03.11.2015 Par François COTE- Valeurs Actuelles
1940-1945. Ils étaient quelques centaines, insérés dans les sticks de la brigade des SAS britanniques. Ils ont pris part à toutes les campagnes d’Afrique du Nord et à celles qui ont suivi le Débarquement en Europe…
Le premier mort du jour J est tombé à près de 300 kilomètres des plages du Débarquement. C’était un caporal parachutiste français de 28 ans ; il s’appelait Émile Bouétard. Il avait été parachuté dans la nuit du 5 au 6 juin avec un stick du 4e Special Air Service (SAS), à Plumelec (Morbihan), au sud-ouest de Ploërmel. Et pourquoi si loin des plages de Normandie ? Pour faire diversion. Parce qu’il fallait retenir les troupes allemandes qui occupaient la Bretagne au moment où les Alliés allaient débarquer. Bouétard toucha le sol avec son stick, vers 0 h 30, le 6 juin. Il se trouva très vite isolé avec les siens. Le ronflement du bimoteur qui les avait parachutés éveilla un poste allemand. Il fut repéré. Un violent échange de tirs s’ensuivit ; Bouétard fut blessé. Munitions épuisées, il se releva et, désarmé, fut exécuté par une rafale allemande. Ses camarades eurent le temps de se disperser et de rejoindre le maquis de Saint-Marcel, à proximité.
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Note RP Defense :
voir Les parachutistes français libres du "spécial air service" (SAS)
voir Le 2e Régiment de chasseurs parachutistes de l'Armée de l'Air
SAS : origine et combats (1/2) - Fondation de la France Libre
SAS : origine et combats (2/2) - Fondation de la France Libre
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