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5 janvier 2015 1 05 /01 /janvier /2015 07:45
 Opération Sangaris : Un an d'existence

 

22/12/2014 LTN SIMONNOT-VIRBEL - Armée de Terre

 

Un an après le lancement de l’opération SANGARIS, plongez dans le quotidien des militaires français en République centrafricaine.

 

Après 12 mois d’intervention, un niveau de sécurité minimal a été rétabli, permettant aux soldats de recentrer leur dispositif sur les zones les plus sensibles. Ils interviennent en soutien de la MINUSCA, la force de l’ONU qui poursuit l’effort de stabilisation dans tout le pays. Notre caméra a suivi les soldats français du 1er régiment d’infanterie (1er RI) qui arment actuellement le groupement tactique interarmes Picardie à Bangui.

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23 décembre 2014 2 23 /12 /décembre /2014 17:45
Sangaris : focus sur les maîtres-chiens présents en Centrafrique

 

23/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Cinq équipes de maîtres-chiens sont présentes sur le théâtre centrafricain et accomplissent chaque jour des missions d’intervention au profit de la force Sangaris. Leur participation aux opérations représente une force de dissuasion et de protection parfaitement intégrée. C’est un véritable appui à la réussite des missions.

 

Entraînées quotidiennement, les équipes cynotechniques participent à la surveillance des emprises de la force et aux missions planifiées, comme ce fut le cas lors d’une opération dans le quartier de Boy Rabe au Nord de Bangui. La force Sangaris en appui des forces de sécurité intérieures centrafricaines (FSI) et de la MINUSCA, assurait une mission de contrôle de zone. Les investigations avec les chiens ont permis de relever des armes de guerre et une quantité importante de munitions. Pendant cette opération, des soldats de la force Sangaris ont été pris à partie par un groupe d’individus armés. La riposte des militaires français a permis de neutraliser plusieurs d’entre eux. « Le chien est habitué aux tirs car nous y travaillons pendant l’entrainement ; le chien est paré à évoluer dans ce type de situation  », nous explique l’adjudant William, chef des équipes cynotechniques du théâtre.

 

Cinq équipes de maîtres-chiens, originaires du 132e bataillon cynophile de l’armée de Terre (132eBCAT) de Suippes, sont présentes sur le théâtre centrafricain. Les équipes cynotechniques présentes à Bangui sont un atout indéniable dans la réalisation de la mission de la force Sangaris. Les chiens d’intervention de la force ont pour missions d’assurer une permanence d’intervention rapide (QRF), de participer à la protection du camp M’Poko, d’être en appui au combat débarqué, de faire de la sécurisation de zone, ou encore de faire du pistage d’individus.

 

L’adjudant William explique que « l’équipe est utile en protection contre la foule, et le chien a un effet dissuasif sur la population. Nous travaillons à la fois à la sécurisation et au préventif ».

 

En France, les équipes cynotechniques peuvent intervenir sur des missions Vigipirate. Tout au long de l’année, les binômes poursuivent leur préparation opérationnelle et leur travail de fond avec le chien.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : focus sur les maîtres-chiens présents en Centrafrique
Sangaris : focus sur les maîtres-chiens présents en CentrafriqueSangaris : focus sur les maîtres-chiens présents en Centrafrique
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23 décembre 2014 2 23 /12 /décembre /2014 16:45
Opération Sangaris : reconnaissance de l’axe Bangui-Boali

 

23/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Du 12 au 14 décembre, afin de vérifier la stabilité de la sécurité sur l’axe Bangui-Boali, une unité de la force Sangaris a mené, aux côtés de la MINUSCA, une mission de reconnaissance entre les deux villes. C’était ainsi l’occasion pour la force de rencontrer de nouveau les autorités locales de Boali.

 

Un convoi composé de deux sections du groupement tactique interarmes (GTIA) Picardie a pris la direction de la ville de Boali. La veille, la route avait été reconnue par voie aérienne. Plus de 75 km ont été parcourus en 2h30 avant d’atteindre la ville centrafricaine située au Nord-Ouest de Bangui. Arrivée sur place, la force composée d’une section d’infanterie du 1errégiment d’infanterie (1erRI) et d’un peloton du 1errégiment étranger de cavalerie (1erREC), a été chaleureusement accueillie par la population locale et a été invitée à assister à un match de football organisé par la ville.

 

 Le jour suivant, la force Sangaris a profité de sa présence pour rencontrer les autorités locales de Boali. Une réunion s’est tenue à la mairie, en présence du sous-préfet, du maire de Boali et du chef de la gendarmerie locale. Madame le sous-préfet a fait part de sa joie quant à la venue de la force, notamment en raison du sentiment de sécurité qu’elle a procuré à la population. La réunion s’est terminée par la remise de bottes et de ballons par la force Sangaris à la mairie, qui permettront d’améliorer les conditions de travail dans les champs et d’apporter un peu de loisirs aux enfants.

 

 Durant le trajet, la force a eu l’occasion de constater que l’axe Bangui-Boali était sécurisé : aucun barrage n’a été détecté. Le climat sécuritaire semble donc permettre le retour des déplacés chez eux et le travail des organisations internationales et des ONG pour la distribution de l’aide humanitaire.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Opération Sangaris : reconnaissance de l’axe Bangui-BoaliOpération Sangaris : reconnaissance de l’axe Bangui-Boali
Opération Sangaris : reconnaissance de l’axe Bangui-BoaliOpération Sangaris : reconnaissance de l’axe Bangui-Boali
Opération Sangaris : reconnaissance de l’axe Bangui-BoaliOpération Sangaris : reconnaissance de l’axe Bangui-Boali
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18 décembre 2014 4 18 /12 /décembre /2014 17:45
EFG : premier anniversaire de l’opération Sangaris

 

18/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Le 5 décembre 2014, les éléments français au Gabon (EFG) se sont rassemblés sur la place de France du camp de Gaulle afin de commémorer le premier anniversaire de l’opération Sangaris,et l’engagement des EFG en Centrafrique.

 

Présidé par le général Soriano, commandant des EFG (COMELEF Gabon) et premier commandant de l’opération Sangaris, cette cérémonie s’est déroulée en présence de Son Excellence Monsieur Renaux, ambassadeur de France au Gabon. Après la levée des couleurs et la lecture d’un ordre du jour, les autorités ont procédé à un dépôt de gerbe en mémoire des trois militaires morts au combat depuis le lancement de l’opération le 5 décembre 2013.

 

Au lancement de cette opération, les forces prépositionnées au Gabon ont été engagées pour armer le premier mandat et intervenir dans leur zone de responsabilité permanente (ZRP). Environ 400 soldats français du Gabon auront été engagés en Centrafrique, sans compter les centaines d’autres qui, à partir de Libreville ou de Douala au Cameroun, ont participé au soutien de cette opération.

 

En intervenant en urgence, cette opération a permis de mettre fin à un cycle d’exactions et empêché un désastre humanitaire annoncé. Cette intervention a également illustré la pertinence du dispositif prépositionné en Afrique, et des FFG en particulier qui, grâce à leur veille opérationnelle permanente et leur parfaite connaissance du milieu ont permis ce déploiement rapide et la prise en compte immédiate de la mission.

 

Depuis le 1er septembre 2014, les forces françaises au Gabon (FFG) sont devenues « éléments français au Gabon » (EFG), devenant ainsi la deuxième base opérationnelle de coopération sur la façade ouest-africaine avec celle constituée par les éléments français au Sénégal (EFS). Tout en restant un point d’appui opérationnel et logistique, les EFG portent désormais leur effort sur la coopération régionale en accompagnant les États africains dans le renforcement de leur sécurité collective, contribuant ainsi à la stabilité régionale.

 

Par ailleurs, dans le cadre des accords de partenariats rénovés conclus depuis 2008 avec huit de nos partenaires africains (Centrafrique, Cameroun, Togo, Comores, Côte d’Ivoire, Djibouti, Gabon, Sénégal), les EFG contribuent aux coopérations opérationnelles bilatérales.

EFG : premier anniversaire de l’opération Sangaris
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18 décembre 2014 4 18 /12 /décembre /2014 16:45
Sangaris : point de situation du 18 décembre 2014

 

 

18/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Point de situation sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 11 au 18 décembre 2014.

 

En République centrafricaine, la situation est restée calme cette semaine malgré les échéances importantes à venir comme le forum politique et de réconciliation nationale qui devrait se tenir en début d’année dans la capitale.

 

A Bangui, une accalmie sécuritaire semble se dessiner avec l’affirmation de signaux plutôt vertueux, comme la tenue d’une conférence des maires de Centrafrique, la signature d’un partenariat entre le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et le gouvernement de transition, ou encore le lancement par le gouvernement de transition et la MINUSCA d’un processus de sélection et de réintégration des ex-FACA. Les patrouilles menées par la force Sangaris aux côtés de la MINUSCA, des forces de sécurité intérieures et de l’EUFOR RCA, révèlent une grande activité dans la ville et ses alentours : les marchés sont pleins, bien achalandés, et se déploient de plus en plus dans les quartiers qui étaient jusqu’à présent évités.

 

A l’Est, la situation reste marquée par les tensions entre les différents courants de l’ex-séléka. Pour autant, des signes encourageants sont là encore perceptibles, comme la tenue à Bambari d’une réunion rassemblant des représentants des anti-balakas, des ex-sélékas et les autorités locales, en présence de représentants de la MINUSCA et de la force Sangaris, ou encore la présentation le 9 décembre d’un groupe armé signifiant sa volonté de retrouver une vie normale et de cesser ses activités de brigandage.

Au bilan, la situation dans le pays est donc bien marquée par une accalmie, bien qu’elle demeure fragile : des poches de violence résiduelles sont toujours présentes dans la capitale, et l’Est est toujours le théâtre d’une logique de gains territoriaux visant certainement à peser sur le prochain forum politique et de réconciliation nationale.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : point de situation du 18 décembre 2014
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12 décembre 2014 5 12 /12 /décembre /2014 15:45
Sangaris : sécurisation d’un convoi entre Bangui et N’Délé (màj)

 

12 déc. 2014 Ministère de la Défense

 

Menée en coordination avec la MINUSCA du 26 novembre au 6 décembre 2014, l’opération Arcole a permis de sécuriser le déplacement du convoi de camions de l’entreprise Ecofaune, mandatée pour réaliser les travaux de réfection de l’école de N’Délé. Au cours de cette opération, les sapeurs de la force Sangaris ont reconstruit le pont de Bamingui pour permettre au convoi d’atteindre N’Délé

 

Il ne manquait plus que la livraison du matériel pour commencer les travaux de réhabilitation de l’école de N’Délé. C’est chose faite grâce au travail de la force Sangaris, en coordination avec la MINUSCA : l’escorte des véhicules transportant le matériel de construction et les travaux des sapeurs pour réparer le pont de Bamingui ont permis de faire passer le convoi sur la seule route reliant Bangui à N’Délé.

Le commandant Gilles, chef opération de cette mission, avait donné des ordres clairs à la compagnie d’infanterie et aux appuis déployés par le groupement tactique interarmes (GTIA) Picardie : « rester vigilant et conserver le dispositif de sûreté établi tout au long dutrajet ». La mission de la force était de sécuriser le convoi des camions de l’entreprise Ecofaune. L’escorte du convoi était déployée afin de dissuader toute approche de groupes armés. Le travail de coordination avec la MINUSCA a également été bénéfique à la mission, permettant de traverser en sécurité des villages et zones qui étaient majoritairement occupés par des ex-Séléka.

Les quelques 50 véhicules du convoi ne sont pas passés inaperçus sur les 1 100 kms de piste. La saison des pluies qui s’achève a rendu certains passages de la route particulièrement délicats et 10 jours ont été nécessaires pour rallier N’Délé. Le convoi n’avançait pas rapidement avec une vitesse moyenne de déplacement entre 6 et 25 km/heure.

Sangaris : sécurisation d’un convoi entre Bangui et N’Délé (màj)Sangaris : sécurisation d’un convoi entre Bangui et N’Délé (màj)
Sangaris : sécurisation d’un convoi entre Bangui et N’Délé (màj)Sangaris : sécurisation d’un convoi entre Bangui et N’Délé (màj)

 

Une mission complémentaire a été confiée au génie : réparer le pont situé à Bamingui, lourdement endommagé. « Un sacré périple et un défi relevé» par la section de combat du 3e régiment du génie (3eRG). Les 30 sapeurs ont retiré le bois usé, renforcé le platelage de répartition et d’usure par du bois transporté depuis Bangui. Une journée de travail intensif a permis de rétablir l’itinéraire qui mène à N’Délé. Cet axe est  primordial pour la population et pour le transport de denrées depuis Bangui. « Il ne s’agit pas de notre cœur de métier, mais nous avons été utiles pour la mission, pour la force et pour la population », témoigne le capitaine Cédric, commandant l’unité du génie, particulièrement touché par l’engouement de la population face à la réussite de « cette belle mission ».

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

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11 décembre 2014 4 11 /12 /décembre /2014 17:45
WEBDOCUMENTAIRE - Un an d'intervention française en Centrafrique


11/12/2014 Sources EMA

 

Il y a un an, le 5 décembre 2013, était lancée en Centrafrique l'opération Sangaris, sur décision du Président de la République.

Retrouvez en images les principales étapes de cette opération.

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11 décembre 2014 4 11 /12 /décembre /2014 16:45
Sangaris : point de situation du 11 décembre 2014

 

11/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Point de situation sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 4 au 11 décembre 2014.

 

A Bangui, la semaine a été marquée par la fête Nationale du pays, le lundi 1erdécembre. A l’occasion des festivités, une partie des commerces était fermée et les activités locales ont eu un franc succès (football, concerts). Aucun événement n’a été signalé en marge des cérémonies officielles, dont la sécurité a été assurée par les forces de sécurité intérieures (FSI) aux côtés des forces internationales. A Kaga Bandoro, Bria et N’Délé, l’autorité de l’Etat est toujours contestée par certains groupes armés qui poursuivent leurs tentatives de déstabilisation.

 

Du 26 novembre au 6 décembre, la force Sangaris a mené une opération de sécurisation et d’appui au développement dans la région de N’Délé, au Nord-Est de Dékoa.

 

Cette opération avait un double objectif : appuyer, avec la MINUSCA, la sécurisation d’un convoi d’une organisation mandatée pour rénover l’école de N’Délé, et réhabiliter un pont de circulation routière. Cette action a permis de rétablir la liberté de circulation et de mouvement de la population dans cette zone.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : point de situation du 11 décembre 2014
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11 décembre 2014 4 11 /12 /décembre /2014 08:45
Sangaris : destruction de munitions au Nord de Bangui

 

 

10/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Le 4 décembre 2014, la force Sangaris a effectué au Nord de Bangui, une nouvelle opération de destruction d’armes et de munitions. Cette action met en lumière le travail constant de désarmement réalisé par les militaires français, après un an de présence en Centrafrique.

 

Réalisée sur PK25 et sur le camp militaire de M’Poko par les experts en explosif du 3e régiment du génie (3e RG), et encadrée par le groupement tactique interarmes (GTIA) Picardie, cette opération a permis de détruire d’importantes quantités de munitions collectées dans le cadre de l’application des mesures de confiance. A cette occasion, les représentants de la MINUSCA, de l’EUFOR et de l’ambassade de France ont été conviés par la force Sangaris à assister à cette destruction.

 

Pour le symbole, c’est le général Eric Bellot des Minières, commandant la force Sangaris, qui a déclenché la détonation des quasis 300 kg de matière explosive.

 

La force a ensuite procédé à une destruction d’armes. L’arsenal hétéroclite, récupéré des groupes armés, soit par dépôt spontané, soit par confiscation, se composait d’armes de guerre mais également d’armes artisanales. Suivant une procédure bien codifiée, les armes sont recensées et enregistrées par la prévôté, puis découpées avant d’être ramenées en France à l’état de déchets pour être fondues dans des usines spécialisées.

 

Là encore, cette collecte d’armes résulte de la stricte application des mesures de confiance à tous les individus armés de République centrafricaine, mesures qui contribuent à améliorer la situation sécuritaire du pays et à l’enrayement de la spirale des exactions, permettant ainsi le retour des organisations humanitaires et le déploiement de la force internationale de la MINUSCA.

 

En une année de présence en Centrafrique, ce sont plus de 300 000 munitions et 8 000 armes de toute nature qui ont été recueillies par la  force ; un total de 14 tonnes de munitions  a également été détruit.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission onusienne.

Sangaris : destruction de munitions au Nord de BanguiSangaris : destruction de munitions au Nord de Bangui
Sangaris : destruction de munitions au Nord de Bangui
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10 décembre 2014 3 10 /12 /décembre /2014 11:45
À bord de l’A400M Atlas en soutien des opérations en Afrique



08/12/2014 Capitaine Karim DJEMAI - Armée de l'air

 

Deux opérations desservies au cours d’une même mission: mercredi 3 décembre 2014, un A400M Atlas de l’armée de l’air a effectué un vol de transport logistique au profit des opérations Barkhane (menée dans la bande sahélo-saharienne depuis l’été 2014) et Sangaris (lancée en décembre 2013 en République centrafricaine).

 

L’appareil MSN 08, baptisé «Ville de Toulouse», a décollé de la base aérienne 123 d’Orléans dans la matinée pour rejoindre les aéroports de N’Djaména (Tchad) et de Bangui (République centrafricaine - RCA).

Au cours de son trajet vers le continent africain, l’appareil de l’armée de l’air a réalisé une escale sur l’aéroport de Vérone (Italie), afin d’embarquer 5,5 tonnes de fret, ainsi que 25 militaires italiens engagés dans l’opération européenne EUFOR RCA. Cette liaison logistique s’inscrivait dans le cadre de la mutualisation des moyens de transport établie au sein du commandement européen du transport aérien (European Air Transport Command – EATC), commandement multinational dont la France est membre et auquel l’Italie a officiellement adhéré le 4 décembre 2014.

Au total, une cinquantaine de passagers, ainsi qu’environ 18 tonnes de fret (soit un volume de plus de 100 m3) ont ainsi été acheminés. Le chargement était composé de fret en tout genre : matériels technique et médical, équipements aéronautiques tels qu’un réacteur M88 équipant les six Rafale stationnés à N’Djamena ou deux «mâts rotors principaux» dédiés aux hélicoptères engagés dans l’opération Sangaris.

«Les dimensions de la soute de l’Atlas nous permettent d’embarquer des volumes que des avions comme le Casa, le Transall ou l’Hercules ne pouvaient pas transporter, explique le commandant Benjamin, pilote de l’escadron de transport 1/61 «Touraine». Les équipages s’appuient sur l’expérience qu’ils ont au préalable acquis sur ces mêmes appareils. Il s’agit, en quelque sorte, de mettre en adéquation un métier que l’on maîtrise parfaitement avec un nouveau vecteur aérien.»

 

Avion de transport à l’allonge stratégique, l’A400M Atlas est doté d’une capacité d’emport, d’une allonge et d’une vitesse démultipliant les capacités d’intervention de la France à partir de ses bases de métropole. Avec une soute de 4 mètres de large, pour un volume de 340 m3, l’A400M est par exemple capable d’emporter une charge quatre fois supérieure au C160 Transall, en deux fois moins de temps.

Depuis la réactivation officielle de l’escadron de transport 1/61 «Touraine» en septembre 2014, l’A400M Atlas dispose d’une capacité logistique initiale. Les missions que l’appareil réalise au profit de l’ensemble des théâtres d’opérations sont à ce jour d’ordre logistique. A terme, l’appareil sera en mesure de réaliser l’ensemble des missions liées au transport aérien (poser d’assaut, aérolargage, ravitaillements en vol, évacuations sanitaires…).

 

Il s’agissait de sa troisième mission au profit de l’opération Sangaris, la première ayant été réalisée le 7 novembre 2014.

 

Plus d’informations sur les capacités de l’Atlas en consultant ce webdocumentaire.

 

Consultez les dossiers dédiés aux opérations Barkhane et Sangaris sur le site de l’état-major des armées.

À bord de l’A400M Atlas en soutien des opérations en AfriqueÀ bord de l’A400M Atlas en soutien des opérations en Afrique
À bord de l’A400M Atlas en soutien des opérations en Afrique
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9 décembre 2014 2 09 /12 /décembre /2014 19:45
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

08/12/2014 par Emmanuel Huberdeau – Air & Cosmos

 

L'opération Sangaris a débuté il y a un an pour mettre fin aux exactions inter religieuses et préparer la montée en puissance de forces de la communauté internationale en République Centrafricaine (RCA). 2 000 hommes sont encore déployés sur place. Parmi eux un détachement Fennec de l'armée de l'Air.

 

Comprenant deux hélicoptères, autant d'équipages et des mécaniciens, ce détachement réalise des missions de renseignement et d'appui au profit des troupes au sol. Pour cela un photographe est embarqué le plus souvent. L'appareil peut également être équipé d'une caméra thermique. Pour l'appui, le Fennec peut être équipé d'un canon de 20 mm. L'appareil peut également effectuer des opérations d'évacuation sanitaire ou des missions de transport et de liaison. Pour ces missions en RCA, la protection du Fennec est accrue puisque les sièges des pilotes sont blindés et que des plaques de blindages modulaires peuvent être placées en cabine. L'équipage est lui équipé d'un gilet pare balles et embarque des FAMAS. La présence en RCA de tireurs d'élite embarqués et l'intégration d'une caméra plus performante permettrait encore d'accroitre les capacités du détachement Fennec.

 

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5 décembre 2014 5 05 /12 /décembre /2014 17:45
Un an d’intervention française en Centrafrique

 

05/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Il y a un an, le 5 décembre 2013, était lancée en Centrafrique l’opération Sangaris, sur décision du Président de la République.

 

Les forces françaises ont alors reçu une double mission :

  • rétablir en urgence un niveau de sécurité minimal, pour enrayer la spirale des exactions et permettre le retour des humanitaires ;
  • faciliter la montée en puissance progressive et l’engagement des forces de la communauté internationale (d’abord la MISCA, puis la MINUSCA).

Aujourd’hui, environ 2 000 militaires français sont toujours déployés dans cette opération. Leur mission vise principalement à accompagner le déploiement de la MINUSCA, la force de l’ONU, sur l’ensemble de la Centrafrique.

Force de transition, Sangaris a permis, grâce à son action face à une situation chaotique, d’amorcer la prise en compte globale de la crise par la communauté internationale.   

 

Veuillez trouver ici le dossier de presse qui présente un point d’étape sur cette année d’opérations :

DOSSIER DE PRESSE - 1 AN SANGARIS (format pdf, 781 kB).

 

 

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5 décembre 2014 5 05 /12 /décembre /2014 12:45
En Centrafrique, «Sangaris» a écarté le pire

Des soldats français de «Sangaris» en patrouille. Aujourd'hui encore, dans les zones les plus sensibles, «la variation des rapports de force est permanente. En une semaine, tout peut s'inverser», prévient une source militaire.

 

04/12/2014 Par Alain Barluet – LeFigaro.fr

 

Déployé il y a un an, le dispositif militaire français a enrayé la spirale des violences même si l'insécurité demeure.

 

«La mission a été accomplie. Un palier sécuritaire a été atteint. Des pics de violences subsistent mais la solution n'est plus seulement militaire.» Ainsi résumée à l'état-major des armées, la situation en République centrafricaine (RCA) traduit un bilan en demi-teinte où le pire, toutefois, a été évité. Le 5 décembre 2013, lorsque la force militaire française «Sangaris», mandatée le jour même par l'ONU, intervient en urgence en RCA, le pays est en train de glisser vers le chaos. La spirale des violences intercommunautaires est en marche, née du renversement du régime de François Bozizé, en mars 2013, par une coalition rebelle à dominante musulmane, la Séléka, dirigée par Michel Djotodia. Au fil des mois, les exactions des combattants Séléka contre la population majoritairement chrétienne ont suscité la formation de milices d'autodéfense, les Anti-Balaka, qui s'en sont pris aux civils musulmans. À Paris et à Washington, on parle d'une «situation prégénocidaire». Un désastre humanitaire se profile. Plus de 120.000 déplacés campent sur l'aéroport M'Poko à Bangui.

À Paris, on évoque alors une opération «coup de poing» permettant de rétablir rapidement un niveau de sécurité minimal. Il s'agit aussi de favoriser la montée en puissance d'une force africaine, la Misca, puis d'une mission de l'ONU, la Minusca, qui a pris le relais en septembre dernier. De fait, le processus s'est avéré plus difficile et plus long que prévu initialement. Éruptions subites de violence, manifestations de «civils» évoluant, en un rien de temps, en prises à partie de haute intensité, avec des armes de guerre, provocations, instrumentalisations par des meneurs radicaux: les 1600 soldats français de «Sangaris» (renforcés à 2000 en février) sont confrontés à une palette sécuritaire extrême et volatile. Aujourd'hui encore, dans les zones les plus sensibles, «la variation des rapports de force est permanente. En une semaine, tout peut s'inverser», relève une source militaire.

 

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5 décembre 2014 5 05 /12 /décembre /2014 12:45
Centrafrique: les forces françaises vont passer de 2 000 à 1 500 au printemps (Le Drian)

 

05/12/2014 lorientlejour.com

 

La France va progressivement retirer ses soldats engagés en Centrafrique, passant de 2 000 hommes actuellement à 1 500 au printemps, a indiqué vendredi le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian.

 

"Progressivement, la France va se retirer. Nous sommes actuellement 2 000, au printemps nous serons 1 500", a déclaré M. Le Drian a la chaîne BFMTV. "On va diminuer en fonction de la montée en puissance de la Minusca", la force de maintien de la paix de l'Onu, qui compte actuellement 8 600 hommes et doit à terme arriver à 12 000.

 

Le retrait français sera progressif, a insisté le ministre, précisant que Paris conserverait une présence "capable d'être une force de réaction rapide si d'aventure il y avait des risques". "Progressivement nous reviendrons à un étiage que nous connaissions au départ, mais nous n'y sommes pas encore, il faut faire avec prudence", a-t-il dit, reconnaissant qu'il y avait "toujours des tensions" en Centrafrique.

 

Avant le déclenchement de l'opération militaire française Sangaris le 5 décembre 2013, la France comptait quelques centaines de soldats en Centrafrique, basés à l'aéroport de Bangui. Paris est intervenu militairement il y a un an dans ce pays pour tenter de casser une spirale de violences intercommunautaires née du renversement du régime de François Bozizé en mars 2013 par une coalition rebelle à dominante musulmane, la Séléka.

 

Les exactions de ces rebelles contre la population très majoritairement chrétienne du pays avaient abouti à la formation de milices d'auto-défense, les anti-balaka, qui à leur tour s'en sont prises aux civils musulmans, contraints de fuir des régions entières.

Ces violences ont fait plusieurs milliers de morts et plongé le pays (4,8 millions d'habitants) dans une crise humanitaire sans précédent.

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5 décembre 2014 5 05 /12 /décembre /2014 08:55
Dissolution du GTIA de Boissieu

 

04/12/2014 Armée de Terre

 

Le 26 novembre, le groupement tactique interarmes (GTIA) de Boissieu a été dissous après quatre mois passés en République Centrafricaine, dans le cadre de l’opération SANGARIS.

 

À cette occasion, une cérémonie présidée par le général de corps d’armée Arnaud Sainte-Claire Deville, commandant des forces terrestres, a eu lieu à Gap. Le colonel Armel Dirou, chef du GTIA de Boissieu et chef de corps du 4e régiment de chasseurs, en a profité pour rendre hommage au courage, à la détermination et à l’exemplarité des 200 soldats qui ont été projetés au cours de l’année 2014.

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29 novembre 2014 6 29 /11 /novembre /2014 10:45
Sangaris : arrivée de l’hélicoptère TIGRE en Centrafrique

 

28/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Deux hélicoptères TIGRE du 1er régiment d’hélicoptère de combat (1erRHC) de Phalsbourg, sont arrivés lundi 24 novembre à l’aéroport de M’Poko à Bangui. La force Sangaris est désormais pourvue de deux appareils supplémentaires de haute technologie dans le cadre du renforcement des capacités d’appui à la MINUSCA.

 

Capable d’intervenir depuis Bangui sur la moitié du territoire centrafricain en moins de deux heures, de jour comme de nuit, puis de revenir sans ravitaillement intermédiaire, le TIGRE apporte une puissance de feu et une agilité mobilité supplémentaire à la force Sangaris. Les plots logistiques, présents sur les bases opérationnelles avancées (BOA) françaises déployées dans l’Est du pays, permettent au pilote de gérer son autonomie et de voler plusieurs heures en continu. En appui à proximité immédiate des forces terrestres, le TIGRE permet d’assurer des missions d’appui feu, d’attaque au sol, de reconnaissance et de protection contre la menace aérienne.

 

« Tout le monde attend de les voir voler avec impatience, de voir l’emploi en conditions réelles de la machine sur le théâtre », témoigne l’officier mécanicien TIGRE du sous-groupement aéromobile (SGAM) de la force Sangaris, fier de ses équipes qui ont sorti les appareils pour les rééquiper après leur conditionnement de transport. Une équipe de techniciens spécialistes, armée d’un volant de pièces de rechange et d’un lot d’outillage spécifique, ainsi que deux équipages de pilotes sont arrivés sur le théâtre avant les machines.

 

Ces hélicoptères TIGRE font partie de l’éventail des capacités d’aéromobilité et d’appui feu qui ont été déployées sur le terrain ces dernières semaines. Aux cotés des véhicules blindés de combat d’infanterie (VBCI) et des drones de reconnaissance au contact (DRAC), ils visent à densifier les appuis de la force, tandis que le volume de troupes de combat est allégé. Au bilan, ces évolutions visent à adapter la force Sangaris sur un format de « force de réaction rapide » au profit de la MINUSCA qui poursuit sa montée en puissance.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris,aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : arrivée de l’hélicoptère TIGRE en Centrafrique
Sangaris : arrivée de l’hélicoptère TIGRE en Centrafrique
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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 17:45
Sangaris : point de situation du 20 novembre 2014

 

20/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Point de situation sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 13 au 20 novembre 2014.

 

La situation sécuritaire est restée calme dans la zone d’action de la force Sangaris.

 

La semaine dernière, des ex-Séléka cantonnés ont manifesté à plusieurs reprises à Bangui, dans un contexte où de nombreux acteurs cherchent à négocier leur propre sortie de crise. Ces manifestations ont été suivies de pillages de la part d’individus armés crapuleux cherchant à profiter du désordre. Ces troubles à l’ordre public ont été contenus par les forces de sécurité intérieures et par la MINUSCA, ponctuellement appuyées par la force Sangaris.

 

A Dekoa, la force a conduit le 15 novembre une opération qui visait à fouiller deux potentielles caches d’armes. Si ces fouilles n’ont rien donné, elles ont été très bien accueillies de la population, démontrant ses attentes vis-à-vis de l’application des mesures de confiance.

 

Au sud de Bambari, la MINUSCA et la force Sangaris ont organisé à Ngakobo plusieurs réunions avec les représentants locaux suite à un renseignement indiquant qu’un groupe armé d’une centaine de personnes serait prêt à déposer leurs armes. L’objectif de la force est bien d’appuyer ce désarmement, qui encouragerait à la fois la stabilisation sécuritaire et la reprise économique dans la région.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : point de situation du 20 novembre 2014Sangaris : point de situation du 20 novembre 2014
Sangaris : point de situation du 20 novembre 2014Sangaris : point de situation du 20 novembre 2014
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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 12:45
Le 501e RCC de retour de Sangaris

 

18/11/2014 Armée de Terre

 

Le 8 novembre, la 1re  compagnie du 501e régiment de chars de combat, commandée par le capitaine Gilles, est rentrée en France après quatre mois passés en République centrafricaine, dans le cadre de l’opération SANGARIS.

 

Après une mission éprouvante, le week-end du 8 novembre était placé sous le signe du repos et des retrouvailles avec les familles et les amis. L’adjudant Sylvain, chef de section de la 1re compagnie s’est déclaré « très heureux de voir que la vie a repris son cours là où les militaires sont intervenus » et a expliqué que « cette mission a été très instructive, aussi bien pour les militaires aguerris que pour les jeunes. Le contact avec les populations locales a été permanent et très enrichissant tant sur les plans professionnel que personnel. Le contexte sur place étant particulier, il fallait analyser chaque situation pour réagir en conséquence, en imposant notre force sans recourir à la violence. » Selon lui, la centaine d’hommes du 501 partie en Centrafrique est revenue grandie de cette mission qui a favorisé la cohésion de la compagnie.

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16 novembre 2014 7 16 /11 /novembre /2014 23:56
Carte des opérations - oct. 2014 source EMA

Carte des opérations - oct. 2014 source EMA

 

16.11.2014 Par Nathalie Guibert – leMonde.fr

 

Paris va déployer des moyens supplémentaires pour frapper l’Etat islamique en Irak et soutenir l’armée libre en Syrie. Six Mirage, des avions d’attaque au sol, seront basés en Jordanie d’ici quelques semaines, en sus des Rafale stationnés aux Emirats arabes unis. Dans cette opération, l’état-major « s’inscrit dans la durée ».

 

Au Sahel, la force antiterroriste Barkhane comptera de nouveaux points d’appui à la fin de l’année, au nord du Tchad et du Niger, d’où frappent déjà les Rafale et autres hélicoptères Tigre ultramodernes. Ses effectifs, autour de 3 500 soldats, pourraient croître début 2015. Dans la crise ukrainienne, aussi, on annonce des moyens. Des drones français entreront bientôt en jeu, tandis que la marine nationale continue de faire tourner ses bateaux espions en Mer Noire.

 

Sur la photo, les armées françaises ont de l’allure. Leur chef, François Hollande, les déploie partout. Pour le président, rapportent plusieurs interlocuteurs, il est une vérité : la France reste un pays qui compte à l’étranger en matière militaire. « Nous avons plus de 20 000 militaires déployés hors de la métropole, dont plus de 8 000 au profit de 27 opérations sur quatre continents, dans les airs et sur tous les océans », dit le chef d’état-major, le général Pierre de Villiers.

 

« Dérive » des comptes publics

 

L’effort dépasse le « contrat opérationnel » fixé en 2013. Lire la suite de l’article

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15 novembre 2014 6 15 /11 /novembre /2014 08:55
Quand Bercy insulte nos soldats

 

14 Novembre 2014 par Valeurs Actuelles

 

COULISSES. Pour une bourde, c’en est une belle, faite par Bercy. Elle est très mal prise par nos militaires, surtout ceux engagés en opérations, où sept de leurs camarades sont morts au combat cette année.

 

Ce 11 novembre, alors que le chef de l’Etat et les hautes autorités militaires rendaient hommage à tous les soldats tombés pour la France, le ministère des Finances diffusait un communiqué pernicieux sur les annulations de crédits dans le prochain budget (572 millions d’euros pour la Défense). Il laissait entendre qu’une bonne partie des 2,2 milliards d’euros à trouver étaient dus, en grande partie, à la dérive des dépenses des opérations extérieures (Opex), un surcoût estimé à 605 millions d’euros. Bercy omettait de rappeler que les opérations en Centrafrique et en Irak avaient été engagées après l’adoption de la loi de finances initiale 2014, votée à l’automne 2013. A cette époque, le surcoût estimé des opex avait été établi à 450 millions pour 2014. C’était sans doute trop peu mais la manœuvre permettait à la Défense de rester dans les clous budgétaires et de faire financer le reste, plus tard, par le budget général de l’Etat, dans le cadre de l’habituelle loi de finances rectificative de fin d’année.

 

Avec cette nouvelle polémique, Bercy confirme la guérilla budgétaire menée contre la Défense. Elle a conduit Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, à diffuser un communiqué, de façon exceptionnelle : « Les opérations extérieures de nos armées sont un investissement de la Nation pour sa sécurité, la défense de ses valeurs et de ses responsabilités dans le monde », rappelait Le Drian. Il se devait aussi de répondre à l’inquiétude des états-majors, choqués par la manœuvre sournoise de Bercy, mais aussi de moins en moins confiants sur la sanctuarisation par François Hollande des 31,4 milliards d’euros affectés à la Défense. Les armées s’inquiètent des nouvelles fortes baisses d’effectifs – elles supporteront l’an prochain 66 % des réductions de la fonction publique - et de l’accroissement de leurs reports de charge (4 milliards d’euros à la fin de l’année). Il manque surtout à l’appel ces 2,1 milliards de « ressources exceptionnelles » absolument indispensables pour boucler le budget 2015 sur la ligne promise (les fameux 31,4 milliards !). Des projets innovants sont à l’étude pour les trouver. On parle de « sociétés de projet » qui achèteraient des matériels militaires pour les louer ensuite aux forces… Cela fait sourire jusqu’au général Pierre de Villiers, le chef d’état-major des armées. Dans un entretien récent aux Echos, il incitait les militaires à faire preuve d’« esprit novateur », à être des « défricheurs ». Il rappelait aussi son parachute de secours, promis par François Hollande : « De toute façon, j'ai l'assurance de la sanctuarisation des crédits militaires par le président de la République, qui l'a répété à de multiples reprises. »

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14 novembre 2014 5 14 /11 /novembre /2014 17:45
Sangaris : Transfert d’autorité du sous groupement transmission

 

13/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Le 5 novembre 2014, sur le camp de M’Poko à Bangui, s’est déroulé le transfert d’autorité du sous groupement transmissions (SGTRS). Le lieutenant-colonel Stéphane Biberian, commandant en second du 40e Régiment de transmission (40eRT) succède ainsi au lieutenant-colonel Philippe Balland après quatre mois de mission.

 

Déployé sur plus de 1 200 kilomètres de long et 600 de large, le réseau de transmissions de la force Sangaris a dû s’appuyer, pour relier les emprises de la force Sangaris (Bambari, Sibut, Bouar, Bossangoa etc.), sur des infrastructures de connexion sommaires et différentes selon les implantations. Afin de permettre une bonne coordination entre les unités déployées sur l’ensemble du théâtre et le poste de commandement interarmées (PCIAT) basé à M’Poko, le SGTRS a mis en place des moyens techniques appropriés à la diffusion des informations et des ordres pour la conduite des opérations.

 

Durant son mandat, le SGTRS a assuré le soutien informatique de plus de 400 utilisateurs des réseaux informatiques internes à la force Sangaris. Le camp M’Poko possède désormais plus de 200 connecteurs de fibres confectionnés par le SGTRS ainsi que de nombreuses antennes radios, permettant d’optimiser les flux de communication informatiques et téléphoniques.

 

Les transmetteurs du 40e RT ont en outre installé des antennes « boucle locale » au profit de la MINUSCA et de l’EUFOR RCA afin de renforcer, via des officiers de liaison, la coordination entre les forces internationales. C’est désormais au 41e RT que revient la mission d’assurer l’ensemble des communications sur le théâtre.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : Transfert d’autorité du sous groupement transmissionSangaris : Transfert d’autorité du sous groupement transmission
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14 novembre 2014 5 14 /11 /novembre /2014 13:45
Sangaris : point de situation du 13 novembre 2014

 

13/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Point de situation sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 6 au 13 novembre 2014

 

En République centrafricaine, la semaine est restée calme alors que la force Sangaris a achevé l’ensemble de ses relèves.

 

A Bangui, le groupement tactique interarmes (GTIA) Picardie a poursuivi ses patrouilles en ville en appui des forces internationales. Sangaris a fait porter son effort sur le 4e arrondissement, théâtre des tensions de la semaine passée. Le 7 novembre, la mairie du 8earrondissement de Bangui a été inaugurée en présence de nombreuses personnalités. Pillé et saccagée durant le plus fort de la crise centrafricaine, elle a été restaurée par des artisans locaux grâce à la coopération de la force Sangaris. Cette inauguration montre le retour progressif de l’ensemble des structures étatiques et administratives en RCA.

 

En province, la semaine est restée calme dans la zone de responsabilité du GTIA Korrigan. Le 7 novembre, des missions de reconnaissance ont été menées dans la région de Dekoa. Le lendemain, une mission de contrôle de zone le long de l’axe principal du couloir central, à Sibut, a permis de limiter l’activité des coupeurs de route. A Grimari, la journée du 6 novembre a été marquée par la visite de l’un des conseiller de la Chef d’Etat de Transition (CET), venu rencontrer les représentants de l'Etat de la localité.

 

Du 6 au 8 novembre, dans la région de Damara, à 70 km au Nord de Bangui, s’est déroulée la première mission du drone de reconnaissance au contact (DRAC). Un groupe DRAC est en effet déployé en République centrafricaine depuis le 26 octobre. Cette capacité nouvelle vient densifier les moyens dont dispose Sangaris pour opérer et appuyer la MINUSCA.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

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14 novembre 2014 5 14 /11 /novembre /2014 12:45
Sangaris : premier posé de l’A400M Atlas à Bangui

 

13/11/2014 Armée de l'air

 

Le 7 novembre 2014, un A400M Atlas de l’escadron de transport 1/61 "Touraine" s’est posé pour la première fois sur la plateforme aéroportuaire de Bangui.

 

L’A400M s’est posé à 9h45 sur l’aéroport de M’Poko pour y décharger 7,4 tonnes de matériels destinés au ravitaillement de la force Sangaris. Le nouvel avion de transport tactique de l'armée de l'air a été engagé au service des opérations extérieures peu de temps après sa livraison.

 

Partis de la base aérienne 123 d’Orléans, les quatorze membres d’équipage (pilotes, mécaniciens d’équipage et chefs de soute) ont fait escale à N’Djamena, au Tchad, avant de regagner Bangui.

 

L'appareil répond parfaitement aux besoins actuels de la force française engagée en Centrafrique. Sa capacité d’emport, entre 20 et 30 tonnes, et son allonge stratégique, représentent une véritable économie des moyens ainsi qu’un gain de temps non négligeable au regard des capacités des appareils d’ancienne génération.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

 

Pour en savoir plus sur l'opération Sangaris, consultez le site de l'état-major des armées.

Sangaris : premier posé de l’A400M Atlas à BanguiSangaris : premier posé de l’A400M Atlas à Bangui
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13 novembre 2014 4 13 /11 /novembre /2014 08:55
La 4e compagnie du 2e Régiment Etranger de Parachutistes de retour de Centrafrique

 

29-10-2014 source 2e REP Réf : 314 -1358

 

La 4e compagnie a fait son retour au camp Raffalli, le mercredi 29 octobre. Emmenée par son commandant d’unité, le capitaine Gabriel Vallier, elle a défilé devant l’état-major du régiment avant de reprendre possession de ses quartiers. Durant un mandat de près de 4 mois en Centrafrique au sein de l’opération Sangaris, elle aura été appelée à remplir des missions très variées et engagées, au profit de 5 GTIA différents. Fidèles à la tradition des légionnaires bâtisseurs, les gris ont aménagé 4 postes aux couleurs de la Légion. Craints des hommes armés animés de mauvaises intentions dans leurs zones d’action mais appréciés de la population, ils ont, sur le terrain, fait honneur au régiment et à nos anciens.

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13 novembre 2014 4 13 /11 /novembre /2014 08:45
Photo Yan Barry

Photo Yan Barry

 

10.11.2014 par Yan Barry – midilibre.fr

 

Deux cents légionnaires ont participé, durant quatre mois, à l'opération Sangaris. Placés sous le commandement du chef de corps, le colonel Valéry Putz, les soldats sont arrivés ce lundi 10 novembre en fin de matinée.

 

Engagés durant quatre mois au sein de l'opération Sangaris en République centrafricaine, les légionnaires du 2e Régiment étranger d'infanterie, placés sous le commmandement du colonel Valéry Putz, sont arrivés ce lundi 10 novembre à la Légion étrangère, route d'Uzès. Après avoir transité durant trois jours au Sénégal dans le cadre du sas de fin de mission, les légionnaires ont atterri à Marignane avant de rejoindre Nîmes par bus.

 

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