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12 novembre 2014 3 12 /11 /novembre /2014 20:55
Commémoration du 11 novembre en OPEX et Outre-Mer

 

12/11/2014  Opérations

 

Dans son ordre du jour du 6 septembre lu dans cent villes française à l’occasion de la commémoration « 100 villes, 100 héros, 100 drapeaux », le général Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées avait rappelé que  « Nos soldats sont au cœur des commémorations. Héritiers des poilus de 1914, ils font vivre au présent les valeurs que leurs aînés ont portées sur tous les fronts de la Grande Guerre : le courage et la volonté, la fraternité d’armes, le sens du devoir et du bien commun. ».

 

Dans cet esprit particulier du centenaire, le 11 novembre 2014, les soldats engagés en opérations extérieures et ceux déployés outre-mer ont rendu hommage à ceux qui, hier, sont morts au champ d’honneur et sont tombés sur les sur les théâtres d’opérations extérieures. Cette brève détaille les différentes cérémonies qui se sont déroulées loin de la métropole.

 

Les militaires de l’opération Barkhane stationnés au Tchad, au Mali, au Niger, au Burkina Faso et en Mauritanie ont célébré l’armistice de 1918 et le souvenir de tous les soldats morts pour la France. A cette occasion, deux nouveaux monuments aux morts ont été inaugurés au Mali et au Tchad. Suite à la fermeture du camp à Bamako, un nouveau monument a été érigé sur la PfOD de Gao afin de commémorer le souvenir des 9 soldats français tués durant l’opération Serval. A N’Djamena au camp Kosseï, un nouveau monument a lui aussi été inauguré pour rendre hommage à la mémoire des 159 soldats morts en opération au Tchad depuis 1969. Au Niger, le colonel Gilles Villenave, commandant le détachement air de Niamey, a participé à la cérémonie devant le monument du Souvenir français rendant hommage aux morts nigériens pour la France, en présence de M. Mahamadou Karidio, ministre de la défense du Niger, et de M. Antoine Anfré, ambassadeur de France au Niger.

 

En République centrafricaine, une cérémonie commune réunissant les soldats français engagés sur le théâtre, qu’ils servent au sein de Sangaris, de l’EUFOR ou de la MINUSCA, s’est déroulée au camp de M’Poko sous le commandement du général Eric Bellot des Minières, commandant la force Sangaris, en présence de l’ambassadeur de France à Bangui, M. Charles Malinas ainsi que des autorités centrafricaines, notamment, M. Jean-Jacques Demafouth, ministre conseiller en matière de sécurité et de relations avec les forces internationales et M. Aristide Sokambi, ministre de la Défense. Une importante délégation d’anciens combattants centrafricains était présente sur les rangs.

 

En Côte d’Ivoire sur le camp de Port Bouët, le colonel Nicolas Chabut, commandant la force Licorne, recevait monsieur Paul Koffi Koffi, ministre ivoirien chargé de la Défense, Mme Aichatou Mindaoudou, représentante spéciale du secrétaire général des Nations Unies, son excellence Mr Georges Serre, ambassadeur de France en Côte d’Ivoire et le colonel Benoist Clément, attaché de Défense. La fanfare de la garde républicaine ivoirienne et deux sections de soldats ivoiriens étaient sur les rangs, ainsi qu’une centaine d’élèves du Lycée Français Blaise Pascal et d’un Lycée de Port Bouët.

 

Les militaires français engagés dans l’opération Chammal ont organisé une cérémonie sur la base aérienne 104, en présence du secrétaire général du ministère des affaires étrangères et du développement international, monsieur Christian Masset, de monsieur Michel Miraillet, ambassadeur de France aux Emirats arabes unis et du contre-amiral Antoine Beaussant, commandant la zone maritime océan Indien et (ALINDIEN) et les forces françaises aux EAU. La prise d’armes a été suivie d’un colloque, organisé en partenariat avec l’université Paris-Sorbonne Abu Dhabi, sur le thème « Visages et héritages de la Grande Guerre ».

 

A Kaboul en Afghanistan, le contingent français s’est tout d’abord rassemblé sur l’emprise française de l’aéroport pour une prise d’armes au cours de laquelle monsieur Jean-Michel Marlaud, ambassadeur de France en Afghanistan et le général de brigade aérienne Philippe Lavigne, commandant la force Pamir, ont procédé à l’appel des 89 soldats français morts sur le théâtre afghan depuis 2001. Une cérémonie internationale a ensuite réuni les militaires des différents contingents et les personnels civils stationnés sur le camp. Les autorités de la coalition ont rendu hommage aux soldats morts au cours de tous les conflits passés. Une délégation s’est enfin rendue à l’ambassade pour fleurir la stèle édifiée en mémoire des militaires français morts sur le sol afghan.

 

Au Liban, les soldats français de la force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) et de la "Force commander reserve (FCR)" se sont rassemblés pour une prise d’armes à Deyr Kifa, sur le camp de 9.1, sous les ordres du colonel Benoît Aumonnier, commandant la FCR. Un détachement s’est également rendu à la résidence des pins, à Beyrouth, pour une cérémonie commémorative présidée par monsieur Patrice Paoli, ambassadeur de France.

 

A Djibouti, la cérémonie de commémoration s’est déroulée sur la place d’armes du 5e régiment interarmées d’Outre-Mer (5e RIAOM) présidée par le général de brigade aérienne Philippe Montocchio, commandant les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) et en présence de Monsieur Serge Mucetti, ambassadeur de France.

 

A Libreville, les éléments français au Gabon (EFG) ont participé à une prise d’armes sur la place de France du camp de Gaulle, présidée par le COMELEF, le général Francisco Soriano. Cette cérémonie s’est déroulée en présence de monsieur Renaux, ambassadeur de France, ainsi que des plus hautes autorités civiles et militaires gabonaises et du corps diplomatique.

 

A Dakar, les éléments français au Sénégal (EFS), aux ordres du général Louis Duhau, commandant les éléments français au Sénégal étaient accompagnés de soldats et de plusieurs anciens combattants sénégalais ayant combattu à titre français. Organisée sur le quartier Geille, la cérémonie s’est déroulée en présence de monsieur Jean Felix-Paganon, ambassadeur de France, et de nombreux ambassadeurs de pays d’Europe et de l’Ouest Africain.

 

En Polynésie française la commémoration s’est déroulée devant le monument aux morts de Papeete, en présence du Colonel Thierry Dapsens Adjoint interarmées et représentant du contre-amiral Bernard-Antoine Morio de l’Isle, commandant supérieur des forces armées en Polynésie française (FAPF). La prise d’armes a rassemblé près de 200 militaires de tous les détachements présents en Polynésie française.

 

A Nouméa, en Nouvelle Calédonie, où est stationné le général Luc de Revel, commandant supérieur des Forces armées de la Nouvelle-Calédonie (FANC), comme à Mont d’Or, Dumbéa ou Nandaï, les militaires des FANC ont célébré l’anniversaire de l’armistice de 1918. Soldats du RIMaP-NC, marins de la base navale Chaleix et du patrouilleur la Glorieuse et aviateurs de la base aérienne 186, tous ont participé aux différentes cérémonies en présence des autorités locales.

 

Sur l’Ile de La Réunion, le commandant supérieur des forces armées en zone Sud de l’Océan Indien (FASZOI), le général Franck Reignier, a présidé une prise d’armes place de la Victoire, devant le monument aux morts, en présence du préfet, monsieur Dominique Sorain. C’est le drapeau du RSMA-R qui était à l’honneur, entouré par des détachements de la base navale de Port des galets, du détachement Air 181 et de la gendarmerie nationale.

 

A Cayenne, en Guyane, la cérémonie était conjointement présidée par le Préfet de Guyane monsieur Eric Spitz et le général de division aérienne Philippe Adam, commandant supérieur des forces armées en Guyane.

 

A Fort-de-France en Martinique, le COMSUP des forces armées aux Antilles, le contre-amiral Georges Bosselut, a présidé une cérémonie à laquelle participait le préfet de la Martinique M. Fabrice Rigoulet-Roze et une quarantaine d’élèves de deux établissements de la ville. Au même moment avaient lieux en Guadeloupe, à Pointe-à-Pitre, un piquet d'honneur effectué par les troupes de la 4e compagnie du Détachement Terre Antilles - 33e RIMa déployé en mission de souveraineté en Guadeloupe depuis le 21 octobre dernier ; et au champ d’Arbaud à Basse-Terre, une cérémonie sous les ordres du colonel Thibault Dubern, représentant du COMSUP et coordonnateur militaire de Guadeloupe, en présence de madame Marcelle Pierrot, préfète de région, d'élus locaux et des représentants d’associations patriotiques.

 

Reportage photos

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12 novembre 2014 3 12 /11 /novembre /2014 18:55
Message de Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, sur les opérations extérieures

 

 

 

Les opérations extérieures de nos armées sont un investissement de la Nation pour sa sécurité, la défense de ses valeurs et de ses responsabilités dans le monde

 

Hier, 11 novembre 2014, le nom des sept militaires morts en opérations extérieures pendant l’année écoulée a retenti au pied de l’Arc de Triomphe. A l’occasion de cette cérémonie émouvante, la Nation s’est remémorée les combats meurtriers de la première guerre mondiale et a rendu hommage à ceux de nos soldats qui ont fait le sacrifice de leur vie ces derniers mois pour garantir notre sécurité et défendre nos valeurs.

 

Je mesure chaque jour l’engagement de nos armées. Les Français en connaissent la valeur. Nos militaires interviennent sur plusieurs théâtres de crise dans le monde. Ces opérations extérieures des armées françaises font l’objet d’une dotation budgétaire annuelle fixée à 450 millions d’euros dans la loi de programmation militaire 2014-2019. Ministre de la Défense, je suis le garant de l’exécution de cette loi. Cette enveloppe, imputée à la mission Défense du budget de l’État, correspond aux déploiements de nos armées hors du territoire national, sur le continent africain, dans le golfe Persique, au Liban ou encore au large de la Corne de l’Afrique.

 

D’autres engagements extérieurs, par nature imprévisibles, marquent ces douze derniers mois.

 

Dès le 5 décembre 2013, la France s’est engagée en Centrafrique pour empêcher les massacres de masse et les confrontations intercommunautaires. Grâce à notre intervention rapide, une force internationale composée de près de 8 500 soldats et policiers ainsi qu’une force européenne

de 700 soldats ont pu se déployer pour stabiliser et sécuriser le pays. C’est l’honneur de la France.

 

En 2014, le Président de la République a souhaité que nos armées se maintiennent au Mali en plus grand nombre que prévu pour accompagner le processus politique malien. Elles ont ainsi permis le déroulement sans encombre de l’élection présidentielle et, cette année, des élections législatives sur l’ensemble du territoire malien. La France a fait évoluer son déploiement au Sahel-Sahara pour organiser la lutte contre les groupes armés terroristes. L’opération appelée Barkhane a pris le relais de l’opération Serval, destinée à libérer le Mali de cette menace majeure pour la survie de l’État malien. Ce qui se joue au cœur de l’Afrique, c’est la sécurité de la France.

 

En 2014, le Président de la République a engagé nos forces en Irak pour lutter contre le fanatisme destructeur et meurtrier du groupe terroriste appelé « état islamique ». Aux côtés de nos alliés arabes et occidentaux, nos militaires renseignent les troupes irakiennes et kurdes et frappent des cibles ennemies. C’est la responsabilité de la France.

 

Ces engagements représentent une dépense nette supérieure de 605 millions d’euros à la dotation inscrite à l’automne 2013 dans le budget 2014 de la Défense. D’une part, 450 millions d’euros ont été inscrits dans le budget dont j’ai la charge, en stricte conformité avec la loi de programmation militaire. D’une autre, la dépense supplémentaire de la France pour sa sécurité et la défense de ses valeurs se voit intégralement compensée par le budget général de l’État, là aussi, comme le prévoit la loi de programmation militaire en son article 4.

 

Ce montant de 605 millions d’euros sera intégralement ouvert par décret d’avance sur le programme « Préparation et emploi des forces » qui a supporté cette dépense, dans le cadre du schéma de fin de gestion 2014 prochainement examiné par le Parlement.

 

Chacun connaît les périls qui menacent la paix et notre sécurité. Les Français consentent chaque année un investissement important, 31,4 milliards d’euros,  au profit de la Défense nationale. Mon ministère délivre régulièrement les informations opérationnelles et politiques nécessaires à l’appréciation de l’effort engagé par nos forces.

 

Notre implication militaire sur plusieurs théâtres ne nous exonère évidemment pas d’un examen rigoureux de leur financement. Que celui-ci se fasse dans un esprit constructif, serein, conscient de l’urgence qui détermine souvent l’engagement de nos soldats à plusieurs milliers de kilomètres de nos terres.

Carte des OPEX Oct. 2014 - source EMA

Carte des OPEX Oct. 2014 - source EMA

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12 novembre 2014 3 12 /11 /novembre /2014 17:45
Ébola : conseils pour les militaires et leur famille (Sept. 2014)

 

10/09/2014 BCISSA  - DCSSA

 

Compte tenu de l’engagement de nos forces en Afrique, le risque d’exposition des militaires français et de leur famille au virus Ébola est très faible. Toutefois, l’extension de l’épidémie due à des mouvements transfrontaliers de patients infectés ne peut être exclue. L’épidémie sévit actuellement en Guinée Conakry, au Liberia, en Sierra-Leone, au Nigeria et en RDC. Un cas confirmé d’Ébola importé de Guinée a également été déclaré au Sénégal.

 

Le virus Ébola se transmet uniquement par contact étroit avec les fluides biologiques de personnes ou d’animaux infectés vivants ou décédées. Il n’existe ni transmission respiratoire du virus ni transmission par piqûre ou morsure d’insectes. La protection des militaires déployés en Afrique et éventuellement de leur famille repose donc sur l’application de mesures simples d’hygiène et de précaution exposées dans une fiche rédigée par le service de santé des armées.

 

Télécharger la fiche «  conseils pour les militaires et leur famille »

Ébola : conseils pour les militaires et leur famille (Sept. 2014)
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7 novembre 2014 5 07 /11 /novembre /2014 13:45
Sangaris : transfert d’autorité du GTIA « Magenta » au GTIA « Korrigan »

 

07/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Le 4 novembre 2014, a eu lieu le transfert d’autorités entre le GTIA Magenta et le GTIA Korrigan sur le poste de commandement principal de Sibut en République centrafricaine. Le colonel Hervé Pierre succède ainsi au colonel Valéry Putz à la tête de ce GTIA.

 

Depuis le 24 juin 2014, les légionnaires du 2e régiment étranger d’infanterie (2eREI), les cavaliers du 501e régiment de char de combat (501eRCC), les marsouins du régiment d’infanterie de char de marine (RICM), les artilleurs du 40e régiment d’artillerie (40eRA) et les sapeurs du 13e régiment du génie (13eRG), étaient déployés dans le couloir central et l’Est du pays. Le GTIA Magenta, depuis son poste de commandement de Sibut, a conduit des opérations, dans le Nord à partir de sa base de Dékoa et dans l’Est du pays à partir des bases opérationnelles avancées de Grimari, Bambari et Bria. La simple étendue de la zone d’action, 52 000 km2, a amené l’unité logistique du GTIA à parcourir plus de 53 000 km pour ravitailler les différentes bases.

 

 Le général Eric Bellot des Minières, commandant la force Sangaris, a mis à l’honneur les soldats qui ont œuvré pendant quatre mois à la sécurisation de leur zone d’action. La situation sécuritaire tendue, du fait de l’action des groupes armés aux mesures de confiance, a amené le GTIA Magenta à inscrire son action de sécurisation dans la durée en conduisant des missions de contrôle de zone permanentes. Attaqués à plusieurs reprises par des groupes armés, les soldats français ont imposé les mesures de confiance avec détermination. C’est au prix de cet engagement sans faille que la reprise de l’économie locale, avec la réouverture des marchés de Dekoa et de Grimari, et le retour des autorités administratives et judiciaires ont été rendus possible.

 

Le général commandant la force Sangaris a souligné dans son ordre du jour « le sang froid remarquable »dont ont fait preuve les troupes de ce GTIA, « en assurant en priorité la protection des populations ». Cette posture de stricte impartialité, en coopération avec la MISCA puis la MINUSCA et les forces de sécurité intérieures (FSI), s’inscrit parfaitement dans la ligne de conduite des forces françaises engagées en Centrafrique.

 

Le GTIA Korrigan, composé d’éléments du 3e régiment d’infanterie de marine (3eRIMa), du 1er régiment de spahis (1erRS), du 1er régiment de tirailleurs (1erRTir), poursuivra cette mission de stabilisation dans la région.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : transfert d’autorité du GTIA « Magenta » au GTIA « Korrigan »
Sangaris : transfert d’autorité du GTIA « Magenta » au GTIA « Korrigan »Sangaris : transfert d’autorité du GTIA « Magenta » au GTIA « Korrigan »Sangaris : transfert d’autorité du GTIA « Magenta » au GTIA « Korrigan »
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7 novembre 2014 5 07 /11 /novembre /2014 13:45
Sangaris : troisième convoi de relocalisation d’ex-combattants

 

07/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Du 24 au 27 octobre 2014, le troisième convoi de relocalisation d’ex-combattants de Bangui vers la province a été escorté par la MINUSCA. Plus de 300 ex-combattants et leurs familles ont pu rejoindre leur localité d’origine en toute sécurité.

 

Cantonnés au camp RDOT de Bangui, ces ex-combattants ont fait le choix d’accepter les mesures de confiance, en déposant leurs armes. Mis en place par la l'organisation internationale pour l'immigration (OIM), et intégralement escorté par la mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations Unies en République centrafricaine (MINUSCA), ce convoi est parti de Bangui le 24 octobre. Les quelques 590 kms qui séparent Bangui de Bria, dernier point d’arrêt, ont été parcourus en quatre jours.

 

La MINUSCA a accueilli le convoi sur ses emprises au cours des étapes journalières afin d’en assurer sa sécurité. La force Sangarisa appuyé la MINUSCA en surveillant les itinéraires empruntés par le convoi et a renforcé le dispositif de sécurité autour des zones de transit. La force a également mis en place un dispositif d’alerte pour intervenir rapidement en cas de besoin.

 

Ce troisième convoi s’inscrit dans la dynamique vertueuse initiée par les deux premiers et permet à ces ex-combattants, tous volontaires, de retrouver leur village, de s’y réinsérer et de reprendre une vie normale.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : troisième convoi de relocalisation d’ex-combattants
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7 novembre 2014 5 07 /11 /novembre /2014 12:45
Sangaris : saisie importante lors d’une fouille à Bangui

 

07/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Dans la matinée du 31 octobre 2014, les forces de sécurité intérieures (FSI), appuyées par les forces internationales de la MINUSCA et Sangaris ont conduit une importante opération de fouille dans le quartier de Boy Rabe, au nord de Bangui.

 

Des éléments de la mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations Unies en République centrafricaine (MINUSCA) et les forces de sécurité intérieure (FSI) se sont déployés dans un quartier au Nord de Bangui pour y conduire des fouilles ciblées d’habitations. Pendant que la force Sangaris assurait la sécurité des FSI et de la MINUSCA, empêchant toute entrée et toute sortie de la zone de fouille, les investigations ont permis de relever des armes de guerre et une quantité importante de munitions.

 

Au cours de l’opération, des soldats Sangaris ont été pris à partie par un groupe d’individus armés non identifiés. Les soldats du GTIA Picardie, appuyés par ceux de l’EUFOR RCA, ont riposté et ont neutralisé plusieurs d’entre eux.

 

Ce type d’opération coordonnée entre les forces internationales et les FSI est nécessaire pour garantir un niveau de sécurité minimal dans la capitale.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

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6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 16:45
Sangaris : point de situation du 6 novembre 2014

 

06/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Point de situation sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 30 octobre au 6 novembre 2014.

 

Les relèves de la force Sangaris se poursuivent. Le 4 novembre, le colonel Hervé Pierre, chef de corps du 3ème régiment d’infanterie de marine, a pris le commandement du GTIA Korrigan, groupement tactique qui assure la relève du GTIA Magenta. Déployé en RCA depuis quatre mois, le GTIA Magenta était commandé par le colonel Valéry Putz, chef de corps du 2ème régiment étranger d’infanterie. Comme Magenta, Korrigan est chargé d’opérer la partie Est et dans le couloir central, c’est-à-dire la zone couvrant les localités de Bambari, Sibut, Dékoa et Batangafo.

 

A Bangui, la situation sécuritaire s’est dégradée en fin de semaine dernière, avec des affrontements les 31 octobre et 1ernovembre suite à une opération d’arrestation d’un chef de réseau criminel et de saisie d’armes et munitions dans le quartier de Boy Rabe par les FSI, appuyées par la MINUSCA et Sangaris.

 

Les forces internationales ont été prises à partie par des tirs et des jets de grenades. La neutralisation des individus armés a permis de mettre fin à ces tensions.

 

Sangaris : point de situation du 6 novembre 2014

Dans la soirée du 5 novembre, le caporal-chef HEIARII, servant au sein d’EUFOR RCA avec une partie de son régiment, le 126ème régiment d’infanterie stationné à Brive-la Gaillarde, est décédé d’une forme grave de paludisme dans un hôpital militaire parisien. Il avait été évacué de Bangui vers Paris la veille au matin.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 17:45
Sangaris : point de situation du 30 octobre

 

30/10/2014 Sources : État-major des armées

 

L’amélioration générale de la situation sécuritaire se poursuit, mais des signaux faibles de tension restent cependant perceptibles, notamment dans l’Est, dans la région de Bambari.

 

Dans Bangui, la situation est calme. Tous les jours, les soldats du GTIA Picardie y patrouillent de façon coordonnée avec la MINUSCA, les forces de sécurité intérieure et les soldats de l’opération EUFOR RCA. L’objectif poursuivi par Sangaris reste de renforcer le niveau sécuritaire et redonner confiance à la population après le pic de violences survenu au début du mois d’octobre dans la capitale.

 

Le 23 octobre, le groupement tactique interarmes (GTIA) Magenta a participé à la réouverture du marché central de Dékoa, rendue possible grâce à la sécurisation de la zone par la force Sangaris. C’est dans ce marché que le 10 octobre dernier des soldats français avaient été pris à partie par des groupes armés alors qu’ils étaient intervenus pour protéger la population.

 

Le lendemain, le groupement tactique interarmes (GTIA) Picardie a appuyé la MINUSCA dans le cadre du 3e convoi organisé par l’organisation internationale de migration (OIM) pour favoriser le retour des ex-Séléka de Bangui vers leur région d’origine.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission onusienne.

L’amélioration générale de la situation sécuritaire se poursuit, mais des signaux faibles de tension restent cependant perceptibles, notamment dans l’Est, dans la région de Bambari. Dans Bangui, la situation est calme. Tous les jours, les soldats du GTIA Picardie y patrouillent de façon coordonnée avec la MINUSMA, les forces de sécurité intérieure et les soldats de l’opération EUFOR RCA. L’objectif poursuivi par Sangaris reste de renforcer le niveau sécuritaire et redonner confiance à la population après le pic de violences survenu au début du mois d’octobre dans la capitale.

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 19:45
Sangaris : opération conjointe des forces internationales dans Bangui

 

28/10/2014 Sources : État-major des armées

 

Le 21 octobre 2014, une opération conjointe entre des éléments de l’EUFOR, de la MINUSCA, des forces de sécurité intérieures (FSI) et du groupement tactique interarmes (GTIA) Picardie, a été conduite dans Bangui. L’objectif de cette opération coordonnée était de marquer la présence des forces internationales dans la capitale.

 

Après un pic de violence début octobre, la situation sécuritaire dans Bangui est redevenue calme. Après cette période de tensions, les forces internationales ont voulu réaffirmer leur détermination à agir dans la capitale en conduisant une opération d’ampleur dans Bangui.

 

 Ainsi, l’ensemble des forces déployées en un dispositif cohérent et coordonné a assuré une reconnaissance et un contrôle de zone des différents quartiers de la ville. Des patrouilles à pieds et motorisées ont été menées conjointement et simultanément pour permettre un maillage efficace. Cette opération a permis de renforcer le niveau sécuritaire dans la capitale et a contribué à redonner confiance à la population après les agissements de plusieurs groupes armés au début du mois.

 

 En association étroite avec les forces de sécurité intérieures et en appui de la MINUSCA, le GTIA Picardie assure quotidiennement des missions de contrôle de zone et de sécurisation de la ville de Bangui et de son aéroport international. Il conduit également des actions de protection du camp de M’Poko.

 

 Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : opération conjointe des forces internationales dans BanguiSangaris : opération conjointe des forces internationales dans Bangui
Sangaris : opération conjointe des forces internationales dans Bangui
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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 17:45
Sangaris : transfert d’autorité du DETLOG

 

28/10/2014 Sources : État-major des armées

 

Le transfert d’autorité du détachement logistique (DETLOG) de la force Sangaris s’est déroulé le 23 octobre 2014, sur le camp M’Poko à Bangui. Le lieutenant-colonel Éric Wadin a remis la conduite des opérations logistiques sur le théâtre centrafricain au lieutenant-colonel Dominique Hugon lors d’une cérémonie présidée par le général Éric Bellot des Minières, commandant les forces françaises en République centrafricaine (RCA).

 

Composante essentielle pour la conduite des opérations sur l’ensemble du territoire, le DETLOG assure le soutien des hommes et des matériels dans un contexte et un environnement tactiques exigeants. Au cours de son mandat de quatre mois, le DETLOG a réalisé 35 convois de ravitaillement en province parcourant plus de 420 000 kilomètres et transportant plus de 600 tonnes au profit des détachements de la force Sangaris. Son professionnalisme et sa maîtrise des savoir-faire du combattant-logisticien lui auront permis de franchir des axes souvent difficilement praticables en raison de la saison des pluies. Son action aura été déterminante lors des différentes phases de réarticulation de la force. Il a ainsi conduit des manœuvres logistiques d’ampleur permettant le retour du groupement tactique interarmes (GTIA) de Boissieu au Tchad, ainsi que le désengagement et la rétrocession des emprises de Bouar, Boda et Bossangoa dans l’ouest du pays.

 

Enfin le DETLOG a apporté un soutien essentiel à la montée en puissance de la MINUSCA en assurant le déchargement de plus de vingt porteurs Antonov 124affrétés par l’ONU, et assuré la mise aux normes onusiennes des véhicules prêtés aux contingents africains par la France.

 

Le DETLOG est essentiellement basé sur le camp M’Poko. Avec ses 300 soldats, issus de 58 organismes, le détachement est composé d’un centre des opérations (CO), d’un peloton de transport et de manutention (PTM), d’un peloton de circulation routière (PCR), de renforts Service des essences des armées (SEA), de maintenance, du 25erégiment du génie de l’Air (25eRGA), et d’un groupe d’aide au stationnement.

 

En province, il dispose également de trois équipes du 25eRGA pour assurer l’entretien des pistes sommaires, et de cinq équipes du SEA pour armer les forward arming and refueling point (FARP) indispensables pour répondre aux élongations du théâtre. Adoptant une posture opérationnelle permanente avec sa QRF « maintenance » (quick response force) en alerte de jour comme de nuit, le DETLOG a également œuvré à la mise en place des infrastructures nécessaires à la vie courante des 2 000 soldats en opérations.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission onusienne.

Sangaris : transfert d’autorité du DETLOG
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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 17:45
Sangaris : la poussière de la piste

 

Crédit: Etat-major des armées / Armée de Terre


19 septembre 2014 à 17h15, en République centrafricaine, le caporal-chef Jean-Yves, radio tireur de la section d'appui au 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA), vient d'arriver sur le camp de Bouar, après plus de onze heures de route à bord d'un véhicule de l’avant blindé (VAB).

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris,

 

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24 octobre 2014 5 24 /10 /octobre /2014 16:45
Sangaris : le GTIA Magenta en mission de contrôle de zone à Ngakobo

 

23/10/2014 Sources : État-major des armées

 

Les 17 et 18 octobre 2014, le groupement tactique interarmes (GTIA) Magenta a effectué une mission de contrôle de zone dans le secteur de Ngakobo. L’objectif de cette mission était d’affirmer la présence des forces internationales dans le climat de tensions actuel.

 

Située à 70 kilomètres de Bambari, Ngakobo héberge l'usine de transformation de canne à sucre « SUCAF », l'une des principales entreprises de la Centrafrique. Suite aux affrontements survenus récemment entre groupes armés, l’usine avait fermé. La MINUSCA gabonaise en charge de la sécurisation de cette région a demandé l’appui de la force Sangaris pour participer à ce contrôle de zone. Pour assurer cette mission la compagnie du GTIA était constituée d’un peloton motorisé du 501erégiment de chars de combat (501e RCC), d’un groupe génie du 13e régiment du génie (13e RG), d’une équipe d'observation du 1er régiment d'artillerie de Marine (1er RAMa) ainsi que d'un échelon de commandement et de soutien du 2e régiment étranger d'infanterie (2e REI).

 

Les commandants d’unités français et gabonais sont allés à la rencontre du directeur de la SUCAF, avant de prendre contact avec des représentants de certains groupes armés et des différents chefs de quartier. Parallèlement, les militaires français et onusiens ont effectué des patrouilles à pieds et motorisées. L'équipe médicale a quant à elle rendu visite au dispensaire, et a pu échanger sur l'évolution de la situation sanitaire suite à leur dernier passage.

 

A quelques semaines du début de la période de coupe de la canne à sucre, il était important pour les forces internationales de venir affirmer leur présence dans cette région agricole. Cette action à Ngakobo a permis de retrouver une stabilité sécuritaire, et la SUCAF a pu ainsi rouvrir ses portes et reprendre son activité.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission onusienne.

Sangaris : le GTIA Magenta en mission de contrôle de zone à NgakoboSangaris : le GTIA Magenta en mission de contrôle de zone à Ngakobo
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23 octobre 2014 4 23 /10 /octobre /2014 14:45
Sangaris : point de situation du 23 octobre

 

23/10/2014 Sources : État-major des armées

 

Point de situation sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 16 au 23 octobre 2014

 

Le 18 octobre 2014, un Antonov 124 a acheminé le nouveau porteur polyvalent terrestre de l’armée de Terre sur l’aéroport international de Bangui. Il est le premier des deux véhicules de ce type qui seront déployés sur le théâtre d’opération centrafricain au sein du dispositif de la force Sangaris.

 

Au 20 octobre, 10 véhicules blindés de combat d’infanterie (VBCI) étaient déployés dans le couloir central, entre Sibut et Dékoa. Les deux derniers véhicules, toujours à Bangui, devraient rejoindre le couloir central d’ici la fin de la semaine. Parallèlement, une compagnie du 1er régiment de tirailleurs (1erRTIR), achève sa bascule dans l’Est du pays.

 

Sur le plan sécuritaire, la situation s’est stabilisée suite au pic de violence survenu la semaine dernière à Bangui. Le groupement tactique interarmes (GTIA) Picardie a poursuivi ses patrouilles dans différents arrondissements de la capitale sans rencontrer de difficulté.

 

Dans l’Est, la situation reste tendue et sous surveillance.

 

A Dekoa, la force Sangaris a procédé le 13 octobre au recensement de 25 miliciens ex-Séléka cantonnés. Une cache d'armes a été découverte à proximité de leur cantonnement, permettant à la force de saisir de l'armement et de nombreuses munitions.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission onusienne.

Sangaris : point de situation du 23 octobreSangaris : point de situation du 23 octobre
Sangaris : point de situation du 23 octobreSangaris : point de situation du 23 octobre
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23 octobre 2014 4 23 /10 /octobre /2014 07:45
RCA: l'armée centrafricaine a repris les patrouilles (17 oct.)

 

17 octobre 2014 BBC Afrique

 

Les forces armées centrafricaines (FACA) ont repris vendredi matin du service et commencé de patrouiller aux côtés des forces internationales. C'est la première fois depuis la chute de l'ex-président François Bozizé en mars 2013.

 

Notre correspondant à Bangui a constaté ce matin [17 oct] le passage d'une patrouille d'une dizaine de soldats à bord d'un véhicule, avenue de l'Indépendance, dans le centre ville.

 

Dans un communiqué à la radio le lieutenant-colonel Bonaventure Désiré Bakossa, sous-chef d'état-major, a demandé à "tous les militaires de reprendre le chemin des casernes ceci, sans délai, d'observer la discipline et ... de ne pas se mêler au désordre en cours" dans le pays.

 

Un grand nombre de soldats s'étaient dispersés dans la nature après la déroute catastrophique qui avait permis aux anciens rebelles de la Séléka, majoritairement musulmans, de prendre le pouvoir à Bangui par la force en mars 2013.

 

Une partie des soldats, privée de solde depuis des mois, était retournée dans leurs villages, tandis que d'autres avaient intégré les milices à dominante chrétienne anti-balaka.

 

Ces dernières se sont livrées à une chasse impitoyable aux musulmans après le départ des Séléka du pouvoir au début de l'année.

 

Jusqu'à présent seules la gendarmerie et la police ont été associées aux opérations menées par les forces internationales pour mettre fin aux violences et au banditisme à Bangui.

 

La situation s'est nettement calmée avec l'arrivée au pouvoir du régime de transition et le déploiement de troupes françaises, européennes et onusiennes, mais à Bangui, un regain de violences a encore fait une vingtaine de morts ces derniers jours et une cinquantaine de blessés.

 

Par ailleurs l'Experte indépendante des Nations unies sur la situation des droits de l'homme en République centrafricaine (RCA), Marie-Thérèse Keita-Bocoum, s'indigne contre les violences enregistrées depuis le 8 octobre en RCA.

 

Elle condamne avec la plus grande fermeté les attaques perpétrées contre des officiers de maintien de la paix, le personnel des Nations Unies et la population civile à Bangui.

 

Ces crimes ne doivent pas rester impunis, a-t-elle souligné au siège des Nations unies à Genève.

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23 octobre 2014 4 23 /10 /octobre /2014 07:45
Sangaris : dans la peau d’une pilote chef de détachement FENNEC

 

 

21/10/2014 Sources : État-major des Armées

 

Le commandant Gaëlle, 36 ans, a été déployée en République centrafricaine (RCA) depuis août 2014 pour une durée de 2 mois. Chef de détachement FENNEC sur le camp M'Poko de Bangui, elle a commandé une équipe d’une vingtaine de personnes. Affectée sur la base aérienne (BA) 107 de Vélizy-Villacoublay à l’escadron d’hélicoptères 3.67 PARISIS, elle exerce la fonction de chef d’escadrille depuis 2008.

 

Au camp M’Poko de Bangui, elle est à la tête du détachement FENNEC. « Mes missions sont assez similaires à celles conduites durant l’opération Licorne que j’ai faite deux fois en 2010 et 2011. Les missions que l’on peut être amené à réaliser avec ce type d’appareil sont diverses, cela comprend la collecte de renseignements, le soutien au profit de la force, voire l’évacuation de ressortissants (EVASAN). En RCA, c’est le sous-groupement de renseignement multi-capteurs qui ordonne les missions. En tant que chef de détachement, c’est à moi de m’adapter aux missions en étant force de propositions. »

 

Sur les théâtres d'opération plus qu'ailleurs, c’est l’opérationnel qui commande. La planification à chaud ne laisse que peu de temps pour se préparer, et le planning des vols n’excède généralement pas plus de 48 heures. Certaines semaines où le rythme est soutenu, il lui arrive de passer quatre jours sur le terrain, cumulant plus de 30 heures de vol. D’autres semaines, elle restera à Bangui et ne fera qu’une dizaine d’heures de vol. « Je me souviens d’un retour de mission de nuit très compliqué et éprouvant du fait des conditions météo orageuses, où nous avons été obligés de nous dérouter sur Bambari. Dans ma fonction, il faut savoir temporiser, être réactif et toujours partir avec son sac d’alerte ! »

 

En France, son travail est quelque peu différent. « Je suis chef d’escadrille, en charge de la conduite des opérations au sein d’un escadron d’une trentaine d’officiers pilotes. En RCA, le format est réduit, je suis à la tête du détachement. On organise et coordonne les missions quotidiennes des aviateurs. Je trouve particulièrement valorisant d’appuyer les troupes au sol. J’aime les deux métiers, car ce sont bien deux approches différentes. Maintenant, l’expérience est plus dure à vivre ici qu’en France. Ce n’est pas toujours simple de conjuguer vie personnelle et professionnelle. En outre, ce métier n’est pas sans risques. […] Ma mère aurait préféré que je devienne institutrice ! Nous ne sommes qu’une quinzaine de pilotes d’hélicoptère féminines en France dont trois sur le théâtre. »

 

A la question, si elle est bien acceptée en tant que femme commandant un détachement elle répond : « dans la mesure où je me montre professionnelle, les autres adhèrent. Nous sommes dans une armée de spécialistes, de compétences et de précisions. En OPEX, la mission gomme les différences. Nous sommes tous dans le même bateau. »

 

Quand elle était petite fille, le commandant Gaëlle admirait les avions de chasse passer au-dessus de sa maison et rêvait de devenir pilote. Dans le futur, elle souhaite naturellement devenir chef d’escadron de l’armée de l’Air.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission onusienne.

Sangaris : dans la peau d’une pilote chef de détachement FENNECSangaris : dans la peau d’une pilote chef de détachement FENNEC
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22 octobre 2014 3 22 /10 /octobre /2014 16:45
Sangaris : Arrivée du premier Porteur Polyvalent Lourd de Dépannage à Bangui

 

21/10/2014 Sources : État-major des Armées

 

Le 18 octobre 2014, un Antonov 124 a acheminé sur l’aéroport international de Bangui, le nouveau porteur polyvalent terrestre de l’armée de Terre. Il est le premier des deux véhicules de ce type qui seront déployés sur le théâtre d’opération centrafricain au sein du dispositif de la force Sangaris.

 

Le porteur polyvalent lourd de dépannage avec dispositif de protection (PPLD DP) est l’une des deux versions des nouveaux porteurs polyvalents terrestres qui entrent progressivement en service dans l’armée de Terre. Ce nouveau matériel bénéficie d’un fort potentiel de remorquage et d’une bonne mobilité. En outre, il offre à l’équipage une protection adaptée aux opérations extérieures du fait de sa cabine blindée, et il emploie les derniers systèmes de communication et d’aide au commandement.

 

Le PPLD DP participera à la mission logistique en République centrafricaine, en assurant des missions de maintenance et d’évacuation des véhicules de la force Sangaris, et plus particulièrement des véhicules blindés de combat d’infanterie (VBCI), qui pourraient être immobilisés sur les pistes centrafricaines. Avec les élongations que connait ce territoire, le déploiement de cet engin permettra à la force de conserver sa capacité de réaction dans tout type de situation. A la mi-décembre, la force Sangaris devrait disposer d’un deuxième PPLD sur le théâtre.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission onusienne.

Sangaris : Arrivée du premier Porteur Polyvalent Lourd de Dépannage à BanguiSangaris : Arrivée du premier Porteur Polyvalent Lourd de Dépannage à Bangui
Sangaris : Arrivée du premier Porteur Polyvalent Lourd de Dépannage à Bangui
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21 octobre 2014 2 21 /10 /octobre /2014 19:45
[Intégrale] "Centrafrique : quand Panthère désarme la route de l'ouest"



21 oct. 2014 Ministère de la Défense

 

Pour ce numéro spécial de 26 minutes "Centrafrique : quand Panthère désarme la route de l'ouest", le Journal de la Défense (#Jdef) a suivi pendant plus d'un mois les militaires français et les soldats de la Misca en Centrafrique.

Leur mission : rétablir la sécurité sur les 586 kilomètres qui relient la capitale centrafricaine, Bangui, au Cameroun. Cet axe routier, véritable cordon ombilical, est un des seuls moyens d'alimenter le pays en denrées alimentaires, en matériel et en aide humanitaire.

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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 11:45
Sangaris : transfert à la MINUSCA de la région de Bossangoa

 

 

14/10/2014 Sources : Etat-major des Armées

 

Le 9 octobre 2014 à Bossangoa, une cérémonie a marqué la fin de la présence française permanente dans l’Ouest centrafricain. La responsabilité de la zone a ainsi été transférée à la mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations Unies pour la République centrafricaine (MINUSCA).

 

Présidée par le commandant de la force Sangaris, le général de brigade Eric Bellot des Minières, en présence des autorités civiles et militaires, cette cérémonie a officialisé le passage de flambeau de la force Sangaris à la MINUSCA dans la région.

 

Le 6 décembre 2013, le groupement tactique interarmes (GTIA) Panthère s’est implanté à la cotonnerie de Bossangoa. Il a été relevé par le GTIA Dragon en mars, puis par le GTIA de  Boissieu en juin. Tous ont participé, depuis Bossangoa, à la sécurisation de l’Ouest, en s’engageant notamment à Boguila en mai, à Mbali en juillet et à Batangafo en août.

 

Lors de la cérémonie, le Général Bellot des Minières a salué le travail de ces trois GTIA, qui ont « œuvré avec courage et ténacité pour ramener la paix et assurer la permanence opérationnelle de cette base avancée ». L’amélioration des conditions sécuritaires dans la ville de Bossangoa a permis un retour progressif à la vie normale. Ainsi, l’administration et la gendarmerie centrafricaines ont pu se réinstaller, et l’activité économique a pu reprendre. Cet environnement propice a permis le départ de la force Sangaris et la mise en place de la MINUSCA qui opère désormais en appui des forces de sécurité intérieures centrafricaines.

 

Depuis la réarticulation du GTIA de Boissieu vers le Tchad en septembre dernier, une de ses sections d’infanterie demeurait dans l’Ouest, dans la ville de Bossangoa. Au lendemain de la cérémonie, cette section à rejoint Bangui en convoi, venant ainsi renforcer le dispositif du GTIA Picardie sur la capitale. La force Sangaris a progressivement passé la main à la MINUSCA dans l’Ouest. Elle consacre désormais ses efforts à Bangui, dans le couloir central et à l’Est de la Centrafrique.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission onusienne.

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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 11:45
Sangaris : Transfert d’autorité du sous-groupement aéromobile

 

14/10/2014 Sources : Etat-major des armées

 

Le 11 octobre 2014 a eu lieu le transfert d’autorité du sous groupement aéromobile (SGAM) sur le camp M’Poko à Bangui. Présidée par le général de brigade Eric Bellot des Minières, commandant l’opération Sangaris, la cérémonie a été l’occasion de saluer le professionnalisme et la détermination de ce détachement.

 

Le lieutenant-colonel Yann Menet a ainsi été relevé par le lieutenant-colonel Pierre Letzelter, commandant le nouveau SGAM, dont l’unité leader est le 1er RHC stationné à Phalsbourg.

 

Déployé de juin à octobre 2014 et composé de 6 hélicoptères de manœuvres PUMA et de 4 GAZELLE, le SGAM « mandat 3 » fût principalement articulé autour du 5e régiment d’hélicoptères de combat (5eRHC) de Pau. Fournissant un appui indispensable à la conduite des opérations, les 85 soldats du SGAM, ont réalisé plus de 400 missions à travers le pays, comptabilisant plus d’un millier d’heures de vol. Cet appui essentiel permet à la force Sangaris de conserver sa liberté de mouvement et d’action sur l’ensemble du théâtre d’opération. Le SGAM intervient dans les domaines du renseignement, de l’appui feu et de la sécurisation des troupes au sol. Il participe en outre au soutien logistique d’urgence et aux évacuations sanitaires. Le crédo particulier de ce groupement est l’engagement dans l’urgence et la capacité à mobiliser les moyens dans les plus brefs délais.

 

Au cours de la cérémonie de transfert d’autorité, le général Bellot des Minières a souligné « l’engagement total et la redoutable efficacité  du SGAM qui a œuvré jours et nuits, dans des conditions toujours difficiles ». Le « manche » est maintenant entre les mains du SGAM « mandat 4 », qui œuvre et vole dès à présent dans sa nouvelle zone de responsabilité.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangarisvise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission onusienne.

Sangaris : Transfert d’autorité du sous-groupement aéromobile
Sangaris : Transfert d’autorité du sous-groupement aéromobileSangaris : Transfert d’autorité du sous-groupement aéromobile
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14 octobre 2014 2 14 /10 /octobre /2014 10:45
[1ère partie]« Centratrique : quand Panthère désarme la route de l’ouest (Jdef) »


13 oct. 2014 Ministère de la Défense

 

Pour ce numéro « Centrafrique : quand Panthère désarme la route de l'ouest », le Journal de la Défense (#Jdef) a suivi pendant plus d'un mois les militaires français et les soldats de la Misca en Centrafrique. Leur mission : rétablir la sécurité sur les 586 kilomètres qui relient Bangui au Cameroun. Cet axe routier, véritable cordon ombilical, est un des seuls moyens d'alimenter le pays en denrées alimentaires, en matériel et en aide humanitaire.
1ère partie : l'opération "Batouri" est lancée le 9 février 2014. Nous suivrons les soldats du GTIA Panthère lors de leur première étape de Bangui à Yaloké. 250 km durant lesquels ils ont démantelé des check-points, stoppé des exactions, protégé les populations...

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13 octobre 2014 1 13 /10 /octobre /2014 05:45
Sangaris - Patrouille à Bangui le 10 octobre 2014

Sangaris - Patrouille à Bangui le 10 octobre 2014

 

10/10/2014 Sources : Etat-major des armées

 

La situation sécuritaire s’est dégradée dans la capitale depuis que plusieurs personnes ont été assassinées les 7 et 8 octobre pour des raisons encore difficiles à évaluer, mais qui semblent liées à des tensions interconfessionnelles.

 

Depuis ces événements, des troubles persistent dans Bangui où ont été érigées de nombreuses barricades et où des manifestations à visées politiques sont apparues.

 

Depuis le 7 octobre, Sangaris a réarticulé son dispositif dans Bangui en appui des forces internationales et des forces de sécurité intérieure, afin de contenir les troubles et préserver la liberté de circulation sur l’axe majeur de la capitale.

 

Les forces françaises et internationales font face à l’agressivité de plusieurs groupes armés qui cherchent à envenimer la situation. Les militaires de Sangaris ont ainsi été plusieurs fois pris à partie alors qu’ils cherchaient à démonter les barrages sommaires mis en place par les manifestants ou à l’occasion de leurs patrouilles. Ils ont dû riposter à plusieurs reprises.

 

Par ailleurs, dans l’est du pays, à Dékoa, en fin de matinée, des éléments français sont venus se positionner en protection de la population après que des tirs d’armes légères ont été entendus. Les militaires français ont alors été violemment pris à partie. Ils ont riposté et neutralisé plusieurs individus. La situation est stabilisée mais reste fragile. Sangaris est toujours déployée dans la ville, maintenant le contact avec les autorités locales.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission onusienne.

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9 octobre 2014 4 09 /10 /octobre /2014 17:45
Sangaris : Point de situation du 9 octobre

 

09/10/2014 Sources : Etat-major des Armées

 

La situation sécuritaire est restée globalement calme cette semaine dans la zone d’action de la force Sangaris. A Bangui, Sangaris a renforcé sa présence en ville, aux côtés des forces internationales, pour prévenir toute poussée de violence après les trois meurtres commis les 7 et 8 octobre dans le Nord de la capitale et à proximité de PK5.

 

 

photo 1er Régiment d'Infanterie

photo 1er Régiment d'Infanterie

 

Le 5 octobre, sur le camp de M’Poko à Bangui, le colonel Philippe Testart, chef de corps du 1er régiment d’infanterie (1erRI) a succédé au colonel Didier Leurs à la tête du GTIA positionné dans la capitale.

 

Après quatre mois de mission, le GTIA Acier est donc relevé par le GTIA Picardie.

 

Acier aura largement contribué à l’amélioration de la sécurité dans la capitale, grâce notamment au sang-froid et au professionnalisme de ses soldats.

 

Sangaris s’est désengagé de Boda où la MINUSCA et les forces de sécurité intérieures (FSI) assurent désormais la responsabilité et la sécurité de la zone.

 

La force devrait également se désengager prochainement de Bossangoa où le général commandant la force Sangaris a pu constater le 2 octobre la maturité du système de gouvernance et de sécurité de la ville.

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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 22:45
Hélicoptères: La France déploit ses derniers fleurons en opex

 

08/10/2014 par Guillaume Belan – Air & Cosmos

 

A peine entrés en service, aussitôt déployés ! Dans les prochaines semaines, l'armée française va déployer ses deux hélicoptères les plus récents : deux hélicoptères de transport Caïman vont évoluer dans la BSS (opération Barkhane) depuis le Mali tandis que deux Tigre HAD (Appui Destruction) rejoignent l'opération Sangaris en République Centrafricaine (RCA). Il s'agira de la première opération de guerre pour le Caiman qui devrait rejoindre Gao par ses propres moyens. Les deux Tigre HAD devraient, quant à eux, être rapidement envoyés par transporteur Antonov vers Bangui. Cette projection révèle à la fois la volonté de l'armée de terre française de déployer ses nouveaux matériels le plus rapidement possible ainsi que le durcissement des engagements français. Programme européen, l'hélicoptère NH90 (baptisé Caiman en France) bi-turbine de transport militaire de la classe des 11 tonnes, est déjà en service dans plusieures armées sous différentes configurations. Hélicoptère de transport tactique, il doit, pour l'ALAT, remplacer les vénérables Puma hors d'âge. Pour ce qui est du Tigre, ce biturbine franco-allemand-espagnol de la classe des 6 tonnes, est déjà en service au sein de l'armée de terre depuis 2009. Dans sa version HAP (Appui Protection), le Tigre a déjà connu de nombreux théâtres : Afghanistan, Libye ou encore Mali. Mais avec la RCA, ce sera la première fois que la version HAD sera déployé en opération. Il s'agit de la version la plus aboutie de l'hélicoptère de combat mettant en œuvre le missile antichar Hellfire, en plus de son canon de 30 mm et de ses roquettes. Il remplace les Gazelle Vivianne (missile Hot)...

 

Lire la suite de l'article dans Air & Cosmos du 9 octobre 2014

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7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 19:56
La France a-t-elle les moyens de ses actions militaires ?

 

7 octobre 2014 France Info

 

La France est engagée au Mali, en Centre-Afrique, en Irak, et le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian vient de déclarer que " la guerre contre l’organisation Etat islamique, allait durer longtemps " : Est-ce que la France a les moyens de cet activisme militaire ?

 

Si de Gaulle avait coutume de dire en la matière « l’intendance suivra », il n’est plus possible aujourd’hui de ne pas s’interroger sur le coût et le financement des opérations délicates dans laquelle la France s’est engagée depuis deux ans. Au delà des débats sur le bienfondé de telle ou telle intervention, les experts sont unanimes à dire que la menace djihadiste est là pour durer et qu’elle ne sera donc pas anéantie en quelques mois. Sur le papier, l’armée française a plutôt fière allure : avec plus de 31 milliards de budget, elle occupe le 5ème rang mondial, la première place en Europe, devant la Royaume Uni. Elle dispose d’équipements sophistiqués, d’une industrie d’armement ultra performante, d’une puissante capacité d’intervention, et son expérience lui vaut un prestige certain. 8000 soldats français sont déployés à l’heure actuelle dans le monde, dont 3000 au Sahel et plus de 2000 en Afrique centrale.

 

Oui, mais en ces temps de disette budgétaire, l’armée doit aussi faire des économies.

Oui, et c’est tout le paradoxe, on ne sait pas encore comment l’armée va parvenir à joindre les deux bouts. Même si François Hollande dit avoir sanctuarisé la loi de programmation militaire 2014-2019, des coupes sévères sont effectuées, chaque année, 7000 postes sont supprimées. Dans le même temps, le budget des opérations extérieures – les fameuses OPEX – explose littéralement : il va largement dépasser un milliard et demi d’euros en 2014 alors que seulement 500 millions avaient été budgétés, et au train où vont les choses, en Irak, en Syrie, et peut-être demain dans le sud Libyen, les dépenses vont continuer leur envolée. Le budget de la défense semble déjà intenable.

 

Est-ce que l’Europe pourrait nous aider à financer ces opérations militaires ?

Cela ne serait pas illogique, après tout la France se bat aussi bien au Mali qu’en Irak pour la sécurité et pour des valeurs qui sont aussi celles de l’Europe, le président de la République ne manque jamais une occasion de le rappeler. Mais la France a un mal fou à faire contribuer ses partenaires de l’Union européenne à cet effort de guerre. Les Britanniques ont certes rejoint la coalition contre l’organisation de l’Etat islamique, mais les autres membres de l’Union, à commencer par l’Allemagne, se contentent d’une participation plutôt symbolique. Si Berlin assume sans complexe sa puissance économique, l’Allemagne se refuse encore à prendre vraiment ses responsabilités en matière de sécurité. Dans ces conditions, la France qui se bat pour elle mais aussi pour les autres, ne serait pas infondée à demander qu’une partie de cet effort de guerre soit retiré du calcul de son déficit. Comme on sait que les discussions avec Bruxelles sur le budget 2015 s’annoncent orageuses, la France aurait tort de ne pas jouer cette carte-là. Ou à tout le moins, de mettre enfin sur la table la question du financement de la sécurité en Europe, je n’ose dire d’une authentique défense européenne, face à la multiplication et la gravité des crises à l’œuvre aujourd’hui.

 

écouter l’émission disponible jusqu'au 02/07/2017
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7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 19:45
Sangaris : le GTIA « Picardie » relève le GTIA « Acier »

 

07/10/2014 Sources : Etat-major des Armées

 

Le 5 octobre 2014, sur le camp de M’Poko à Bangui, s’est déroulé le transfert d’autorité du groupement tactique interarmes (GTIA) Acier au GTIA Picardie. Le colonel Philippe Testart, chef de corps du 1er régiment d’infanterie (1erRI) succède ainsi au colonel Didier Leurs, relevé après quatre mois de mission.

 

Les soldats d’Acier arrivent au terme d’un mandat marqué par un rythme d’opérations extrêmement riche et soutenu. Déployés principalement à Bangui et Boda, ils ont apporté un renfort dans le couloir central et dans l’Est de la Centrafrique. A l’occasion de leur retour en France, ils ont été mis à l’honneur par le général de brigade Eric Bellot des Minières, commandant la force Sangaris, pour leur fort engagement opérationnel.

 

Le GTIA Acier,commandé par le colonel Didier Leurs est déployé à Bangui depuis mi-juin. Composé d’un état-major tactique, de deux compagnies du 16ebataillon de chasseurs (16eBC), d’une compagnie du 7ebataillon de chasseurs alpins (7eBCA) et de renforts, l’ensemble du GTIA Acier s’est illustré par sa détermination à conduire sans relâche une opération exigeante au cœur de la capitale Centrafricaine où son action quotidienne a été décisive pour contribuer au rétablissement d’un niveau de sécurité minimal. Régulièrement pris à partie par des groupes armés, comme ce fut le cas le 20 août

 

les militaires d’Acier ont systématiquement opposé une action déterminée et proportionnée permettant des retours au calme rapides, indispensables pour la vie économique de la capitale.

 

A Boda, l’engagement du détachement a là aussi initié puis conforté un retour progressif vers une vie normale pour la population en favorisant une baisse sensible de la violence. Dans cette localité, le retour de l’administration de l’Etat centrafricain et la transmission de la zone d’action à la MINUSCA symbolisent bien le rôle d’appui de la force Sangaris et les avancées significatives obtenues par la présence et le sang-froid des soldats du GTIA Acier.

 

Durant les 120 jours de son engagement, le GTIA Acier aura parcouru 350 000 km avec ses véhicules et réalisé plus de 1 000 patrouilles à pieds.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission onusienne.

Sangaris : le GTIA « Picardie » relève le GTIA « Acier »Sangaris : le GTIA « Picardie » relève le GTIA « Acier »
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