de la communauté internationale visant à rétablir la paix, la sécurité et la stabilité en RCA. Le forum de Bangui constituera une étape décisive de ces efforts. Dans cette perspective, l'UE salue la tenue depuis le 21 janvier de consultations populaires inclusives autour des valeurs de paix, de dialogue et de réconciliation. Les centrafricains doivent s'approprier pleinement le processus.

  2. L'UE salue les efforts des forces internationales, MINUSCA, Sangaris et EUFOR RCA, qui coopèrent sur le terrain pour protéger les civils et contribuer à la stabilisation du pays. En dépit des progrès, la situation reste fragile. A cet égard, l'UE condamne fermement les récents enlèvements à Bangui. Elle est particulièrement préoccupée par les entraves au bon déroulement des consultations sur le terrain dans le cadre du processus de réconciliation et de paix, en particulier dans le centre et le nord-est du pays. La violence des groupes armés constitue une menace pour la population centrafricaine, l'Etat et son intégrité territoriale.

  3. L'UE demeure favorable à la recherche d'une solution pour une cessation effective et durable des hostilités. Les groupes armés actifs en RCA sont appelés à participer à ce processus en respectant le cadre de la transition et les principes de lutte contre l'impunité pour les responsables de crimes graves au regard du droit international. L'UE appelle les autorités de la transition et tous les pays de la région à continuer de coopérer avec la Cour Pénale Internationale.

  4. Au moment où l'opération européenne EUFOR RCA aura achevé son mandat au 15 mars 2015 et transféré sa mission dans la capitale à la mission des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), une nouvelle mission militaire de conseil de l'UE (EUMAM RCA), établie le 19 janvier 2015, d'une durée d'une année, sera déployée à Bangui en appui des Centrafricains et en étroite coordination avec la MINUSCA dans le cadre de son mandat dans le domaine de la RSS. EUMAM RCA fournira au gouvernement centrafricain des conseils d'experts , y compris en matière de genre et droits de l'homme, dans la perspective de la réforme des Forces Armées Centrafricaines (FACA) en une force armée professionnelle, démocratiquement responsable et représentative des composantes de la nation. Le Conseil devra agréer le lancement de cette nouvelle mission PSDC, qui devrait atteindre sa capacité opérationnelle initiale le 1er mars 2015. A cette fin, l'UE souligne l'importance d'une finalisation rapide de la génération de force d'EUMAM RCA. L'UE salue la bonne coopération avec les autorités centrafricaines et les autres partenaires sur place, notamment l'ONU.

  5. La transition en RCA devra aboutir à des élections présidentielles et législatives bien organisées, libres, justes, crédibles. A cet égard, l'UE appelle les autorités concernées à apporter les précisions indispensables à la poursuite du processus électoral, en particulier les modalités de mise en œuvre des opérations électorales, afin de pouvoir mobiliser tous les acteurs dans le respect du calendrier électoral prévu. Sur cette base, l'UE confirme sa disponibilité à contribuer immédiatement aux élections en RCA dans le cadre du programme d'appui de l'ONU, et invite les autorités de transition, avec le soutien de l'ONU, à rechercher activement la mobilisation d'autres bailleurs.

  6. L'UE reste fortement préoccupée par la situation humanitaire en RCA. Elle s'inquiète en particulier du sort des populations déplacées et isolées à l'intérieur du pays ainsi que des populations réfugiées dans les pays voisins. L'UE condamne les exactions graves et répétées des groupes armés contre les populations civiles et les travailleurs humanitaires. Les besoins restent immenses, et la mobilisation des bailleurs doit se poursuivre et s'intensifier.

  7. Consciente des graves difficultés que traverse la RCA en matière de ressources, l'UE travaille conjointement avec le FMI et les autorités centrafricaines au rétablissement progressif des équilibres budgétaires nécessaires à la RCA, en vue de leur importance pour le bon fonctionnement des services essentiels de l'Etat.

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 12:55
Premier groupe de Picards de retour de Centrafrique

 

09.02.2015 republicain-lorrain.fr

 

Fin de la mission pour 140 soldats du 1er RI qui viennent de reposer le pied au quartier où ils ont été cueillis à froid par la froidure… Et maintenant ? Trois semaines de repos avant de repartir vers de nouvelles aventures.

 

Les 35° ambiants dans la capitale Centrafricaine n’étaient plus qu’un vieux souvenir lorsque le bus ramenant les soldats au bercail a franchi la grille du quartier Rabier, hier matin. Le vent glacial qui balaye le sud mosellan depuis plusieurs jours a vite ramené tout le monde à la réalité climatique de la Lorraine. Bronzés, en forme, le visage à peine marqué par le long voyage, quelque 140 Picards de la 3e Compagnie de combat ont retrouvé leur base au cours de la matinée. Pour mieux savourer l’instant des retrouvailles, une poignée de fiancées, de mamans et d‘enfants emmitouflés était au rendez-vous. Et c’est à l’ordinaire que le petit-déjeuner d’accueil a été servi, en présence du lieutenant-colonel Beausoleil, commandant en second. « Comme vous le voyez, la température est très fraîche… Mais bienvenue chez vous. Je suis content et soulagé de vous voir tous revenir sains et saufs, malgré les heures intenses que vous avez vécues au début de votre séjour à Bangui », a-t-il souligné.

 

Suite de l’article

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5 février 2015 4 05 /02 /février /2015 13:45
RCA : point de situation du 5 février 2015

 

05/02/2015 Sources : État-major des armées

 

La situation sécuritaire en République centrafricaine est toujours étroitement liée à l’agenda politique intérieur et aux manœuvres d’intimidations conduites dans l’Est du pays par les opposants à la réconciliation nationale contre la population ou les représentants de l’Etat.

 

Pour la force Sangaris, la semaine a été marquée par son soutien aux équipes de consultation populaire dans les villes les plus sensibles de l’Est du pays. En effet, depuis le début du processus de consultation populaire, certaines équipes de facilitateurs se sont heurtées au refus des groupes armés de les voir se dérouler dans les zones qu’ils disent « administrer ».

 

Le 29 janvier, au nord-est de Bamingui, la force Sangaris est ainsi intervenue pour stopper la progression d’éléments lourdement armés en provenance du village de Bamingui. Dans ce village ils avaient menacé les autorités locales participant aux consultations populaires. Le groupe se déplaçait en direction de la ville de N’Délé, où se trouvait une délégation chargée d’organiser une consultation populaire. Le groupe, constitué d’une soixantaine d’individus, progressait au sein d’une colonne constituée de quatre pick up. Une patrouille d’hélicoptères Tigre dépêchée sur zone s’est présentée pour arrêter sa progression. Face à l’hostilité du groupe armé, elle a neutralisé les véhicules dont les équipages avaient débarqué. Les consultations populaires ont ainsi pu être conduites avec succès à Bamingui et Ndélé, et cette action a donné un coup d’arrêt significatif aux velléités de ces hommes armés.

 

Le processus de consultations populaires, dont l’ambition est d’instaurer un dialogue entre la population et l’Etat, est important car il préfigure le forum de Bangui et s’inscrit dans le chemin de la réconciliation nationale. En appui de la MINUSCA et des forces de sécurité intérieure, la force Sangaris est ainsi déterminée à soutenir son bon déroulement et à faire appliquer de façon impartiale les mesures de confiance.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner le déploiement vers sa pleine capacité opérationnelle de la mission de l’ONU.

RCA : point de situation du 5 février 2015RCA : point de situation du 5 février 2015
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4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 17:55
Départ des Chasseurs du GTIA Vercors en Centrafrique

 

04/02/2015 ASP Bourceret – Armée de Terre

 

Le 29 janvier sur la place d’armes du 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA), s’est tenue une cérémonie à l’occasion du départ du groupement tactique interarmes (GTIA) « Vercors » en République de Centrafrique en présence de la Princesse Marie de Liechtenstein, marraine du bataillon.

 

Dans quelques jours, des chasseurs alpins du 7e BCA et des cavaliers du 4e régiment de Chasseurs de Gap s’apprêteront à partir pour l’opération SANGARIS afin de contribuer à rétablir un niveau de sécurité minimal dans ce pays. Durant quatre mois, ils formeront le GTIA « Vercors » qui constituera la réserve d’intervention au service du général commandant la force SANGARIS. Des commandos montagne seront aussi déployés au sein du sous groupement aéromobile à Bangui.

De vieux souvenirs pour le 7e BCA ressurgissent, puisqu’en 2014, le bataillon avait déjà bien œuvré dans ce pays. La section anti-char puis la 1re et la 3e compagnie de combat avait été déployées dans de nombreuses régions de ce pays.

 

Note RP Defense : voir reportage photos : Départ pour la République de Centrafrique

 

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3 février 2015 2 03 /02 /février /2015 08:45
Le 2e REP à Bangui (RCA)

 

04.11.2014 Légion Etrangère

Le 2e Régiment étranger de parachutistes à Bangui. Opération Sangaris - République Centrafricaine - Contrôle de zone.

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2 février 2015 1 02 /02 /février /2015 05:45
Sangaris: interception d'un groupe armé décidé à entraver le processus de consultation populaire

 

30/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 29 janvier, dans le nord-est du pays, les hélicoptères TIGRE de la force Sangaris sont intervenu pour arrêter la progression d’un groupe lourdement armé.

 

Sur l’initiative de l’Etat de transition centrafricain, des « consultations populaires » sont actuellement organisées sur l’ensemble de la RCA. Conduit par les autorités de transition ce processus vise à préparer le forum de réconciliation de Bangui, en recueillant les préoccupations et les souhaits de la population. Des représentants de l’Etat de transition sont ainsi dépêchés dans les préfectures et sous-préfectures du pays pour rencontrer la population et ses représentants locaux.

 

La sécurisation de ce processus est dévolue aux forces de l’ONU (MINUSCA) et de sécurité intérieures centrafricaines. Elles sont appuyées par la force Sangaris. Les militaires français sont donc engagés dans une mission de protection des différents villages identifiés pour accueillir cette étape du processus de résolution de la crise, notamment dans le nord-est du pays où certains groupes armés tentent, en usant de la manipulation et de de la menace, d’interrompre les consultations et d’amener la population à les boycotter.

 

Le 29 janvier, au nord-est de Bamingui, la force Sangaris est intervenue pour stopper la progression d’éléments lourdement armés (armes légères d’infanterie, roquettes de RPG7 et lance grenade) en provenance du village de Bamingui, où ils y avaient menacé les autorités locales participant aux consultations populaires, et se déplaçant en direction de la ville de N’Délé, où se trouve une délégation chargée d’organiser une consultation populaire. Agissant en violation des mesures de confiance, ce groupe, constitué d’une soixantaine d’individus, progressait au sein d’une colonne constituée de quatre pick up.

 

Alors que la colonne se trouvait à hauteur du village de Kotikasso, une patrouille d’hélicoptères TIGRE dépêchée sur zone s’est présentée pour arrêter sa progression. Face à l’hostilité de ce groupe armé, les équipages français ont effectué des tirs de sommation avant de neutraliser les véhicules dont les équipages avaient débarqué.

 

En appui de la MINUSCA et des forces de sécurité intérieure, la force Sangaris a ainsi démontré qu’elle est déterminée à soutenir le bon déroulement des consultations populaires et à faire appliquer de façon impartiale les mesures de confiance.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner le déploiement vers sa pleine capacité opérationnelle de la mission de l’ONU.

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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 23:45
Sangaris : point de situation du 29 janvier

 

29/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

En  République centrafricaine, la  situation sécuritaire  est  étroitement liée  aux  démarches  de l’Etat de transition et aux initiatives opposées, à l’approche du Forum de Bangui.

 

Alors que l’Etat de transition tente d’avancer sur la voie de la réconciliation nationale à l’approche du Forum de Bangui, les opposants à ce processus semblent s’organiser et vouloir manipuler la population, créant des troubles et des tensions dans certaines villes du pays, notamment dans l’Est.

 

A Bangui, les récents enlèvements ont conduit les forces en présence à multiplier les patrouilles dans la capitale.

 

Pour préparer le forum de Bangui, des consultations populaires ont actuellement lieu sur l’ensemble du territoire, dans toutes les préfectures, sous-préfectures et ce sur une période de 21 jours. Organisées par l’Etat de transition, leur but est de rassembler la population, directement et à travers ses représentants, et d’aller à la rencontre des populations de l’ensemble des sous-préfectures. L’objectif premier de ces consultations est de faire remonter les grands thèmes de préoccupations des Centrafricains.

 

La force Sangaris soutient les consultations conduites par les autorités de transition en appuyant la sécurisation des villes identifiées pour accueillir cette étape du processus de résolution de la crise, notamment dans le nord-est du pays où certains groupes armés sont connus pour rejeter ces consultations et manipuler les autorités locales et la population pour qu’elles les boycottent.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner le déploiement vers sa pleine capacité opérationnelle de la mission de l’ONU.

 

Sangaris : point de situation du 29 janvier
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28 janvier 2015 3 28 /01 /janvier /2015 17:45
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

28 January 2015 by defenceWeb

 

The French army has deployed 16 VBCI wheeled armoured vehicles to support its forces in the Central African Republic (CAR), where it says the vehicle is proving highly effective for asymmetric operations.

 

The VBCI brings together in one vehicle all the characteristics required in Central Africa: mobility, speed, protection, observation and fire support, the French Army said.

 

Alongside the short-range DRAC unmanned aerial vehicle used for reconnaissance and the Tiger combat helicopter, whose HAD version is gradually entering the theatre of operations, the VBCI armoured infantry fighting vehicle strengthens the Sangaris force and in turn the multinational Minusca force.

 

Since its introduction into the Central African theatre of operations in early August 2014, the VBCI has continued to improve and to demonstrate its capabilities, both for deterrent effect and for command and support roles, according to the French Army.

 

"The deployment of VBCI in the area was accompanied by the return of calm…and the lowering of inter-communal tensions," said Captain Christophe, commander of the GTIA sub group Korrigan, which operates the VBCI in the city of Dekoa, 190 km north of Bangui.

 

Thanks to its armour protection, this latest-generation vehicle is able to cope with different kinds of threats, ranging from simple stones to grenades. Its imposing size and firepower has earned it the nickname of "fire bull" by the Central African population.

 

Approximately 2 000 French soldiers are currently deployed in Operation Sangaris alongside 8 500 Minusca personnel. Launched on December 5, 2013, Operation Sangaris aims to restore a minimum level of security in the Central African Republic and to accompany the establishment of the UN mission.

 

The Nexter Systems VBCI (Vehicule Blinde de Combat d’Infanterie – Armoured Infantry Combat Vehicle) entered service with the French Army in 2008 and has been deployed to Afghanistan, Lebanon and Mali. Several hundred have been delivered to the French military where they are replacing the tracked AMX-10P.

 

The VBCI features modular steel and titanium armour fitted to an aluminium hull. Its 8x8 configuration is designed for high mobility, giving a top speed of 100 km/h via a 410 kW diesel engine. Weapons options include a 25 mm cannon or 7.62 mm machinegun. Two crew are carried in addition to nine troops.

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23 janvier 2015 5 23 /01 /janvier /2015 17:45
Sangaris : transfert à la MINUSCA de la base opérationnelle avancée de Grimari

 

22/01/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 20 janvier 2015, la force Sangarisa transféré sa base opérationnelle avancée de Grimari à la MINUSCA.

 

C’est dorénavant le contingent congolais de la MINUSCA qui assure la responsabilité de la base opérationnelle avancée de Grimari. Une cérémonie réalisée en présence du général Bellot des Minières, commandant de la force Sangaris, du colonel Fielany, adjoint au commandant de la zone MINUSCA, et du sous-préfet de Grimari, a officialisé ce transfert et le retrait des soldats français.

 

Grimari se situe à 260 km au nord-ouest de Bangui, sur l’axe reliant la capitale à Bambari, deuxième ville du pays. La normalisation de la situation sécuritaire dans cette ville est donc une étape importante dans celle de l’ensemble du pays.

 

Après 11 mois de présence à Grimari et dans la préfecture de l’Ouaka, la force Sangaris a mis fin aux violents affrontements entre anti-Balaka et ex-Séléka dont la population était régulièrement victime. Elle a permis le rétablissement des conditions sécuritaires nécessaires au retour de l’autorité de l’Etat avec la remise en place de l’administration. Les conditions de sécurité minimales ont progressivement favorisé une reprise des activités économiques et un retour à la vie normale pour les habitants de la ville.

 

Le général Bellot des Minières, dans son adresse, à salué le travail accompli au cours de ces derniers mois par les militaires du GTIA Korrigan, dans la continuité de l’action d’apaisement initiée par les GTIA Scorpion et Magenta, pour faire de Grimari une ville de réconciliation. Le commandant de la force Sangaris a également rendu hommage à l’action du gouvernement de transition qui a toujours soutenu le maire de Grimari, les gendarmes de la ville, puis la réinstallation d’un sous-préfet au mois novembre. Tous ont, par leur investissement, contribué pour une large part à la normalisation de la situation de la ville.

 

Les militaires du contingent congolais de la MINUSCA, installés depuis le mois de décembre aux côtés des soldats de Sangaris vont poursuivre sur la voie de ce succès. Le général Bellot des Minières leur a réitéré le soutien des forces françaises dans leur mission au profit de la population centrafricaine.

 

Par leur action, les militaires de la force Sangaris ont contribué à la mise en place d’un environnement propice qui a conduit au départ de la garnison Séléka au mois de décembre, à la réconciliation entre les habitants de la ville et les Peuls en janvier, et à la renonciation des anti-Balaka aux activités de prédation.

 

Les soldats français, peuvent légitimement avoir le sentiment du devoir accompli à l’heure de cette transmission de flambeau au bataillon congolais de la MINUSCA.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : transfert à la MINUSCA de la base opérationnelle avancée de GrimariSangaris : transfert à la MINUSCA de la base opérationnelle avancée de Grimari
Sangaris : transfert à la MINUSCA de la base opérationnelle avancée de GrimariSangaris : transfert à la MINUSCA de la base opérationnelle avancée de GrimariSangaris : transfert à la MINUSCA de la base opérationnelle avancée de Grimari
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23 janvier 2015 5 23 /01 /janvier /2015 12:45
RCA : point de situation du 22 janvier 2015

 

23/01/2015 Sources : État-major des armées

 

En République centrafricaine, la situation reste partagée : si le climat reste tendu dans certaines villes de l’Est, la majorité du pays voit se poursuivre la réinstallation des administrations.

 

A Bangui, la situation était particulièrement calme cette semaine. Des missions de contrôle de zone ont été menées avec la MINUSCA dans la grande périphérie de la capitale. Le 15 janvier, la mairie du 4ème arrondissement a été inaugurée, en présence de l’ambassadeur de France en République centrafricaine et du général commandant la force Sangaris. Une partie des travaux de réhabilitation de ce bâtiment a été effectuée par les militaires français. Deux jours plus tard, une manifestation en faveur de la paix, organisée de longue date, s’est bien déroulée.

 

Dans l’Est du pays, la situation est encourageante dans les villes de Bambari et de Grimari, mais toujours tendue à Bria.

 

Dans cette dernière ville, les tensions se maintiennent en raison des luttes d’intérêt et de pouvoir menées par certains groupes armés qui refusent l’autorité de l’Etat.

 

En dehors de ce point de friction, la semaine a été marquée par la relève officielle des forces françaises par celles de l’ONU le 20 janvier dans la ville de Grimari. Ce jour-là, la force Sangaris a officiellement transféré la responsabilité de la sécurisation de cette zone au contingent de République Démocratique du Congo de la MINUSCA, en présence d’autorités civiles et militaires. Au cours de cette cérémonie, le commandant de la force Sangaris a rendu hommage aux autorités administratives centrafricaines qui ont contribué à la normalisation de la vie dans cette ville. Quelques jours auparavant, le 16 janvier, la sous-préfecture de Grimari avait été inaugurée en présence du Premier ministre du gouvernement de transition, du sous-préfet, de l’ambassadeur français et du général commandant la force Sangaris.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner le déploiement vers sa pleine capacité opérationnelle de la mission de l’ONU.

RCA : point de situation du 22 janvier 2015
RCA : point de situation du 22 janvier 2015RCA : point de situation du 22 janvier 2015
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20 janvier 2015 2 20 /01 /janvier /2015 17:45
Sangaris : Inauguration de la sous-préfecture de Grimari

 

20/01/2015 Sources : État-major des armées

 

Le vendredi 16 janvier, des représentants des autorités centrafricaines, les représentants administratifs de la ville de Grimari et de ses quartiers, ainsi que les représentants de la société civile étaient présents à l’inauguration de la sous-préfecture de Grimari.

 

Cette ville, située à plusieurs centaines de kilomètres à l’ouest de Bangui, ne bénéficiait plus des conditions optimales de travail pour ce service de l’Etat. En appui de la MINUSCA, la force Sangaris (GTIA Korrigan), a participé à la sécurisation de l’évènement aux côtés de la gendarmerie centrafricaine.

Depuis plusieurs mois, l’intervention de Sangaris en appui de la MINUSCA, a permis à la ville de reprendre une activité normale. Les quartiers reprennent vie, le marché central se remplit et les commerces réapparaissent. Le retour progressif des autorités  a permis aux services administratifs de proximité, aux mairies, à la gendarmerie et aux écoles primaires une réhabilitation de l’administration dans un climat plus apaisé.

Cet évènement en province est un signal fort pour la Centrafrique : la réelle prise en compte de l’importance des conditions d’exercice d’un fonctionnaire et l’amélioration des conditions d’accueil de la population dans ce bâtiment étatique qu’est la sous-préfecture de Grimari.

Le climat apaisé de la ville de Grimari illustre les résultats obtenus par les efforts conjugués de l’Etat centrafricain et de son administration, des forces internationales dont Sangaris, et de la population.

La veille, la force Sangaris participait aussi à l’inauguration de la mairie du 4e arrondissement de Bangui. Ce chantier est le deuxième projet de rénovation de bâtiment administratif ayant abouti après celui de la mairie du 8ème arrondissement.

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : Inauguration de la sous-préfecture de GrimariSangaris : Inauguration de la sous-préfecture de Grimari
Sangaris : Inauguration de la sous-préfecture de GrimariSangaris : Inauguration de la sous-préfecture de Grimari
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20 janvier 2015 2 20 /01 /janvier /2015 13:45
Centrafrique : le VBCI au service de la force Sangaris

 

20/01/2015 Sources : État-major des armées

 

Sangaris dispose de 16 véhicules blindés de haute capacité, particulièrement adaptés à la mission de stabilisation et d’appui de la MINUSCA. Le VBCI rassemble en un seul véhicule toutes les caractéristiques pour agir en Centrafrique : mobilité, rapidité, protection, observation et appui feu.

 

Aux cotés des drones de reconnaissance au contact (DRAC) et de l’hélicoptère Tigre, dans la version HAD arrivés progressivement sur le théâtre, le véhicule blindé de combat d’infanterie permet de densifier les appuis de la force. Cet engagement matériel va de pair avec l’évolution de la mission de Sangaris qui est devenue, peu à peu, « force de réaction rapide » de la MINUSCA.

 

Le VBCI, depuis sa mise en place début août 2014 sur le théâtre centrafricain, n’a cessé de conforter ses équipages sur sa puissance, à la fois force de dissuasion et d’appui au commandement. « Le déploiement des VBCI dans la zone a accompagné le retour au calme, et l’apaisement déjà entamé des tensions intercommunautaires», témoigne le capitaine Christophe, commandant le sous groupement du GTIA Korrigan, armé de VBCI dans la ville de Dékoa (190 km au nord de Bangui).

 

Ce véhicule de dernière génération est en mesure de faire face, grâce à son blindage, à différents types de menaces, allant du simple jet de pierres aux grenades offensives. Son gabarit imposant et sa puissance de feu lui valent l’appellation de « taureau de feu » par la population centrafricaine.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Centrafrique : le VBCI au service de la force Sangaris
Centrafrique : le VBCI au service de la force Sangaris
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20 janvier 2015 2 20 /01 /janvier /2015 11:45
RCA: le GTIA Korrigan poursuit sa mission dans l'est "instable"


19.01.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Et le GTIA Korrigan? Finalement, on en parle peu. La situation se serait donc pacifiée dans l'est de la RCA? Mais le dernier point de situation de l'EMA précise que " la situation à Dékoa et Bambari demeure instable. A Bria, l’Etat peine à assoir son autorité face au Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC) qui cherche à s’implanter au nord de la ville. La situation y est rythmée par des vagues de tension."

Les marsouins du 3e RIMa et leurs camarades qui constituent Korrigan ont donc du travail, dans des conditions toujours aussi éprouvantes;

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17 janvier 2015 6 17 /01 /janvier /2015 08:45
ALAT : renforcement du dispositif en Afrique

Le Tigre HAD est déployé en République centrafricaine depuis la fin 2014. photo EMA

 

16/01/2015 par Yann Cochennec – Air&Cosmos

 

Dans son numéro 2436, Air & Cosmos annonce que l'Aviation légère de l'Armée de terre (ALAT) va accroître son engagement en Afrique en 2015. Actuellement, une quarantaine d'hélicoptères y sont déployés. Le dispositif sera renforcé par dix autres hélicoptères dont six Tigre au profit de l'opération Barkhane......

 

Rendez-vous dans les kiosques (numériques ou pas) dès aujourd'hui, ce vendredi 16 janvier 2015, pour en savoir plus sur les défis opérationnels et techniques du déploiement actuel et de son renforcement.

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15 janvier 2015 4 15 /01 /janvier /2015 17:45
Sangaris : focus sur la ville Boda

 

15/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 10 janvier 2015, la chef d’état de transition, Madame Catherine Samba Panza, s’est rendue dans la ville de Boda, accompagnée du commandant de la force Sangaris, afin de réaffirmer l’autorité de l’Etat et d’annoncer les prochaines consultations populaires.

 

Une délégation officielle centrafricaine comprenant plusieurs ministres, les autorités locales et les représentants administratifs de la ville, étaient présents, samedi 10 janvier, pour accueillir la chef de l’Etat de transition (CET), madame Catherine Samba-Panza, à Boda, préfecture située à une centaine de kilomètres à l’ouest de Bangui. En appui de la MINUSCA, la force Sangaris (GTIA Picardie), a participé à la sécurisation de l’événement aux côtés des forces de sécurité intérieure (FSI).

 

Depuis le 2 octobre 2014, la force Sangaris a transmis la sécurisation de la ville de Boda aux forces de l’ONU. Des services administratifs de proximité, des mairies, une cour d’appel, une gendarmerie, des écoles, fonctionnent aujourd’hui dans la préfecture de la Lobaye. Si la concorde n’est encore pas entièrement revenue entre les musulmans, situés au nord de la ville, et les chrétiens, installés dans le centre ville, la réhabilitation de l’administration a permis une évolution vers un climat plus apaisé.

4 000 personnes (écoles et lycées de Boda, communauté chrétienne et musulmane) étaient ainsi réunies sur la place centrale de la ville pour accueillir la chef de l’Etat de transition et applaudir son discours rassembleur. Mme Catherine Samba-Panza a profité de son audience pour annoncer les prochaines consultations populaires qui seront conduites sur l’ensemble du territoire centrafricain. Ces consultations ont pour but de faire remonter les thèmes qui seront traités durant le forum de Bangui, rendez-vous politique qui conduira vers des élections.

 

Le déplacement de la CET en province est un signal fort pour la Centrafrique. Le climat apaisé de la ville de Boda illustre les résultats obtenus par les efforts conjugués de l’Etat centrafricain et de son administration, des forces internationales dont Sangaris, et de la population.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner le déploiement vers sa pleine capacité opérationnelle de la mission de l’ONU.

Sangaris : focus sur la ville Boda
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15 janvier 2015 4 15 /01 /janvier /2015 16:45
photos Armée de Terre - ECPAD

photos Armée de Terre - ECPAD

 

15/01/2015 Sources : État-major des armées

 

En République centrafricaine, la situation poursuit son amélioration progressive à Bangui tandis qu’elle demeure tendue dans l’Est du pays.

 

A Bangui, la force Sangaris a commencé la réhabilitation de la « maison des jeunes » du quartier Bea Rex, avec la participation active de la population. Ce projet constitue un bon indicateur de reprise de la vie dans ce quartier autrefois épicentre de toutes les violences intercommunautaires. Quatre écoles primaires ont également ré-ouvert dans le 3e arrondissement, confirmant ce signal encourageant.

 

 A l’ouest de la capitale, le groupement tactique interarmes (GTIA) Picardie a appuyé la sécurisation du déplacement de Madame Samba Panza, chef de l’Etat de transition, vers Boda le samedi 10 janvier. Celle-ci s’y rendait afin d’y réaffirmer l’autorité de l’Etat et annoncer les prochaines consultations populaires. Il s’agissait du premier déplacement en province de la chef de l’Etat de transition, dans une ville autrefois symbole de confrontations intercommunautaires mais aujourd’hui en voie de normalisation.

 

 En province, la semaine écoulée a été en demi-teinte : des progrès en termes de normalisation ont été obtenus dans la région de Grimari mais la situation à Dékoa et Bambari demeure instable. A Bria, l’Etat peine à assoir son autorité face au Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC) qui cherche à s’implanter au nord de la ville. La situation y est rythmée par des vagues de tension. Ces incidents sont temporisés grâce à l’action de la MINUSCA ainsi qu’au dialogue que la force de l’ONU maintient avec les acteurs locaux.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner le déploiement vers sa pleine capacité opérationnelle de la mission de l’ONU.

Sangaris : point de situation du 15 janvier 2015Sangaris : point de situation du 15 janvier 2015
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14 janvier 2015 3 14 /01 /janvier /2015 18:55
photo EMA

photo EMA

 

14/01/2015 Par LeFigaro.fr avec Reuters et AFP


Lors de ses voeux aux Armées, prononcés depuis le porte-avion Charles-de-Gaulle François Hollande a déclaré qu'il fallait revoir et adapter le rythme de réduction des effectifs des forces armées compte tenu de la situation exceptionnelle de la France. "Je demande au ministre de la Défense (Jean-Yves Le Drian) de me faire des propositions d'ici la fin de la semaine, en tenant compte évidemment des nécessités budgétaires", a ajouté le chef de l'Etat lors de ses voeux aux Armées. Il tiendra un Conseil de Défense sur la question des effectifs mercredi et "prendra aussitôt la décision".

La loi de programmation militaire 2014-2019 prévoit quelque 24.000 suppressions de postes dans les armées, dont 7 500 en 2015.

Le président a confirmé l'allègement du dispositif militaire français en Centrafrique, qui sera réduit à 1000 soldats, tandis que la mission de l'Onu sera renforcée.

François Hollande a, par ailleurs, une nouvelle fois déploré que la communauté internationale ne soit pas intervenue militairement en Syrie à la fin de l'été 2013 comme le souhaitait la France.

Le porte-avions, qui va faire route vers l'Irak, permettra "si nécessaire" de "mener des opérations en Irak avec encore plus d'intensité et d'efficacité" dans le cadre des frappes françaises contre l'organisation Etat islamique (EI), a affirmé le chef de l'Etat.

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12 janvier 2015 1 12 /01 /janvier /2015 16:45
Centrafrique: le démenti de Sangaris (11 Jan. 2015)

 

11 janvier 2015 BBC Afrique

 

Selon leur porte-parole, Laurent Bastide, les soldats de cette opération militaire française basés à quelque 600 kilomètres de Bangui n’ont pas tiré en direction de la foule venue protester samedi près de leur base.

 

"Dans la matinée (samedi), une foule s’est approchée de la base où sont stationnés les éléments français présents à Bria", a dit Bastide lorsque BBC Afrique l’a joint par téléphone.

"Nous avons compté des jets de pierre et un jet de grenade venus de cette foule. Il n’y a eu aucun tir venu de Sangaris. (…) Aucun tir", a-t-il soutenu.

 

Des "remous depuis quelque temps"

 

Interrogé sur les raisons des manifestations hostiles aux soldats français, Laurent Bastide a répondu : "Nous n’avons pas de réponse à donner. Il faudrait demander cela aux manifestants."

Bastide signale qu’"il y a des remous depuis quelque temps, à Bria".

Plusieurs sources contactées par BBC Afrique ont fait état samedi de la mort d’une personne, lors d’une manifestation hostile aux soldats français, à Bria.

Les manifestants voulaient se rendre en masse sur le site de Sangaris, à l’aérodrome de la ville, mais ils ont été repoussés par des tirs des soldats de l’opération militaire française, selon des habitants de Bria.

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9 janvier 2015 5 09 /01 /janvier /2015 16:45
Déploiement d'un drone de renseignement au contact (DRAC) à Bambari

9 janv. 2015Crédit : Etat-major des armées / ECPAD

19 décembre à Bambari Déploiement d'un drone de renseignement au contact (DRAC) pour un vol de reconnaissance au-dessus de Bambari.

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9 janvier 2015 5 09 /01 /janvier /2015 08:45
Sangaris : point de situation du 8 janvier 2014

 

09/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Les deux dernières semaines en République centrafricaine ont été marquées par une situation sécuritaire stable et par des visites d’autorités civiles et militaires auprès des soldats engagés dans ce pays.

 

Le 23 décembre, le chef d’état-major des armées s’est rendu aux côté des soldats déployés à Sibut et à Bangui, rappelant que le déploiement progressif de la force de l’ONU devrait permettre d’ici à la fin mars 2015, de décroitre l’effectif de la force Sangaris. La visite du secrétaire d’état des anciens combattants et de la mémoire le jour de Noël a également visé à saluer l’ensemble des troupes françaises présentes sur le théâtre, tant au sein de la force Sangaris qu’au sein de l’EUFOR.

 

Sur le plan sécuritaire, la période des fêtes de fin d’année a été particulièrement calme à Bangui.

 

Dans l’Est du pays, la zone d’action du GTIA Korrigan était relativement calme en fin d’année. Une tension reste néanmoins perceptible dans le triangle Sibut / Dekoa / Bambari. A partir du 19 décembre, une reconnaissance a été conduite entre Sibut et Damara afin d’agir contre des groupes armés susceptibles de sévir le long de l’axe routier. Le 24 décembre, des éléments de Sangaris engagés dans un mission de reconnaissance du village de Féré ont été pris à partie par un groupe d’une dizaine d’individus équipés d’armes de chasse et d’AK47. Après avoir riposté et manœuvré contre ces individus installés en défensive, la force Sangaris a réussi à rétablir la sécurisation de l’axe, sur lequel est observé une augmentation de la circulation des marchandises.

 

Le 16 décembre, le général Bacquet a pris  le commandement de la force de l’Union européenne, EUFOR RCA. Il a relevé le général Lion, qui a commandé cette mission depuis son lancement le 1er avril 2014. L'opération militaire EUFOR RCA a pour mission de contribuer au rétablissement d’un environnement sûr et sécurisé dans la capitale de la RCA, Bangui, afin de permettre aux groupes humanitaires de fournir de l’aide aux populations et de faciliter le retour des déplacés. La France est nation cadre de cette mission, commandée par le général de division français Philippe Pontiès. Elle y participe à hauteur de 260 militaire sur un effectif total de 700 hommes en provenance de 14 Etats.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner le déploiement vers sa pleine capacité opérationnelle de la mission de l’ONU.

Sangaris : point de situation du 8 janvier 2014
Sangaris : point de situation du 8 janvier 2014
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8 janvier 2015 4 08 /01 /janvier /2015 08:45
Sangaris : un lien avec les familles, le service postal interarmées de défense

 

06/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 31 décembre 2014, près de 2 tonnes de colis ont été réceptionnées à Bangui. Associés à sa famille et à son « chez soi », le courrier et les colis reçus en opération sont essentiels au moral du soldat. Le service postal interarmées de la défense participe aux attentions portées à la condition du personnel et de l’environnement humain en opération.

 

« En cette période de fêtes de Noël, il y a énormément de colis qui sont arrivés », témoigne l’adjudant-chef Thierry, vaguemestre de la force Sangaris. Ces dernières semaines ont été bien chargées pour le bureau postal du camp de M’Poko. Quelques milliers de colis ont transité depuis le service fret de l’aéroport jusqu’en brousse pour être distribués. Par exemple, le 31 décembre, près de 2 tonnes de colis ont été réceptionnées à Bangui.

 

Le bureau postal du camp de M’Poko ventile le courrier pour tous les militaires des éléments français en Centrafrique, aussi bien ceux de Sangaris que ceux de Eufor. Après avoir réceptionné les sacs postaux, « nous distribuons rapidement les colis à nos collègues des détachements par le biais des « référents compagnie ».  Ceux qui sont sur M’Poko ont leur colis le soir même et ceux qui sont sur les postes avancés (Bambari, Sibut..) les auront un peu plus tard »,  explique l’adjudant-chef Thierry. Répartis sur plusieurs emprises, les militaires français reçoivent le courrier et les colis réacheminés via les convois routiers logistiques ou par les liaisons aériennes internes théâtre.

 

Deux fois par semaine, le vaguemestre va récupérer le fret postal. Parallèlement à cela, il propose d’autres services : « Nous vendons les timbres français et les colissimo, réceptionnons et distribuons les colis. ». Des forfaits tarifaires existent pour faciliter aux familles l’envoi des courriers et colis. « Le lien avec les familles au travers le courrier est essentiel. », c’est pourquoi ces dernières ne paient qu’au tarif France leurs courriers et frais postaux. Les délais d’acheminement sont relatifs. Il y a toujours quelques erreurs d’aiguillage, mais la venue du colis fait oublier ce détail.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : un lien avec les familles, le service postal interarmées de défenseSangaris : un lien avec les familles, le service postal interarmées de défense
Sangaris : un lien avec les familles, le service postal interarmées de défenseSangaris : un lien avec les familles, le service postal interarmées de défense
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7 janvier 2015 3 07 /01 /janvier /2015 08:45
Immersion en brousse avec le 3e RIMa en République centrafricaine

 

30/12/2014 Armée de Terre

 

 Alors que la force SANGARIS vient de fêter Noël, la mission continue pour nos soldats. Notre caméra les a suivis à Bambari, où est basée une partie du groupent tactique interarmes Korrigan, notamment armé par le 3e RIMa. Plongez dans leur quotidien au sein de la population centrafricaine à travers cette interview illustrée de leur colonel.

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6 janvier 2015 2 06 /01 /janvier /2015 20:55
Ils ont passé les fêtes en Opex (Témoignages)


31/12/2014  Ltt Alexandra Lesur-Tambuté - Armée de l'air

 

Déployés en opérations extérieures (Opex), à des milliers de kilomètres de leur cocon, de nombreux aviateurs célèbrent les fêtes de fin d’année loin de leur famille. Alors que l’armée de l’air participe aux opérations Barkhane, Sangaris et dernière en date, Chammal, ces hommes et ces femmes ont fait le choix d’être déployés loin de leur pays.

 

Sergent Éléonore, secrétaire du détachement « chasse », opération Chammal

Affectée sur la base aérienne 133 de Nancy, à la cellule communication, Éléonore se porte volontaire pour remplacer une secrétaire de la 3e escadre en Opex, si le besoin se faisait ressentir. « On m’a proposé un départ pour le mois de novembre, m’explique-t-elle. Malgré les fêtes en perspectives, j’ai dit oui ». Mariée et mère de deux enfants, Eléonore s’assure au préalable que son mari, commando de l’air, pourra bénéficier d’horaires adaptés à ceux de ses enfants. Le commandement accepte. Ni une, ni deux, Éléonore, paquetage sur le dos, arrive en Jordanie, un mois seulement après le début de l’opération Chammal. « Après huit ans de service sur plusieurs bases aériennes, je ressentais le besoin de connaître le côté opérationnel », confie-t-elle. Sur place, pour sa première Opex, elle n’est pas déçue. Elle vit de très bons moments et parfois quelques coups de blues lorsqu’elle pense à sa famille. « On m’avait prévenue mais les collègues voient vite quand quelque chose ne va pas et vous aident à passer ces mauvais moments », raconte-t-elle. Et puis, certains ont plus l’habitude que d’autres, je parle des mécanos, des pilotes, des chefs … ils veillent sur nous ». À la veille des fêtes de Noël, Éléonore a appris que le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), venait à la rencontre des aviateurs engagés en Jordanie. « Je suis très agréablement surprise, souligne-t-elle. Nous sommes flattés de voir que le CEMAA en personne se déplace pour venir passer les  fêter de Noël en notre compagnie ». Éléonore n’oublie pas aussi de citer le commandant du détachement « Air », le colonel Stéphane G., son second ainsi que le commandant du détachement « chasse » : Eux non plus n’oublient pas le côté humain de notre engagement en nous organisant des moments festifs pour cette fin d’année loin de la métropole ».

 

Adjudant Régis, vidéaste, opération Chammal

Volontaire pour partir au Mali ou au Tchad à l’été 2014, Régis est finalement déployé le 11 octobre 2014 aux Émirats arabes unis (EAU). Il rejoint ensuite la Jordanie le 27 novembre, lieu de renforcement de l’opération Chammal.  C’est la troisième opération extérieure pour l’adjudant, dont la dernière en date remonte à 2012, au Tchad, lors de l’opération Épervier. Marié et père de deux enfants, il confie : « je supporte l’éloignement grâce au travail quotidien ». En effet, équipé de sa caméra, d’un enthousiasme sans faille, Régis récolte les images du détachement « Air », de jour comme de nuit, selon l’activité des opérations. « Un métier qui change de mon affectation au centre de formation Rafale de Mont-de-Marsan  où je réalise des vidéos au profit de l’instruction des équipages », souligne-t-il. Pour la première fois, Régis passera les fêtes de fin d’année loin de ses proches. « Mes enfants l’ont bien pris car ils étaient préparés à mon départ », ajoute-t-il. Dernièrement, Régis a eu l’occasion de partager une fête de Noël avec des pays membres de la coalition (cf. encadré ci-dessous). Une expérience enrichissante qui vous fait sortir de votre routine selon ses dires. Et de conclure : « Même en opérations, il y a ce côté festif qui n’est pas oublié et qui donne l’opportunité aux aviateurs de se changer les idées ou de garder le moral »

 

Les aviateurs français fêtent Noël avec la coalition 

Le 22 décembre 2014, des aviateurs du détachement « Air » de l’opération Chammal, en Jordanie, ont fêté Noël avec des pays membres de la coalition luttant contre le groupe terroriste autoproclamé Daech.

Les forces aériennes royales jordaniennes ont rassemblé des militaires américains, belges, hollandais et les aviateurs français autour d’un agréable repas. Dans un magnifique décor rouge et blanc, sans oublier le traditionnel sapin décoré, les aviateurs ont pu échanger avec les autres nations et célébrer la fête de Noël.

Les invités ont tenu à saluer l’effort de leurs hôtes pour leur offrir ce moment convivial.

L'armée de l'air vous souhaite une excellente année 2015 !

 

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5 janvier 2015 1 05 /01 /janvier /2015 12:45
Sangaris : dans la peau d’un maître de chien

 

30/12/2014 Sources : État-major des armées

 

L’adjudant William, 33 ans, est déployé en République centrafricaine (RCA) depuis le mois d’octobre pour une durée de quatre mois. Chef de chenil sur le camp de M’Poko de Bangui, il commande en plus de son propre chien une équipe de quatre maîtres de chien.

 

Affecté au 132e bataillon cynophile de l’armée de Terre (132e BCAT) basé à Suippes, il y exerce le métier de maître de chien depuis 2008. Auparavant, il a servi au 1er Régiment de Tirailleurs (1er RT)  pendant 6 ans, puis au 526e bataillon du train (526e BT) durant 2 ans.

 

Entré en service en 2000, en qualité de sous-officier, il a tout d’abord suivi la formation initiale à St Maixent avant de se spécialiser dans l’infanterie, à Montpellier. Au terme de ces formations de base, il a rejoint Suippes pour y suivre durant 6 mois une formation spécifique pour devenir maître de chien.

 

A bientôt 15 ans de service, l’adjudant William travaille aujourd’hui avec son 7e « binôme ». Cette expérience lui permet d’en faire un allié très performant : « Haixer », un berger allemand âgé de 3 ans, est capable de faire des bonds de près de 2,5 mètres sans élan pour intercepter un individu hostile !

 

Au camp de M’Poko de Bangui, il encadre une équipe de quatre autres maîtres de chien. « Une journée type du groupe cynotechnique se décline selon le programme suivant : le matin, alimentation des chiens à 6h00, ensuite nettoyage du chenil à 8h00, à l’issue entrainement des chiens en fonction de la journée. » L’entretien des chiens par leur maître est minutieux et l’intervention du vétérinaire du théâtre est très rare. Les conditions de vie rustiques et difficiles sont anticipées par les maîtres de chien. Ainsi, pour une opération extérieure de quatre mois, une semaine d’acclimatation sur le théâtre suffit aux chiens. Leur régime alimentaire est identique à leurs habitudes françaises : croquettes et bouteilles d’eau (3 bouteilles/ jour/ chien) pour leurs repas. Ils rajoutent en plus, chaque jour, un cachet de Doxycycline car le chien peut également être victime du paludisme.

 

Sur le théâtre d’opération, l’adjudant William nous explique que « la plus-value d’une équipe cynotechnique pour l’infanterie est : l’appui au combat débarqué, être utile sur des reconnaissances d’objectifs, la dissuasion avec principalement de la protection contre la foule». Très fier de son chenil, l’adjudant est impliqué dans la gestion de ses équipes et appliqué dans l’exécution des missions qui lui sont confiées. Signe de la réussite de leur intégration parfaite au sein de la force Sangaris, ils sont toujours très bien acceptés dans les patrouilles avec les sections.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : dans la peau d’un maître de chienSangaris : dans la peau d’un maître de chien
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5 janvier 2015 1 05 /01 /janvier /2015 08:45
Sangaris : point de situation du 30 décembre 2014

 

30/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Point de situation sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 19 au 30 décembre 2014.

 

Ces derniers jours étaient partagés entre une ambiance relativement festive en république Centrafricaine avec les différentes organisations de rassemblements et de distributions de cadeaux à la population par les autorités locales et une ambiance tendue avec des regains de tension. Malgré tout, les missions de la force Sangaris se poursuivent afin de maintenir un niveau minimal de sécurité sur le territoire.

 

A Bangui, les militaires partis plusieurs jours sur une mission de reconnaissance d’axe entre Bangui et Bossembélé (au nord-ouest de la capitale) sont bien rentrés le 22 décembre au camp de M’Poko. Au-delà de la sécurisation de l’axe et de leur rôle de dissuasion sur les bandits coupeurs de route, les soldats français ont également participé, avec les forces de sécurité intérieures (FSI) locales et les soldats de la MINUSCA, à des réunions de prise de contact avec les autorités locales. En parallèle, les sapeurs du GTIA Picardie ont œuvré sous les yeux admiratifs de la population à la réhabilitation d’un pont à Bossembélé.

 

A l’Est, la situation s’améliore malgré la tension ambiante liée à la présence de brigands qui agissent ponctuellement dans la zone. Les réunions et échanges quotidiens entre les représentants des anti-balaka, des ex-séléka et les autorités locales, en présence de représentants de la MINUSCA et de la force Sangaris se poursuivent et stabilisent la région. Toutefois, plusieurs prises à partie de la force par des groupes armés ont eu lieu dans des quartiers de Bambari.

 

La dernière semaine de l’année 2014 a été marquée par les visites du chef d’état-major des armées le 23 décembre et du secrétaire d’état des anciens combattants et de la mémoire le jour de Noël en République centrafricaine. Les autorités ont pu saluer l’ensemble des troupes françaises présentes sur le théâtre : la force Sangaris et l’EUFOR, à Bangui comme en province (Bambari et Sibut).

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : point de situation du 30 décembre 2014
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